FacultédesSciences Juridiques,
Economiques et Sociales
Casablanca
Mémoire de fin d'étude
Licence en gestion
Problématique :
0Comment utiliser les médias
sociaux pour améliorer l'e-réputation des PME ?
Présenté par ZAKARIA DOUZI
CNE :134463538
Encadré par
MM.LEILA KISSI
Année Université 2019/2020
Table des matières
Remerciements
.....................................................................................................................
4
Introduction
..........................................................................................................................6 Partie
1 :Réseaux sociaux, outil pour promouvoir la E-réputation
de l'entreprise
..................................................................................................7 Section1
: Comportements des jeunes internautes dans les médias
sociaux......7
I. Qu'est ce que les
médias sociaux
?...............................................................................7
A. Définition des médias
sociaux
........................................................................................................7
B. Présentation des principaux groupes
de médias
sociaux......................................................... 8
C. Délimitation du champ
d'étude..........................................................................................
9
II. Développement des médias sociaux:
Panorama des réseaux sociaux au Maroc....10
A. Médias sociaux
généralistes : Facebook et
Google+.......................................................10
B. Médias sociaux professionnels :
LinkedIn et
Viadeo....................................................11
C . Le Micro-blogging : Twitter et
Instagram.....................................................................12
Section 2 :
Présentation des concepts et des
enjeux.............................12
I. Définition des concepts : Qu'est ce que
?..................................................................13
A.
E-réputation........................................................................................................................................13
B. Identité
numérique..............................................................................................................................14
C. le risque de réputation en
ligne.......................................................................................................
14
II.Enjeux pour
uneentreprise...............................................................................15
A.
Pourquoi?.........................................................................................................15
B. Pour Qui
?........................................................................................................16
C.Par
Qui?...........................................................................................................17
Partie 2 :l'impact des
médias sociaux dans la mise en valeur de
l'E-réputation....18
Section 1 : Enquête
quantitative....................................................................18
I. Méthodologie
d'enquête.....................................................................................
18 A. Objectifs de
l'enquête........................................................................................................................18 B.
Cibles.......................................................................................................................................................18 II. Création du
questionnaire................................................................................................18
A.
Questionnaire.......................................................................................................................
18 D. Prise de contact
.....................................................................................................................................19
Section 2 :analyse des
résultats de l'enquête
.............................................................30
I. Principaux
résultats.........................................................................................................30
A. Présentation des
résultats
....................................................................................................30
II. La comparaison des
résultats.......................................................................................34
Conclusion
générale.....................................................................................................36
Bibliographie
...........................................................................................................................37 Livres........................................................................................................................................37 Liste
des
abréviations..............................................................................................................37 Le
glossaire...............................................................................................................................
37 Annexes
....................................................................................................................................
38 Annexe 1
:questionnaire.........................................................................................................
39 Annexe 2 :
Figure.....................................................................................................................
40 Annexe 3 :
Figure.....................................................................................................................
47Résumer....................................................................................................................................48
Remerciements
J'adresse mes remerciements aux personnes qui m'ont
aidé dans la réalisation de ce mémoire.
En premier lieu, je remercie Mon Professeur Madame Leila
kissi, icône de notre université.
Pour son intérêt à ce travail, pour avoir
accepté de m'encadrerpour mon projet de fin d'études, ainsi que
pour son soutien, ses remarques pertinentes et son encouragement.
Plus généralement, je remercie tous les
enseignants et les intervenants de la faculté des Sciences juridiques,
économiques et social pour l'apprentissage qu'ils nous ont donne et pour
nous avoir transmis la passion pour leur métier.
Finalement je remercieSouhail Bakouche pour son aide
précieuse dans la relecture et la correction de ce mémoire.
"Les deux choses les plus importantes n'apparaissent
pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes."
de Henry Ford
"Cela prend 20 ans pour bâtir une
réputation et 5 minutes pour la détruire. Si vous y pensez, vous
réfléchirez différemment."
de Warren Buffet
Introduction
Force est de constater la montée en puissance des
nouveaux usages en vigueur sur internet depuis le début des
années 2000. L'avènement des médias sociaux depuis
quelques années a bouleversé les usages des internautes et des
professionnels sur internet et la manière dont les entreprises
commencent à appréhender les médias sociaux dans leur
stratégie de communication.
Le temps est révolu où les marques se tenaient
à l'écart des réseaux sociaux, préférant
investir massivement dans les canaux de communication traditionnels que sont la
télévision, la radio ou autres supports publicitaires. L'exemple
le plus frappant fut le virage numérique pris par Pepsi, lorsque la
marque décida de se retirer du Super Bowl.
Les médias sociaux instaurent un nouveau paradigme de
la communication et de l'échanged'informations. Plusieurs millions de
personnes sont dorénavant interconnectées et peuvent
échanger sur une infinité de sujets et les entreprises ne sont
pas exempts de ces échanges. La communication ne peut plus être
unilatérale. De nombreuses discussions autour des marques proviennent
des blogs, wikis et des réseaux sociaux et peuvent être source de
bien pour l'entreprise ou au contraire décrédibiliser son image
de marque et sa réputation pour longtemps. Nombreux sont les exemples de
marques et entreprises qui ont échoué à prendre le virage
numérique et à subir les affres d'un consommateur qui
détient dorénavant le pouvoir de décrédibiliser une
marque avec, un simple clic.
D'ailleurs la plupart des entreprises ne se sentent pas du
tout prêtes à affronter les défis que représentent
les médias sociaux. Notamment les PME ! Leurs façons de
communiquer ne sont pas identiques à celles des grandes entreprises.
Elles agissent à une autre échelle et bénéficient
souvent de ressources plus limitées, en matière de financement,
temps ou compétences. Il est donc intéressant d'étudier
quels sont les enjeux des médias sociaux pour les PME. Mieux encore,
nous souhaitons les accompagner dans la découverte du Web 2.0 et de ses
outils.
Le mémoire emprunte au monde professionnel ses
objectifs. Dans l'optique de mettre à disposition des PME des
résultats à mettre en oeuvre de manière concrète et
pratique, notre problématique portera sur :Comment utiliser
les médiassociaux pour améliorer l'e-réputation des PME
?
Dans votre 1ère partie, je commencerais d'abord par
présenter et définir les médias sociaux dans un premier
chapitre et ensuite dans un deuxième chapitre je présenterais
l'e-réputation et ses enjeux.
Ensuite dans la 2ème partie qui permet de
répondre à ma problématique et à laquelle je
devrais répondre à partir des conclusions tirées de mon
enquête. Menée auprès d'experts de l'e-réputation et
de la communication numérique à propos des stratégies
à adopter par les PME sur les médias sociaux. Finalement
j'établirais un guide pratique dans le but d'aider de
manièreconcrète les PME souhaitant soigner leur
e-réputation et s'impliquer sur les médias sociaux.
Partie 1 : Réseaux
sociaux, outil pour promouvoir la E-réputation de l'entreprise
Avec l'avènement des médias sociaux, les
entreprises ne peuvent plus être totalement maîtresses de leur
image de marque, de leur notoriété et de la réputation
qu'elles ont sur ces plateformes. Les attentes qu'on les internautes sur les
réseaux sociaux sont encore mal comprises, et les entreprises ont du mal
à satisfaire les besoins de leurs clients ainsi qu'a contrôler la
viralité d'une information sur ces médias sociaux en terme de
publicité.
Section 1
: Comportements des jeunes internautes dans les médias sociaux.
Facebook, Twitter, et quelques centaines d'autres
réseaux sociaux bouleversent la donne. En temps réel et avec une
liberté d'expression quasi-totale, informations et idées
circulent sans entraves au sein de communautés d'internautes, avec les
conséquences sociales et politiques que l'on connait : des apéros
géants... à la révolution.
I. Qu'est-ce que les médias sociaux ?
A. Définition des médias sociaux
En consultant le Mercator 9ème
édition, ouvrage de référence dans les domaines du
marketing et de la communication, nous trouvons la définition suivante
pour le terme anglais de « social media », traduit ici en
français par « réseaux sociaux » : «
Application Internet, généralement sous forme de sites Web, qui
permettent de relier amis, relations professionnelles ou visiteurs,
d'échanger messages et documents, de participer à des
communautés en ligne plus ou moins informelles ». Il s'agit
là d'une définition relativement complète qui reprend les
différents aspects que nous avons pu retrouver dans nos recherches
bibliographiques. Le point intéressant est que le terme en
lui-même de « réseau social » reprend deux mots pour
lesquels la connexion, le lien entre individus est essentiel. Ainsi la
connexion entre individus ou utilisateurs est la fondation de tout
réseau social.
Pour arriver à ce stade, les réseaux sociaux ont
tout de même traversé différentes étapes. Olivier
Ertzscheid est enseignant-chercheur et maître de conférence en
sciences de l'information et de la communication. En décembre 2007, il
dénombre lors d'un séminaire1(*) trois générations de réseaux
sociaux. Les réseaux sociaux de la première
génération proposaient des listes de contacts, appelées
« friend lists ». Ce sont des réseaux qu'Olivier Ertzescheid
qualifie comme « à plat et sans relief », c'est-à-dire
avec liens bidirectionnels uniquement. La seconde génération a
donc cette grande différence que les relations deviennent transversales.
Finalement l'arrivée de Facebook sur le marché des réseaux
sociaux a amené une grande révolution. La troisième et
actuelle génération des réseaux sociaux est celle des
« médias sociaux ». Ses caractéristiques sont
« la mise en relation et la mise en partage via différents
médias ». Autrement dit, il s'agit de l'avènement du
Web 2.0 ou du Web participatif. Les médias sociaux favorisent la
création et le partage de contenu : textes, liens, photos,
vidéos, document audio, etc. Le partage de contenu est
étroitement lié avec celui de son opinion : la recommandation est
un pilier des réseaux sociaux actuels.
Ainsi en résultent une omniprésence et une
hyper-interactivité des médias sociaux, dont les réseaux
sociaux sont finalement un sous-groupe.
B.Présentation des
principaux groupes de médias sociaux
Comme chaque année depuis 12 ans je vous propose une
nouvelle version de monpanorama des médias sociaux. Cette
douzième version est particulièrement complète, car avec
le confinement les usages se sont grandement intensifiés et
diversifiés. Certes, étant coincés à la maison,
nous n'avons pas d'autres moyens à disposition pour socialiser, il
n'empêche que l'année 20202(*) marque la
consécration desgrandes plateformes sociales et sonne un nouveau
départ pour de nombreux usages de niches qui trouvent dans
cette
crise sanitaire un second souffle
Figure1. Panorama des médias sociaux 2020.
Le premier cercle externe du graphique représente les
supports par lesquels les médias sociaux sont accessibles.
Conformément à sa définition des médias sociaux
Fred Cavazza intègre le fait qu'ils ne sont plus seulement accessibles
par les ordinateurs mais aussi des appareils mobiles comme les smartphones et
les tablettes.
Selon une étude du Cabinet McKinsey à propos des
smartphones, « 55% des détenteurs européens les
considèrent désormais comme leur principal terminal
réellement personnel » et « la communication ne
représente plus que 27% du temps passé sur le mobile, contre 61%
en 2008 ». D'autres objets peuvent être utilisés pour
entrer avec interaction sur les médias sociaux, comme par exemple des
appareils photos. À chaque nouvelle version de mon panorama j'essaye de
le simplifier, mais le marché étant en expansion, je me retrouve
à régulièrement ajouter de nouveaux services.
C.Délimitation du
champ d'étude
Quels sont les médias sociaux les plus utilisés
? Intéressons-nous à l'étude réalisée
parSIMILARWEB qui classe les 50 sites les plus visités
en Maroc et dans le monde3(*). Concernant l'édition marocaine de 2020,
publiée en juin, on retrouve sans aucune surprise de nombreux
médias sociaux. Facebook est le second site le plus visité par
les Maroc juste derrière le moteur de recherche Google.com. Dans le top
20 on retrouve d'autres médias sociaux : YouTube est classé
3ème, Instagram 5éme, Twitter
12èmeet LinkedIn 40ème. Qu'en est-il des
entreprises ? D'après une étude 98% des entreprises4(*), sont présentes sur les
médias sociaux :95% utilisent Facebook, 71% LinkedIn et 74% Twitter. En
termes de nombre d'utilisateurs en Maroc en 2018, Facebook42,9 millions de
visiteurs par mois5(*),
Twitter plus de670 millions5(*), LinkedIn environ 604 millions6(*),YouTube quant à lui
comptabilisait67,5 millions de visiteurs uniques par mois.
II. Développement des
médias sociaux: Panorama des réseaux sociaux au Maroc
A. Médias sociaux généralistes :
Facebook et Google+
Facebook est Le réseau social le plus
influent au monde, Au Maroc, plus de 16millions
(2018) des personnes ont un compte Facebook dont plus de 15 millions
l'utilisent via mobile, et la moitié d'entre elles se connecte tous les
jours. Les marocains connectés à Facebook passent en moyenne 2h
25 minutes par jour sur ce réseau social6(*). La répartition des utilisateurs par tranche
d'âge démontre que les 18-24 ans et 25-30ans.
Un autre réseau social de contact tel que
Facebook, lancé par Google est Google+.
Google ne communique que très rarement sur les chiffres
d'usage de son réseau social. Google avait alors profité de
l'introduction de nouveautés sur Google+ pour dévoiler les
statistiques du réseau. Google reste le site le plus utilisé au
Maroc avec plus de 72 millions de visites par mois. Le temps passé ainsi
que le nombre de pages consultées pour chacune de ses visites sont
respectivement de 15 minutes et 15 secondes et 12,3 pages7(*).
Pour les petites entreprises, Facebook représente une
occasion inégalée d'augmenter leur notoriété. Avec
une portée non surpassée d'audience et des options d'optimisation
fortes, Facebook est un grand choix pour des entreprises espérant
augmenter le trafic de pied aux magasins, le trafic de Web à leur
emplacement, ou maximiser l'exposition de leur marque.
B. Médias sociaux professionnels : LinkedIn et
Viadeo
Selon l'équipe recherche et développement
MediaNet Lab, ils sont 1340 000 usagers de LinkedIn au Maroc. Un chiffre qui
place le royaume au 4ème rang des utilisateurs de LinkedIn en Afrique
dont le nombre d'usagers est de 20 700 000. Le Maroc est devancé dans ce
classement par l'Afrique du Sud (5 120 000), le Nigeria (2 720 000) et l'Egypte
(2 140 000)8(*).
Par ailleurs, le réseau social ne se portait pas
très bien, en effet, LinkedIn a chuté de plus de 40% en Bourse le
mois dernier. Pour remotiver ses troupes face à des perspectives
d'avenir qui ne s'annoncent plus aussi radieuses qu'avant, le patron de
LinkedIn, Jeff Weiner a annoncé qu'il renonçait à ses 14
millions de dollars de bonus annuel. Il fera même plus qu'y renoncer : il
a l'intention de le reverser à ses 9200 salariés
Les deux plus grands avantages de la publicité sur
LinkedIn est son audience mondiale croissante et la largeur des options
disponibles pour l'optimisation du ciblage des utilisateurs.Cependant, les
annonces de LinkedIn souffrent de deux inconvénients significatifs.
Premièrement, le minimum du CPC
(coût-par-clic) d'une publicité de LinkedIn est de
3.50$, faisant un coût de publicité très cher sur cette
plate-forme comparée à d'autres canaux. Deuxièmement, il
n'y a actuellement aucune option de relance (remarketing)
disponible, signifiant que les annonceurs pourraient être absents sur des
occasions significatives de transformation auprès de l'audience.
C. Le Micro-Blogging : Twitter et Instagram
Les médias sociaux tels que Twitter, Le nombre
d'utilisateurs de Twitter au cours du deuxième trimestre de 2019 a
atteint 139 millions par jour, contre 134 millions au premier trimestre de
cette année, et le nombre d'utilisateurs a augmenté de cinq
millions au cours de la dernière période.
le nombre d'utilisateurs a atteint 122 millions à la
fin du deuxième trimestre de 2018, et cette croissance indique le
succès des nouvelles fonctionnalités et ajouts qu'il ajoute pour
attirer plus d'utilisateurs, selon le site Web "CNet.com"9(*).
Mais malgré la popularité de Twitter parmi les
célébrités mondiales et les personnalités
publiques, y compris le président américain Donald Trump, le
nombre d'utilisateurs actifs quotidiens est très faible par rapport aux
sites de médias sociaux concurrents tels que Facebook, qui est
utilisé par environ 1,59 milliard d'utilisateurs actifs quotidiens.
Twitter est un média social qui regroupe plus
particulièrement des internautes de 25- 34 ans, pour le
côté plus informatif et culturel du microblogging.
En comparaison, Instagram compte 4,5 millions d'utilisateurs
actifs dans le royaume. Les «micro-influenceurs», soit les
comptes qui comptent moins de 100.000 abonnés, sont très
nombreux, d'après une étude10(*) réalisée par l'agence de
communication et d'analyse TNC The Next Click. Pour dresser un état des
lieux des personnes les plus suivies, les analystes ont examiné 1.000
comptes avec une audience au moins à 50% marocaine. Ces influenceurs
regroupent un total cumulé de 185 millions d'abonnés.
Le plus grand inconvénient pour les petites entreprises
espérant annoncer sur Instagram est sa popularité fine. Instagram
opère avec un modèle d'annonces basé sur le CPM,
signifiant que les annonceurs sont chargés par 1.000 impressions que
leur annonce reçoit. Le problème est celui dû au nombre
d'utilisateurs d'Instagram, et la popularité de la plate-forme avec des
marques importantes, les coûts entraînés sont susceptibles
d'être prohibitive pour la petite entreprise moyenne.
En conclusion, dans le cadre de ce message, nous avons
abordé le concept de médias sociaux et le nombre de PME qui
utilisent les médias sociaux suivants : Twitter, Facebook, LinkedIn,
Viadeo et YouTube.
Section 2 : Présentation des concepts et des
enjeux
l'e-réputation touche de plus en plus les particuliers.
Pour être efficace, il convient au préalable de mettre en place
une stratégie.
I. Définition des
concepts : Qu'est ce que ?
A. Qu'est-ce
queL'e-réputation : définitions?
Au cours d'un workshop sur la réputation
organisé par la fondation Olivetti à Rome en avril 2007, Gloria
Origgi, philosophe chercheur au CNRS de Paris, donne à l'audience une
définition de la réputation : « La réputation est
la trace de notre conduite que nous laissons inévitablement dans les
opinions des autres à chaque fois que nous interagissons avec le monde
social, et qui oriente leurs actions vis-à-vis de nous »11(*).
Antoine Dupin est spécialiste de
l'e-réputation et a écrit en 2010 un ouvrage intitulé
Communiquer sur les réseaux sociaux : les méthodes et les
outilsindispensables pour vos stratégies de communication sur les
médias sociaux. Selon l'auteur il convient
de différencier l'e-réputation, ou la
réputation numérique, avec l'identité numérique.
L'identité numérique peut être définie comme la
manière dont une entreprise, une marque ou une personne se
présente elle-même sur Internet. La réputation
numérique quant à elle serait « la manière dont
le web et les internautes appréhendent l'entreprise », la
marque ou la personne. La réputation numérique constitue donc un
« panorama émotionnel ». Celui-ci est «
positif, neutre ou négatif et accessible à tout internaute,
principalement via des moteurs de recherche ».
C'est en février 2006 que le terme
d'e-réputation apparaît en France, dans un article de Christophe
Deschamps intitulé L'indispensable gestion de la
réputationnumérique12(*). Déjà la définition du concept
arborait des approches principalement techniques, plus focalisée sur les
outils que les usages.
l'e-réputation peut être
considérée comme une évaluation des opinions des
internautes, dépendant de l'interaction qu'a une entreprise, une marque
ou un individu avec eux sur Internet. Voilà pourquoi il est important de
soigner sa réputation numérique en gérant sa
présence sur Internet et en accordant une importance particulière
aux liens créés avec les internautes.
B. Identité
numérique
« Si vous rendez vos clients mécontents dans le
monde réel, ils sont susceptibles d'en parler chacun à 6 amis.
Sur Internet, vos clients mécontents peuvent en parler chacun à 6
000 amis. »
Jeff Bezos, PDG d'Amazon
L'identité numérique
désigne l'ensemble des informations associées à une
personne, une entreprise ou une institution, disponibles sur Internet. Avec
le Web 2.0, l'internet du lien entre les personnes, et le Web
3.0, l'internet des objets, les traces informationnelles que nous laissons
en ligne se sont multipliées. De la photo de famille, à nos
coordonnées bancaires, en passant par notre localisation jusqu'à
notre CV, consciemment, mais surtout inconsciemment, nous transformons depuis
une décennie notre identité physique en kilooctet pour la
numériser et exister en ligne. Cette thématique devient centrale
pour tous les acteurs du web, preuve en est, elle était au coeur
du Blend Web Mix à Lyon, le 24 et 25 octobre dernier.
Avant de chercher comment améliorer son identité
numérique, il faut être capable de l'évaluer. La
manière la plus simple est de "prendre la place du recruteur". Pour
obtenir des infos sur vous, un recruteur va commencer par utiliser son moteur
de recherche favori et rechercher votre prénom et votre nom13(*). Essayez de vous googliser,
cela réserve parfois des surprises ! Reproduisez également ce
type de recherche sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, des outils
existent pour surveiller son e-réputation : on pense aux outils
d'alertes (Google Alertes, Mention, Alerti...). N'hésitez pas à
consulter le centre de ressources aliaz pour connaître les outils qui
permettent de mieux cerner son identité numérique.
C. Le risque de
l'e-réputation
L'e réputation, si elle n'est pas correctement
maitrisée, peut vite devenir un frein voire un poids pour
l'avancée d'une entreprise. Et ce, pour différentes raisons :
· Des informations discréditant une entreprise
peuvent se propager rapidement sur la toile.
· Le PDG d'une entreprise peut être victime de
calomnie ou de dénigrement, entrainant ainsi une méfiance des
consommateurs à l'encontre de l'entreprise dans son ensemble.
· Un scandale alimentaire peut également impacter l'e
réputation d'une entreprise évoluant dans ce milieu. (De
même pour une entreprise pharmaceutique, industrielle ou dans le secteur
bancaire).
· Un «Bad buzz» suite à une communication
ratée par l'entreprise (comme en témoigne la récente
polémique autour de la marque Bicky burger)
Les risques d'une mauvaise e réputation pour une
entreprise peuvent ainsi revêtir différentes formes et être
multiples ; perte d'attrait de confiance des consommateurs, des avis
défavorables de la part des internautes, une perte d'activité, un
chiffre d'affaire en baisse, une image de marque dégradée...
II. Enjeux pour une entreprise
A. Pourquoi?
Avec l'expansion des médias sociaux, les
modes de communications se sont développés entre personnes mais
aussi entre entreprises et clients. C'est pourquoi, il est devenu crucial pour
les entreprises de construire grâce aux techniques de réseautage
un environnement-base de données de clients fidèles et d'ensuite
les transformer en des ambassadeurs de la marque vers leurs propres
communautés.
Donc, que ce soit sur les médias sociaux ou sur le web
« classique », le défit de l'e- réputation n'est pas
d'évaluer une marque, ou un produit, etc. Mais de construire une image,
une notoriété coïncidant avec les valeurs de l'entreprise.
Le plus gros risque est que cette image dispersée sur le net ne
corresponde pas à l'image que l'entreprise souhaite promouvoir. Chez le
particulier, il peut voir son image se posée en question lors d'un
entretien d'embauche si il a été taguésur
des photos de fêtes par exemple. Maintenant, au niveau des entreprises,
c'est plutôt des affaires de Bad buzz volontaire
ou non mais ou il ya un risque de glissement de valeurs
contradictoires avec celles de l'entreprise par insuffisance d'occupation de
canaux de communications sur Internet.
Au niveau africain, selon Hopscotch Système
Africa14(*)qui a
publié son premier baromètre digital des entreprises d'Afrique
francophone en 2013. C'est des entreprises marocaines qui détiennent les
1ères places au TOP 5 en terme de visibilité dans les recherches
sur Google. Autre indice par le même organisme c'est celui de la maitrise
de contenu ou 3 groupes marocains figure dans le TOP 5, cet indice explique
l'intérêt pour les entreprises marocaines à maitriser et a
surveiller leur réputation en ligne. Les compagnies aériennes,
les groupes bancaires et immobiliers tandis que les opérateurs de
téléphonie mobile sont ceux qui suscitent le plus d'attention.
B. Pour Qui ?
Entreprises comme particuliers, tout deux sont
concernés per l'e-réputation et peuvent se retrouvés un
jour face à des problèmes d'identité mal maitrisée
sur Internet. Très souvent, au niveau des entreprises on en parle de
l'e-réputation de façon négative en réponse
à une crise. Alors que l'e-réputation est un atout à
construire car comme aurait déclaré Warren Buffet, financier
renommé, deuxième homme le plus riche du monde, surnommé
l'Oracle d'Omaha : « il faut vingt ans pour construire une
réputation, cinq minutes pour la détruire ». D'où
l'intérêt pour l'entreprise de rétablir rapidement une
crise d'image plutôt de construire une à partir du zéro.
Ainsi, plutôt que de raisonner en termes de risques, il faut
réfléchir sur les bénéfices que peux remporter une
image maitrisée tant pour l'entreprise que pour ses clients.
Toutefois, l'importance de la réputation diffère
selon la taille de l'entreprise, la réputation d'une multinationale,
plus exposé médiatiquement doit au préalable
développer une stratégie de gestion de l'e-réputation et
de manoeuvrer les risques qui sont liés. Quand au PME, où l'on se
rapprochera plus du personale branding, l'image de marque est souvent
lié étroitement à celle du dirigeant.
C. Par Qui ?
Le monde 2.0 a connu ces dernières
années l'émergence d'un nouveau métier : le community
manager. C'est un professionnel des médias sociaux, responsable de la
présence de l'entreprise sur ces derniers, de la création
à la veille en passant par la diffusion et la promotion des contenus sur
les réseaux, il assure tout ce qui est en rapport avec l'image
numérique de la firme. Une récente étude en France par
Job8
« Les community managers en France-2012 », a
révélé que ce sont les PME qui détiennent la grande
proportion des recrutements des Community Managers. Avec la montée des
Startups, et malgré les contraintes budgétaires ce sont ces
nouvelles formes qui emploient le plus des Community managers, souvent
liés au département communication et assument seuls les
tâches prédites.
Cependant, par souci budgétaire, les entreprises,
surtout les plus petites ou les startups, n'ont pas un Community manager
permanent. Dans ce cas, c'est généralement le dirigeant qui
assure cette fonction dans le cadre d'une auto-
entreprenariat, facteur parmi les facteurs qui expliquent
l'échec d'un grand nombre de PME au Maroc; ou c'est la personne en
charge de la communication et/ou du marketing qui assume ce rôle. Dans
les deux cas, la personne doit posséder plusieurs qualités parmi
lesquelles : sens de relations humaines, bon niveau linguistique et du
temps.
Toutefois, la responsabilité de l'e-réputation
n'est pas limité uniquement au Community manager. Au contraire, chaque
employé, du moment où il est appelé à prendre
parole sur Internet, dans un écosystème professionnel ou
privé, doit être conscient de cette responsabilité
vis-à-vis de son entreprise. De ce fait, il est crucial pour une
entreprise présente sur les médias sociaux de former son
personnel en ce domaine et d'édicter des guidelines.
La responsabilité de l'e-réputation n'est pas
limité uniquement au Community manager. Au contraire, chaque
employé, doit être conscient de cette responsabilité
vis-à-vis de son entreprise. De ce fait, il est crucial pour une
entreprise présente sur les médias sociaux de former son
personnel en ce domaine et d'édicter des guidelines.
enfin. Nous avons appris à connaître un
ensemble de concepts et de bases pour tout ce qui concerne les médias
sociaux et la réputation des petites et moyennes entreprises.
Partie 2 :l'impact des médias sociaux dans la
mise en valeur de l'E-réputation
Dans le cadre de ces approches, nous en discuterons plus en
enquête de personnes pour prendre leurs opinions et passer de ce qui est
théorique à ce qui est pratique.
Section 1 : Enquête quantitative
nous avons créer un questionnaire pour interroger un
échantillon ciblé d'internautes. Cette problématique,
pense à déceler les avantages et les opportunités que ce
média offre aux entreprises qui souhaite publiciser via le social.
I. Méthodologie
d'enquête
A. Objectifs de l'enquête
L'objectif de notre enquête est de
bénéficier des connaissances et de l'expérience d'experts
pour recueillir leur point de vue sur l'utilisation actuelle des réseaux
sociaux par les PME et surtout pour obtenir de leur part des conseils et des
recommandations permettant de guider les PME dans leur stratégie de
communication en ligne.
B. Cibles
Les personnes Ciblée sont via les réseaux sociaux
(Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo), par email, pour toucher tout le monde.
Ainsi, l'échantillon de répondants variait entre 18 et 45 ans.
II. Création du
questionnaire
A. questionnaire
Dans ce questionnaire quantitative, nous aborderons un
ensemble de questions liées aux réseaux sociaux et à la
e-réputation des PME, pour connaître les opinions des individus en
les suivant et comment ils les perçoivent en termes de leurs produits et
quels sont leurs conseils en tant qu'individus.
B.Prise de contact
À la lumière de cette pandémie, tous les
contacts ont été pris avec les personnes qui ont répondu
à ce questionnaire via WhatsApp, Facebook et e-mail.
Section 2 :analyse des résultats de
l'enquête
Le questionnaire a été disponible 15/5/2020 au
30/6/2020, et durant cette période, 150 personnes ont été
interrogées.
I. Principaux résultats
A. Présentation des
résultats
Question -1- :
Figure 2. Composition Femme/Homme de l'échantillon
étudié
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Homme
|
90
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
|
Femme
|
60
|
40,0
|
40,0
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
L'échantillon est composé à 40% de femmes,
soit 60 personnes (figure précédente) et donc à 60%
d'hommes soit 90 personnes, ce n'est pas tout à fait un
échantillon homogène mais la parité reste quand même
présente.
Question -2- :
Groupe âge
Figure 3. Graphique montrant la
composition de l'échantillon par tranche d'âge
Ensuite l'échantillon a du indiquer son âge afin de
pouvoir connaitre la répartition (Figure 3). On voit que la grande
majorité est âgée moins de 24 ans (82% - 123 personnes). Le
reste de l'échantillon est principalement âgé de 24
à 34 ans (17 personnes), ensuite de 35 à 50 ans (8 personnes)
ainsi que de plus de 50 (2 personnes). Le fait que l'échantillon soit
surtout âgé entre 18 et 34 ans est explicable car la
majorité de mes contacts via les réseaux sociaux ou par mail font
partie de cette tranche d'âge. Bien sur c'est aussi la
génération la plus connectée sur les réseaux
sociaux, donc la plus appelée à répondre à ce
questionnaire.
Question -3- :
Figure 4. la composition de l'échantillon étudié par niveau d'étude
Je vois qu'un grand groupe de personnes ont un niveau
d'éducation (BAC +3), soit environ 48%. Il est suivi par ceux ayant un
niveau (BAC +2), qui est d'environ 22%. Et (BAC + 4) 10%, ou le niveau
éducation (BAC +1 et BAC + 5) étaient très proches, la
différence entre eux étant de 0,6% (1 personne). Concernant les
propriétaires de très bonnes preuves il y a 4 personnes (2,7%).
En général, l'échantillon a un niveau éducations
bon à excellent.
Question -4- :
Figure 5 : Graphique
d'appartenance par fréquente de réseau social
Dans ce graphique, il y a 5 personnes sur 150. Ce sont eux qui
n'utilisent pas les réseaux sociaux ;souvent âgés de plus
de 40 ans .
Question -5- :
Figure 6 :Raison du suivi d'une
entreprise par un utilisateur
Après l'image de marque vient la relation de
fidélité ou d'ancienneté avec la marque (47%), ce qui
reste dans la continuité du désir de suivre une marque qui
affiche un profil sympathique, sans approche et qui sait être dynamique,
drôle et à l'écoute sur les réseaux sociaux. De
manière générale, les interrogés accordent beaucoup
d'importance au fait que les entreprises qu'ils suivent agissent comme des
« amis » et non pas comme une entité financière
lointaine.
Enfin, le troisième point important qu'une marque doit
respecter pour que les utilisateurs la suivent sur les réseaux sociaux
sont les actions promotionnelles. C'est-à- dire que les utilisateurs
apprécient la marque pour son concept et ses avantages pour les clients
fidèles, il est donc important que la marque continue a jouer sur la
fidélité de ses fans afin qu'ils restent et qu'ils ne se
désintéressent pas de celle-ci.
En résumé, pour qu'une entreprise gagne des
abonnés, des fans et des followers, il faut qu'elle montre
son image de marque et sa notoriété sur le
réseau social, sans l'entacher. Il faut aussi
qu'elle agisse avec ses fans avec proximité, que chacun se
sente considéré comme un ami de la marque,
et non pas comme un nom en plus sur une liste. Et enfin il faut que la
marque joue sur la fidélité de ses clients,
qu'elle mette en avant plus d'actions promotionnelles.
Question-6 + 10 + 17- :
Dans ces questions, je n'ai pas fait d'options pour permettre de
ne répondre qu'aux échantillons ayant de l'expérience. Je
ne présenterai que les meilleures réponses.
6- Quels sont les avantages pour les PME de développer
leur e-réputation ?
Canaliser les informations à son sujet : avoir un certain
contrôle sur son image (plus ou moins forts). Capacité de
réaction. Orienter et construire son image. Prouver son expertise.
Être compris (valeurs, valeur ajoutée, avantage concurrentiel)
Améliorer leur visibilité, leur
notoriété et développer de nouveaux marchés
Augmenter leur crédibilité auprès des
professionnels du même domaine, et auprès de leurs clients, et de
leurs futurs clients aussi
Des avantages en termes de notoriété mais aussi en
termes de fidélisation. Et puis écouter ce qu'on raconte sur soi
c'est aussi une source énorme de feedback et d'informations sur ses
clients, pour pouvoir améliorer son produit/service
7- Quels rôles jouent les réseaux sociaux au sein du
développement de l'e-réputation PME(petit moyen entreprise)?
Augmenter la visibilité de la PME auprès d'une
cible plus large
Les réseaux sociaux constituent une nouvelle agora, une
nouvelle place publique où nous pouvons améliorer notre
visibilité, par des groupes de partages, des publications et
également améliorer notre référencement
Possibilité d'élargir sa crédibilité
en étant présent sur ses réseaux sociaux. Montrer son
expertise afin de gagner en crédibilité. Reflet de la
modernité de l'entreprise.
8- Quelles sont les bonnes pratiques que vous conseilleriez aux
PME ?
1/ Distinguer personnel et professionnel 2/ Définir ses
objectifs avant de se lancer ( commercial, communication, ...) 3/ Structurer
ces visites (veille, publication) pour que ce ne soit pas trop chronophage
Comme tout plan de communication il faut définir les
objectifs et la stratégie qui en découle (la partition à
jouer). Pour les auto-entrepreneurs elle est facile à modifier sur le
tas mais une PME avec des clients ne peut se le permettre
Question -7- :
Figure 7 :Graphique d'appartenance à un réseau
social
Facebook
|
147
|
98%
|
Google+
|
85
|
57%
|
Twitter
|
44
|
29%
|
LinkedIn/Viadeo
|
24
|
16%
|
Pinterest
|
7
|
5%
|
Aucun
|
1
|
1%
|
Autres
|
4
|
3%
|
Parmi cet échantillon, il n'ya qu'une seule personne qui
n'est pas connectée sur Facebook, c'est-à-dire 1 sur 150 (figure
7) et cette personne est âgée de plus de 50, ce qui montre aquel
point Facebook est un réseau social indispensable pour les 18-50 ans,
puisqu'il est possible d'y trouver quasiment toute cette population.
Pour les autres réseaux sociaux, les plus utilisés
après Facebook, Google+ recense 67% de population étudiée,
même si ce réseau est utilisé conjointement avec Gmail, la
messagerie célèbre de Google.
Après Facebook et Google+, viennent les réseaux
sociaux de microblogging tel que Twitter, ces réseaux sont
majoritairement utilisés par la tranche d'âge des 18-34 ans (29%),
cette proportion est très significatif puisque le taux de
pénétration de ce réseau au Maroc reste très faible
par rapport a des pays arabes voisins.
LinkedIn et Viadeo représentés par 16% de
l'échantillon. La recherche d'emploi suite à la fin des
études correspond à la tranche d'âge la plus
évoquée dans cet échantillon, c'est-à-dire les
18-34 ans, et comme c'est une génération connectée, ces
jeunes recherchent de plus en plus leurs futurs emplois ou stages sur ces
réseaux sociaux professionnels au fur et à mesure que les
entreprises y sont de plus en plus présentes.
Dans le but de savoir si les internautes attendaient de leurs
entreprises et marques préférées qu'elles soient sur les
réseaux sociaux, afin de pouvoir dialoguer avec elles, profiter de
réductions et en apprendre plus sur elles, il a été
demandé à l'échantillon interrogé s'il pensait que
toutes les entreprises devaient avoir des comptes sur les réseaux
sociaux.
Question -8- :
Figure 8 : Les entreprises
doivent-elles être toutes sur les réseaux sociaux.
A 70% (figure 8), l'échantillon a répondu qu'il
était important que les entreprises soient connectées aux
différents réseaux sociaux, ainsi que de publier
régulièrement sur des blogs, sites ou wikis. Le fait que plus des
deux tiers de l'échantillon désirant que les entreprises soient
sur les réseaux sociaux montre que malgré les réticences
de certains dus à la présence étouffante des entreprises
sur ces plateformes, l'interactivité et la proximité avec les
entreprises est toujours une action recherchée par les internautes.
Pour 30% de l'échantillon qui a répondu
«non» à la question, ils ont constaté que les
entreprises n'avaient pas leur place sur les réseaux sociaux, ou que
certaines entreprises n'avaient pas à être sur les réseaux
sociaux en raison de leur secteur. Activité et luxe, par exemple.
Les entreprises doivent donc être conscientes que tous les
utilisateurs ne sont pas accessibles, de plus, certaines personnes n'ont pas
l'intention de suivre la marque sur leurs réseaux sociaux. Ce sont ces
personnes qui doivent être ciblées par des publicités sur
différents supports.
Question -9- :
Figure 9 : Fidélité
de l'échantillon aux entreprises.
Afin de connaitre la fidélité des internautes qui
suivent des entreprises sur les réseaux sociaux, il leur a
été demandé s'ils avaient déjà unliké
une page d'entreprise sur Facebook ou s'ils étaient
désabonnés d'un compte d'entreprise sur des réseaux
sociaux. Sur les 150 personnes,seulement 31% soit 32 personnes (figure 9)
d'entre elles n'ont jamais supprimées une entreprise de leur liste de
favoris ce qui montre qu'une faible proportions de la population reste
fidèle aux entreprises qu'ils ont apprécié publiquement.et
69% des répondants ont déjà retiré une entreprise
de leurs intérêts.
Ces réponses permettent de conclure que les entreprises
doivent coller aux promesses qu'elles font aux internautes, car le fait de se
désabonner montre que la marque devient
inintéressante aux yeux d'une partie de la population
ciblée. Il y a tellement de raisons pour ne plus suivre une entreprise
que le management des réseaux sociaux doit être fait avec
précision et lorsque les utilisateurs interrogent la marque directement,
ils attendent une réponse honnête et rapide, puisque c'est le but
des réseaux sociaux. Une entreprise n'a pas sa
place sur les réseaux sociaux si elle n'est
pas réactive aux besoins de ses abonnés.
Question-11- :
Figure 10 : Graphique les PME et ses objectifs utilisant les
réseaux sociaux
Sur cet échantillon, seules 10 personnes n'ont pas
choisi de promouvoir les produits, soit 10 sur 150 (figure 10), et c'est
souvent le premier objectif.
Il est suivi de gagner la confiance des clients, et cette
étape n'est pas facile, et selon l'échantillon (120 sur 150), ils
ont choisi de gagner la confiance des clients.
Cela indique que l'échantillon, qu'ils soient des clients
en réalité ou non, a un sens cognitif de l'intention de
l'entreprise.
Question-12- :
Figure 11 :Graphique sur
e-réputation sur les réseaux sociaux
Image de marque et l'identité de l'organisation sont
très importants pour la e-réputation, car les clients peuvent
réaliser la valeur et la qualité du produit à travers la
marque ou du l'identité de l'organisation. Comme nous pouvons le voir,
42,9% (103 personnes) ont choisi la marque et le nom 50-50. Et 38,1% ont choisi
uniquement la marque
Question-13- :
Figure 12 :Graphique des éléments qui
développer la e-réputation PME
Selon l'échantillon. La qualité et le prix des
produits sont deux facteurs puissants pour gagner des clients et
améliorer la réputation de l'entreprise. Où 140 personnes
(45%) de la qualité du produit, et les 120 autres personnes (40%)De
même, la participation est de 40%, et les promotions 35%. ce qui
contribue à développer une E-réputation et à ouvrir
de bonnes perspectives pour gagner des clients.
Question-14- :
Figure 13 : Proportions de suivi
des marques sur les réseaux sociaux chez l'échantillon
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
101
|
67,3
|
67,3
|
67,3
|
|
Non (report 16)
|
49
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
67,3% de l'échantillon soit 101 personnes sur 150 suivent
des entreprises sur des médias sociaux (figure13). Ce graphique montre
qu'une très grande majorité de la population est
intéressée par la proximité qu'offre les réseaux
sociaux aux entreprises et aux internautes. La plupart des personnes suivent
des entreprises sur Facebook avec le système de « pages » et
du fil d'actualité.
Pour ceux qui ont répondu « non » à
cette question, souventIls ne se soucient pas des marques sur les
réseaux sociaux ou refusent de les suivre à cause du contenu
inintéressant et de nombreuses publicités
Ces réponses montrent clairement que le ciblage des
entreprises est toujours à l'étude et que la manière de
communiquer sur les réseaux sociaux doit être différente
des communications et des campagnes publicitaires faites sur d'autres types de
médias, afin d'améliorer l'attractivité des
internautes.
Ces entreprises doivent jouer davantage sur la relation et la
relation qu'elles ont acquise à travers les réseaux sociaux avec
l'internaute, afin de pouvoir faire partie de l'espace privé des
utilisateurs des réseaux sociaux et ne pas être
considérées comme un spam "social".
Question -15- :
Figure 14 : Nombre d'entreprises
suivies par l'échantillon
Ce graphique confirme l'hypothèse que les
utilisateurs préfèrent avoir une relation
privilégiée avec une petite quantité
d'entreprises sur les réseaux sociaux plutôt qu'un très
grand nombre et ne pas réussir à suivre l'activité de
chacune d'entre elles.
Actuellement, les entreprises pensent qu'il est important d'avoir
le plus grand nombre de fans, de followers ou de personnes abonnées
à leur réseaux sociaux, et surtout ces entreprises pensent
qu'elles doivent en avoir plus que leurs concurrents pour avoir réussi
une compagne publicitaire sur les réseaux sociaux. Il est vrai que si
une page Facebook d'une entreprise a plus d'un million de fan cela montre
l'attrait qu'ont les utilisateurs pour cette marque. Pour autant, cela ne veut
pas dire que les utilisateurs de Facebook sont fidèles à la
marque, il est parfois plus judicieux pour une entreprise de privilégier
la fidélité de ses clients et ses abonnés sur les
réseaux sociaux tout en engrangeant moins de fans ou de followers,
plutôt que de faire « la course à la
célébrité ».
Question -16- :
Figure 15 :Influence de la
publicité via le social sur l'échantillon étudié
A la question : « sur Internet, accordez-vous plus
d'importance à une publicité sur les Sites/blogs ou sur des
réseaux sociaux ? » (Figure 15), 35% de l'échantillon a
répondu que les sites, les blogs et les wikis étaient un support
publicitaire plus influent, alors que le reste de l'échantillon (65%)
pense que c'est sur les réseaux sociaux qu'il est plus réceptif
à une publicité. Ce graphique montre donc que, bien que les
réseaux sociaux soient légèrement plus importants en
termes d'influence publicitaire, les sites, les blogs et les wikis ne sont pas
à négliger puisque qu'un peu moins de la moitié de la
population étudiée y accorde de l'importance.
II. La comparaison des résultats
En conclusion de ce questionnaire, sans surprise Facebook est le
réseau social le plus utilisé au monde et aussi au Maroc. C'est
devenu une part très importante duquotidien des marocains et il est donc
logique que cette plateforme soit le support phare des entreprises lorsqu'il
s'agit de compagne publicitaire sur les médias sociaux.
Les marocains préfèrent la qualité à
la quantité, c'est à dire qu'ils préfèrent suivre
peu d'entreprises (10 et moins) sur les réseaux sociaux ce qui leur
permet d'avoir une relation privilégiée avec elles puisqu'ils ne
sont pas enseveli sous toutes les informations de dizaines d'entreprises. Il
recherche donc l'interactivité avec l'entreprise et non le surplus
d'informations.
Les internautes marocains désirent une relation
privilégiée avec les entreprises, d'être
considéré comme les « amis » de la marque, ils
désirent aussi qu'on leur montre qu'ils sont importants et si c'est le
cas ils rendront la pareille à l'entreprise en la recommandant à
des amis, en faisant la promotion et en participant au chiffre d'affaires de
celle-ci par des achats répétés de ses produits ou
services. C'est une relation Win-Win si les deux parties se considèrent
comme égale l'une à l'autre.
La plupart des internautes pensent qu'il est important que les
entreprises soient sur les réseaux sociaux, nous avons donc mis en place
certaines des directives et astuces pour e-réputation suivantes :
I. Blog
Avant de décrire les bonnes pratiques relatives
à chaque réseau social,attardons-nous brièvement sur les
objectifs de votre blog et du rôle qu'il doit jouerdans votre
stratégie de communication en ligne. Comme nous avons pu le voir dansles
résultats de notre enquête, 35% (figure 15) ont choisi le blog
comme support publicitaire.C'est sur votre blog et/ou votre site que vous devez
amener l'internaute. Voilà tout plan d'action sur les médias
sociaux doit s'accompagner d'uneanimation de votre blog. Il faut publier
régulièrement de nouveaux articles.
L'information doit être gratuite et de qualité.
Les titres les plus suspense pour les lecteurs sont bonnes.Vos articles peuvent
porter sur l'actualité de votre entreprise, des
interviewsd'employés, de partenaires ou de clients, des comptes rendus
d'événements auxquelsvous avez participé, des
actualités ou astuces en rapport avec votre secteur
d'activité,etc.
Cependant le mieux d'animer un blog sur un sujet en lien avec
votre activité maispas sur votre entreprise. Pour améliorer votre
référencement et donc votre e-réputation utilisez les
mots-clés à votre activité. Rendez vos articles plus
vivants etintégrez-y des photos et des vidéos. Lorsque des
internautes commentent vos articlesremerciez-les, répondez à
leurs questions et posez-en leur à votre tour pour continuerle dialogue.
Finalement mobilisez bien tous vos réseaux en partageant les liens de
vosarticles sur les médias sociaux que vous utilisez.
II. Twitter :
Avant de devenir influent sur Twitter et obtenir de nombreux
followers il fautcommencer à devenir follower soi-même.
Grâce à la fonction « rechercher » identifiezles
personnes qui vous semblent influentes dans votre secteur d'activité,
toujours en utilisant vos mots-clés. Profitez-en pour faire de
même avec vos potentiels clients ouregroupements de clients (par exemple
les comptes Twitter officiels des GrandesEcoles de Commerce comme l'EM
Strasbourg peuvent être intéressants à suivre sivous
proposez des méthodes d'apprentissages rapides de l'anglais). Cela
vouspermettra d'établir plus facilement un premier contact, obtenir plus
facilement desretours sur vos produits et services ou encore de
découvrir de nouveaux problèmesauxquels vos cibles sont
confrontées. Notons cependant que selon l'étude citée
plushaut suivre beaucoup de personnes vous fera perdre en
crédibilité. Qu'est ce que« beaucoup » ? A vous de
calibrer par rapport à votre nombre de followers (ce qui
estdifférent au lancement du compte puisque vous n'aurez pas de suite
des followers).L'idéal serait de ne pas suivre un nombre
supérieur à 60% de son nombre defollowers.
Twitter propose aussi une fonction « liste » qui
permet de regrouper plusieurspersonnes et leurs tweets en une seule liste.
Cette option est utile pour trier voscontacts et mieux les retrouver par la
suite. Grâce à cette organisation vous pourrezaussi plus
facilement trouver de l'information de valeur à partager à vos
followers.Finalement, si ces listes sont publiques d'autres personnes peuvent
les suivre. Obtenirdes followers pour des listes que vous administrez est une
autre manière de gagner del'influence.
III. Facebook :
Figure 16 :Structure
d'une fanages Facebook version Timeline.
Le premier élément est la photo de profil,
encadrée ici en rouge. Généralement les entreprises
utilisent leur logo comme photo de profil. L'élément
encadré en bleu est la photo de couverture. Vous pouvez utiliser une
image ou une photo de votre équipe, de votre entreprise ou de vos
activités. Celle-ci peut être adaptée en fonction du
calendrier (par exemple les vacances ou fêtes) ou des
événements de votre PME (les soldes par exemple). Le
troisième élément encadré ici en vert correspond
à la description de votre PME. Utilisez un texte court et précis,
en employant une fois encore vos mots-clés. C'est aussi l'endroit
idéal pour inclure un lien vers votre site Internet ou votre blog. Vous
pouvez aussi préciser les liens de vos comptes sur les autres
réseaux sociaux (Twitter, Google +, etc). D'autres informations de
contact peuvent être rajoutées sur votre fanpage : adresse,
téléphone, email, etc.
Les actions les plus simples à effectuer sur une
fanpage Facebook est de poster du contenu : des textes, des photos, des
vidéos et des liens. Partagez donc les articles de blogs, des photos de
vos activités, vos vidéos YouTube si vous en avez, des liens en
rapport avec l'actualité de votre secteur mais aussi des messages
écrits uniquement pour votre page Facebook. Offrez du contenu original
et exclusif pour vos fans (par exemple des informations, photos ou
vidéos en avant-première). On y apprend que les contenus
suscitant le plus de « likes » sont dans l'ordre les photos, les
textes et les vidéos. Les fans Facebook ont tendance à commenter
plus facilement les photos et les textes et à partager plus
fréquemment des photos de fanpages.
LinkedIn et Viadeo
Premièrement il faut définir son plan
d'action. Quels sont les objectifs attendus de la création d'un tel
groupe ? Quels bénéfices en attend-t-on ? Il faut aussi
déterminer sa cible, c'est-à-dire les personnes que vous
souhaitez voir rejoindre votre groupe (note : ceux-ci ne sont pas
forcément vos clients finaux). Posez-vous aussi la question des moyens
alloués, surtout en termes de temps. Ils doivent être en
adéquation avec la place des réseaux comme LinkedIn et
Viadéo au sein de votre stratégie en ligne globale. Une fois
créer le groupe. Il faut d'abord choisir l'industrie concernée
par le groupe : dans le cas de PME il serait prétentieux et peu
concluant de créer un groupe concernant son entreprise ou sa marque
(sauf cas particuliers). Le nom du groupe doit être clair, accrocheur et
court de préférence. Si possible on peut inclure le nom de
l'entreprise. Le logo du groupe doit avoir un bon visuel et de taille standard.
Il doit aussi être différent de celui de l'entreprise, même
s'il est possible d'en reprendre une caractéristique (couleur, forme,
etc).
Finalement il faut préciser les options du groupe.
L'enquête menée plus tôt recommande de créer un
groupe visible mais dont l'entrée est modérée
(c'est-à-dire qu'un administrateur doit valider l'entrée d'un
nouveau membre). Le bénéfice est double puisque vous créez
une impression d'exclusivité et une occasion de modérer les
entrées. Ce qui est utile si vous voulez bloquer l'accès à
certaines populations (des concurrents par exemple) ou imposer la lecture d'une
charte à tous vos nouveaux membres.
Pinterest
Pinterest est un média social utile pour les
entreprises dont le domaine d'activité est en rapport avec l'image,
l'esthétique et la créativité. Vous pouvez l'utilisez pour
assurer la propagation de vos réalisations mais aussi partager vos
découvertes et inspirations et ainsi devenir influenceur dans votre
secteur d'activités ou votre niche . Notons qu'en cliquant sur une image
ou une vidéo l'internaute est redirigé vers le site Internet
hébergeant le média. Pinterest offre donc une source de trafic
supplémentaire pour votre site ou blog. Pour information, près de
deux tiers des utilisateurs du site sont des femmes, il serait dommage de ne
pas y être présent si elles sont votre coeur de cible. Aussi, il
est important de lier son compte Pinterest avec Twitter et Facebook pour que
chaque réseau puisse amener du trafic à un autre. Le dernier
point important est d'interagir avec les autres utilisateurs grâce aux
« repins » et aux commentaires. Ceci avec respect : citez vos sources
en description des contenus qui ne sont pas votre propriété.
YouTube
La première stratégie est de capter
l'attention de l'internaute. Il existe deux types de contenu sur YouTube :
informatif ou récréatif. Une vidéo
récréative doit avoir un titre accrocheur et capter rapidement
l'attention de l'internaute : les 5 premières secondes sont
décisives. Vous devez donc créer un sentiment de suspense dans ce
court laps de temps. Sachez aussi raconter une histoire. Bing Chen, directeur
de YouTube le dit lui-même : « Une chose qui ne peut être
remplacée est un bon story telling. ». Le temps d'attention
est très court, optez pour une durée optimale de 1 à 2
minutes, 3 minutes maximum. Une vidéo informative peut être un
tutorial ou une forme de cours. L'internaute décide là aussi
rapidement si ce que va lui apprendre la vidéo lui correspond mais une
fois les premières passées il aura tendance à regarder la
vidéo en entier. La durée de la vidéo n'est donc pas
limitée comme pour une vidéo récréative. Une bonne
vidéo informative est organisée par étapes ou par points,
ainsi l'internaute pourra mieux comprendre la structure de l'information et
même faire des pauses pour prendre des notes. Finalement, pour tout type
de vidéo soignez la qualité visuelle et sonore de celle-ci et
rédigez une description précise du contenu, en pensant à
utiliser des mots-clés pertinents.
Enfin, les utilisateurs des réseaux sociaux sont ravis
à plus de67%(Figure13)de pouvoir suivre les entreprises sur les
plateformes qu'ilschérissent,puisque c'est ce média qui influence
le plus l'impulsiond'achat.
Conclusion
Ce mémoire avait pour but de répondre
à la problématique suivante « Comment utiliser les
médias sociaux pour améliorer l'e-réputation des PME ?
» Tout au long de ce mémoire chaque élément
utilisé a servi à donner une réponse la plus
précise possible à cette problématique.
Tout d'abord, Dans la première sous-partie de ce
mémoire, il était question les enjeux des médias sociaux
pour les PME. Mieux encore, les accompagner dans la découverte du Web
2.0 et de ses outils. Médias sociaux et de leur intérêt
pour les entreprises, et aussi Présentation des principaux groupes de
médias sociaux. Les médias sociaux, c'est encore un concept pour
lequel il est difficile de définir les limites puis qu'il est en
constant changement. L'avènement des médias sociaux date de 2005
environ, avec l'arrivée du web 2.0 et de l'interactivité des
communautés sur Internet, Pour les entreprises c'est un nouveau moyen de
communiquer qui apparait, grâce aux communautés, il est beaucoup
plus facile pour elles de cibler une audience qui correspond parfaitement aux
attentes de l'entreprise.
Ensuite, il était question de situer le contexte du
mémoire, en définissant les différents concepts
qu'engendre l'image en ligne ou e-réputation de l'entreprise. Cette
deuxième sous-partie a permis de mettre en avant le succès et
l'innovation d'Internet à promouvoir l'e-réputation de
l'entreprise. Depuis quelques années Internet est devenu un des
médias préférés des marocains, ils y passent
d'ailleurs de plus en plus de temps.
Le guide pratique que nous avons établi a pour mission
de les répertorier et d'accompagner les PME dans les actions
concrètes à effectuer. Même si une personne comme le
dirigeant, le responsable de communication ou un Community manager peut
être en chargé du développer de l'e-réputation,
toute l'entreprise doit être impliquée. Aussi il y a un certain
état d'esprit à acquérir. Sur les médias sociaux le
matraquage publicitaire est inutile. Les PME doivent donc créer du
contenu original et le relayer à travers ses réseaux pour offrir
avant de recevoir.
On peut donc conclure que les entreprises doivent tenter leur
chance sur les médias sociaux puisque c'est un moyen de communication
prometteur. Certes, comme tous les autres médias, ils ont leurs
avantages et inconvénients et bien qu'il paraisse improbable qu'une
entreprise fasse de la publicité à la télévision
sans aucune information au préalable, certaines entreprises pensent que
sur les médias sociaux tout se fait automatiquement et que rien ne peut
être perçu. Avec l'aspect viral et de la proximité des
internautes avec la marque, il est d'autant plus important pour celle-ci
d'être attentive et précautionneuse pour pouvoir profiter
pleinement des ressources multiples des réseaux sociaux. Une entreprise
peut faire une compagne peu onéreuse sur Internet et très
réussie si les internautes relaient l'information en vantant ses
mérites, ce qui n'est pas possible sur un autre média.
On pourrait se demander quel va être l'avenir des
médias sociaux dans les dix prochaines années, comment vont-ils
évoluer ? Est-ce que des réseaux sociaux tels que Facebook sera
toujours présent alors que son déclin est déjà
annoncé ? Et si c'est le cas, qu'en sera-t-il de la publicité sur
ce type de réseaux sociaux, est ce que l'innovation technologique va
permettre aux entreprises d'être encore plus proche de leurs
consommateurs qu'elles ne le sont déjà ?
Ce sont toutes des questions que je me projette de
répondre dans mes années à venir de mon cursus, à
travers des études plus pointues sur la relation qu'à ces
médias publicitaires avec les entreprises marocaines.
Bibliographie
Livres
--FAYON & ALLOING, « Développer sa
présence sur Internet : concevoir et déployer une
stratégie sur les médias sociaux », 2012.
--ANTOINE DUPIN, « Communiquer sur les réseaux
sociaux. Les méthodes et les outils indispensables pour vos
stratégies de communication sur les médias sociaux »,
2010.
Liste des abréviations
Blog E-réputation Internaute Médias
sociaux Marketing digital Réseaux sociaux Web
Le glossaire
Branding :Le branding ou l'image de
marque est, dans le domaine du marketing, la discipline qui consiste à
gérer les marques commerciales.
CPC : (coût-par-clic) est le
montant payé par un annonceur à un moteur de recherche ou un
éditeur de site pour un clic amenant un visiteur depuis le lien d'une
publicité (texte, image, vidéo...) vers le site de
l'annonceur .
Internaute ou Netizen : C'est un
utilisateur d'Internet.
Micro-blogging : c'est la
création et la diffusion rapide de contenus simple et
« courts » comme des SMS sur les réseaux
sociaux comme Twitter.
PME : (petit moyen entreprise) si le
terme de micro-entreprise (moins de 10 salariés).
Tague :Un tag (ou étiquette,
marqueur, libellé) est un mot-clé (signifiant) ou terme
associé ou assigné à de l'information (par exemple une
image, un article, ou un clip vidéo), qui décrit une
caractéristique de l'objet et permet un regroupement facile des
informations contenant les mêmes mots-clés.
Web 2.0 : le Web 2.0 est le web nouvelle
génération, c'est-à-dire toutes les fonctionnalités
en lien avec les communautés et la notion de collaboration. Ce nouveau
web s'est développé fortement sur Internet à partir du
début de l'année 2005.
Annexes
Questionnaire :
Figures :
Figure1. Panorama des médias sociaux 2020.
Figure 2. Composition Femme/Homme de l'échantillon
étudié
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Homme
|
90
|
60,0
|
60,0
|
60,0
|
|
Femme
|
60
|
40,0
|
40,0
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 3. Graphique montrant la composition de
l'échantillon par tranche d'âge
Figure 4. la composition de l'échantillon
étudié par niveau d'étude
Figure 5 : Graphique d'appartenance par fréquente
de réseau social
Figure 6 :Raison du suivi d'une entreprise par un
utilisateur
Figure 7 : Graphique d'appartenance à un
réseau social
Figure 8 : Les entreprises doivent-elles être toutes
sur les réseaux sociaux.
Figure 9 : Fidélité de l'échantillon
aux entreprises.
Figure 10 : Graphique les PME et ses objectifs utilisant
les réseaux sociaux
Figure 11 :Graphique sur e-réputation sur les
réseaux sociaux
Figure 12 :Graphique des éléments qui
développer la e-réputation PME
Figure 13 : Proportions de suivi des marques sur les
réseaux sociaux chez l'échantillon
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Oui
|
101
|
67,3
|
67,3
|
67,3
|
|
Non (report 16)
|
49
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Figure 14 : Nombre d'entreprises suivies par
l'échantillon
Figure 15 :Influence de la publicité via le social
sur l'échantillon étudié.
Figure 16 :Structure d'une fanages Facebook
version Timeline.
Résumer
Avec l'avènement des médias sociaux,
et du Web collaboratif, la réputation des entreprises, des marques et
des personnalités n'est plus gérée de la même
manière.
La possibilité qu'ont les internautes de partager leurs
opinions et recommandation, ainsi qu'une vitesse de propagation de
l'information accrue donnent lieu à une perte de contrôle de son
image.
Le rapport de force est modifié entre entreprises et
clients (internautes). Les entreprises l'ont compris et s'investissent sur les
médias sociaux. Les TPE et PME dont les ressources sont limitées
en temps, en financement et en compétences comprennent les enjeux de
l'e-réputation mais ne savent pas forcément par où
commencer.
* 1
http://www.slideshare.net/olivier/lhomme-est-un-document-come-les-autres
* 2
https://fredcavazza.net/2020/04/21/panorama-des-medias-sociaux-2020/
* 3
https://www.similarweb.com/fr/top-websites/morocco
* 4
https://seomaniak.ma/tendances-2019-du-digital-au-maroc/
* 7
https://www.tic-maroc.com/2019/03/les-marocains-passent-en-moyenne-2h33-sur-les-reseaux-sociaux-par-jour.html
* 5
https://wearesocial.com/fr/blog/2019/01/global-digital-report-2019
* 8
https://wearesocial.com/fr/blog/2019/01/global-digital-report-2019
* 6
https://www.tic-maroc.com/2019/03/les-marocains-passent-en-moyenne-2h33-sur-les-reseaux-sociaux-par-jour.html
* 7
https://fnh.ma/article/economie/internet-au-maroc-les-habitudes-des-usagers-decortiquees
* 8
https://www.maghress.com/fr/challenge/75843
* 9
https://arabic.sputniknews.com/mosaic/201907281042481202-/
* 10
https://telquel.ma/2019/07/09/lecosysteme-marocain-dinstagram-decrypte_1644490
* 11
http://cerses.shs.univ-paris5.fr/IMG/pdf/G_Origgi.pdf
* 12
http://www.zdnet.fr/blogs/ils-ont-blogue/l-indispensable-gestion-de-la-reputationnumerique-39600489.htm/
* 13
https://www.regionsjob.com/conseils/identite-numerique-definition.html
* 14
http://www.jeuneafrique.com/14353/economie/les-entreprises-marocaines-dominent-le-premier-barom-tre-digital-
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