I.2.2.3. Liens entre le réchauffement climatique
et les polluants atmosphériques a) Effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2), et certains autres gaz
présents à l'état de traces comme le méthane (CH4),
l'oxyde nitreux (N2O), les chlorofluorocarbures (CFC) et l'ozone
troposphérique (O3), s'accumulent dans l'atmosphère du fait des
activités humaines. Tous ces
Plus la vitesse s'élève, plus le balayage des
émissions est important. On peut alors assister à un
phénomène nouveau, qui est le transfert de masses importantes de
polluants
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polluants sont des gaz à effet de serre ou gaz
absorbant la chaleur irradiée du soleil (rayons infrarouges) qui
augmentent ainsi la température de l'atmosphère.
L'augmentation des concentrations de ces gaz (qui absorbent
les rayons infrarouges) conduit au réchauffement et au changement
climatique global. Cela se produit car l'absorption de la chaleur qui ralentit
son éventuel rayonnement dans l'espace, réchauffant ainsi la
couche la plus basse de l'atmosphère.
b) Smog
Le smog est une forme de pollution particulièrement
désagréable et directement perceptible. C'est un mot d'origine
anglaise, venant de « smoke », fumée, et de « fog »,
brouillard. Il est constitué d'une dispersion de composés solides
et liquides dans l'air, qui prend naissance à travers des processus
thermiques et ou chimiques et des phénomènes de condensation.
Aujourd'hui il y a plusieurs sortes de smog. Le type habituel
de smog londonien (c'est-à-dire, une pollution par la fumée) est
parfois appelé smog industriel. Les principaux polluants du smog
industriel sont les oxydes de soufre (SO2) et les PM. Un autre type important
de smog est le smog photochimique (appelé smog de Los Angeles). Ce smog
orange foncé est appelé photochimique parce que la lumière
solaire provoque plusieurs réactions qui, ensemble forment les
ingrédients dudit smog. Notons qu'en République
Démocratique du Congo, on peut retrouver le dernier type de smog en
raison de son climat et de sa faible industrialisation.
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