i
Cas de l' l'Hôpital Autonome de Ngozi
(BURUNDI)
Mémoire présenté pour l'obtention
d'un Diplôme de Baccalauréat (Licence) en Sciences
Infirmières
Encadré par :
-Dr Agapit UWAMAHORO : DACS de
l'Hôpital Autonome de NGOZI -Sr Esperance BEDETSE :
Directrice de l'IUSS de NGOZI
Elaboré par :
Prosper NKUNZIMANA Francis KWIZERA
Membres de Jury :
Président : Dr. J .Paul
NGANDI
Chef de service Obstétrique à l'Hôpital
Autonome de Ngozi et Enseignant à l'IUSS de Ngozi
Accesseur : Mr Augustin KAYOBERA
Chargé des affaires économiques au District
Sanitaire de Ngozi
ii
DEDICACE 1
A Dieu Tout Puissant pour son amour et sa grâce
éternelle qu'il manifeste envers moi
A mes chers parents Salvator NKUNZIMANA et Anastasie NAHIMANA,
pour le soutien affectif que vous avez montré à mon égard,
que ce travail soit pour vous un sujet de joie et le fruit de votre sueur.
A la famille Désiré MINANI,
A la famille Richard NDAYISHIMIYE,
A la famille Léonard HAKIZIMANA,
A tous mes frères et mes soeurs,
A mes oncles et mes tantes,
A toute ma famille,
A tous mes amis et connaissances qui ont contribué de
près ou de loin,
Je dédie ce rapport.
Prosper NKUNZIMANA
iii
DEDICACE 2
A l'Eternel Dieu Tout Puissant;
A mes parents Salvator MUTUGANYI et Sabine
NTAWUSHIRINTIMBA, pour tout le soutien et l'amour que vous me
portez depuis mon enfance et votre bénédiction m'accompagne
toujours .Que ce modeste travail soit l'exaucement de vos voeux tant
formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices. Puisse Dieu, le
Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie et faire en
sorte que jamais je ne vous déçoive. ;
A mes frères et soeurs ;
A mes beau- frères ;
A mes neveux et mes nièces A tous ceux qui me sont chers A
vous tous,
Je dédie ce rapport
Francis KWIZERA
Prosper NKUNZIMANA
iv
REMERCIEMENTS 1
L'aboutissement de ce travail ne résulte pas de nos
seuls efforts en tant qu'auteur, mais plutôt des efforts conjugués
de plusieurs personnes. A notre entendement, il est de notre devoir moral
d'exprimer nos vifs et sincères sentiments de reconnaissance à
tous ceux dont le concours nous a été précieux dans la
réalisation de ce travail.
V' Tout d'abord, mes plus sincères remerciements vont
à mes parents qui m'ont toujours encouragé dans la poursuite de
mes études, ainsi que pour leur aide, leur compréhension et leur
soutien.
V' Notre gratitude est adressée particulièrement
à la Révérende soeur Espérance BEDETSE et au
Docteur Agapit UWAMAHORO qui ont accepté de diriger ce travail
malgré leurs multiples occupations. Votre compréhension, votre
disponibilité, votre rigueur scientifique, vos conseils nous serviront
de modèle dans la vie professionnelle. Soyez rassuré de notre
profonde gratitude, que Dieu vous récompense.
V' Aux membres du jury qui, avec bienveillance, ont
accepté malgré leurs calendriers surchargés, de juger ce
travail. Veuillez trouver ici le témoignage de notre profonde
gratitude.
V' A la Directrice de l'IUSS, Madame Anne-Marie BOYAYO, qui a
été pour nous : éducatrice et guide;
V' Aux infirmiers des services de Médecine interne,
Laboratoire et Gynéco-Obstétrique à l'Hôpital
Autonome de Ngozi.
V' A tous les enseignants depuis l'école primaire
jusqu'à l'université pour la formation de qualité qu'ils
m'ont donnée ;
V' A la Direction de l'Hôpital Autonome de Ngozi qui
nous a donné l'accès pour le stage et la collecte des
données;
V' Aux encadreurs des stages et à tout le personnel de
l'Hôpital Autonome de Ngozi ;
V' A mes camarades de classe à l'Institut Universitaire
de la Science de la Santé en particulier Francis KWIZERA pour la joie et
les peines partagées ;
v
REMERCIEMENTS 2
Ce travail de recherche est l'aboutissement des efforts de
plusieurs personnes.
Au terme de sa réalisation, j'éprouve un vif
plaisir et un agréable devoir d'exprimer publiquement ma profonde
gratitude à toutes les personnes ayant contribué à la
réalisation de ce travail.
Mes sincères remerciements s'adressent à mes
parents, à tous ceux qui m'ont assurés une formation tant
intellectuelle que morale dès l'école primaire jusqu'à
l'Université en général et particulièrement ceux de
l'Institut Universitaire des Sciences de la Santé(IUSS).
Qu'il me soit permis d'exprimer ma profonde gratitude à
la Révérende Soeur Espérance BEDETSE et au Docteur Agapit
UWAMAHORO , Directeurs de ce travail qui, malgré leurs nombreuses
occupations, ont accepté de le diriger. Leurs compétences, leurs
expériences et leur rigueur scientifique m'ont été d'une
utilité indéniable.
Je remercie aussi tous les membres du jury qui ont
sacrifié leur temps à lire et commenter ce livre, malgré
leurs multiples obligations.
Mes remerciements vont également à l'endroit de
la famille Jean Bosco NKERAGUHIGA qui m'a toujours soutenu durant le parcours
de mes études.
Je tiens à remercier également aux responsables
et à tout le personnel de l'Hôpital Autonome de Ngozi pour leur
bonne collaboration pendant notre stage et notre collecte de données.
Que mes chers frères, mes soeurs, mes oncles, mes tantes,
mes collègues et mes amis reçoivent mes remerciements très
distingués dans ce travail pour leur soutien et leur encouragement.
Enfin, toutes les personnes qui m'ont soutenues de près et de loin,
qu'ils éprouvent un sentiment de satisfaction pour leur contribution.
Francis KWIZERA
vi
LISTE DES ENSEIGNANTS
NOM ET PRENOM
|
GRADE
|
COURS
|
Prof. Antonio CEVESE
|
PO
|
Physiologie I
|
Prof. Elda BAGGIO
|
PO
|
Pathologie Chirurgicale
|
Prof. Gian Carlo TASSINARI
|
PO
|
Physiologie II
|
Prof. Patricia KERRY
|
PO
|
Biologie Cellulaire et Moléculaire Histologie Chimie
Biochimie
|
Prof. Pietro SOLERO
|
PO
|
Médecine de Laboratoire
|
Prof. Paolo BELLAVITE
|
PO
|
Pathologie Générale et Physiopathologie
|
Prof. Sylvana MANSERVISI
|
PO
|
Hygiène
|
Prof. Aloys NIYONGABO
|
PA
|
Nutrition et Diététique
|
Dr. Ir. Marc NGENDAHAYO
|
PA
|
Statistiques Appliquées à la Santé
|
Dr. Ivan DAROUI
|
CC
|
Anesthésie-Réanimation
|
Dr. Antonio ZIVIERI
|
CC
|
Pharmacologie
|
Dr. Eugene NDIRAHISHA
|
CC
|
Cardiologie
Gastroentérologie
|
Dr. Chiara MEZZALIRA
|
CC
|
Pédiatrie et Néonatologie
|
Dr. Pierre Célestin KARANGWA
|
CC
|
Biophysique
Physique Générale
|
Mr. Juvent KINIGI
|
CC
|
Immunologie Microbiologie
|
Dr. Abbé Jean-Bosco HABARUGIRA
|
CC
|
Éthique et Déontologie Médicale
|
Dr. Pharaon NYAMURARA
|
MA
|
Anatomie I
Traumatologie et Orthopédie
|
Mr. Aloys NIYONIZIGIYE
|
MA
|
Français
|
Dr. Guillaume
NTAWUKURIRYAYO
|
MA
|
Endocrinologie Hématologie
|
Dr. J .Paul NGANDI
|
MA
|
Gynécologie et Obstétrique
|
Dr. Eraste NIYONGABO
|
MA
|
Pathologies Infectieuses et Parasitaires
|
vii
Dr. Sandrine MUKESHIMANA
|
MA
|
Néphrologie Rhumatologie
|
Dr. Marcellin CISHIBANJI
|
MA
|
Pneumologie Anatomie II
|
Dr. Corneille MANIRIMBERE
|
MA
|
Neurologie Dermatologie
|
Dr. Joachin BARAKENGUZA
|
MA
|
Santé Maternelle et Infantile
|
Mr. Justin MASHATA
|
MA
|
Pédagogie des Sciences de la Santé et Education
pour la santé
Soins Infirmiers en Pédiatrie- Réanimation
Anthropologie médicale
|
Mr. Francesco PANZELI
|
MA
|
Kinésithérapie
|
Mr. Pascal NZIRUBUSA
|
MA
|
Soins Infirmiers en Chirurgie et au Bloc Opératoire
|
Mr. Désiré NSABIMANA
|
A
|
Oto-rhino-laryngologie
|
Mr. Albin NDENZAKO
|
A
|
Logiciel EPI-Informatique Epidémiologie
|
Mr. Gabriel NKESHIMANA
|
A
|
Psychiatrie et Psychologie médicale
|
Mr. Pascal IRANDAGIYE
|
A
|
Administration et Gestion des services de Santé
Méthodologie de Recherche et Gestion des Projets
|
Mr. Félicien BANDYATUYAGA
|
A
|
Stomatologie
|
Mr. Emmanuel NIFASHA
|
A
|
Psychologie générale
|
Mr. Lambert NDIKUMANA
|
A
|
Anglais Kiswahili
|
Mr Magnus NTAKARUTIMANA
|
A
|
Imagerie Médicale
|
Mr. Leonidas NDAJE
|
A
|
Informatique
|
Mr. Raymond BIZIMANA
|
A
|
Techniques Générales des Soins Infirmiers
et Démarche des soins infirmiers en médecine
interne
|
Mme Belyse IRAKOZE
|
A
|
Soins infirmiers de base
|
Mme Libérate MANIRAKIZA
|
A
|
Soins Infirmiers en Gynécologie et
Obstétrique
|
Mr. Jérôme MBAZUMUTIMA
|
A
|
Ophtalmologie
|
viii
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
A : Assistant
APGAR : Apparence, Pouls, Grimace, Activité,
Respiration
BCF : Bruit du Coeur foetal
CC : Chargé de Cours
CDS : Centre de Santé
CHAP : Chapitre
CPN : Consultation prénatale
CPON : Consultation post-natale
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
DMPA : Dépôt Medroxy Progestérone
Acétate
Dr : Docteur
Dr Ir : Docteur Ingénieur
Etc. : Etcetera
EPM : Ecole paramédicale
EPS : Education pour la santé
F.R : Fréquence Respiratoire
F .C : Fréquence Cardiaque
GATPA : Gestion Active de la Troisième Phase
d'Accouchement
GE : Goutte Épaisse
H : Heure
HTA : Hypertension Artérielle
HU : Hauteur Utérine
IDE : Infirmier Diplômé d'État
IFSI : Institut de Formation en Soins Infirmiers
IUSS : Institut Universitaire des Sciences de Santé
MA : Maître Assistant
MAF : Mouvement Actif du Foetus
MI : Médecine interne
Mme : Madame
Mr : Monsieur
NFS : Numération de la Formule Sanguine
P . : page
ix
PA : Professeur Associé
PF : Planning Familial (ou planification familiale)
PO : Professeur Ordinaire
Prof : Professeur
T0 : Température
T.A. : Tension Artérielle
UNG : Université de Ngozi
x
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Nombre d'heures obligatoires en fonction du secteur
de stage 2
Tableau 2 : Activités réalisées au service
des Urgences et Kinésithérapie pendant 2 semaines 4
Tableau 3 : Activités réalisées en Soins
Intensifs pendant une semaine . 5
Tableau 4 : Activités réalisées au
Laboratoire pendant une semaine 5
Tableau 5 : Activités réalisées en
Stomatologie pendant une semaine 6
Tableau 6 : Activités réalisées en Service
de Radiologie pendant une semaine ..6
Tableau 7: Activités réalisées en chirurgie
et Bloc-Opératoire pendant 1mois ..7
Tableau 8 : Activités réalisées en
médecine interne pendant deux semaines ..8
Tableau 9 : Activités réalisées au Centre de
Santé pendant deux semaines 9
Tableau 10 : Activités réalisées en
Pédiatrie et Néonatologie pendant 1mois ..10
Tableau 11 : Activités réalisées en
Gynéco-Obstétrique pendant 1 mois et 2 semaines 11
Tableau 12: Répartition des enquêtés selon
les services 26
Tableau 13: Répartition des infirmiers
enquêtés selon le niveau d'étude 29
Tableau 14 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question:«
Qu'entendez-
par secret professionnel ? » 29 Tableau 15:
Répartition des infirmiers enquêtés selon la réponse
à la question : « Le secret
professionnel est un acte d'ordre éthique de la profession
infirmière ?» 30 Tableau 16 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question :
« Le secret professionnel est-il important en santé ?
» 30 Tableau 17 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question :
« Pourquoi le secret professionnel en santé est-il
important ? » .,.31 Tableau 18: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question :
quelles sont les conséquences induites par le non respect du secret
professionnel ? »....31
xi
Tableau 19: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question :
« quels sont les facteurs influençant le non
respect du secret professionnel ? »..32 Tableau 20: Répartition des
infirmiers enquêtés selon leurs réponses à la
question :
« Que faire pour protéger les documents
médicaux ?» ..32 Tableau 21 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question :
« Quels sont les éléments à tenir comme
secret en santé ? » .33 Tableau 22: Répartition des
infirmiers enquêtés selon leurs réponses à la
question « Y-auraient-il des cas où on peut dévoiler le
secret professionnel? » et « quand
faut-il dévoiler le secret professionnel en
santé ? » ..33 Tableau 23: Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question : «
Qui
peut communiquer les éléments du dossier
médical ? » 34 Tableau 24: Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question : « Est
ce que
tous les acteurs de soins sont tenus au secret professionnel
?» 34 Tableau 25: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question : «
qui
est tenu à l'annonce du diagnostic médical ? »
35 Tableau 26: Répartition des infirmiers enquêtés selon
la réponse à la question : «Est-ce que le médecin
est-il autorisé de révéler le diagnostic médical
aux proches
du malade ? » .35
Tableau 27: Répartition des clients selon la connaissance
de leur problème de santé 36
Tableau 28: Répartition des clients selon la
réponse à la question : «Est-ce que les
infirmiers qui assurent vos soins gardent en secret vos
problèmes ? » 36 Tableau 29 : Suggestions des clients pour le
respect du secret professionnel chez le
personnel infirmier 37 Tableau 30: Répartition des
observations selon qu'il y a présence d'endroit sécurisé
réservé à la conservation des documents médicaux
dans les 4 services retenus par notre
étude ..37 Tableau 31: Répartition des
observations selon que les documents médicaux sont bien rangés
dans les 4 services retenus par notre étude .
..38 Tableau 32:Répartition des observations selon que les documents
médicaux sont laissées
sur le lit des malades dans 3 services d'hospitalisation
...38 Tableau 33 : Répartition des observations selon que les
dossiers médicaux trainent dans la
salle de soins 38 Tableau 34: Répartition des
observations selon que les infirmiers se disent les problèmes
du malade dans le corridor 39
xii
TABLE DES MATIERES
DEDICACE 1 i
DEDICACE
2 ..iii
REMERCIEMENTS 1 iv
REMERCIEMENTS 2 v
LISTE DES ENSEIGNANTS ...v
SIGLES ET
ABREVIATIONS ..viii
LISTE DES TABLEAUX x
TABLE DES
MATIERES xii
INTRODUCTION GENERALE ..1
0.1. Projet de stage 1
0.1.1. Organisation générale de stage 1
0.1.2. Préparation bénéficiée
avant le stage .2
0.1.3. Les attentes .2
0.1.4. Encadrement en stage .3
0.2. Les activités réalisées en stage
..3
0.3. Synthèse des difficultés rencontrées
au cours de stage 12
0.4. Proposition des solutions aux problèmes
rencontrés ..12
CHAPITRE II. APPROCHE METHODOLOGIQUE ..24
xiii
0.5. Constat du problème 12
0.6. Problématique 13
0.7. Hypothèse 14
0.8. Objectifs 14
0.8.1. Objectif général 14
0.8.2. Objectifs spécifiques 14
0.9. Intérêt du sujet 15
0.9.1. Intérêt du personnel soignant 15
0.9.2. Intérêt scientifique 15
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE ..16
I.1. Définitions des concepts 16
I.1 .1. Respect 16
I.1.2. Secret 16
I.1.3. Professionnel 16
I.1.4. Secret professionnel 16
I.1.5. Le respect du secret professionnel 16
I.1.6. La confidentialité 17
I.1.7.Relation soignant- soignée 17
I.1.8. Déontologie 17
I.1.9.Divulgation 17
I.1.10.Ethique 18
I. 2. Fondements du secret professionnel 18
I. 3. Les éléments du secret professionnel
18
I.4. Importance du secret professionnel infirmier 19
I.5. Devoir de discrétion et secret professionnel
19
I.6. Personnes tenus au secret professionnel 20
I.7.De fréquents risques d'indiscrétion 20
I.7. 1. Les causes du non respect du secret professionnel
21
I.7.2. Filières d'évasion d'une information
confidentielle 21
I.7.2.1. Informations écrites 21
I.7.2.2 Informations orales 22
I.8. Les conséquences induites par le non respect du
secret professionnel 22
I.9. Peut-on partager le secret professionnel ? 23
IV.1. Les connaissances du personnel infirmier sur le secret
professionnel 40
IV.2. L'importance du respect du secret professionnel en milieu
de soins 40
xiv
II.1. Description du lieu d'étude
|
24
|
II.2. Justification du choix du terrain
|
25
|
II.3. Type d'étude
|
..25
|
II.4. Période d'étude
|
25
|
II.5. Échantillonnage
|
..25
|
II.5.1. Population cible
|
25
|
II.5.2. Taille de l'échantillon
|
.25
|
II.5.3. Critères d'inclusion
|
..26
|
II.5.4. Critères d'exclusion
|
.26
|
II.6. Technique de collecte des données
|
.27
|
II.6.1. Outils de collecte des données
|
.27
|
II.6.2. Déroulement de la collecte des données
|
27
|
II.7. Dépouillement, saisie, traitement des
résultats
|
.27
|
II.8. Style bibliographique
|
..28
|
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS
|
..29
|
III. 1. Identification des infirmiers enquêtés
29
III. 2. Résultats de l'enquête menée
auprès du personnel infirmier 29
III. 3. Résultats de l'enquête menée
auprès des clients 36
III.4. Résultats des observations sur le niveau du
respect du secret professionnel dans
services retenus par notre étude (Médecine
interne, Gynécologie, Obstétrique, et Laboratoire).
37
CHAPITRE IV. ANALYSE CRITIQUE DES RESULTATS 40
xv
IV.3. Les conséquences induites par le non respect du
secret professionnel
|
41
|
IV.4.Les facteurs influençant le non respect du secret
professionnel
|
41
|
IV.5.Les cas où on peut dévoiler le secret
professionnel en santé et celui qui peut
communiquer les éléments du dossier médical
|
42
|
IV.6.A qui le médecin est -il autorisé de
révéler le diagnostic médical du malade
|
..43
|
IV.7. La protection des informations livrées par la
personne soignée
|
43
|
IV.8. Les suggestions pour bien garder le secret professionnel
|
44
|
CHAPITREV. CONCLUSION ET SUGGESTIONS
|
..45
|
V.1.Conclusion
|
.45
|
V.2. Suggestions
|
46
|
V.2.1. A l'Hôpital Autonome de Ngozi
|
.46
|
V.2.2. Au personnel infirmier et à tout personnel
intervenant auprès du malade
|
46
|
V.2.3. Aux étudiants et aux chercheurs
|
46
|
BIBLIOGRAPHIE
|
.47
|
1
INTRODUCTION GENERALE
Dans notre cursus de formation, chaque année
académique est organisée en deux périodes: une
période des cours théoriques et une période de stage. Le
stage nous permet de concilier la pratique à la théorie apprise
ainsi que découvrir et s'habituer au système de soins de
santé.
Le stage contribue au processus de notre apprentissage. Nous
apprenons en agissant et en accomplissant les actes concrets dans des
situations réelles des soins. Ce contexte d'apprentissage nous permet de
développer des compétences (savoir faire et savoir être)
relatives à la prise des décisions cliniques appropriées
aux situations de soins. Le stage est donc l'occasion d'expérimenter
divers modes d'interventions auprès des clients de tout âge et
dans divers milieux d'exercice de la profession infirmière.
0.1. Projet de stage
0.1.1. Organisation générale de stage
Nous avons effectué notre stage dans différents
services de l'Hôpital et du Centre de Santé. En première
année, chaque étudiant choisissait lui-même un terrain de
stage pour 1 mois (160 h) soit à l' Hôpital soit au CDS.
En deuxième année, le stage a été
effectué au sein de l'Hôpital Autonome de Ngozi et au centre de
santé de Ngozi pour deux mois (320 h). A l'Hôpital, nous sommes
passés dans les services de : Médecine Interne, Pédiatrie,
Gynéco-Obstétrique et Urgences.
Le présent travail rapporte les activités
réalisées durant le dernier stage de 3ème
année de Baccalauréat. Ce stage a été
effectué à l'Hôpital Autonome de Ngozi et au centre de
santé de Ngozi, et s'est étendu sur une période de 6 mois
(960 h).
Le plan du stage dans les services est repris dans le tableau
suivant :
2
Tableau 1 : Nombre d'heures obligatoires en fonction du
secteur de stage
|
Services de stage
|
Nombre d'heures obligatoires
|
1
|
Médecine interne +Urgences+kinésithérapie
|
160h
|
2
|
Pédiatrie + Néonatologie
|
160h
|
3
|
Chirurgie (Hospitalisation) + Bloc opératoire
|
160h
|
4
|
Gynéco-Obstétrique
|
240h
|
5
|
Santé communautaire
|
80h
|
6
|
Soins intensifs+Dentisterie+Laboratoire+Radiologie
|
160h
|
|
Total
|
960h
|
0.1.2. Préparation bénéficiée
avant le stage
Chaque fois avant de commencer le stage, Madame la doyenne de
l'IUSS donne des consignes aux étudiants. Ces consignes sont des
«règles» que nous devions respecter en toute circonstance.
Elles sont élaborées dans le but d'entraîner le futur
professionnel à la discipline indispensable au bon fonctionnement d'un
service et au respect des personnes malades et de la hiérarchie
0.1.3. Les attentes
Effectuer un stage au sein de l'Hôpital et au centre de
santé est un atout pour nous dans le cadre de notre formation. Au terme
de notre stage, nous devons être capable de:
· mener un interrogatoire clinique ;
· examiner une personne malade ;
· identifier les signes et les symptômes
dépassant nos domaines de compétences et référer
systématiquement ;
· demander les examens complémentaires utiles et
nécessaires ;
· établir et vérifier un diagnostic du
domaine de nos compétences ;
· rédiger une observation clinique;
· proposer le traitement ;
· réaliser les soins infirmiers autonomes et/ou
prescrits ;
3
? gérer les ressources et les activités d'une
structure de soins ;
? nous engager dans le développement de la pratique
professionnelle ; ? établir une relation de collaboration avec tous les
acteurs de soins.
0.1.4. Encadrement en stage
L'encadrement est assuré par :
- un infirmier référent qui supervise le
déroulement du stage et évalue les pratiques de soins ; -
Un médecin chef de service est automatiquement
référent pour tout ce qui concerne les connaissances
médicales, les observations et les entraînements cliniques (ils
sont seuls habilités à évaluer les observations
cliniques).
0.2. Les activités réalisées en
stage
Nous avons élaboré les activités
réalisées au cours du dernier stage c'est -à -dire en
troisième année de Baccalauréat.
Etant donné que nous avons travaillé à
deux, les activités observées et celles réalisées
au cours du stage sont mentionnées dans les colonnes 2, 3, 4, 5 du
tableau moyennant les codes représentant chacun de nous. La colonne
F K représente les activités observées ou
réalisées par Francis KWIZERA et la colonne
P NK représente les activités observées
ou réalisées par Prosper NKUNZIMANA.
4
Tableau 2 : Activités réalisées au
service des Urgences et Kinésithérapie pendant 2
semaines
Activités ou actes
|
Nombre de
fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
PNK
|
F K
|
P NK
|
Service des Urgences
|
|
Prise des paramètres vitaux (To, F.R, T.A,
F.C)
|
-
|
-
|
34
|
40
|
Pose des voies veineuses et installations des perfusions
|
2
|
3
|
20
|
21
|
Prélèvement veineux et capillaire
|
4
|
3
|
20
|
23
|
Pratique des injections intraveineuses, intra- musculaires
|
3
|
4
|
22
|
25
|
Acte d'atténuation de la fièvre (injection
d'antipyrétique)
|
1
|
2
|
15
|
17
|
Arrêt des convulsions en urgence (injection de
Diazépam)
|
5
|
6
|
4
|
3
|
Transport des clients sous perfusion
|
2
|
3
|
18
|
15
|
Pratique des soins locaux en urgence
|
5
|
7
|
15
|
13
|
Service de Kinésithérapie
|
|
|
|
|
Participation: au massage simple, à la mobilisation
passive, à la mise en oeuvre et surveillance du réentrainement
à l'effort
|
4
|
6
|
3
|
-
|
5
Tableau 3 : Activités réalisées en
Soins Intensifs pendant une semaine
Activités ou actes
|
Nombre de
fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Exécution des soins locaux chez les traumatisés
|
6
|
5
|
3
|
4
|
Pose des voies veineuses et installation des perfusions
|
0
|
2
|
5
|
9
|
Réfection des lits et prévention des escarres
|
3
|
4
|
8
|
7
|
Prise des paramètres vitaux
|
-
|
-
|
22
|
26
|
Pose d'une sonde naso- gastrique+aspiration
|
7
|
4
|
_
|
2
|
Surveillance d'un opéré
|
2
|
2
|
3
|
2
|
Surveillance d'un patient sous oxygénothérapie
|
1
|
1
|
3
|
3
|
Tableau 4 : Activités réalisées au
Laboratoire pendant une semaine
Activités ou actes
|
Nombre de
fois observé
|
Nombre de
fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Enregistrement et étiquetage des échantillons
|
2
|
3
|
26
|
23
|
Pratique des colorations au Giemsa
|
10
|
11
|
7
|
9
|
Pratique des colorations de Gram
|
8
|
8
|
2
|
2
|
Prélèvement stérile du sang (veineux et
capillaire)
|
2
|
4
|
24
|
27
|
Pratique des groupages sanguins et rhésus
|
7
|
5
|
2
|
2
|
Pratique de test de grossesse
|
6
|
4
|
2
|
1
|
Distribution des échantillons dans les
différents services du laboratoire
|
2
|
2
|
12
|
15
|
6
Tableau 5 : Activités réalisées en
Stomatologie pendant une semaine
Activités ou actes
|
Nombre de fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Education pour la santé adéquate à un
client souffrant d'une affection stomatologique
|
7
|
10
|
3
|
4
|
Pose du diagnostic d'une affection courante en stomatologie
(stomatite, gingivite, carie dentaire, tartre)
|
10
|
8
|
2
|
1
|
Administration d'une anesthésie locale
|
12
|
10
|
_
|
1
|
Pratique de l'extraction d'une dent de lait et d'une dent
définitive
|
14
|
12
|
_
|
2
|
Assistance de détartrage
|
16
|
18
|
1
|
1
|
Préparation et identification de matériels
à utiliser en stomatologie
|
10
|
4
|
6
|
10
|
Tableau 6 : Activités réalisées en
Service de Radiologie pendant une semaine
Activités ou actes
|
Nombre de fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Installation des personnes malades en fonction de l'examen ;
|
6
|
12
|
7
|
9
|
Préparation du matériel ;
|
4
|
2
|
10
|
15
|
Développement du cliché, chargement des
cassettes et séchage du cliché.
|
8
|
5
|
4
|
6
|
7
Tableau 7: Activités réalisées en
chirurgie et Bloc-Opératoire pendant 1mois
Activités ou actes
|
Nombre de fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Chirurgie hospitalisation
|
Exécution des soins locaux
|
5
|
6
|
40
|
52
|
Prise des paramètres vitaux
|
-
|
-
|
46
|
33
|
Pratique des injections intraveineuses, intra- musculaires
|
1
|
2
|
32
|
30
|
Ablation des fils
|
3
|
4
|
7
|
5
|
Prévention des escarres et d'autres complications de
décubitus
|
2
|
3
|
17
|
18
|
Réfection des lits
|
_
|
-
|
15
|
14
|
Installation des perfusions
|
3
|
3
|
28
|
29
|
Pose des voies veineuses
|
1
|
2
|
22
|
20
|
Enregistrement des soins prodigués aux clients
|
4
|
3
|
32
|
28
|
Préparation d'un chariot
|
4
|
2
|
8
|
9
|
Nettoyage d'une plaie
|
4
|
2
|
20
|
20
|
Exécution d'un pansement sec aseptique avec ablation
des fils
|
2
|
2
|
10
|
12
|
Exécution d'un pansement avec mèche
|
2
|
3
|
8
|
12
|
Exécution d'un pansement du moignon
|
3
|
2
|
3
|
5
|
Exécution d'un pansement gras
|
3
|
2
|
2
|
2
|
Surveillance des opérés
|
1
|
1
|
8
|
10
|
Exécution d'un bandage
|
2
|
2
|
8
|
7
|
Surveillance des malades avec plâtre
|
7
|
6
|
2
|
3
|
Surveillance des malades : état général,
perfusions,
drains,....
|
2
|
2
|
16
|
18
|
Bloc Opératoire
|
|
|
|
|
Préparation et identification du matériel
stérile selon
l'intervention chirurgicale
|
12
|
11
|
1
|
2
|
Identification des fils de suture pendant l'intervention
chirurgicale.
|
8
|
7
|
5
|
6
|
8
Tableau 8 : Activités réalisées en
médecine interne pendant deux semaines
Activités ou actes
|
Nombre de fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Prise des paramètres vitaux (To, F.R, T.A,
F.C)
|
-
|
-
|
46
|
42
|
Assurer le confort du malade par : la mobilisation
|
3
|
2
|
15
|
14
|
Administration des médicaments prescrits selon la voie
indiquée
|
4
|
1
|
27
|
28
|
Pose des voies veineuses et installation des perfusions
|
1
|
4
|
20
|
23
|
Changement des perfusions
|
2
|
2
|
21
|
20
|
Surveillance des clients sous perfusions
|
2
|
3
|
12
|
10
|
Prélèvement veineux et capillaire
|
2
|
3
|
22
|
24
|
Pratique de sondage vesical
|
2
|
4
|
2
|
1
|
Réfection des lits
|
2
|
2
|
10
|
12
|
EPS pour les clients
|
3
|
2
|
18
|
16
|
Enregistrement des soins donnés aux clients
|
4
|
3
|
40
|
36
|
Acheminement des différents échantillons au
Laboratoire
|
1
|
1
|
10
|
12
|
9
Tableau 9 : Activités réalisées au
Centre de Santé pendant deux semaines
Activités ou actes
|
Nombre de fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Pratique des consultations curatives
|
10
|
8
|
12
|
15
|
Accueil des femmes enceintes en consultation prénatale
|
6
|
4
|
24
|
24
|
Prise de paramètres vitaux (To, FR, T.A, FC)
|
-
|
-
|
35
|
32
|
Remplissage des fiches de vaccination
|
5
|
6
|
20
|
25
|
Pratique des consultations post natales
|
8
|
6
|
4
|
7
|
Pratique d'examen général et obstétrical
|
4
|
9
|
8
|
10
|
Distribution des médicaments oraux pour les femmes en
CPN (fer, Albenzole et Fansidar)
|
6
|
4
|
24
|
20
|
Pratique et participation aux séances de vaccination
|
6
|
4
|
8
|
7
|
Pratique de la conservation des vaccins dans le strict respect
de la chaîne de froid
|
2
|
3
|
4
|
4
|
Pratique des séances d'éducation pour la
santé sur des thèmes variés
|
6
|
2
|
_
|
_
|
Pratique des accouchements
|
3
|
2
|
1
|
2
|
Administration de la DMPA
|
2
|
2
|
8
|
6
|
Administration des contraceptifs oraux
|
2
|
2
|
4
|
3
|
Pose d'un stérilet
|
3
|
3
|
-
|
-
|
Insertion des implants
|
4
|
5
|
-
|
-
|
10
Tableau 10 : Activités réalisées en
Pédiatrie et Néonatologie pendant 1mois
Activités ou actes
|
Nombre de fois observé
|
Nombre de
fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Pose des voies veineuses, transvaser et installer les
perfusions
|
6
|
9
|
12
|
13
|
Réfection des lits
|
3
|
5
|
14
|
16
|
Prise des paramètres vitaux (To, F.R, F.C)
|
6
|
3
|
40
|
36
|
Débouchage des voies veineuses
|
1
|
2
|
30
|
26
|
Surveillance des perfusions
|
2
|
1
|
36
|
38
|
Pratiquer des injections intraveineuses et
intramusculaires
|
5
|
4
|
26
|
24
|
Pratique d'oxygénothérapie par sonde nasale
|
6
|
4
|
6
|
6
|
Enregistrement des soins donnés aux enfants
|
2
|
2
|
32
|
28
|
Education pour la santé aux parents sur l'allaitement
|
2
|
2
|
12
|
14
|
Bain du nouveau-né prématuré ;
|
1
|
1
|
6
|
8
|
Maintien de la propreté et la désinfection des
couveuses, des berceaux, etc.
|
1
|
1
|
14
|
16
|
Surveillance de l'évolution du nouveau-né
prématuré : Poids, taille, etc. ;
|
1
|
1
|
2
|
2
|
Surveillance d'un enfant sous photothérapie
|
2
|
2
|
5
|
7
|
11
Tableau 11 : Activités réalisées en
Gynéco-Obstétrique pendant 1 mois et
2
semaines
Activités ou actes
|
Nombre de fois observé
|
Nombre de fois pratiqué
|
F K
|
P NK
|
F K
|
P NK
|
Administration des médicaments prescrits
|
4
|
4
|
30
|
28
|
Surveillance spécifique des femmes présentant
des
pathologies diverses
|
2
|
2
|
10
|
7
|
Surveillance des femmes en post opératoire
|
4
|
3
|
11
|
12
|
Soins des plaies opératoires
|
2
|
1
|
22
|
25
|
Pose des voies veineuses et installation des perfusions
|
1
|
4
|
20
|
23
|
Accueil de la parturiente
|
6
|
5
|
15
|
17
|
Evaluation des BCF
|
5
|
4
|
15
|
16
|
Evaluation de la dilatation du col
|
5
|
4
|
15
|
16
|
Administration et surveillance d'ocytocine
|
3
|
4
|
6
|
8
|
Surveillance du travail d'accouchement sur base d'un
partogramme
|
5
|
4
|
10
|
10
|
Préparation de la salle d'accouchement et de
réanimation du nouveau-né
|
5
|
3
|
6
|
5
|
Pratique des accouchements eutociques et protection du
périnée
|
10
|
11
|
7
|
5
|
Assistance d'accouchement par siège
|
2
|
1
|
_
|
_
|
Accueil du nouveau-né en salle d'accouchement
|
8
|
7
|
6
|
4
|
Pratique des délivrances et des révisions
utérines
manuelles
|
6
|
7
|
7
|
5
|
Pratique des épisiotomies et des sutures
d'épisiotomie
|
8
|
10
|
2
|
1
|
Pratique en salle d'accouchement la réanimation
immédiate du nouveau-né en fonction du score
d'Apgar
|
2
|
2
|
1
|
2
|
Pratique des soins de l'accouchée
|
8
|
7
|
6
|
4
|
Pratique des soins du nouveau-né : soins du cordon,
pesée, mensuration de taille et du périmètre
crânien
|
4
|
6
|
6
|
4
|
Education sur l'allaitement materne l'hygiène
générale de l'accouchée et du nouveau-né
|
2
|
3
|
6
|
8
|
Surveillance des hémorragies en post partum
|
4
|
4
|
6
|
8
|
12
COMMENTAIRES
Le stage a été très utile pour nous. Nous
remercions infiniment le personnel des différents services pour nous
avoir guidés à bien mettre en application les théories
apprises en classe. Néanmoins, le temps a été très
court, tous nos objectifs de stage n'ont pas été atteints dans
certains services comme Laboratoire, Stomatologie, Radiologie et au Centre de
Santé.
0.3. Synthèse des difficultés
rencontrées au cours de stage Les difficultés
rencontrées au cours du stage sont:
? Le temps qui nous était imparti était largement
insuffisant dans certains services comme le Laboratoire, la Stomatologie, la
Radiologie et au Centre de Santé.
? Dans certains services, les encadreurs n'ont pas
été disponibles pour nous enseigner convenablement.
0.4. Proposition des solutions aux problèmes
rencontrés
? Pour atteindre tous nos objectifs de stage, nous proposons que
l'Institut Universitaire des Sciences de la Santé puisse augmenter le
temps réservé au stage dans certains
services comme Laboratoire, Stomatologie, Radiologie et au Centre
de Santé. .
? Aux encadreurs qui n'ont pas été disponibles
pour nous encadrer, nous proposons qu'il y ait une collaboration entre eux et
les autres infirmiers pour assurer une continuité à leur
absence.
0.5. Constat du problème
Le stage est l'un des déterminants essentiels dans la
construction de notre identité professionnelle. Il nous permet de
confronter notre identité professionnelle à la
réalité de terrain afin d'épanouir nos connaissances et
prendre conscience de l'ampleur du travail qui nous attend dans notre futur
métier en tant qu'infirmier.
Le dernier stage de 3ème année a
été effectué à l'Hôpital Autonome de Ngozi et
au CDS Ngozi. En effet, ce stage nous a permis de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises à l'institut et la mise en
situation de nos capacités à agir en fonction des
différentes situations rencontrées sur terrain.
13
Durant notre stage, nous avons remarqué que les clients
sont souvent appelés par leur numéro de chambre ou parfois par
leurs pathologies «Wa wundi agwaye igituntu
»;
Il nous est cependant arrivé d'entendre des soignants
parler de clients devant des personnes ne faisant pas partie de l'équipe
soignante ;
Nous avons vus également des dossiers des clients
posés sur les lits des malades lors de la visite médicale, le nom
de la pathologie visible et lisible à quiconque ;
Sachant que :
V' les infirmiers et les étudiants se préparant
à l'exercice de la profession sont tenus au secret professionnel ;
V' l'établissement est tenu de protéger la
confidentialité des informations qu'il détient sur les personnes
qu'il accueille ;
V' La déontologie médicale exige de
protéger contre toute indiscrétion des documents concernant les
personnes soignées ou examinées, quels que soient le contenu et
support de ces documents [1].
Nous nous sommes posé la question suivante :
« Pourquoi le secret professionnel n'est pas strictement
respecté par le personnel soignant? »
Dans le souci de contribuer à l'amélioration du
respect des valeurs éthiques dans la profession et éveiller la
conscience du personnel infirmier sur l'importance du secret professionnel,
nous avons opté de mener une étude sur la problématique
intitulée « Le respect du secret professionnel dans
l'exercice de la profession infirmière ».
0.6. Problématique
Le secret professionnel dans le domaine médical occupe
une place privilégiée. Il s'impose dans l'intérêt du
client et permet au couple soignant-soigné d'établir une relation
de confiance basée sur la discrétion du travailleur. Le soignant,
dans son exercice, porte atteinte à la sphère de la vie
privée la plus intime à laquelle accèdent rarement les
autres professionnels. Il a donc droit au respect de sa vie privée et au
secret des informations le concernant. Le soignant ne doit rien
révéler de ce qu'il a connu ou appris de son client
[2].
14
L'obligation de respecter le secret professionnel est le
corollaire du droit du client au respect de son intimité et de sa vie
privée.
Or la législation qui entoure le secret professionnel
et la confidentialité ne semble pas être toujours parfaitement
connue des soignants et les indiscrétions peuvent être
fréquentes. Celui-ci, lors de l'interrogatoire sur ses
antécédents, confie des éléments qui concernent non
seulement sa vie personnelle mais aussi sa vie familiale et
socioprofessionnelle. Le client livre ainsi au soignant des données
intimes sur sa santé et parfois aussi sur son existence
[2].
Dans le cadre de la pratique quotidienne, les soignants et, parmi
eux, les infirmiers peuvent commettre ou permettre involontairement des
divulgations des données confidentielles. L'infirmier semble jouer un
rôle central dans le respect du secret professionnel car sa fonction
l'amène à manipuler et également à recevoir un
très grand nombre d'informations confidentielles ainsi qu'à
côtoyer de nombreuses personnes intervenants auprès des clients
[3]. La règle du secret professionnel est absolue et
nul ne peut en délier l'infirmier sauf cas prévus par la loi
[1].
0.7. Hypothèse
Le respect du secret professionnel serait d'une importance
capitale pour que nul n'hésite à solliciter les soins
nécessaires par peur d'être trahi.
0.8. Objectifs
0.8.1. Objectif général
Contribuer à l'évaluation du respect du secret
professionnel dans l'exercice de la profession infirmière à
l'Hôpital Autonome de Ngozi.
0.8.2. Objectifs spécifiques
? Montrer l'importance du respect du secret professionnel en
milieu de soins.
? Déterminer les conséquences induites par le non
respect du secret professionnel.
? Évaluer le niveau du respect du secret professionnel
par le personnel infirmier de l'Hôpital Autonome de Ngozi.
? Dégager les facteurs du non respect du secret
professionnel.
15
0.9. Intérêt du sujet
0.9.1. Intérêt du personnel soignant
Ce travail aidera le personnel soignant surtout l'infirmier
à :
y' protéger l'intimité et les intérêts
de la personne soignée ;
y' Adapter sa pratique professionnelle au regard de la
réglementation, de la déontologie
et de l'éthique;
y' plus particulièrement garder le secret
professionnel.
0.9.2. Intérêt scientifique
Ce travail aidera à contribuer et à enrichir la
banque des données sur le respect du secret professionnel dans une
structure de soins.
16
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. Définitions des concepts
I.1 .1. Respect
Sentiment qui porte à encorder de la considération
à quelqu'un ou à quelque chose [4].
I.1.2. Secret
Un secret (du latin secretus) est une information, ou un
savoir qui se trouve soit caché (voir sens moderne) soit
inaccessible.
Ensemble d'informations qui ne doivent pas être
révélées par leur détenteur
[4].
I.1.3. Professionnel
Un professionnel est une personne spécialisée
dans un secteur d'activité ou exerçant une profession ou un
métier [14].
I.1.4. Secret professionnel
Le secret professionnel est défini comme le devoir
imposé par la loi à une catégorie de professionnels (par
exemple les infirmiers) en raison de leur état, et sous peine de
sanction, de conserver secrètes des informations confidentielles qui
sont parvenues à leur connaissance à l'occasion de leur
profession.
C'est une clé de voûte de la relation
soignant-soignée. Le secret professionnel permet d'instaurer et
maintenir la confiance indispensable à la bonne prise en charge du
patient. Institué dans l'intérêt de la personne
soignée, il a pour objet principal de protéger son
intimité [5].
Le secret professionnel est l'obligation imposée
à un professionnel de ne divulguer à quiconque les informations
qu'il obtient sur son client dans le cadre de l'exercice de sa profession
[6].
I.1.5. Le respect du secret professionnel
C'est se taire ou donner la bonne information à la
bonne personne au bon endroit dans l'intérêt du client.
[7].
17
I.1.6. La confidentialité
La confidentialité se définit comme le fait de
s'assurer que l'information n'est seulement accessible qu'à ceux dont
l'accès est autorisé. Pour le client, la confidentialité
est un pacte de confiance et de sécurité établi avec les
professionnels de santé. Pourtant, maîtriser un secret collectif
est une entreprise délicate. En effet, la rupture de la
confidentialité à l'hôpital est une réalité
de tous les jours, souvent en toute innocence [2].
I.1.7.Relation soignant-soignée
C'est l'interaction entre deux personnes se trouvant dans une
situation de soins. Elle est le fondement de la prise en charge globale du
patient [8].
Lien existant entre deux personnes de statut différent,
la personne soignée et le professionnel de santé. Cette relation
nécessite 3 attitudes :
-Un engagement personnel de l'infirmier, le malade
étant accepté sans jugement de valeur, tel qu'il est, avec un
autre mode de raisonnement, d'autres réactions et d'autres sentiments
;
- Une objectivité, pour éviter une
déformation de ce qui est vu et entendu, - Un minimum de
disponibilité
La relation soignant -soignée n'est pas une relation de
salon, elle a pour but l'aide et le soutien de la personne soignée
jusqu'à son retour vers l'autonomie. Elle permet d'identifier les
demandes de la personne et d'analyser les interactions [4].
I.1.8. Déontologie
Ensemble des règles morales qui régissent
l'exercice d'une profession ou les rapports sociaux de ses membres
[9].
I.1.9.Divulgation
Il s'agit de l'action de rendre publique une information
sensée restée secrète. Dans le cadre qui nous occupe, il y
a divulgation lorsqu'il y a révélation. Toutes formes de
révélation d'informations confidentielles de la plus grave
à la plus anodine, est une divulgation [3].
18
I.1.10.Ethique
L'éthique est une réflexion qui vise à
déterminer le bien agir en tenant compte des contraintes relatives
à des situations déterminées [10].
Selon Jacques Quevauvilliers (2007) dans le dictionnaire
médicale, l'éthique est une science de la morale et des
obligations de l'être humain ; système de principes et de
règles qui régissent la conduite [11].
Selon Blondeau (2013), l'éthique considère
l'agir humain sous l'angle du bien et du mal. D'où l'impératif
général qui lui est inévitablement associé :
«Il faut faire le bien et éviter le mal». Aussi,
l'éthique ne cherche pas à connaître pour connaître,
mais connaître pour mieux agir [12].
I. 2. Fondements du secret professionnel
De l'historique ci-dessus rappelée ressortent les
fondements du secret professionnel qui sont le fondement moral et le fondement
légal.
a) Le fondement moral
C'est le respect du malade, c'est aussi la confiance entre le
malade et le soignant, confiance qui exige qu'on ne révèle pas ce
qu'il nous confie ou ce que nous découvrons en lui. La certitude que le
professionnel de la santé ne dévoilera rien de ce qu'il a appris,
vu ou suspecté permet au malade de dire tout ce qui est
nécessaire pour être mieux soigné.
b) Le fondement légal
Sur le plan international, le conseil international des
infirmiers(es) a sorti le code de déontologie et la dernière date
de 1973. Ainsi tous les pays membres de ce conseil et même les autres s'y
inspirent pour exercer.(26)
I. 3. Les éléments du secret
professionnel
Deux situations de faits sont à relever :
- les faits médicaux ;
- les faits extra-médicaux.
a) Les faits médicaux
Ils concernent tout ce qui se rattache à l'existence de la
maladie (diagnostic, résultats
d'examens, traitement). Ils concernent aussi tout ce qui a
provoqué la maladie (toxicomanie,
agression, viol, tentative de suicide, maladie naturelle...)
[13].
19
b) Les faits secrets extra-médicaux :
En ce qui concerne les Infirmiers(es), les Sages-femmes et les
Techniciens médicaux-sanitaires, même si la loi ne les oblige pas
au silence, la discrétion et l'obligation morale envers les personnes
qui leur ont fait confiance exigent le secret lorsque les circonstances ne sont
pas celles dans lesquelles la loi impose la divulgation.
[13].
I.4. Importance du secret professionnel
infirmier L'importance est située sur un double plan :
? Celui de l'intérêt privé
: c'est la protection de la vie intime de l'individu malade, la mise
en évidence et la garantie du contrat de confiance qu'il noue avec son
personnel soignant.
? Celui de l'intérêt public :
afin que nul n'hésite à recevoir des soins qui lui soient
nécessaires par peur d'être trahi, les conséquences de
cette ambivalence ont engendré le conflit entre la liberté
individuelle et les besoins de la société, la règle du
secret ne devant pas être suivie jusqu'a l'absurde et tout un chacun se
demandant qui est le dépositaire, voire le propriétaire du secret
et quand et dans quelles occasions, ou obligations, par qui et pour qui le
secret peut ou doit être levé totalement ou partiellement
[14].
I.5 Devoir de discrétion et secret
professionnel
De manière générale, Vandernoot
relève que « la distinction entre le secret professionnel et
l'obligation de discrétion est l'oeuvre de la jurisprudence: le premier
s'applique en principe aux confidents nécessaires et est
sanctionné pénalement, la seconde concerne, toujours en principe,
les confidents volontaires et n'engage que la responsabilité civile et,
le cas échéant, disciplinaire ; ces derniers sont même
tenus à témoigner en justice des faits dont ils ont connaissance,
alors que les premiers peuvent se retrancher derrière le secret
professionnel pour refuser leur témoignage »
[14].
20
I.6. Personnes tenues au respect du secret
professionnel
Sont tenus au secret professionnel :
> tout membre du personnel médical, paramédical,
social et juridique de l'institution
hospitalière, qui a un contact avec le client
> les médecins, infirmier(e)s, sages-femmes,
psychologues, Aides-soignants(e)s,
assistant(e)s sociaux/sociales, etc. ;
> l'équipe de direction ;
> les étudiant(e)s en médecine, les futur(e)s
infirmier(e)s ou kinésithérapeutes ;
> les secrétaires et les membres du personnel
administratif;
> les ambulanciers, les brancardiers (travailleurs et
travailleuses).
Pour les membres du service technique et d'entretien, il existe
une obligation de confidentialité,
relative à tout ce qu'ils pourraient apprendre sur
l'identité et/ou l'état du client durant leur
travail» [15].
I.7.De fréquents risques
d'indiscrétion
Dès l'arrivée à l'hôpital,
l'aménagement des guichets d'accueil dans une zone de passage peut poser
un problème. A l'arrivée dans le service, le patient s'entretient
parfois avec le personnel soignant dans des conditions de
confidentialité discutables (zone d'accueil encombrée, porte
ouverte, etc.). Quant aux chambres, elles ne sont pas toutes individuelles et
plus l'hospitalisation se prolonge, plus les visites et les échanges se
multiplient.
Les services les plus étendus présentent
à cet égard le plus de risques. Le dossier médical, qu'il
soit informatique ou papier, est parfois exposé aux regards indiscrets.
Il peut évoquer le nom d'une pathologie ou d'un groupe de pathologies en
fonction de l'intitulé du service (psychiatrie, alcoologie) ou
être ouvert sur des comptes rendus opératoires.
Le public circule dans les couloirs en toute liberté,
observant les médicaments transportés, écoutant les
conversations. Le nom des clients est encore parfois affiché sur la
porte et la feuille de soins peut se trouver dans la chambre. De même,
les discussions au téléphone dans les couloirs peuvent laisser
échapper des informations sur les clients (nom, pathologie). Mais les
situations les plus à risques sont celles qui concernent la famille du
client, notamment lorsque les soignants répondent au
téléphone à un interlocuteur sans connaître ni son
identité, ni son niveau d'information sur la pathologie
[8].
21
I.7. 1. Les causes du non respect du secret
professionnel
+ La complexité du cadre éthique et le
défaut de formation et d'information
+ La multiplication des intervenants et des données
écrites.
+ L'hyper médiation du fait privé
+ L'augmentation de la charge du travail
+ L'inadéquation des aménagements architecturaux
+ La pression de certains intervenants
+ Le facteur humain [3].
I.7.2. Filières d'évasion d'une information
confidentielle
Il s'agit des diverses manières dont les données
confidentielles peuvent fuir dans le domaine public.
Ainsi donc on peut classer ces filières en 3 types :
· Ce qui est écrit et donc ce qui peut être lu
;
· Ce qui est dit et donc ce qui est entendu ;
· Ce qui est vu. [3] I.7.2.1. Informations
écrites Principaux faits recensés
· Dossiers, papiers confiés aux clients ou aux
proches ;
· Dossiers papiers comportant visiblement le nom du client
posé sur son lit dans les couloirs ou corridor pour examen ;
· Documents nominatifs présent en chambre ou en
salle commune ;
· Dossiers accessibles ouverts laissés sans
surveillance ;
· Fiches médicales avec annotations personnelles
oubliées ;
· Dossiers confidentielles ramenés au domicile sur
support non sécurisé [3].
22
I.7.2.2 Informations orales
Il s'agit ici de toute situation ou le client et/ ou sa
pathologie est évoquée par la parole de manière directe ou
indirecte avec ou sans conscience de divulguer des données
confidentielles.
Situations les plus observées
· Conversations des soignants à propos de cas
nominatifs ou désignés par le numéro de chambre dans le
couloir ou corridor, les chambres communes, restaurants au sein du milieu
hospitalier.
· Divulgation de données personnelles non
nécessaire à la prise en charge du client lors des rapports de
transmission.
· Divulgation dans le cadre privé ou dans le
cadre public hors du milieu hospitalier.
· Informations confidentielles données au
téléphone, sans vérification préalable du lieu du
client [3].
I.8. Les conséquences induites par le non
respect du secret professionnel Elles sont observées de
quatre cotés :
· Du côté personnel de santé,
on remarque : -des sanctions pénales
-des sanctions disciplinaires
-Pertes de confiances face aux clients
· Du côté clients, on observe
:
-Soins inadéquats causés par une
anamnèse pleine de méfiance
-Inobservance thérapeutique
-Risque de développer les psychoses
-Ignorance dans la société par
connaissance de sa pathologie.
· Du côté milieux sanitaires,
on observe : -Gardes malades qui abandonnent leurs malades.
· Du côté socio-culturel, on
remarque :
-Les clients par manque de confiance aux personnels de
santé, feront confiance aux charlatans (féticheurs /sorciers)
-Non consultation par les clients de peur d'être trahi
[3].
23
I.9. Peut-on partager le secret professionnel ?
Oui, à trois conditions ;
La révélation doit :
? être faite dans l'intérêt du client;
? être faite à une personne amenée à
s'occuper directement ou indirectement de ce client ? se limiter aux
données strictement nécessaires pour permettre à la
personne avec qui le secret est partagé d'accomplir sa mission
[14].
Dans le cadre de l'exercice infirmier, les
informations suivantes sont ainsi sujettes au secret professionnel
:
? les faits confiés par le patient lui-même ou
appris par son entourage, même si leur caractère secret n'est pas
précisé ;
? les faits découverts (constatations effectuées
au cours de soins), devinés, compris ou déduits du fait de la
maladie ; les faits ou circonstances en rapport avec l'état du malade,
la nature de son affection et les éléments du traitement ; tout
élément de la vie privée du client (mésentente
familiale, difficultés matérielles, pratique inhabituelle...).
[9]
24
CHAPITRE II. APPROCHE METHODOLOGIQUE
II.1. Description du lieu d'étude
Notre étude s'est déroulée à
l'Hôpital Autonome de NGOZI. C'est un établissement public de
soins de santé en autonomie de gestion en tant qu'institution
personnalisée de l'Etat depuis 2000.
L'Hôpital Autonome de Ngozi est un hôpital de
référence de la région nord du pays, il est situé
dans la ville et chef lieu de la province Ngozi. Il a été
construit en 1930.
L'Hôpital Autonome de NG0ZI comprend les services
suivants : services des urgences, radiologie, chirurgie, médecine
interne, pédiatrie (pédiatrie générale,
néonatologie et le service de supplémentation nutritionnelle),
laboratoire, kinésithérapie, maternité
(gynéco-obstétrique), pharmacie stock et pharmacie de
dispensation médicale, service administratif, consultation externe,
stomatologie, soins intensif, ophtalmologie et prise en charge du VIH /SIDA.
? Fonctionnement et organisation des services
A l'Hôpital Autonome de Ngozi, les activités
commencent par un staff matinal dirigé par le médecin chef de
service de 7 h 30 min à 8 h 00 min du matin. Ensuite s'en suivent
d'autres activités du service entre autre : la visite médicale,
accueil et suivi des malades, la prise des paramètres, l'administration
des doses, quelques actes comme l'installation des voies veineuses,
prélèvement pour les examens demandés, etc.
Les activités journalières sont
effectuées jusqu'à 17 h 30 min avec une pause de 12h 00- 14 h 00
du Lundi à Vendredi. Pendant cette pause, 2 infirmières restent
au sein du service pour assurer la continuité des soins.
Pour samedi, dimanche et les jours de congés, on fait
les gardes. L'Hôpital Autonome de Ngozi fonctionne de 24h/24H et 7 jours
sur 7.
25
Une garde de nuit est assurée par :
? un médecin généraliste (garde astreinte
aux services des Urgences, au
Gynéco-Obstétrique et garde appelable au service de
chirurgie.)
? 2 infirmières.
? des stagiaires universitaires et de l'EPM de Ngozi en
période de stages.
II.2. Justification du choix du terrain
Nous avons choisi l'Hôpital Autonome de Ngozi pour les
raisons suivantes: C'est un Hôpital doté de personnel de
santé de différents niveau d'étude et qui assure la
formation du personnel paramédical. C'est aussi un milieu familier
où nous avons effectué notre stage.
II.3. Type d'étude
Il s'agit d'une étude descriptive, transversale et
observationnelle auprès du personnel infirmier et des clients sur le
respect du secret professionnel à l'Hôpital Autonome de Ngozi.
II.4. Période d'étude
La collecte des données s'est déroulée
sur une période de trois de mois allant du 1er Août au
31 Octobre 2017.
II.5.Échantillonnage
II.5.1. Population cible
Notre étude a ciblé comme population le
personnel infirmier des services de Médecine Interne,
Gynéco-Obstétrique et Laboratoire ainsi que les clients des ces
services.
La taille de l'échantillon a été
déterminée par choix raisonné. Au total, nous avons retenu
35 infirmiers et 40 clients des services de Médecine Interne,
Gynéco-Obstétrique et Laboratoire.
II.5.2. Taille de l'échantillon
26
Tableau 12: Répartition des enquêtés
selon les services
LABORATOIRE
|
MÉDECINE INTERNE
|
OBSTÉTRIQUE
|
GYNÉCOLOGIE
|
Infirmiers
|
Clients
|
Infirmiers
|
Clients
|
Infirmiers
|
Clients
|
Infirmiers
|
Clients
|
7
|
5
|
12
|
12
|
8
|
7
|
8
|
16
|
II.5.3. Critères d'inclusion
+ Tout (e) infirmier(e) travaillant à l'hôpital
Autonome de Ngozi dans les services de Médecine Interne, de
Gynéco-Obstétrique ou de Laboratoire, présent durant la
période de notre étude et ayant accepté de participer
à notre travail.
+ Tout(e) client (e) hospitalisé dans les services de
Médecine interne et Gynéco-Obstétrique il y'a plus d'une
semaine.
+ Tout (e) client (e)sollicitant les services
d'obstétrique et de Laboratoire et ayant fréquenté plus de
deux fois ces dits services.
II.5.4. Critères d'exclusion
+ L'infirmier travaillant à l'hôpital Autonome de
Ngozi dans les services de Médecine Interne,
Gynéco-Obstétrique et Laboratoire, absent durant la
période de notre étude ou n'ayant pas accepté de
participer à notre travail.
+ Le client hospitalisé dans les services de
Médecine interne et de Gynéco-Obstétrique il y'a moins
d'une semaine.
+ Le client sollicitant les services d'obstétrique et
de Laboratoire et ayant fréquenté moins de deux fois ces dits
services.
27
II.6. Technique de collecte des données
II.6.1. Outils de collecte des données
Notre fiche d'enquête est subdivisée en trois
principales parties :
? Une partie concernant les questions à répondre
par le personnel infirmier ;
? Une autre partie concernant l'observation sur le respect du
secret professionnel au sein des services retenus pour notre étude ;
? Une autre partie concernant les questions à
répondre par le client sollicitant les services retenus pour notre
étude.
II.6.2. Déroulement de la collecte des
données
Pour avoir libre accès au recueil des données,
nous avons présenté à la direction de l'Hôpital
Autonome de Ngozi une lettre de demande d'autorisation de recueil des
données délivrée par le décanat de l'IUSS. La
réponse favorable obtenue nous a permis de mener notre étude dans
services Médecine Interne, Gynéco-Obstétrique et
Laboratoire.
Après un entretien avec les chefs de poste, nous avons
expliqué aux enquêtés le but de notre travail afin de les
mettre en confiance.
Nous avons distribué les questionnaires aux
enquêtés qui les remplissaient à volonté et nous
avons procédé à une observation des pratiques
infirmières face au respect du secret professionnel dans les
services.
Enfin, nous avons fait un entretien avec quelques malades des
services retenus par notre étude afin de recenser leur
appréciation sur la confidentialité des informations
livrées aux infirmiers.
II.7. Dépouillement, saisie, traitement des
résultats
Le dépouillement des résultats a
été fait manuellement. Le texte et les tableaux ont
été saisis à l'aide des logiciels Word 2010. Le nom de la
police utilisée est Times new Roman, sa taille est de 12. Enfin,
l'interligne utilisé est de 1,5.
28
II.8. Style bibliographique
Dans notre travail, les documents dont nous nous sommes servis
ont été classés selon le style VANCOUVER. C'est un style
numérique, commençant par le nom puis le prénom de
l'auteur représenté par sa première lettre en majuscule
abrégée suivi du titre de l'ouvrage, maison et année
d'édition, numéro de la série et enfin par les pages.
Les références sont numérotées
selon l'ordre d'apparition dans l'article sans se soucier de l'alphabet.
Lorsqu'une référence est citée plusieurs fois, elle garde
la même numérotation. Ce système est souvent adapté
dans les revues de la langue anglaise et aujourd'hui recommandé pour les
publications biomédicales.
29
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS
III. 1. Identification des infirmiers
enquêtés
Tableau 13:Répartition des infirmiers
enquêtés selon le niveau d'étude
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
A0
|
4
|
11,4
|
A1
|
2
|
5,7
|
A2
|
8
|
22 ,9
|
A 3
|
21
|
60
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Les résultats montrent que parmi les infirmiers
enquêtés, la majorité (60%) est de niveau A3
III. 2. Résultats de l'enquête
menée auprès du personnel infirmier
Tableau 14 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question: «
Qu'entendez-vous par secret professionnel ? »
Définition du secret professionnel
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Silence, discrétion auquel sont tenus les
professionnels de santé
|
5
|
14 ,3
|
Un droit du patient au respect de sa vie privée et au
maintient du secret de ses informations médicales
|
14
|
40
|
La non divulgation à des tiers non concerné de
tout renseignement d'ordre médical ou personnel concernant une personne
soignée
|
16
|
45,7
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Selon les résultats obtenus, nous remarquons que 45.7%
soit 16 infirmiers définissent le secret professionnel comme la non
divulgation à des tiers non concerné de tout renseignement
d'ordre médical ou personnel concernant une personne soignée au
moment où 40% soit 14 infirmiers le définissent comme
étant un droit du patient au respect de sa vie privée et au
maintient du secret de ses informations médicales.
30
Tableau 15: Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question
:
« Le secret professionnel est un acte d'ordre
éthique de la profession infirmière ?»
Le secret professionnel est acte d'ordre
éthique de la profession infirmière.
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
35
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Les infirmiers enquêtés affirment à 100%
des cas que le secret professionnel est acte d'ordre éthique de la
profession infirmière.
Tableau 16 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question : « Le
secret professionnel est-il important en santé ? »
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
35
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
35
|
100
|
D'après les résultats, 100% des cas soit 35
infirmiers affirment que le secret professionnel en santé est
important.
31
Tableau 17 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question : «
Pourquoi le secret professionnel en santé est-il important ?
»
Importance du secret professionnel en
santé
|
Effectif n =35
|
Pourcentage
|
Pour garder la confidentialité du patient en rapport
avec sa pathologie
|
28
|
80
|
Pour défavoriser l'automédication
|
1
|
2 ,8
|
Pour une consultation ultérieure aisée
|
8
|
22,8
|
Pour favoriser une bonne cohabitation sociale
|
12
|
34,2
|
Les résultats montrent que le secret professionnel en
santé est important pour garder la confidentialité du patient en
rapport avec sa pathologie dans 80% des cas, soit 28 infirmiers.
Tableau 18: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question
:
« quelles sont les conséquences induites
par le non respect du secret professionnel ? »
Les conséquences induites par le non respect du
secret professionnel
|
Effectif n =35
|
Pourcentage
|
La non observance thérapeutique
|
10
|
28,5
|
Troubles psychiques
|
7
|
20
|
Diminution de la longévité de la vie du malade
|
4
|
11,4
|
Non consultation des milieux hospitaliers
|
28
|
80
|
Faire confiance aux charlatans (féticheurs)
|
15
|
42,8
|
Les résultats montrent que 80% des cas, soit 28
infirmiers évoquent que les conséquences induites par le non
respect du secret professionnel est la non consultation des milieux
hospitaliers.
32
Tableau 19: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question : «
quels sont les facteurs influençant le non respect du secret
professionnel ? »
Facteurs influençant le non respect du secret
professionnel
|
Effectif N= 35
|
Pourcentage
|
Mauvaise gestion des dossiers médicaux
|
22
|
62 ,8
|
Mauvais accueil du client par le personnel infirmier
|
3
|
8,5
|
Mauvaise cohabitation sociale du patient avec certains du
personnel infirmier
|
6
|
17,1
|
La méconnaissance de l'éthique et de la
déontologie infirmière
|
22
|
62,8
|
La méconnaissance des qualités de l'infirmier
|
13
|
37,14
|
La méconnaissance de l'éthique et de la
déontologie infirmière ainsi que la mauvaise gestion des dossiers
médicaux sont respectivement évoqués dans 62,8% des cas,
soit 22 infirmiers comme les facteurs influençant le non respect du
secret professionnel.
Tableau 20: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question : «
Que faire pour protéger les documents médicaux
?»
Réponses
|
Effectif N=35
|
Pourcentage
|
Réserver l'endroit dédié à la
conservation des documents médicaux
|
27
|
77,1
|
Ranger bien les documents
|
9
|
25,7
|
Désigner quelqu'un qui est chargé de la gestion
des documents médicaux
|
14
|
40
|
De ce tableau, 77,1% des cas, soit 27 infirmiers affirment que
le meilleur moyen de protéger les documents médicaux est de
réserver l'endroit dédié à leur conservation,
tandis que 40% des cas, soit 14 infirmiers affirment qu'il faut désigner
quelqu'un qui est chargé de la gestion des documents médicaux.
33
Tableau 21 : Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question : «
Quels sont les éléments à tenir comme secret en
santé ? »
Les éléments à tenir comme secret en
santé
|
Effectif
|
N=35 Pourcentage
|
Les faits, les confidences qui sont connus dans l'exercice de
la profession
|
21
|
60
|
Les faits qui peuvent être confié par le client
|
8
|
22,8
|
Les faits qui peuvent être découverts par
l'infirmier
|
9
|
25,7
|
Les confidences pouvant concerner la maladie du client, son
traitement ou sa vie privée
|
12
|
34,2
|
En ce qui concerne les éléments à tenir
comme secret en santé, les faits et les confidences qui sont connus dans
l'exercice de la profession sont beaucoup cités par les infirmiers
enquêtés dans 60% des cas.
Tableau 22: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la
question
« Y-auraient-il des cas où on peut
dévoiler le secret professionnel? » et « quand faut-il
dévoiler le secret professionnel en santé ? »
On peut dévoiler le
secret professionnel en santé
|
Effectif
|
%
|
Les cas où on peut dévoiler le secret
professionnel en santé.
|
Effectif N=32
|
%
|
Oui
|
32
|
94,4
|
En cas de maladie contagieuse
|
28
|
87,5
|
|
|
|
En cas de maladie mentale
|
7
|
21,87
|
|
|
|
En cas d'accident ou maladie
professionnel
|
2
|
6,25
|
|
|
|
Dans le cadre de surveillance
sanitaire
|
11
|
34,3
|
|
|
|
En cas de décès
|
6
|
18,75
|
|
|
|
En cas de non assistance à la personne en danger
|
5
|
15,6
|
Non
|
3
|
8,6
|
|
|
|
34
D'après ce tableau, 32 infirmiers soit 94,4 % affirment
qu'il y a des cas où on peut dévoiler le secret professionnel.
Parmi eux 28 infirmiers enquêtés soit 87,5% affirment qu'en cas de
maladie contagieuse le secret professionnel peut être
dévoilé.
Tableau 23: Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question : « Qui
peut communiquer les éléments du dossier médical ?
»
Qui peut communiquer les éléments du
dossier médical
|
Effectif N=35
|
Pourcentage
|
Infirmier
|
12
|
34.2
|
Médecin
|
28
|
80
|
Sage femme
|
11
|
31.4
|
Laborantin
|
3
|
8.5
|
Anesthésiste
|
6
|
17.1
|
D'après ces résultats, 28 infirmiers soit 80% des
cas affirment que le médecin seul peut communiquer les
éléments du dossier médical
Tableau 24: Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question : «
Est-ce que tous les acteurs de soins sont tenus au secret professionnel
?»
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
29
|
82,9
|
NON
|
6
|
17,1
|
TOTAL
|
35
|
100
|
Ce tableau montre que 29 infirmiers soit 82,8% des cas affirment
que tous les acteurs de soins sont tenus au secret professionnel.
35
Tableau 25: Répartition des infirmiers
enquêtés selon leurs réponses à la question : «
qui est tenu à l'annonce du diagnostic médical ?
»
Qui est tenu à l'annonce du diagnostic
médical
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Médecin
|
22
|
62,8
|
Infirmier
|
14
|
40
|
Sage femme
|
9
|
25,7
|
Anesthésiste
|
8
|
22,8
|
Selon ce tableau, les médecins sont tenus à
annoncer le diagnostic médical dans 62,8% des cas soit 22 infirmiers.
Tableau 26: Répartition des infirmiers
enquêtés selon la réponse à la question :
«Est-ce que le médecin est-il autorisé de
révéler le diagnostic médical aux proches du malade ?
»
Le médecin est autorisé de
révéler le diagnostic médical aux proches du
malade
|
Effectif n=35
|
%
|
Le médecin est autorisé de
révéler le diagnostic médical du malade à
:
|
Effectif n=25
|
%
|
OUI
|
25
|
71,4
|
Un conjoint
|
24
|
96
|
|
|
|
Un parent
|
23
|
92
|
|
|
|
Un (une) fiancé (e)
|
4
|
16
|
NON
|
10
|
28,6
|
|
|
|
TOTAL
|
35
|
100
|
|
|
|
Le tableau montre que 25 infirmiers soit 71,4% des cas avouent
que le médecin peut révéler le diagnostic médical
aux proches du malade, 24 infirmiers soit 96% des cas évoquent que le
médecin peut révéler le diagnostic médical du
malade à un conjoint et 23 infirmiers soit 92 % des cas affirment que le
médecin peut révéler le diagnostic médical du
malade à un parent.
36
III. 3. Résultats de l'enquête
menée auprès des clients
Tableau 27: Répartition des clients selon la
connaissance de leur problème de santé.
Le malade connaît son problème de
santé.
|
Les autres membres de la famille
connaissent le problème de santé du
malade
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
25
|
62,5
|
Oui
|
19
|
47,5
|
Non
|
15
|
37,5
|
Non
|
21
|
52,5
|
Total
|
40
|
100
|
Total
|
40
|
100
|
Les résultats montrent que les clients connaissent leurs
maladies dans 62,5% des cas. Et les autres membres de la famille connaissent le
diagnostic de leur malade dans 47,5% des cas.
Tableau 28: Répartition des clients selon la
réponse à la question : «Est-ce que les infirmiers qui
assurent vos soins gardent en secret vos problèmes ? »
Les infirmiers qui assurent les soins gardent en
secret les problèmes du malade
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
17
|
42.5
|
NON
|
23
|
57.5
|
TOTAL
|
40
|
100
|
D'après les résultats, 23 clients soit 57, 5% des
cas affirment que les infirmiers qui assurent leurs soins ne gardent pas en
secret leurs problèmes.
Les résultats de ce tableau montrent qu'il y a
présence d'endroit dédié à la conservation des
documents médicaux dans 100% des cas.
37
Tableau 29 : Suggestions des clients pour le respect du
secret professionnel chez le personnel infirmier
Suggestions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Les infirmiers doivent éviter de dire à haute
voix les problèmes du client à leurs collègues
|
28
|
70
|
Les infirmiers doivent essayer d'utiliser en salle de soins ou
en salles communes des termes médicaux (car ne sont pas couramment connu
par tout le monde)
|
12
|
30
|
TOTAL
|
40
|
100
|
Pour que le secret professionnel soit respecté, les
clients suggèrent ce qui suit :
y' les infirmiers doivent éviter de dire à haute
voix les problèmes du client à leurs collègues dans 70%
des cas soit 28 clients.
y' les infirmiers doivent essayer d'utiliser en salle de soins
ou en salles communes des termes médicaux dans 30% des cas soit 12
clients.
III.4. Résultats des observations sur le niveau
du respect du secret professionnel dans services retenus par notre étude
(Médecine interne, Gynécologie, Obstétrique, et
Laboratoire).
Tableau 30: Répartition des observations selon
qu'il y a présence d'endroit sécurisé
réservé à la conservation des documents médicaux
dans les 4 services retenus par notre étude
Présence d'endroit dédié
sécurisé réservé à la conservation des
documents médicaux dans les 4 services retenus par notre
étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
4
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
38
Tableau 31: Répartition des observations selon que
les documents médicaux sont bien rangés dans les 4 services
retenus par notre étude
Documents médicaux bien rangés
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
1
|
25
|
NON
|
3
|
75
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Dans 75% des cas soit 3 /4 des services d'enquête, les
documents médicaux sont mal rangés.
Tableau 32: Répartition des observations selon que
les documents médicaux sont
laissées sur le lit des malades dans 3 services
d'hospitalisation
Documents médicaux laissés sur le lit du
malade en hospitalisation
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
3
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
3
|
100
|
Dans 100% des cas, les documents médicaux sont
laissés sur le lit des malades.
Tableau 33 : Répartition des observations selon
que les dossiers médicaux trainent dans la salle de soins
Papiers médicaux trainent dans la salle
soins
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
1
|
25
|
NON
|
3
|
75
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Dans 75% des cas soit 3/4 des services d'enquête, les
papiers médicaux ne trainent pas dans la salle de soins.
39
Tableau 34: Répartition des observations selon que
les infirmiers se disent les problèmes du malade dans le
corridor
Infirmiers se disent les problèmes du malade
dans le corridor
|
Effectif
|
Pourcentage
|
OUI
|
4
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Dans 100% des cas soit 4/4 des services d'enquête, les
infirmiers se disent les problèmes du malade au corridor.
40
CHAPITRE IV. ANALYSE CRITIQUE DES RESULTATS
IV.1. Les connaissances du personnel infirmier sur le
secret professionnel
Dans notre série, les résultats obtenus montrent
que 45.7% des cas soit 16 infirmiers définissent le secret professionnel
comme la non divulgation à des tiers non concerné de tout
renseignement d'ordre médical ou personnel concernant une personne
soignée au moment où 40% des cas soit 14 infirmiers le
définissent comme étant un droit du patient au respect de sa vie
privée et au maintient du secret de ses informations
médicales.
Selon MAXIMILIEN D.A, le secret professionnel
se définit comme quelque chose qui est hors du circuit commun. C'est une
connaissance ou une information qui n'est ni connue, ni partagée ; ou
alors partagée dans un cercle fermé et qui, par
conséquent, implique discrétion et silence
[25].
De nos résultats, tous les infirmiers
enquêtés (100%) affirment que le secret professionnel est acte
d'ordre éthique de la profession infirmière.
Selon BENCHEKROUN K., dans son travail sur
les droits du patient au Maroc en 2009, la délivrance des soins de
santé repose également sur un principe indéniable. Il
s'agit du respect de la dignité et de l'intimité des clients
[16].
D'après le Conseil Fédéral de l'Art
Infirmier en sa séance du 1er avril 2015, l'infirmier doit respecter la
législation et les règlementations [17].
IV.2. L'importance du respect du secret professionnel
en milieu de soins
Dans notre série, le secret professionnel en
santé est important dans 100% des cas. Les résultats montrent que
le secret professionnel en santé est important pour garder la
confidentialité du patient en rapport avec sa pathologie dans 80% des
cas , pour favoriser une bonne cohabitation sociale dans 34,2% des cas , pour
une consultation ultérieure aisée dans 22,8% des cas et pour
défavoriser l'automédication dans 12 ,8% des cas.
? Celui de l'intérêt privé : c'est la
protection de la vie intime de l'individu malade, la mise en évidence et
la garantie du contrat de confiance qu'il noue avec le médecin
Selon AUBERT L., l'importance du secret
médical se situe sur un double plan :
41
? Celui de l'intérêt public : afin que nul
n'hésite à recevoir des soins qui soient nécessaires par
peur d'être trahi, les conséquences de cette ambivalence ont
engendré le conflit entre la liberté individuelle et les besoins
de la société [15].
D'après CLAIRE M, dans toute relation
d'aide, le professionnel est le garant de la confidentialité.
La confidentialité constitue la condition sine qua none
pour qu'une personne puisse faire l'expérience de la confiance et livrer
des éléments de son vécu ou de son histoire ; cela ne
signifie pas pour autant qu'elle pourra se confier d'entrée de jeu. Cela
nécessite de la part du professionnel de garantir le cadre et les
conditions pour le respect de ce qui est confié dans la relation. Pour
le professionnel, c'est un fameux enjeu de cerner ce qu'implique la notion de
confidentialité dans ses dimensions intrapsychiques et relationnelles
[18].
IV.3. Les conséquences induites par le non
respect du secret professionnel
D'après notre étude, 28 infirmiers
enquêtés soit 80 % des cas affirment que les conséquences
induites par le non respect du secret professionnel est la non consultation des
milieux hospitaliers, et 15 infirmiers des enquêtés soit 42,8% des
cas affirment que les clients feront confiance aux charlatans
(féticheurs).
D'après DUJARDIN V., dans sa
délibération n° 97-008 du 4 février 1997 portant
adoption d'une recommandation sur le traitement des données de
santé à caractère personnel, indique que la connaissance
de l'état de santé d'une personne constitue une information qui
relève de l'intimité de sa vie privée et qui est
protégée par le secret médical.
Hors les cas prévus par la loi, les professionnels de
santé ne peuvent transmettre à des tiers, les données de
santé à caractère personnel relatives à leurs
clients [19].
IV.4.Les facteurs influençant le non respect du
secret professionnel
Dans notre étude, la méconnaissance de
l'éthique et de la déontologie infirmière ainsi que
mauvaise gestion des dossiers médicaux sont respectivement
évoqués dans 62,8% des cas comme les facteurs influençant
le non respect du secret professionnel.
La méconnaissance des qualités de l'infirmier
est également évoquée dans 37,1 % des cas
La série de LYDIE T. dégage les
causes les plus probables du non respect du secret professionnel : laisser les
documents médicaux à la disposition des tiers est parmi des
situations graves 68% des infirmiers, la multiplication des intervenants 35%
des cas , banalisation 25% des cas , négligence 19% des cas,
inadéquation des locaux( chambres communes) dans 19% des cas
[3].
42
IV.5.Les cas où on peut dévoiler le
secret professionnel en santé et celui qui peut communiquer les
éléments du dossier médical
Dans notre série, 32 infirmiers enquêtés
soit 94,4 % affirment qu'il y a des cas où on peut dévoiler le
secret professionnel. Parmi eux, 28 infirmiers enquêtés soit 87,5%
affirment qu'en cas de maladie contagieuse le secret professionnel peut
être dévoilé et 11 infirmiers soit 34,3 % des cas affirment
que le secret peut être dévoilé dans le cadre de
surveillance sanitaire.
D'après l'article 4(article R.4127-4 du code de
la santé publique), dans son commentaire
modifié en 2003, font l'objet d'une transmission obligatoire de
données individuelles à l'autorité sanitaire par les
médecins et les responsables des services et laboratoires d'analyse de
biologie médicale publics et privés :
1°) Les maladies qui nécessitent une intervention
urgente locale, nationale ou internationale ; 2°) Les maladies dont la
surveillance est nécessaire à la conduite et à
l'évaluation de la politique de santé publique
[21].
Dans la série de DEVILLE J. et NOGUERO J.,
interrogés sur les possibilités de partager des
informations au sujet d'un patient, il ressort que seulement 10 % des
personnels interrogés disent que nous pouvons en effet parler d'un
patient avec un collègue, uniquement en vue de faciliter le diagnostic
ou d'améliorer la thérapie ou si nous nous occupons du même
patient pour le même examen [2].
D'après BRABOIS N., le patient a
accès aux informations contenues dans son dossier notamment d'ordre
médical par l'intermédiaire d'un praticien qu'il choisit
librement [22].
Dans la série de PASQUIER P. sur
comment faire lorsque le médecin tarde trop à faire l'annonce du
diagnostic? 3/5 IDE soit 80% choisissent d'insister auprès du
Médecin.
La suite de la question fait référence aux
droits des clients d'avoir accès à toute information
médicale les concernant pour justifier de devoir répondre
à toutes leurs questions. Pour appliquer cette loi, les IDE renvoient le
patient au médecin [23].
43
IV.6.A qui le médecin est -il autorisé de
révéler le diagnostic médical du malade
Dans notre étude, 28 infirmiers enquêtés
soit 80% affirment que le médecin seul peut communiquer les
éléments du dossier médical. Ainsi, les résultats
montrent que les clients connaissent leur maladie dans 62,5% des cas et les
autres membres de la famille connaissent le diagnostic de leur client dans
47,5% des cas.
Les résultats montrent aussi que 25 infirmiers soit
71,4% des cas avouent que le médecin peut révéler le
diagnostic médical aux proches du malade. Parmi eux, 24 infirmiers
enquêtés soit 96% des cas disent que le médecin peut
révéler le diagnostic médical du malade à un
conjoint et 23 infirmiers enquêtés soit 92 % des cas affirment que
le médecin peut révéler le diagnostic médical du
malade à un parent.
Selon BERTRAND N., la structure familiale est
l'élément de base de la notre société. Selon les
sociologues, la famille nucléaire comprend les parents plus les enfants.
Même si elle est de plus en plus inexistante, l'information que l'on peut
donner aux proches est faite selon un ordre hiérarchique. Ceci peut
sembler normal mais ne l'est pas forcément. De plus, nous pourrions
demander au malade son avis personnel. Ce qui nous empêche pas
d'être rassurante, réconfortante auprès des familles
[20].
IV.7. La protection des informations livrées par
la personne soignée
Dans notre série, 23 clients soit 57, 5% des cas
affirment que les infirmiers qui assurent leurs soins ne gardent pas en secret
leurs problèmes.
D'après les observations, il y a présence
d'endroit dédié à la conservation des documents
médicaux dans 100% des cas, les documents médicaux sont
laissés sur le lit des malades en hospitalisation dans 100% des cas et
dans 100% des cas les infirmiers se disent les problèmes du malade au
corridor.
Voici quelques infractions graves au devoir de secret
professionnel pouvant entraîner des sanctions allant jusqu'au
licenciement :
? consulter le dossier médical d'un collègue, d'un
parent, d'un voisin, etc. ; ? divulguer un diagnostic ;
44
? échanger des informations sur un patient en
présence d'autres clients, ou de personnes étrangères au
service et à l'hôpital (exemples : dans les couloirs, corridor
etc.) ;
? renseigner à l'extérieur sur la présence
d'une personne dans l'institution ;
? consulter des résultats d'examens qui ne concernent
pas un patient dont on s'occupe [14]
IV.8. Les suggestions pour bien garder le secret
professionnel
D'après les résultats, 23 clients soit 57, 5%
des cas affirment que les infirmiers qui assurent leurs soins ne gardent pas en
secret leurs problèmes.
Pour que le secret professionnel soit respecté les clients
suggèrent ce qui suit:
y' les infirmiers doivent éviter de dire à haute
voie les problèmes du client à leurs collègues pour 28
clients soit 70% des cas.
y' les infirmiers doivent essayer d'utiliser en salle de soins
ou salles communes des termes médicaux, 12 clients soit 30% des cas.
D'après CLAIRE M., le viol du secret
peut être vécu comme un démantèlement de la relation
de confiance, une impossibilité de se livrer dans cet espace
transitionnel et de se construire comme sujet [24]
45
CHAPITRE V. CONCLUSION ET SUGGESTIONS
V.1.Conclusion
Notre rapport porte sur une problématique
intitulée «Le respect du secret professionnel chez le
personnel infirmier à l'Hôpital Autonome de Ngozi
».Il s'agit d'une étude descriptive, transversale et
observationnelle auprès 35 infirmiers et 40 clients des services de
Médecine Interne, Gynéco-Obstétrique et Laboratoire de
l'Hôpital Autonome de Ngozi sur une période de trois mois allant
du 1er Août au 31 Octobre 2017. L'analyse des résultats
nous a permis de dégager les faits suivants :
45.7% des cas soit 16 infirmiers définissent le secret
professionnel comme la non divulgation à des tiers non concerné
de tout renseignement d'ordre médical ou personnel concernant une
personne soignée au moment où 40% des cas soit 14 infirmiers le
définissent comme étant un droit du patient au respect de sa vie
privée et au maintient du secret de ses informations
médicales.
Tous les infirmiers enquêtés (100% des cas)
affirment que le secret professionnel est un acte d'ordre éthique de la
profession infirmière.
D'après 28 infirmiers enquêtés soit 80 %,
les conséquences induites par le non respect du secret professionnel
sont la non consultation des milieux hospitaliers et 15 infirmiers
enquêtés soit 42,8% affirment que les clients feront confiance aux
charlatans (féticheurs).
La méconnaissance de l'éthique et de la
déontologie infirmière ainsi que la mauvaise gestion des dossiers
médicaux sont respectivement évoqués dans 62,8% des cas
comme les facteurs influençant le non respect du secret
professionnel.
Les faits, les confidences qui sont connus dans l'exercice de
la profession sont dans 60% des cas les éléments à tenir
comme secret en santé ainsi que les confidences pouvant concerner la
maladie du client, son traitement ou sa vie privée dans 32,4% des
cas.
D'après 32 infirmiers enquêtés soit 94,4
%, il y a des cas où on peut dévoiler le secret professionnel.
Parmi eux 28 infirmiers enquêtés soit 87,5% affirment qu'en cas de
maladie contagieuse le secret professionnel peut être
dévoilé et 11 infirmiers soit 34,3 % des cas affirment que le
secret peut être dévoilé dans le cadre de surveillance
sanitaire. Néanmoins, 28 infirmiers enquêtés soit 80%,
affirment que le médecin seul peut communiquer les
éléments du dossier médical.
46
D'après les résultats, 23 clients soit 57, 5%
des cas affirment que les infirmiers qui assurent leurs soins ne gardent pas en
secret leurs problèmes.
Pour que le secret professionnel soit respecté, les
clients suggèrent que les infirmiers doivent éviter de dire
à haute voie les problèmes du client à leurs
collègues pour 28 clients soit 70% des cas et que les infirmiers doivent
essayer d'utiliser en salle de soins ou salles communes des termes
médicaux (12 clients soit 30% des cas).
Les observations montrent qu'il y a présence d'endroit
réservé à la conservation des documents médicaux
dans 100% des cas.
Les documents médicaux sont laissés sur le lit
des clients en hospitalisation dans 100% des cas. Dans 100% des cas les
infirmiers se disent les problèmes du malade au corridor.
V.2. Suggestions
Au terme de notre travail, nous avons dégagé
certaines suggestions en vue de l'amélioration du respect du secret
professionnel.
V.2.1. Au Ministère de la santé publique et
de la lutte contre le SIDA
? Former et recycler régulièrement le personnel
de santé sur le respect du secret professionnel infirmier;
V.2.2. A l'Hôpital Autonome de Ngozi
? Mettre en place des commissions d'éthique et
déontologie visant le renforcement des capacités en
matière du secret professionnel.
V.2.3. Au personnel infirmier et à tout personnel
intervenant auprès du malade ? Garder en secret les confidences
du malade
V.2.4. Aux étudiants et aux chercheurs
? Continuer à faire et à étendre les
recherches sur le respect du secret professionnel pour la promotion de la
santé.
47
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Approuvé par le Conseil Fédéral de l'Art Infirmier en sa
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Confidentialité et secret professionnel : enjeux pour
une société démocratique p.5
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Secret médical, Secret professionnel, Secret
partagé : Note juridique rédigée, le 12 mars 2014.
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Mémoire : « Communiquer pour mieux
soigner ». Institut de formation en soins infirmiers du BLANC-INDRE
promotion: 1992-1995
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de la santé publique commentaires modifiés en 2003
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ne dit mot, consent » IFSI Université de Lorraine p .94 :
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déontologie médicale s'enseigne comme une partie de la formation
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règles (Jeux et sp.,1968, p. 481).
|