CHAPITREIII. DEROULEMENT DE L'ENQUETE
Ce chapitre est consacré aux détails sur le
déroulement de l'enquête, à la présentation des
données et les résultats obtenus.
iii.1. De l'univers de
l'enquête
Nous appelons « univers de
l'enquête », le cadre au sein duquel se sont
déroulées nos investigations. Ce cadre ne relève nullement
du hasard mais de la nature du sujet sous étude : appartenance de
la RDC à la CIRGL : atout et obstacle pour son émergence. De
par son intitulé, le champ d'étude parait trop vaste ; mais
la démarche scientifique utilisée en sciences sociales permet au
chercheur de délimiter son travail dans le temps et dans l'espace. Ce
qui lui permet de ne pas parcourir l'ensemble de l'espace concerné pour
y mener des investigations.
Dans le cadre de cette étude, nos enquêtes se
sont déroulées dans la ville de Kinshasa. Ici encore, l'univers
de l'enquête parait vaste. C'est dans cette optique que nous avons
mené nos investigations uniquement à la coordination nationale de
la CIRGL/RDC, au ministère de la Coopération internationale et
intégration régionale, à la direction de
l'Intégration régionale situé à l'immeuble en face
de la Cour constitutionnelle, au 5e Etage ; au ministère
des Affaires étrangères, dans la direction des Organisations
internationales (5e étage de l'immeuble des affaires
étrangères, à droit), à la direction Afrique et
Moyen-Orient (3e Etage de l'immeuble des affaires
étrangères, à gauche), et afin à
l'Université de Kinshasa auprès de quelques spécialistes
des organisations internationales.
iii.2. De l'échantillon
Nous avons opté pour l'échantillon par choix
raisonné. L'option pour ce type d'échantillon est
justifiée par le fait que peu de gens disposent des informations sur la
CIRGL. C'est pourquoi nous nous sommes entretenus uniquement avec des personnes
ressources, celles disposant suffisamment d'informations sur la CIRGL.
Au sein de la coordination nationale, nous nous sommes
entretenus avec le directeur de la coordination nationale de la CIRGL. Nous
avons eu le privilège d'avoir aussi les opinions du premier coordinateur
national de la CIRGL/RDC ayant participé à toute la
procédure de la création de la CIRGL depuis 2003, car
étant dans le comité préparatoire national de la RDC.
Avec ces personnes, nous avons jugé utile de nous limiter à la
coordination nationale car, en optant pour une étude qualitative, ce qui
importe, rappelons-le, ce n'est pas le nombre d'enquêtés comme
dans l'approche quantitative, mais plutôt la qualité des opinions
émises par ces enquêtés.
L'échantillon par choix raisonné combiné
avec l'entretien compréhensif nous ont permis de récolter les
informations auprès des personnes mieux outillées sans passer par
un grand nombre d'enquêtés au sein de la coordination
nationale.
Néanmoins, nous ne pouvons boucler l'enquête en
nous basant seulement sur les données issues de la coordination
nationale de la CIRGL/RDC. Au sein du ministère des affaires
étrangères, nous sommes entretenus avec le responsable de la
direction des Organisations internationales, le directeur chargé de
l'Afrique et Moyen-Orient et le chef de bureau chargé de la CIRGL et la
CEPGL.
En RDC, La direction de l'Intégration régionale
du ministère de la Coopération internationale et
intégration régionale a, dans ses attributions, la gestion de la
coordination nationale de la CIRGL en tant que service dépendant du
gouvernement congolais. Nous nous sommes contentés d'un seul entretien
dans cette direction. Par la suite, nous avons décidé de revenir
à l'Université de Kinshasa, plus précisément au
sein du département des Relations Internationales, de la faculté
des Sciences Sociales Administratives et Politiques auprès de quelques
professeurs, chefs de travaux et Assistants ayant mené une étude
sur la CIRGL.
Ce procédé nous a permis de confronter les
données reçues à la coordination nationale de la CIRGL/RDC
et celles issues des autres services. Après ce long exercice qui nous a
pris beaucoup de temps, nous avons bouclé l'enquête après
s'être entretenus avec 15 enquêtes.
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