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Les nouvelles technologies ou service ou détriment de l'événementiel

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par Léopold HUBERT
SupdePub - Master Événementiel et Relations publiques 2016
  

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Conclusion et ouvertures

Sous toutes ses formes, nous avons donc pu voir que l'événementiel n'était pas seulement du marketing mais faisait rentrer dans son aspect une importance primordiale quant à la vie externe et à l'image des entreprises. La question était de comprendre et d'entreprendre une réelle réflexion sur les propres valeurs liées à l'événementiel dans un monde où les connexions et en priorité le marketing se digitalise. Comprendre également les besoins des utilisateurs à l'avenir pour avoir un meilleur angle de vision concernant le devenir d'un secteur qui a un avenir certain et même grandissant dans notre société. Les personnes veulent et sont en demande constante d'événementiel, de partage, de retrouvailles et surtout de nouveautés, dans un monde ou la rapidité d'exécution et la soumissions aux nouvelles technologies nous rend inertes et parfois de marbre face au monde qui nous entoure, il est donc dans une vraie conscience professionnelle important de se questionner sur l'impact que nous pourrions donner à notre métier. De la réalité augmentée aux bracelets connectés ou encore en passant par un marketing ciblé et personnalisé, notre monde ne cessera d'évoluer vers les nouvelles technologies et le digital, nous nous dirigeons également vers un monde ou le temps deviendra plus important que l'argent si ce n'est déjà le cas. Malgré une qualité de vie certaine, nous avons tous et toutes cette impression de passer nos vies au travail, à effectuer nos devoirs ou nos contraintes, et c'est précisément un point de réflexion majeur quant à la proposition de solution à l'avenir. Pertinemment nous sommes conscients de ne pas

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pouvoirs changer tous les maux de la société et comme exprimé pendant toutes ces recherches l'objet n'en est pas l'objectif, mais la possibilité de proposer un schéma de marketing meilleur et plus vivable pour l'humain et clairement au coeur de cette réflexion. L'événementiel se digitalise et nous amène vers un schéma type du « toujours plus », de nouveautés, de découvertes, d'exceptionnel en voulant obtenir ce fameux effet « waouh ». Après réflexion et analyse menée au long de ces recherches je ne suis finalement en aucun cas convaincu que le secteur de l'événementiel doive se rendre sur cette pente unique et à mes yeux plutôt bancals. En effet jamais cette utilisation ne doit être remise en cause, elle nous permet une diversification certaine de nos outils et de nos méthodes de travail et prône une utilisation en accord avec son temps qui est idéalement placée pour plaire et donner du rêve à nos clients.

Mais à travers le recueil de beaucoup d'avis sur la question, l'attente centrale du consommateur se retrouve également ailleurs. La publicité et le marketing classique ont évidemment pour objectif de donner envie, de vendre instantanément sans réfléchir de manière concrète à son apport à la société, le produit est mis en valeur et dans une publicité télévisée par exemple seul celui-ci devra rayonner à travers le petit écran. Je pense que notre rôle en tant que professionnel de l'événementiel ne doit heureusement pas s'arrêter aux produits mais bien aux services rendus et donner sens à quelque chose de réel, d'inscrit dans la société et par conséquent doit apporter une plus-value à nos participants. Je ne pense pas forcement à l'événementiel de spectacle comme des concerts ou des pièces de théâtre qui donnent une plus-value certaine au spectateur venant y assister mais plus sur l'événementiel d'entreprise qui au-delà de son produit doit permettre au consommateur de se retrouver dans ce qu'il est venu chercher. Nous savons pertinemment que l'événementiel est très rarement quantifiable et que le divertissement reste la priorité de notre visiteur, la réflexion s'axe alors là-dessus. Un schéma seulement digital nous ferais perdre des valeurs essentielles qui sont celles du partage et de la cohésion sociale, valeur que l'événementiel a pour rôle également à mes yeux de mettre en valeur dans notre société de plus en plus individualiste. Prenons comme exemple les Épicuriales de Bordeaux qui ouvrent le porte ce week-end, représentant un petit village plein de bars et restaurant et accueillant les gens dans un espace restreint. L'objectif premier de l'utilisateur ne sera donc pas d'aller dans un espace confiné et éphémère pour se détendre, mais c'est précisément ce côté convivial et de rapprochent que les personnes recherchent au quotidien, se sentir entouré et d'une certaine manier appartenir ou dire qu'on à participé à quelque chose en ensemble, une mise en commun qu'on à la sensation de mettre en valeur dans son discours.

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Les limites de la technologie à outrance sont alors là, car elles peuvent comme proposé devenir un outil de l'événementiel, mais en rendant ceux-ci le thème central de notre manifestation nous perdons alors tout rassemblant de l'humain car les technologies dans la plupart des cas s'utilisent seul et à des fins personnelles. La technologie de communauté existe réellement mais reste pas définition virtuelle et nous le savons. Trouvons ensemble l'intérêt de faire entre amis une partie de cartes, connectés à nos ordinateurs dans une même pièce et à ce moment mon discours n'aura plus aucune consonance. Jusqu'ici nous voyons donc que l'événementiel se doit de rester dans une certaine distanciation d'un digital que nous ne maitrisons pas assez ou qui devient un vice de société que nous ne pouvons promouvoir et exploiter à outrance. Les valeurs de partage, d'humain et de divertissement son viables pour donner une certaine complexité à nos évènements, car la question perpétuelle de la mise en commun des publics reste floue et difficilement atteignable mais pourtant notre monde et déjà assez connecté comme ça pour participer à cette déroute. Je parle de déroute car nous voyons clairement que bon nombre d'entre nous s'interroge sur celle-ci voir s'inquiète d'un monde ou les échanges se robotisent et ou la population tend à se sentir de plus en plus esseulée. La facilité tendra donc à dire que les technologies sont le point d'entrée d'un renouveau de l'événementiel et doivent être centrées dans notre métier, mais la difficulté d'accomplir des manifestations ou les attentes du consommateur sont respectées en utilisant de manière raisonnée ces outils sera pour notre part beaucoup plus professionnel et respectable. C'est un métier que l'on pense facile mais qui est ingrat. Déplacement, horaires, contraintes techniques sont la croix de bataille d'un quotidien rythmé par les imprévus et je pense réellement que nous pouvons adapter un secteur et perpétuel mouvement pour lui donner dans le marketing une place de choix auprès des annonceurs, qui attendent justement un perpétuel renouveau. Un renouveau qui peut donc être dangereux par ces nouvelles technologies car comme exprimé par Madame Dussault :

Si les objets connectés servent au départ à la communication avec les amis, les proches, ils sont aussi devenus des objets à tout faire au point que pour certains, ils sont devenus une sorte de complément de la personne, presque une partie du corps qui fait exister.

Et derrière cet appui constant sur l'image, il y a souvent un trou et quand ce soutien vacille, certains sujets peuvent se trouver sans recours. Nombreuses sont ces catastrophes subjectives qui peuvent mener à des tentatives de suicide.

Le terme d'addiction est également entré dans le domaine de la pathologie. Jusqu'alors, cela ne recouvrait que des questions de dépendances à l'alcool et aux drogues. Le rapport aux

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objets connecté est entré dans le domaine du soin et est reconnu comme une pathologie. (Isabelle Dussault, 2017)

Une pathologie que nous savons est dangereuse et parfois tueuse à travers la solitude ou l'oubli de soi à travers un soi virtuelle. Le cerveau humain est une complexité à laquelle nous ne pouvons parfois faire face, mais malgré tout nous somme conscient de créer des destructeurs et par conséquent de créer notre perte. L'être humain dans une des question exprimée est je disais sociable par nature, mais ou mettons-nous ces limites émanent de la sociabilité, est-on réellement sociable à travers des machines, un ordinateur avec des chats et autres outils nous permettant de communiquer. Cette sociabilité qui devient une nouvelle forme d'échanges, ou les personnes se rencontrent d'abord en virtuel qu'en réel et ou des robots écouterons nos pleurs sera-t-elle une nouvelle ère de l'humain. Le raisonnement est poussé à l'extrême pour démontrer qu'à travers nos métiers nous devons nous concerter sur une certaine idée d'épouser les technologies, mais en outre nous devons d'abord avoir un regard objectif sur cette question et non pas suivre de manière insensée aux modes proposées. Etonné serait le mot idéal des résultats de ce questionnaires qui regroupent toutes âges et tous milieux sociaux et qui pourtant est unanime à dire que l'échange humain reste central dans leurs intérêts et leurs priorités, et que la plupart des attentes d'un évènement n'est finalement pas ce fameux « waouh » mais précisément se retrouver pour partager une expérience, qu'elle soit exceptionnelle ou plus simplement nouvelle. Comme nous exprime Madame Deslandes, sa pensée et son raisonnement lui font dire que :

« Je ne suis personnellement pas fan du tous des événements digitaux, j'ai en effet se réel besoin d'humanité et ma satisfaction client passera par la parole et non par des statistiques et des données récupères. Les jeunes sont de plus en plus derrières leurs portable dans la vie courante je trouve donc que créer des événements c'est aussi la possibilité de donner du lien social, du partage tout simplement. L'événementiel permet de redonner des valeurs profondes parfois égarées au cours du temps. » (Amandine Deslandes, 2017)

Nous avons donc au cours de cette étude cherché à comprendre ce qu'attendait réellement le consommateur vis-à-vis de notre domaine d'activité. Non pas que nous pensons tous de la même manière, mais nous avons cherché à savoir ce qu'une majorité pensait et surtout essayer de regrouper les argumentaires pour donner l'opportunité de développer l'événementiel de demain. L'évènementiel de demain qui devra s'inscrire dans la société

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actuelle qui est mouvante et très volatile. Nous aurons donc deux objectifs principaux pour répondre à ceux-ci. Tout d'abord vendre nos produits et nos services car certes ces recherches s'axaient sur le fait de savoir si la digitalisation était une opportunité ou une menace pour notre domaine mais nous n'oublions évidemment pas le but central d'un évènement qui reste la plupart du temps un élément marketing ou financier et qui doit par conséquent ne pas oublier sa base qui se relie à celle-ci dans la plupart des cas. Dans un second temps l'objectif sera donc de s'inscrire dans la continuité et de promouvoir une clé d'entrée à énormément d'opportunités pour les entreprises, qu'elles soient sociales, digitales ou promotionnelles, l'événementiel à un rôle à jouer dans la société et c'est un plaisir de pouvoir en faire sa description à travers un argumentaire parfois décliné des réalités. L'événementiel à travers ses problématiques sera donc demain dans le marketing un choix évident, et les professionnels de l'évènementiel le décrivent aisément :

« Tout le monde désormais commence ou fait de l'événementiel... Je pense que pour des grosses entreprises ne pas faire d'événementiel se résume à mourir à petit feu car c'est ce que les gens attendant de nous, plus seulement des produits mais une gamme de proposition annexes pour venir en magasin et apprécier la marque. »

« A nous de trouver ce juste milieu pour évoluer et grandir ensemble vers des schémas d'événementiel encore inconnu et de nous adapter pour répondre aux besoins de partage et aux valeurs humaines des personnes qui ont parfois tendances à s'égarer dans un monde de plus en plus clivé et dans lequel la connexion n'aide je pense pas toujours à se rapprocher. » (Amandine Deslandes, 2017).

Vous l'aurez compris l'événementiel digitale malgré ses défauts et ses vices obtient un avenir certain pour notre futur, notre monde de plus en plus connecté ne s'arrêtera pas là et permettra surement à l'homme s'il n'y est déjà de rentrer dans une nouvelle génération et un renouvellement qui fera le plus grand bien je n'en doute pas. Pourtant des questionnements sont légitimement liées à notre évolution et je ne pense pas être le seul à remettre en question l'utilisation accrue des objets connectés et la banalisation d'objets passant du statut d'outils au statut indispensable pour l'homme. Comment ferons-nous demain si tout cela disparaissait et que nous devions repartir de zéro, je ne sais pas, mais une chose est sur l'homme n'a jamais été aussi constructif que regroupé et évoluant de manière collective, ce qui nous a apporté des évolutions majeures de notre civilisation. Qu'on l'utilise comme outils ou comme point

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d'ancrage, la technologie fait désormais partie intégrante de nos vies et je n'ai aucun doute sur le fait que l'humain s'y coordonne, mais nous devons pas oublier notre rôle et nos valeurs profondes qui ont permis de pérenniser un secteur qui a connu des hauts et des bas. Nous avons donc pour rôle de partager des moments conviviaux et hors du commun, mettre en place des manifestation privée ou publiques qui rendent une grandeur d'âme à notre société. Je n'aurais pas la prétention de dire quel mode adopter pour plaire à son public, car l'avis reste subjectif et les demandes très diverses, cela étant à travers ces analyses, une question reste au coeur de mes interrogations. L'éternel renouveau primé par les utilisateurs ainsi que les organisateurs est alors le coeur de nos débats, devons-nous mettre en avant un renouveau déjà présent partout dans notre société à travers le digital, et par conséquence à t-il réellement l'allure et l'ampleur de ce renouveau attendu, ou devons justement nous axer sur une ligne directrice qui nous emmènerai vers l'idée de se dire que le réel renouveau se trouve justement dans ce que nous connaissions avant, et qui tend à disparaitre ?

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Glossaire

Un casque de réalité virtuelle : Aussi appelé visiocasque, est un dispositif d'affichage qui permet à la personne qui le porte de vivre une expérience sensorielle dans un monde virtuel numérique. Porté sur la tête, le casque, ou masque, installe un écran devant chaque oeil et s'accompagne généralement d'une paire d'écouteurs. Il peut s'agir d'écrans de

type LCD (cristaux liquides) ou Oled (diodes électroluminescentes organiques).
Deux lentilles situées dans l'axe des yeux servent à augmenter le champ visuel. Les écrans sont positionnés sur le plan focal des lentilles afin que l'image soit projetée à l'infini.

La communication 360 ° : désigne le principe d'une communication qui mobilise tous les points de contact avec le consommateur. La notion de communication 360 O s'est notamment développée ou renouvelée avec le développement et la variété des supports numériques (Internet, mobiles).

Le marketing one to one : une pratique qui consiste à individualiser les actions de promotion et de communication marketing en fonction des attentes et du profil de chaque client ou prospect. A chaque individu doit correspondre une action ou une offre particulière,

éventuellement unique.
Le marketing one to one va au-delà d'une simple personnalisation nominative de la communication et ses pratiques s'enrichissent dans la durée par la relation d'apprentissage.

La domotique : L'ensemble des techniques de l'électronique, de physique du bâtiment, d'automatisme, de l'informatique et des télécommunications utilisées dans les bâtiments, plus ou moins « interopérables » et permettant de centraliser le contrôle des différents systèmes et sous-systèmes de la maison et de l'entreprise (chauffage, volets roulants, porte de garage, portail d'entrée, prises électriques, etc.). La domotique vise à apporter des solutions techniques pour répondre aux besoins de confort (gestion d'énergie, optimisation de l'éclairage et du chauffage), de sécurité (alarme) et de communication (commandes à distance, signaux visuels ou sonores, etc.) que l'on peut retrouver dans les maisons, les hôtels, les lieux publics, etc.

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La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) : la prise en compte par celles-ci, sur une base volontaire, des préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités et dans leurs interactions avec les autres acteurs, appelés "parties prenantes".

Low-tech : L'anglicisme low-tech ou basse technologie, par opposition à high-tech, est attribué à des techniques apparemment simples, économiques et populaires. Elles peuvent faire appel au recyclage de machines récemment tombées en désuétude. La revendication de l'usage des low-tech témoigne de la volonté de s'opposer aux modes technologiques, considérées comme mercantiles, avilissantes et déraisonnables écologiquement. À cet égard, les low-tech affichent le plus souvent un contenu en énergie grise plus faible que celui des high-techs.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984