Analyse de rentabilité et stratégies des vendeuses de maïs dans la ville de Kananga. Cas des marchés locaux.par Richard BONGONDEDJI Université Notre-Dame du Kasayi - Graduate en sciences économiques et d'administration des affaires 2020 |
V.SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATIONSR.E : Rentabilité Economique R.F : Rentabilité Financière R.C : Rentabilité Commerciale C.A : Chiffre d'Affaire C.F : Coût Fixe CFT : Coût Fixe Total C.V : Coût Variable CVT : Coût Variable Total EBE : Excédent Brut d'Exploitation MCV : Marge sur Coût Variable U.KA : Université Notre-Dame du Kasayi FC : Francs congolais O.INTRODUCTION0.1.ÉTAT DE LA QUESTIONLa science ne s'achève pas, au contraire elle se complète. Dans le cadre de recherche scientifique aucun chercheur ne peut prétendre tout connaître et tout faire par ses propres connaissances. Raison pour laquelle différents chercheurs, dans leurs travaux scientifiques convergent leurs réflexions dans le souci de comprendre l'apport de la femme dans le développement ou les activités économiques. Ce sujet d'étude a été abordé aussi par différents chercheurs d'une manière ou d'une autre. A l'instar de: · REMO YOSSA MICHEL: dans son travail intitulé "attitude de la femme vis-à-vis de l'entrepreneuriat cas des femmes Congolaises " (2012),1(*) Le chercheur voulait connaître les facteurs qui seraient à la base du choix du domaine d'activité par les femmes entrepreneurs congolaises et comment elles s'y prennent pour que leurs activités initiées puisent aller de l'avant. Son étude à révéler : la disponibilité du capital, les variables d'âges, l'état civil et le niveau d'études comme des facteurs qui influencent les femmes entrepreneurs à faire le choix dans un domaine d'activité avant de se lancer. Et que ces entrepreneurs ne faisaient aucune étude chiffrée avant de commencer leurs affaires et n'élaborent pas un budget au début de chaque exercice, or ces deux éléments sont des normes importantes d'une bonne gestion. Mais pour que leurs activités initiées puisent aller de l'avant, ces femmes entrepreneurs tiennent compte d'une comptabilité journalière afin d'une suivie régulière de la santé financière, et les décisions qu'elles prennent dans leurs affaires sont prises en fonction de leurs expériences personnelles. · Le Groupe de la Banque africaine de Développement : " autonomiser les femmes africaines : Indice de l'égalité du genre en Afrique (2015)2(*) " qui voulait connaître le rôle de la femme dans le développement de l'Afrique et les contraintes qui empêchent leurs activités. Il conclue que les femmes africaines sont très actives dans la production et l'entreprise. Elles forment l'essentiel de la main d'oeuvre agricole car ce sont elles qui produisent une grande partie des denrées alimentaires de l'Afrique, elles sont les propriétaires et les exploitantes de la majorité des activités du secteur informel. Cependant dans les activités de production, les femmes africaines opèrent essentiellement dans le secteur de l'agriculture de substances et dans les activités marginales de l'économie parallèle. L'amélioration de la productivité des femmes est un catalyseur déterminant de la croissance inclusive. Quant aux difficultés en tant qu'agricultrice, Son étude relève que les femmes ont moins de terres et leurs propriétés ont tendance à être plus pauvres que celle des hommes. Leur accès aux services financiers est plus limité. · KUEPIE MATHIAS dans son étude : "revenu de ménage et stratégies de survie des ménages pauvres: une comparaison Dakar/Bamako (2004) "3(*) Cherchait à voir si par apport aux ménages dont les chefs disposent d'un emploi bien rémunéré, ceux dont les chefs sont mal rémunérés mobilisent plus (ou moins) les différentes catégories d'actifs secondaires et si cette mobilisation permet d'améliorer leurs situations. Il a finit par découvrir en particulier le cas des ménages dont les chefs exercent dans le secteur informel : qu'ils tirent des revenus maigres ou substantiels de leur activité, ils recourent dans des proportions comparables au travail des enfants même quand ces derniers sont jeunes. Que les ménages du secteur informel peuvent générer des revenus substantiels mais rester vulnérables du fait de multiples aléas qui pèsent sur leurs activités.
Son étude voulait savoir si les associations ou les groupements constituent réellement une solution aux problèmes des femmes notamment à leur promotion économique, sociale et politique. C'est donc savoir l'intérêt que les associations ou les groupes représentent pour les femmes. Parmi les associations il a classé en 3 grandes catégories : les tontines, les associations d'entraide et les groupements. Les résultats ont révélé que les structures financières tiennent une place importante dans ces relations et que les rapports déséquilibrés ne sont pas favorables aux femmes, les financements individuels ou collectifs qui leur sont accordés demeurent insuffisants et leurs conditions d'octroi ne répondent pas souvent aux attentes des bénéficiaires. Pour aller plus loin, l'auteur signale que les femmes ont essayé différents types d'activité économiques qui vont du micro-commerce de case en passant par le commerce(sédentaire ou non) aux activités de services; ces activités procurent aux femmes des revenus plus au moins important, destinés à satisfaire avant tout les besoins courants, alimentaires, de santé etc..., les gains tirés de ces activités varient en fonction du type d'activité, son importance et celle du montant des investissements, de la demande et de l'ingéniosité de la femme. Notre étude, est dans la même optique que celles de nos prédécesseurs : comprendre la féminisation de la pauvreté, les différentes contraintes qui sont à la base de celle-ci, mais aussi les stratégies développées par les femmes pour disparaître cette pauvreté. A la différence de ces premiers, notre étude procède par une analyse économique de rentabilité pour comprendre les facteurs qui bloquent l'épanouissement des vendeuses de maïs et les stratégies qu'elles utilisent pour vendre, gérer et rester longtemps dans leurs activités. * 1 En ligne : M.REMO YOSSA, Attitude de la femme vis-à-vis de l'entrepreneuriat, cas des femmes congolaises, 2002. URL : https://www.memoireonline.com/02/11/4245/attitude-de-la-femme-vis-a-vis-de-lentrepreneuriat.html, consulté le 25/04/2020. * 2 En ligne : Banque Africaine de Développement, Autonomiser les femmes africaines : indice de l'égalité du genre en Afrique, 2015. URL : https://afdb.org/fr/news-legalite-des-genres-en-afrique-priorite-lautonomisation-des-femmes-3753.pdf, consulté le 26/04/2020. * 3 En ligne : M.KUEPIE, Revenu des ménages et stratégies de survie des ménages pauvres : une comparaison Dakar/Bamako, 2004. URL : https://hdl.handle.net/1807/5813, consulté le 23/03/2020. * 4 En ligne : AWA DIOUF NDIAYE, les femmes et le développement local au Sénégal : le rôle des associations féminines dans le bassin arachidier, l'exemple de DIOURBEL, 2013. URL : https://tel-archives-ouvertes.fr/tel-01135276/document, consulté le 30/O4/2020. |
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