Conclusion et ouvertures
Sous toutes ses formes, nous avons donc pu voir que
l'événementiel n'était pas seulement du marketing mais
faisait rentrer dans son aspect une importance primordiale quant à la
vie externe et à l'image des entreprises. La question était de
comprendre et d'entreprendre une réelle réflexion sur les propres
valeurs liées à l'événementiel dans un monde
où les connexions et en priorité le marketing se digitalise.
Comprendre également les besoins des utilisateurs à l'avenir pour
avoir un meilleur angle de vision concernant le devenir d'un secteur qui a un
avenir certain et même grandissant dans notre société. Les
personnes veulent et sont en demande constante d'événementiel, de
partage, de retrouvailles et surtout de nouveautés, dans un monde ou la
rapidité d'exécution et la soumissions aux nouvelles technologies
nous rend inertes et parfois de marbre face au monde qui nous entoure, il est
donc dans une vraie conscience professionnelle important de se questionner sur
l'impact que nous pourrions donner à notre métier. De la
réalité augmentée aux bracelets connectés ou encore
en passant par un marketing ciblé et personnalisé, notre monde ne
cessera d'évoluer vers les nouvelles technologies et le digital, nous
nous dirigeons également vers un monde ou le temps deviendra plus
important que l'argent si ce n'est déjà le cas. Malgré une
qualité de vie certaine, nous avons tous et toutes cette impression de
passer nos vies au travail, à effectuer nos devoirs ou nos contraintes,
et c'est précisément un point de réflexion majeur quant
à la proposition de solution à l'avenir. Pertinemment nous sommes
conscients de ne pas
- 60 -
pouvoirs changer tous les maux de la société et
comme exprimé pendant toutes ces recherches l'objet n'en est pas
l'objectif, mais la possibilité de proposer un schéma de
marketing meilleur et plus vivable pour l'humain et clairement au coeur de
cette réflexion. L'événementiel se digitalise et nous
amène vers un schéma type du « toujours plus », de
nouveautés, de découvertes, d'exceptionnel en voulant obtenir ce
fameux effet « waouh ». Après réflexion et analyse
menée au long de ces recherches je ne suis finalement en aucun cas
convaincu que le secteur de l'événementiel doive se rendre sur
cette pente unique et à mes yeux plutôt bancals. En effet jamais
cette utilisation ne doit être remise en cause, elle nous permet une
diversification certaine de nos outils et de nos méthodes de travail et
prône une utilisation en accord avec son temps qui est idéalement
placée pour plaire et donner du rêve à nos clients.
Mais à travers le recueil de beaucoup d'avis sur la
question, l'attente centrale du consommateur se retrouve également
ailleurs. La publicité et le marketing classique ont évidemment
pour objectif de donner envie, de vendre instantanément sans
réfléchir de manière concrète à son apport
à la société, le produit est mis en valeur et dans une
publicité télévisée par exemple seul celui-ci devra
rayonner à travers le petit écran. Je pense que notre rôle
en tant que professionnel de l'événementiel ne doit heureusement
pas s'arrêter aux produits mais bien aux services rendus et donner sens
à quelque chose de réel, d'inscrit dans la société
et par conséquent doit apporter une plus-value à nos
participants. Je ne pense pas forcement à l'événementiel
de spectacle comme des concerts ou des pièces de théâtre
qui donnent une plus-value certaine au spectateur venant y assister mais plus
sur l'événementiel d'entreprise qui au-delà de son produit
doit permettre au consommateur de se retrouver dans ce qu'il est venu chercher.
Nous savons pertinemment que l'événementiel est très
rarement quantifiable et que le divertissement reste la priorité de
notre visiteur, la réflexion s'axe alors là-dessus. Un
schéma seulement digital nous ferais perdre des valeurs essentielles qui
sont celles du partage et de la cohésion sociale, valeur que
l'événementiel a pour rôle également à mes
yeux de mettre en valeur dans notre société de plus en plus
individualiste. Prenons comme exemple les Épicuriales de Bordeaux qui
ouvrent le porte ce week-end, représentant un petit village plein de
bars et restaurant et accueillant les gens dans un espace restreint. L'objectif
premier de l'utilisateur ne sera donc pas d'aller dans un espace confiné
et éphémère pour se détendre, mais c'est
précisément ce côté convivial et de rapprochent que
les personnes recherchent au quotidien, se sentir entouré et d'une
certaine manier appartenir ou dire qu'on à participé à
quelque chose en ensemble, une mise en commun qu'on à la sensation de
mettre en valeur dans son discours.
- 61 -
Les limites de la technologie à outrance sont alors
là, car elles peuvent comme proposé devenir un outil de
l'événementiel, mais en rendant ceux-ci le thème central
de notre manifestation nous perdons alors tout rassemblant de l'humain car les
technologies dans la plupart des cas s'utilisent seul et à des fins
personnelles. La technologie de communauté existe réellement mais
reste pas définition virtuelle et nous le savons. Trouvons ensemble
l'intérêt de faire entre amis une partie de cartes,
connectés à nos ordinateurs dans une même pièce et
à ce moment mon discours n'aura plus aucune consonance. Jusqu'ici nous
voyons donc que l'événementiel se doit de rester dans une
certaine distanciation d'un digital que nous ne maitrisons pas assez ou qui
devient un vice de société que nous ne pouvons promouvoir et
exploiter à outrance. Les valeurs de partage, d'humain et de
divertissement son viables pour donner une certaine complexité à
nos évènements, car la question perpétuelle de la mise en
commun des publics reste floue et difficilement atteignable mais pourtant notre
monde et déjà assez connecté comme ça pour
participer à cette déroute. Je parle de déroute car nous
voyons clairement que bon nombre d'entre nous s'interroge sur celle-ci voir
s'inquiète d'un monde ou les échanges se robotisent et ou la
population tend à se sentir de plus en plus esseulée. La
facilité tendra donc à dire que les technologies sont le point
d'entrée d'un renouveau de l'événementiel et doivent
être centrées dans notre métier, mais la difficulté
d'accomplir des manifestations ou les attentes du consommateur sont
respectées en utilisant de manière raisonnée ces outils
sera pour notre part beaucoup plus professionnel et respectable. C'est un
métier que l'on pense facile mais qui est ingrat. Déplacement,
horaires, contraintes techniques sont la croix de bataille d'un quotidien
rythmé par les imprévus et je pense réellement que nous
pouvons adapter un secteur et perpétuel mouvement pour lui donner dans
le marketing une place de choix auprès des annonceurs, qui attendent
justement un perpétuel renouveau. Un renouveau qui peut donc être
dangereux par ces nouvelles technologies car comme exprimé par Madame
Dussault :
Si les objets connectés servent au départ
à la communication avec les amis, les proches, ils sont aussi devenus
des objets à tout faire au point que pour certains, ils sont devenus une
sorte de complément de la personne, presque une partie du corps qui fait
exister.
Et derrière cet appui constant sur l'image, il y a
souvent un trou et quand ce soutien vacille, certains sujets peuvent se trouver
sans recours. Nombreuses sont ces catastrophes subjectives qui peuvent mener
à des tentatives de suicide.
Le terme d'addiction est également entré
dans le domaine de la pathologie. Jusqu'alors, cela ne recouvrait que des
questions de dépendances à l'alcool et aux drogues. Le rapport
aux
- 62 -
objets connecté est entré dans le domaine du
soin et est reconnu comme une pathologie. (Isabelle Dussault, 2017)
Une pathologie que nous savons est dangereuse et parfois
tueuse à travers la solitude ou l'oubli de soi à travers un soi
virtuelle. Le cerveau humain est une complexité à laquelle nous
ne pouvons parfois faire face, mais malgré tout nous somme conscient de
créer des destructeurs et par conséquent de créer notre
perte. L'être humain dans une des question exprimée est je disais
sociable par nature, mais ou mettons-nous ces limites émanent de la
sociabilité, est-on réellement sociable à travers des
machines, un ordinateur avec des chats et autres outils nous permettant de
communiquer. Cette sociabilité qui devient une nouvelle forme
d'échanges, ou les personnes se rencontrent d'abord en virtuel qu'en
réel et ou des robots écouterons nos pleurs sera-t-elle une
nouvelle ère de l'humain. Le raisonnement est poussé à
l'extrême pour démontrer qu'à travers nos métiers
nous devons nous concerter sur une certaine idée d'épouser les
technologies, mais en outre nous devons d'abord avoir un regard objectif sur
cette question et non pas suivre de manière insensée aux modes
proposées. Etonné serait le mot idéal des résultats
de ce questionnaires qui regroupent toutes âges et tous milieux sociaux
et qui pourtant est unanime à dire que l'échange humain reste
central dans leurs intérêts et leurs priorités, et que la
plupart des attentes d'un évènement n'est finalement pas ce
fameux « waouh » mais précisément se retrouver pour
partager une expérience, qu'elle soit exceptionnelle ou plus simplement
nouvelle. Comme nous exprime Madame Deslandes, sa pensée et son
raisonnement lui font dire que :
« Je ne suis personnellement pas fan du tous des
événements digitaux, j'ai en effet se réel besoin
d'humanité et ma satisfaction client passera par la parole et non par
des statistiques et des données récupères. Les jeunes sont
de plus en plus derrières leurs portable dans la vie courante je trouve
donc que créer des événements c'est aussi la
possibilité de donner du lien social, du partage tout simplement.
L'événementiel permet de redonner des valeurs profondes parfois
égarées au cours du temps. » (Amandine Deslandes,
2017)
Nous avons donc au cours de cette étude cherché
à comprendre ce qu'attendait réellement le consommateur
vis-à-vis de notre domaine d'activité. Non pas que nous pensons
tous de la même manière, mais nous avons cherché à
savoir ce qu'une majorité pensait et surtout essayer de regrouper les
argumentaires pour donner l'opportunité de développer
l'événementiel de demain. L'évènementiel de demain
qui devra s'inscrire dans la société
- 63 -
actuelle qui est mouvante et très volatile. Nous aurons
donc deux objectifs principaux pour répondre à ceux-ci. Tout
d'abord vendre nos produits et nos services car certes ces recherches s'axaient
sur le fait de savoir si la digitalisation était une opportunité
ou une menace pour notre domaine mais nous n'oublions évidemment pas le
but central d'un évènement qui reste la plupart du temps un
élément marketing ou financier et qui doit par conséquent
ne pas oublier sa base qui se relie à celle-ci dans la plupart des cas.
Dans un second temps l'objectif sera donc de s'inscrire dans la
continuité et de promouvoir une clé d'entrée à
énormément d'opportunités pour les entreprises, qu'elles
soient sociales, digitales ou promotionnelles, l'événementiel
à un rôle à jouer dans la société et c'est un
plaisir de pouvoir en faire sa description à travers un argumentaire
parfois décliné des réalités.
L'événementiel à travers ses problématiques sera
donc demain dans le marketing un choix évident, et les professionnels de
l'évènementiel le décrivent aisément :
« Tout le monde désormais commence ou fait de
l'événementiel... Je pense que pour des grosses entreprises ne
pas faire d'événementiel se résume à mourir
à petit feu car c'est ce que les gens attendant de nous, plus seulement
des produits mais une gamme de proposition annexes pour venir en magasin et
apprécier la marque. »
« A nous de trouver ce juste milieu pour
évoluer et grandir ensemble vers des schémas
d'événementiel encore inconnu et de nous adapter pour
répondre aux besoins de partage et aux valeurs humaines des personnes
qui ont parfois tendances à s'égarer dans un monde de plus en
plus clivé et dans lequel la connexion n'aide je pense pas toujours
à se rapprocher. » (Amandine Deslandes, 2017).
Vous l'aurez compris l'événementiel digitale
malgré ses défauts et ses vices obtient un avenir certain pour
notre futur, notre monde de plus en plus connecté ne s'arrêtera
pas là et permettra surement à l'homme s'il n'y est
déjà de rentrer dans une nouvelle génération et un
renouvellement qui fera le plus grand bien je n'en doute pas. Pourtant des
questionnements sont légitimement liées à notre
évolution et je ne pense pas être le seul à remettre en
question l'utilisation accrue des objets connectés et la banalisation
d'objets passant du statut d'outils au statut indispensable pour l'homme.
Comment ferons-nous demain si tout cela disparaissait et que nous devions
repartir de zéro, je ne sais pas, mais une chose est sur l'homme n'a
jamais été aussi constructif que regroupé et
évoluant de manière collective, ce qui nous a apporté des
évolutions majeures de notre civilisation. Qu'on l'utilise comme outils
ou comme point
- 64 -
d'ancrage, la technologie fait désormais partie
intégrante de nos vies et je n'ai aucun doute sur le fait que l'humain
s'y coordonne, mais nous devons pas oublier notre rôle et nos valeurs
profondes qui ont permis de pérenniser un secteur qui a connu des hauts
et des bas. Nous avons donc pour rôle de partager des moments conviviaux
et hors du commun, mettre en place des manifestation privée ou publiques
qui rendent une grandeur d'âme à notre société. Je
n'aurais pas la prétention de dire quel mode adopter pour plaire
à son public, car l'avis reste subjectif et les demandes très
diverses, cela étant à travers ces analyses, une question reste
au coeur de mes interrogations. L'éternel renouveau primé par les
utilisateurs ainsi que les organisateurs est alors le coeur de nos
débats, devons-nous mettre en avant un renouveau déjà
présent partout dans notre société à travers le
digital, et par conséquence à t-il réellement l'allure et
l'ampleur de ce renouveau attendu, ou devons justement nous axer sur une ligne
directrice qui nous emmènerai vers l'idée de se dire que le
réel renouveau se trouve justement dans ce que nous connaissions avant,
et qui tend à disparaitre ?
- 65 -
Glossaire
Un casque de réalité virtuelle
: Aussi appelé visiocasque, est un dispositif d'affichage qui
permet à la personne qui le porte de vivre une expérience
sensorielle dans un monde virtuel numérique. Porté sur la
tête, le casque, ou masque, installe un écran devant chaque oeil
et s'accompagne généralement d'une paire d'écouteurs. Il
peut s'agir d'écrans de
type LCD (cristaux liquides) ou Oled (diodes
électroluminescentes organiques). Deux lentilles situées dans
l'axe des yeux servent à augmenter le champ visuel. Les écrans
sont positionnés sur le plan focal des lentilles afin que l'image soit
projetée à l'infini.
La communication 360 ° : désigne
le principe d'une communication qui mobilise tous les points de contact avec le
consommateur. La notion de communication 360 O s'est notamment
développée ou renouvelée avec le développement et
la variété des supports numériques (Internet, mobiles).
Le marketing one to one : une pratique qui
consiste à individualiser les actions de promotion et de communication
marketing en fonction des attentes et du profil de chaque client ou prospect. A
chaque individu doit correspondre une action ou une offre
particulière,
éventuellement unique. Le marketing one to one va
au-delà d'une simple personnalisation nominative de la communication et
ses pratiques s'enrichissent dans la durée par la relation
d'apprentissage.
La domotique : L'ensemble des techniques de
l'électronique, de physique du bâtiment, d'automatisme, de
l'informatique et des télécommunications utilisées dans
les bâtiments, plus ou moins « interopérables » et
permettant de centraliser le contrôle des différents
systèmes et sous-systèmes de la maison et de l'entreprise
(chauffage, volets roulants, porte de garage, portail d'entrée, prises
électriques, etc.). La domotique vise à apporter des solutions
techniques pour répondre aux besoins de confort (gestion
d'énergie, optimisation de l'éclairage et du chauffage), de
sécurité (alarme) et de communication (commandes à
distance, signaux visuels ou sonores, etc.) que l'on peut retrouver dans les
maisons, les hôtels, les lieux publics, etc.
- 66 -
La responsabilité sociétale (ou sociale)
des entreprises (RSE) : la prise en compte par celles-ci, sur une base
volontaire, des préoccupations sociales et environnementales dans leurs
activités et dans leurs interactions avec les autres acteurs,
appelés "parties prenantes".
Low-tech : L'anglicisme low-tech ou basse
technologie, par opposition à high-tech, est attribué à
des techniques apparemment simples, économiques et populaires. Elles
peuvent faire appel au recyclage de machines récemment tombées en
désuétude. La revendication de l'usage des low-tech
témoigne de la volonté de s'opposer aux modes technologiques,
considérées comme mercantiles, avilissantes et
déraisonnables écologiquement. À cet égard, les
low-tech affichent le plus souvent un contenu en énergie grise plus
faible que celui des high-techs.
- 67 -
|