Epigraphe
« La race humaine doit sortir des conflits en
rejetant la vengeance, l'agression et l'esprit de revanche. Le moyen d'en
sortir est l'amour ».
Martin Luther King (1964)
Dédicace
A nos parents : Frederick Makaya Mbungu et Madeleine
Nsimba Kimpala, pour les efforts consentis dans notre scolarité.
A toutes les personnes que nous aimons.
Remerciements
Il est de tradition qu'à la fin du cycle
d'études supérieures et universitaires que l'étudiant(e)
présente un travail pour contribuer à l'évolution de la
science. La réalisation de ce travail est une confortation du savoir
théorique et pratique ainsi qu'une preuve tangible de l'assimilation des
matières apprises.
Pour cela, il est un devoir de
reconnaitre tous ceux qui ont participé à la réalisation
de cette oeuvre.
A cet effet, nous remercions l'Eternel notre Dieu qui a su
nous protéger durant les cinq années d'études et pour tous
ses biens faits.
Notre profonde gratitude s'adresse aux corps académique
et scientifique de L'institut Supérieur Pédagogique de la Gombe
(ISP/G), aux corps Académique et scientifique pour la formation
reçue.
Nous citons plus particulièrement notre Directeur,
Monsieur le professeur Corneille Luboya Tshiunza, Ph.D, pour son
précieux encadrement dans l'élaboration de ce mémoire.
Nos remerciements s'adressent également à toute
la famille Makaya, Toko, Kulemuka, Mbungu, Diasonama et à mes
frères et soeurs : Matondo Trésor, Mambote Bienvenu, Mbungu
Ericksen, Nkenge Divine, Mombo Astrid.
Nos remerciements s'adressent également aux compagnons
de lutte : Ewango Djate Maguy, Maswa Mumbanda Alicia, Ngomba Kabongo
Sammuela, Ngoyi Nteta Bernard, Mahungu Zenza Chadrack, Ipanga Bekadja Taty,
Nguala Mabiala Nathan et les autres pour les moments passés ensembles et
les encouragements mutuels.
Notre gratitude s'adresse à tous ceux qui, de
près ou de loin, ont contribué à la réussite de
cette oeuvre.
Benedicte Lusakumunu Makaya
Liste des tableaux
Tableau 2.1: Description des caractéristiques
des enquêtés
35
Tableau 3.1 : Connaissance du conflit
interpersonnel
46
Tableau 3.2 : Vécu d'une situation
conflictuelle
47
Tableau 3.3 : Conflit interpersonnel le plus
fréquent
48
Tableau 3.4 : Facteurs occasionnant les
conflits interpersonnels
49
Tableau 3.6 : Influence positive des conflits
interpersonnels sur le rendement du travail.
51
Tableau 3.8 : Influence des conflits interpersonnels
sur la performance des élèves
55
Tableau 3.9 : Stratégies d'identification des
conflits interpersonnels
56
Tableau 3.10 : Styles utilisés pour
résoudre les conflits interpersonnels
57
Tableau 3.11 : Stratégies utilisées pour
résoudre les conflits
58
Tableau 3.12 : Reproches faits à la gestion des
conflits interpersonnels
61
Tableau 3.13 : Pistes des solutions pour améliorer la
résolution des conflits
62
Tableau 3.14 : Caractéristiques
sociodémographiques et appréciation de la gestion des conflits
64
Tableau 3.15 : Statistiques descriptives
65
Tableaux 3.16 : Coefficients de corrélation
entre le vécu des conflits et ses effets
66
Liste des figures
Figure 2.1: Répartition des
enquêtés selon genres et statuts matrimoniaux
Figure 2.2: Répartition des
enquêtés selon niveaux d'études et âges
Figure 2.3: Répartition des
enquêtés selon anciennetés et fonctions
Figure 2.4: Présentation des sujets
enquêtés selon les écoles d'appartenance
Résumé
Il est très difficile de penser à une relation
entre plusieurs individus qui ne génère pas à un moment
donné des désaccords plus ou moins importants. Comme dans tout
groupe, les conflits sont omniprésents dans les établissements
scolaires. L'étude a testé la relation entre les conflits
interpersonnels et le rendement des acteurs scolaires dans les
établissements scolaires secondaires privés de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I.
Pour atteindre cet objectif, l'étude a recouru à
la méthode d'enquête basée sur le questionnaire, la
documentation et l'entretien dans un échantillon occasionnel
estimé à 140 agents administratifs et enseignants avec une
mortalité de 48 agents. L'analyse du contenu et l'analyse statistique
ont été utilisées pour analyser et traiter les
données.
Apres l'analyse et la discussion, l'étude a abouti aux
résultats suivants :
Les conflits interpersonnels seraient fréquents et
influenceraient négativement le rendement des enseignants et des
apprenants dans les établissements scolaires secondaires privés
de la Sous-province éducationnelle de Kisenso I.
Les conflits interpersonnels seraient identifiés par le
mauvais climat du travail, la baisse de rendement, l'absence de dialogue, les
oppositions, les murmures et les querelles entre les agents.
Les Chefs de ces établissements scolaires
utiliseraient plus les styles conciliant et oppressif basés sur le
dialogue et négociation afin de résoudre les conflits
interpersonnels.
Les résultats de l'analyse bivariée montrent
qu'il n'existe pas des différences entre l'appréciation de
gestion des conflits interpersonnels par les enseignants et leurs
caractéristiques sociodémographiques.
Donc, ces résultats ont confirmé les
hypothèses de l'étude.
Mots clés : Conflits, conflit
interpersonnel, établissement scolaire, rendement.
Introduction
1. Etat de la question
Le conflit est un désaccord ou une opposition (sur des
valeurs, des opinions, des positions, des intérêts, des buts)
entre deux parties ou acteurs. La qualité des acteurs qui s'affrontent
permet de déterminer trois niveaux des conflits. Le conflit «
international » quand ce sont des nuisances étrangères
(comme conflit diplomatique). Le conflit « social » quand il s'agit
de groupes sociaux (comme lors d'une grève). Le conflit «
relationnel » lorsqu'il implique deux personnes (Picard et Marc, 2015). Un
quatrième niveau intervient lorsqu'un individu est sous ou entre des
valeurs, des pulsions ou des désirs contradictoires et se trouve
confronté à sa propre ambivalence. Il s'agit d'un conflit
intra-individuel ou « conflit interne de l'individu ». À tous
ces niveaux, dans la vie des individus comme dans celle des
collectivités, le conflit reste relationnel avec soi-même ou avec
les autres.
Les études sur les conflits interpersonnels ont
été abordées par plusieurs auteurs (Thomas, 1992; De Dreu,
1997; Lévi, 2001; Van de vliert et Janssen, 2001; Rahim, 2002; De Dreu
et Weingart, 2003). En République Démocratique du Congo,
plusieurs études académiques ont été menées.
Par exemple, Konda (2010) a
étudié l'identification et gestion des conflits
interpersonnels par les chefs des établissements scolaires de la
sous-division de Ngaliema. Sa préoccupation
majeure était de comprendre les types des conflits souvent
rencontrés dans les établissements scolaires de la sous-division
de Ngaliema mais aussi à comprendre l'origine de ces
conflits. Les méthodes analytique, descriptive et d'enquête
appuyées par le questionnaire, la technique documentaire et l'entretien
ont permis de collecter les données. Konda (2010) a conclu que la
majorité des enquêtés définit le conflit comme
l'incompatibilité des idées, des intérêts et des
pensées qui reine dans un établissement. Dans les
établissements scolaires ciblés, il y a les conflits
interpersonnels qui opposent souvent les enseignants et la direction des
études bien que la plupart des chefs d'établissements recourent
aux dialogues pour régler les conflits au sein de leurs
établissements, les enseignants affichent un comportement de
coopération afin de mieux être écoutés.
Muladika (2004) analysé les styles de
comportement de gestion des conflits interpersonnels au sein de la
sous-division provinciale de l'EPSP/Selembao.
Son souci majeur était de comprendre le style de
comportement auquel les responsables de la sous-division provinciale de
l'EPSP/Selembao utilisent pour résoudre les nombreux conflits
interpersonnels qui opposent leur personnel. La méthode d'enquête
et les techniques de questionnaire, d'interview libre et de la documentation
ont permis à Muladika de conclure que 6% des chefs utilisent le
style conciliant, 25% ont reconnu le recours au style coopératif tandis
que la majorité des enquêtés, soit 69% confirme l'usage du
style de compromis comme styles de gestion des conflits interpersonnels.
Ewango (2019) a étudié les types de conflits
inter-élèves dans les écoles mixtes de la commune de
Ngaliema. Son ambition en réalisant ce travail était de
comprendre la nature de conflits inter-élèves les plus
fréquents dans les écoles mixtes dans la commune de NGALIEMA. Il
a cherché aussi à comprendre les facteurs qui étaient
à la base de ces conflits mais les stratégies utilisées
par les autorités scolaires pour les gérer. Grace à la
méthode d'enquête appuyée par les techniques du
questionnaire, d'analyse statistique et d'analyse de contenu, l'étude a
conclu que les sujets interrogés décrivent les types des conflits
ci-après : les cognitifs et affectifs. En ce qui concerne les
indices attestent l'existence des conflits au sein de l'établissement,
les élèves ont cité les attitudes ci-après :
les disputés, les accusations, les échanges de parole et les
bagarres. Quant aux stratégies de gestion des conflits
inter-élèves, les styles suivants ont été
évoqués par les sujets enquêtés : le
conciliant, le coopératif, l'opératif et le collaboratif.
Lévy (2019) a
étudié la gestion des conflits collectifs en milieu du travail
et implication des organisations professionnelles des salariés de la
Société Commerciale des Transports et Ports (SCTP). Pour mener
son étude, l'auteur a voulu découvrir la procédure
utilisée par les organisations professionnelles des salariés dans
la gestion des conflits collectifs du travail au sein de la SCTP mais aussi
comprendre si cette procédure s'avère-t-elle efficace comme mode
de gestion des conflits du travail. La méthode d'enquête
appuyée par les techniques du questionnaire, documentaire et interviews
ont permis l'auteur à conclure que tous les enquêtés (100%)
d'enquêtés ont une connaissance parfaite du concept " organisation
professionnelle ou syndicat". Et, d'ailleurs, 80% affirment qu'au sein de la
SCTP, il y a lieu de dénombrer plusieurs mouvements syndicaux, parmi
eux 64% en sont membres. Les enquêtés justifient leurs
adhésions pour une seule raison, celle de la défense, protection
de leur intérêt qui est assurée par le syndicat. La plupart
d'enquêtes, soit 76% affirment que leurs entreprises éprouvent des
difficultés de gestion et soutiennent à 80% que ces
difficultés sont à la base des conflits du travail au sein de
leurs entreprises. L'employeur a prévu des mécanismes pour
résoudre ces différends. Il s'agit du bureau de contentieux qui
en assure la charge après avoir été saisi par le syndicat.
Bien que la procédure pacifique soit privilégiée comme
l'affirment 76% d'enquêtés et son efficacité soit
confirmée par 80% de sujets. La résolution du conflit collectif
passé toujours par la négociation intégrative à
travers les mécanismes prévus par la convention collective tels
que: les réunions paritaires, les commissions mixtes, les entretiens
annuels, etc. Cela ne pas exempté des conséquences
défavorables une fois qu'ils n'aboutissent pas aux résultats
escomptés. Dans ce cas, 56% d'enquêtés estiment que
l'aspect dysfonctionnel des conflits produit des effets nuisible à
l'entreprise. D'une part, il entraîne donc un gaspillage, soit en temps
ou en argent, lorsque les ressources de l'organisation sont accaparées
à régler leurs mésententes au lieu de converger vers les
buts fixés. Et d'autre part, il affecte le côté
psychologique des salariés en causant des tensions et de
l'anxiété et rend difficile l'établissement de rapports de
solidarité et de confiance; l'absentéisme occasionnant d'autre
pertes pour l'entreprise. Cette augmentation du taux d'absentéisme
s'explique par un manque d'intérêt pour le travail, le
désir d'éviter un lieu de travail déplaisant et par une
augmentation du pourcentage de maladie d'ordre physique due, en partie, au
stress émotionnel; une baisse de motivation au travail et une baisse
d'efficacité individuelle ou de groupe. Ces désaccords
occasionnent aussi parfois la perte des employés qualifiés.
Boudreau (2008) a analysé la gestion des conflits dans
les équipes de travail en contexte de PME. Sa préoccupation
majeure était de comprendre de quelle manière gère-t-on
les conflits dans les équipes de travail en contexte de PME. La
méthode qui a été retenue pour collecter les informations
est la technique des incidents critiques (TIC). En réponse à la
question de recherche, les données ont révélé tout
d'abord, que les équipes efficaces en contexte de PME vivaient des
conflits de relations et de tâches. De plus, il a été
clairement démontré dans les rapports d'incidents critiques que
les membres des quatre équipes utilisaient les cinq styles de gestion de
conflits décrits par Thomas (1992): le compromis, la collaboration, la
contrainte, accommodation et l'évitement.
Nous pouvons souligner que plusieurs investigations relatives
à notre thème se sont intéressées à la
gestion des conflits dans les équipes, à la gestion des conflits
collectifs en milieu du travail, aux types de conflits
inter-élèves dans les écoles, aux styles de comportement
de gestion des conflits et à l'identification et gestion des conflits
interpersonnels. Chaque auteur a utilisé une méthode
appropriée à son étude et à son contexte. A la
différence de ces études, la présente étude tente
tester les conflits interpersonnels et le rendement dans les
établissements scolaires secondaires privés de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I.
2. Problématique de
l'étude
Le développement, un concept phare pour
l'humanité aujourd'hui, est défini de diverses manières
par les auteurs classiques. Loin de prétendre le définir
exhaustivement, nous considérons que le développement d'un pays
transparaît au travers la qualité de ses hommes. Une nation ne
peut donc être qualifiée de développée que dans la
mesure où la structure mentale de ses citoyens est suffisamment
améliorée. D'où l'existence au préalable, de
l'idée vers lequel les efforts devraient se converger. Et les
établissements scolaires se présentent comme une réponse
à la demande de la société et mettent à la
disposition de cette dernière, le type d'hommes dont elle a besoin pour
son développement.
Nul n'ignore que c'est l'éducation qui fournit à
la société la main d'oeuvre nécessaire et
compétente pour la réalisation de ses objectifs. Partant de ce
qui précède, il y a lieu de relever l'importance, combien
primordiale, du secteur éducatif dans un pays. Très souvent,
comme dans toutes les organisations humaines en République
démocratique du Congo, notamment dans les établissements
scolaires, il existe des conflits interpersonnels qui paralysent leurs
fonctionnements. Malgré des membres compétents, des conditions
idéales et un dirigeant facilitateur, les bienfaits du travail en
équipe peuvent être détruits par la simple présence
de conflits. L'apparition de conflits ne représente pas un danger en soi
si les membres de l'équipe possèdent les outils
nécessaires pour les gérer efficacement car la réussite
d'une école dépend aussi du climat social implanté en son
sein.
La tâche de la hiérarchie, à tous les
niveaux de l'établissement scolaire est de permettre à
l'établissement d'atteindre les objectifs assignés, grâce
au concours nécessaire de tous les acteurs scolaire. Dans le cadre de
notre étude, il y a lieu de relever le rôle primordial que doit
assumer les chefs d'établissement scolaires privées dans la
gestion des conflits interpersonnels afin d'éviter les effets
néfastes sur le rendement des acteurs. Notre préoccupation se
résume à travers les questions ci-dessous:
1. Quels sont les effets des conflits interpersonnels sur le
rendement des enseignants et des apprenants des établissements scolaires
secondaires privés de la sous-province éducationnelle de Kisenso
I ?
2. Comment les conflits interpersonnels sont-ils
identifiés dans ces écoles ?
3. Comment les conflits interpersonnels sont-ils
résolus dans ces écoles ?
4. L'appréciation des enseignants sur la gestion des
conflits interpersonnels dépend-elle de leurs caractéristiques
sociodémographiques et professionnelles ?
3. Objectif de la recherche
L'objectif principal visé dans cette étude est
de tester la relation entre les conflits interpersonnels et le rendement. Les
données sont collectées par l'enquête par questionnaire
afin d'atteindre cet objectif général ainsi que les objectifs
spécifiques suivants :
1. Analyser les mécanismes utilisés pour
identifier les conflits interpersonnels au sein de ces écoles ;
2. Identifier les styles et les stratégies de
résolution des conflits interpersonnels dans le milieu du
travail ;
3. Tester la relation de dépendance et
d'indépendance entre l'appréciation de gestion des conflits
interpersonnels par les enseignants et leurs caractéristiques
sociodémographiques.
4. Hypothèses de
l'étude
Subsidiairement aux questions-problèmes, nous
annonçons nos hypothèses suivantes:
1. Les conflits interpersonnels seraient fréquents et
influenceraient négativement le rendement des enseignants et des
apprenants dans les établissements scolaires secondaires privés
de la Sous-province éducationnelle de Kisenso I.
2. Les conflits interpersonnels seraient identifiés par
le mauvais climat du travail, la baisse de rendement, l'absence de dialogue,
les oppositions, les murmures et les querelles entre les agents ;
3. Les Chefs de ces établissements scolaires
utiliseraient plus les styles conciliant et oppressif basés sur le
dialogue et négociation afin de résoudre les conflits
interpersonnels.
4. Il n'existe pas des différences entre
l'appréciation de gestion des conflits interpersonnels par les
enseignants et leurs caractéristiques sociodémographiques.
5. Aperçu
méthodologique de l'étude
Tout travail scientifique ne peut se prétendre
être scientifique s'il n'a pas été conçu dans un
creuset méthodologique bien défini et adéquat.
Pour la récolte des données nécessaires
à notre étude, nous avons utilisé la méthode
d'enquête basée sur le questionnaire, la documentation et
l'entretien avec le personnel administratif et enseignant des écoles
privées de la sous-province éducationnelle de Kisenso I.
L'analyse du contenu et l'analyse statistique ont été
utilisées pour analyser et traiter les données. Ce point est plus
détaillé dans le chapitre deux, consacré à
l'approche méthodologique.
6. Pertinence de l'étude
Le choix de notre sujet n'est pas un fait du hasard. Il nous
est dicté par un fait majeur relevant de notre formation en gestion et
administration des institutions scolaires et de formation par les soucis de
savoir comment sont gérés les conflits interpersonnels au sein
des écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I.
Du point de vue scientifique, l'étude vise à
fournir les modèles descriptifs et explicatifs sur conflits
interpersonnels et leurs effets sur le rendement des acteurs dans les
établissements scolaires secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I.
Du point de vue pratique et social, notre travail servira de
document de référence pour permettre aux chefs
d'établissements des écoles secondaires privées de cerner
la problématique des conflits interpersonnels et leurs effets sur le
rendement des acteurs scolaires.
7. Délimitation de
l'étude
Pour éviter l'imprécision, nous avons
délimité notre étude dans le temps et dans l'espace.
Selon la dimension spatiale, cette étude s'est
effectuée dans la sous-province province éducationnelle de
Kisenso I. Il s'agit des treize établissements scolaires
privés.
Quant à la dimension temporale, l'étude a
couvert la période d'une année académique, soit 2019-2020.
La collecte des données n'a pris qu'un mois.
8. Structure
du travail
Outre l'introduction, la conclusion et
l'annexe, ce travail est structuré en trois chapitres.
Le premier chapitre porte sur les cadres conceptuel et
théorique de l'étude.
Le deuxième chapitre traite de la méthodologie de
l'étude.
Le troisième chapitre porte sur les résultats et
discussion.
Chapitre premier : Cadres
conceptuel et théorique
Le présent chapitre, donne la lumière sur les
concepts et théories utilisés en les situant dans un contexte
plus global des études déjà réalisées sur ce
thème.
1.1 Définition des concepts
de base
Pour mieux appréhender le sujet de notre étude,
nous allons mettre en lumière les concepts liés à notre
thème de recherche afin de mettre nos lecteurs sur les mêmes
ordres de compréhension.
1.1.1 Conflit
Il est très difficile de penser
à une relation entre plusieurs individus qui ne génère pas
à un moment donné des désaccords plus ou moins importants.
Comme dans tout groupe, les conflits sont omniprésents dans les
organisations dans lesquelles interagissent quotidiennement des individus aux
personnalités, objectifs et motivations différentes.
Étymologiquement, le terme conflit vient du latin
« conflictus » qui signifie « lutte, choc et
combat ». Il est difficile à définir parce qu'il
revêt de nombreuses formes et survient dans des cadres
différents. Le concept "conflit" à une multitude des
significations, d'un individu à un autre mais aussi selon les angles
d'analyse choisis par les auteurs qui s'y intéressent. De ce fait, le
conflit est un objet d'études au centre de plusieurs disciplines
à savoir :
- La sociologie qui analyse les fonctions, la dynamique et les
conséquences d'un conflit entre deux parties (groupe, minorité,
dissidence);
- Les sciences politiques qui s'intéressent aux
phénomènes de lutte pour le pouvoir (rapport de force,
domination, appropriation des ressources rares) ;
- La communication qui traite des interactions entre les
individus et
- La psychanalyse qui étudie d'une part les
déterminants conscients ou inconscients (désir,
anxiété, pulsion, angoisse, haine) des acteurs impliqués
dans un conflit, et d'autre part, les conflits internes de l'individu et leurs
conséquences (blocage, inhibition, frustration).
Cependant, les auteurs l'ont respectivement défini
comme « le rapport de deux pouvoirs ou principes dont les
applications exigent dans un même objet de déterminations
contradictoires » ou encore comme « la rencontre
d'éléments, de sentiments contraires qui s'opposent »
(Robert, 2000, p204).
Pour Larousse (1995) le conflit est une opposition
d'intérêt entre deux ou plusieurs personnes dont la solution peut
être retrouvée ou recherchée soit par les mesures des
violences, soit par des négociations, soit par appel à une tierce
personne.
Robbins et Decenzo (2008), définissent le conflit comme
une situation de désaccord au d'antagonisme entre acteurs,
résultant de la perception d'un différend en matière de
ressources, d'objectifs ou d'enjeux et engendrant des comportements de
perturbation ou de résistance.
Richard (2001, p.21) définit les conflits
interpersonnels comme une situation dans laquelle plusieurs personnes
s'affrontent. De son coté, Delagrave (2004, p.223) dit qu'il y
a conflit entre deux « unité » quand elles se
trouvent dans « une situation où leurs
intérêts s'opposent ».
D'après Brunetaux (2003), le conflit est un
rapport de forces entre deux ou plusieurs parties. Il ajoute que si ces parties
ont des champs d'actions communs, elles ne peuvent que se confronter, mais
doivent trouver une issue tant qu'elles sont liées par des
intérêts communs.
Bumba (2000), soutient l'idée selon laquelle, le
conflit est difficile à définir parce qu'il revêt de
nombreuse formes et survient dans des cadres différents. Ils semblent
qu'il soit par essence en désaccord, une contradiction ou une
incompatibilité.
Reynaud (1999) affirme que le conflit du travail doit
être analysé comme une crise du contrôle social dans son
déclenchement, dans son déroulement, comme dans sa conclusion. Il
est une rupture, un échec de la négociation, plus justement un
échec à faire parvenir un problème de la
négociation.
A partir de ces définitions, nous constatons
l'existence d'un point commun qui est la notion d'opposition ou d'antagonisme.
En définitive, nous pouvons dire que, le conflit est une opposition
d'idée, d'opinion, d'intérêt, entre deux ou plusieurs
individus dont leurs objectifs ne sont pas atteints. Il est compris aussi comme
un désaccord, une contradiction, une incompatibilité ou une
divergence entre un ou plusieurs acteurs sur une ou plusieurs dimensions.
1.1.2 Etablissement scolaire
1. Définition
Selon Konda (2010), un établissement scolaire est une
école ou l'on dispense un enseignement collectif, des connaissances
générales ou particulières nécessaire à
l'exercice d'un métier ou d'une profession ou la pratique d'un art. Pour
Bonnet (1975), l'établissement scolaire est un milieu éducatif de
formation, de partage, de complément, de sacrifice ou le maintien de
l'harmonie socio-scolaire doit être favorisé par les
différents acteurs pour atteindre les objectifs. Selon Mialarret
cité par Konda, l'établissement scolaire est une
école ou les enseignements sont donnés par un ou plusieurs
éducateurs, cherchant à transformer l'esprit ou l'intelligence
d'un groupe ou d'une collectivité des élèves.
Pour cette étude, la définition de Konda
(2010), a été retenue comme celle qui cadre avec le contexte
et le sens que nous donnons à ce concept.
2. Sortes
d'établissements scolaires
La loi-cadre du 11 février 2014 stipule que
l'enseignement national comprend généralement trois sortes
d'établissements scolaires à savoir :
a. Etablissements scolaires
d'enseignements privés
Compte tenu du nombre réduit des établissements
publics, les législateurs congolais a permis aux particuliers qui
veulent réaliser le but éducatif de créer des
écoles privées en conformités avec la loi-cadre dans son
article 45 dont je cite « toute personne physique ou morale,
congolais ou étrangère qui présente les garanties
civiques, juridiques, financières, matérielles, morales,
pédagogiques, andragogiques, administratives et environnementales
définies aux articles 49 à 52 de la loi peut créer un
établissement privés d'enseignement maternelle, primaire,
secondaire ou professionnel ». Et selon le programme national de
la vigueur. Cela suppose que les promoteurs des écoles privées ne
visent pas un but lucratif en premier lieu, mais l'instruction de la population
en mettant leurs moyens en jeu.
b. Etablissements scolaires
d'enseignements publics
Les établissements scolaires d'enseignements publics,
sont des écoles qui dépendent du pouvoir public. Elles
appartiennent à l'Etat congolais et organise leur gestion. Ces
écoles bénéficient de l'aide financière et
matériel de l'Etat.
c. Etablissements scolaires
d'enseignements conventionnés
Les établissements scolaires d'enseignements
conventionnés sont celles à charges de l'Etat, dont la gestion
est confiée aux confessions religieuses. En République
Démocratique Du Congo, il y a lieu de cité les confessions
religieuses ayant reçu la direction et la gestion des enseignements.
Nous avons :
- Les établissements scolaires conventionnés
catholiques ;
- Les établissements scolaires conventionnés
protestants ;
- Les établissements scolaires conventionnés
musulmans ;
- Les établissements scolaires conventionnés
kimbanguistes ;
- Les établissements scolaires conventionnés
salutistes.
Notre étude a ciblé les établissements
d'enseignement privé.
1.1.4. Rendement
Le Dictionnaire Petit Larousse (1985) définit le
rendement comme la qualité du travail, d'objets fabriqués fourni
par des travailleurs en un temps déterminé. Il y a rendement
lorsqu'on gagne le bénéfice souhaité à un temps
voulu.
En économie, le rendement s'exprime sous forme de
rapport : biens produits (output) sur les biens mis en oeuvre (input ou facteur
de production). L'entreprise comme tout agent économique de base,
réalise un certain nombre de produits à l'aide d'une certaine
quantité des facteurs de production. La relation facteur-produit est
une relation technique existant entre la quantité employée du
facteur et le niveau maximum de production accessible par la mise en jeu de ce
facteur. La notion du rendement constitue en effet, un critère
supplémentaire d'appréciation de l'entreprise.
Mathématiquement, le calcul d'un rendement et celui de la
productivité sont identiques.
En éducation, Bundu (2013), définit le rendement
comme étant la qualité du travail fourni en un temps
déterminé en matière d'enseignement. Le rendement
pédagogique est le résultat des prestations individuelles des
apprenants en situation d'apprentissage.
Nseka (2008) dit que la notion du rendement est
utilisée en sociologie de l'éducation pour mettre en rapport une
production d'éducative et ses éléments constitués.
Lieke (2012) précise que le rendement peut-être quantitatif ou
qualitatif, réel ou apparent, interne ou externe
Le rendement scolaire désigne l'évaluation des
connaissances acquises lors du processus d'enseignement-apprentissage. Il sert
à mesurer les capacités de l'apprenant tout en
révélant ce qu'il a appris au cours du processus formatif.
Dans notre mémoire, le rendement
désigne le niveau de résultat ou la performance
réalisée par l'apprenant et l'enseignant dans une
école.
1.2. Aspects théoriques sur
les conflits dans les organisations
Dans ce point, nous développons
les dimensions, les caractéristiques, les conséquences, les
sources, la prévention, les cycles, les outils et les styles de
résolution.
1.2.1. Dimensions du conflit
Répéter la forme d'un conflit n'est pas simple.
Au sien des institutions, les conflits peuvent recouvrir de multiples formes
(Moor, 1996 ; Lévy, 2019).
1. Première dimension: le conflit
cognitif
Les individus ou groupes s'affrontent sur des méthodes
de pensée (idéologie, fondements, logiques valeurs). Le conflit
est lié à l'apparition de divergences dans la manière
d'appréhender, d'analyser et d'évaluer une solution. Les
conflits cognitifs portent souvent dans les institutions les divergences de
fond. Ils peuvent se décrire comme des oppositions idéologiques
sur des décisions à prendre, telles que des arbitrages
budgétaires ou des investissements qui nécessitent de choisir une
option au détriment d'une autre. Dans une moindre mesure, le conflit
cognitif peut être lié à des appréciations
différentes dans la façon d'atteindre un but commun en fonction
de l'analyse de la situation, des rapports de force en présence et des
attitudes perçues.
2. Deuxième dimension : le conflit
d'objectif ou d'intérêt
Les auteurs ou les groupes poursuivent des buts ou des
finalités contradictoires (concurrence de carrière ou de
promotion, priorités différentes). Le désaccord porte donc
sur ce qui doit être atteint. Dans les institutions, ce type de
désaccord est très fréquent du fait des multiples
objectifs contradictoires poursuivis par les acteurs, les équipes et
les firmes.
3. Troisième dimension : le conflit
affectif
Les sentiments ou émotions d'un individu ou d'un groupe
soit incompatibles avec ceux de la partie adverse. Dans ce cas, l'objet du
conflit n'est pas extérieur à l'individu (un projet, un objectif,
une idée) mais porte sur la personnalité des protagonistes qui
s'opposent du fait de problèmes relationnels. Dans ce type de conflit,
l'individu se sent visé personnellement. De ce fait, ces faits sont en
général plus violents du fait du ressentiment des personnes
(frustrations, colère). Deux des principales raisons des oppositions
sont d'une part la propension à l'agressivité des protagonistes
qui elle-même dépend de facteurs de prédisposition
(personnalité, éducation) et de variables médiatrices
(stress, colère, fatigue, problèmes personnels) et de l'autre
la capacité des acteurs à susciter de l'hospitalité
(opposition de caractère).
4. Quatrième dimension : le conflit
de comportement
Le conflit porte sur des attitudes ou des comportements
adaptés par les individus dans le cadre de leur travail ou
vis-à-vis d'autrui. De façon complémentaire,
Moore (1996) distingue trois autres types des conflits :
- Les conflits relationnels : sont dus à une mauvaise
communication entre les parties qui peut être imputée à des
nombreuses raisons telle que l'antipathie entre les personnes, les
difficultés techniques de communication ou encore les facteurs culturels
empêchant la communication ou rendant les messages peu
compréhensibles ;
- Les conflits informationnels : sont liés à un
manque d'informations, des informations erronées ou des
interprétations différentes des données qui induisent en
erreur les parties et montent les unes contre les autres ;
- Les conflits structurels : sont dus
à des facteurs durables de l'environnement tels que la rareté des
ressources, l'inégalité entre les parties ou encore des
obstacles historiques à la coopération.
1.2.2. Caractéristiques du
conflit
Selon Lévy (2019), un conflit peut être
caractérisé par cinq dimensions fondamentales :
1. Degré de
visibilité de conflit
Un conflit visible peut prendre deux types d'expression du
mécontentement à savoir :
- Le conflit ouvert : ce dernier est connu
de tous. Les désaccords sont clairement exprimés; on sait
pourquoi, où et quand le conflit a éclaté. Cette forme
de conflit est la plus simple à traiter. C'est aussi celle qui effraie
plus les acteurs car elle est le plus souvent accompagnée de fortes
tensions, de violences verbales ou physiques.
- Le conflit fermé : ce dernier est
caractérisé par un retrait progressif sans formalisation de la
position. Ce dernier est caractérisé par un retrait progressif
sans formalisation de la position. Le désengagement peut être
identifié à partir de quelques indicateurs comme : l'augmentation
des absences, des retards, la baisse de la productivité. Il peut aussi
s'observer dans des modifications de la personnalité plus subjectives
(ton de la voix, sourire, attitude physique). Ce conflit est le plus
délicat à gérer par le manager car il ne s'en rend pas
toujours compte. Le rôle du manger consiste à favoriser
l'expression du désaccord afin de pouvoir ensemble dialoguer.
2. Degré de
lisibilité
On parle de conflit de lisibilité lorsque la cause du
conflit est clairement formulée et est portée par la
revendication d'un groupe. En revanche, dans certains cas, les causes
réelles du conflit ne sont pas dévoilées par les agents
qui prennent pour slogan, des revendications différentes de leur
ressentiment réel.
3. Position du conflit
Les conflits ne sont pas de même nature selon la
position hiérarchique des protagonistes. En effet, lorsque la
position hiérarchique est différente, il existe un lien de
subordination qui donne un pouvoir légitime aux agents occupant l'emploi
élevé. On peut donc distinguer le conflit vertical qui oppose
des personnes ou des groupes de niveau hiérarchique différent du
conflit horizontal qui met aux prises des personnes d'un même
échelon hiérarchique. On parle aussi du conflit d'autorité
lorsque des managers ayant une position différente dans l'organisation
s'affrontent. C'est notamment le cas dans les structures matricielles où
il existe une double hiérarchie, ce qui peut générer des
problèmes d'autorité.
4. Amplitude du
conflit
Un conflit sera considéré comme
contracté, s'il ne porte que sur un seul objet. Il devient élargi
lorsqu'il porte sur plusieurs revendications
5. Localisation du
conflit
Un conflit est qualifié de local, lorsqu'il ne concerne
qu'une partie de l'organisation. Il est global lorsqu'il se propage à
l'ensemble de l'entreprise.
1.2.3. Type des conflits
Les conflits peuvent être distingués selon
plusieurs dimensions suivantes :
1. Selon leur nature
intrinsèque :
a. Les conflits ouverts : lorsqu'il
s'agit d'une cessation collective et concertée du travail pour des
raisons d'ordre professionnelle c'est-à-dire grève ;
b. Les conflits cognitif ou émotif :
les premiers portent sur des enjeux concrets et les autres sur les
aspects émotifs et relationnels. Le conflit débute par un
désaccord ayant trait à des intérêts, des
idées, des valeurs auquel s'ajoute en suite une dimension relationnelle
s'il est mal géré (Poitras et Letareau, 2008) ;
c. Les conflits sur la fin et les moyens :
les conflits ayant trait aux moyens sont plus faciles à
désamorcer que les conflits concernant le but. Plus profond, les
conflits des buts exigent des efforts plus importants pour concilier les
intérêts.
1. Selon leur nature des
antagonistes
a. Conflit interpersonnel
Toute relation interpersonnelle est fondée sur des
liens d'indépendance qui conduisent deux individus à exercer leur
pouvoir sur l'autre et réciproquement (Lévy, 2019). Un
conflit entre des personnes apparait lorsque les parties s'affrontent. Ici le
conflit implique la relation de deux personnes au moins. Il peut s'agir d'un
couple, voisin, d'amis, d'un piéton et d'un automobiliste
(peut-être déjà de l'intergroupe) ; de deux
piétons, des personnes qui font la queux à la poste, qui se
précipitent sur le même objet en solde, etc.). Dans ce cas,
l'appartenance à un groupe précis n'est pas déterminent.
Un conflit peut toutefois trouver leur origine chez une seule des parties en
présence. Ainsi, son histoire est souvent difficile à
décrire. Un conflit peut par une divergence d'opinions, un constat de
comportements différents, la recherche d'appropriation, la jalousie une
confrontation à l'inconnu être seulement chargé de la peur
de l'inconnu se développer par des propres rejets jusqu'à
l'exclusion, s'articulés autour de conception d'intérêt
opposés ; être justifier par les parties ; par des questions
des valeurs ou de croyance. Cela implique deux ou plusieurs individus qui se
perçoivent eux-mêmes opposées entre eux au sujet de leur
préférence respective en matière d'objectifs et
d'attitude, de valeurs, de comportements.
Ainsi nous distinguons six catégories de conflits
interpersonnels :
- Conflits d'intérêts : on
parle de conflit d'intérêt, quand l'enjeu se voit limiter à
un objet, un avantage, etc.
- Conflit de pouvoir : ce type de
conflit apparaît entre des personnes de même rang
hiérarchique, qui s'oppose suite à l'empiétement par l'un
sur les compétences de l'autre. Ceci rappelle immédiatement la
nécessité de bien définir les compétences de chacun
de la part pour éviter ce type de conflit.
- Conflit de concurrence : ils sont
principalement perceptibles dans certain métier où la
compétitivité, la recherche de résultat et sa
qualification sont rendus nécessaires. On parvient dans ce cas à
une sorte de jeu qui peut rapidement devenir une drogue où le conflit
est banalisé mais jusqu'à un certain point ;
- Conflit culturels : il relève
des différentes valeurs ou des croyances des antagonistes et, est
extrêmement difficile à solutionner car chacun est intimement
persuader de son bon droit.
- Conflit d'objectif : c'est une
situation dans laquelle les buts et les issues préférées
par les parties semblent être incompatibles ;
- Le malentendu : c'est
le plus fréquent des conflits et heureusement plus facile à
résoudre. Le résulte toujours d'une erreur
d'interprétation. La surenchère critique voir insultante
précède suivant des actes des violences.
Cette surenchère, est de trois types :
? Faire toujours plus que ce que l'on fait beaucoup
habituellement ;
? Faire toujours autour et ni plus, ni moins que ce que l'on
fait par habitude, sans prise en compte de l'autre ;
? Faire moins que ce que l'on fait peu habituellement.
b. Conflits intra personnel
Nous pouvons dire que les conflits intra personnels
surviennent chez un individu et concerne une forme quelconque de conflit
d'objet ou de conflit cognitif. Le conflit d'objectif apparaît quand le
comportement d'une personne aboutir à des résultats qui
s'excluent mutuellement ou qui comportent des éléments
incompatible (des résultats à la fois positifs et
négatifs). Les conflits intra personnels d'objectifs impliquent donc une
action réciproque des résultats positifs, des résultats
négatifs ou des uns et deux à la fois. Le conflit qu'une personne
subit en elle peut lui permettre d'accéder à un changement qui la
satisfera au point qu'elle n'aura aucun regret quant à la situation
antérieure. Mais il peut provoquer des états tels que la personne
en viendra à l'autolimitation voire au suicide si elle considère
qu'elle n'a pas d'autre solution. Ce sont les conflits internes qu'un sujet
peut éprouver : De son contradictoire ; ambivalence des
sentiments etc.
On parle alors de conflit psychique; lequel n'est pas
nécessairement de nature pathologique. Chacun d'entre nous vit à
des degrés divers ; ce type de conflit interne qui participe de la
structuration profonde de notre personnalité. Ainsi nous disons qu'un
conflit peut déchire une personne en elle-même la confrontation
à l'inconnu ; la perte d'un être cher par décès
ou abandons ; peut provoquer un état conflictuel. Celui-ci
comportera plusieurs étapes qui sont contournables en cas de changement
favorable : Choc, Colère, Dépression, Acceptation ;
Accueil.
c. Conflit intergroupe
Les conflits intergroupe comprennent des désaccords et
des heurtes qui surviennent entre deux ou plusieurs groupes. Le type de conflit
intergroupe le plus connu du public en ce qui concerne les organisations, est
celui qui se produit souvent dans les relations entre les syndicats et la
direction ; entre des groupes ethniques ou sociaux par exemple des
conflits armés ou une lutte intellectuelle idéologique ayant au
non de droit ; de pratique de l'ensemble des principes et coutumes d'une
religion ou pour la suprématie de celle-ci. Les conflits de ce genre
sont extrêmement internes. Interminables et couteux pour tous les
intéressées. Dans des conditions de concurrence acharnée
et conflit, les groupes adoptent des attitudes et entretiennent entre eux de la
relation souvent caractérisée par la méfiance, la
rigidité, des comportements oppressifs l'autre étant perçu
comme un ennemi, soucieux de ses seuls intérêts.
d. Conflit intragroupe
Un groupe est plus grand que la somme des individus qui le
composent, et différent de cette somme. De même, le conflit
intragroupe implique davantage d'une somme de conflit intra personnels et
interpersonnels. Les conflits intra-groupe font référence
à des conflits entre deux membres ou plus du même groupe ou
équipe. Au cours des dernières années, les conflits
intra-groupes ont captés l'attention du domaine littéraire sur
les conflits et dynamiques des groupes. Cet intérêt pour
l'étude du conflit intra-groupe peut être lié à
l'utilisation omniprésente des groupes de travail et des équipes
de travail dans des nombreuses organisations y compris de travail
décisionnels, les groupes de projets ou les équipes de
production.
Jehn (2019) a identifié deux principaux types de
conflits intra-groupes :
- Les conflits de travail ;
- Les conflits relationnels.
Nous pouvons dire que le conflit intra-groupe désigne
les heurts qui se produisent entre tous les membres d'un groupe, où
certains d'entre eux et il affecte souvent le fonctionnement du groupe et les
résultats obtenus par celle-ci. La nature de la tâche
assignée ainsi que les processus rationnels et émotionnels, qui
se déroulement au sein du groupe déterminent les causes du
conflit intra-groupe ou la manière dont celui-ci résout. Les
raisons des conflits intra-groupes sont nombreuses et variées. Elles
peuvent être dues à l'incertitude des tâches ou des
objectifs ; de l'augmentation de la taille du groupe, l'évolution
de la diversité ; c'est-à-dire le sexe, l'âge, la
race, le manque de partage d'information et à l'interdépendance
des tâches élevées.
2. Selon leurs catégories
Selon Delagrave (cité par Lévy, 2019), on peut
classer les conflits en deux catégories : les conflits horizontaux
et verticaux.
a. Conflits horizontaux
Les conflits horizontaux sont ceux qui se situent entre les
lignes hiérarchiques. Par exemple : par les conflits individuels du
travail, le législateur entend le conflit individuel survenant entre un
travailleur et son employeur à l'occasion de l'application d'un contrat
de travail ou d'apprentissage, d'une convention collective ou
généralement de la législation et de la
réglementation du travail et de la prévoyance sociale. Le conflit
individuel du travail oppose en effet, un ou plusieurs travailleurs à
l'employeur au sujet du non-respect par celui-ci d'une disposition
contractuelle ou légale dont la violation est généralement
sanctionnée par les juridictions spécialisée en
matière du travail.
a. Conflits verticaux
Les conflits verticaux sont ceux qui se situent entre les
exécutants et l'encadrement (entre personnel et la direction) par
exemple les conflits collectifs sociaux. D'après Pastor et Bernard
(2007). Il y a trois catégories à savoir :
- Les conflits qui opposent généralement des
adversaires de tailles, de force et de statuts comparables. Dans le cas
échéant, il s'agit des hommes hautement placé qui entre en
conflit. Exemple : le cas des chefs d'Etats entre eux, des ministres entre
eux etc ;
- Les protagonistes sont souvent proches parfois de la
même entreprise, du même village, du même quartier, du
même service, de la même famille etc. c'est-à-dire les
parties en conflits dans la plus parts de cas se connaissent fort et bien, et
ne sont pas du tout loin des unes et des autres ;
- L'éclatement de conflit lorsqu'il y a des
intérêts semblables et donc une rivalité dans un même
champ d'action ou des compétences. Tel est l'exemple des entreprises
brassicoles, des entreprises de communication cellulaire, dont chacune cherche
l'intérêt de son organisation au mépris des
autres ;
Aux termes de l'article 303 du code du travail, est
réputé conflit collectif du travail, tout conflit survenu entre
un ou plusieurs employeurs d'une part et un certain nombre de membres de leur
personnel d'autre part, au sujet des conditions de travail lorsqu'il est de
nature à compromettre la bonne marche de l'entreprise ou la paix
sociale. Au regard de cette disposition, le conflit est collectif lorsqu'il
touche aux intérêts d'un groupe des travailleurs au sujet des
conditions de travail et qui est susceptible de provoquer du désordre au
sein de l'entreprise. Pourtant la loi n°16/2002 du 16 Octobre
2002 prévoit que les tribunaux du travail peuvent recevoir
également les conflits collectifs du travail.
L'expression conflit collectif peut également viser les
conflits qui opposeraient une collectivité de travailleurs aux seuls
pouvoirs publics en raison de ce qu'ils sont amenés à prendre
comme mesure en matière d'emploi et des conditions de travail. Untel
conflit peut donc impliqué une troisième partie « le
pouvoir public ». Cependant, les dispositions légales et
réglementaires relatives à la conciliation n'envisagent
expressément que le conflit entre employeur et travailleurs. Les
conflits collectifs ont souvent pour objet les conditions du travail au sens
large du terme, mais il peut concerner également la défense de
tout autre intérêt collectif que les travailleurs estiment devoir
assurer. Tout comme il peut avoir comme origine un différend individuel
à l'occasion duquel se manifeste la solidarité des travailleurs
et acquérir ainsi une dimension collective.
1.2.4. Conséquences du
conflit
Les conflits opérés en milieu organisationnel
peuvent parfois aboutir à des influences positives et
négatives.
1. Conséquences positives ou constructives
Dans les organisations, le conflit peut avoir une influence
positive. La naissance et/ou la résolution d'un conflit permet souvent
de trouver une solution constructive à un problème. La
nécessité de résoudre un conflit peut amener les
intéressés à chercher le moyen de changer la
manière dont ils font les choses. La résolution des conflits
permet d'améliorer les relations interpersonnelles et d'accroitre la
cohésion de l'équipe et sa performance. La recherche de moyens
qui permettent de résoudre un conflit peut non seulement provoquer une
innovation et un changement, mais aussi rendre le changement plus acceptable.
D'après Causer (1983), il existe deux fonctions importantes du
conflit :
- La première fonction du conflit est celle de
maintenir la cohésion du groupe, car un certain degré de
divergence interne et de controverse est organiquement lié aux
éléments qui constituent le groupe.
- La deuxième fonction du conflit est de
préserver la cohésion du groupe et la signification des
institutions qui servent de groupage, de sûreté à un des
associés n'est pas un facteur social purement négatif parce que
c'est le seul moyen de rendre possible la vie avec les gens insupportables.
Un conflit est dit constructif quand il : Entraine de
l'expérience qui permet d'éviter les futures conflits,
crée un climat coopératif lorsqu'il place les buts du groupe
avant les objectifs personnels, améliorer le niveau des
évaluations et génère des idées
créatives ;
- Cree un environnement de travail productif et en toute
sécurité par la résolution des conflits de façons
juste et pacifique ;
- Restaure un climat d'harmonie et motive la
productivité des employés ;
- Donne naissance à des nouvelles manières de
faire et ainsi favoriser l'innovation dans l'organisation ;
- Conduit à l'amélioration au changement de
certaines conditions de travail; donc on peut dire qu'il est une étape
nécessaire du changement ;
- Ils ont un potentiel dynamisant et constructeur pour
l'organisation quand elles sont bien résolus ;
- Ils sont nécessaires à notre
vitalité ; car leur enjeu capital est toujours la satisfaction de
nos principaux besoins.
2. Conséquences négatives ou
destructives
Un conflit peut aussi avoir de graves conséquences
négatives sur l'organisation et détourner certains efforts de
leur but. A un moment où il faudrait s'efforcer de faire converger les
ressources de l'organisation vers les buts fixés, un conflit peut
entraîner un gaspillage de ces mêmes ressources, notamment, en
temps et en argent. Un conflit peut aussi affecter négativement le bien
être psychologique des employés. S'il est grave, les
pensées, les idées et les croyances en conflit peuvent engendrer
du ressentiment, des tensions et de l'anxiété. Il peut aussi
détruire la collaboration et l'esprit d'équipe. Un conflit est
dit destructif dans la mesure où :
- Laisse en suspense ; il peut créer un
environnement de travail hostile qui conduit à la
frustration ; nuire à la production ; créer
l'unité pauvre des comportements inappropriés et provoquer plus
des conflits à l'avenir ;
- Autrement dit, le conflit n'est pas un problème, mais
le problème surgit quand il y a une mauvaise gestion de conflit. Au
niveau organisationnel, la gestion des conflits (grève, processus
d'arbitrage et frais légaux) ; peuvent mobilisent
d'énormes ressources qui auraient pu être plus avantageusement
investies pour accroitre la productivité tout en modifiant les
conditions de travail des élèves. Il peut aussi entrainer une
baisse de moral. Nous disons que ; le conflit est inévitable dans
la vie d'une organisation (école) ; mais il ne faut pas qu'il ait
des conséquences dévastatrices pour celle-ci. Selon les types des
conflits ; les solutions efficaces sont différentes ;
- Pour le bien des gens, les conflits
sont une réalité désagréable et pénible
qu'il vaut mieux éviter, ignorer, ou fuir. Cette attitude est la plus
néfaste, parce qu'elle laisse la situation se détériorer
au point où de véritables solutions sont pratiquement impossible.
C'est le cas dans certains conflits interpersonnels
d'intérêts.
1.2.5. Sources des conflits
Les conflits ont plusieurs sources
notamment :
1. Sources liées à des
ressources limitées
Les conflits sont inévitablement partis des relations
humaines. Lorsque l'engagement envers la mission et les longues heures de
travails vont de pair de maigres ressources (espace, équipement,
formation des ressources humaines et financières etc.). Les milieux de
travail peuvent donner lieu à des conflits interpersonnels.
2. Sources liées au
fonctionnement de l'organisation
a. Dysfonctionnement concernant
la précision
- Absence de diagnostic portant sur les réalisations de
l'organisation ;
- Absence d'objectif claires, pertinents et
acceptés ;
- Absence d'indicateurs de mesure des performances
individuelles et collectives.
b. Dysfonctionnement concernant la
fonction au sein de l'organisation
- Mauvaise définition des tâches ;
- Mauvaise répartition des tâches ;
- Interdépendance des tâches (le travail
d'une personne dépend du travail d'une autre) ;
- Méthodes et procédures des travaux lourdes.
c. Dysfonctionnement concernant la
fonction de coordination
- Absence de valorisation des efforts et des résultats
obtenus ;
- Absence d'information concertée ;
- Absence de participation aux décisions ;
- Absence de relation efficace avec la hiérarchie.
d. Dysfonctionnement concernant la
fonction contrôle
- Absence de suivi des résultats de
l'unité ;
- Absence de suivi des performances individuelles.
e. Dysfonctionnement dû à des
incompatibilités d'objectifs
Les membres d'une organisation poursuivent souvent
différent objectifs, ce qui crée des possibilités des
conflits (exemple : le personnel de vente pouvait penser faire face
à la compétition par la livraison rapide des marchandises alors
que le service de production pourrait trouver que les productions en petites
quantités pourraient aller à l'encontre de ses efforts de
réductions des couts).
f. Dysfonctionnement dû à un
manque de communication
Les bureaux fermés, utilisation limitée des
moyens de communication (Scher, Osborne et Billy, 2006).
3. Sources psychologiques
Les conflits peuvent trouver leur source dans la
personnalité des individus. Ces sources psychologiques ont des origines
diverses et trouvent bien souvent leur source à extérieur de
l'organisation. Elles se matérialisent sous diverse formes : la
violence, l'angoisse, la dépression, l'agressivité, la
frustration et ont pour commun la durée assez longue de leur effets.
La confrontation de besoin, d'intérêt, des
valeurs ; il y a mille et une raison d'entre en conflit. Comment y
réagit-on ? Cela va dépendre de l'image de conflit que nous
avons assimilée, des modèles qui nous entourent et de notre
propre expérience. Nous pouvons définir quatre
grandes catégories de réaction :
- La négation du conflit : la réaction la
plus courante face au conflit est la négation du
problème ;
- La démission devant le conflit : nous
reconnaissons l'existence du conflit mais nous n'y apportons pas des
réponses constructives. Nous cherchons davantage à contourner
l'obstacle en détournant l'attention en utilisant l'humour ou la
décision en laissant le hasard décider à notre place, en
préférant remettre toujours à plus tard ;
- la confrontation violente : entrer sans délais
dans la bagarre est à coup sûr ; une réaction
énergique même si elle n'est pas suffisamment
réfléchie et organisée. On force « bille en
tête ; on rend coup pour coup » ; insulte ;
violence physique et psychologiques ; Tous les moyens sont
utilisés. La relation de l'autre va en faire les frais et le moindre
incident va dégénérer rapidement en bagarre
généralisée. Ce qui importe ce n'est pas la solution du
conflit, mais le maintien de son propre pouvoir. La confrontation violente
bloque toute solution ou conduit à des nouvelles situations
chargées de conflits potentiels encore plus graves. La rancune et la
rancoeur de la victime se traduiront tôt au tard par un désir de
vengeance. La violence est donc non seulement inefficace pour trouver une
solution au problème ; mais elle empêche l'émergence
d'une nouvelle dynamique de résolution des conflits. Nous pouvons dire
la violence est un comportement qui vise à faire mal ; à
anéantir réellement ou symboliquement l'autre. S'il n'est pas
résolu de manière constructive ; le conflit se transforme en
confrontation violente entre des adversaires qui n'ont plus qu'un seul
objectif « vaincre l'autre à tout
prix » ;
- L'approche non-violente : L'attitude non-violente face
au conflit, consiste à considérer la situation sans à
priori, sans peur, ni indifférence et à engager un processus de
gestion qui puisse aboutir à une solution satisfaisante pour les parties
en présence.
1.2.6. Prévention du
conflit
Pour Littre (2007) cité par Lévy, la
prévention est une action de devancer l'exercice du droit d'un autre.
D'après le Dictionnaire Français (1986) la prévention est
ensemble de mesures prises en vue d'éviter les accidents de la route,
travail ou les maladies professionnelles, le développement des
épidémies ou l'aggravation des états sanitaires
individuels. Nous disions que, la prévention est un ensemble des mesures
qui sont destinées à prévenir de risque ; c'est le
fait de prendre des dispositions bien avant sur quelque chose. La
prévention des conflits est une prise en charge des conflits avant leurs
résolutions. Un ensemble de styles distincts de stratégies des
interventions conçues pour éviter les conflits superflus ou pour
diminuer les effets néfastes de conflits. La facilité ou
l'efficacité de la prévention d'un conflit dépend
essentiellement du degré d'importance du problème pour les
personnes concernées. Il va sans dire que, pour mieux prévenir le
conflit dans une entreprise, il faut au préalable le connaitre ainsi que
ses causes. Cette connaissance permettre de choisir des outils de
prévention les mieux adapté et de prendre des mesures de
prévention qui s'imposent. On ne peut donc prévenir le conflit
que lorsqu'il est encore au stade de tension. Le conflit est en
général, une situation qui ne permet pas le bon fonctionnement de
l'organisation, il serait mieux d'anticiper lorsqu'il se fait remarquer.
L'anticipation nécessite d'avoir un tableau de bord et de clignotant qui
alertent les autorités des tensions ou du dysfonctionnement afin de les
identifier, de les analyser et d'y apporter les solutions adéquates. La
plupart des conflits sociaux de travail pourraient être
évités de cette façon.
1. Formation des individus aux fonctionnements
humains
Prévenir les conflits consiste à former les
personnes à des approches de sensibilisation aux différents modes
de fonctionnement humain. Les méthodes sont très variées.
Ces approches ont pour but principal de doter les participants d'un
référentiel culturel commun. Ainsi, l'entreprise doit organiser
des formations pour améliorer l'esprit d'entreprise et de
développement personnel. Les approches les plus répandues en
matière de résolution des conflits ont pour objectif de doter
chacun de savoir-faire comportemental de contrôle de soi et de
compréhension des autres.
2. Extirpation du problème à la
racine
? La boite aux lettres anonymes : le
manager doit être attentif à tout changement d'attitude ou de
comportement d'un collaborateur, il doit toujours pratiquer une écoute
active et favoriser les discussions de groupe lors des pauses. Par
exemple : la boite de suggestion très simple à mettre en
place, ou tous les employés peuvent faire leurs remarques, critiques et
suggestions dont devra tenir compte le manager. Ce dernier doit être
impartial s'il veut que le sentiment d'équité domine dans
l'entreprise et que ces jugements soient acceptés par tous les
collaborateurs.
? Définition claire des règles à
l'avance et éviter les erreurs de management : ces erreurs
une fois commises sèment les germes de la discorde et donc ne sont pas
source de motivation pour l'équipe de l'entreprise. La règle en
matière de management est de respecter plusieurs points : (i) ne
pas laisser des trous vacants de pouvoir. Les faiblesses d'un manager sont
toujours comblées par quelqu'un ; (ii) ne pas donner plus de
pouvoirs à certains par rapport à d'autres (sous réserve
de l'organigramme bien évidemment) ; (iii) apaiser les tensions,
les émeutes et les troubles au sein de l'entreprise ; (vi) adopter
les mesures qui visent la restauration ou le renforcement de la confiance entre
les parties en conflits et (v) recourir à la procédure
d'établissement des faits c'est-à-dire prendre des mesures que
les faits soient connus rapidement et avec exactitude.
1.2.7. Cycle de vie du conflit
Un autre moyen d'appréhender un conflit est d'utiliser
une approche processuelle en le décomposant en phases successives. En
nous appuyant sur les travaux de Forsyth (1983), on peut
décomposer tout conflit en cinq étapes :
1. Phase d'anticipation : lors de cette
phase, le conflit n'existe pas encore. Il s'agit de repérer dans
l'environnement des conditions (événements) qui peuvent
être porteurs d'un conflit futur. Le manager agit en amont d'un
problème qu'il anticipe.
2. Phase de divergence consciente : les
acteurs du futur conflit prennent conscience des désaccords (divergences
d'opinion, problèmes comportementaux,) n'ayant pour l'instant pas de
conséquences mais qui constitueront autant de griefs par la suite. Le
conflit se prépare mais il n'a pas encore donné lieu à des
comportements dysfonctionnels.
3. Phase de conflit ouvert : les
divergences jusqu'ici implicites prennent la forme d'opinions clairement
tranchées. Un élément déclencheur va pousser un
groupe ou un individu à s'engager délibérément dans
le conflit ouvert.
4. Phase de l'escalade du conflit : si
la spirale du conflit est déclenchée, bien des facteurs
subsidiaires vont contribuer à « jeter de l'huile sur le
feu ». L'incompréhension et la défiance en font partie.
Les fondements psychologiques de l'intensification de l'engagement conflictuel
sont multiples (Cercle et Somat, 2002). Nous présentons trois : (i)
l'auto-persuasion pousse un individu à trouver des arguments de plus en
plus convaincants pour entrer en conflit ; (ii) de même, la
rationalisation conduit l'individu à rechercher des explications ad hoc
pour préserver ses croyances (hostilité envers l'autre partie)
face à des avis contraires. Enfin ; (iii) la réactance
psychologique amène un individu à renforcer son adhésion
à son premier point de vue face aux tentatives d'influence auxquelles il
est soumis. L'escalade du conflit obéit donc à des règles
de réciprocité négative.
5. Phase de résolution : dans
cette phase, la créativité et les compétences des deux
parties qui vont déterminer les gains respectifs. Ainsi, chaque acteur
peut gagner sur certains points et perdre sur d'autres. La négociation
est réussi quand chaque partie a obtenu un accord sur ce qui lui semble
le plus important. Si les deux parties n'arrivent pas à résoudre
leur différend par la négociation, elles doivent faire appel
à un tiers (médiateur, conciliateur,). La formation des conflits
est inévitable dans la vie d'une organisation ou d'une entreprise. S'il
est impossible d'éradiquer toute source de conflit, il est
nécessaire d'apprendre à le gérer. Connaitre la courbe de
croissance du conflit permet une approche temporelle. Il existe trois
façons de traiter un conflit :
a. Evitement : consiste à
éviter le conflit ou ce qui pourrait le créer. Cela revient
à nier la réalité.
b. Désamorçage : consiste
à suspendre le « combat » pour que les choses se calment.
Cette technique permet de calmer les esprits et de prendre du recul. Mais
à long terme, il ne permet pas de résoudre le conflit. Le
désamorçage systématique est un évitement.
c. Affrontement : le conflit
étant naturel, l'affrontement est inévitable. Il ne faut jamais
l'éviter car il est le seul moyen de solutionner un conflit. Il existe
trois issues à un affrontement :
- De force (gagnant - perdant). Il y a un vainqueur et un
vaincu. La résolution des problèmes par l'autorité est de
ce type (Je suis le patron, je suis ton père.). Les décisions
prises à la majorité sont également de ce type. (C'est une
logique d'exclusion des minorités) ;
- De compromis (perdant - perdant). Le compromis repose sur
des concessions réciproques. Chacun réduit ses exigences pour
provoquer un accord. Le conflit est résolu, mais à long terme,
les deux partenaires peuvent avoir le sentiment de perdre ;
- D'intégration (gagnant - gagnant). La solution
satisfait tout le monde, car tous y trouve un intérêt. Ce sont les
plus difficiles à trouver mais les plus riches. Exemple : Un accord
d'augmentation des salaires avec acceptation par les salariés d'horaires
flexibles qui permet de faire fonctionner les machines 12h/jour.
1.2.8. Outils de gestion des
conflits
Etant donné que les conflits durables peuvent entrainer
des perturbations au sein des institutions, les gestionnaires vont
réagir en adaptant diverses méthodes à savoir : la
négociation ; la conciliation ; la médiation et
l'arbitrage
1. Négociation
La négociation est un outil de prévention des
conflits. Elle est définie par Bruneteau (2003), comme un outil qui
permet aux différentes parties de trouver un accord avant
l'émergence du conflit. C`est aussi un mode de résolution des
conflits qui suppose que les personnes impliquées discutent de leurs
besoins et de leurs intérêts en fonction d'atteindre une solution
mutuellement acceptable.
La négociation est un moyen courant de
résolution des conflits. Selon Pruitt (1981), le processus de
négociation exige plusieurs conditions. Les parties doivent être
d'accord sur la nécessité de négocier et de s'entendre sur
un ensemble d'objectifs et de principes sachant que les solutions
éventuelles trouvées ne doivent pas aboutir à la
domination d'une partie sur une autre. De plus, elles doivent s'entendre sur un
certain nombre de règles de conduite et de communication. Elles doivent
aussi fixer un calendrier de négociation. Enfin, elles doivent aboutir
à un accord. L'entrée en négociation des parties est
généralement liée à l'équilibrage des
rapports de force qui conduit à penser que le coût de la
négociation devient inférieur à celui du conflit alors que
dans le même temps, les gains potentiels deviennent supérieurs.
Sanner (2003) distingue deux types de négociation :
? La négociation distributive : est un jeu à
somme nulle qui conduit à distinguer des gagnants et des perdants.
? La négociation intégrative : consiste à
rechercher dans un conflit la manière dont on peut aboutir à une
solution acceptable pour les deux parties.
D'après Lévy (2019), la
négociation est une approche systémique, débouchant sur
des solutions « gagnant-gagnant », beaucoup plus
satisfaisantes. En tant qu'outil de gestion on distingue :
1. La négociation collective :
elle permet d'adapter les règles du code du travail aux
spécificités et besoins de l'entreprise.
2. La négociation obligatoire :
l'employeur doit engager chaque année une négociation
sur les objectifs en matière d'égalité professionnelle
entre les hommes et les femmes et sur les mesures permettant d'atteindre
ces objectifs.
3. La négociation libre : en
dehors de la négociation annuelle obligatoire, l'employeur et
employés ont toute liberté pour négocier sur les
thèmes qu'ils choisissent : formation professionnelle,
congés, etc.
2. Conciliation
Le conciliateur concilie les parties en vue de trouver une
solution à l'amiable. Il suggère fortement une solution aux
parties au regard du droit et de la morale. Concrètement, il
écoute les parties et propose une solution qu'aurait pu retenir le
juge s'il avait été saisi. C`est le second mode alternatif de
résolution des conflits les plus usités.
3. Médiation
La médiation est aussi un processus par lequel les
parties en conflit font appel à un tiers pour essayer de résoudre
leur problème. Elle n'est possible que si les deux parties font preuve
de bonne volonté pour trouver une solution et acceptent toute les deux
le médiateur, son rôle est de leur faire prendre conscience de
leurs intérêts communs. Les parties en conflit gardent le
contrôle du processus prise de décision.
4. Arbitrage
L'arbitrage est réalisé par une autorité
extérieure qui va décider de la manière dont le conflit
doit être résolu. Il se fonde habituellement sur l'examen des
faits et des droits des parties en présence .C'est le processus
formel. Les parties en conflit renoncent à tout contrôle sur le
processus de prise de décision.
1.2.9. Styles d'identification des conflits
interpersonnels
Le conflit n'apparait pas d'un coup dans une organisation.
Avant de se faire manifester, il existe quelques étapes de conflit
possible que voici :
- Les personnes ou groupes entrent en interaction ;
- Les conditions requises soient un terrain favorable
où les incompatibilités existent ;
- Les agents déclencheurs, c'est-à-dire les
individus ou les événements ayant suscité le
conflit ;
- Les conflits latents qui sont les frustrations individuelles
qui ne se manifestent pas encore.
Le conflit est dit « ouvert » lorsque les
parties entre interaction commencent à poser des actions ayant des
indices de conflictuels tels que :
- Le changement d'attitude : ici, l'attitude est
considérée comme humeur qui change selon la circonstance, elle
est un indice de conflit car elle exprime le degré de
mécontentement chez l'individu.
- L'insoumission : c'est le refus
d'obéissance à l'autorité qui devient un indice de conflit
lorsqu'il s'installe dans l'exercice de tâche. Dans ce cas,
l'autorité doit lutter contre l'insoumission par la multiplication de
contrôle, l'application stricte du règlement d'ordre
intérieur, la recherche d'appui auprès de ses propres
supérieurs.
- L'absentéisme inhabituel : il a souvent
pour cause, le sentiment de malaise au travail, le manque d'autonomie,
l'absence de considération du manager, l'inexistence ou froideur des
relations avec les collègues. Pour Javiller (1981), ces indices sont des
signes apparents et probables qu'une chose se manifeste sous plusieurs formes
lorsqu'il s'agit d'un conflit au sein d'une organisation.
1.2.10. Styles de résolution des conflits
interpersonnels
Selon Hellriegel et al, (1992), il existe ces cinq styles de
comportement dans le règlement des conflits inter personnels:
1. Style abstentionniste
Ce style implique un comportement fondé sur une absence
d'autorité et de coopération. Les managers qui utilisent ce style
cherchent à demeurer en dehors des conflits, à éviter les
désaccords ou à rester neutres. Cette démarche pourrait
signifier que l'on a décidé de laisser les conflits se
résoudre de lui-même, ou bien encore que l'on éprouve de
l'aversion pour tout ce qui provoque une tension et une frustration. Il peut
arriver que l'abstention serve à minimiser la possibilité
d'escalade d'un conflit. Toute fois le fait de laisser de côté les
questions importantes est souvent une cause de frustration pour autrui. Ceux
qui ont recours à ce style de règlement d'un conflit sont souvent
mal vus par les autres.
2. Style oppressif
Ce style suppose un comportement autoritaire sans esprit de
coopération. Au cours d'un conflit interpersonnel, il se traduit par un
style dans lequel l'un gagne ce que l'autre perd. Ceux qui utilisent ce style
essaient d'atteindre leurs buts personnels sans se soucier d'autrui. Ce style
contient souvent des éléments de coercition et de domination.
L'individu oppressif pense que si l'une des deux parties doit gagner, par voie
des conséquences, l'autre doit perdre. Ce style d'oppression engendre
souvent chez autrui une impression défavorable.
3. Style conciliant
Ce style correspond à un comportement coopératif
mais dépourvu d'autorité. La conciliation peut constituer un acte
désintéressé, une stratégie à long terme
destinée à obtenir les coopérations d'autrui, ou une
simple soumission aux désirs des autres. Les personnes conciliantes sont
généralement biens vues par les tiers qui les trouvent pourtant
trop faibles et soumises.
4. Style coopératif
Style coopératif est un comportement fortement
marqué par une volonté de confiance et de collaboration. Dans un
conflit interpersonnel, il se manifeste par une démarche qui vise
à ce que tout le monde gagne quelque chose à la solution du
conflit. Le style coopératif traduit donc un désir de rechercher
la solution qui présente le maximum d'avantage mutuel. Les dirigeants
qui utilisent ce style ont tendance à posséder les
caractéristiques suivantes : (i) ils trouvent qu'un conflit est naturel,
utile et qu'il conduit souvent à l'adoption d'une solution plus
créatrice s'il est réglé convenablement ; (ii) ils sont
confiants et spontanés envers les autres ; (iii) ils comprennent que si
un conflit se résout à la satisfaction générale,
tout le monde trouvera normal de se rallier à la solution ; (iv) ils
voient que chacun joue un rôle égal dans la résolution d'un
conflit et considèrent que toutes les opinions sont également
légitimes et (v) ils ne sacrifient personne pour le seul bien du groupe.
Les individus dotés d'un esprit coopératif sont
considérés par autrui comme des gens dynamiques et ils font
l'objet d'un jugement favorable.
5. Style de compromis
Ce style relève d'un comportement mi-
coopératif, mi- autoritaire. Ce style se fonde sur le donnant-donnant et
suppose généralement une négociation et une série
de concessions. Le compromis est couramment utilisé et largement admis
comme moyen de résoudre un conflit. Ceux qui cherchent des compromis
avec autrui ont tendance à être regardés d'un oeil
favorable. Le compromis vise plutôt à satisfaire
modérément chaque partie et seulement d'une manière
partielle. Les managers qui utilisent ce style sont appréciés car
ils ont les caractéristiques suivantes : (i) leur attitude peut
être considérée au premier abord, comme le signe d'une
volonté de coopération, un geste fait à l'égard de
l'autre partie-même s'il s'agit en partie d'un geste de retenue ; (ii)
ils peuvent également passer par une démarche pragmatique en
matière de gestion des conflits et (iii) ils contribuent au maintien de
bonne relation dans le futur au sein de l'organisation.
Chapitre deuxième :
Méthodologie de l'étude
Dans ce chapitre, il est question de
décrire la population d'étude, l'échantillon, la technique
de récolte et de traitement des données ainsi que les
difficultés rencontrées dans la réalisation de notre
travail.
2.1. Population et échantillons d'étude
2.1.1. Population de l'étude
Le terme population selon Le Robert (2015), est un
ensemble des personnes d'une catégorie. Dans le domaine de la recherche,
le concept population est l'ensemble des sujets soit homogènes, soit
hétérogènes sur lesquels le chercheur prévoit
généraliser les résultats de ses enquêtes. Pour
Azia, Kidila et Kimboko (2019), le mot « population » doit
être compris comme un ensemble d'éléments constituant un
tout. Il peut s'agir des animau x, des factures d'une entreprise, des patients,
des étudiants d'une université, des livres d'une
bibliothèque, des articles d'un journal. D'après
Muchieli (1979), une population d'enquête est l'ensemble du
groupe humain concerné par les objectifs de l'enquête, c'est dans
cet univers que sera découpé l'échantillon. Selon Ngongo
(2004), la population est l'ensemble fini d'individus, d'objets,
d'instruments etc. auxquelles s'adresse la recherche.
Quant à nous, la population est
l'ensemble des personnes ou sujets possédant les caractéristiques
de notre enquête. Dans cette étude, la population est finie et
composée des 46 établissements scolaires privés de la sous
province éducationnelle de Kisenso I et leurs acteurs (personnel
enseignant et administratif).
Ne disposant pas le temps et les moyens pour mener notre
étude sur l'ensemble de la population, nous avons extrait un
échantillon.
2.1.2.
Echantillon d'étude
Selon De Landshere (1970, p.251),
l'échantillon c'est le fait de « choisir un nombre
limité d'individus, d'objets ou d'évènements dont
l'observation permet de tirer des conclusions, applicables à la
population entière à l'intérieur de laquelle le choix a
été fait ». En effet, sur le plan pratique,
la population cible nous a offert les possibilités d'appliquer une
technique rigoureuse de constitution d'échantillon.
Dans notre étude, nous avons exploité
l'échantillon occasionnel de 13 écoles et 140 agents avec une
mortalité d'échantillon de 48 sujets. Le choix de cet
échantillon se justifie par l'accessibilité et
disponibilité des agents. Ci-dessous, la description des agents
enquêtés en tenant compte des caractéristiques
sociodémographiques.
Tableau 2.1: Description
des caractéristiques des enquêtés
Caractéristiques
|
Description
|
ni
|
%
|
Genres
|
Masculin
|
70
|
76,1
|
Féminin
|
22
|
23,9
|
Statuts matrimoniaux
|
Marié
|
42
|
45,7
|
Non marié
|
50
|
54,3
|
Niveaux d'études
|
Diplômé d'Etat
|
21
|
22,8
|
Gradué
|
44
|
47,8
|
Licencié
|
27
|
29,3
|
Ages
|
18-25 ans
|
20
|
21,7
|
26-45 ans
|
53
|
57,6
|
46-65 ans
|
18
|
19,6
|
66 et plus
|
1
|
1,1
|
Anciennetés
|
0-6 ans
|
34
|
37,0
|
7-12 ans
|
31
|
33,7
|
13-18 ans
|
12
|
13,0
|
19-24 ans
|
6
|
6,5
|
25-30 ans
|
2
|
2,2
|
31 et plus
|
7
|
7,6
|
Fonctions
|
Personnel administratif
|
21
|
22,8
|
Personnel enseignant
|
71
|
77,2
|
Ecoles
|
Collège Bon pasteur
|
7
|
7,6
|
Complexe scolaire Saint Robert
|
6
|
6,5
|
Complexe scolaire Christ-roi
|
6
|
6,5
|
Collège Soeur Luemba
|
12
|
13
|
Complexe scolaire la Gloire de Dieu
|
7
|
7,6
|
Complexe scolaire Papa M.K.D
|
8
|
8,6
|
Complexe scolaire Papa Nzau
|
7
|
7,6
|
Complexe scolaire Mbungu
|
9
|
9,7
|
Complexe scolaire l'As du Lycee
|
6
|
6,5
|
Complexe scolaire Lala
|
8
|
8,6
|
Complexe scolaire Saint François Xavier
|
6
|
6,5
|
Complexe scolaire Maman Nsongo
|
7
|
7,6
|
Complexe scolaire l'Avenir
|
3
|
3,2
|
Source : Enquête
N= 92
Du point de vue genre, il faut
relever que notre échantillon est constitué plus des hommes
76,1% que des femmes 23,9%. Ceci veut dire que la majorité des
enquêtés sont du genre masculin (figure 2.1).
Figure 2.1:
Répartition des enquêtés selon genres et statuts
matrimoniaux
Il faut noter que 54,3% des
enquêtés sont des non mariés contre 45,7% qui sont des
mariés.
A la lumière de données reprises dans cette
figure (2.2), concernant le niveau d'études, le constat à faire
est que 47,8% sont des gradués, 29,3% sont des licenciés. Et
22,8% sont de Diplôme d'état.
Figure 2.2:
Répartition des enquêtés selon niveaux d'études et
âges
De ce qui précède, nous pouvons conclure que la
majorité des sujet concernés par cette enquêté sont
de gradués. S'agissant de l'âge, les données (figure 2.2)
indiquent que 53 sujet soit 57,6 ont l'âge variant entre 26 -45
ans ; suivi de 20 sujets soit 21,7% ont l'âge qui se situent entre
18-25 ans ; suivi de 18 sujet soit 19,6 ont l'âge qui variant entre
46 -65 ans et enfin 1 sujet soit 1,1% à l'âge compris entre 66 ans
et plus
Figure 2.3:
Répartition des enquêtés selon Anciennetés et
fonctions
Le tableau 2.1 montre que pour l'ancienneté 37% des
enquêtés ont l'ancienneté variant entre 0 à 6
ans ; puis 33,7% des enquêtés ont l'ancienneté qui
varie entre 7 et 12ans ; suivi de 13% des enquêtés ont
l'ancienneté comprise entre 13 à 18ans ; ensuite 6,5%
des enquêtés ont l'ancienneté située entre 19
à 24ans ; ensuite 2,2% des enquêtés ont
l'ancienneté située entre 25 ans et 30 ans et enfin 76% des
enquêtés ont l'ancienneté située entre 31 et
plus (figure 2.3).
Par ailleurs, du point de vue fonction (tableau 2.1) nous
avons 71 enquêtes soit 77,2% qui sont le personnel enseignant et 21
enquêtés, soit 7,6% sont le personnel administratif.
Figure 2.4:
Présentation des sujets enquêtés selon les écoles
d'appartenance
La lecture de ce tableau nous indique
que 7 sujets, soit 7,6% ont répondu au College Bon Pasteur , 6 sujets,
soit 6,5% ont répondu au complexe Saint Robert , 6 sujets, soit 6,5% ont
répondu au complexe scolaire Christ-Roi, 12 sujets, soit 13% ont
répondu au collège soeur Luemba, 7 sujets, soit 7,6% ont
répondu au Complexe scolaire la Gloire de Dieu , 8 sujets, soit 8,6% ont
répondu au Complexe scolaire Papa M.K.D, 7 sujets, soit 7,6% ont
répondu au Complexe scolaire Papa Nzau, 9 sujets, soit 9,7% ont
répondu au complexe scolaire Mbungu, 6 sujets, soit 6,5% ont
répondu au complexe scolaire l' As du Lycee, 8 sujets, soit 8,6% ont
répondu au complexe scolaire Lala, 6 sujets, soit 6,5% ont
répondu au Complexe scolaire saint François 7 sujets, soit 7,6%
ont répondu au Complexe scolaire Maman Nsongo et enfin 3 sujets, soit
3,2% ont répondu au complexe scolaire l'Avenir.
2.2. Collecte des
données et sa méthodologie
Sans les données pertinentes, l'hypothèse reste
une lettre morte. Pour vérifier les hypothèses, il nous a
été impératif de collecter les données pertinentes
grâce à la méthode et aux techniques.
2.2.1. Méthode
d'enquête
Aussi appelé
« étude de terrain » ou « travail de
terrain », l'enquête permet au chercheur d'étudier son
sujet dans son environnement naturel pour mieux le comprendre. Le contexte est
un élément central de l'analyse. L'enquête permet de
récolter des données informatives utiles qui doivent aider
l'enquêteur à répondre à sa problématique et
vérifier ses hypothèses. En effet, l'enquête est un mode de
recueil de données extrêmement répandu en science de
gestion. Ceci explique par le fait qu'elle peut être utilisée pour
recueillir des données sur une grande variété de
thèmes, couvrant l'ensemble des disciplines de gestion. L'enquête
est une méthode de recherche qui consiste à la collecte et
l'analyse des données primaires auprès d'un public
considéré comme population ou son échantillon à
partir d'un questionnaire ou d'une interview soigneusement
préparé afin de décrire, d'expliquer, de prédire ou
de contrôler un fait ou un phénomène (Luboya, 2020). La
méthode d'enquête nous a été
bénéfique. Car elle nous a permis et obligé d'abord de
descendre sur terrain, concevoir un plan de recherche, délimité
le champ d'action et identifié l'objet auprès d'un
échantillon de notre population d'enquête ; puis redescendu
sur terrain pour accéder aux renseignements et aux informations
susceptibles de contenir les données par le questionnaire ;
ensuite, organisé les données pour en comprendre le sens.
Interroger des individus peut se faire de deux manières : de
façon quantitative ou de façon qualitative. Une phase
quantitative permettra de confirmer les propositions ou hypothèses
formulées suite à la phase exploratoire. La phase qualitative
permettra d'explorer l'objet étudié. Cependant, dans certains
cas, la phase qualitative peut se dérouler après la phase
quantitative pour expliquer les résultats obtenus ou explorer un aspect
spécifique. Les deux phases peuvent également se dérouler
simultanément : la pré-enquête et l'enquête
proprement dite.
2.2.2.
Pré-enquête
Elle est une étape dans la recherche scientifique qui
précède l'enquête proprement dite. Elle sert à
explorer le milieu de recherche, à prendre connaissance du niveau des
sujets d'enquête, à évaluer l'instrument du travail et
à conserver ou à changer les techniques comme moyen par lequel
les données de recherche sont récoltées (Luboya,
2018). A cette étape, nous avons réalisé la
recherche documentaire par la technique d'analyse documentaire. Nous avons
consulté les différentes publications (ouvrages, mémoires,
articles, documents officiels) qui contenaient les informations pertinentes et
fiables à notre sujet et nous a permis de comprendre et de
préciser le thème ainsi que l'ampleur des certaines
préoccupations qui font l'objet d'étude. C'est en
approfondissant ce premier aspect que nous avons élaboré une
première ébauche des questions à soumettre auprès
des agents enseignants et administratifs des écoles de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I pour comprendre leur implication aux
conflits interpersonnels et leurs effets sur leurs rendement.
Muni de la première version du questionnaire, nous
avons vérifié si les questions posées sont
compréhensibles et facilitent ainsi l'aptitude des sujets à y
réagir en pratique. Nous avons administré à 10 enseignants
l'ébauche du questionnaire conçu à l'issue de la
pré-enquête afin d'apprécier le degré de
compréhension des questions par les sujets. Cette étape nous a
permis d'ajouter une question et de fermer certaines questions ouvertes. Et les
10 enseignants n'ont pas fait partie de l'échantillon d'étude.
2.2.3. Enquête proprement
dite
Durant l'enquête proprement dite,
nous étions descendus dans 13 établissements pour s'entretenir et
administrer la version définitive du questionnaire auprès des
enquêtés de notre échantillon. Les techniques
utilisées sont l'entretien, la documentation et le questionnaire.
1. Entretien
L'entretien (ou interview) peut
être défini comme une conversation d'un genre particulier,
caractérisé par le fait que deux personnes se trouvant en
présence, l'une d'elles (le sujet ou l'interviewé) possède
l'information et peut seule la donner et l'autre (le chercheur ou
l'intervieweur) cherche à l'obtenir (Vivier Cité Par
Azia, 2019). Le choix de cette technique a été motivé par
le mérite qu'à celle-ci de permettre à l'enquêteur
d'entrer en contact avec l'enquêté, d'observer ses
réactions, d'approfondir le sujet par des questions de sondage et aussi
interpréter ses données. Notre protocole d'interview
préétabli contenait des questions ouvertes et fermées que
nous avons posées aux personnels enseignants et administratifs des
écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I.
2. Documentation
La recherche documentaire est une
stratégie de recherche qui consiste à l'ensemble des
étapes permettant de chercher, identifier et trouver des documents
relatifs à un sujet d'étude (Pochet, Chevillette et Noël,
2005 cités par Luboya 2018). La recherche archivistique repose sur
l'ensemble de données qui ont été collectées
à de fins générales ou spécifiques
identifiées par un individu ou une organisation (Kabongo, 2021).
Il existe un grand nombre de documents de natures et de formes
diverses : documents écrits et chiffrés, documents officiels
et privés. Tout cet ensemble constitue la documentation
écrite. La technique documentaire est celle qui est
orienté vers une fouille systématique de tout ce qui est en
rapport avec le domaine de la recherche c'est-à-dire tout ce qui
constitue la source écrite d'un thème de recherche. Elle consiste
en l'utilisation des documents écrits ayant une liaison avec le sujet
choisi. Certains auteurs appellent cette technique la revue
de la littérature d'un domaine (Grawitz, 1990,
p.358). Pendant la recherche, nous avons consulté les ouvrages, les
rapports, les mémoires, les sites internet et d'autres sources pour
ressembler une série d'informations et des données, des textes,
des archives publiques et privées, des publications officielles de la
presse écrite et autres documents relatifs à notre sujet.
3. Questionnaire,
administration et collecte
Pour Mucchlelli (1971), le questionnaire est une série
des propositions ayant une certaine forme et un certain ordre sur lequel
l'enquêteur sollicité l'avis, le jugement et l'évaluation
d'un sujet interrogé. Il est important de signaler que cette
série de propositions est présentée par écrit. Le
questionnaire est l'un des moyens essentiels, rapide et économique de
communication entre l'enquêteur et l'enquêté souligne Luboya
(2014). Azia et al, (2019) soulignent qu'une question a toujours
traduit les objectifs de la recherche. Alors, elle est construite
premièrement à partir du thème qui est en relation avec
l'objet de la recherche ; deuxièmement elle identifie les variables
indépendantes et dépendantes qui donnent les idées sur la
population ciblée. L'administration est faite de façon
individuelle et particulière suivant deux modalités :
directe et indirecte.
- L'administration directe suppose la lecture du questionnaire
par l'enquêteur à la place du sujet et à noter les
réponses. Elle est justifiée par diverses raisons telles que
l'indisponibilité ou l'impossibilité pour le sujet de
répondre lui-même par écrit dans un questionnaire.
- L'administration indirecte suppose la lecture du
questionnaire par le sujet lui-même pour une bonne compréhension
et notes ses réponses dans le protocole.
Il est très important pour nous de souligner que, dans
notre étude, nous avons fait usage de ces deux modalités
d'administration et le questionnaire était composé des questions
fermées et ouvertes (14 questions dans l'ensemble) avec un
échantillon occasionnel de 92 agents enseignants et administratifs des
écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I.
Après administration de questionnaire, nous sommes
passés après quelques jours pour récupérer les
protocoles. Ce mode d'administration a occasionné une mortalité
expérimentale de 48 questionnaires c'est -à -dire sur 140
questionnaires distribués, nous avons reçu que 92 protocoles.
2.3. Analyse des
données et ses techniques
Apres la collecte des protocoles, nous
avons procédé au dépouillement. Le traitement des
données s'est réalisé par les techniques suivantes :
2.3.1. Analyse de contenu
Selon Kerlinger (1999) cité
Mvula (2020), l'analyse de contenu est une méthode d'étude
d'analyse des communications d'une manière systématique objective
et quantitative pour mesurer le sujet. Luboya (2020) précise que
l'analyse de contenu suppose généralement trois
étapes : (1) l'enregistrement des discours ou données
qualitatives, (2) le relevé thématique ou la
catégorisation et (3) la simple quantification en proportion et en
pourcentage. Cette technique nous a permis de dépouiller et de traiter
les questions semi-fermées et les questions ouvertes du
questionnaire.
2.3.2. Analyse
statistique
La technique statistique consiste
permet de traiter les données en dégageant les indices de
tendance central, de dispersion et autres. Cette technique nous a
facilité le traitement quantitatif des informations recueillies dans les
opérations de dépouillement. Le dépouillement des
données se fait moyennant le calcul de pourcentage qui a consisté
à prélever les effectifs d'apparition des réponses des
enquêtés, que nous avons par la suite transformé en
pourcentage.
Par ailleurs, la seconde analyse statistiques était
bivariée et consistait à tester l'influence des
caractéristiques sociodémographiques retenues notamment :
l'âge, le genre, le niveau d'études, l'ancienneté, le
statut matrimonial et la fonction sur les réponses des
enquêtés. Pour y arriver, nous avons utilisé le
chi-carré, le coefficient V de cramer, les statistiques descriptives
(moyenne, écart-type et variance). Mais aussi la relation entre les
conflits interpersonnels et le rendement à l'aide coefficient de
corrélation de Speaman. Ces statistiques ont été
calculées grâce au SPSS 20.
Pour le seuil de signification, nous avons
considéré que la valeur de p<.05. En effet, après
l'application du test de Chi-carré, si la p-value est plus petite ou
égale que le seuil de référence (0,05, soit 5%) l'Ho est
acceptée. Et si la p-value est plus grande que le seuil de
référence, l'Ho est rejetée. Pour interpréter les
valeurs de coefficient V, nous avons considéré que si la valeur
de < 0,10 et < 0,20 signifie relation faible ; entre =0,20 et =
0,30 signifie relation moyenne et = 0,30 signifie relation forte (Luboya,
2020). Concernant la corrélation, la valeur sera
interprétée selon les critères suivants : entre 0 et
1 et est interprété ainsi: «< 0,1 = faible, < 0,3 =
modeste, < 0.5 = modéré, < 0,8 = fort et = 0,8 =
très fort» (Cohen et al, 2007, p.521).
2.4. Difficultés
rencontrées
Les difficultés que nous avons éprouvées
dans notre travail sont nombreuses, mais nous allons
énumérées quelques-unes :
? Le temps de retrait des protocoles n'était pas
respecté par les enquêtés. Il a fallu passer et repasser
pour le retrait des protocoles. Et nous avons abandonné d'autres
questionnaires chez d'autres sujets ;
? Il n'était pas facile pour nous de rencontrer tous
les enseignants sachant qu'ils se présentent au regard de leurs horaires
de cours et surtout comme ils étaient pendant la période des
examens ;
? Certains enquêtés se montraient réticent
à notre égard, et ils refusaient catégoriquement de
répondre à notre questionnaire ; et d'autres par contre,
l'acceptaient avec beaucoup de réserve, pour le perdre finalement. Nous
devions donc reproduire le questionnaire pour eux, ce qui nous coûtait en
temps, en énergie et surtout en finances.
Chapitre
troisième : Résultats et discussion
Ce chapitre consiste essentiellement
à présenter, à analyser et à interpréter
globalement les résultats.
3.1. Résultats
Dans cette partie du troisième chapitre, nous allons
présenter les résultats de nos enquêtes. Il s'agit de faire
parler les données recueillies en vue de confirmer ou d'infirmer les
hypothèses de recherche. Il s'agit de présenter les
résultats issus de l'analyse univariée et bivariée.
3.1.1. Résultats de
l'analyse univariée
Les résultats issus de l'analyse univariée sont
présentés selon la logique de succession des questions dans le
questionnaire. Les réponses sont mises dans les tableaux des effectifs
et des pourcentages et commentées.
Question n°1 : Avez-vous déjà
attendu parler de conflits interpersonnels ?
Tableau 3.1 : Connaissance
du conflit interpersonnel
Réponses
|
ni
|
%
|
Oui
|
89
|
96,7
|
Non
|
3
|
3,3
|
N=92
Au regard de ce tableau, nous avons constaté que 89
sujets enquêtés, soit 96,7% affirment qu'ils ont
déjà entendu parler de conflit interpersonnel. Par contre 3
sujets, soit 3,3% sont d'avis contraire. Ceux qui ont déjà
entendu parler de conflit interpersonnel, le définissent
comme :« une situation d'affrontement entre deux ou
plusieurs personnes [...] le manque d'attente, une puissance qui se dispute
entre les agents qui travaillent dans une même institution [...] une
guerre entre les agents de même établissement [...] violente
opposition des sentiments, d'opinion, d'idées, d'intérêts,
des comportements, d'habitudes entre deux ou plusieurs personnes [...] un
conflit qui se déroule au sein d'un établissement via le chef
d'établissement d'un côté et les personnels de l'autre
côté [...] le mésentente ou discordance entre deux ou
plusieurs groupes des personnes [...] le mécontentement entre les agents
d'une institution [...] la non collaboration des enseignants et leurs chefs
[...] l'insubordination [...] un désaccord d'une situation mal
gérée au sein de l'entreprise [...] la dégradation de
relations entre des personnes de même sexe ou de sexes différents
généralement vivant dans le même milieu [...] un
différend, une altercation entre deux ou plusieurs personnes, dont la
cause peut être un abus de quelque chose de la non-assistance, de la non
considération [...] un combat entre deux ou plusieurs personnes pour les
intérêt personnels ou collectifs [...] des conflits entre les
enseignants, les administratifs ou entre les enseignants et les administratifs
dans établissement scolaire [...] manque d'unanimité, de
cohésion, d'idéologie commune dans le travail ».
Question n°2 : Avez-vous déjà
vécu une situation conflictuelle interpersonnelle au sein de votre
école?
Tableau 3.2 : Vécu
d'une situation conflictuelle
Réponses
|
ni
|
%
|
Oui
|
60
|
65,2
|
Non
|
32
|
34,8
|
N=92
Nous constatons au regard de ce tableau que, 65,2% soit, 60
sujets enquêtés affirment qu'ils ont déjà
vécu des situations conflictuelles au sein de leurs institutions de la
sous-province éducationnelle de kisenso1. Contrairement à 34,8%
soit 32 sujets enquêtés. Ceux qui ont déjà
vécu les situations conflictuelles interpersonnelles avance les
justifications de la manière suivantes : « des conflits
entre les élèves finalistes et ceux des classes inferieures [...]
la répartition des cours entre enseignants (nouveaux et ancien) [...]
conflit qui s'oppose entre le chef d'établissement et les enseignants
[...] conflit entre enseignants sur la délibération des
résultats [...] échange des paroles péjoratives entre les
personnels et le directeur [...] il s'agit d'un enseignant qui s'était
volatilisé avec l'argent de l'école qu'il devait déposer
à la banque [...] le conflit entre deux enseignants sur le cours du
niveau terminal [...] conflit entre un enseignant et l'administration cause de
dette non rembourser [...] une critique que le préfet a porté
à un enseignant a créé une tension entre le deux [...] il
s'agit d'une dispute survenue lors du partage de la motivation [...] deux
enseignants engagé dans une ristourne sont entré en conflit pour
le non-respect des engagements de l'un d'entre les membres du partie [...]
conflit entre deux enseignants sur leurs titres académiques [...]
conflit entre deux enseignants sur l'occupation des élèves de la
7eme par rapport au cours d'encadrement [...] le non-respect des principes des
autorités de l'école [...] en 2009 une action disciplinaire fut
ouverte à la charge d'un enseignant pour des faits non fondés
[...] débat entre les personnels enseignants et administratifs
concernant la paie [...] la contestation de l'enveloppe salariale des
enseignants [...] les accusation des certains enseignants à la personne
des collègues auprès du chef d'établissement [...] conflit
par rapport à l'absence d'information [...] la jalousie entre les
personnels [...] la mauvaise gestion des ressources ».
Question n°3 : Quel est le conflit
interpersonnel le plus fréquent dans votre service?
Tableau 3.3 : Conflit
interpersonnel le plus fréquent
Réponses
|
ni
|
%
|
Conflit entre les administratifs et les enseignants
|
56
|
60,9
|
Conflit entre deux enseignants
|
15
|
16,3
|
Conflit entre le chef d'établissement et la
hiérarchie
|
11
|
12
|
Confit entre deux groupes d'enseignants
|
10
|
10,9
|
N=92
Le tableau nous montre que plusieurs conflits interpersonnels
surgissent au sein des écoles secondaires privées de la
sous-province éducationnelle de kisenso1. Parmi les quels, sur 92 sujets
enquêtés, 56 soit 60,9% ont fréquemment vécu les
conflits entre les administratifs et les enseignants ; Puis 15 sujets,
soit 16,3% ont vécu les conflits entre deux enseignants ; suivi de
11 sujets soit 12% ont fréquemment vécu les conflits entre le
chef d'établissent et la hiérarchie. Ensuite 10 sujets
enquêté, soit 10,9% qui ont fréquemment vécu les
conflits entre deux groupes d'enseignants.
Question n°4 : D'après vous, quels
sont les facteurs qui occasionnent ces conflits ?
Tableau 3.4 : Facteurs
occasionnant les conflits interpersonnels
Réponses
|
Oui
|
Non
|
ni
|
%
|
ni
|
%
|
Le problème de non-paiement ou retard de salaire
|
61
|
66,3
|
31
|
33,7
|
La jalousie
|
47
|
51,1
|
45
|
48,9
|
L'incompétence et la négligence
|
62
|
67,4
|
30
|
32,6
|
La irrégularité et manque ponctualité au
travail
|
61
|
66,3
|
31
|
33,7
|
La délibération des résultats des
élèves
|
47
|
51,1
|
45
|
48,9
|
La discrimination
|
50
|
54,3
|
42
|
45,7
|
Le non-respect aux autorités au travail
|
57
|
62
|
35
|
38
|
Le non-respect mutuel entre le personnel
|
47
|
51,1
|
45
|
48,9
|
Le non-respect du règlement, des directives et
instructions officielles
|
54
|
58,7
|
38
|
41,3
|
L'indiscipline du personnel
|
46
|
50
|
46
|
50
|
L'usurpation du pouvoir
|
48
|
52,2
|
44
|
47,8
|
La course au pouvoir
|
51
|
55,4
|
41
|
44,6
|
Les fausses accusations et incompréhension
|
67
|
72,8
|
25
|
27,2
|
N=92
Ce tableau montre que les sujets enquêtés ont
donné plusieurs facteurs qui occasionnent les conflits interpersonnels
dans les écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de kienso1. Notamment le problème de non-paiement
ou retard de salaire (66,3% des enquêtes ont adhéré contre
33,7%) ; la jalousie (51,1% des enquêtes ont adhéré
contre 48,9%) ; l'incompétence et la négligence (67,4% des
enquêtes ont adhéré contre 32,6% ) ;
l'irrégularité et manque ponctualité au travail (66,3% des
enquêtes ont adhéré contre 33,7%) ; la
délibération des résultats des élèves (51,1%
des enquêtes ont adhéré contre 48,9%) ; la
discrimination (54,3% des enquêtes ont adhéré contre
41,3%) ; le non-respect aux autorités au travail (62% des
enquêtes ont adhéré contre 38%) ; le non-respect
mutuel entre le personnel (51,1% des enquêtes ont adhéré
contre 48,9%) ; le non-respect du règlement, des directives et
instructions officielles (58,7% des enquêtes ont adhéré
contre 41,3%) ; l'indiscipline du personnel (50% des enquêtes ont
adhéré contre 50%) ; l'usurpation du pouvoir (52,2% des
enquêtes ont adhéré contre 47,8%) ; la course au
pouvoir (55,4% des enquêtes ont adhéré contre 44,6%) et les
fausses accusations et incompréhension (72,8% des enquêtes ont
adhéré contre 27,2%).En effet, les facteurs qui occasionnent
les conflits aux écoles selon les justifications des sujets
enquêtés, sont aussi : « le complexe de
supériorité et d'infériorité [...] le
détournement de denier [...] les manques de transparence [...]
l'égocentrisme des promoteurs ou des chefs d'établissements
crée des frustrations entre eux [...] les perceptions illicites par les
autorités scolaires [...] l'incompréhension, manque des
stratégies et des bons soutiens aux enseignants [...] les absences non
justifiées ou volontaire [...] manque d'esprit d'équipe [...]
manque de considération et d'amour [...] le vol.
Question n°5 : D'après vous, qui est
habilité à gérer les conflits entre les agents dans
votre école?
Tableau 3.5 : Autorités habilitées
à gérer les conflits interpersonnels dans les
écoles
Réponses
|
ni
|
%
|
Les chefs d'établissements
|
46
|
50
|
Les chefs d'établissements et les
délégués du personnel
|
7
|
7,6
|
Les chefs d'établissements et ses collaborateurs
|
26
|
28,2
|
Les personnels administratifs
|
3
|
3,2
|
Les chefs d'établissements et les conseillers
d'orientations
|
5
|
5,4
|
Les enseignants entre eux
|
1
|
1
|
Toute personne capable
|
3
|
3,2
|
Les chefs d'établissements et les comités des
sages
|
1
|
1
|
N=92
Ce tableau montre qu'au sein des établissements
secondaires privés, plusieurs autorités sont habilitées
à gérer les conflits interpersonnels notamment : les
chefs d'établissements (46 sujets, soit 50%) ; les chefs
d'établissements et leurs délégués du personnel (7
sujets, soit 7,6%) ; les chefs d'établissements et leurs
collaborateurs (26 sujets, soit 28,2%) ; Les personnels administratifs (3
sujets, soit 3,2%) ; les chefs d'établissements et les conseillers
d'orientations (5 sujets, soit 5,4) ; Les enseignants entre eux (1 sujet,
soit 1%) ; toute personne capable (3 sujets, soit 3,2%) ; les chefs
d'établissements et les comités des sages (1 sujet, soit 1%).
Question n°6 : Pensez-vous que les conflits
interpersonnels dans votre école peuvent-ils influencer positivement le
rendement du travail ?
Tableau 3.6 : Influence
positive des conflits interpersonnels sur le rendement du travail.
Réponses
|
ni
|
%
|
Oui
|
35
|
38
|
Non
|
57
|
62
|
N=92
Il ressort de ce tableau le constat selon lequel, 35 sujets
enquêtés, soit 38% affirment que les conflits interpersonnels
peuvent avoir les influences positives sur le rendement du personnel. Ils se
justifient comme suit : « les conflits identifié et
résolu amène les agents à se pardonner et à
dialoguer [...] les conflits amènent à la
réconciliation, améliorent les conditions de travail,
d'améliorer le fonctionnement des services et les relations mutuelles
[...] les conflits interpersonnels amènent à la
compréhension [...] les conflits interpersonnels permettent aux agents
de se dire des vérités afin de trouver les solutions [...] les
conflits amènent les agents à l'esprit de
compétitivité au travail [...] les conflits poussent les agents
à faire des concurrence loyales et la production des bonnes
qualités des services [...] les conflits détectés permet
de renforcer les stratégies [...] les conflits permettent de
découvrir certaines faiblesses liées à la mauvaise gestion
des agents pour améliorer du service [...] les conflits permettent aux
agents d'aplanir leurs divergences et à trouver les compromis [...]
après résolution des conflits , les agents peuvent se saluer et
travailler dans un bon climat de travail et en collaboration [...] les conflits
peuvent ramener les agents négligent à la bonne voie [...] les
conflits peuvent être moral et pousser les faibles à bien
travailler[...] les conflits positifs stimulent des débats pour aboutir
à des décisions favorable au développement[...] les
conflits positifs poussent à l'émulation [...] poussent les
agents à améliorer leurs performances dans le souci de se
confirmer.
Par contre 57 sujets, soit 62% ont affirmé que les
conflits interpersonnels entre les agents n'ont pas des aspects qui peuvent
influencer positivement le rendement du travail. Pour cette majorité,
affirment que les conflits ont des conséquences négatives et se
justifient comme suite : « le conflit amène à
la jalousie et la haine entre les agents [...] les conflits amènent
la séparation entre les individus [...] ; les conflits manquent de
dignité et de valeur des certains agents[...] diminuent la
crédibilité des agents [...] les conflits causent le
départ des agents au travail [...] les conflits favorisent la
méchanceté et les divisions [...] les conflits amènent les
bagarres entre les agents [...] les conflits freinent le bon fonctionnement du
travail [...] les conflits provoquent les échecs des résultats
attendus [...] les conflits amènent les mauvais climat de travail entre
les agents [...] les conflits provoquent des disputes et querelles entre
les agents [...] l'absence de dialogue entre le personnel au travail [...] les
conflits entre les enseignants peuvent occasionner l'affaiblissement [...] la
mauvaise réputation de l'entreprise ou de l'établissement [...]
la nuisance à l'identité et l'image de l'entreprise [...] la
baisse du rendement des résultats souhaiter produire [...] les conflits
empêchent une bonne ambiance en milieu de service [...] les
conflits peuvent amener les agents à négliger le travail [...]
les conflits peuvent amener l'agent à devenir violant [...] les agents
peuvent commencer à travailler dans la frustration [...] les conflits
peuvent diminuer la performance de l'entreprise et la productivité [...]
les conflits installent la haine dans le milieu de travail [...] les conflits
provoquent le départ de certaines cadres ou des agents compétents
et qualifiés[...] les conflits créent la formation des
groupuscules entre les agents selon les affinités [...] les
conflits provoquent les blocages [...] les conflits interpersonnels crée
des tensions [...] la psychologie des personnels ne sera plus disposer à
atteindre l'objectif pédagogique à cause du morale qui sera
troubler [...] changement d'école par les élèves [...]
baisse du motivation chez les personnels [...] le travail ne peut bien marcher
lorsqu'il y a des problèmes psychique [...] un conflit n'est jamais
constructif dans le cadre professionnel».
Question n°7 : Selon vous, les conflits
interpersonnels dans votre école peuvent-ils influencer
négativement leur rendement du travail ?
Tableau 3.7 : Influence négative des
conflits interpersonnels sur le rendement du travail
Réponses
|
ni
|
%
|
Oui
|
83
|
90,2
|
Non
|
9
|
9,8
|
N=92
Il ressort de ce tableau le constat selon lequel, 83 sujets,
soit 90,2% affirment que les conflits interpersonnels entre les agents de la
sous-province éducationnelle de kisenso1 produisent des effets qui
influencent négativement le rendement du personnel au travail. Pour
cette majorité, la justification est comme suit : « les
conflits entre les personnels au travail, produisent l'absence de dialogue
entre eux [...] , les conflits provoquent le découragement [...], les
conflits produisent la faible des résultats attendus, avec les conflits
certains agents manque de la moralité pendant les heures de travail et
sont suspendus [...], négligence des enseignants dans leurs
façons de dispenser les enseignements et les résultats ne sont
plus les mêmes comme au paravent car il aura une faible production [...]
l'irrégularité et manque de ponctualité au travail [...]
les conflits ne favorisent pas la bonne communication et la bonne ambiance dans
l'équipe entre les agents [...], avec les conflits, il n'y aura pas
moyen d'atteindre les objectifs attendus[...], les conflits installent la haine
dans le milieu de travail [...] on remarque la peur entre les agents [...], le
conflit entraine la séparation entre les individus [...], le conflit
amène les gens à la jalousie et la haine entre eux [...] les
conflits provoquent le manque de dignité et de valeur des certains
agents et diminuent la crédibilité [...] les conflits causent le
départ des agents au travail [...] les conflits favorisent la
méchanceté et les divisions [...] les conflits freine le bon
fonctionnement ou marchent des activités[...] les conflits
amènent le non-respect du règlement, de directive et instructions
officielles [...] les conflits amènent les mauvais climat de travail
entre les agents [...] les conflits provoques des disputes et querelles
entre les agents [...]le déséquilibre psychologique [...]
déficit de collaboration entre les parties opposées qui devraient
travailler en concurrence pour rendre un bon travail [...] amènent
l'anarchie et engendre une séparation d'où la séparation
engendre l'échec et le rendement négatifs [...] le
désintéressement [...]la nervosité peut induire un
enseignant en erreur devant les élèves. Par contre 9 sujets
enquêtés, soit 9,8 % ont approuvé que les conflits
interpersonnels n'aura des effets négative sur le rendement du travail.
Pour cette minorité se justifie de la manière suivante :
« le travail ne peut jamais être influencé
négativement à cause de conflit entre deux ou plusieurs personnes
[...] l'avancement du travail dépend de la gestion du
chef ».
Question n°8 : Pensez-vous que les conflits
interpersonnels dans votre école peuvent-ils influencer la performance
des élèves ?
Tableau 3.8 : Influence
des conflits interpersonnels sur la performance des élèves
Réponses
|
ni
|
%
|
Oui
|
47
|
51,1
|
Non
|
45
|
48,9
|
N=92
Selon les statistiques de ce tableau, 51,1% soit, 47 sujets
enquêtés affirment que les conflits interpersonnels influencent
la performance des élèves au sein des institutions de la
sous-province éducationnelle de kisenso1. Les justifications sont comme
suite : « les conflits interpersonnels sur la performance
des élèves entraine la corruption, favoritisme dans la passation
de classe, la légèreté, l'enseignement bâclé
[...] la concurrence loyale, le découragement, donnent une mauvaise
qualité d'enseignement [...] le mauvais climat du travail entre les
enseignants et les élèves [...] la déconcentration des
élèves [...] absence d'ambiance à l'école au niveau
des enseignants tout comme au niveau des élèves [...] la
répugnance de l'argent influencera jusqu'en classe [...] les
élèves seront pour les enseignants qu'ils aiment [...] cela est
lié à la personnalité de chaque personne impliquées
dans les conflits qui deviennent négligents et nerveuses [...]
déjà avec une moralité dérangée,
l'enseignement sera victime [...] positivement et négativement, tout
dépend du genre de conflit en question [...] il y a des conflits qui
poussent les élèves les élèves à bien
travailler [...] les élèves subiront les méfaits de ces
conflits [...] la performance des élèves est subséquente
à une disposition morale saine de l'enseignant [...] les conflits
interpersonnels peuvent influencer la performance des élèves si
c'est entre enseignants [...] baisse des effectifs des élèves
[...] les chefs d'établissement ne seront plus en mesure de bien
contrôler les enseignements et les personnels [...] les conflits des
responsables ont des répercussions sur les enfants [...] manque de
complémentarité entre les personnels[...] certains conflits
conduisent au sabotage des activités ». Contrairement
à 48,9% soit 45 sujets enquêtés.
Question n°9 : Comment identifiez-vous les
conflits entre les agents dans votre école?
Tableau 3.9 :
Stratégies d'identification des conflits interpersonnels
Stratégies d'identification de conflits
interpersonnels
|
Oui
|
Non
|
ni
|
%
|
ni
|
%
|
Murmures et rumeurs sur les problèmes sociaux entre
les agents
|
64
|
69,6
|
28
|
30,4
|
Mauvais climat du travail
|
70
|
76,1
|
22
|
23,9
|
Sabotage de travail et baisse de qualité ainsi que de
la performance
|
65
|
70,7
|
27
|
29,3
|
Formation des groupuscules ou des clés entre les
agents
|
52
|
56,5
|
40
|
43,5
|
Dialogue inter personnel
|
43
|
46,7
|
49
|
53,3
|
Disputes et querelles entre les agents
|
62
|
67,4
|
30
|
32,6
|
Absentéisme remarquable
|
59
|
64,1
|
33
|
35,9
|
Evitement ou méfiance inter personnel
|
57
|
62
|
35
|
38
|
Dénonciation des conflits par les concernés ou
les tierces personnes
|
55
|
59,8
|
37
|
40,2
|
Eclatement des conflits
|
52
|
56,5
|
40
|
43,5
|
Opposition des bonnes idées et mises par les autres
lors d'une réunion
|
65
|
70,7
|
27
|
29,3
|
Absence du dialogue
|
65
|
70,7
|
27
|
29,3
|
N=92
Ce tableau montre que les sujets enquêtés ont
mentionné les stratégies utilisées au sein des
écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de kisenso1 pour identifier les conflits interpersonnels.
Parmi ces stratégies, il y a lieu de noter Murmures et rumeurs sur
les problèmes sociaux entre les agents (69,6% des enquêtes ont
adhéré contre 30,4%); Mauvais climat du travail (76,1% des
enquêtes ont adhéré contre 23,9%); Sabotage de travail et
baisse de qualité ainsi que de la performance (70,7% des enquêtes
ont adhéré contre 29,3%); Formation des groupuscules ou des
clés entre les agents (56,5% des enquêtes ont adhéré
contre 43,5%); Dialogue inter personnel (53,3% des enquêtes ont
adhéré contre 53,3%); Disputes et querelles entre les agents
(67,4% des enquêtes ont adhéré contre 32,6%);
Absentéisme remarquable (64,1% des enquêtes ont
adhéré contre 35,9%); Evitement ou méfiance inter
personnel (62% des enquêtes ont adhéré contre 38%);
Dénonciation des conflits par les concernés ou les tierces
personnes (59,8% des enquêtes ont adhéré contre 40,2%);
Eclatement des conflits (56,5% des enquêtes ont adhéré
contre 43,5%); Opposition des bonnes idées et mises par les autres lors
d'une réunion (70,7% des enquêtes ont adhéré contre
29,3%); Absence du dialogue (70,7% des enquêtes ont adhéré
contre29,3%).
Question n°10 : Quel est le style le plus
utilisé pour résoudre les conflits interpersonnels dans votre
école ?
Tableau 3.10 : Styles
utilisés pour résoudre les conflits interpersonnels
Réponses
|
ni
|
%
|
Le Chef ou ses collaborateurs laissent les conflits sans les
résoudre et les parties en conflits abandonnent leurs conflits avec le
temps
|
7
|
7,6
|
Le Chef ou ses collaborateurs s'imposent et rappellent les
parties en conflits à l'ordre, ils menacent de sanctionner toutes les
parties
|
13
|
14,1
|
le Chef ou ses collaborateurs amènent les parties en
conflits à se réconcilier et à trouver une solution
ensemble
|
50
|
54,3
|
Le chef ou ses collaborateurs amènent chaque partie
en conflits à reconsidérer leur position, à vouloir se
mettre à la place de l'autre et à coopérer
|
10
|
10,9
|
le Chef ou ses collaborateurs amènent les parties en
conflits à trouver un compromis et à coopérer pour
résoudre leurs différends
|
12
|
13
|
N=92
Du point de vue des différents styles utilisés
par les autorités des écoles secondaires privées de la
sous-province éducationnelle de kisenso1, pour résoudre les
conflits interpersonnels au sein des institutions, 7 sujets
enquêtés, soit 7,6% ont mentionné le style
abstentionniste, le Chef ou ses collaborateurs laissent les conflits sans les
résoudre et les parties en conflits abandonnent leurs conflits avec le
temps. Suivi de 13 sujets, soit 14,1% d'avis ont parlé de style
oppressif qui est le plus utilisé pour résoudre les conflits
interpersonnels c'est-à-dire, le Chef ou ses collaborateurs s'imposent
et rappellent les parties en conflits à l'ordre, ils menacent de
sanctionner toutes les parties. Par contre 50 sujets, soit 54,3% d'avis ont
affirmé que c'est le style de conciliant qui est le plus utilisé
c'est-à-dire le Chef ou ses collaborateurs amènent les parties en
conflits à se réconcilier et à trouver une solution
ensemble. Suivi de 10 sujets, soit 10,9% ont révélé que
c'est le style coopératif qui est le plus utilisé pour
résoudre les conflits interpersonnels, c'est-à-dire le Chef ou
ses collaborateurs amènent chaque partie en conflits à
reconsidérer leur position, à vouloir se mettre à la place
de l'autre et à coopérer. Et 12 sujets, soit 13% d'avis ont
parlé du style de compromis c'est-à-dire le Chef ou ses
collaborateurs amènent les parties en conflits à trouver un
compromis et à coopérer pour résoudre leurs
différends.
Question n°11 : Quelles sont les
stratégies utilisées pour résoudre des conflits
interpersonnels dans votre école ?
Tableau 3.11 :
Stratégies utilisées pour résoudre les conflits
Stratégies utilisées pour
résoudre les conflits
|
Oui
|
Non
|
ni
|
%
|
ni
|
%
|
Dialogue entre le chef de service et les agents
|
83
|
90,2
|
9
|
9,8
|
Dialogue entre membres d'un service
|
58
|
63
|
34
|
37
|
Dialogue entre les agents
|
66
|
71,7
|
26
|
28,3
|
Réunion de conscientisation et de rappel à
l'ordre
|
79
|
85,9
|
13
|
14,1
|
Tolérance mutuelle
|
61
|
66,3
|
31
|
33,7
|
Organiser les séances de négociations
triparties
|
51
|
55,4
|
41
|
44,6
|
Accord entre les parties en conflits
|
57
|
62
|
35
|
38
|
N=92
Ce tableau montre que les sujets enquêtés ont
mentionné les stratégies utilisées au sein des
écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de kisenso1 pour résoudre les conflits
interpersonnels. Parmi ces stratégies, il y a lieu de noter :
dialogue entre le chef de service et les agents (90,2% des enquêtes ont
adhéré contre 9,8%) ; dialogue entre membres d'un service
(63% des enquêtes ont adhéré contre 37%) ; dialogue
entre les agents (71,7% des enquêtes ont adhéré contre
28,3%) ; réunion de conscientisation et de rappel à l'ordre
(85,9% des enquêtes ont adhéré contre 14,1%) ;
tolérance mutuelle (66,3% des enquêtes ont adhéré
contre 33,7%) ; organiser les séances de négociations
triparties (55,4% des enquêtes ont adhéré contre
44,6%) ; accord entre les parties en conflits (62% des enquêtes ont
adhéré contre 38%).En effet, parmi les sujets
enquêtés, certains estiment qu'outre les stratégies
citées ci-dessus, il y a lieu de rajouter notamment la
considération de collaborateurs par le chef d'établissement et le
dialogue permanent.
Question n°12 : Selon vous, comment
appréciez-vous la gestion des conflits au sein de votre
école ?
Tableau 3.12 : Appréciation de
l'efficacité de la gestion des conflits interpersonnels
Réponses
|
ni
|
%
|
Très efficace
|
25
|
27,2
|
Efficace
|
40
|
43,5
|
Assez efficace
|
13
|
14,1
|
Moins efficace
|
8
|
8,7
|
Inefficace
|
6
|
6,5
|
N=92
La lecture de ce tableau démontre que 25 sujets, soit
27,2% affirment que la gestion de conflits interpersonnels au sein des
écoles secondaires privées de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I est très efficace. Cette
fréquence se justifie de la manière suivante :
« pour éviter que les conflits n'atteignent un niveau
considérable, mais aussi faire en sorte que ceux-ci ne reviennent plus
[...] vis-à-vis du contrôle du chef d'établissement
face aux enseignants [...] dans notre école, c'est certains anciens
de la profession qui s'en occupent [...] cette gestion permet de
rétablir la paix entre les agents [...] car les conflits dans notre
écoles sont gérés intellectuellement et les agents
redeviennent ensemble[...] l'école gère les conflits dans un
temps record et cherche à mettre tout le monde à l'aise [...] le
chef impose ses règlements pour éviter les conflits, par
conséquent nous restons unis pour la bonne marche du travail [...]
dès qu'un signe de conflit se fait remarquer, le chef
d'établissement prend l'avance pour interpeler les parties en
conflit[...] grâce aux rencontres régulières[...]
grâce aux négociations [...] le chef d'établissement
collabore bien avec ses personnels [...] le chef d'établissement prend
le devant pour les mesures dynamiques [...] le chef d'établissement
utilise plusieurs stratégies pour trouver des solutions aux
problèmes [...] le chef menace les concerné par des sanctions
disciplinaires, voire même la révocation des parties en conflit
[...] Car toutes les méthodes utilisées pour le
règlement des conflits réussissent [...] les parties en conflit
s'entendent peu importe leur problème[...].
Par ailleurs, 40 sujets soit 43,5% disent que la gestion des
conflits est efficace et les justifie comme suit : « Ces
conflits ont rarement mené à des éclatements après
conseils et recherches du compromis [...] Car le Chef d'établissement ne
laisse pas un conflit en abandon [...] Malgré l'opposition des parties
en conflit, le problème finit toujours par se résoudre [...] Car
le Chef et ses collaborateurs amènent les parties n conflit à se
réconcilier [...] Aussitôt le problème est connu, on
se réunit pour trouver la solution [...] le Chef cherche que la
gestion soit utile [...] Efficace d'une part, parce qu'on constate
l'implication et la promptitude avec lesquelles on amène les parties en
conflit à trouver un terrain d'attente, et d'autre part, le
déficit de la communication entre les autorités et les agents
[...] Il y a dialogue entre le Chef et les agents ainsi que la tolérance
mutuelle [...] La direction met tout en oeuvre pour dissiper les moindres
mésententes [...] le Chef ne laisse pas que la situation
dégénère en organisant chaque fois des séances de
réunion pour rétablir le bon climat [...] la façon que les
parties en conflit se comportent justifie l'efficacité de la gestion
[...] les autorités ne prennent pas vraiment en considération les
conflits des agents. Par contre, lorsqu'il y a un conflit, les agents cherchent
à se réconcilier eux-mêmes par les conseils de leurs
collègues. En outre, 13 sujets, soit 14,1 pensent que la gestion
est assez efficace et se justifient comme suit : « A chaque
fois qu'il y a un conflit, le Chef cherche à réconcilier les
agents [...] la direction est les agents ne prennent pas le temps du dialogue
[...] Parce que les autorités cherchent toujours la raison même
quand elles ont tort, et résolvent toujours en moitié même
si c'est urgent [...] Les autorités doivent parfois les parties en
conflit trouver eux-mêmes la solution [...] Peu importe les
stratégies utilisées, les parties ne se mettent pas totalement
d'accord, il reste toujours une grande méfiance [...] le Chef
d'établissement fait appel et conscientise les agents au moment du
conflit [...] Parfois, le Chef d'établissement fait semblant de ne pas
connaitre le problème or, il est au courant de tout [...] Parfois, les
conflits déjà réglés laissent des traces.
Selon 8 sujets, soit 8,7%, la gestion des conflits est moins efficace et
se justifient de la manière suivante : « le Chef
n'écoute qu'un groupe des individus [...] Car il y a plus des conflits
qui naissent du jour aux jours [...] Car le Chef ne permet d'apporter les
solutions efficaces [...] Souvent le Chef d'établissement rappelle
à l'ordre les agents à leur mission [...] Celui qui a la
compétence de gérer le conflit n'est pas celui qui le fait, donc,
l'efficacité n'est pas garantie. Enfin, 6 sujets, soit 6,5%
estiment que la gestion des conflits est inefficace car : «
le Chef n'a même pas le temps de dialoguer avec les deux parties en
conflit [...] c'est le mutisme qui règne plus [...] les autorités
de l'école ne s'occupent même pas du conflit [...] le Chef
apprécie le mal dans notre école ».
Question n°13 : Que reprochez-vous de la
gestion des conflits interpersonnels utilisée par vos autorités
scolaires?
Tableau 3.13 : Reproches
faits à la gestion des conflits interpersonnels
Reproche faite de la gestion des conflits
|
ni
|
%
|
Manque des personnes habilitées dans la gestion des
conflits
|
29
|
31,5
|
Partis-pris ou la partialité, favoritisme et
l'injustice
|
23
|
25
|
Autoritarisme et dictature
|
42
|
45,6
|
Le désintéressement et la lassitude
|
36
|
39,1
|
Manque de considération
|
10
|
10,8
|
Absence de dialogue
|
14
|
15,2
|
Usurpation du pouvoir et la méfiance
|
26
|
28,2
|
Incompréhension
|
32
|
34,7
|
Inflation
de N= 212
Tout en précisant l'Inflation de N=
212 Les statistiques de ce tableau
montrent que les sujets enquêtés ont fournis plusieurs reproches
sur les stratégies de la gestion de conflits au sein des écoles
secondaires privées de la sous-province éducationnelle de Kisenso
1 citons - les : Manque des personnes habilitées dans la gestion
des conflits (31,5%) ; Partis-pris ou la partialité, favoritisme et
l'injustice (25%) ; Autoritarisme et dictature (45,6%) ; Le
désintéressement et la lassitude (39,1%) ; Manque de
considération (10,8%) ; Absence de dialogue (15,2%) ;
Usurpation du pouvoir et la méfiance (28,2%) ;
Incompréhension (4,7%).
Question n°14 : Quelles pistes de solution
proposez-vous pour améliorer la gestion de conflits entre les agents
dans les différentes écoles ?
Tableau 3.14 : Pistes des
solutions pour améliorer la résolution des conflits
Piste des solutions pour améliorer la
résolution des conflits
|
ni
|
%
|
Que les autorités doivent être prudentes pour que
les conflits ne se manifestent pas dans les établissements
|
37
|
40,2
|
Que les autorités doivent mettre en place d'autres
stratégies de la résolution des conflits pour atteindre la
perfection
|
35
|
38
|
Qu'elles doivent tout faire pour collaborer avec les agents et
inciter au respect du règlement du travail
|
31
|
33,6
|
Qu'elles doivent garantir le droit d'écoute de toutes
les parties en conflit
|
27
|
29,3
|
Qu'elles doivent être outillé des instructions
officielles et la loi cadre ne peut manquer pendant la résolution des
conflits
|
23
|
25
|
Qu'elles doivent faire beaucoup des réunions de
conscientisation et de rappel à l'ordre pour éviter les
conflits
|
22
|
23,9
|
Qu'elles doivent faire la planification avant toute chose
d'empêcher les conflits
|
17
|
18,4
|
Qu'elles doivent réunir les agents pour écouter
les préoccupations de tous et chacun au sein de
l'établissement
|
19
|
20,6
|
Qu'elles doivent mettre en place plusieurs mesures
réconciliatrices entre les agents en mésentente
|
15
|
16,3
|
Qu'elles doivent garantir la liberté d'expression aux
enseignants
|
18
|
19,5
|
Que les Chefs d'établissements doivent renforcer leur
capacité dans la gestion car les conflits ne cesseront jamais
|
10
|
10,8
|
Que les autorités doivent favoriser l'entente cordiale
et la compréhension entre les agents
|
11
|
11,9
|
Qu'elles doivent penser à instaurer une discipline
objective consistant à harmoniser les relations entre l'administration
et le corps du personnel
|
14
|
15,2
|
Qu'elles peuvent aussi organiser certaines activités
récréatives entre les agents pour créer une
atmosphère conviviale et fraternelle entre eux
|
9
|
9,7
|
Qu'elles doivent organiser des séminaires sur la
conduite que doivent avoir les personnels au lieu du travail
|
2
|
2,1
|
Que les Chefs d'établissement doivent éviter la
discrimination, la me-gestion et la division. Ils doivent promouvoir
l'unité et le respect mutuel, la tolérance et le respect des
directives et faire fonctionner les unités pédagogiques tout en
les organisant
|
7
|
7,6
|
Qu'ils doivent s'efforcer de payer les agents dans le
délai et les informer en cas de dépassement du délai
|
5
|
5,4
|
Qu'ils doivent prendre au sérieux les conflits
interpersonnels et sa gestion
|
4
|
4,3
|
Que les autorités doivent bien identifiés les
causes des conflits et amener la stabilité par le dialogue
|
17
|
18,4
|
Que les autorités doivent désigner une personne
compétente à cette charge et que les stratégies de la
gestion tiennent compte de la nature du conflit
|
10
|
10,8
|
Inflation de N=333
Tout en précisant l'Inflation de N=
333 Les statistiques de ce tableau
montrent que les sujets enquêtés ont fournis plusieurs autres
pistes des solutions suivantes : Que les autorités doivent
être prudentes pour que les conflits ne se manifestent pas dans les
établissements (40,2%),Que les autorités doivent mettre en place
d'autres stratégies de la résolution des conflits pour atteindre
la perfection (38%),Qu'elles doivent tout faire pour collaborer avec les agents
et inciter au respect du règlement du travail (33,6%), Qu'elles doivent
garantir le droit d'écoute de toutes les parties en conflit
(29,3%),Qu'elles doivent être outillé des instructions officielles
et la loi cadre ne peut manquer pendant la résolution des conflits
(25%),Qu'elles doivent faire beaucoup des réunions de conscientisation
et de rappel à l'ordre pour éviter les conflits (23,9%),Qu'elles
doivent faire la planification avant toute chose d'empêcher les conflits
(18,4%),Qu'elles doivent réunir les agents pour écouter les
préoccupations de tous et chacun au sein de l'établissement
(20,6%),Qu'elles doivent mettre en place plusieurs mesures
réconciliatrices entre les agents en mésentente (16,3%), Qu'elles
doivent garantir la liberté d'expression aux enseignants (19,5%), Que
les Chefs d'établissements doivent renforcer leur capacité dans
la gestion car les conflits ne cesseront jamais (10,8%),Que les
autorités doivent favoriser l'entente cordiale et la
compréhension entre les agents (11,9%), Qu'elles doivent penser à
instaurer une discipline objective consistant à harmoniser les relations
entre l'administration et le corps du personnel (15,2%), Qu'elles peuvent aussi
organiser certaines activités récréatives entre les agents
pour créer une atmosphère conviviale et fraternelle entre eux
(9,7%),Qu'elles doivent organiser des séminaires sur la conduite que
doivent avoir les personnels au lieu du travail (2,1%),Que les Chefs
d'établissement doivent éviter la discrimination, la me-gestion
et la division. Ils doivent promouvoir l'unité et le respect mutuel, la
tolérance et le respect des directives et faire fonctionner les
unités pédagogiques tout en les organisant (7,6%), Qu'ils doivent
s'efforcer de payer les agents dans le délai et les informer en cas de
dépassement du délai (5,4%), Qu'ils doivent prendre au
sérieux les conflits interpersonnels et sa gestion (4,3%),Que les
autorités doivent bien identifiés les causes des conflits et
amener la stabilité par le dialogue (18,4 %), Que les
autorités doivent désigner une personne compétente
à cette charge et que les stratégies de la gestion tiennent
compte de la nature du conflit (10,8%).
3.1.2. Résultats issues
de l'analyse bivarié
Ce point est exploité par les résultats issus de
l'analyse bivariée. Nous présentations les résultats des
statistiques descriptives, chi-carré et coefficient de
corrélation.
Tableau 3.15 :
Caractéristiques sociodémographiques et appréciation de la
gestion des conflits
Indices
Caractéristiques
|
ddl
|
Chi2
|
p-value
|
Décision expérimentale
|
Coefficient de cramer
|
Genres
|
4
|
1,438
|
0,838
|
Ho est acceptée
|
0,125
|
Ages
|
12
|
7,445
|
0,827
|
Ho est acceptée
|
0,164
|
Niveaux d'études
|
8
|
3,430
|
0,907
|
Ho est acceptée
|
0,137
|
Statuts matrimoniaux
|
4
|
3,615
|
0,467
|
Ho est acceptée
|
0,198
|
Anciennetés
|
20
|
18,224
|
0,582
|
Ho est acceptée
|
0,223
|
Fonctions
|
4
|
2,747
|
0,601
|
Ho est acceptée
|
0,173
|
Seuil de a : p=0,05 ou 5%.
Ce tableau montre que les réponses des sujets
enquêtés ne sont pas influencées significativement par le
genre (p=0,838; v= 0,125) ; par l'âge (p= 0,827; v= 0,164) par
niveau d'études (p=0,907; v= 0,137) ; par statut matrimonial
(p=0,467; v= 0,198) par ancienneté (p=0,582; v= 0,223) et par fonction
(p=0,601; v= 0,173). L'hypothèse nulle (Ho) est acceptée au seuil
de signification de 5% et 95% de confiance avec les résultats de
coefficient de cramer proche de 0 et moins de 1.
Sûrement dit, il n'existe pas des relations entre les
réponses des sujets enquêtés sur la gestion des conflits
interpersonnels entre les agents et leurs caractéristiques
sociodémographiques. Peu importe leur genre, âge, niveau
d'études, statut matrimonial, ancienneté et fonction, les
opinions des sujets enquêtés ne varient pas. Cette relation
d'indépendance est soit moyenne (entre = 0,20 et < 0,30), soit
faible (entre = 0,10 et < 0,20).
Les réponses aux questions 2, 6, 7 et 8 ont
été soumises à l'analyse de corrélation. Les
Tableaux 3.16 et 3.17 décrivent les résultats des statistiques
descriptives et des coefficients de corrélation.
Tableau 3.16 :
Statistiques descriptives
Variables
|
Moyenne (M)
|
Ecart-type (SD)
|
Variance
|
Vécu de conflits interpersonnels (Q2)
|
1,35
|
,479
|
,229
|
Influencer négativement leur rendement au travail
(Q7)
|
1,62
|
,488
|
,238
|
Influencer positivement leur rendement au travail (Q6)
|
1,10
|
,299
|
,089
|
Influencer négativement leur rendement des apprenants
(Q8)
|
1,49
|
,503
|
,253
|
Il ressort de ce tableau le constat selon lequel, les
statistiques descriptives des variables considérées se
présentent comme suit : les réponses des répondants
sur le vécu de conflits interpersonnels (Q2), a enregistré une
moyenne de 1,35 et écart type de 0,479 ; l'influence positive des
conflits interpersonnels (Q6) a une moyenne de 1,62 et écart type
de 0,488 ; l'influence négative des conflits interpersonnels (Q7)
avec une moyenne se chiffrant à 1,10 et un écart type de 0,299 et
influence négative sur le rendement des apprenants (Q8), avec 1,49 comme
moyenne et 0,503 écart type.
Tableaux 3.17 :
Coefficients de corrélation entre le vécu des conflits et ses
effets
Variables
|
N
|
Corrélation
|
p-value (seuil)
|
Influencer négativement leur rendement au travail
(Q7)
|
92
|
0,868**
|
0,000
|
Influencer positivement leur rendement au travail (Q8)
|
92
|
0,128
|
0,118
|
Influencer négativement leur rendement des apprenants
(Q8)
|
92
|
0,612*
|
0,025
|
*Corrélation est significative au niveau de 5% ou
0,05
**Corrélation est significative au niveau 1% ou 0,01
Les résultats de ce tableau montrent que les conflits
interpersonnels ont statistiquement des corrélations significatives avec
le rendement du personnel enseignant et des apprenants. En effet, vécu
de conflits interpersonnels influence négativement le rendement des
enseignants (r=.868**, p=.000) et des apprenants (r=.612*, p=.025) mais
n'influence pas positivement le rendement des enseignants (r=.128, p=.118).
3.2. Discussion des
résultats
Plusieurs investigations (Thomas, 1992; De Dreu, 1997;
Lévi, 2001; Van de vliert et Janssen, 2001; Rahim, 2002; De Dreu et
Weingart, 2003 ; Konda, 2010 ; Muladika, 2004 ; Ewango,
2019 ; Lévy ; 2019; Boudreau 2008) relatives à la
question de la gestion des conflits interpersonnels ont été
menées par le passé. Ces études montrent la gestion des
conflits dans les équipes, la gestion des conflits collectifs en milieu
du travail, les types de conflits inter-élèves dans les
écoles, les styles de comportement de gestion des conflits et
l'identification et gestion des conflits interpersonnels. Chaque auteur a
utilisé une méthode appropriée à son étude
et à son contexte.
A la différence de ces études, la
présente étude a défini trois objectifs et quatre
hypothèses.
Primo, l'étude vise à tester la relation entre
les conflits interpersonnels et le rendement des acteurs (enseignants et des
apprenants). Les résultats de l'analyse bivariée montrent que la
majorité des agents ont vécu plusieurs conflits interpersonnels
qui surgissent au sein des écoles secondaires privées
ciblés. Parmi les quels, les conflits entre les administratifs et les
enseignants, les conflits entre deux enseignants ; les conflits entre le chef
d'établissent et la hiérarchie et les conflits entre deux groupes
d'enseignants. Les facteurs qui occasionnent ces conflits sont les fausses
accusations et les incompréhensions, la course au pouvoir, le
problème de non-paiement ou retard de salaire ; l'incompétence et
la négligence ; l'irrégularité et manque
ponctualité au travail ; le non-respect aux autorités au travail
et le non-respect du règlement, des directives et instructions
officielles. Les conflits interpersonnels ont statistiquement des
corrélations significatives avec le rendement du personnel enseignant et
des apprenants. En effet, le vécu de conflits interpersonnels influence
négativement le rendement des enseignants et des apprenants mais
n'influence pas positivement le rendement des enseignants. Plusieurs auteurs
(Thomas, 1992; Rahim, 2002; Hellriegel et al, 1992 ; Causer, 1983) ont
montré également que les conflits fonctionnels ont l'impact
négatif sur le rendement des organisations. Ainsi, ces résultats
ont confirmé la première hypothèse de l'étude.
Secundo, l'étude a voulu identifier les
différents styles utilisés pour identifier les
conflits interpersonnels dans les établissements scolaires
ciblés. Les résultats montrent que les enquêtés ont
identifié les mauvais climats du travail comme étant le mecanisme
le plus prépondérant et les autres. A ce sujet Javiller (1981),
estime que ces indices sont des signes apparents et probables qu'une chose se
manifeste sous plusieurs formes lorsqu'il s'agit d'un conflit au sein d'une
organisation. Ces résultats sont semblables à ceux de Konda
(2010) et de Lévy (2019). Donc, ces résultats ont infirmé
la deuxième hypothèse de notre étude.
Tertio, l'étude tente d'analyser les styles et
stratégies utilisés pour résoudre les conflits
interpersonnels. Dans leurs écrits, Hellriegel et al, (1992) et Thomas
(1992) ont décrit les styles de résolution des conflits. Soumis
à l'épreuve des faits, les résultats de nos enquêtes
montrent que souvent les chefs d'établissements, leurs collaborateurs et
les comités des sages gèrent les conflits. Sur ce, en ordre
d'importance, ils utilisent les styles suivants : le conciliant ;
l'oppresseur; le compromis; le coopératif et l'abstentionniste. Ces
styles se basent sur plusieurs stratégies notamment le dialogue et les
négociations. Parmi les stratégies et les outils de gestion des
conflits, certains auteurs ont aussi cité la négociation, la
conciliation, la médiation et l'arbitrage (Bruneteau, 2003 ;
Pruitt, 1981 ; Sanner, 2003 et Lévy, 2019). Ainsi, les
résultats ont infirmé la troisième hypothèse de
notre étude.
Quarto, l'étude a voulu tester la relation de
dépendance et d'indépendance entre l'appréciation de
gestion des conflits interpersonnels par les enseignants et leurs
caractéristiques sociodémographiques. Les résultats ont
montré que la majorité des agents apprécie positivement la
gestion des conflits interpersonnels dans leurs écoles contre une
minorité qui apprécie négativement. Cette
appréciation a été soumise à l'analyse
bivariée. Etant donné que la P - Valeur calculée est
supérieure pour le genre, pour le statut matrimonial, pour l'âge,
pour le niveau d'étude, pour la fonction et enfin pour
l'ancienneté dans l'enseignement au seuil de 0,5, il est possible de
conclure que peu importe leur genre, âge, niveau d'études, statut
matrimonial, ancienneté et fonction, les opinions des sujets
enquêtés ne varient pas. Cette relation d'indépendance est
soit moyenne, soit faible. Ces résultats ont confirmé notre
quatrième hypothèse.
Il sied de signaler les points divergents de notre
étude et celles menées dans le passé. La présente
étude a tenté tester statistiquement les effets de conflits
interpersonnels sur les rendements des enseignants et des apprenants dans les
établissements scolaires secondaires privés de la sous-province
éducationnelle de Kisenso I.
Alors que celle de Konda (2010) a étudié
identification et gestion des conflits interpersonnels par les chefs des
établissements scolaires de la sous-division de Ngaliema ; celle de
Muladika (2004) a étudié Analyse des styles de
comportement de gestion des conflits interpersonnels au sein de la
sous-division provinciale de l'EPSP/Selembao ; celle de Ewango (2019) a
étudié Les types de conflits inter-élèves dans les
écoles mixes de la commune de Ngaliema ; celle de Lévy
(2019) a étudié la Gestion des conflits
collectifs en milieu du travail et implication des organisations
professionnelles des salariés cas de la Société
Commerciale des Transports et Ports (SCTP) enfin celle de Boudreau (2008) a
analysé La gestion des conflits dans les équipes de travail en
contexte de PME. Ces sont là les différences du point de vue
objectifs qui nous ont conduit à aboutir à des résultats
divergeant.
Conclusion et
recommandations
Au terme de cette étude, rappelons qu'elle a
étudié les conflits interpersonnels et leurs effets sur le
rendement des acteurs scolaires dans les établissements scolaires
secondaires privés de la sous-province éducationnelle de Kisenso
I.
Pour atteindre cet objectif, l'étude a soulevé
les questions-problèmes suivantes :
1. Quels sont les effets des conflits interpersonnels sur le
rendement des enseignants et des apprenants des établissements scolaires
secondaires privés de la sous-province éducationnelle de Kisenso
I ?
2. Comment les conflits interpersonnels sont-ils
identifiés dans ces écoles ?
3. Comment les conflits interpersonnels sont-ils
résolus dans ces écoles ?
4. L'appréciation des enseignants sur la gestion des
conflits interpersonnels dépend-elle de leurs caractéristiques
sociodémographiques et professionnelles ?
Face à ces questions,
l'étude a émis les hypothèses suivantes :
1. Les conflits interpersonnels seraient fréquents et
influenceraient négativement le rendement des enseignants et des
apprenants dans les établissements scolaires secondaires privés
de la Sous-province éducationnelle de Kisenso I.
2. Les conflits interpersonnels seraient identifiés par
le mauvais climat du travail, la baisse de rendement, l'absence de dialogue,
les oppositions, les murmures et les querelles entre les agents ;
3. Les Chefs de ces établissements scolaires
utiliseraient plus les styles conciliant et oppressif basés sur le
dialogue et la négociation afin de résoudre les conflits
interpersonnels.
4. Il n'existe pas des différences entre
l'appréciation de gestion des conflits interpersonnels par les
enseignants et leurs caractéristiques sociodémographiques.
Pour la récolte de données nécessaires
à notre étude, nous avons utilisé la méthode
d'enquête basée sur le questionnaire, la documentation et
l'entretien dans un échantillon occasionnel estimé à 140
agents administratifs et enseignants avec une mortalité de 48 agents.
L'analyse du contenu et l'analyse statistique ont été
utilisées pour analyser et traiter les données.
Apres l'analyse et la discussion, l'étude a abouti aux
résultats suivants :
La majorité des agents (65,2%) ont vécu
plusieurs conflits interpersonnels qui surgissent au sein des écoles
secondaires privées ciblées. Parmi les quels, les conflits entre
les administratifs et les enseignants (56%), les conflits entre deux
enseignants (16,3%) ; les conflits entre le chef d'établissent et
la hiérarchie (12%) et les conflits entre deux groupes d'enseignants
(10,9%). Les facteurs qui occasionnent ces conflits sont les fausses
accusations et les incompréhensions, la course au pouvoir, le
problème de non-paiement ou retard de salaire ; l'incompétence et
la négligence ; l'irrégularité et manque
ponctualité au travail ; le non-respect aux autorités au travail
et le non-respect du règlement, des directives et instructions
officielles. Les conflits interpersonnels ont statistiquement des
corrélations significatives avec le rendement du personnel enseignant et
des apprenants. En effet, le vécu de conflits interpersonnels influence
négativement le rendement des enseignants (r=.868**, p=.000) et des
apprenants (r=.612*, p=.025) mais n'influence pas positivement le rendement des
enseignants (r=.128, p=.118).
Les résultats montrent que les gestionnaires des
conflits utilisent les mécanismes d'identification suivants : le
mauvais climat du travail (76,1%) ; le sabotage de travail et baisse de
qualité ainsi que de la performance (70,7%) ; l'absence du dialogue
(70,7%) ; l'opposition des bonnes idées ésmises par les
autres lors d'une réunion (70,7%) ; les murmures et rumeurs sur
les problèmes sociaux entre les agents (69,6%) ; les disputes et
querelles entre les agents (67,4%) ; l'absentéisme remarquable
(64,1%) ; l'évitement ou méfiance inter personnel
(62%) ; la dénonciation des conflits par les concernés ou
les tierces personnes (59,8%) ; l'éclatement des conflits
(56,5%) ; la formation des groupuscules ou des clés entre les
agents (56,5%) et le dialogue inter personnel (46,7%).
Les résultats de nos enquêtes montrent que
souvent les chefs d'établissements (70,8%), leurs collaborateurs (28,2%)
et les comités des sages (1%) gèrent les conflits. Sur ce, ils
utilisent les styles suivants : le conciliant (54,3%) ; l'oppresseur
(14,1%) ; le compromis (13%) ; le coopératif (10,9%) et
l'abstentionniste (7,6%). Ces styles se basent sur plusieurs stratégies
notamment le dialogue et les négociations.
Les résultats ont montré que la majorité
des agents (70,7%) apprécie positivement (très efficace et
efficace) la gestion des conflits interpersonnels dans leurs écoles
contre une minorité (29,3%) qui apprécie négativement
(assez-efficace, moins efficace et inefficace). Cette appréciation a
été soumise à l'analyse bivariée. Il n'existe pas
des relations entre les réponses des sujets enquêtés sur la
gestion des conflits interpersonnels entre les agents et leurs
caractéristiques sociodémographiques et professionnelle. Etant
donné que la P - Valeur calculée est supérieure (p=0,838 ;
v= 0,125) pour le genre, (p=0,467 ; v= 0,198) pour le statut matrimonial, (p=
0,827 ; v= 0,164) pour l'âge, (p=0,907 ; v= 0,137) pour le niveau
d'étude, (p=0,601 ; v= 0,173) pour la fonction et enfin (p=0,582 ; v=
0,223) pour l'ancienneté dans l'enseignement. Cette relation
d'indépendance est soit moyenne (entre = 0,20 et < 0,30), soit faible
(entre = 0,10 et < 0,20).
Donc, ces résultats ont infirmé les
hypothèses de l'étude.
Face aux reproches faits par les enquêtés
à la gestion des conflits interpersonnels, l'étude propose que
les chefs d'établissement:
? doivent être prudents pour identifier très
tôt les conflits pour qu'ils ne se manifestent pas dans les
établissements ;
? doivent mettre en place des stratégies efficace de la
résolution des conflits pour empêcher les effets
négatif ;
? doivent tout faire pour collaborer avec les agents et
inciter au respect du règlement du travail ;
? doivent garantir le droit d'écoute de toutes les
parties en conflit ;
? doivent être outillé des instructions
officielles et la-loi cadre pour mieux gérer les conflits
interpersonnels ;
? doivent faire beaucoup des réunions de
conscientisation et de rappel à l'ordre pour éviter les
conflits ;
? doivent réunir les agents pour écouter les
préoccupations de tous et chacun au sein de
l'établissement ;
? doivent mettre en place plusieurs mesures
réconciliatrices entre les agents en mésentente ;
? doivent garantir la liberté d'expression à
leurs agents ;
? doivent renforcer leur capacité dans la gestion car
les conflits ne cesseront jamais ;
? doivent favoriser l'entente cordiale et la
compréhension entre les agents ;
? doivent penser à instaurer une discipline objective
consistant à harmoniser les relations entre l'administration et le corps
du personnel ;
? peuvent aussi organiser certaines activités
récréatives entre les agents pour créer une
atmosphère conviviale et fraternelle entre eux ;
? doivent organiser des séminaires sur la conduite que
doivent avoir les personnels au lieu du travail ;
? doivent éviter la discrimination, la me-gestion et la
division ;
? doivent promouvoir l'unité et le respect mutuel, la
tolérance et le respect des directives et faire fonctionner les
unités pédagogiques tout en les organisant ;
? doivent s'efforcer de payer les agents dans le délai
et les informer en cas de dépassement du délai ;
? doivent prendre au sérieux les conflits
interpersonnels et sa gestion ;
? doivent bien identifiés les causes des conflits et
amener la stabilité par le dialogue ;
? doivent désigner une personne compétente
à cette charge et que les stratégies de la gestion tiennent
compte de la nature du conflit
Ce travail étant une oeuvre humaine, il n'est pas
exception de quelques failles. Aussi, nous nous plaçons à la
disposition des lecteurs pour des remarques constructives.
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https://www.afrimemoire.com/part.2-i-introduction-generale-1013.html
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais-monolinge
Table des matières
Epigraphe
i
Dédicace
ii
Remerciements
iii
Liste des tableaux
iv
Liste des figures
v
Résumé
vi
Introduction
1
1.
Etat de la question 1
2. Problématique de l'étude
4
3. Objectif de la recherche
5
4. Hypothèses de l'étude
5
5. Aperçu méthodologique de l'étude
6
6. Pertinence de l'étude
6
7. Délimitation de l'étude
7
8. Structure du travail
7
Chapitre un : Cadres conceptuel et théorique
8
1.1 Définition des concepts
8
1.1.1 Conflit
8
1.1.2 Etablissement scolaire
10
1.1.4. Rendement
11
1.2. Aspects théoriques sur les conflits dans les
organisations
12
1.2.1. Dimensions du conflit
12
1.2.2. Caractéristiques du conflit
14
1.2.3. Type des conflits
15
1.2.4.Conséquences du conflit
20
1.2.4. Sources des conflits
22
1.2.4.Prévention du conflit
24
1.2.5.Cycle de vie du conflit
26
1.2.6.Outils de gestion des conflits
28
Chapitre deux : Méthodologie de
l'étude
34
2.1 Population et échantillons d'étude
34
2.1.1. Population de l'étude
34
2.2 Echantillon d'étude
34
2.2.Collecte des données et sa méthodologie
40
2.2.1.Méthode d'enquête
40
2.2.2.Pré-enquête
41
2.2.3.Enquête proprement dite
42
2.3.Analyse des données et ses techniques
44
2.3.1.Analyse de contenu
44
2.3.2.Analyse statistique
44
2.4.Difficultés rencontrées
45
Chapitre trois : Résultats et discussion
46
3.1. Résultats
46
1.1.1.Résultats de l'analyse univariée
46
3.1.2.Résultats issues de l'analyse
bivariée
64
3.2.Discussion des résultats
66
Conclusion et recommandations
69
Bibliographie
73
Table des matières
75
Annexes
(Questionnaire et liste d'écoles)
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
SECTION : LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DE GESTION ET ADMINISTRATION DES
INSTITUTIONS SCOLAIRES ET DE FORMATION
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE SCIENTIFIQUE
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Nous menons une enquête scientifique afin de
rédiger notre mémoire sur «Conflits interpersonnels
et leurs effets sur le rendement dans les écoles secondaires
privées de la Sous-Province Educationnelle de Kisenso».
Nous vous prions de bien vouloir répondre objectivement à ce
questionnaire. Tout en vous remerciant pour votre contribution, nous vous
garantissons l'anonymat dans le traitement de vos réponses.
Consigne :
? Cochez (x) dans la case qui correspond à votre choix
et donnez en votre justification ou commentaire.
? Proposez votre réponse dans les espaces prévus
en pointillé.
I. Identification du répondant
1. Genre : Masculin
Féminin
2. Statut matrimonial : Marié
Non Marié
3. Niveau d'études : Diplômé d'Etat
Gradué Licencié
4. Age : 18-25 ans 26-45ans 46
- 65 ans 66 ans et plus
5. Ancienneté: 0 - 6ans 7-12ans
13-18 ans
19 - 24ans 25 - 30 ans
31 ans et plus
5. Fonction : Personnel administratif Personnel
enseignant
II. Questions fondamentales
1. Avez-vous déjà attendu parler de conflits
interpersonnels ?
Oui
Non
Si, que comprenez-vous par un conflit interpersonnel ?
Réponse :..................................................................................................................................................................................................................................................................
2. Avez-vous déjà vécu
une situation conflictuelle interpersonnelle au sein de votre école?
Oui Non
Justifiez votre réponse:..................
.........................................................
.........................................................................................................
3. Quel est le conflit interpersonnel le plus
fréquent dans votre service?
Conflit entre les administratifs et les enseignants
Conflit entre deux enseignants
Conflit entre le chef d'établissement et la
hiérarchie
Confit entre deux groupes d'enseignants
Autre (à préciser)
:............................................................................
4. D'après vous, quels sont les
facteurs qui occasionnent ces conflits ?
Facteurs
|
Oui
|
Non
|
Le problème de non-paiement ou retard de salaire
|
|
|
La jalousie
|
|
|
L'incompétence et la négligence
|
|
|
La irrégularité et manque ponctualité au
travail
|
|
|
La délibération des résultats des
élèves
|
|
|
La discrimination
|
|
|
Le non-respect aux autorités au travail
|
|
|
Le non-respect mutuel entre le personnel
|
|
|
Le non-respect du règlement, des directives et
instructions officielles
|
|
|
L'indiscipline du personnel
|
|
|
L'usurpation du pouvoir
|
|
|
La course au pouvoir
|
|
|
Les fausses accusations et incompréhension
|
|
|
Autres (à préciser) :......
...........................................................................
..........................................................................................................
5. D'après vous, qui est
habilité à gérer les conflits entre les agents dans
votre école?
Réponse :..................................................................................................................................................................................................................................................................
6. Pensez-vous que les conflits intensionnels
dans votre école peuvent-ils influencer positivement leur rendement au
travail ?
Oui Non
Justifiez votre
réponse :..........................................................................
..........................................................................................................
7. Selon vous, les conflits intensionnels dans votre
école peuvent-ils influencer négativement leur rendement au
travail ?
Oui Non
Justifiez votre réponse ::
..........................................................................
8. Pensez-vous que les conflits intensionnels
dans votre école peuvent-ils influencer la performance des
élevés ?
Oui Non
Justifiez votre réponse ::
..........................................................................
9. Comment identifiez-vous les conflits entre les agents dans
votre école?
Stratégies d'indentification de
conflit
|
Oui
|
Non
|
Murmures et rumeurs sur les problèmes sociaux entre les
agents
|
|
|
Mauvais climat du travail
|
|
|
Sabotage de travail et baisse de qualité ainsi que de la
performance
|
|
|
Formation des groupuscules ou des clés entre les agents
|
|
|
Dialogue inter personnel
|
|
|
Disputes et querelles entre les agents
|
|
|
Absentéisme remarquable
|
|
|
Evitement ou méfiance inter personnel
|
|
|
Dénonciation des conflits par les concernés ou les
tierces personnes
|
|
|
Eclatement des conflits
|
|
|
Opposition des bonnes idées et mises par les autres lors
d'une réunion
|
|
|
Absence du dialogue
|
|
|
Autres (à préciser) :......
...........................................................................
..........................................................................................................
10. Quel est le style le plus utilisé
pour résoudre les conflits interpersonnels dans votre école ?
a) le Chef ou ses collaborateurs laissent les conflits sans
les résoudre et les parties en conflits abandonnent leurs conflits avec
le temps
c) le Chef ou ses collaborateurs s'imposent et rappellent les
parties en conflits à l'ordre, ils menacent de sanctionner toutes les
parties
d) le Chef Ou ses collaborateurs amènent les parties en
conflits à se réconcilier et à trouver une solution
ensemble
e) le Chef ou ses collaborateurs amènent chaque partie
en conflits à reconsidérer leur position, à vouloir se
mettre à la place de l'autre et à coopérer
f) le Chef ou ses collaborateurs amènent les parties en
conflits à trouver un compromis et à coopérer pour
résoudre leurs différends
11. Quelles sont les stratégies
utilisées pour résoudre des conflits interpersonnels dans
votre école ?
Stratégies utilisées
|
Oui
|
Non
|
Dialogue entre le chef de service et les agents
|
|
|
Dialogue entre membres d'un service
|
|
|
Dialogue entre les agents
|
|
|
Réunion de conscientisation et de rappel à
l'ordre
|
|
|
Tolérance mutuelle
|
|
|
Organiser les séances de négociations triparties
|
|
|
Accord entre les parties en conflits
|
|
|
Autres (à préciser)
:............................................................................
12. Selon vous, comment apprécier la
gestion des conflits au sein de votre école ?
Très efficace Efficace Assez efficace
Moins efficace Inefficace
Justifiez votre
réponse.............................................................................
...................................................................................................................................................................................................................
13. Que reprochez-vous de la gestion des
conflits interpersonnels utilisées par vos autorités
scolaires?
Réponse:.......................................................................................................................................................................................................
13. Quelles pistes de solution proposez-vous
pour améliorer la gestion de conflits entre les agents dans les
différentes écoles ?
Réponse:.......................................................................................................................................................................................................
REPARTITION DES ECOLES SENCONDAIRES PRIVEES DE LA
SOUS-PROVINCE DE KISENSO 1
1. C.S LE FIO
2. COLL BOYOKANI
3. COLL. MODERNE
4. COLL. ALLEGRIA
5. C.S MAMAN ODIA
6. C.S PELERINS
7. C.S MBUNGU
8. C.S AVENIR
9. C.S SAINT ROBERT
10. C.S SAINT FRANCOIS XAVIER
11. C.S CHRIST VAINQUEUR
12. C.S PAPA NZAU
13. C.S SAINT ALBERT
14. G.S SAINT FREDERIC
15. C.S LA GLOIRE DE DIEU
16. COLL. LES ELITES
17. G.S PANZU
18. C.S MARAKENA
19. COLL. SACRE COEUR
20. COLL. SOEUR LUEMBA
21. C.S MANZE
22. C.S MARTIN LUTTHER
23. C.S MBIYAVANGA
24. C.S KAYILA
25. C.S LA GRACE
26. G.S PAPA MABIALA
27. C.S NELA
28. C.S LA MARRAINE
29. C.S L'AS DU LYCEE
30. COLLEGE BON PASTEUR
31. C.S MAMAN NSONGO
32. C.S MAMAN PEMBA
33. C.S MAMBO
34. C.S REV MWANDA
35. ECOLE CENTRALE DE KISENSO
36. C.S PAPA KUBA
37. C.S LALA
38. C.S CHRIST ROI
39. C.S PAPA MKD
40. C.S LA PROSPERITE
41. C.S LA CHARITE
42. C.S LA BENEDICTION
|