INTRODUCTION
La division du travail implique une spécialisation qui
se fonde sur la différence des aptitudes naturelles, c'est dans l'intérêt de la société
que chaque individu puisse se spécialisé dans un travail qui
correspond à ses aptitudes naturelles et qui puisse échanger les
produits de sa marchandise pour subvenir à tous ses besoins.
La division du travail est comme un phénomène
social reposant sur le partage des fonctions jusque-là communes à
tous les individus. Elle augmente la solidarité et
l'interdépendance entre les membres d'une société.
Pour Durkheim, la division du travail génère une
nouvelle forme de cohésion sociale 1(*)
0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de notre sujet justifié le désir de
connaitre l'importance de la division du travail qui est l'un des facteurs
majeurs dans la spécialisation d'un agent dans une tâche ou
domaine déterminé, dans sa prestation au sein de l'entreprise.
C'est dans ce cadre que nous avons choisi ce sujet pour
renforcer notre savoir sur les questions de la division du travail et proposer
quelques pistes de solution aux entreprises confrontées au non
maîtrise de cette dernière.
Partant de cette logique, il nous revient de signaler que les
résultats auxquels nous allons aboutir auront un intérêt
pour les chercheurs, les travailleurs et les chefs d'entreprises.
* Pour les chercheurs, le travail que nous rédigeons
aujourd'hui sera un document de référence à partir duquel
certains chercheurs approfondiront leurs études sur l'un ou l'autre
aspect de notre sujet.
* Pour les travailleurs, les résultats auxquels nous
allons aboutir leur permettront de comprendre que les tâches bien
définies et bien réparties amènent à la
spécialisation et par voie de conséquence à une bonne
prestation.
* Nos résultats interpelleront les employeurs dans la
mesure où la division du travail entendue dans le sens d'une bonne
définition des tâches et de leur répartition aux agents
dont les profils s'y conforment, est la pierre angulaire de tout succès
professionnel.
0.2. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question est un inventaire des ouvrages,
articles et autres documents publiés dans un document précis.
Ainsi, nous ne sommes pas le premier à avoir analysé le
thème relatif à la division du travail. Plusieurs auteurs ont
déjà abordé ce thème mais sous des angles divers.
Nous citerons entre autres :
- ILUNGA KAZADI, dans son travail de fin de cycle
intitulé « Impact de la division du travail sur
l'ascension verticale de l'ouvrier dans une entreprise ». Dans son
travail, le chercheur a voulu savoir si la division du travail arrive-t-elle
à faire connaitre au travailleur une promotion dans son milieu
professionnel.
Elle s'est fixée l'objectif de vouloir vérifier
si la division du travail ou la spécialisation de l'ouvrier au sein de
m'entreprise amène ce dernier à connaitre une ascension dans
l'exercice du travail.
Pour vérifier les hypothèses, l'auteur a
utilisé la méthode structuro-fonctionnelle et les techniques du
questionnaire et d'entretien pour collecter les données. Après
analyse, le chercheur est arrivé aux résultats selon lesquels la
majorité des agents ciblés, soit 75% affirment que la division du
travail contribue effectivement à la spécialisation du
travailleur et par conséquent à la promotion en cas de
vacance.2(*)
- Justin KYUNGU, dans son travail
intitulé « Impact de la division scientifique du travail
sur la productivité de l'ouvrier dans une entreprise ». dans
son travail, le chercheur a cherché à savoir si la division du
travail peut-elle humaniser le travail de l'ouvrier.
Il s'est fixé l'objectif de savoir le rôle majeur
de la division du travail sur le métier de l'ouvrier. Pour atteindre
l'objectif de son investigation et vérifier l'hypothèse, l'auteur
a fait recours à la méthode d'enquête appuyée par
les techniques d'entretien, d'observation directe et l'analyse documentaire
pour la collecte des données.
Après analyse, le chercheur est arrivé aux
résultats selon lesquels l'application d'une bonne division du travail
permet à l'ouvrier de savoir ce qu'il doit faire et comment le faire
pour augmenter la production dans une entreprise.3(*)
Quant à nous dans ce travail, notre
préoccupation est de considérer la division du travail dans le
sens de la définition des tâches et de leur répartition
à des travailleurs comme source ou facteur d'accroissement du rendement
dans la mesure où elle favorise la spécialisation du travailleur
dans le domaine.
0.3. PROBLEMATIQUE
Le concept problématique est complexe dans
l'entendement général. Le dictionnaire Larousse illustré
définit la problématique comme l'ensemble des questions qu'une
science ou une philosophie se pose dans un domaine particulier.4(*)
Dans toute entreprise qui se respecte, qu'elle soit petite ou
grande, l'objectif visé serait d'adapter l'homme à son travail
envue de produire les biens et les services.
Dans la division du travail, les produits et les services
élaborés de la technique contemporaine sont les fruits d'une
collaboration très détaillée et minutieuse entre plusieurs
personnes.La fabrication d'un bien ou la production d'un service multiple,
aujourd'hui, les phases successives de fabrication ou de travail. Dans
l'entreprise, la tâche du travailleur devient de plus en plus
parcellaire. L'ouvrier ne commence ni n'achève pratiquement plus rien
d'isolable.
Dans le travail divisé, plusieurs personnes travaillent
ensemble, mais chacun s'occupe d'une ou des tâches particuliers et
précises, ces tâches sont des maillons importants pour l'obtention
du produit fini ou du service. L'on comprend bien que la division du travail
entraine la spécialisation du travailleur, c'est-à-dire ce
dernier accumule un capital d'expérience et contribue à
l'établissement des normes qui servent dans l'exercice du
métier.
L'agent spécialisé peut transmettre ces
capacités d'expérience à d'autres. La division du travail
permet d'éviter le gaspillage dans l'utilisation des outils de travail
et dans la gestion du temps. La spécialisation permet également
l'utilisation des machines dans le processus de production.5(*)
La maîtrise de la tâche amène le tenant du
poste à un meilleur exercice de son métier et à la
réalisation du rendement escompté.
Pour Platon cité par A. VERGEZ, on fait plus et mieux
et plus aisément lorsque chacun ne fait qu'une chose, celle à
laquelle il est propre.6(*)
Il revient à nous de comprendre que la
spécialisation amène l'agent à la grande maîtrise de
son métier et à l'atteinte des objectifs en terme de rendement
à réaliser. Essayant d'analyser cette logique des choses à
l'Institut National de Sécurité Sociale, certaines questions
surgissent à notre esprit :
Ø La division du travail, peut-elle amener le
travailleur à améliorer son rendement ?
Ø Si oui, par quels indicateurs l'amélioration
du rendement peut-elle se manifester ?
0.4. HYPOTHESES
Ainsi, en vue de répondre à nos
préoccupations, nous avons formulé nos hypothèses de la
manière suivante :
La division du travail amènerait le travailleur
à améliorer son rendement et cette amélioration du
rendement se manifesterait par la maîtrise et l'exécution correcte
des tâches, le manque de gaspillage des outils et de matières et
la réduction du temps de travail.
0.5. OBJECTIFS DU CTRAVAIL
Le chercheur ne peut mener les investigations sans
connaître ce qu'il cherche à découvrir. Ainsi les objectifs
poursuivis dans ce travail sont les suivants :
- Déterminer l'importance de la division du travail
dans une entreprise en général et à l'INSS/Kamina en
particulier ;
- Savoir si la division du travail conduit les travailleurs
à rendre le meilleur de lui-même ;
- Déterminer les avantages de la division du travail
sur les agents au sein d'une entreprise.
0.6. METHODE ET TECHNIQUES
Tout travail qui se veut scientifique doit parcourir un
cheminement raisonné en vue de l'objectivité des
résultats. Ce cheminement est constitué des méthodes et
techniques. Dans le cadre du présent travail, nous avons recouru
à la méthode d'enquête appuyée par les techniques
d'entretien et le questionnaire.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
La division du travail étant un thème assez
vaste, il est préférable de le circonscrire dans le temps et dans
l'espace pour une précision des résultats.
* Sur le plan temporel, notre étude va de septembre
2017 jusqu'au mois de juillet 2018
* Sur le plan spécial, notre étude se
réalise à l'INSS/Kamina, ceci pour des raisons
d'efficacité et de fiabilité des données.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres :
Le premier chapitre est consacré aux
généralités où nous trouvons la classification des
concepts clés et la théorie relative à la division du
travail.
Le deuxième concerne le cadre méthodologique
dans lequel nous trouvons la présentation du milieu de recherche, la
population d'étude, l'échantillon de recherche, les
méthodes et techniques de recherche ainsi que les difficultés
rencontrées.
Le troisième chapitre portera sur la
présentation, analyse et interprétation des résultats.
Chapitre Premier :CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LA
DIVISION DU TRAVAIL
Dans ce chapitre, nous analysons les grandes lignes qui
marquent la compréhension des concepts clés contenus dans notre
sujet et présentons certaines théories relative à la
division du travail.
I.1.
DEFINITION DES CONCEPTS
Nous définitions des concepts car les mots
Français sont polysémiques, en les définissant, nous
conférons les sens qu'ils révèlent dans la présente
étude.
I.1.1. Impact
Selon LANDREAU, l'impact est l'influence exercée par
quelqu'un, par ses idées sur une chose ou un autre individu ;
l'effet produit par quelqu'un.7(*)
D'après FREUY.L, l'impact est une action, un effet ou
une influence de l'élément A (idée, chose, situation...)
sur un autre élément B (idée, chose, opinion,
situation...)8(*)
Pour notre part, Impact est une action susceptible de
déclencher un résultat agréable ou
désagréable sur une autre action.
I.1.2. Division
Selon le Robert MICRO, la division est une action de diviser
la répartition d'un objet en ses éléments.9(*)
Pour notre part, la division est une fragmentation d'un tout
en ses parties.
* DIVISION DU TRAVAIL
Selon le Robert Micro, la division du travail est une
organisation économique consistant dans la décomposition et la
répartition des tâches.10(*)
I.1.3. Travail
Selon LOUCHE, le travail est une activité consistant
à mobiliser de l'énergie pour produire un bien ou délivrer
un service et qui est contrainte par un cadre social et technique.11(*)
1. Conception du travail à
l'origine
Du point de vue étymologique, le mot travail provient
de trois termes Grec et Latin :
- Tripalium
- Labor
- Upus
a) Tripaluim
Terme latin « Tripaliare »qui signifie
torture, faire souffrir, inquiéter, préoccuper, tracasser. Ainsi,
le travail est considéré comme une tâche que doit
effectuer, exécuter un esclave. Le travail est une peine ceux qui
travaillent sont considérés par les autres comme des personnes en
difficultés, comme des esclaves soumis à une torture.
b) Labor
C'est un terme grec qui signifie en français labeur. Ce
dernier signifie une tâche d'un niveau bas essentiellement manuel et qui
est réservé aux paysans.
c) Upus
Ce terme « Upus » signifie un travail de
noblesse, pas un travail des paysans ni celui d'esclave.12(*)
Ainsi, le travail est un moyen de libération, un moyen
de production du capital. Il est aussi aliénation car l'homme se
retrouve plus dans le produit émanant du travail à la chaine.
SUPIOT. A.13(*)
Le travail se décompose en deux aspects :
économique et social.
a) Aspect Économique
ADAM SMITH considère le travail comme la source des
richesses des nations ; les nations qui travaillent s'enrichissent tandis
que celles qui ont une attitude négative face au travail
s'appauvrissent.14(*)
Selon CHAMAUX. M.N, pour que le travail devienne une source de
richesse, on doit subdiviser le travail en trois secteurs
d'activités : Primaire, secondaire et tertiaire.
- Le secteur primaire s'occupe de la production des
matières premières
- Le secteur secondaire est concerné par la
transformation de ces matières premières en produit finis
- Le secteur tertiaire s'emploie à la distribution de
ces produits finis, c'est-à-dire au commerce.15(*)
Sous l'aspect économique, le travail est
considéré selon ADAM SMITH comme l'ensemble des actions que
l'homme doit exercer sur la nature en vue de la production des biens et des
services.16(*)
b) Aspect Social
Sous cet aspect, le travail a pour but de parvenir à
une transformation de la nature. L'homme travaille pour changer la nature et se
transforme lui-même. C'est donc le travail qui fait que l'homme devienne
un super homme d'où l'expression « le travail ennoblit
l'homme » Durkheim.17(*)
2. CONCEPTION ACTUELLE DU TRAVAIL
D'après Elias YUMBA, le travail est de nos jours saisi
en termes d'une activité à la fois économique, sociale,
technique et abstraite. D'après ces caractéristiques, le travail
humain est dit économique à condition qu'il ait une production
des richesses.
Il est social s'il y a présence de plusieurs membres
pour exécuter différentes tâches ; la présence
de plusieurs membres au tour des tâches variées fait du travail
une activité collective.Le travail est technique lorsque la machine
prend la place de l'homme ou bien que lorsque l'homme utilise
différentes matériels pour exécuter ses tâches.
Le travail est abstrait quand on remarque une
aliénation dans le travail et dans le produit. C'est-à-dire le
travailleur devient incapable de déterminer sa contribution dans ce
produit si ce dernier a déjà atteint son état
final.18(*)
I.1.4 RENDEMENT
D'après le site web, ce mot désigne la mesure
d'un processus de transformation dans lequel un ou des moyens sont mis en
oeuvre et consommés pour produire un résultat plus ou moins
complexes.19(*)
Pour RINAUDE, le rendement et fonction de l'organisation et de
la spécialisation.20(*)
Nous disons aussi que le rendement est le résultat
attendu à la fin d'une activité déterminée.
I.1.5. AGENT
Pour le Larousse illustré,
l'agent est un employé des secteurs publics et privés
exerçant une fonction d'exécution sous le contrôle d'une
autorité, ou titulaire des certaines charges jouant un rôle
d'intermédiaire.21(*)
Pour le site web, agent
désigne une personne chargée de gérer, d'administrer les
affaires d'une administration publique de l'État, d'une
collectivité territoriale ou d'une Firme.22(*)
Pour notre part un agent est une
personne qui est chargé d'exécuter une ou plusieurs tâches
au sein d'une administration publique ou d'une entreprise privée.
I.2.
THEORIES SUR LA DIVISION DU TRAVAIL
I.2.1. Notion
Selon Adam SMITH, dans chaque art, la division du travail,
aussi loin qu'elle peut y être portée, donne lui à un
accroissement proportionnel dans la puissance productive du travail.23(*)
La division du travail permet la croissance économique
via la hausse de la productivité. Elle consiste en la division de la
réalisation d'une tâche complexe en de multiples tâches
réalisées par les travailleurs spécialisés dans une
tâche simple et unique.
La division du travail provient d'une propension naturelle
à échanger, qui est un penchant universel, guidée par
l'intérêt et non par l'altruisme. Pour satisfaire ses besoins,
chacun doit s'adresser aux autres pour obtenir d'eux ce qu'il veut.
Adam. S voit dans la division du travail une façon
d'accroitre les richesses. Dans une entreprise, si les ouvriers sont
spécialisés dans une seule opération, alors la production
s'accroit.
Ce principe de la division du travail inspire
l'ingénieur Américain Fréderic Winslow Taylor qui
réfléchit sur les méthodes du travail les plus rapides,
les plus efficaces, il observe les travailleurs pour étudier leur geste
et les optimiser, c'est alors qu'il définit ainsi le one best way. Il
publie en 1911 les principes d'une organisation du travail qu'il qualifie
d'O.S.T(organisation scientifique du travail) qui est fondée sur une
double division du travail : Horizontale et vertical.
1. LA DIVISION VERTICALE DU TRAVAIL
C'est la réparation entre le travail d'exécution
et le travail intellectuel de conception assuré par les
ingénieurs au bureau des méthodes. Par la démarche
scientifique l'étude du poste, décomposition et simplification
des gestes, attribution d'un temps d'exécution à chaque
tâche élémentaire. Les ingénieurs déterminent
la seule bonne façon d'effectuer les tâches
2. LA DIVISION HORIZONTALE DU TRAVAIL
C'est la division des tâches entre operateur. A chaque
operateur est attribuée une tâche élémentaire afin
d'automatiser et d'accélérer les gestes.La division horizontale
des tâches menée le plus loin possible aboutit au travail à
la chaine.
L'objectif est d'identifier la manière la plus efficace
de découper le travail.24(*)
I.2.2 DIVISION DU TRAVAIL A L'HORIZON DE GAIN DE PRODUCTION
Le développement économique de l'occident
n'aurait pas été concevable sans interaction des individus entre
eux ni sans leur coopération au sein des organisations. Ceci a
été possible grâce au développement de la division
du travail. La division sociale et technique du travail en postes et en
tâches fondent, par-dessus tout, le monde du travail.
Comme le précise Adam Smith, la division du travail
favorise en effet les économies de temps, de spécialisation et
d'innovation.
· L'économie du temps, le travailleur optimise son
temps en se consacrant qu'à une seule tâche ;
· Economie de spécialisation, en se
spécialisant sur telle ou telle activité, le travailleur acquiert
une habileté supérieure qui va lui permettre d'économiser
encore plus de temps.
· Economie d'innovation, la décomposition du
travail permet sa standardisation et l'invention des machines
spécialisées dans certaines tâches ce qui augmente la
productivité.
Adam Smith identifie trois mécanismes principaux par
lesquels la division technique du travail permet d'augmenter la
productivité du travail en réduisant le temps du travail
nécessaire à produire une marchandise ou un service
donné.
1. Le premier mécanisme est lié à
l'accroissement de l'habileté de chaque ouvrier individuellement.
C'est le résultat de la décomposition du travail
en des tâches de plus en plus simples et élémentaires, de
telle sorte que chaque ouvrier peut se spécialiser dans une
opération productive qui devient la seule occupation de toute sa vie, en
lui permettant d'acquérir une très grande habileté.
2. Le deuxième mécanisme a trait aux
économies de temps obtenues grâce à la réduction des
temps morts, c'est-à-dire la diminution des temps improductifs non
consacrés directement à la production.
3. Le troisième mécanisme est lié
à l'invention des nouvelles machines qui permettent d'abréger le
travail. La division du travail favorise la conception des nouvelles machines
par trois biais principaux.
- La décomposition-parcellisation du travail en
unesérie d'opérations simplifiées et
répétitives favorise la mise en place d'un système de plus
en plus complexe d'outils et des machines qui remplace le travail de l'homme
et/ou augmente sa productivité. Dans la mesure où la tâche
de chaque ouvrier se trouve successivement réduite à un plus
grand degré de simplicité.
- La construction des nouvelles machines finit par impulser
à un certain moment le développement d'entreprises
spécialisées qui font de cette industrie l'objet d'une profession
particulière.
- Enfin, la division conduit à la formation d'une
classe minoritaire d'individus spécialisés dans le travail
intellectuel et dans le processus de production de connaissances scientifiques
appliquées.
Cette polarisation des savoirs va de pair d'une nouvelle
subdivision du travail qui, dans les sciences comme en toute autre chose, tend
à accroitre l'habileté et à épargner du
temps.25(*)
L'économiste Georges REISMAN souligne que la division
du travail améliore la productivité de six façons
différentes :
1. La multiplication de la connaissance : grâce
à la spécialisation, un produit fini est la somme d'une masse
énorme de connaissances reparties sur un grand nombre de
personnes ;
2. Elle rend possible le génie, qui ne perd pas son
temps en tâches subalternes et dont l'inventivitéprofite à
toute la société ;
3. Elle permet à chacun (et pas seulement aux
génies) de se spécialiser dans ce qu'il sait le mieux faire,
quelles que soient ses capacités ;
4. La spécialisation géographique (les
conditions naturelles, le climat, l'environnement, sont utilisés au
mieux, tout Pays peut bénéficier des avantages
spécifiques) ;
5. Production avec économie d'apprentissage et de
déplacement géographique ;
6. Emploi de la machine justifié économiquement
la spécialisation.26(*)
I.2.3. LA DISTINCTION ENTRE LA DIVISION SOCIALE DU TRAVAIL ET
LA DIVISION TECHNIQUE DU TRAVAIL
La richesse réside dans la puissance productive de
l'homme, donc le travail a dit Smith. Pour cela, il faut d'abord comprendre la
distinction entre la division sociale du travail et la division technique du
travail.
DIVISION SOCIALE DU TRAVAIL
La division sociale du travail est le résultat de
l'organisation de la société qui reparti les activités
entre ses membres en fonction du sexe, de l'âge, de l'appartenance
à un groupe social.La division sociale du travail permet la production
des biens et des services sur un marché : elle est donc à
l'origine du lien social.
Pour Durkheim. E, la division du travail est conçue
comme un phénomène social reposant sur le partage des fonctions
jusque-là communes à tous les individus. La division du travail
augmente la solidarité et l'interdépendance entre les membres
d'une société.
Sans contester l'intérêt économique de la
division du travail, Durkheim considère que sa principale fonction est
sociale. Elle doit produire de la solidarité, des liens durables entre
les individus unis entre eux à travers la définition des
fonctions complémentaires. Chacun se spécialise dans une fonction
qui le rend complémentaire des autres.27(*)
A. DIVISION TECHNIQUE DU TRAVAIL
La division technique du travail est un mode d'organisation de
l'entreprise qui vise à augmenter l'efficacité du facteur travail
en le rationalisant de façon optimale. Elle suppose la coordination
d'ouvriers spécialisés au sein d'entreprises de plus en plus
grandes, favorisant ainsi la concentration.
Cette division commence par l'analyse du processus de travail,
la séparation du travail de production en ses éléments
constituants. Ceci est la caractéristique de tout processus de travail
organisé par le travailleur selon son besoin propre.
Par ailleurs, Smith souligne un autre élément
essentiel dans l'analyse de la division technique du travail : Il affirme
en fait que le développement de la division du travail dépend de
la taille du marché, c'est-à-dire de l'étendue des
débouchés. Cela se justifie en mettant en exergue deux
arguments :
- Au niveau de chaque entreprise, la
division du travail dépend de l'échelle de la production qui
dépend à son tour à l'existence d'une demande croissante.
En fait, plus le nombre des ouvriers et la quantité produite sont
importants plus il sera facile et possible d'approfondir de division du
travail, en réalisant des importants gains de productivité.
- Au niveau de la
société, l'existence d'une demande importante pour
un certain type de biens et de services est une condition essentielle pour
conduire une firme à se spécialiser dans la production des
produits déterminés.
En sommes, plus la demande est importante, plus le travail
peut être divisé au sein de l'entreprise et de la
société, en réduisant des importants gains de
productivité.28(*)
I.2.4. DE LA STRUCURE ORGANISATIONNELLE
L'un des moyens pour comprendre le lien entre l'individu et
l'organisation consiste à regarder dans quelle structure
organisationnelle cet individu opère. Pour tenter d'éclairer cet
aspect, nous essayons tout d'abord de préciser ce qu'on peut entendre
par structure.
Selon Child I, la structure organisationnelle désigne
les principes de la division du travail et de rattachement hiérarchique.
La structure c'est ce que décrit les rapports entre les
différentes unités composants l'entreprise et les liaisons
hiérarchiques aux différents niveaux.29(*)
Il est difficile d'analyser une structure sans se
référer aux individus et groupes qui y travaillent sans tenir
compte des contraintes physiques qui influencent son fonctionnement, ni des
processus de gestion qui assurent son pilotage.
I.2.4.1 LES FORMES STRUCTURELLES
Pour essayer de comprendre la réalité
organisationnelle qui nous entoure, on peut essayer de repérer des
formes ou configurations récurrentes.Les théoriciens de
l'organisation ont élaboré certaines typologies d'organisations
et des dizaines concernant les structures.Nous distinguons les typologies de
macrostructures (grands découpage de l'entreprise) et celles de
microstructures (répartition du travail de base).
1. TYPOLOGIES DE MACROSTUCTURES
La plus connue en gestion est la typologie
proposée par Mintzberg fondée sur les différents modes de
coordination. La coordination est un élément de base de la
définition même de la structure. Cette structure peut se
réaliser selon Mintzberg en cinq procédés :
- L'ajustement mutuel : le
travail est coordonné par le simple recours à un processus
informel de communication entre les opérateurs ;
- La supervision directe : une
personne prend la responsabilité du travail des autres et en assure la
coordination en fournissant des instructions ;
- La standardisation des procédés de
travail : la coordination est incorporée au programme
de travail par spécification précise ou programmation du contenu
des tâches elles-mêmes ;
- La standardisation des résultats ou des
out-put : la coordination est assurée par la
normalisation de la production ;
- La standardisation des
qualifications : la coordination se fait
indirectement par la normalisation des compétences des salariés,
c'est-à-dire par la spécialisation de la formation requise pour
exécuter la tâche.
Mintzberg distingue ensuite sept
configuration pures :
- La structure simple : c'est
une structure non élaborée. Elle se limite à une
unité composée d'un dirigeant et d'un groupe de salariés
exécutant le travail. La partie clé de l'organisation est la
direction qui assure la coordination par supervision directe.
- La bureaucratie
mécaniste : cette forme d'organisation repose
essentiellement sur la standardisation des procédés de travail
opérationnel. Un grand nombre des règles, de procédures et
de communications formalisées régulent le fonctionnement
d'unités de grande taille dont les tâches sont routinières,
très spécialisées et regroupées selon un mode
fonctionnel. Les pouvoirs de division sont relativement centralisés, la
structure administrative élaborée et une distinction nette entre
opérationnels et fonctionnels est établie ;
- La structure
divisionnaire :la structure divisionnaire est
constituée d'unités définies sur la base des produits ou
des marchés. La direction délègue à chaque division
ses propres opérations ;
- La bureaucratie
professionnelle : la bureaucratie professionnelle s'appuie
sur la standardisation des qualifications, la formation et la socialisation.
Elle recrute des spécialistes dûment formés pour son
activité opérationnelle et leur laisse une grande latitude dans
le contrôle et leur propre travail.
- L'adhocratie : Ce
vocable désigne une configuration à la fois très complexe
et non normalisée. Il s'agit d'une structure extrêmement fluide
où le pouvoir passe constamment d'un individu à l'autre et
où la coordination et le contrôle se font par adaptation mutuelle
et interaction d'experts, au moyen de communications informelles ;
- L'organisation missionnaire :
Elle centrée sur l'idéologie de l'entreprise, et le
mécanisme de coordination est la standardisation des normes ;
- L'organisation
politique : Centrée sur les conflits de
pouvoir. Elle peut être un vernis sur les autres configurations, ou bien
être une configuration en elle-même.30(*)
2. LES TYPES ACTUELS DE MICROSTRUCTURES
Nous distinguons les structures fondées
principalement sur des postes individuels de celles fondées sur des
groupes de travail.
2.1 LES TYPES DE POSTES
2.1.1 Les Postes
spécialisés, c'est-à-dire un
opérateur effectue un certain nombre de tâches
régulières, définies en quantité et en
qualité, en utilisant les mêmes outils ou équipements selon
un mode opératoire établi. Il est relativement fixe dans un
espace de travail qui lui est attribué. Il est dirigé par un chef
hiérarchique.
2.1.2 Les Postes
plurivalents, sont ceux sur lesquels le salarié
change des tâches selon un rythme fixé par la hiérarchie ou
non. Il utilise une gamme d'outils ou d'équipement plus variée.
ces changements peuvent se faire au sein d'un poste fixe (chaque individu
effectue un même cycle de tâche) ou par rotation entre poste.
2.1.3 Les postes polyvalents sont
ceux sur lesquels le salarié change de tâche en utilisant des
modes opératoire différents. Les responsabilités qu'il
assume ne sont en elle-même pas supérieurs, mais il doit faire
preuve d'une adaptabilité plus grande. Une formation formelle aux
différentes tâches à assurer est en général
nécessaire.
Les structures organisationnelles mettent en jeu des
éléments formels et informels, chargés d'encadrer les
individus dans leur travail productif. Par rapport à une
réalité complexe, plusieurs typologies permettent d'en faciliter
la lecture, mettant en évidence la place centrale qu'occupent les
processus de la division du travail et de coordination.
I.2.4.2 QUELQUES DEFINITIONS FONDAMENTALES
1. Structure : Ensemble des moyens,
formels et informels destinés à assurer la division du travail et
la coordination entre les activités dans une organisation.
2. Structure divisionnelle : structure
d'entreprise découpée en divisions (spécialisées
sur un produit ou un marché). Il s'agit d'une structure
décentralisée, pouvant déboucher sur des unités
stratégiques quasi-automatique.
3. Structure matricielle : structure
où deux critères de découpage sont adaptés
simultanément (ex : par fonction et par produit). Il y a donc deux
lignes hiérarchiques (l'une verticale, l'autre horizontale, d'où
l'idée de « matrice »).
4. Structure par projet : structure
où le critère de découpage principal est le projet. Chaque
projet puise dans des ressources (notamment d'équipements ou de
compétences), gérées dans des unités
spécialisées « métiers »
5. Structure de réseau :
structure fondée sur l'articulation de différentes
activités économique, à faible pilotage central et pouvant
revêtir des formes juridiques distinctes.31(*)
I.2.5 AVANGES ET LIMITES DE LA DIVISION DU TRAVAIL
Les différences de talents, d'intelligence, de savoir
et propriété conduisent à la spécialisation et
à un avantage détenu par chaque individu, entreprise ou pays.
Nous avons évoqué précédemment
l'avantage de la division du travail sur le gain de productivité. C'est
naturellement que la division du travail a lieu et qu'elle augmente la
productivité. Certains principaux avantages de la division du travail
sont les suivent :
1. Augmentation de la
productivité : le plus grand avantage de la division
du travail est qu'elle augmente énormément la productivité
par travailleur. Ainsi avec la division du travail, la capacité de
l'individu et de la communauté augmente considérablement.
2. Le rigth man in the right place:
un autre grand avantage est que le travail dans la division du travail est
attribué en fonction de la capacité du travailleur. Cela garanti
un degré élevé d'efficacité que l'homme est mis
dans le bon emploi. Ainsi il élimine la possibilité de montrer
une cheville carré dans un trou rond.
3. Dextérité et
habileté : Le travailleur devient hautement
qualifié et acquiert un degré élevé de
dextérité en raison de l'exécution
répétée de la même opération. Le travailleur
acquiert la perfection dans habileté parce qu'il doit effectuer la
même opération encore et encore. Cela ajoute à sa
productivité.
4. Économie dans l'utilisation des
outils : Un travailleur n'est pas fourni d'un ensemble
complet d'outils nécessaires à l'ensemble du processus. Il est
fourni de seuls outils qui sont nécessaires pour l'exécution de
cette partie du processus qui lui est attribuée. Ceci est un grand
avantage économique.
5. Hausse des entrepreneurs :
Étant donné que le travail est divisé en différents
processus, quelqu'un est nécessaire pour coordonner les travaux. Cela
aboutit à la monté des entrepreneurs dont le travail est de se
spécialiser dans l'art de l'organisation. La montée des
entrepreneurs contribue à l'augmentation de l'efficacité et la
productivité de l'économie moderne.
Dans la division du travail, le travailleur affine son
savoir-faire en se spécialisant et ne perd plus de temps en passant
d'une activité à l'autre. Une société où
règne la division du travail sera donc plus prospère et plus
riche qu'un autre.32(*)
Par ailleurs, la division du travail n'a pas que des
avantages. Adam Smith note que la division du travail peut avoir des effets
désastreux sur les aptitudes des ouvriers qui sont abroutis par la
répétition des gestes, une simplification toujours plus grande,
c'est-à-dire de ses capacités de création et d'invention.
Les ouvriers, à la suite de la division du travail sont affectés
à un travail de plus en plus déqualifiés,
répétitifs, voient leurs facultés physiques et
intellectuelles se détériorées.
Aux yeux de Smith. A, la division du travail est un mal
nécessaire compte tenu des bénéfices attendus de la
division technique et verticale du travail.
Pour K. Marx les travailleurs sont exploités car la
valeur de leur travail diminue et leur savoir-faire est approprié par
l'entreprise.Cette spécialisation extrême peut conduire à
une forme de déshumanisation du travailleur.
En effet, son travail l'obligera à n'user que d'une
part réduite de ses capacités et à négliger ses
autres ressources physiques ou intellectuelles. Ce n'est pas seulement le
travail qui est divisé, c'est l'individu lui-même qui est
morcelé.
Ainsi conclut SMITH, les effets de la division du travail
demeurent encore un point de référence incontournable de la
théorie économique de la croissance.33(*)
DEUXIEME CHAPITRE : CADRE
METHODOLOGIQUE
II.1. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE
Le champ de note recherche est l'institut national de
sécurité social(INSS)
II.1.1. HISTOIRE DE L'INSS
A sa création et en conformité avec le
décret-loi organique du 29 juin 1961 instituant la gestion du
régime générale de sécurité sociale en
République Démocratique du Congo. L'Institut National de
Sécurité Sociale(INSS) fut un établissement public
doté de la personnalité civile et jouissant d'une autonomie
financière. Mais, avec la loi N°78-002 du 06 janvier 1978 portant
dispositions générales applicables aux entreprises et
l'ordonnance N°78-186 du 05mai 1978 portant statut d'une entreprise
publique dénommée «INSS » en sigle, il
devient une entreprise publique au sens de l'article 2 de la Loi N78-002, et
sous la tutelle du Ministre du Portefeuille quant à sa gestion
financière.
Ainsi, par le décret N°09/53 du 03/12/2009
fixant les statuts d'un établissement public à caractère
technique et social, jouissant d'une autonomie financière ayant la
prévoyance sociale dans ses attributions.
L'histoire de la sécurité sociale en
République Démocratique du Congo est marquée par deux
périodes : coloniale et postcoloniale.
Ø période
coloniale : durant cette période, il existait deux
régimes de la sécurité sociale applicables, l'un aux
employés (expatriés Européens et Asiatiques), et l'autre
aux travailleurs (autochtones du Congo ou des colonies voisines).
Ø période postcoloniale :
celle-ci est dominée par la promulgation du décret
loi du 29 juin 1961 organique de la sécurité sociale. Cet
instrument juridique a créé l'Institut National de
Sécurité Sociale par la fusion de trois caisses, à
savoir :
· La caisse de Pension des travailleurs ;
· la caisse centrale de compensation pour Allocation
Familiale ;
· le Fonds des invalidités des Travailleurs.
1. objet social de l'INSS
L'INSSa pour mission l'organisation et la gestion
durégime général de sécurité sociale du
pays.
2. les éventualités couvertes par
l'INSS
L'organisation internationale du travail(O.I.T) prévoit
neuf(9) éventualités reprises par la norme minimum de la
sécurité sociale. Il s'agit des prestations aux familles, des
prestations en cas d'accidents du travail ou des maladies professionnelles, des
prestations d'invalidité, des prestations de vieillesse, des prestations
de survivants, des prestations de maternité, des prestations de
chômage, des soins médicaux.
Les cinq premières éventualités des neuf
citées ci-haut sont couvertes par l'INSS. Elles sont regroupées
en trois branches :
- La branche des pensions (de vieillesse, d'invalidité
et de survivants) ;
- La branche des risques professionnels (accidents du travail
et maladies professionnelle) ;
- La branche des allocations familiales.
NB : outres ces prestations légales obligatoires,
les assurés sociaux peuvent bénéficier dans certaines
conditions des services de l'Action sanitaire et sociale. L'INSS alloue
à la famille du retraité décédé un montant
forfaitaire dans le cadre de l'action sanitaire et sociale.
3. gestion administrative de
l'INSS
Selon les dispositions du décret Loi N°09/53 du
03/12/2009 fixant les statuts d'un établissement public
dénommé Institut Nationalde Sécurité Sociale, les
organes statutaires sont :
a) le conseil d'administration : organe tripartite de
conception, d'orientation, de contrôle et de décision
présidé par un président du conseil
d'administration ; il comprend en son sein deux représentants de
l'Etat, un représentant des organisations professionnelles des
employés, un représentant des organisations professionnelles des
travailleurs et un Directeur général.
b) la direction générale : organe de
gestion de l'institut et est assurée par un Directeur
Général, assisté d'un Directeur adjoint ;
c) le collège des commissaires aux comptes : il
assure le contrôle des opérations financière de
l'institut.
Dans l'exercice quotidien de ses fonctions, la Direction
générale travail en collaboration avec les services
ci-après :
- les directions centrales ;
- les directions urbaines de la ville province de
Kinshasa ;
- les directions provinciales ;
- les bureaux de district ;
- les bureaux d'antenne ;
- les centres de perception dépendant des directions
urbaines.
II.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'institut national de sécurité
sociale de Kamina, se situe précisément au croisement des avenues
de la Base et l'avenue Lomami. Sa juridiction est délimitée par
les frontières de la province du Haut-Lomami.
II.1.3. L'ORGANISATION STRUCTURELLES ET FONCTIONNNELLE DA
L'INSS/Kamina
L'institut national de sécurité
sociale au niveau du bureau de l'ancien district du Haut-Lomami est
dirigé par un chef de division secondé par quatre chefs de
services. Le chef de division a pour rôle de faire exécuter les
ordres du directeur provincial, d'élaborer un plan de travail pour
l'organisation des services .Il est le premier à coordonner tous les
services et à dresser l'état des besoins en fourniture du
centre.
Les services organisés au sein du bureau de district
sont les suivants :
· service contrôle et
recouvrement ;il est subdivisé en deux sections,
section contrôleet section recouvrement. Ce service a pour rôle de
contrôler et de découvrir les employeurs affiliés et non
affiliés au régime général de
sécurité sociale.
· service finance et
administration, les ressources de l'institut sont
constituées par :
ü les cotisations requises pour le financement de
différentes branches du régime de sécurité
sociale ;
ü les majorations encourues pour cause de retard dans le
paiement des cotisations et les intérêts moratoire ;
ü les produits des placements de fonds ;
ü les dons et legs ;
ü toutes autres ressources attribuées à
l'institut par un texte législatif ou réglementaire.
NB : les cotisations doivent être versées
à l'INSS dans le mois civil qui suit celui auquel elles se rapportent.
L'employeur qui ne verse pas les cotisations dans le délai est passible
d'une majoration de retard de o, 5% par jour de retard.
Ce service est subdivisé en trois sections à
savoir :
o section de
comptabilité, qui consiste à faire passer
les écritures comptables, c'est-à-dire les entrées et les
sorties ;
o section de la
trésorerie, qui consiste à contrôler
les entrées et les sorties à partir d'un document appelé
plan de trésorerie ;
o section budget, qui consiste à
planifier les dépenses et les recettes.
· Service technique, ce service se
charge des risques professionnels et les pensions.
Par risques professionnels, on sous-entend les accidents du
travail et les maladies professionnelles. Dans les pensions nous trouvons la
pension de retraite qui est due à la vieillesse, la pension
d'invalidité qui est due à l'inaptitude physique ou mentale, et
l'allocation de survivants due à la mort de l'assurer dont la veuve ou
l'orphelin en dévient bénéficière.
· Service employeur et salarié(SES),
subdivisé en deux sections à savoir :
o section d'immatriculation des employeurs et
salariés (I.E.S)qui intervient principalement dans
l'assujettissement des employeurs et salariés, c'est-à-dire elle
est consacrée par les aspects techniques relatifs à l'affiliation
des employeurs ;
o section de gestion des employeurs et
salariés(G.E.S)qui gère au quotidien tous les
mouvements des comptes opérés par les employeurs.
II.2. POPULATION D'ETUDE
D'après BERTHIER, la population d'étude est
l'ensemble des unités statistiques ou individus satisfaisant à
une définition commune et constituant la collectivité à
laquelle on s'intéresse.34(*)
Pour NGOY TWITE, la population d'étude est l'ensemble de
tous les individus humains ou non qui possèdent en commun un trait
particulier ou un groupe de traits particuliers.35(*)
Pour ce travail, la population d'étude est composée
de tous les agents du bureau de district de Kamina de l'institut national de
sécurité sociale.
Tableau N°1. Présentation de la population
d'étude selon le sexe
Travailleurs
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
|
Masculin
|
24
|
85,7
|
|
Féminin
|
4
|
14,3
|
|
Total
|
28
|
100
|
|
Ce tableau répertorie le nombre des travailleurs de
l'institut national de sécurité sociale selon le sexe. Pour cela,
l'effectif des travailleurs s'élève à 28 travailleurs,
d'où la population d'étude est finie.
Étant donné que la taille de notre population
est minime, nous avons préféré mener notre étude
sur toute notre population.Notre échantillon est égal à
notre population d'étude, c'est-à-dire nous travaillons avec
toute la population.
Nous tenons à signaler que
l'échantillonnage est une technique qui permet d'extraire un
échantillon dans une population mère. Mais l'échantillon
est la détermination d'un nombre d'individus, d'objets ou
d'évènement dont l'observation permet de tirer des conclusions
applicables sur toute la population.36(*)
II.4. METHODE ET TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES
DONNES
Pour qu'un travail scientifique soit valide et efficace, il
doit suivre une certaine démarche cohérente dirigée vers
un objectif précis afin d'aboutir au résultat escompté.
II.4.1. METHODE
La méthode selon GRAWITE est définit comme
l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.37(*)
Pour Mouchet, la méthode est un procédé
intellectuel et opérationnel dont se sert le chercheur en vue d'aboutir
à un résultat donné avec plus ou moins de
netteté.38(*)
Pour notre part, la méthode est une voie à
suivre pour arriver à la découverte de la
réalité.
Pour ce qui est de notre travail, nous avons opté pour
la méthode d'enquête qui permet d'entrer en contact direct avec le
sujet.
II.4.2 TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES
D'après la Fontaine, la technique est un moyen dont se
sert l'investigateur pour aborder les problèmes lorsque ceux-ci sont
précisés ; c'est donc un moyen pour atteindre des
caractères scientifiques.39(*)
D'après Alain R, la technique est l'outil mis à
la disposition de la recherche et organisé par la
méthode.40(*)
Dans le cadre de ce présent travail, nous avons recouru
à la technique d'entretien et du questionnaire.La technique du
questionnaire nous a aidés à obtenir les informations
auprès de nos sujets par le biais d'un questionnaire.
La technique d'entretien quant à elle nous a
été d'une grande importance en ce qu'il fallait entrer en contact
avec nos sujets afin de rassembler les informations sur les réponses qui
nous paraissait incompréhensibles.
II.4.3. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES
Pour le traitement des données, le calcul statistique
de pourcentage et la technique de khi-carré nous ont servi pour comparer
les opinions des agents de l'institut national de sécurité
sociale de Kamina en utilisant les formules suivantes :
ü P(%)
ü X²obsÓ ( ) ²
II.5. DIFICULTES RENCONTREES
Toutes fois, à un travail scientifique s'attache des
difficultés, il en est de même pour le nôtre. Lors de
l'élaboration de ce travail, nous avons connu les difficultés
suivantes :
- la résistance manifestée par certains
agentsqui ne voulaient pas nous fournir certaines informations et de nous
donner les réponses aux questionnaires.
- Manque des documents relatifs à la division du
travail dans les bibliothèques de la place.
Malgré toutes ces difficultés, nous avons fourni
les efforts pour atteindre le but qui est d'élaborer un travail
scientifique en expliquant le bien fondé de notre étude.
TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Notre troisième et dernier chapitre est consacré
aux résultats de la recherche où nous allons procéder
à la présentation, analyse et interprétation des
résultats qui seront présentés dans différents
tableaux à l'aide du calcul de pourcentage.
III.1. Présentation et analyse des données.
Il s'agit ici de présenter les données
recueillies dans les tableaux et de faire ensuite l'analyse de ces
données.
Nous avons voulu savoir en premier lieu si les agents de
l'INSS se livrent aux mêmes tâches.Pour cela nous avons posé
la question suivante :
Pour atteindre les objectifs, les agents de l'INSS se
livrent-ils aux mêmes tâches ?
Tableau N°2 : Exécution de
mêmes tâches par les agents de l'INSS
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
28
|
100
|
Total
|
28
|
100
|
Nous remarquons avec ce tableau que 28 agents de l'INSS soit
100% affirment que les agents ne se livrent pas aux mêmes
tâches.
Vu les fréquences, il revient à nous de traiter
scientifiquement les données en utilisant le test statistique de
X2 afin de déterminer le groupe prédominant.
Le x2 observé> x2 critique au
seuil de 5%, on rejette l'hypothèse nulle. Il y a une différence
significative entre les opinions des enquêtés. Donc les agents de
l'INSS ne se livrent pas aux mêmes tâches pour atteindre les
objectifs.
Au second niveau, nous voulions savoir le critère
utilisé pour la structure des tâches, cela nous a poussés
à poser la question suivante :
La structuration des tâches est-elle
effectuée sur base de quel critère ?
Tableau n°3 Critère de structuration des
tâches
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Division du travail par service
|
28
|
100
|
Division du travail par fonction
|
0
|
-
|
Division du travail par produit
|
0
|
-
|
Total
|
28
|
100
|
En lisant ce tableau, nous constatons que 28 agents soit 100%
affirment que la structuration des tâches est faite sur base du
critère de la division du travail par service.
Nous nous sentons obliger de traiter scientifiquement les
données en utilisant le test statistique de X2 afin de
déterminer le groupe prédominant.
Après calcul, il s'avère que le x2
observé>x2 critique au seuil de 5%, on rejette aussi
l'hypothèse nulle. Il y a une différence significative entre les
fréquences observées. Ainsi, nous disons que la division de
travail par service est le critère utilisé pour structurer les
tâches à l'INSS.
Au troisième niveau, nous voulions savoir si les
tâches sont bien reparties à l'INSS. Pour ce faire, nous avons
posé la question ci-après :
Estimez-vous que les tâches soient bien reparties
à l'INSS ?
Tableau n°4 Appréciation sur la
répartition des tâches aux agents
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
23
|
82,1
|
Non
|
5
|
17,9
|
Total
|
28
|
100
|
Ce tableau nous montre que 23 agents soit 82,1% affirment que les
tâches sont bien réparties à l'INSS, par contre 5 agents
soit 17,9% disent que les tâches ne sont pas bien réparties.
Nous passons au traitement scientifique des données en
utilisant le test de X2 afin de déterminer le groupe
prédominant.
Après traitement, nous avons constaté que le
x2 observé> x2 critique au seul de 5%, on
rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence significative
entre les avis de nos enquêtés. Donc la plupart de travailleurs de
l'INSS trouvent que les tâches sont bien réparties.
A la question quatre, nous voulions savoir les avantages de la
division du travail, ce qui nous a amené à poser la question
suivante :
Selon vous, quels sont les avantages de la division du
travail ?
Tableau N°5 : avantages de la division du
travail
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Amélioration du rendement
|
16
|
57,1
|
Efficacité et rapidité
|
5
|
17,9
|
Spécialisation du travailleur
|
7
|
25
|
Total
|
28
|
100
|
Nous remarquons sur ce tableau que 16 agents soit 57,1% disent
que la division du travail améliore le rendement, 5 agents soit 17,9%
disent qu'elle rend efficace et rapide le travailleur et 7 agents soit 25%
disent qu'elle conduit à la spécialisation du travail.
Comme on se trouve en face de ces fréquences, nous
traitons spécifiquement les données en utilisant le test
statistique X2 pour déterminer le groupe
prédominant.
Le calcul montre que le x2
observé>x2 critique au seuil de 5%, on rejette
l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les
opinions de nos enquêtés. Donc l'amélioration du rendement
est acceptée par la majorité comme avantage de la division du
travail.
Nous voulions savoir à la question cinq si la division du
travail amène le travailleur à rendre le meilleur de
lui-même. La que est formulé de la manière
suivante :
Trouvez-vous que la division du travail peut amener le
travailleur à rendre le meilleur de lui-même ?
Tableau n°6 Performance du travailleur
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
25
|
89,3
|
Non
|
3
|
10,7
|
Total
|
28
|
100
|
Le tableau ci-dessus nous montre que 25 agents soit 89,3
affirment que la division du travail amène le travailleur à
rendre le meilleur de lui-même, mais 3 agents n'acceptent pas cela.
Nous passons au traitement scientifique des données en
utilisant le test statistique de X2 pour déterminer le groupe
prédominant.
Après traitement, il s'avère que le x2
observé > x2 critique au seul de 5%, on rejette
l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les
opinions des enquêtés. Pour ce faire, la division du travail
amène le travailleur à rendre le meilleur d'eux-mêmes.
Au sixième niveau, il est question de savoir les signes
relatifs à la maitrise du poste par le titulaire. La question est
posée comme suite :
Par quels signes peut-on se rendre compte de la maitrise
du poste par le titulaire ?
Tableau n°7 : Signes permettant de se rendre
compte de la maitrise du poste
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Meilleur Résultat
réalisé
|
22
|
78,6
|
Economie de l'outil de travail
|
4
|
14,3
|
Responsabilité
|
2
|
7,1
|
Total
|
28
|
100
|
Au vu de ce tableau, nous constatons que 22 agents soit 78,6%
disent que la maitrise du poste se manifeste par le meilleur résultat
réalisé ; 4 agents soit 14,3% parlent de l'économie
de l'outil de travail, 2 agents soit 7,1% parlent de la
responsabilité.
Nous passons au traitement scientifique des données en
utilisant le test statistique de X2 pour déterminer le groupe
prédominant.
Le calcul révèle que le x2
observé > x2 critique au seuil de 5%, on rejette
l'hypothèse nulle, il y a une différence significative entre les
opinons des enquêtés. Ainsi en ce qui concerne le signe de la
maitrise du poste, la majorité de travailleur de l'INSS opte pour une
bonne performance.
Au septième niveau, nous voulions savoir si un
travailleur spécialisé peut mettre plus de temps dans la
réalisation des tâches. La question se formule comme
suite :
Un travailleur spécialisé peut-il mettre
plus de temps dans la réalisation d'une tâche ?
Tableau n°8 Temps à mettre dans la
réalisation d'une tâche
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
3
|
10,7
|
Non
|
25
|
89,3
|
Total
|
|
100
|
Ce tableau montre que 25 agents soit 89,3 disent qu'un
travailleur spécialisé ne met pas plus de temps dans la
réalisation des tâches, par contre 3 agents soit 10,7% s'opposent
à ça.
Il revient à nous de traiter scientifiquement les
données en utilisant le test statistique de X2 pour
déterminer le groupe prédominant.
Le x2 observé > x2 critique au
seuil de 5%, on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence
significative entre les opinions des travailleurs. En ce qui concerne le temps
à mettre dans la réalisation d'une tâche pour un
travailleur spécialisé, la majorité dit qu'un travailleur
spécialisé ne met pas plus de temps dans la réalisation de
sa tâche.
Au huitième niveau, nous voulions savoir si un travailleur
spécialisé peut gaspiller les matières. La question se
formule de la manière suivante :
Peut-on observer le gaspillage du matériel et des
matières chez le travailleur spécialisé ?
Tableau N° 9 Gaspillage du matériel et des
matières
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
0
|
-
|
Non
|
28
|
100
|
Total
|
28
|
100
|
Le tableau ci-dessus montre que 28 agents soit 100% disent
qu'un travailleur spécialisé ne gaspille pas les matériels
et matières.
Il revient à nous de traiter scientifiquement les
données en utilisant le test statistique de X2 afin de
déterminer le groupe prédominant.
Le x2 observé > x2 critique,
on rejette l'hypothèse nulle, il y a une différence
significative. Donc un travailleur spécialisé ne gaspille pas les
matériels et les matières.
II.2. Interprétation des résultats
Au niveau de cette phase de notre étude, il est
question de donner un sens aux résultats auxquels nous avons
abouti :
Au vu du tableau N°2 relatif aux tâches, il est
vrai que tous les agents soit 28 sur 28 pris comme échantillon
révèlent qu'ils ne se livrent pas aux mêmes tâches du
fait que chacun connait par où il doit commencer et par où se
limiter. Pour ce faire ; chaque agent de l'INSS a ses tâches
spécifiques qui lui sont attribuées par l'organisation
malgré l'interdépendance des poste.
Nous retenons au tableau N°3 relatif aux critères
de la structuration des tâches que tous les sujets enquêtés
montrent que l'INSS utilise la division du travail par service comme
critère de structuration des tâches car nous trouvons les services
qui oeuvrent dans cette entreprise et ces services sont subdivisés
à leur tour en sections.
Parcourant le tableau N°4 relatif à la bonne
répartition des tâches, 23 sujets montrent que les tâches
sont bien réparties parce que les objectifs visés par l'INSS sont
chaque année atteint, raison pour laquelle les pensionnés et les
personnes à charge de l'INSS reçoivent
régulièrement leurs prestations sociales qui constituent leur
droit. Par contre, 5 agents disent que les tâches ne sont pas bien
réparties à l'INSS parce qu'il y a concentration des tâches
que par un nombre insignifiant du personnel oeuvrant, ce qui fait que certains
agents cumulent les postes et certaines plaintes de la part des personnes
à charge de l'INSS ne sont pas résolus.
Retenons sur le tableau N°5 relatif aux avantages de la
division du travail que les agents parlent de l'amélioration du
rendement parce que la division du travail à de l'impact sur la
conscience professionnelle de l'agent qui se sentira interpelé et
responsable dans l'accomplissement journalier de sa tâche pour un bon
rendement 6 agents disent que la division du travail rend les travailleurs
efficaces et rapides dans la mesure où les agents accomplissent leurs
tâches en temps réel, d'une manière judicieuse et
efficiente en ayant une tâche spécifique.
En fin 7 agents montrent que la division du travail permet la
spécialisation du travailleur grâce à la
répétition journalière de ses tâches qui assouplie
la réalisation des gestes en vue d'atteindre les objectifs.
Au tableau N°6 relatif à la performance du
travailleur, 25 agents disent que a division du travail amène le
travailleur à rendrele meilleur de lui-même, car nous nous disons
que l'habitude est une seconde nature du fait que c'est une tâche
journalière quand bien même il y a une sorte de monotonie mais le
travailleur se considère comme seul responsable pouvant accomplir sa
tâche, il doit utiliser toute sa compétence at aura tout son temps
à se concentrer et à maîtriser la tâche lui
attribuée. Par contre, 3 agents disent que le travailleur ne peut pas
rendre le meilleur de lui-même dans la mesure où il tient un poste
qui ne correspond pas à ses aptitudes, ici intervient le problème
de l'orientation des travailleurs.
Par rapport aux signes de la maîtrise du poste par le
titulaire, nous constatons au tableau N°7 que 22 agents disent que la
maîtrise du poste par le titulaire est le résultat
réalisé car le résultat s'accompagne toujours de
l'évaluation qui détermine la qualité du service rendu
(bon ou mauvais) par le travailleur. 4 agents parlent de l'économie du
travail, c'est-à-dire le travailleur accomplit ses tâches avec
précision et souplesse sans pour autant endommager l'outil de travail, 3
agents optent pour la responsabilité parce que le titulaire de poste
donne le commandement, contrôle et corrige des erreurs.
En se rapportant au tableau N°8 relatif au temps à
mettre dans la réalisation d'une tache par un travailleur
spécialisé, la majorité des agents soit 25 agents disent
qu'un agent spécialisé ne met pas beaucoup de temps dans la
réalisation de son travail parce que les tâches sont faciles pour
lui et il devient rapide et régulier dans l'accomplissement des
tâches. Mais 3 agents disent qu'un travailleur spécialisé
peut mettre beaucoup de temps s'il y a négligence de a part et si le
travail à faire n'a pas été bien programmé, pour
cela il faut un réajustement de la concentration.
Le tableau N°9 qui se rapporte au gaspillage de
matériel et de matière montre que tous les 28 agents disent qu'il
n'y a pas gaspillage des matériels chez un agent
spécialisé parce qu'il est déjà habitué
à l'outil de travail et il sait comment le manipuler.
CONCLUSION ET SUGGESTION
Nous voici arrivé au terme de notre investigation
scientifique qui a porté sur l'impact de la division du travail sur le
rendement des agents de l'INSS/Kamina.
Le choix porté à ce sujet n'a pas
été un fait du hasard mais il résulte du souci de
constater dans les entreprises en générales et à
l'Institut national de sécurité sociale en particulier, le
rôle de la division du travail sur le rendement de l'entreprise.
Nous nous sommes posé les questions suivantes en termes
de problématique :
- La division du travail peut-elle amener le travailleur
à améliorer son rendement ?
- Si oui, par quels indicateurs l'amélioration du
rendement peut-elle se manifester ?
Notre hypothèse était formulée de la
manière suivante :
La division du travail amènerait le travailleur
à améliorer son rendement et cette amélioration du
rendement se manifesterait par la maîtrise et l'exécution correcte
des tâches, le manque de gaspillage des outils et de matière et la
réduction du temps de travail.
Nous nous étions assigné les objectifs
ci-après :
- Déterminer l'importance de la division du travail
dans une entreprise en général et à l'INSS/Kamina en
particulier
- Savoir si la division du travail conduit le travailleur
à rendre le meilleur de lui-même
- Déterminer les avantages de la division du travail
sur les agents au sein d'une entreprise.
Pour atteindre nos objectifs, nous avons fait appel à
la méthode d'enquête appuyée par les techniques d'entretien
et le questionnaire pour récolter les données et du test
statistique de Khi-carré (X2) pour analyser les
données.
Notre population d'étude était de 28 sujets tous
agents à l'INSS auxquels nous avons soumis notre questionnaire.
Après étude, nous sommes arrivés aux résultats
selon lesquels :
La division du travail amène le travailleur à
améliorer son rendement et cette amélioration du rendement se
manifeste par la maîtrise et la réalisation correcte des
tâches, le manque de gaspillage des outils et de matières et la
réduction du temps de travail. Ainsi nos hypothèses sont
confirmées.
De ce qui précède nous
suggérons :
- Aux chefs de l'INSS de songer à alléger la
tâche aux travailleurs qui se sentent surchargé par des lourdes
tâches, car un travailleur surchargé est un sujet exposé au
stress.
- Aux travailleurs d'avoir une conscience professionnelle afin
d'accomplir correctement les tâches qui leur sont attribuées.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGES
1. .Adam S. Recherche sur la nature et les causes de la
richesse des nations, Paris, Flammarion, 1991
2. ALAIN. T, la société poste
industrielle, Paris, de noël, 1969
3. BERTHIER.H, le sondage d'opinion, Paris, ESP,
1973
4. Brangier et Alli, Les dimensions humaines du travail.
Théories et pratiques de la psychologie du travail et des
organisations, Paris, PUF, 2004
5. EMILE DURKHEIM, de la division sociale du travail,
livre II, Paris, PUF, 1893
6. FREY L, Impact de l'environnement international sur
l'organisation d'une entreprise moderne, Paris, Dalloz, 1981
7. HARRIBEY. J.M, Travail, emploi, activité :
essai de classification de quelques concepts, paris, Gallimard, 1998
8. LANDREAU, l'impact des activités physiques de
pleine nature-outils d'évaluation et de Gestion, Paris, Lga, 2004
9. LA FONTAINE, vocabulaire psychologique, Paris, PUF,
1970
10. Louche C, introduction à la psychologie du
travail et des organisations, Paris, Armand Colin, cursus, 2001
11. Mouchet J, méthode des sciences humaines dans
l'entreprise, paris, éd. Fonjard, 1971
12. PINTO et GRAWITZ, méthode des sciences
sociales, Paris, Dalloz, 1976
13. Rinaud.P, initiation des sciences
économiques, Tome1, Paris, Flammarion, 1996
14. Vergez.A, Histoire des philosophes illustrées
par les textes, Paris, Nathan, 1966
II. REVUES
1. CHAMEAUX M, « Société avec et
sans concept de travail », in sociologie du travail, vol XXXVI
n°H.S 94 sept 1994
2. SUPIOT.A « le travail, liberté
partagée », in Droit social, n°9-10,
septembre-octobre, 1993
III. NOTES DES COURS
1. YUMBA Elias, philosophie du travail, cours inédit,
UNIKAM, FPSE, 2017
2. NGOY TWITE, statistique descriptive, cours inédit,
FPSE, 2013
3. RUTAZIBWA JYEZE, économie politique, cours
inédit, L1 Psychologie, UNIKIS, Kisangani, 1989
IV. MEMOIRE ET TFC
1. ILUNGA KAZADI, Impact de la division du travail sur
l'ascension verticale de l'ouvrier dans une entreprise, TFC, FPSE, UNIKAM,
Kamina, 20112
2. Justin KYUNGU, Impact de la division scientifique du
travail sur la productivité de l'ouvrier dans une entreprise,
mémoire L2 FPSE, UNIKAM, L'shi, 2004.
3. NGOMA MAYANGI, la division internationale du travail :
un frein pour le développement de la RDC, Mémoire, RI, Unikin,
Kinshasa, 2009
V. DICTIONNAIRE
1. Larousse illustré, dictionnaire de la langue
française, Paris, cedex, 2009
2. Le Robert M, dictionnaire de la langue
Française, Paris, éd. P.U.F. 2002
VI. WEBIOGRAPHIE
1. http://éducation.France
tv.Fr.
2.
http://www.dictionnaire-juridique.php
3. http://www.alembert.fr
4. http://www.wikiberal.org/wiki/division-du-travail.
5. http://www.etudier.com/dissertation/Adam-Smith.htm
6. 41.http://www.stucture-organisation.fr
7. http://www.andromo.com.à propos de cours de
philosophie TS/profiles/highsoft
ANNEXE I
QUESTIONNAIRE
1. Pour atteindre les objectifs, les agents de l'INSS se
livrent-il aux mêmes taches ?
2. La structuration des tâches est-elle effectuée
sur base de quel critère ?
a) Division du travail par service
b) Division du travail par fonction
c) Division du travail par produit
3. Estimez-vous que les tâches sont bien reparties à
l'INSS ?
Si oui pourquoi ?
4. Selon vous quels sont les avantages de la division du
travail ?
5. Trouvez-vous que la division du travail peut amener le
travailleur à rendre le meilleur de lui-même ? si oui
pourquoi ?
6. Par quels signes peut-on se rendre compte de la maitrise du
poste par le titulaire ?
7. Un travailleur spécialisé peut-il mettre plus de
temps dans la réalisation d'une tâche ? oui ou non ?
pourquoi ?
8. Peut-on observer le gaspillage du matériel et des
matières chez le travailleur spécialisé ?
ANNEXES II
Réponses
|
fo
|
ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)/ft
|
Oui
|
0
|
14
|
-14
|
196
|
14
|
Non
|
28
|
14
|
14
|
196
|
14
|
Total
|
28
|
20
|
0
|
|
X2 obs=28
|
Dl = k-1 = 2-1 = 1 au seuil de 5%
x2 crit = 3,84
X2 obs > x2 crit
Réponses
|
fo
|
Ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)/ft
|
Division du travail par service
|
28
|
9,3
|
18,7
|
342,69
|
37,6
|
Division du travail pour fonction
|
0
|
9,3
|
-9,3
|
86,49
|
9,3
|
Division du travail par produit
|
0
|
9,4
|
-9,4
|
88,36
|
9,4
|
Total
|
28
|
28
|
0
|
|
X2obs=56,3
|
Dl = k-1= 3-1 = 2 au seuil de 5%
x2 crit = 5,99
X²obs >X²crit
Réponses
|
fo
|
ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)2/ft
|
Non
|
23
|
14
|
9
|
81
|
9
|
Oui
|
5
|
14
|
-9
|
81
|
9
|
Total
|
28
|
20
|
0
|
|
X2obs = 18
|
Dl = k-1 = 2-1 = 1 au seuil de 5%
x2 crit = 3,84
X²obs>X²crit
Réponses
|
fo
|
Ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)2/ft
|
Amélioration du rendement
|
16
|
9,4
|
6,6
|
43,56
|
4,63
|
Efficacité et rapidité
|
5
|
9,3
|
-4,3
|
18,49
|
1,98
|
Spécialisation du travailleur
|
7
|
9,3
|
-2,3
|
5,29
|
0,56
|
Total
|
28
|
28
|
0
|
|
X2obs=7,17
|
Dl = k-1 = 3-1 = 2 au seuil de 5%
X2 crit = 5
X²obs >x²crit
Réponses
|
Fo
|
ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)2/ft
|
Non
|
25
|
14
|
11
|
121
|
8,64
|
Oui
|
3
|
14
|
-11
|
121
|
8,64
|
Total
|
28
|
28
|
0
|
|
X2obs = 17,28
|
Dl = k-1 = 2-1 = 1 au seuil de 5% X2 crit = 3,84
X²obs >x²crit
Réponses
|
fo
|
Ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)2/ft
|
Résultat réalisé
|
22
|
9,3
|
12,7
|
161,29
|
17,3
|
Économie de l'outil de travail
|
4
|
9,3
|
-5,3
|
28,09
|
3,02
|
responsabilité
|
2
|
9,4
|
-7,3
|
54,76
|
7,4
|
Total
|
28
|
28
|
0
|
|
X2obs=27,72
|
dl =k-1 =3-1 au seuil de 5% X²crit =5.99
x²obs >x²crit
Réponses
|
fo
|
ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)2/ft
|
Oui
|
3
|
14
|
-11
|
121
|
8,64
|
Non
|
25
|
14
|
11
|
121
|
8,64
|
Total
|
28
|
28
|
0
|
|
X2obs = 28
|
dl =k-1 =2-1 =1 au seuil de 5% x²crit =3,84
x²obs >x²crit
Réponses
|
fo
|
ft
|
Fo-ft
|
(fo-ft)2
|
(fo-ft)2/ft
|
Oui
|
0
|
14
|
-14
|
196
|
14
|
Non
|
28
|
14
|
14
|
196
|
14
|
Total
|
28
|
28
|
0
|
|
X2obs = 28
|
Dl = k-1 2-1 = 1 au seuil de 5% X2 crit = 3,84
x²obs >x²crit
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE..............................................................................I
DEDICACE..........................................................................................................................................................II
REMERCIEMENT...............................................................................................................................................III
INTRODUCTION
1
0.1. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
1
0.2. ETAT DE LA
QUESTION
2
0.3.
PROBLEMATIQUE
4
0.4.
HYPOTHESES
6
0.5. OBJECTIFS DU
CTRAVAIL
6
0.6. METHODE ET
TECHNIQUES
6
0.7. DELIMITATION
DU SUJET
7
0.8. SUBDIVISION DU
TRAVIL
7
Chapitre Premier :CONSIDERATIONS THEORIQUES
SUR LA DIVISION DU TRAVAIL
8
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
8
I.1.1. Impact
8
I.1.2. Division
8
* DIVISION DU TRAVAIL
9
I.1.3. Travail
9
1. Conception du
travail à l'origine
9
2. CONCEPTION
ACTUELLE DU TRAVAIL
11
I.1.4 RENDEMENT
12
I.1.5. AGENT
12
I.2. THEORIES SUR LA DIVISION DU TRAVAIL
12
I.2.1. Notion
12
1. LA DIVISION
VERTICALE DU TRAVAIL
13
2. LA DIVISION
HORIZONTALE DU TRAVAIL
14
I.2.2 DIVISION DU TRAVAIL A L'HORIZON DE
GAIN DE PRODUCTION
14
I.2.3. LA DISTINCTION ENTRE LA DIVISION
SOCIALE DU TRAVAIL ET LA DIVISION TECHNIQUE DU TRAVAIL
16
DIVISION SOCIALE DU TRAVAIL
17
A. DIVISION
TECHNIQUE DU TRAVAIL
17
I.2.4. DE LA STRUCURE ORGANISATIONNELLE
18
I.2.4.1 LES FORMES
STRUCTURELLES
19
1. TYPOLOGIES DE
MACROSTUCTURES
19
2. LES TYPES
ACTUELS DE MICROSTRUCTURES
21
2.1 LES TYPES DE
POSTES
21
I.2.4.2 QUELQUES DEFINITIONS
FONDAMENTALES
22
I.2.5 AVANGES ET LIMITES DE LA
DIVISION DU TRAVAIL
23
DEUXIEME CHAPITRE : CADRE
METHODOLOGIQUE
26
II.1. PRESENTATION DU LIEU
D'ETUDE
26
II.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
28
II.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
29
II.2. POPULATION D'ETUDE
30
II.4. METHODE ET TECHNIQUE DE COLLECTE ET
ANALYSE DES DONNES
32
II.4.1. METHODE
32
II.4.2 TECHNIQUES DE COLLECTE DES
DONNEES
32
II.4.3. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES
DONNEES
33
II.5. DIFICULTES RENCONTREES
33
TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
35
III.1. Présentation et analyse des
données.
35
II.2. Interprétation des
résultats
41
CONCLUSION ET SUGGESTION
44
ANNEXES II
49
TABLE DES MATIERES
....................................................................................................................................52
* 1
http://éducation.France
tv.Fr.
* 2 ILUNGA KAZADI, Impact de la
division du travail sur l'ascension verticale de l'ouvrier dans une
entreprise, TFC, FPSE, UNIKAM, Kamina, 20112
* 3 Justin KYUNGU, Impact de la
division scientifique du travail sur la productivité de l'ouvrier dans
une entreprise, mémoire L2 FPSE, UNIKAM, L'shi, 2004.
* 4 Larousse illustré,
dictionnaire de la langue française, Paris, cedex, 2009, p 822
* 5 RUTAZIBWA JYEZE,
économie politique, cours inédit, L1 Psychologie, UNIKIS,
Kisangani, 1989
* 6Vergez.A, Histoire des
philosophes illustrées par les textes, Paris, Nathan, 1966, P, 26
* 7 LANDREAU, l'impact des
activités physiques de pleine nature-outils d'évaluation et de
Gestion, Paris, Lga, 2004, p 10
* 8 FREY L, Impact de
l'environnement international sur l'organisation d'une entreprise moderne,
Paris, Dollaz, 1981, p 9.
* 9 Le Robert M, dictionnaire
de la langue Française, Paris, éd. P.U.F. 2002, p 403
* 10 Le Robert M, idem,
p 403
* 11 Louche C, introduction
à la psychologie du travail et des organisations, Paris, Armand
Colin, cursus, 2001, p 12.
* 12 HARRIBEY. J.M, Travail,
emploi, activité : essai de classification de quelques
concepts, paris, Gallimard, 1998, p 2.
* 13 SUPIOT.A « le
travail, liberté partagée », in Droit social,
n°9-10, septembre-octobre, 1993, p 115
* 14 Adam S. Recherche sur
la nature et les causes de la richesse des nations, Paris, Flammarion,
1991, p 304
* 15 CHAMEAUX
M, « Société avec et sans concept de
travail », in sociologie du travail, vol XXXVI n°H.S 94
sept 1994, p 58
* 16 ADAM S. op cit, p
300
* 17 EMILE DURKHEIM, de la
division sociale du travail, livre II, Paris, PUF, 1893, p 43
* 18 YUMBA Elias, philosophie
du travail, cours inédit, UNIKAM, FPSE, 2017
* 19
http://www.dictionnaire-juridique.php
* 20 Rinaud.P, initiation
des sciences économiques, Tome1, Paris, Flammarion, 1996, P7
* 21 Le Larousse
illustré, op.cit., P400
* 22http://, idem
* 23 Adam Smith, op cit,
p 302
* 24. http://www.alembert.fr
* 25 . Adam Smith,
op-cit, P354
*
26http://www.wikiberal.org/wiki/division-du-travail.
* 27Durkheim. E. De la
division du travail social, livre III,Paris, PUF, 1893, P87
*
28.http://www.etudier.com/dissertation/Adam-Smith.htm
*
29.http://www.stucture-organisation.fr
* 30 Brangier et Alli,Les
dimensions humaines du travail. Théories et pratiques de la psychologie
du travail et des organisations,Paris, PUF, 2004, P335-336
* 31 BRANGRIER et all,
op.cit., P340
* 32NGOMA MAYANGI, la division
internationale du travail : un frein pour le développement de la
RDC, Mémoire, RI, Unikin, Kinshasa, 2009
*
33http://www.andromo.com.à propos de cours de philosophie
TS/profiles/highsoft
* 34 BERTHIER.H, le sondage
d'opinion, Paris, ESP, 1973, P22
* 35 NGOY TWITE, statistique
descriptive, cours inédit, FPSE, 2013
* 36 NGOY TWITE, op
cit
* 37 PINTO et GRAWITZ,
méthode des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1976, P67
* 38 Mouchet J,
méthode des sciences humaines dans l'entreprise, paris,
éd. Fonjard, 1971, p 6
* 39 LA FONTAINE,
vocabulaire psychologique, Paris, PUF, 1970, P235
* 40 ALAIN. T, la
société poste industrielle, Paris, de noël, 1969, P32
|