SECTION 2. EVOLUTION DU PIB SELON L'APPROCHE DE LA
PRODUCTION
2.1. ANALYSE SECTORIELLE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
En 2018, selon l'approche par la production, l'analyse
sectorielle révèle que l'activité économique a
été soutenue principalement par le secteur primaire dont la
contribution s'est élevée à 4,66 points de croissance,
suivi des secteurs secondaires et tertiaires, lesquels ont affiché des
contribution respectives de 0,70 point et 0,46 point.
La robustesse du secteur primaire, dans un contexte de bonne
tenue de cours des principaux métaux d'exportations dont le cuivre et le
cobalt, est consécutive au dynamisme de la branche
« Extraction », dont la contribution a été de
4,40 points de croissance contre 1,96 point une année auparavant.
Cette évolution fait suite à l'entrée en
production des nouvelles entreprise et à la reprise des activités
de la société KAMOTO Copper Company (KCC). L'évolution du
secteur secondaire est portée par la branche « Bâtiments
et travaux publics », laquelle a contribué pour 0,77 point
à la croissance, tandis que celle du secteur tertiaire est
particulièrement liée à la branche « autres
services hors administration publique » et, dans une moindre meure,
à celle de « commerce », avec des contributions
respectives de 0,45 point et 0,27 point.
Tableau 3. Contribution de différents secteurs
à la croissance économique (en point de croissance, aux prix de
2005)
Branches d'activités
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Secteur primaire
|
2,0
|
0,4
|
2,2
|
4,7
|
Agriculture, forêt, élevage, chasse et
pêche
|
0,8
|
0,5
|
0,3
|
0,3
|
Extraction
|
1,3
|
-0,2
|
2,0
|
4,4
|
Secteur secondaire
|
1,2
|
0,4
|
1,2
|
0,7
|
Industries manufacturière
|
1,5
|
1,0
|
0,3
|
-0,1
|
Bâtiments et travaux publics
|
-0,3
|
-0,7
|
0,8
|
0,8
|
Electricité, gaz, vapeur et eau
|
0,0
|
0,1
|
0,0
|
0,0
|
Secteur tertiaire
|
3,5
|
1,7
|
1,2
|
0,5
|
Commerce
|
1,5
|
0,9
|
0,7
|
0,3
|
Transports et télécommunication
|
1,2
|
0,4
|
0,3
|
-0,2
|
Autres services hors adm. Publique
|
0,7
|
0,3
|
0,2
|
0,4
|
Services d'administration publique
|
0,1
|
0,1
|
0,0
|
0,0
|
SIFIM
|
-01
|
0,0
|
0,0
|
-0,1
|
PIB au coût des facteurs
|
6,7
|
2,5
|
4,6
|
5,8
|
Taxes sur les produits
|
0,2
|
-0,1
|
-0,9
|
0,0
|
PIB aux prix constants
|
6,9
|
2,4
|
3,7
|
5,8
|
Source : BCC de 2015 à 2018, d'après les
résultats des travaux de la C.E.S.C.N.
2.1.1. AGRICULTURE, FORET, ELEVAGE, PECHE ET CHASSE
La valeur ajoutée de la branche
« agriculture, forêt, élevage, pêche et
chasse » s'est accrue de 1,7% en 2018 contre 1,6% en 2017,
représentant une contribution à la croissance de 0,26 point.
Le dynamisme de cette branche a été soutenu
principalement par la sous-branche « agriculture »,
à travers sa composante culture vivrière, laquelle à
représenté la majeure partie de l'ensemble des exploitations
agricoles du pays.
Le léger ralentissement de la valeur ajoutée de
cette branche, est corroboré par le comportement de son indice de
production, lequel est passé de 117,2 points à 113,0 points
durant la période sous examen.
2.1.1.1. AGRICULTURE
En 2018, les activités de la sous-branche
« agriculture » ce sont accrues de 1,7%, soit le même
niveau que l'année précédente. Il en a
résulté une contribution à la croissance de 0,27 point.
a) Production agricole vivrière
L'activité de cette sous-branche a enregistré
une croissance de 1,7% par rapport à 2017. Elle a ainsi contribué
pour 0,27 point à la croissance du PIB contre 0,26 point
enregistré une année auparavant, suite notamment aux mouvements
des populations dûs à l'insécurité.
b) Culture de rente
La valeur ajoutée de cette sous-branche s'est
améliorée de 2,3% en 2018 contre 2,0% en 2017. Sa contribution
à la croissance du PIB réel est demeurée quasi-nulle en
raison notamment de la faiblesse des investissements privés.
2.1.1.2. FORET
La valeur ajoutée de la sous-branche
«sylviculture » s`est contractée de 1,4% et 0,4%
respectivement en 2018 et 2017. La contribution de cette sous-branche à
la croissance est demeurée quasi-nulle en 2018. Cette situation est due
au non-respect de la règlementation de l'activité d'exploitation
forestière et de la protection de l'environnement.
2.1.1.3. ELEVAGE, PECHE ET CHASSE
La sous-branche « élevage, pêche et
chasse » a progressé de 3,0% en 2018, à l'instar de
l'année 2017. Cette évolution a résulté de l'afflux
d'éleveurs nomades venus de l'étranger, à la recherche de
nouveaux pâturages.
2.1.2. EXTRACTION
En 2018, la branche « extraction » a
progressé à un rythme annuel de 16,9% contre 7,8% en 2017,
induisant une contribution à la croissance économique de 4,40
point contre 1,96 point une année plu tôt, sous l'impulsion
essentiellement des produits miniers.
En effet, hormis le zinc et le diamant dont la production a
baissé, des évolutions à la hausse ont
reflétées dans les volumes des principaux produits, notamment le
cuivre et le cobalt.
Outre le maintien de cours des matières
premières à de niveaux rémunérateurs, le dynamisme
de cette activité résulte de la reprise de la production de
KAMOTO. Copper Company (KCC) et de la hausse de la production minière
de deux autres entreprises privées.
2.1.2.1. EXTRACTION DES METAUX NON FERREUX
L'indice d'activité d'extraction des métaux
ferreux a progressé de 18,4%, s'établissant à 122,09
points en 2018.
a) Cuivre
La production totale du cuivre, chiffrée à
1.094,6 milliers de tonnes en 2017, s'est établie à 1.225,2
milliers en 2018. Il sied de relever que la production des partenaires de la
Gécamines a atteint 1.206,9 millier de tonnes, soit 11,9% de progression
par rapport à son niveau de l'année précédente.
Celle de la Gécamines, quant à elle, `est accrue de 15,8%, se
chiffrant à 18.376,4 tonnes.
b) Cobalt
En 2018, le niveau de production du cobalt `est relevé
à 109,4 milliers de tonnes, soit une progression de 32,7%, à la
faveur essentiellement de l'évolution favorable de la production des
partenaires de la Gécamines, laquelle a atteint environ 109,9 milliers
durant la période sous revue.
c) Zinc
Après une baisse de 2,0% en 2017, la production du zinc
`est davantage contractée pour se situer à 1.046,7 tonnes en
2018, soit un recul drastique de 91,5%. Cette contreperformance est attribuable
notamment à l'arrêt des activités des entreprises
productrices de minerais.
2.1.2.2. AUTRES PRODUITS D'EXECUTION
En 2018, l'activité des autres produits d'extraction
s'est globalement inscrite en hausse comme l'atteste son indice de production
qui est passé de 63,1 points en 2017 à 69,2 points.
a. Diamant
La production du dimant a chuté de 19,9% en 2018,
après avoir enregistré en 2017 une croissance de 21,7%. Hormis
le choc observée par la situation sécuritaire dans les
principales zones d'exploitation du pays.
b. Or
La production de l'or a progressé de 16,4%, se situant
à 36,8 tonnes à fin 2018 consécutivement aux nouveaux
investissements réalisés dans ce secteur, dans le cadre du
démarrage de la production réalisés dans ce secteur, dans
le cadre du démarrage de la production souterraine et de l'optimisation
du système de manutention automatisé.
c. Pétrole brut
Après avoir fléchi ces trois dernières
années, suite à une tendance à l'épuisement des
réserves dans les gisements ouverts à l'exploitation, la
production de pétrole a enregistré en 2018 une hausse de 11,4%
pour se situer à 8.392,7 milliers de barils. Cette progression
résulte de l'extension de la convention offshore d'une grande entreprise
du secteur, à l'occasion notamment du renouvellement de son
matériel de production.
2.1.3. INDUSTRIES MANUFACTURIERES
La branche « industries
manufacturière » n'a pas été aussi dynamique en
2018 qu'au cours de l'année précédente. En effet, sa
valeur ajoutée a décliné de 0,9% après une
croissance de 2,5% en 2017. D'une année à l'autre, sa
contribution à la croissance est passée de 0,30 point
à -0,10 point. Son indice d'activité économique `est
légèrement amélioré de 0,15%, se situant à
100,6 points, contre une baisse de 0,16% l'année
précédente.
2.1.3.1. INDUSTRIES ALIMENTAIRES, BOISSONS ET
TABACS
En 2018, l'indice d'activité des « industries
alimentaires, boissons et tabacs » a décru de 3,1%. Cette
évolution a été attestée par une baisse de 1,8% de
sa valeur ajoutée, contre des hausses respectives de 1,4% en 2017 et
9,3% en 2016. De même, la contribution à la croissance du PIB de
cette sous-branche a chuté, passant de 0,15 point à -0,18 point.
Comparativement aux années antérieurs, cette évolution
traduit un certain essoufflement de la dite sous-branche.
L'indice de production des « industries
alimentaires » a reculé de 3,0% en 2018, attesté par la
baisse du rythme de production de la farine de froment ainsi que de la graisse
et l'huile de table qui ont respectivement chuté de 11,4% et 1,7% en
2018. Par contre, les autres produits notamment le pain, le sucre, la farine de
maïs et le lait pasteurisé ont vu leurs productions s'accroitre.
Parallèlement, l'indice d'activité des
industries des boissons a décru de 6,6% contre une baisse de 0,4% en
2017. Cette évolution a résulté de la contraction de 8,9%
pour les boissons alcoolisées et 1,4% pour les boissons gazeuses dont
les volumes de production se sont respectivement chiffrés à
4.249,8 milliers d'hectolitres et 2.087,9 milliers.
2.1.3.2. AUTRES INDUSTRIES MANUFACTURIERES
Après une hausse de 8,4% en 2017, la valeur
ajoutée de la sous-branche « autres industries
manufacturières » a connu un ralentissement de l'ordre 3,9% en
2018, consécutive à l'évolution mitigée de ses
différentes composantes. Son indice de production a progressé de
2,7% après 0,1%, une année auparavant, portant sa contribution
à la croissance à 0,07 point.
Ainsi, hormis les industries des « tissus,
confection et bonneterie », « chaussures et
cuirs », « fabrication métallique
légère » et du « matériel de
transport » lesquelles ont accusé des évolutions
négatives, les autres industries ont tous indiqué des
améliorations.
2.1.4. ELECTRICITE, GAZ, VAPEUR ET EAU
La valeur ajoutée de la branche
« électricité, gaz, vapeur et eau » a subi de
nouveau une légère décélération de 5,2%
contre 5,3% en 2017, maintenant a contribution à la croissance à
un niveau quasi nul. Cette évolution et consécutive à la
baisse de la production d'eau potable l'indice de production s'et réduit
de 4,6%. Par contre celui de la production de l'électricité a, en
revanche, progressé de 12,2%.
2.1.4.1. ELECTRICITE
En 2018, la production de l'électricité a
progressé de 12,2%, s'établissant à 10.562,0 milliers de
Mwh. Sa consommation, quant à elle, s'est établie à
7.606,6 milliers de Mwh. soit un accroissement de 5,2% durant la période
sous revue, reflétant ainsi la hausse observée du nombre
d'abonnés de 8,1% contre une baisse de 29,0% en 2017.
Cette évolution est expliquée par l'augmentation
des investissements dans ce secteur, notamment dans le cadre des travaux de
maintenance et la réhabilitation de quelques contrôles
hydroélectriques.
2.1.4.2. EAU
En 2018, la production d'eau potable a enregistré une
baisse plus importante que celle de l'année précédente
soit 4,6%, se situant à 306.199,3 milliers de m3. Cette
situation est due aux problèmes récurrents auxquels ce secteur
fait constamment face, notamment le manque d'entretien des infrastructures de
conduite d'eau.
Quant à sa consommation, elle est
améliorée cette année en affichant une progression de 1,9%
contre une baisse de 3,0% en 2017, alors que le nombre d'abonnées a
atteint 619.280 unités venant de 610.128 unités.
2.1.5. BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS
La valeur ajoutée de la branche
« Bâtiments et travaux publics » a enregistré
un accroissement de 22,4% en 2018 contre 31,4% en 2017. Cette évolution
s'est traduite par la hausse de la production ainsi que de la consommation du
ciment gris de 18,2%, durant l'année sous analyse.
2.1.6. COMMERCE
La valeur ajoutée de la branche
« commerce » a progressé de 1,8% contre 4,8% en
2017. Sa contribution à la croissance est passée de 0,72 point en
2017 à 0,27 point en 2018.
2.1.7. TRANSPORTS ET TELECOMMUNICATIONS
Après une hausse de 2,7% en 2017, la valeur
ajoutée de la branche « transports et
télécommunications » a chuté de 1,4% en 2018,
sous l'influence de la poursuite à la baisse du rythme de croissance des
activités de la sous-branche « communication ». La
contribution à la croissance a reculé de 0,18 point contre un
accroissement de 0,33 point une année auparavant.
2.1.7.1. TRANSPORTS
En 2018, les principaux postes de la sous-branche
« transports » ont renseigné des évolutions
divergentes. En effet, le « trafic des marchandises et des
personnes » est resté sur une bonne dynamique sous l'effet de
la hausse des activités des principaux organismes de transport, tandis
que la « manutention dans les principaux ports » demeure
négatif pour la deuxième année consécutive.
a) Trafic des marchandises et des personnes
L'indice d'activité de trafic des marchandises et des
personnes a connu une hausse de 3,1% en 2018. Le volume total des marchandises
a atteint 9.977,6 millions d'unités, soit une hausse de 3,1%
comparativement à son niveau de l'année précédente.
Cette croissance provient de la hausse du volume des
activités aériennes, ferroviaires, routières et fluviales
ayant varié respectivement de 24,4%, 5,5%, 2,9% et 0,3% en 2018.
L'activité des voyageur a enregistré dans sa globalité,
une hausse de 2,7%, s'établissant à 1500,1 millions
d'unités, consécutive à la progression de flux des
voyageurs de 12,7%, 6,6%, 5,4% et 1,3% respectivement pour les transports
fluvial, ferroviaire, routier et aérien.
Cette évolution résulte notamment de (i) la
volonté affichée par le gouvernement à travers la
réhabilitation et la mise en flot d'un grand bateau de la SCTP
immobilisé depuis une dizaine d'années et (ii) la pose des
balises tout le long du bief moyen du fleuve Congo, en vue de sécuriser
et faciliter la navigation.
b) Manutention
A l'instar de l'année précédente, les
activités de la manutention ont pesé négativement sur
l'évolution de la branche sous analyse, en enregistrant une baisse de
1,2% en 2018. Hormis le port de Matadi qui a enregistré une
légère reprise de 0,9% de ses activités, la contre
performance de cette activité est consécutive à la baisse
observée au niveau des ports de Boma et Kinshasa, soit respectivement de
20,4% et 5,4%.
2.1.7.2. TELECOMMUNICATION
L'activité de la télécommunication a
été marquée par un accroissement de 6,0% du nombre
d'abonnées en 2018, influençant le niveau de consommation, lequel
est passé de 14.826,4 milliers d'unités en 2017 à 16.359,1
milliers en 2018. Ce niveau est attribuable à l'entrée en vigueur
de la licence 4G, ayant entrainé une forte hausse de la consommation des
données durant l'année sous analyse.
2.1.8. AUTRES SERVICES HORS ADMINISTRATION PUBLIQUE
En 2018, la valeur ajoutée de la
branche « autres services hors administration publique » a
enregistré une hausse de 4,9%, portant sa contribution à la
croissance à 0,45 point venant de 0,19 point en 2017.
2.1.9. SERVICES D'ADMINISTRATION PUBLIQUE
Pour une deuxième année consécutive, la
valeur ajoutée de services d'administration publique a enregistré
un recul de 0,4% contre une baisse de 1,0% en 2017. En effet, les composantes
de cette branche, notamment l'éducation quasi nulles durant la
période sous revue.
Tableau 4. Contribution des différents secteurs
à la croissance du produit intérieur Brut (en pourcentage, aux
prix de 2005)
Branches d'activité
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
Secteur primaire
|
29,6
|
15,3
|
59,6
|
80,1
|
Agriculture, forêt, élevage, chasse et
pêche
|
11,3
|
22,4
|
7,2
|
4,4
|
Agriculture
|
10,6
|
20,4
|
7,3
|
4,6
|
Vivrière
|
10,4
|
19,8
|
7,1
|
4,5
|
Rente
|
0,2
|
0,6
|
0,1
|
0,1
|
Sylviculture
|
0 ,7
|
2,0
|
-0,1
|
-0,2
|
Elevage, pêche et chasse
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Extraction
|
18 ,3
|
-7,2
|
52,5
|
75,6
|
Secteur secondaire
|
17,4
|
15,7
|
31,7
|
12,0
|
Industries manufacturières
|
21 ,4
|
41,3
|
8,1
|
-1,7
|
Industries alimentaires, boissons et tabacs
|
17,5
|
37,6
|
3,9
|
-3,0
|
Autres industries manufacturières
|
4,0
|
3,7
|
4,1
|
1,3
|
Bâtiments et travaux publiques
|
-3,6
|
-28,0
|
22,7
|
13,2
|
Electricité, gaz, vapeur et eau
|
-0,4
|
2,3
|
0,9
|
0,6
|
Secteur tertiaire
|
50,5
|
72,8
|
32,0
|
7,9
|
Commerce
|
22,0
|
38,9
|
19,3
|
4,7
|
Transports et télécommunications
|
17,0
|
18,2
|
8,9
|
-3,0
|
Autres services hors adm. Publique
|
10,2
|
11,9
|
5,1
|
7,7
|
Services d'administration publique
|
2,1
|
5,9
|
-1,0
|
-0,2
|
SIFIM
|
-0,8
|
-2,0
|
-0,4
|
-1,3
|
PIB aux coûts des facteurs
|
97,5
|
103,7
|
123,3
|
99,9
|
Taxes sur les produits
|
2,5
|
-3,7
|
-23,3
|
0,1
|
PIB aux prix constants
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
Source : BCC de 2015 à 2018, d'après les
résultats des travaux de la C.E.S.CN.
En ce qui concerne le secteur secondaire, une faible
contribution de 12,0 points de pourcentage à la croissance a
été enregistrée contre 31,7 points en 2017, en raison
essentiellement du ralentissement des activités de construction de 9,3%
contre 14,1% en 2017 et de la branche « électricité,
eau et gaz » de 6,3% contre 7,2% en 2017.
Néanmoins, la croissance des activités des
« industries manufacturières », quoique
inférieur comparativement à l'année dernière, soit
-1,7% contre 8,1%, a conduit à une contribution de 1,1 point de
pourcentage à la croissance, soit le même niveau que celui de
2017.
Dans le secteur tertiaire, l'activité a
enregistré une contribution de 7,9 points de pourcentage à la
croissance, consécutive notamment au dynamisme des activités des
« autres services hors administrations publiques » qui ont
connu une progression de 7,7% contre 5,1% une année auparavant,
induisant une contribution de 1,0 point de pourcentage à la croissance.
Cette évolution résulte d'une
amélioration relative du climat d'affaires ayant pour corollaire, entre
autres, le relèvement des activités de service d'hôtellerie
et de restauration. En dépit des efforts du gouvernement pour
améliorer le service de transport urbain et élargir les
activités des opérateurs de télécommunication sur
le marché national, les contributions des branches
« commerce » et « transports »
entreposages et télécommunications » à la croissance
ont été de 0,9 point de pourcentage et 1,1 point,
inférieures à leur niveau de 1,4 chacune en 2017.
|
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