Chapitre 4. Discussion
4.1. Distributions spatiales des particules et
température et humidité dans la commune annexe
Les résultats sur la distribution spatiale des
particules de 2.5 jim dans la zone étudiée ont montré que
plus de 9.04% et 6.84% de la zone étudiée, située au Nord
et le Nord-Ouest, présentaient des distributions comprises entre
(supérieur à 70 jig/m3), pendant que l'Est, le
Nord-Est et le Sud de la zone étudiée sont dominés par les
concentrations moyennement faibles (figure 7). D'une autre part, les
résultats ont montré que le Nord-Ouest, l'Ouest et le Sud de la
zone étudiée sont dominés par des fortes distributions en
particules de 10 jim (supérieures à 75 jig/m3),
pendant que l'Est et le Nord-Est de la zone étudiée est
dominé par les faibles distributions (de 25 jig/m3 à
<10 jig/m3 ; figure 8).
Cette distribution spatiale en particules de 2.5 et 10 jim
dans la commune annexe serait imputée aux autres facteurs climatiques,
notamment la vitesse et la direction de vent, la température et
l'humidité. En effet, dans la ville de Lubumbashi, le vent souffle du
Sud-Est vers le Nord-Ouest (Mettelsat, 2020 ; Malaisse et Harjoba, 1978). Ce
phénomène expliquerait la dissémination des particules et
leurs distributions au Nord et à l'Ouest de la ville.
Le seuil limite fixé par l'OMS des particules fines est
de 10 jig/m3 valeurs annuelles (OMS, 2005). Les résultats obtenus lors
de notre étude en PM 2.5 est de 46,51 jig/m3, ces résultats sont
supérieurs au seuil de l'OMS. Ces différences des concentrations
s'expliquent par les conditions météorologiques du milieu qui
influent beaucoup sur la dispersion des polluants atmosphériques. En
particulier le paramètre vent, qui est le plus important dans la
dispersion des polluants dans l'air (Sportisse, 2008). Par ailleurs Cette
situation s'explique aussi par la direction et la vitesse du vent, les vents de
Lubumbashi Souffle du Sud-Est vers le Nord-Ouest. Quant à la vitesse du
vent elle varie de 5 à 8 m/s Pendant la saison sèche (Mettelsat,
2020 ; Malaisse et Harjoba, 1978).
Le seuil limite fixé par l'OMS des particules
grossières est de 20 jig/m3 valeurs annuelles (OMS, 2005).
Les résultats obtenus lors de notre étude en PM10 est de 80,08
jig/m3, ces résultats sont supérieurs au seuil de
l'OMS. Ces différences des concentrations s'expliquent par les
conditions météorologiques du milieu qui influent beaucoup sur la
dispersion des polluants atmosphériques. En particulier le
paramètre vent qui est le plus important dans la dispersion des
polluants dans l'air (Sportisse, 2008). Par ailleurs Cette situation s'explique
aussi par les vents
40
de Lubumbashi. Le vent le plus dominant est celui qui provient
de l'Est. Quant à la vitesse du vent elle varie de 5 à 8 m/s
Pendant la saison sèche (Mettelsat, 2020 ; Malaisse et Harjoba,
1978).
Les résultats trouvés sur l'évolution de
la température moyenne durant notre étude été de
30°C. Elle influe de plusieurs façons, une faible
température entraîne un changement en favorisant une hausse du
chauffage urbain et de l'utilisation des véhicules, ce qui augmente les
émissions. Mais elle agit aussi dans la formation de polluants
secondaires tels que l'ozone, avec une température supérieure
à 25°C et un fort ensoleillement favorise la production d'ozone
(Deletraz, 1998).
Les résultats montrent une humidité de 49,37%
dans la commune annexe. Ces résultats sont similaires à ceux
obtenus par l'OMS (2009) avec un seuil de l'humidité relative entre 40
et 60% qui sont indiquée par l'Organisation Mondiale de la Santé
comme étant une bonne quantité d'humidité de l'air. Elle
joue un rôle dans le captage des particules polluantes. Les gouttelettes
d'eau en suspension retiennent les polluants, ce qui accroît leur
stagnation (Deletraz, 1998).
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