3.3.3.2. Les activités économiques
modernes
Dans la Commune, de Pissa nous pouvons énumérer
deux grandes activités économiques à caractères
industriels, mais surtout modernes. Etant une zone favorable à
l'agriculture à cause de son climat (tropical). L'agriculture constitue
la première activité et l'exploitation de la forêt (coupe
et transformation de bois) est la seconde. Il y'a deux grandes
variétés de culture modernes dans cette localité à
savoir : la palmeraie et la riziculture. La palmeraie se situé dans
le village Bossongo cette plantation est gérée par la
société centrafricaine des palmiers (CENTRAPALM). Cette
société est source de revenus de la commune de pissa. Elle
procure du travail à la population locale ce qui permet de
résorber le chômage et offre aux acteurs locaux la
possibilité de mener une vie décente. Garantis leur santé
par la mise à disposition de la population locale d'un centre
santé et d'un dispensaire.
L'éducation est assurée de ce village par une
école primaire (fondamental 1) qui est sous l'égide d'un
directeur d'école coordonné par l'inspecteur académique de
la commune de pissa. Le travail crée consiste à l'entretien des
palmiers, la cueillette des noix mûres, mais aussi la transformation
industrielle des noix pour la production d'huile de palme (huile rouge), mais
aussi une huile raffinée. Pour la bonne qualité d'huile produite
il y'a affluence des consommateurs (commerçants) qui se déplacent
pour s'en procurer d'une part, mais favorisent d'autre part l'écoulement
des produits agricoles des acteurs locaux. Ainsi il y'a entrée des
devises dans les ménages. A côté de la production
industrielle, il y'a aussi des petites unités de production artisanale
avec des outils semi-modernes. Ne se limitant pas à la palmeraie de
Bossongo, le village Boyali regorge un atout majeur pour l'essor
économique de cette commune. Dans ce village s'est implantée une
riziculture avec une usine de transformation locale. La population locale
étant agricole trouve dans cette riziculture un atout pour mettre en
valeur leur savoir-faire afin de gagner leur pain quotidien. Cette riziculture
est tenue par les expatriés chinois secondés des techniciens
locaux. L'implantation de cette riziculture a favorisé la
création d'un site pour l'hébergement des travailleurs, d'un
centre de santé de premiers soins et d'une école primaire
(fondamentale 1). Mais aussi d'un marché permettant à la
population d'évacuer leurs produits champêtres aux
commerçants (es) qui y arrivent de la capitale même aux
particuliers qui y sont de passage.
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