LISTE DES ABRÉVIATIONS,
SIGLES ET ACRONYMES
ADF : Allied Democratic Forces (Forces
démocratiques alliées)
AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la
Libération
CCFR : Centre Conjoint de Fusion de Renseignement
CEPGL : Communauté Economique des Pays des Grands
Lacs
CIRGL : Conférence Internationale sur la
Région des Grands Lacs
CNDP : Congrès National pour la Défense du
Peuple.
CPN : Comité Préparatoire National
CRIIC : Centre de Recherche Indépendant et
Interdisciplinaire Congolais
FARDC : Forces Armées de la République
Démocratique du Congo
FDLR : Forces Démocratiques de Libération
du Rwanda
GEC : Groupe d'études sur le Congo
IRRN : Initiative Régionale de lutte contre
l'exploitation des Ressources Naturelles
LRA : Lord's ResistanceArmy (Armée de
résistance du Seigneur)
M23 : Mouvement du 23 Mars
MCR : Mécanisme de Certificat Régional de
la CIRGL
MCVE : Mécanisme Conjoint de Vérification
Elargie
MDO : Méthode de dissimilation des objectifs
NALU: National Army of Liberation of Uganda
ONU : Organisation des Nations Unies
RCD : Rassemblement Congolais pour la démocratie
SADC : SouthernAfricaDeveloppementCommunity
(Communauté de
Développement de l'Afrique australe).
TLSP : Théorie de la lutte pour la survie
politique
UA : Union Africaine
UMA : Union du Maghreb Arabe
INTRODUCTION
01.
CONTEXTE DE L'ETUDE
« Appartenance de la République
Démocratique du Congo (RDC) à la Conférence Internationale
sur la Région des Grands Lacs, CIRGL en sigle : Atout ou obstacle
pour son émergence», tel est le sujet sur lequel porte notre
mémoire de licence en sociologie.
En effet, la problématique de l'émergence de la
RDC dans le contexte actuel qui est celui justement de l'instabilité
politico-économique, et surtout de l'insécurité devenue
récurrente sur la quasi-totalité du territoire national et
principalement à l'Est du pays ne peut laisser indifférent les
chercheurs en général. A vrai dire, l'insécurité a
cessé d'être une question de politique intérieure, elle est
devenue une question de politique internationale, avec plusieurs enjeux au
niveau sous-régional, régional et international.
Visiblement, les Etats qui constituent actuellement la CIRGL
ont connu chacun une période d'instabilité à la fois
politique, économique et sécuritaire au cours de deux
dernières décennies. Cette situation a eu des
répercussions plus au moins considérables sur toute la
sous-région des grands lacs africains dont les stigmates sont encore
manifestes.
C'est dans cette perspective d'éradication des maux qui
rongent cette partie de l'Afrique que les chefs d'Etat de la sous-région
des grands lacs s'étaient engagés à travailler
mutuellement pour éradiquer cette insécurité, engagements
ayant conduit à la signature d'un pacte sur la sécurité,
la stabilité et le développement sur cette sous-région,
lequel a conduit à son tour à la création de la CIRGL.
Cependant, plus d'une décennie après ces engagements, le constat
s'avère inquiétant. En dépit de la création de la
CIRGL comme cadre qui faciliterait la paix, la stabilité, la
cohésion et développement de la sous-région, le constat
est que la CIRGL a montré ses limites au regard de ses objectifs. Elle
est restée inactive, pour ne pas dire indifférente, face à
la situation sécuritaire sur le sol congolais. C'est qui nous a
incités à comprendre si l'appartenance de la RDC à la
CIRGL est un atout ou un obstacle pour son émergence.
|