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Analyse de la croissance économique en RDC de 2015 à  2018.


par Alphonse-Marie BALENGEJA
Université NOTRE-DAME du Kasayi (U.KA.) - Graduat 2019
  

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1.2. MESURES PRISES POUR LUTTER CONTRE LA CROISSANCE ECONOMIQUE NEGATIVE EN RDC

Après une reprise de la croissance économique négative en octobre 1993, le gouvernement commença à essayer de réguler la production par des lois. Il reprit également le contrôle des exportations.

Ensemble, ces mesures affectèrent grandement la continuation des activités liées au commerce extérieur. De plus, le succès restreint de la lutte contre la croissance économique négative fut anéanti dès le début de l'offensive rebelle dans le pays (plus précisément à l'EST du pays).

La guerre réduisit drastiquement les revenus du gouvernement et accrut la dette extérieure. Les opérateurs économiques se firent moins présents, cela étant lié aux incertitudes sur l'issue du conflit et à l'augmentation du contrôle et de la pression fiscale du gouvernement.

Depuis 2000, le gouvernement a pris des nouvelles orientations à travers une gamme des mesures d'ajustement économique portée successivement par le programme intérimaire renforcé (PIR) et le programme économique du gouvernement (PEG) mis en oeuvre respectivement en 2001 et 2002. Ses différentes politiques macroéconomiques augurèrent des perspectives prometteuses.

Le changement de la contre-performance économique de la décennie 90 en performance économique, le retour sur le sentier de la croissance économique, la relative stabilité des prix et du taux de charge sont tant d'éléments à enregistrer dans le compte de ces politiques.

L'économie congolaise s'est engagée sur le sentier de la croissance, après avoir enregistré beaucoup de contre-performances durant la décennie allant de 1993 à 2000. En effet, d'importantes mesures en matières économique ont été arrêtées par le gouvernement dès l'aube du nouveau régime en 2001.

Au nombre de ces mesures, on peut citer l'option du libéralisme de l'économie nationale, avec notamment la libéralisation des marchés minier et pétrolier, la promulgation de nouveaux textes de lois dont l'esprit est de promouvoir les initiatives privées (code des investissements, code minier, code forestier, ...) et la réduction du taux de la fiscalité, la signature de l'ordonnance-loi n°10/002 portant nouveau code des impôts, et au jour le jour, le gouvernement congolais s'évertue à la cimentation de la coopération structurelle avec les partenaires au développement ; en même temps qu'arrivent de plus en plus d'investisseurs potentiels désireux de s'installer dans le pays.

Pour certains économistes congolais, cette situation positive est à la fois le résultat de la stabilité macroéconomique, conjuguée avec les effets de réformes structurelles ainsi que les dividendes de la paix retrouvée.

Plusieurs réformes ont été adoptées dividendes en 2010 par les autorités congolaises dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires et d'investissement au pays pour quitter ainsi la dernière place de le « Doing Business » de la banque mondiale relatif à la facilité de faire des affaires.

Il s'agit notamment des réformes ci-après :

- L'adhésion au droit des affaires de l'OHADA en 2010 par l'ordonnance-loi n°10/001 du 20 Août 2010 ;

- Promulgation de la loi n°10/10 du 27 avril 2010, relative aux marchés publics qui édicte les nouvelles règles fondamentales relatives à la préparation des projets, à la passation des marchés publics, à leur exécution et au contrôle, ainsi que le règlement des contentieux liés aux marchés publics. Elle s'applique aux marchés de travaux de fourniture, de service et de prestation intellectuelle par l'Etat, les provinces, les entités territoriales décentralisées, les entreprises publiques et les établissements publics ;

- Promulgation de l'ordonnance-loi n°10/001 du 20 Août portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard