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Analyse de la croissance économique en RDC de 2015 à  2018.


par Alphonse-Marie BALENGEJA
Université NOTRE-DAME du Kasayi (U.KA.) - Graduat 2019
  

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SECTION 2. EVOLUTION DU PIB SELON L'APPROCHE DE LA PRODUCTION

2.1. ANALYSE SECTORIELLE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

En 2018, selon l'approche par la production, l'analyse sectorielle révèle que l'activité économique a été soutenue principalement par le secteur primaire dont la contribution s'est élevée à 4,66 points de croissance, suivi des secteurs secondaires et tertiaires, lesquels ont affiché des contribution respectives de 0,70 point et 0,46 point.

La robustesse du secteur primaire, dans un contexte de bonne tenue de cours des principaux métaux d'exportations dont le cuivre et le cobalt, est consécutive au dynamisme de la branche « Extraction », dont la contribution a été de 4,40 points de croissance contre 1,96 point une année auparavant.

Cette évolution fait suite à l'entrée en production des nouvelles entreprise et à la reprise des activités de la société KAMOTO Copper Company (KCC). L'évolution du secteur secondaire est portée par la branche « Bâtiments et travaux publics », laquelle a contribué pour 0,77 point à la croissance, tandis que celle du secteur tertiaire est particulièrement liée à la branche « autres services hors administration publique » et, dans une moindre meure, à celle de « commerce », avec des contributions respectives de 0,45 point et 0,27 point.

Tableau 3. Contribution de différents secteurs à la croissance économique (en point de croissance, aux prix de 2005)

Branches d'activités

2015

2016

2017

2018

Secteur primaire

2,0

0,4

2,2

4,7

Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche

0,8

0,5

0,3

0,3

Extraction

1,3

-0,2

2,0

4,4

Secteur secondaire

1,2

0,4

1,2

0,7

Industries manufacturière

1,5

1,0

0,3

-0,1

Bâtiments et travaux publics

-0,3

-0,7

0,8

0,8

Electricité, gaz, vapeur et eau

0,0

0,1

0,0

0,0

Secteur tertiaire

3,5

1,7

1,2

0,5

Commerce

1,5

0,9

0,7

0,3

Transports et télécommunication

1,2

0,4

0,3

-0,2

Autres services hors adm. Publique

0,7

0,3

0,2

0,4

Services d'administration publique

0,1

0,1

0,0

0,0

SIFIM

-01

0,0

0,0

-0,1

PIB au coût des facteurs

6,7

2,5

4,6

5,8

Taxes sur les produits

0,2

-0,1

-0,9

0,0

PIB aux prix constants

6,9

2,4

3,7

5,8

Source : BCC de 2015 à 2018, d'après les résultats des travaux de la C.E.S.C.N.

2.1.1. AGRICULTURE, FORET, ELEVAGE, PECHE ET CHASSE

La valeur ajoutée de la branche « agriculture, forêt, élevage, pêche et chasse » s'est accrue de 1,7% en 2018 contre 1,6% en 2017, représentant une contribution à la croissance de 0,26 point.

Le dynamisme de cette branche a été soutenu principalement par la sous-branche « agriculture », à travers sa composante culture vivrière, laquelle à représenté la majeure partie de l'ensemble des exploitations agricoles du pays.

Le léger ralentissement de la valeur ajoutée de cette branche, est corroboré par le comportement de son indice de production, lequel est passé de 117,2 points à 113,0 points durant la période sous examen.

2.1.1.1. AGRICULTURE

En 2018, les activités de la sous-branche « agriculture » ce sont accrues de 1,7%, soit le même niveau que l'année précédente. Il en a résulté une contribution à la croissance de 0,27 point.

a) Production agricole vivrière

L'activité de cette sous-branche a enregistré une croissance de 1,7% par rapport à 2017. Elle a ainsi contribué pour 0,27 point à la croissance du PIB contre 0,26 point enregistré une année auparavant, suite notamment aux mouvements des populations dûs à l'insécurité.

b) Culture de rente

La valeur ajoutée de cette sous-branche s'est améliorée de 2,3% en 2018 contre 2,0% en 2017. Sa contribution à la croissance du PIB réel est demeurée quasi-nulle en raison notamment de la faiblesse des investissements privés.

2.1.1.2. FORET

La valeur ajoutée de la sous-branche «sylviculture » s`est contractée de 1,4% et 0,4% respectivement en 2018 et 2017. La contribution de cette sous-branche à la croissance est demeurée quasi-nulle en 2018. Cette situation est due au non-respect de la règlementation de l'activité d'exploitation forestière et de la protection de l'environnement.

2.1.1.3. ELEVAGE, PECHE ET CHASSE  

La sous-branche « élevage, pêche et chasse » a progressé de 3,0% en 2018, à l'instar de l'année 2017. Cette évolution a résulté de l'afflux d'éleveurs nomades venus de l'étranger, à la recherche de nouveaux pâturages.

2.1.2. EXTRACTION

En 2018, la branche « extraction » a progressé à un rythme annuel de 16,9% contre 7,8% en 2017, induisant une contribution à la croissance économique de 4,40 point contre 1,96 point une année plu tôt, sous l'impulsion essentiellement des produits miniers.

En effet, hormis le zinc et le diamant dont la production a baissé, des évolutions à la hausse ont reflétées dans les volumes des principaux produits, notamment le cuivre et le cobalt.

Outre le maintien de cours des matières premières à de niveaux rémunérateurs, le dynamisme de cette activité résulte de la reprise de la production de KAMOTO. Copper Company (KCC) et de la hausse de la production minière de deux autres entreprises privées.

2.1.2.1. EXTRACTION DES METAUX NON FERREUX

L'indice d'activité d'extraction des métaux ferreux a progressé de 18,4%, s'établissant à 122,09 points en 2018.

a) Cuivre

La production totale du cuivre, chiffrée à 1.094,6 milliers de tonnes en 2017, s'est établie à 1.225,2 milliers en 2018. Il sied de relever que la production des partenaires de la Gécamines a atteint 1.206,9 millier de tonnes, soit 11,9% de progression par rapport à son niveau de l'année précédente. Celle de la Gécamines, quant à elle, `est accrue de 15,8%, se chiffrant à 18.376,4 tonnes.

b) Cobalt

En 2018, le niveau de production du cobalt `est relevé à 109,4 milliers de tonnes, soit une progression de 32,7%, à la faveur essentiellement de l'évolution favorable de la production des partenaires de la Gécamines, laquelle a atteint environ 109,9 milliers durant la période sous revue.

c) Zinc

Après une baisse de 2,0% en 2017, la production du zinc `est davantage contractée pour se situer à 1.046,7 tonnes en 2018, soit un recul drastique de 91,5%. Cette contreperformance est attribuable notamment à l'arrêt des activités des entreprises productrices de minerais.

2.1.2.2. AUTRES PRODUITS D'EXECUTION

En 2018, l'activité des autres produits d'extraction s'est globalement inscrite en hausse comme l'atteste son indice de production qui est passé de 63,1 points en 2017 à 69,2 points.

a. Diamant

La production du dimant a chuté de 19,9% en 2018, après avoir enregistré en 2017 une croissance de 21,7%. Hormis le choc observée par la situation sécuritaire dans les principales zones d'exploitation du pays.

b. Or

La production de l'or a progressé de 16,4%, se situant à 36,8 tonnes à fin 2018 consécutivement aux nouveaux investissements réalisés dans ce secteur, dans le cadre du démarrage de la production réalisés dans ce secteur, dans le cadre du démarrage de la production souterraine et de l'optimisation du système de manutention automatisé.

c. Pétrole brut

Après avoir fléchi ces trois dernières années, suite à une tendance à l'épuisement des réserves dans les gisements ouverts à l'exploitation, la production de pétrole a enregistré en 2018 une hausse de 11,4% pour se situer à 8.392,7 milliers de barils. Cette progression résulte de l'extension de la convention offshore d'une grande entreprise du secteur, à l'occasion notamment du renouvellement de son matériel de production.

2.1.3. INDUSTRIES MANUFACTURIERES

La branche « industries manufacturière » n'a pas été aussi dynamique en 2018 qu'au cours de l'année précédente. En effet, sa valeur ajoutée a décliné de 0,9% après une croissance de 2,5% en 2017. D'une année à l'autre, sa contribution à la croissance est passée de 0,30 point à -0,10 point. Son indice d'activité économique `est légèrement amélioré de 0,15%, se situant à 100,6 points, contre une baisse de 0,16% l'année précédente.

2.1.3.1. INDUSTRIES ALIMENTAIRES, BOISSONS ET TABACS

En 2018, l'indice d'activité des « industries alimentaires, boissons et tabacs » a décru de 3,1%. Cette évolution a été attestée par une baisse de 1,8% de sa valeur ajoutée, contre des hausses respectives de 1,4% en 2017 et 9,3% en 2016. De même, la contribution à la croissance du PIB de cette sous-branche a chuté, passant de 0,15 point à -0,18 point. Comparativement aux années antérieurs, cette évolution traduit un certain essoufflement de la dite sous-branche.

L'indice de production des « industries alimentaires » a reculé de 3,0% en 2018, attesté par la baisse du rythme de production de la farine de froment ainsi que de la graisse et l'huile de table qui ont respectivement chuté de 11,4% et 1,7% en 2018. Par contre, les autres produits notamment le pain, le sucre, la farine de maïs et le lait pasteurisé ont vu leurs productions s'accroitre.

Parallèlement, l'indice d'activité des industries des boissons a décru de 6,6% contre une baisse de 0,4% en 2017. Cette évolution a résulté de la contraction de 8,9% pour les boissons alcoolisées et 1,4% pour les boissons gazeuses dont les volumes de production se sont respectivement chiffrés à 4.249,8 milliers d'hectolitres et 2.087,9 milliers.

2.1.3.2. AUTRES INDUSTRIES MANUFACTURIERES

Après une hausse de 8,4% en 2017, la valeur ajoutée de la sous-branche « autres industries manufacturières » a connu un ralentissement de l'ordre 3,9% en 2018, consécutive à l'évolution mitigée de ses différentes composantes. Son indice de production a progressé de 2,7% après 0,1%, une année auparavant, portant sa contribution à la croissance à 0,07 point.

Ainsi, hormis les industries des « tissus, confection et bonneterie », « chaussures et cuirs », « fabrication métallique légère » et du « matériel de transport » lesquelles ont accusé des évolutions négatives, les autres industries ont tous indiqué des améliorations.

2.1.4. ELECTRICITE, GAZ, VAPEUR ET EAU

La valeur ajoutée de la branche « électricité, gaz, vapeur et eau » a subi de nouveau une légère décélération de 5,2% contre 5,3% en 2017, maintenant a contribution à la croissance à un niveau quasi nul. Cette évolution et consécutive à la baisse de la production d'eau potable l'indice de production s'et réduit de 4,6%. Par contre celui de la production de l'électricité a, en revanche, progressé de 12,2%.

2.1.4.1. ELECTRICITE

En 2018, la production de l'électricité a progressé de 12,2%, s'établissant à 10.562,0 milliers de Mwh. Sa consommation, quant à elle, s'est établie à 7.606,6 milliers de Mwh. soit un accroissement de 5,2% durant la période sous revue, reflétant ainsi la hausse observée du nombre d'abonnés de 8,1% contre une baisse de 29,0% en 2017.

Cette évolution est expliquée par l'augmentation des investissements dans ce secteur, notamment dans le cadre des travaux de maintenance et la réhabilitation de quelques contrôles hydroélectriques.

2.1.4.2. EAU

En 2018, la production d'eau potable a enregistré une baisse plus importante que celle de l'année précédente soit 4,6%, se situant à 306.199,3 milliers de m3. Cette situation est due aux problèmes récurrents auxquels ce secteur fait constamment face, notamment le manque d'entretien des infrastructures de conduite d'eau.

Quant à sa consommation, elle est améliorée cette année en affichant une progression de 1,9% contre une baisse de 3,0% en 2017, alors que le nombre d'abonnées a atteint 619.280 unités venant de 610.128 unités.

2.1.5. BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

La valeur ajoutée de la branche « Bâtiments et travaux publics » a enregistré un accroissement de 22,4% en 2018 contre 31,4% en 2017. Cette évolution s'est traduite par la hausse de la production ainsi que de la consommation du ciment gris de 18,2%, durant l'année sous analyse.

2.1.6. COMMERCE

La valeur ajoutée de la branche « commerce » a progressé de 1,8% contre 4,8% en 2017. Sa contribution à la croissance est passée de 0,72 point en 2017 à 0,27 point en 2018.

2.1.7. TRANSPORTS ET TELECOMMUNICATIONS

Après une hausse de 2,7% en 2017, la valeur ajoutée de la branche « transports et télécommunications » a chuté de 1,4% en 2018, sous l'influence de la poursuite à la baisse du rythme de croissance des activités de la sous-branche « communication ». La contribution à la croissance a reculé de 0,18 point contre un accroissement de 0,33 point une année auparavant.

2.1.7.1. TRANSPORTS

En 2018, les principaux postes de la sous-branche « transports » ont renseigné des évolutions divergentes. En effet, le « trafic des marchandises et des personnes » est resté sur une bonne dynamique sous l'effet de la hausse des activités des principaux organismes de transport, tandis que la « manutention dans les principaux ports » demeure négatif pour la deuxième année consécutive.

a) Trafic des marchandises et des personnes

L'indice d'activité de trafic des marchandises et des personnes a connu une hausse de 3,1% en 2018. Le volume total des marchandises a atteint 9.977,6 millions d'unités, soit une hausse de 3,1% comparativement à son niveau de l'année précédente.

Cette croissance provient de la hausse du volume des activités aériennes, ferroviaires, routières et fluviales ayant varié respectivement de 24,4%, 5,5%, 2,9% et 0,3% en 2018. L'activité des voyageur a enregistré dans sa globalité, une hausse de 2,7%, s'établissant à 1500,1 millions d'unités, consécutive à la progression de flux des voyageurs de 12,7%, 6,6%, 5,4% et 1,3% respectivement pour les transports fluvial, ferroviaire, routier et aérien.

Cette évolution résulte notamment de (i) la volonté affichée par le gouvernement à travers la réhabilitation et la mise en flot d'un grand bateau de la SCTP immobilisé depuis une dizaine d'années et (ii) la pose des balises tout le long du bief moyen du fleuve Congo, en vue de sécuriser et faciliter la navigation.

b) Manutention

A l'instar de l'année précédente, les activités de la manutention ont pesé négativement sur l'évolution de la branche sous analyse, en enregistrant une baisse de 1,2% en 2018. Hormis le port de Matadi qui a enregistré une légère reprise de 0,9% de ses activités, la contre performance de cette activité est consécutive à la baisse observée au niveau des ports de Boma et Kinshasa, soit respectivement de 20,4% et 5,4%.

2.1.7.2. TELECOMMUNICATION

L'activité de la télécommunication a été marquée par un accroissement de 6,0% du nombre d'abonnées en 2018, influençant le niveau de consommation, lequel est passé de 14.826,4 milliers d'unités en 2017 à 16.359,1 milliers en 2018. Ce niveau est attribuable à l'entrée en vigueur de la licence 4G, ayant entrainé une forte hausse de la consommation des données durant l'année sous analyse.

2.1.8. AUTRES SERVICES HORS ADMINISTRATION PUBLIQUE

En 2018, la valeur ajoutée de la branche « autres services hors administration publique » a enregistré une hausse de 4,9%, portant sa contribution à la croissance à 0,45 point venant de 0,19 point en 2017.

2.1.9. SERVICES D'ADMINISTRATION PUBLIQUE

Pour une deuxième année consécutive, la valeur ajoutée de services d'administration publique a enregistré un recul de 0,4% contre une baisse de 1,0% en 2017. En effet, les composantes de cette branche, notamment l'éducation quasi nulles durant la période sous revue.

Tableau 4. Contribution des différents secteurs à la croissance du produit intérieur Brut (en pourcentage, aux prix de 2005)

Branches d'activité

2015

2016

2017

2018

Secteur primaire

29,6

15,3

59,6

80,1

Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche

11,3

22,4

7,2

4,4

Agriculture

10,6

20,4

7,3

4,6

Vivrière

10,4

19,8

7,1

4,5

Rente

0,2

0,6

0,1

0,1

Sylviculture

0 ,7

2,0

-0,1

-0,2

Elevage, pêche et chasse

0,0

0,0

0,0

0,0

Extraction

18 ,3

-7,2

52,5

75,6

Secteur secondaire

17,4

15,7

31,7

12,0

Industries manufacturières

21 ,4

41,3

8,1

-1,7

Industries alimentaires, boissons et tabacs

17,5

37,6

3,9

-3,0

Autres industries manufacturières

4,0

3,7

4,1

1,3

Bâtiments et travaux publiques

-3,6

-28,0

22,7

13,2

Electricité, gaz, vapeur et eau

-0,4

2,3

0,9

0,6

Secteur tertiaire

50,5

72,8

32,0

7,9

Commerce

22,0

38,9

19,3

4,7

Transports et télécommunications

17,0

18,2

8,9

-3,0

Autres services hors adm. Publique

10,2

11,9

5,1

7,7

Services d'administration publique

2,1

5,9

-1,0

-0,2

SIFIM

-0,8

-2,0

-0,4

-1,3

PIB aux coûts des facteurs

97,5

103,7

123,3

99,9

Taxes sur les produits

2,5

-3,7

-23,3

0,1

PIB aux prix constants

100,0

100,0

100,0

100,0

Source : BCC de 2015 à 2018, d'après les résultats des travaux de la C.E.S.CN.

En ce qui concerne le secteur secondaire, une faible contribution de 12,0 points de pourcentage à la croissance a été enregistrée contre 31,7 points en 2017, en raison essentiellement du ralentissement des activités de construction de 9,3% contre 14,1% en 2017 et de la branche « électricité, eau et gaz » de 6,3% contre 7,2% en 2017.

Néanmoins, la croissance des activités des « industries manufacturières », quoique inférieur comparativement à l'année dernière, soit -1,7% contre 8,1%, a conduit à une contribution de 1,1 point de pourcentage à la croissance, soit le même niveau que celui de 2017.

Dans le secteur tertiaire, l'activité a enregistré une contribution de 7,9 points de pourcentage à la croissance, consécutive notamment au dynamisme des activités des « autres services hors administrations publiques » qui ont connu une progression de 7,7% contre 5,1% une année auparavant, induisant une contribution de 1,0 point de pourcentage à la croissance.

Cette évolution résulte d'une amélioration relative du climat d'affaires ayant pour corollaire, entre autres, le relèvement des activités de service d'hôtellerie et de restauration. En dépit des efforts du gouvernement pour améliorer le service de transport urbain et élargir les activités des opérateurs de télécommunication sur le marché national, les contributions des branches « commerce » et « transports » entreposages et télécommunications » à la croissance ont été de 0,9 point de pourcentage et 1,1 point, inférieures à leur niveau de 1,4 chacune en 2017.

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