WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de rentabilité et stratégies des vendeuses de maïs dans la ville de Kananga. Cas des marchés locaux.


par Richard BONGONDEDJI
Université Notre-Dame du Kasayi - Graduate en sciences économiques et d'administration des affaires 2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.2. DISCUSSIONS DES RESULTATS

Considérant les objectifs assignés à notre étude, et après l'analyse des données ci-dessus, les observations suivantes peuvent-être dégagées : De manière générale, l'activité de vente de maïs dans la ville de Kananga n'est pas rentable pour les vendeuses qui achètent sur place (4,26%), ce qui confirme partiellement notre première hypothèse mais cette activité est rentable pour les vendeuses qui achètent dans des villages environnants (30,54%), malgré les tracasseries administratives ainsi que l'état des infrastructures telles que les routes des dessertes agricoles, les dépôts et les moyens de transport. Ce résultat nous permet d'infirmerpartiellement notre première hypothèse.

L'âge moyen des vendeuses de maïs enquêtées est de 43 ans ; elles sont majoritairement mariées ; avec comme niveau d'étude primaire ; elles sont en majorité logées gratuitement dans des appartements familiaux, chez leurs enfants, membre de la famille... ; la plupart d'elles sont dans des églises protestantes, des réveils ; elles ont fait en moyenne 18ans dans ce commerce, ce qui veut dire que la majorité d'elles ont intégré ce marché depuis les années 2002, après la crise des guerres de 2000 ans.

Elles prennent en charges 4 personnes en moyenne, dont elles scolarisent 2 personnes ; la majorité d'elles préfère vendre le maïs au lieu de tant d'autres produits par l'amour qu'elles ont eu en vendant pendant des nombreuses années les maïs, elles sont habituées à vendre le maïs et impossible de vendre autre chose à la place des maïs ; et par la facilité d'acquisition qu'offre ce commerce, ceci se justifie par le fait que 80% d'elles achètent les maïs sur place sans faire des longues distances ni efforts.

Parmi les difficultés rencontrées par ces vendeuses, la majorité d'elles sontConfrontées par la variation brusque du prix de leurs produits à leurs défaveur, c'est-à-dire qu'elles achètent les maïs a un prix élevé et brusquement le prix chute sur le marché, ce qui leur occasionne des pertes. Mais aussi la déchirure des sacs lors du transport ce qui se justifie par le fait qu'elles utilisent majoritairement comme moyens de transport le vélo, cette action occasionne la perte des maïs. 86% d'elles n'ont pas eu accès aux crédits pendant les 6 derniers mois précédent nos enquêtes ; ce qui montre la non-assistance des microcrédits pourtant faits pour les pauvres.Elles sont majoritairement membres dans des associations, parmi lesquelles la tontine domine ; et elles n'épargnent pas en majorité leurs argents, ce qui peut se traduire par l'insuffisance des moyens et des lourdes charges familiales qui pèsent sur leurs épaules, et du fait qu'elles contribuent dans des tontines.Comme tout vendeur rationnel, ces vendeuses utilisent des stratégies pour vendre rapidement leurs produits et rendre rentable ou tirer beaucoup de revenus dans ce commerce ; parmi ces stratégies, les nombreuses d'elles font des cris charmants avec gentillesse à l'endroit du client, les autres préfèrent discuter calmement avec les clients, et offrent des petits bonus aux clients. Et pour tirer beaucoup plus de revenus et rendre rentable ses activités, la majorité d'elles achètent les maïs dans un grand meka chez les fournisseurs et viennent vendre aux consommateurs finaux dans des petits meka et les autres achètent en grande quantité les maïs pour profiter les différentes bonus possibles.Toutes les vendeuses enquêtées ne produisent pas les maïs malgré la fertilité du sol, elles ne font qu'acheter ; Ce qui peut traduire la pareuse caractérisant depuis longtemps ce peuple. 80% des vendeuses achètent les maïs sur place dans la ville de Kananga sans faire des longues distances et il n'y a que 20% qui achètent dans des villages.

Ainsi, la rentabilité moyenne des vendeuses qui achètent sur place est de 4,26%, celle qui dégage une forte rentabilité affiche 17,87%, et celle qui affiche une rentabilité faible dégage -9,41%.Les vendeuses qui achètent les maïs dans les villages environnants affichent une rentabilité moyenne de 30,54%, la plus grande rentabilité qu'elles dégagent est de 34,68% et plus faible est de 25,61%. Etant donné que toute activité est dite rentable si elle est supérieure ou égale à 25%, or l'achat et vente de maïs par les vendeuses qui achètent sur place est de 4,26% est inférieure à 25%, nous disons qu'elle n'est pas rentable.Et celles qui achètent dans des différents villagesont une rentabilité de 30,54% supérieure à 25%, nous disons qu'elle est rentable.Ainsi, nous voyons que les lieux d'achat des maïs influencent la rentabilité, l'achat dans des villages influence positivement la rentabilité et l'achat sur place influence négativement la rentabilité.

Concernant les déterminants de la rentabilité de la vente des maïs, les résultats trouvés confirment partiellement la deuxième hypothèse de départ. En d'autres termes, des toutes les variables retenues dans cette étude seule le cout variable contenant les prix d'achat, le frais de transport, ainsi que certains autres frais déterminent le niveau de rentabilité des vendeusesde maïs de la ville de Kananga.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius