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Les nouvelles technologies ou service ou détriment de l'événementiel

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par Léopold HUBERT
SupdePub - Master Événementiel et Relations publiques 2016
  

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3 - Trouver des solutions adaptées à notre époque et

répondre aux besoins

3 - 1 : Le retour de l'humain

Dans la logique de ce qui a été développé précédemment, la digitalisation et également la proximité des entreprises les pousse à revenir à des valeurs fondamentales, celles de l'humain. Une communication plus simpliste mais surtout plus authentique, avec des artifices de moindres impacts pour approcher une réalité plus censée. Dans une étude publiée par Urban Sublime et se nommant « 5 nouvelles tendances à intégrer dans votre stratégie », celle-ci démontre comment les marques sont en train de transformer leurs moyens de communication pour s'axer sur l'humain et plus les méthodes utilisées pour transmettre un message sont faites de manière digitale ou informatique, plus le consommateur cherche à savoir ce qui se passe derrière son écran. Son ambition, sa raison d'être, son moteur sont autant de question que le consommateur se pose car il aime à savoir les intentions de ce qu'il achète. Les marques travaillent donc à se développer de se coté, tout d'abord grâce au R.S.E qui permet

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aux entreprises d'intégrer une communication de leurs bonnes actions, de savoir comment celles-ci s'implantent et ce qu'elles font précisément pour vivre en société et contribuer à l'essor de leur environnement. L'aspect humain est fondamental, lors de notre sondage d'opinion, 96,2% des personnes (cf. Annexes) déclaraient que l'aspect humain était une donnée fondamentale pour eux, lors de leurs vies courantes et la convivialité d'un événement arrivaient en tête des attentes avec 82%.

L'instauration d'une communication de proximité et donc à taille humaine passe d'abord parfois par le tutoiement des clients, par exemple le service client d'Apple après vous avoir posé deux ou trois questions cherche directement à savoir s'il est possible de vous tutoyer, investir dans une proximité comme si la marque n'était pas là pour vous vendre son produit mais précisément pour vous aider. C'est un phénomène que certain nommeront Brend, à la croisée des mots friends en anglais qui se traduit par amis et brand qui signifie marque. Depuis de nombreuses années les marques ne cherchaient uniquement qu'à exposer leur produit et mettre en valeurs leurs bienfaits ou leurs intérêts, désormais ce temps est révolu et la notion d'image de marque n'a jamais été aussi important. Le côté humain ce n'est pas seulement la relation que celle-ci entretiennent avec leur client mais bien tout l'environnement qui leur permet d'être favorable, passant de son lieu d'implantation à la communication sur ce qu'elles apportent de plus pour la société. Ipsos en 2012 avait déjà prédit une année qui serait plus humaine pour les entreprises, avec comme tendance six thèmes de la réhumanisation en réponse à une connexion outrancière à un monde ultra connecté. Tout d'abord, elles ont un besoin gigantesque de relations humaines qui est la conséquence directe de cette connexion généralisée, tout le monde dans leur vie privée ou publique passent un temps infini sur ces outils connectés, les ventes de tablettes et de smartphones ont désormais dépassé les ventes d'ordinateurs qui pourtant se porte plutôt bien en cette année 2017 et comme dit Lise Brunet qui est une directrice d'étude :

« Recréer du concret, des contacts physiques, de ré humaniser, par conséquent on cherche des gens derrière les machines » (Lise Brunet, 2017)

Avec des exemples multiples, désormais Mc Donald vient vous servir à table, les joueurs ou plus communément les gamers organisent des tournois ou ils se retrouvent de manière physique pour jouer ensemble. Le dernier rapport du médiateur de la République a indiqué une hausse de 7% des réclamations à propos du manque de moyens humains dans les entreprises. Les différents thèmes nous prouvent donc pourquoi l'humain revient de manière exponentielle dans les stratégies marketing d'entreprises, mêmes très haut placé, la

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méthodologie adoptée par Trend Observer est de détecter, d'observer et de hiérarchiser les tendances qui se développeront dans le futur des entreprises à travers six pays (France, Grand Bretagne, Suède, Italien Etats Unis, Japon), et voici les tendances de 2014 qui s'applique actuellement parfaitement dans notre développement :

-Une quête de réassurance qui passe par la proximité : Face aux crises qu'elles soient financières, alimentaires, météorologique, la méfiance du consommateur n'a cessé d'augmenter : Tout ce qui parait trop grand ou global suscite la méfiance car cela semble échapper aux individus. Les consommateurs se rassurent donc à travers des produits et des acteurs qu'ils connaissent comme le local, le bio, ou tout simplement le voisin.

-Un besoin de stabilité : Syndrome Dexia, variations climatiques, de plus en plus de personnes si disent dépassé. Au Japon, les Mori Girls est une association de filles se disant du foret qui revendique le fait de reprendre son temps dans un monde qui va trop rapidement pour elles. Aux Etats-Unis, le Marriott Renaissance hôtel prône la déconnexion en proposant à ses clients de poser leurs appareils technologiques à l'entrée de celui-ci pour passer un séjour calme et hors du cadre habituel. L'envie de réduire sa vitesse est forte et se découvre de plus en plus dans notre société.

-La nostalgie des bonnes manières : Le manque de savoir vivre, l'agressivité, sont cités en France en Grande Bretagne ou encore en Allemagne comme la première source d'anxiété. La politesse et les valeurs profondes sont cités au Japon est bien placé dans de nombreux autres pays comme la source principale de bien être en société. De nombreuses campagne sur les incivilités ou encore le harcèlement sont misent en place pour recentrer les attentes et les valeurs du savoir vivre en société au coeur de nos préoccupations.

-Le désir d'humaniser les progrès technologies : La spirale de la performance a de moins en moins de sens aux eux des individus, ils sont ainsi 35% en France à se sentir de plus en plus dépassé par les technologies qui les entourent, et souhaite avant de les utiliser avoir une connaissance ou du moins les comprendre. Cette tendance apporte une recherche de lisibilité et une envie d'humaniser un peu plus nos relations car la situation n'est pas épanouissante pour bon nombre d'entre nous dans un contexte d'incompréhension.

-L'envie de retrouver les rituels de la rencontre : Les individus toujours dans cette problématique d'aliénation du temps ont de moins en moins de temps pour s'accorder les uns aux autres et partager du temps simplement. Ainsi ce problème de solitude se fait ressentir par quasiment un tiers de français avec cette impression de voir « de moins en moins de gens ».

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L'un des constats de cela vient du fait que les gens poussent leurs projets personnels à un point où ils ne peuvent plus faire corréler leur vie privée et leur vie publique, pourtant nous savons tous que l'équilibre des deux est un levier pour la performance et l'esprit. Les humains veulent être de plus en plus connectés, mais recherchent ce besoin perpétuel de solutions à cette deshumanisation. Ces pour ces diverses raisons que l'étude d'un évènementiel remanié ou du moins développé dans un sens humain est essentiel. La nouvelle tendance du marketing en 2017 est donc l'humain, le consommateur digital garde malgré tous ses envies et ses besoins, humains, qu'ils soient explicites ou implicites pour eux. La difficulté d'un nouveau marketing de masse avec l'arrivée de l'ère digitale est donc de se fixer sur l'humain, le client est roi et en plus de cela le marqueteur a pour rôle de dynamiser la société en s'y trouvant un rôle clé et il doit par conséquent non pas lui aussi s'identifier à un robot mais au contraire prendre le contre-pied de cette mode qui ne peut être que digitale. Le marqueteur a donc cette lourde tâche de devoir commencer à associer humain et digital, penser son événement de manière évidemment technologique et dans son temps, mais également penser à un flux attracteur qui aurait pour mission de recentrer l'humain et de lui donner une place primordiale dans son plan d'action. Ce mémoire a donc pour but de la découvrir, nous pourrions après ces mots avancer une piste qui dirait que l'événementiel est peut-être la clé d'entrée de la nouvelle ère du marketing digitale pour rester dans l'humain, le digital par conséquent ne serait plus un argument de poids pour les évènements à venir.

Pour le marketing dit plus classique, il est certain que de distribuer des plaquettes, effectuer des communiqués de presse ou encore s'allouer des encarts publicitaires sont des moyens efficaces et qui ont prouvé leur valeur depuis maintenant bien des décennies. Mais nous en sommes également sur pour dire que rien ne pourra remplacer ce contact privilégié avec l'humain, le sens de l'entraide, du conseil personnalisé et surtout ce maintien de lien dans la réalité. Comment voulez-vous que des sociétés multinationales, exportées aux quatre coins du monde puissent maintenir ce lien privilégié sans leur services clients, des réponses adaptées qui passent également par l'événementiel, qui comme répété peut être le point d'entrée du maintien occasionnel ou plus permanant d'un contact humain, donner cette impression du moins que l'entreprise à laquelle le public s'adresse est composée d'hommes et de femmes comme vous et moi et qu'elle garde une importance majeure à lier ce contact permanant. Que cela soit en externe pour le client ou en interne pour ses collaborateurs, il est sûr qu'un évènement est un lieu, un moment, un partage entre ceux qui participent. Ce partage se résume donc à des échanges que la plupart des collaborateurs ou du public trouve important

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de ce point de vue social. L'humain ce n'est pas seulement laissé transparaitre que notre société est composée d'homme et des femmes mais c'est plus précisément le montrer et le démontrer par des actes fondateurs qui poussent à la visibilité et à cette compréhension du monde qui les entoure ainsi que répondre exactement aux attentes. Certes de nos jours de plus en plus de services clients se sont automatisés pour gagner en productivité et en temps, pourtant la machine ne pourra dans certains aspects jamais remplacer l'être en contact direct avec vous. Pouvez-vous imaginer un seul instant un psychologue qui soit robotisé. Le propre de l'humain et ce que la science jusqu'ici n'a pas réussi à faire c'est précisément de donner et d'apporter une conscience que seul le cerveau d'un être vivant peut donner. Cette façon de raisonner et de laisser transparaitre une certaine compassion ou attention n'est possible à nos yeux que par quelqu'un qui nous ressemble et qui peut par la présente vivre et ressentir les mêmes choses que nous.

Il faut donc quand on adresse un message parler avec ses vrais salariés ou visiteurs, l'entreprise industrielle de demain devra donc suivre ce management des hommes, recentré sur l'aspect d'écoute et de liberté. Il est possible de favoriser le bien être en rapprochant les personnes et en étant de ce fait à l'écoute permanente de leurs besoins. Lors de la création du questionnaire j'ai donc pris le soin par exemple de mettre de questions non pas seulement pour remplir le contenu, mais bien pour essayer de déduire et par conséquence de répondre aux attentes des personnes ayant pris le temps d'y répondre. Mais la question légitimement posée revient à dire que par ce besoin de productivisme insensé parfois, ces grands principes qui nous sont chers pourraient être remis en cause. Yvan Cavelier qui est le dirigeant des savonneries de l'Atlantique à Rezé et très impliqué dans les ressources RSE dont il a été lauréat en 2014 des prix Carrefour nous explique que :

« J'ai voulu bien faire en respectant les hommes, on travaille en équipe » (Yvan Cavelier

2014)

Il a en reprenant la direction de son entreprise en 2006 voulu motiver et impliquer l'humain pour avoir un retour positif et un bien-être au travail certain. C'est comme cela qu'il a réussi à mettre en relief un travail parfois rendu ingrat par l'automatisation des tâches, et qu'il a redonné cette mission importante qui était de donner du sens au travail des salariés. L'humain dans l'événementiel est donc un moyen d'impliquer de manière plus conséquente ses

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participants en lui proposant une prestation sur mesure. L'outil technologie est évidemment un point clé pour donner du contenu et animer votre manifestation, mais il n'en reste pas moins que le message passé aux personnes présentes doit être réfléchit et coordonné en amont par une personne physique qui se tiendra sur le lieu au moment venu. Par exemple la manifestation du Vitalsport 2017(Décathlon Village), il était possible de laisser les visiteurs à leur gré participer aux activités misent en place sans intervenir et en laissant les choses se dérouler. Une manière de fonctionner qui pourrait très bien marcher. Pourtant il est à noter que l'importance d'avoir des personnes sur le lieu pour guider, renseigner et surtout partager était essentiel. Le contact humain beaucoup de personne le recherche, des gens seuls, ou tout simplement très sociables, ce contact est un fondement de notre réussite sur cette planète, car on le sait pertinemment l'homme n'est aucunement un être solitaire. Il a besoin de vivre en communauté pour s'épanouir et y trouver sa place. Certes des contre-exemples sont présentables et acceptables, mais dans la réflexion que nous essayons d'avoir il est à certain que nous travaillons à satisfaire un maximum de public et de ce fait nous devons nous axer sur des généralités qui ne peuvent représenter l'entière majorité d'une population. Dans notre enquête, beaucoup de réponses s'axaient sur le fait de « garder l'humain, le partage, émotions humains » (cf. Annexes).

Pour conclure sur cette humanisation, nous devons apprendre et surtout prendre notre temps pour évoluer. Notre planète sur laquelle nous habitons ne s'est pas mis aux conditions idéales hier mais il a fallu des millions d'années à l'homme pour s'y implanter. Je pense que le raisonnement que nous devons avoir sur ces nouvelles technologies qui remettent en question notre essence propre doit être la même. Prendre le temps d'évoluer avec son temps.

3 - 2 : En corrélation avec des outils 2.0

La technologie a pour vocation première de simplifier la vie de l'homme, de l'aider dans ses tâches quotidiennes, au travail, à la maison. Nous étudions ces possibilités pour comprendre la crainte et la peur de l'homme qui malgré tout s'y adapte mais garde une méfiance constante. En effet depuis la nuit des temps nous entretenons une relation que l'on pourrait nommer d'ambiguë envers les machines. La technologie à un caractère magique, les gens trouvent cela beau, cela les fascine et pourtant nous n'en avons jamais eu aussi peur. Prenons exemple sur les récente cyberattaques menées par des personnes mal intentionnées qui

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pourraient avoir une consonance très néfaste sur notre planète si des terroristes s'y appropriaient. La technologie s'est développée par l'électricité qui est désormais rentré dans notre quotidien pourraient éventuellement mettre la terre dans un état de quasi mort cérébrale si du jour au lendemain celle-ci nous faisait défaillance.

Elle s'invite donc partout et rythme notre quotidien, elle s'immisce dans notre intimé également et cela peut vite devenir intrusive. Pourtant la technologie est l'avenir de notre monde, des prouesses qu'elles soient médicales ou encore sociales nous permettent de mettre sur un certain piédestal des technologies qui ne nous empoisonnent pas la vie mais sont pourtant là pour la faciliter. L'objectif étant de trouver un juste équilibre entre leur utilisation et leur présence. Passer du monde surconnecté dans lequel beaucoup de gens angoisses de voir l'avenir à un monde tout simplement interactif. Connecté entre humains avec les machines, sans les défaillances de surutilisation que nous connaissons actuellement. Le problème étant que l'humain est continuellement dans l'abus de ce qu'on lui propose, il ne sait pas ou plutôt ne veut pas se raisonner, pourtant conscient que le poison se trouve dans la dose. L'exemple le plus criant de notre siècle concerne le réchauffement climatique qui est déjà en place depuis plusieurs décennies et pourtant à l'échelle mondiale nous ne faisons pas grand-chose pour résoudre cela. En posant la question à la psychologue Isabelle Dussault de la possibilité d'évoluer de manière cohérente dans un monde rempli de nouvelles technologies, la réponse fut explicite :

« Cohérente je ne sais pas, la subjectivité est à chaque fois une logique en elle-même. Tout dépend donc du rapport de chaque individu à son ordinateur, ses objets. Tout dépend du plus ou moins grand isolement que cela produit et si ce rapport, cet usage reste au service du savoir, de la distraction, du convivial, etc. et non de la pulsion de mort. » (Isabelle Dussault, 2017)

La solution est donc de trouver un technologie responsable et respectueuse de son environnement et en accord avec chacun de nous. Une technologie utile mais non intrusive, à minima destructrice. Dans ce raisonnement, je ne mettrais en aucun cas en avant un hypothèse claire et précise car je ne pense pas que nous ayons trouvé actuellement la solution, mais nous essayerons de proposer des axes de passages qui nous permettrons d'avancer dans un futur plus certain qu'il ne peut l'être actuellement. Les personnes interrogées ne veulent pas toujours des solutions tout connectées, selon l'enquête seul 25% réclament des événements

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avec objets connectés (cf. Annexes) contre 33% qui en veulent seulement parfois et 42% qui n'en veulent pas ou très peu. Par exemple nous pouvons parler du low-tech, un mode de pensée qui ne rejette en aucun cas la technologie mais qui a pour vocation justement de se concentrer sur l'essentiel, ce qui fait évidemment sens dans la réflexion que nous menons. Pierre d'Huy qui est directeur associé de la société experts consulting nous explique que :

« Ses adeptes sont à la recherche d'une technologies zen, donc la principale caractéristique est la simplicité » (Pierre D'Huy, 2016)

Après avoir faire le tour d'un produit ou d'un outil nous retournons à son essence simple, celui d'être uniquement l'objet pour lequel nous nous servons. Par exemple Nokia qui a lancé avec son service de luxe et en collaboration avec le designer Frank Nuovo un portable qui n'a pour vocation seulement d'appeler. Il nous répète que :

« Incontestablement, nous assistions à une évolution des valeurs, et partant des comportements » la montée en puissance du développement durable ou du mouvement volunteer simplicity » est une philosophie de vie axée sur la volonté de simplifier sa vie en minimisant l'impact négatif sur la consommation, sur la planète et je laisse penser que le low tech est pour sur une tendance de fond » (Pierre D'Huy, 2016)

Une tendance de fond qui s'appuie sur nos analyses pour dire que l'homme est évidemment frustré de notre technologie. Elles nous apportent peut-être trop comparées à nos besoins primaires, un mouvement de société qui s'accorde à dire qu'à force d'avoir trop de possibilité nous nous fermons les portes à celles qui sont devant nos yeux. Nous sommes constamment sur nos portables tandis qu'à coté de nous un ami, ou un inconnu attend simplement ce fameux contact humain. Tendance que les marqueteurs et les ingénieurs commencent à comprendre et à mettre en application, et si rien ne pourra arrêter leur démarche en avant, la tendance est aujourd'hui de les rendrais utiles, belles et disponibles pour s'axer sur une simplicité d'utilisation et surtout que celles-ci s'intègrent dans notre vie comme si de rien n'était. L'époque de la technologie a la Startrek est de ce fait loin derrière nous, elle reste omniprésente mais doit pourtant être visible le moins possible, se fondre dans un paysage déjà urbain et parfois insensible. Nous pourrions donc résumer que cette nouvelle tendance se base en bref sur des délires futuristes passés qui nous ont inconsciemment fait peur quand la réalité pouvait rattraper la fiction. Les innovations s'orientent à nouveau vers des bénéfices directs perçus par leurs utilisateurs. Les outils sont faits pour nous et pas contre nous, nous

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devons alors apprendre à innover de manière constructive et non exhaustive. Cette quête de sens est d'autant plus essentielle que le développement des nouvelles technologies entraine l'homme dans un univers de plus en plus virtuel et imaginaire. Nous mettons en avant des espaces qui n'ont jamais existé, des idéaux de nature ou de sensation que nous ne pourrons jamais avoir et la technologie sur ce point peut nous mette en défaillance.

« Les hommes ont le sentiment d'avoir perdu le contact avec la réalité. Le développement de la polysensualité, du soft touch, de l'encapsulation des odeurs, ou de façon plus générale le recours à des matières qui font appel à tous nos sens sont une réponse à cette perte de contact », note Monique Large directrice de projet chez Dezineo, 2013)

Le marketing mise en place et avant tout dans l'évènementiel doit alors être un marketing de relance qui se base sur la recherche de liens de connivences et qui est fondé sur une meilleure prise en compte des valeurs et du sens. Même sur internet le lowtech apparait grâce à des communautés et devient un tissu vivant de résistance à la multiplicité des technologies. Et c'est probablement tout le paradoxe sur lequel va devoir travailler notre siècle. Nous voulons moins en ayant plus, mais garder cette technologie car elle nous est tout de même utile. Nous cherchons des points positifs à des objets sans lesquels nous ne pourrions passer une journée, nous sommes d'ailleurs convaincus que cette technologie est mal alors que nous en faisons tous profit. La réponse ne peut donc pas être l'oubli mais bien l'adaptation pour donner du relief à nos avancés et travailler dans ce sens pour faire vivre de la meilleure des manières, qu'ils soient nos outils qui sont le fruit d'une évolution incroyable de l'humanité. A travers l'événementiel, nous devons donc apprendre à manier cette digitalisation pour nous axer sur des évènements que le public veut, et mettre en avant notre capacité d'adaptation qui est somme toute une qualité exceptionnelle. Aujourd'hui la question est donc d'une nature qu'on l'on pourrait nommer de nouvelle, celle non plus d'évoluer mais de s'adapter constamment à l'évolution. Dans le secteur événementiel, ces outils sont également comme développé précédemment devenu quasi indispensables, en ce qui concerne la réservation et le contrôle d'accès, les organisateurs peuvent envoyer des invitations directement via les réseaux sociaux et offrir aux visiteurs une expérience d'enregistrement, que ce soit le voyage, la réservation d'hôtels, ou l'achat de billets, beaucoup plus intégré, et facile pour les visiteurs. Le co-fondateur d'EventBrite Renaud Visage explique que les réseaux sociaux, importants dans le domaine du marketing mobile, peuvent désormais être « utilisés dans applications mobiles événementielles, et même pour le contrôle d'accès des visiteurs sur le lieu de

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l'événement ».Des applications mobiles développées pour des événements professionnels permettent de rassembler sur une seule interface le programme de la journée et les différents prospectus, ainsi que des vidéos de présentation et une carte interactive du lieu de l'événement. Pour le salon SXSW, la société Eventbase a développé une application mobile couplée à 1000 iBeacons présents sur le lieu de l'événement. Chaque visiteur peut ainsi se localiser sur le lieu de l'événement, facilitant ainsi les rencontres professionnelles. De plus, les entreprises ont la possibilité d'envoyer des messages ciblés aux visiteurs, en fonction de leur localisation sur le lieu de l'événement et de leurs préférences enregistrées lors de la réservation en ligne. Pour animer les conférences et les présentations, des sondages directs peuvent être intégrés et diffuser sur un mur, tandis que lors de soirées de charités, des enchères interactives peuvent être proposées, les enchérisseurs pouvant voir les dernières enchères réalisées directement sur un écran géant, ce qui rajoute de l'excitation à la soirée.

L'usage des bracelets connectés, avec des fonctionnalités comme le cashless, le contrôle d'accès ou la connexion aux réseaux sociaux est également de plus en plus présent dans les événements. Lors de salons professionnels, l'usage de technologies permet d'attirer l'attention des visiteurs et de renforcer l'attractivité d'une marque, avec notamment la présence de casques de réalité virtuelle, permettant de créer du contenu immersif pour engager les consommateurs dans une expérience de marque. De plus, des sociétés comme Knit ou Soixante Circuits proposent des installations événementielles sur-mesure, qui transforment l'expérience des visiteurs, et font rentrer le numérique dans le monde réel.

Cette technologie ne nous envahie pas, elle nous aide et nous devons donc la conserver à titre gracieux, dans l'optique de toujours améliorer nos performances envers nos clients qui restent notre priorité en tant que professionnels accomplis. Les outils présentés sont donc facteurs de beaucoup d'interrogations dans la vie courante car oui ce sont des objets qui nous éloignent, mais ils nous sont devenus indispensables. Alors adaptons nous à ce nouveau flux qui pousse nos performances, les critiques restent essentielles pour avoir une approche objective de la chose, mais les rejeter n'est pas la solution. Gain de temps, de productivité et d'attractions, les technologies représentent pour l'homme le futur de notre espace. À ce sujet, les salons sur l'usage du high-tech font le tour du monde et les débats sur ces thématiques se multiplient. Par exemple, la ville de Dublin a accueilli le 15 et 16 mars la table ronde internationale « Harnessing Technology, Driving Innovation », orientée à recueillir de propositions sur les possibilités d'innovation offertes par les inventions en vogue actuellement, telles que les drones ou les imprimantes en 3D. En Suisse, la 3ème édition du Salon des technologies et de

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l'innovation de Lausanne (STIL) n'a pas fait exception. Comme BestMile le montre, les applications pour le contrôle de véhicules autonomes peuvent apporter quelques solutions aux problèmes de la mobilité. Transversalement aux marchés de l'automobile, de l'art et du design, la start-up Vidinoti promeut son application pour « faire vivre » les tableaux accrochés dans un musée ou pour projeter les lecteurs dans les images des voitures publiées dans la presse spécialisée. Encore, l'interface CitySim développée par Kaemco fournit aux entreprises et aux particuliers les plus doués en dessin 3D un moyen pour créer des maquettes d'installations énergétiques urbaines ou privées et de pouvoir les imprimer en trois dimensions. Dans cette direction, l'EPFL de Lausanne continue d'aller très loin dans un domaine opposant très peu de contraintes au volet Recherche & Développement, l'humanitaire. Par le biais du projet « Red Line », l'architecte-star Norman Forster compte de réaliser au Rwanda le premier « droneport » du monde. Avec un périmètre d'action de plus de 100 km, cet aéroport pour drones vise à transporter des fournitures médicales et autres biens indispensables aux populations en détresse. Les « drones-cargos » pourront ainsi livrer des produits vitaux aussi bien que plusieurs kilos de marchandises à usage civil, ces dernières dans le cadre du projet « Blue Line ». Organisés régulièrement depuis quelques années, ces événements mettent en évidence tout le potentiel déployé ainsi que le niveau de précision atteint par ces moyens technologiques. Or, le véritable enjeu reste de trouver la clé pour insérer ces nouveaux appareils dans des modèles économiques à même de le diffuser à large échelle et de les rendre disponibles auprès du grand public. Ne surtout pas forcer la main, cela est une question essentielle, ce qui fait que ces conférences et réflexion sur le sujet sont vitales au développement de notre planète. Le comble est qu'on organise des rencontres technologiques pour discuter de celles-ci et de leur enjeux, preuve que l'humain se questionne tout de même sur la pertinence de ses avancées. Il y a donc une peur compréhensible du changement, cette peur ne concerne pas seulement la mise en place de la technologie dans l'événementiel, mais de tous les changements, elle reste malgré tout exacerbée quand il s'agit de technologie. Même le plus petit changement comme par exemple l`utilisation d'un appareil de poche pour faire voter le public peut trouver une barrière décisionnelle insurmontable. Il est donc en charge à l'organisateur de mettre en place de manière ludique ou sous forme d'amusement ces technologies, de ne pas les implanter de manière brutale ou obligatoire mais de laisser le choix au public de s'y atteler ou non. L'image d'un attracteur nous revient en tête, comme si nous étions attirés par celle-ci sans forcément savoir où elle nous amènera.

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Si nous résumons, le lowtech doit donc être un aspect de la technologie à mettre en avant, en effet comme lorsque l'on sonde les personnes participantes à des événements, la technologie rebute la plupart du temps. Mais si nous arrivons à proposer une technologie au service de l'humain et adapter pour laisser un espace-temps et un champs libre aux échanges de la vie réelle, cette technologie ne fera plus peur mais au contraire nous poussera les uns vers les autres. Le lowtech ne veut en aucun cas détruire l'aspect technologie mais la recentrer pour donner une influence positive à celles-ci. Sur cette même voix, nous pouvons parler des données utilisées pour le marketing qui ne doivent pas forcement être au service de l'entreprise mais au service de la communauté. Nous avons encore beaucoup à apprendre de nos inventions et énormément à découvrir dans le futur dans l'événementiel, les avancées sont loin d'être finies, prenons garde mais adaptons les pour rendre nos manifestation d'une forme unique et humaine, mais aussi dans l'ère du temps grâce au 2.0 en attendant l'essor du réel 3.0.

3 - 3 : Pour créer l'événementiel du futur

Nous arrivons donc à des solutions concrètes et viables pour nos activités, créer l'événementiel de demain n'est pas chose simple et nombre d'entre nous prendront surement des chemins divers et variés. Il faut pourtant trouver une corrélation à tous ces points soulevés pour répondre aux attentes du consommateur et tout simplement trouver une place de choix dans la société de demain. L'événementiel du futur doit donc prendre des aspects technologiques tout en gardant une part humaine, proposer toujours plus de prestations sans déroger à une règle de partages et d'échanges. Quand on pose la question aux personnes, 44% des personnes (cf. Annexes) pensent que l'événementiel devrait rester comme tel et arrêter sa digitalisation, quand 40,3% la voit hyper-connecté et 13% plus humaine, il est donc important de répondre aux attentes de tous les consommateurs.

Des milliers de citrouilles sur le champ de Mars pour les téléphones Ola, l'ouverture de la Fnac à minuit pour la vente de la dernière console de jeux Playstation, les lancements de produits sont de plus en plus spectaculaires pour répondre aux attentes toujours plus exclusives et exceptionnelles du consommateur, mais pourtant nous ne pouvons pas toujours nous appuyer sur l'aide précieuse qui est la technologie. L'objectif est de surprendre et d'anticiper un acte que le client lambda ne pourrait pas, surprendre et être visible ne signifie pas toujours se digitaliser. Pour que un produit se vende, il faut désormais descendre dans la

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rue, directement au contact des clients, vendre son produit en accord avec les cinq sens, donner un aspect inédit et exceptionnel à un évènement permet entre autres de trouver la clé d'accès au consommateur, pour vendre ou lancer de réels éloges à vos produits ou service, il faut continuellement se renouveler. Quel intérêt par conséquent d'utiliser une technologie simplement dans le but de surprendre quand on sait que notre voisin va faire la même chose. Nous en revenons donc à l'essentiel, celui qui nous dicte non comment faire mais avec quels moyens je vais pouvoir mettre en place mon idée. La technologie n'est donc plus la clé mais bien l'outils qui vous permettra de trouver celle-ci en corrélation avec des idées humaines, sensibles et des valeurs de partages. L'évènementiel du futur c'est précisément celui où l'on ne se rendra plus compte qu'on participe régulièrement à des événements, celui qui ne sera pas fondu dans le marketing classique, mais démarqué par son importance capitale à faire vivre un moment unique au consommateur et à mettre en avant son entreprise. Organiser un événement, ce n'est pas seulement afficher son message et prier pour que celui-ci passe auprès de la cible visée. Au contraire, l'événementiel d'entreprise se doit d'être capable de toucher son public au coeur et de le rendre acteur d'une expérience qui doit lui paraître aussi utile qu'elle ne l'est pour l'entreprise. C'est justement ici que l'interactivité doit jouer un rôle primordial, en créant un lien entre l'entreprise et son auditoire. Aujourd'hui, nombreux sont ceux et celles qui possèdent un portable et qui n'hésitent pas à l'utiliser en toute situation. Et cette multiplication des écrans, complétée par la démocratisation des tablettes tactiles, ouvre une véritable opportunité pour les entreprises désireuses de toucher leur public en proposant une expérience immersive et interactive. En effet, ces appareils connectés peuvent servir de médium par le biais d'applications développées dans le sens de l'interactivité. Les applications pour mobile ont effectivement de nombreux avantages dont il est possible de tirer parti de manière astucieuse. Tout ce qu'il faut pour cela, c'est un réseau 3G/4G ou une connexion Wifi qui doivent permettre aux informations de circuler entre tous les intervenants. Une fois cette problématique réglée, les opportunités sont réelles : par le recours à l'interactivité, l'entreprise fait de son auditoire un acteur de l'événement et c'est ce qui va augmenter considérablement l'impact du message, tout en permettant de capter durablement l'attention des participants. Il est même possible de doper l'audience de l'événement en l'incluant dans un dispositif de grande ampleur qui peut toucher les participants présents mais aussi de diffuser le message auprès de ceux qui ne peuvent être présents. L'interactivité ne connait pas de frontières et se double d'une qualité intéressante à plus d'un titre : la capacité à mesurer l'audience et la réception d'un message en temps réel.

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L'interactivité est donc maitre mot pour l'événementiel de demain, seulement les technologies ne peuvent suffire à créer sur la durée celles-ci. Bien sûr cela dépend des personnes, mais nous retournons tout de même un nombre conséquent qui souhaite échanger et partager de manière concrète. Oui nous pouvons répondre par les technologies aux événements si la personne présente vient accompagnée, car cet échange se fera, mais pensez au nombre de personnes venant seules ou dans un cadre professionnel, seront-elles réellement satisfaites d'une technologie omniprésente et d'un humain délaissé. L'interaction doit avoir lieu avec ses aspects humains en appui d'une technologie, échanges d'informations, présences d'hôtesses, de stands, de discours etc. Nous ne pouvons laisser cette lourde tâche qui reviendrait à dire que le digital supplanterait l'homme. Le secteur de l'événementiel a fortement évolué que ce soit en termes de process, d'acteurs, d'objectifs ou encore d'outils. Le contexte économique est en grande partie à l'origine de ces évolutions et on a pu remarquer ces dernières années une diminution des budgets en marketing opérationnel dans la plupart des entreprises clientes, sans pour autant diminuer les objectifs : « Faire plus avec moins ». L'Event Management repose sur des procès spécifiques adaptés à toutes les phases de mise en place d'un événement, à savoir avant, pendant et après l'événement. Planification, budgétisation, achat, logistique, communication et analyse a posteriori sont les étapes clés pour garantir une gestion optimisée d'un événement, et qui demandent une expertise et des compétences pointues du secteur événementiel. Cela sous-tend une bonne perception et anticipation à la fois des usages de l'événementiel par les clients (entreprises et organismes divers) et des solutions qu'apportent ou devront apporter les acteurs de la chaîne de l'événementiel. S'il est indispensable de maîtriser les différentes typologies d'événements, les différents prestataires et partenaires, leurs business models et leurs offres, les solutions technologiques qui vont permettre la digitalisation de l'événement, aussi bien dans sa mise en place que lors de celui-ci, il faut être capable de définir stratégiquement les objectifs de l'événement afin de garantir la conception d'un événement adapté, et donc un retour sur investissements et objectifs très fort. Ces notions de retour sur investissement et sur objectifs sont primordiales à l'heure où les organisateurs d'événements sont de plus en plus à la recherche d'un contrôle des dépenses. Ce phénomène se traduit notamment par des mises en concurrence et des négociations plus abouties qu'auparavant, et une phase après-événement qui prend une place de plus en plus importante. Des indicateurs clés de performance vont ainsi permettre de vérifier que les objectifs ont été atteints, les participants satisfaits et donc les investissements rentabilisés. L'Event Management nécessite en plus des compétences indispensables en logistique événementielle des compétences en « gestion de projet ».

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Etre professionnel de l`événementiel de demain sera donc une tâche ingrate, car ils devront continuer de réinventer les formats et la mise en place d'un événement, en prenant en compte les nombreux facteurs extérieurs et la recrudescence du trop technologie de notre société. Trouver un juste milieu quant à la proposition d'idées et la mise en place de celles-ci. Les nouvelles générations remettent déjà en cause le modèle de communication traditionnel que nous pouvons trouver, tout simplement le journalisme qui est vivement critiqué ces derniers temps, nous attendons désormais dans cette société aliénée des formats courts et vivants à n'importe quels moments de notre existence. L'aliénation du temps à évidemment un rôle prépondérant dans l'événementiel du futur, cela pourra se résumer à des visites courtes et dégradantes si nous ne parvenons pas à capter ce public en leur laissant une marge de manoeuvre importante. L'interactivité tout d'abord, la technologie, l'humain, l'amusement, le temps, le partage font que ces nombreux critères nous poussent à se renouveler pour inventer l'événementiel de demain. S'adapter à ces évolutions générationnelles également pour réussir à satisfaire un panel toujours plus grand et toujours plus volatile. La digitalisation sera toujours plus au coeur de nos évènements, que cela soit dans les trois phases majeures à savoir, l'avant, le pendant, et l'après. Elles sont également rapides, nous sommes alors en droit de dire que la difficulté sera d'autant plus élevée. Ces recherches ne sont que constatations d'une société toujours en mouvance et elles ne peuvent pas résoudre à elles seule ce problème d'adaptation et d'équilibre de la société, voir même de l'événementiel. Pour autant des formats peuvent être proposé pour s'axer sur l'événementiel de demain :

- L'événementiel solidaire : C'est celui pour qui une part importante de la population se déplace et tente des trouver des réponses à ses attentes quant au terme de solidarité. Les personnes apprécient le fait de participer concrètement à une forme d'entraide, le sujet n'est pas le terme fondateur de l'événement mais bien la raison pour laquelle on s'y déplace. L'événement solidaire sera un mode d'expression et d'actions des entreprises pour mettre en relief leurs activités R.S.E, on a pu le voir dans le marketing récent avec par exemple la marque Innocent qui a fait campagne « met ton bonnet » en collaboration avec « Les petits frères des pauvres ».

- L'événementiel connecté : L'avantage de coller aux habitudes des consommateurs, de ne pas trop les perturbés et par cet avantage de pouvoir proposer un nombre d'animations plus conséquente. Cela leur permet en outre d'avoir une meilleure compréhension des expériences proposées, et faire d'un événement une connexion

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c'est également pour la marque une clé d'entrée aux données de ses participants, tout en légitimant celle-ci. De plus c'est un format permettant d'attirer la génération milléniale qui n'est pas forcement enclin à participer.

- L'événementiel du temps : Nous le savons, la vie s'accélère et le temps nous manque, l'événementiel doit donc s'adapter à cela et faire ce que l'on pourrait nommer d'opération éclaire, allant du Road show au Pop-up store, ces formats permettent aux passants, aux visiteurs et aux participants de ne pas avoir cette angoisse permanente du temps. Proposer des formats courts et intenses est désormais obligatoire quand on sait que des réticences peuvent venir du temps. Les formats devront avoir un objet principal et fédérateur pour donner dans un temps imparti court l'expression de là où l'on veut amener notre participant.

- L'événementiel du partage humanisé : Nous avons pu le constater, avec les nouvelles technologies les personnes se sentent de plus en plus isolées des réalités de la vie et du contact humain. L'événementiel devra donc reprendre ce rôle de fédérateur, d'union entre les personnes. Pour ce faire il faut créer un moment convivial ou les interactions ne se font évidemment pas seulement avec les outils technologiques mais aussi entre les personnes. Nous devons créer des événements avec des objectifs précis et des messages de sociabilités permettant aux utilisateurs de retrouver à travers le marketing cette envie de participer, en famille, entre amis ou même seul, que les craintes disparaissent pour laisser place à l'envie.

- L'événementiel cyborg : Le terme est fort mais juste, l'événementiel du futur sera enclin à se dériver vers des formes particulières, nous ne voulons plus de ce clivage entre l'humain et la technologie, les personnes sont dépendantes de ses machines, nous devons donc nous adapter à leurs attentes. Garder un côté humain, les fondements de l'événementiel et ce partage entre être vivants, appuyé par des machines, et mise en relief ou en relations grâce à celles-ci. Une maitrise totale de la digitalisation ou l'humain s'en servirait à son propre avantage, comme passerelle entre inconnu et découverte. La technologie nous apporte énormément, nous devons donc nous en servir pour continuer à faire vivre nos événements de manière humaine.

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En résumé, ces différents sortes d'événementiel devraient nous amener demain l'opportunité de créer de nouveaux formats, un modelage des époques et des fondamentaux qui permettront au secteur de l'événementiel d'avancer avec son temps. Nous voyons dans ces propositions et ces axes à suivre que seul un format sur cinq parle uniquement vers les nouvelles technologies et devient l'outil centrale d'un événement. Dans les autres cas, diverses solutions sont apportées pour répondre aux attentes et à la crainte des consommateurs de n'être bientôt confronté qu'aux machines. L'événementiel de demain devra mixer avec ce qu'il fait déjà pour donner au public un spectacle inattendu et devra par conséquent s'éloigner du tout digital pour en faire son soutien. La réflexion est basée sur le fait que notre société prend un tournant inquiétant et que parfois il vaut mieux prendre du recul pour comprendre notre réalité.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery