KINSHASA/KALAMU
ANALYSE DE LA STRUCTURE DE COUT DE PRODUCTION D'UN
SPECTACLE MUSICAL
Cas de l'Agence PYGMA Communication
De 2017 à 2019
Par
KAMBULU MULAMBA Randy
Travail de Fin de Cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de Gradué en Sciences
Commerciales et Financières,
Option : Comptabilité.
Directeur : C.T. KIBWILA KUBALEKA Don
Séverin
Rapporteur : ASS. GEMA KUTAMPA Jean
Pierre
ANNEE ACADEMIQUE :
2020-2021
Table des
matières
Table des matières
i
EPIGRAPHE....
iv
DEDICACE.....
v
REMERCIEMENTS
vi
LISTE DES ABREVIATIONS
viii
LISTE DES TABLEAUX
ix
INTRODUCTION
1
1.Problématique et hypothèses de
travail
1
1.1.Problématique
1
1.2.Hypothèses de travail
2
2. Choix et intérêt du sujet
2
2.1. Choix du sujet
2
2 .2. Intérêt du sujet
3
3.Délimitation du sujet
3
4. Méthodes et Techniques de recherche
utilisées
3
4.1. Méthodes de recherche
3
4.2. Techniques de recherche
3
5. Canevas du travail
4
CHAPITRE 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE
5
1.1. GENERALITES SUR LA PRODUCTION
5
1.1.1. Définition..
5
1.1.2. Système de production
5
1.1.2.1. Définition
5
1.1.2.2. Objectifs.
6
1.1.3. Organisation de la fonction de
production
7
1.1.3.1. L'entreprise en tant qu'unité de
production
7
1.1.3.2. Modes de production
9
1.1.4. Chaine de valeur de la production
11
1.1.4.1. Définition
11
1.1.4.2. Illustration
11
1.2. NOTIONS SUR LES CHARGES ET COUTS
12
1.2.1. CHARGES
12
1.2.1.1. Définition
12
1.2.1.2. Classification des charges
12
1.2.2. COUTS.....
15
1.2.2.1. Définition
15
1.2.2.2. Typologie des coûts
16
1.2.3. Incorporation des charges dans les couts
18
1.2.3.1. Problématique
18
1.2.3.2. Charges retenues en comptabilité
analytique
18
2.3.2.1. Les charges non incorporables
19
2.3.2.2. Les charges supplétives
19
2.3.2.3. Les charges de la comptabilité
générale incorporées pour un montant différent du
montant comptable...........................................
20
1.3. GENERALITES SUR LA STRUCTURE DES COUTS D'UN
SPECTACLE MUSICAL
21
1.3.1. Notions sur le spectacle musical
21
1.3.1.1. Définition du spectacle musical
21
1.3.1.2.Organisation du marché et
présentation des acteurs
21
1.3.2. Eléments constitutifs des charges
d'un spectacle musical
25
1.3.2.1. Charges liées au personnel
25
1.3.2.2. Charges techniques liées à
la production
25
1.3.2.3. Les frais annexes (ou "frais d'approche"
ou "frais +...+")
26
1.3.3. Détermination du coût plateau
et du prix de vente du spectacle
26
CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DE L'AGENCE PYGMA
COMMUNICATION
27
2.1 : IDENTIFICATION
27
2.1.1. Localisation
27
2.1.2. Aperçu historique
27
2.1.3. Missions et Objectifs
28
2.1.4. Statut juridique
29
2.2. STRUCTURES ORGANIQUES ET FONCTIONNELLES
29
2.2.1. Structures organiques
29
2.2.2. Structures fonctionnelles
30
2.2.3. Organigramme
33
2.3. ACTIVITÉS ET RÉALISATIONS DE
PYGMA COMMUNICATION
34
2.3.1. Organisation des
événements
34
2.3.2 Réalisations
35
2.3.2.1. Miss Vodacom
35
2.3.2.2. Project Save the Children / numéro
vert
36
2.3.2.3. Primus Amawule
36
2.3.2.4. P2P Service Mpesa sans Frais
36
2.3.2.5. Vodacom fête des mères
37
CHAPITRE 3 : APPRECIATION DE LA STRUCTURE DU
COUT DE PRODUCTION D'UN SPECTACLE MUSICAL
38
3.1. PRESENTATION DES DONNEES D'ANALYSE
38
1.1.1. Charges.....
39
1.1.2. Coûts de section
40
1.1.3. Chiffre d'affaires
41
3.2. EVOLUTION DES DIFFERENTS COUTS
41
3.2.1. Analyse de l'évolution du coût
de production
41
3.2.2. Evolution du coût de revient
43
3.2.3. Evolution du chiffre d'affaires
44
3.3. DETERMINATION DE QUELQUES INDICATEURS LIES A
LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
45
3.3.1. Détermination des coûts et
résultats par la méthode « full costing »
45
3.3.1.1. Calcul du coût de production
45
3.3.1.2. Calcul du coût de revient
45
3.3.1.3. Calcul du résultat analytique
46
3.3.2. Détermination des marges et
résultats par la méthode « direct
costing »
46
3.3.2.1. Détermination du seuil de
rentabilité
47
3.3.2.2. Calcul de la part des charges variables et
charges fixes
48
CONCLUSION...
49
1. Synthèse de l'étude
49
2. Principaux résultats
49
3. Suggestions.....
51
6. Epilogue.........
51
BIBLIOGRAPHIE
52
EPIGRAPHE
« La consommation est la seule fin et la seule
raison d'être de toute production ».
Adam Smith
DEDICACE
A mes parents Robert KAMBA KAMBULU et Marie GATEMBO
MAZENGA ;
A ma fiancée Cynthia FATAKI, ainsi que mes
frères et soeurs.
KAMBULU MULAMBA Randy
REMERCIEMENTS
Il est nécessaire pour nous, d'exprimer nos sentiments
de profonde gratitude envers toutes les personnes dont le soutien nous a permis
d'affronter sans trop de peines la rédaction de ce travail.
De prime abord, nous rendons grâce à DIEU pour
sa bonté, sa miséricorde et surtout sa présence tout au
long de ces activités si nobles et laborieuses.
Nous remercions vivement le chef des travaux KIBWILA KUBALEKA
Don Séverin, notre directeur et l'Assistant GEMA KUTAMBA Jean-Pierre
notre rapporteur, pour avoir initié cette thématique et permis
que les investigations y afférentes se déroulent dans
d'excellentes conditions.
Nous voudrions aussi témoigner notre gratitude envers
les autorités de l'institut supérieur de statistique de Kinshasa,
à tous les enseignants, particulièrement ceux de la section
sciences commerciales et financières pour avoir assuré
parfaitement notre formation académique.
A notre Professeur de musique et chef de section musique
à l'Institut National des Arts, LUTANGAMO Michel, pour nous avoir
inspiré et fourni quelques informations quant à ce sujet.
Aussi, voudrions-nous témoigner notre reconnaissance
à nos compagnons de lutte : FATAKI BINTI FATAKI Cynthia, MPANZU
NZUZI Michel, TSHIMANGA TSHIMANGA Juslain, LISUKO BOLUMBU Helcie..., pour leur
soutien moral.
A nos frères et soeurs : MBOMA KIZEKELE Amigo,
KOYONGO MAYINDU Thethe, KAMBULU LUMENGO Arlette, KAMBA KAMBULU Pascal, KAMBULU
GATEMBO Benny ; à mon beau-frère YEDU MAMAKU Andre, nous
disons merci pour leurs conseils, soutiens et encouragements.
Nous n'oublions pas monsieur LUMFILA BEMBA Patrick pour son
aide sans relâche dans la saisie et apport scientifique malgré ses
multiples occupations.
Aux amis et connaissances : SHWEKA AKILIMA Marius,
NTUKADI NSOMBI Rabby, NAKATUWA MIYABA Christian, nous disons également
merci pour leurs encouragements.
Que tous ceux dont les noms ne figurent pas sur cette page se
sentent également concernés par la réalisation de ce
travail.
KAMBULU MULAMBA Randy
LISTE DES ABREVIATIONS
C.A.GE
CA
CENI
CF
CG
COPIREP
CV
CT
EX
ISS/KIN
MCV
MP
MS/CV
ONATRA
PF
PYGMA
SARL
SCF
SR
USD
|
: Comptabilité Analytique de Gestion.
: Chiffre d'Affaires
: Commission Nationale Indépendante.
: Charges Fixes
: Comptabilité Générale.
: Comité de Pilotage de la Réforme des
Entreprises.
: Charges Variables
: Coût Total
: Exemple
: Institut Supérieur de Statistique
: Marge sur Coût Variable
: Matières Premières
: Marge sur Coût Variable.
: Office National de Transport.
: Produits Finis
: Paul, Yav, Gatarayiha, Mandla, Alain.
: Société par Actions à
Responsabilité Limitée.
: Sciences Commerciales et Financières
: Seuil de Rentabilité.
: United States Dollar
|
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Eléments des charges
constitutives de coûts de production (en milliers de dollars)
9
Tableau n°2 : Coûts de section (en
milliers de dollars)
9
Tableau n° 3 : Charges variables et
charges fixes
9
Tableau n°4 : Chiffre d'affaires de
spectacle musical
9
Tableau n°5 : Evolution du coût de
production (en dollars)
9
Cadre n°6 : Evolution du coût de
revient (en dollars)
9
Tableau n°7 : Evolution du chiffre
d'affaires (en dollars)
9
Tableau n°8 : Calcul du coût de
production
9
Tableau n°9 : Calcul du coût de
revient
9
Tableau n°10 : Calcul du résultat
analytique
9
Tableau n°11: Calcul de résultat par la
méthode du direct costing (en milliers de dollars)
Erreur ! Signet non
défini.
Tableau n°12: Calcul du seuil de
rentabilité en valeur
9
Tableau n° 13 : Calcul de pourcentage des
charges variables et charges fixes dans le coût total
9
INTRODUCTION
La présente introduction s'articule autour de six points
que voici :
Problématique et hypothèses de travail ;
Choix et intérêt du sujet ;
Délimitation du sujet ;
Méthodes et techniques de recherche
utilisées ;
Difficultés rencontrées ; et
Canevas du travail.
1. Problématique et
hypothèses de travail
1.1.
Problématique
Dans leur exploitation courante, l'entreprise en
général et l'entreprise de spectacle en particulier, engage
diverses charges en vue de produire des biens et /ou des services
destinés au marché.
Ces biens et /ou services produits par l'entreprise sont
acquérables sur le marché moyennant un prix (prix de vente)
à consentir par l'acheteur et permettant d'assurer une
rentabilité à l'entreprise marchande.
Cependant, la détermination, par l'entreprise, des prix
de vente des biens sur le marché dépend de différents
coûts (somme des charges) engagés et au stade final, du coût
de revient de ces biens et / ou services au sortir de la chaine de valeur
de l'entreprise. Ce coût de revient n'est rien d'autre que la somme de
toutes les ressources (charges) consommées en vue de produire les biens
et services dont il est question.
La comptabilité analytique propose toute une panoplie
des méthodes des calculs des coûts, les unes incorporant les
charges en partie et les autres, la totalité.
Ainsi, chaque entreprise opte pour une méthode
précise de calcul des coûts, suivant les objectifs poursuivis par
les gestionnaires. Notre travail, porte sur la société PYGMA
COMMUNICATION, une entreprise spécialisée dans la production de
spectacle musical.
Notre préoccupation consiste à apprécier
la (les) méthode (s) de calcul des coûts de production
utilisée (s) par une entreprise de spectacle musical, ainsi que
l'incorporation de diverses charges d'exploitation engagées dans le
calcul des coûts et coût de revient de services rendus.
Les questions suivantes devront trouver des réponses
adéquates à l'issue de notre étude :
Comment se présente la structure de coût de
production d'un spectacle musical ?
La méthode de détermination de coût
utilisée par PYGMA COMMUNICATION est-elle efficace pour la gestion d'une
entreprise ?
1.2. Hypothèses de
travail
Partant de questions soulevées dans notre
problématique, nous formulons les hypothèses selon
lesquelles :
- le coût de production d'un spectacle est
constitué de charges fixes et de charges variables ; ces
dernières seraient prépondérantes dans la structure de
coût ;
- la méthode de détermination de coût
utilisée serait efficace au regard de la gestion de la
profitabilité de produits.
Telles sont les hypothèses qui seront
confirmées ou infirmées, dans le cadre de la
société PYGMA COMMUNICATION, à la fin de nos
investigations.
2. Choix et intérêt
du sujet
2.1. Choix du sujet
Le choix porté sur ce sujet est motivé par le
souci profond d'approfondir nos connaissances sur la détermination de
coût de production en tant que futur gestionnaire, en liant les
théories apprises en matière des coûts à la pratique
dans le secteur musical.
2 .2. Intérêt du
sujet
L'intérêt que présente notre étude
est double :
· D'abord il propose aux étudiants et autres
chercheurs, un cas pratique du calcul des coûts de production au sein
d'une entreprise de spectacle musical ;
· Ensuite, il constitue une référence
documentaire en même d'inspirer d'autres chercheurs qui pourraient
s'intéresser à ce sujet.
3. Délimitation du
sujet
Tout travail scientifique doit être
délimité dans l'espace et dans le temps pour raison de concision,
ainsi :
· dans l'espace, notre travail est circonscrit à
la société PYGMA COMMUNICATION, notre cadre opératoire
d'étude ;
· dans le temps, notre travail se penche sur la
période allant de 2017 à 2019.
4. Méthodes et Techniques
de recherche utilisées
4.1. Méthodes de
recherche
Dans le cadre du présent travail, nous avons
fait appel aux méthodes suivantes :
· méthode analytique : elle
nous a permis d'analyser les données relatives aux charges mises
à notre disposition.
· méthode déductive :
elle nous a permis de partir de fondements théoriques et de se pencher
ensuite sur le cas pratique de la société PYGMA COMMUNICATION.
4.2. Techniques de recherche
Nous avons utilisé les techniques suivantes dans ce
travail :
· Technique documentaire : elle
nous a permis d'enrichir la partie théorique de ce travail notamment par
la consultation des ouvrages dans les bibliothèques, divers documents
ainsi que les notes de cours.
· Technique d'entretien libre :
elle nous a facilité le complément d'informations en engageant
des dialogues avec quelques dirigeants de PYGMA COMMUNICATION.
5. Canevas du travail
En dehors de l'introduction et conclusion, le présent
travail est composé de trois chapitres :
· le premier traite de l'approche conceptuelle ;
· le deuxième présente la
société PYGMA COMMUNICATION, notre cadre
opératoire ;
· le troisième et dernier, consacré aux
aspects pratiques, apprécie la structure de coût de production du
spectacle musical au sein de la société PYGMA COMMUNICATION.
CHAPITRE 1 : APPROCHE
CONCEPTUELLE
Le premier chapitre de notre étude aborde l'approche
conceptuelle. Il s'articule autour de 3 sections, à savoir :
a. généralités sur la production à
la première section ;
b. notions sur les charges et coûts à la
deuxième section ; et
c. généralités sur la structure des
coûts d'un spectacle musical.
1.1. GENERALITES SUR LA
PRODUCTION
1.1.1. Définition
La production est le processus conduisant à la
création des produits par l'utilisation et la transformation des
ressources.1(*)
Cette transformation doit être entendue au sens large
puisqu'elle recouvre la modification de l'apparence, des
propriétés physico-chimiques, de l'emplacement (Ex. Transport des
personnes et des biens). Les produits peuvent être des biens physiques ou
des services, tandis que les ressources sont : le capital, les
équipements, la main d'oeuvre, les matières premières
et/ou produits semi-ouvrés (encours), l'information
(procédés, formules de fabrication, etc.)
La fonction première de l'entreprise est de produire un
bien ou un service destiné à être livré ou fourni
sur le marché au prix couvrant au moins ses coûts de
production.
L'organisation de l'entreprise s'articule donc autour de sa
mission fondamentale de production.
1.1.2. Système de
production
1.1.2.1. Définition
Le système de production décrit l'ensemble du
processus grâce auquel l'entreprise produit un bien ou un service apte
à satisfaire une demande à l'aide de facteurs de production
acquis sur le marché.2(*)
Le processus, quant à lui, se définit comme un
« ensemble d'activités reliées entre elles par des flux
d'informations significatifs, et qui se combinent pour fournir un produit
matériel ou immatériel important et bien défini.
Quant à l'activité, elle désigne une
tache exécutée au sein d'une organisation.
Ainsi, il en découle que les activités (ou
taches) sont incluses dans les processus, les processus regroupés
constituent une organisation.
Et c'est cette organisation qui est appréhendée
comme « le système ».
1.1.2.2. Objectifs
Dans le cadre d'une entreprise, le système de
production, outre sa finalité première qui est de produire un
bien économique, cherche à satisfaire d'autres objectifs
secondaires tels que :3(*)
1° Objectif en termes de quantité
produite
La fonction de production doit permettre à l'entreprise
de satisfaire la demande qui lui est adressée, ce qui suppose que
l'entreprise apte sa capacité de production ou volumes des ventes.
2° Objectifs en termes de
qualité
Les biens économiques produits doivent être de
bonne qualité, c'est-à-dire doivent permettre de satisfaire les
besoins de la clientèle. Mais la production doit aussi être de
qualité en termes d'utilisation des ressources afin de respecter le
critère d'efficience attaché au système productif.
Le système productif doit donc être
économe en ressources et constant en terme de qualité.
3°Objectif de coût
Le système productif adopté par l'entreprise
doit proposer les plus faibles couts de production possibles de manière
à garantir la compétitive de l'entreprise.
4°Objectif de délai
Il s'agit d'une part, de réduire le délai de
fabrication pour limiter les coûts, et d'autre part, de produire dans des
délais conformes au niveau de la demande à ce qui suppose un
système et un mode de production réactif.
5°Objectif de flexibilité
Le système productif doit être capable de
s'adapter aux variations de la demande ou encore aux évolutions de
l'environnement productif de l'entreprise (innovations technologiques, nouveau
mode de production).
1.1.3. Organisation de la fonction
de production
1.1.3.1. L'entreprise en tant
qu'unité de production
L'organisation de l'entreprise s'articule autour de sa mission
fondamentale qui est de produire des biens et/ou services présentant une
utilité pour les consommateurs.
La fonction de production occupe une place centrale dans les
entreprises industrielles. Elle consiste en la combinaison des facteurs de
production en vue de produire des biens et/ou services.
Le schéma qui suit laisse entrevoir l'entreprise comme
une unité de production dans laquelle seuls ce qui entre (IN PUT=
Combinaison des ressources : matière, énergies, capital,
travail, information) et ce qui sort (OUT PUT) sont pris en compte.
IN PUTS
Facteurs de production
OUT PUTS
MARCHE
Amont
· Machines
· Matières première
· Energie
· Travail
· Capital
· Information
L'entreprise comme agent de production ou unité de
transformation
Biens
Services
MARCHE
Aval
Source : AURIAC, J.M. et BOUGAULT, H.,
op.cit., p. 53
Cependant, dans la réalité, l'activité de
production parait plus complexe. Elle entraine la mise en place de toute une
organisation poursuivant comme finalité la production des biens et/ou
services.
Cette organisation n'est rien d'autre que l'ensemble des
fonctions que compte l'entreprise parmi lesquelles on retrouve la fonction
« production ».
Chacune des fonctions de l'entreprise regroupe un ensemble
d'activités et de compétences semblables. Les activités
quant à elles se définissent comme étant des tâches
à exécuter au sein d'une fonction de l'entreprise.
On distingue dans toute entreprise des fonctions principales
ainsi que des fonctions auxiliaires.
Les fonctions principales sont celles dans lesquelles s'exerce
l'activité essentielle de l'entreprise. Elles sont vitales pour
l'entreprise. Il s'agit, dans le cas d'une entreprise industrielle, des
fonctions suivantes : approvisionnement, production, distribution.
Les fonctions auxiliaires sont celles qui, par leurs
activités, assistent les fonctions principales à
réaliser les diverses phases du cycle d'exploitation. Ce sont des
fonctions d'appoint.
La place de la fonction « Production » se
situe au sein :
· d'une structure fonctionnelle qui prévoit les
modalités de coordination indispensables ;
· d'une structure divisionnaire ou par projet qui
facilite l'intégration entre les fonctions et permet une
adéquation plus directe aux évolutions du marché.
Etant donné que la fonction de production comprend
plusieurs étapes d'activités, ces dernières sont
placées généralement sous la tutelle de la direction
technique.
Ces activités sont notamment :
les activités de transformation effectuées dans
les ateliers ;
les activités logistiques de gestion des flux en amont
de la transformation (approvisionnement des matières premières)
et en aval (préparation des commandes de produits finis et
expédition) ;
les activités techniques d'entretien et de maintenance
des équipements, de gestion des utilités, ... ;
les activités fonctionnelles d'appui à la
production (bureau d'études pour la conception des produits, service
méthodes pour l'organisation de la production et du travail, service
ordonnancement et lancement (planification de la production, son
contrôle, ...).
1.1.3.2. Modes de production
L'organisation de la fonction repose en grande partie sur le
mode de production choisi. Le choix d'un mode de production repose sur
l'analyse de quatre critères4(*) :
1. Les quantités de biens ou services devant
être produites
Le mode de production variera selon que la production de
l'entreprise est unitaire (une seule unité à produire à
chaque fois), on concerne des séries plus au moins importantes (petites,
moyennes ou grandes séries).
Plus le volume de la production est important, plus le mode de
production sera standardisé et reposera sur une structure de production
formelle et rigide.
2. La nature du processus de production
Celui-ci peut être de nature continue (la production ne
s'arrête jamais et est concentrée en un seul bien) ou discontinue
(production à la demande ou fractionnée dans le temps ou dans
l'espace).
3. La nature du type de gestion de la
production
La fonction de production peut être pilotée soit
par la demande (pilotage par l'aval) c'est-à-dire que c'est la commande
passée par le client qui déclenche le processus de fabrication,
soit pilotée par l'amont, c'est-à-dire que le processus de
production répond à un cahier des charges
prédéfini, ce qui peut se traduire par la constitution de stocks
de produits finis.
4. La nature de l'implantation du système de
production
Le processus de production peut reposer sur des ateliers
spécialisés qui regroupent l'ensemble des postes de travail de
même nature, soit sur des ateliers autonomes qui assurent l'ensemble des
tâches nécessaires à la réalisation d'une
production, soit par ligne (chaine de fabrication) ou se succèdent les
différentes tâches nécessaires à la production d'un
bien qui circulent d'un bout à l'autre de la chaine de production.
En fonction de ces critères, l'entreprise va être
capable de choisir son mode de production. Parmi les modes de production, on en
dénombre quatre types :
a. Production unitaire
C'est la fabrication sur mesure en fonction de la demande du
client (bâtiment = maison individuelle) ;
b. Production par lot
C'est la fabrication de petites séries de produits
identiques (bâtiment=lotissement) ;
c. Production en série
C'est la fabrication en grande série de produits
identiques et standardisés (fabrication de fenêtres) ;
d. Production en continue
C'est le flux continu de produits homogènes (produit de
consommation de masse).
1.1.4. Chaine de valeur de la
production
Le choix d'un mode de production influence la
répartition des tâches (activités) et des
responsabilités de l'entreprise (système de production
linéaire, processus ou à la chaine, production discontinue,
production unitaire)5(*).
Lorsque l'entreprise opte pour une production en série
ou en continue, c'est-à-dire un mode de production dans lequel les
différentes tâches se succèdent, cela entraîne un
type d'organisation qui sera matérialisé dans l'espace par la
mise en place d'une chaine de fabrication (travail à la chaine).
1.1.4.1. Définition
La chaine de valeur, concept introduit par M. PORTER, est
constitué de l'ensemble des activités inter-reliées,
créatrices de valeur depuis l'achat des matières premières
et des composants auprès des fournisseurs jusqu'à la livraison du
produit ou du service au client froid6(*).
Elle illustre le processus de fonctionnement (de fabrication)
de l'entreprise industrielle, et fait apparaître les différentes
phases du cycle d'exploitation de l'entreprise. On parle souvent de
schéma technique des opérations.
1.1.4.2. Illustration
Dans les entreprises industrielles dont le cycle
d'exploitation comprend trois phases principales à savoir : Achat
(ou approvisionnement), Production (fabrication ou transformation), Vente (ou
distribution), la chaine de valeur se présente comme suit :
Distribution de PF
Production de PF
Approvisionnement MP
Source : LUMBU FUANA, F., Comptabilité analytique
de gestion, G2 SCF, ISS/KIN, 2020-2021, cours inédites.
Chacune de ces fonctions consécutives de la
chaîne de valeur de l'entreprise industrielle engage des charges (issues
de la consommation des ressources) pour son fonctionnement, que l'on peut
chiffrer et dégager ainsi des coûts fonctionnels.
Ces différents coûts fonctionnels seront
incorporés en partie ou totalement dans le calcul des coûts de
revient des productions finis permettant ainsi la fixation du prix de vente des
produits, en y adjoignant le marge bénéficiaire.
1.2. NOTIONS SUR LES CHARGES ET
COUTS
1.2.1. CHARGES
1.2.1.1. Définition
Une charge est la constatation d'un flux de valeur qui
représente un emploi définitif et qui a le plus souvent pour
contrepartie un décaissement. Cependant d'autres charges telles que les
amortissements et les provisions ne donnent pas lieu à des
décaissements et sont dites « charges non
décaissables ».
Elle peut aussi être définie comme étant
une dépense ou toute autre cause de diminution de l'actif
(réduction des immobilisations, des stocks, de créances, etc.)
n'ayant pas pour contrepartie une augmentation du patrimoine (augmentation de
l'actif ou diminution des dettes).7(*)
En comptabilité analytique, le mot
« charge » n'est pas pris au sens restrictif de
« comptes de la classe 6 » comme c'est le cas en
comptabilité générale (financière), mais il
signifie « composante d'un coût ».
2.1.2. Classification des
charges
En comptabilité analytique, deux critères
pertinents sont retenus pour la classification des charges à
savoir8(*) :
ü Le critère de destination ;
ü Le critère de variabilité.
a. Critère de destination
Alors qu'en comptabilité générale, les
charges sont classées par nature, la comptabilité analytique
cherche, quant à lui, à savoir : quel est le produit ou
l'objet ou encore la fonction pour lesquels on a engagé cette
charge ?
Dans cette optique, on distingue les charges directes et les
charges indirectes.
1. Les charges directes
Sont toutes les charges qu'il est possible d'affecter
directement, sans ambiguïté, sans répartitions
intermédiaires, au coût de revient, autrement dit, qui peuvent
être directement associés à un produit ou à un
service. Les charges directes peuvent raisonnablement être
affectées à une seule destination, un seul produit, une seule
prestation.
Pour ces charges, il n'y a donc pas d'ambigüité
d'affectation. Exemple dans une industrie :
· Les matières premières ;
· Les salaires et charges sociales de la main d'oeuvre
productive ;
· Les frais directement affectables (énergie,
...).
2. Les charges indirectes
Sont toutes les charges communes à plusieurs produits,
plusieurs services et dont l'affectation directe aux objets de coût est
impossible.
Avant toute imputation, les charges indirectes devront faire
l'objet d'un calcul de répartition préalable qui impliquera le
choix des clés de répartition. Exemple : les frais
industriels généraux.
b. Critère de variabilité
Suivant ce critère, on distingue :
ü les charges variables ;
ü les charges fixes.
1° Les charges variables
Sont celles qui dépendent du niveau d'activité
ou volume d'activité de l'entreprise. Communément, elles sont
considérées comme se répartissant d'une manière
uniforme tout au long de la période considérée (de
référence). Ainsi, elles sont9(*) :
ü considérées comme proportionnelles
à l'activité ;
ü appelés
également « charges
opérationnelles ».
La division des charges variables par les productions
correspondantes (en unités) donne le coût variable unitaire.
L'évaluation des charges variables est souvent
considérée comme linéaire. En réalité, elles
peuvent varier de manière proportionnelle (quasi linéaire) par
rapport au volume d'activités (exemple : les matières
premières, l'énergie, les commissions) ou de manière non
proportionnelles par groupe d'unités fabriqués (progression par
paliers). Exemple : Les salaires productifs).
2° Les charges fixes
Sont toutes les charges qui ne dépendent pas du niveau
d'activités ou volume d'activités de l'entreprise.
Il est d'usage de dire qu'elles sont constantes, du moins
à capacité donnée et durant une certaine
période.
Elles sont parfois qualifiées de « charges de
structure ».
La division des charges fixes par la production (en
unités) donne le coût fixe unitaire.
On distingue :
ü les charges fixes spécifiques
qui se rapportent à un produit ou à un groupe de produits
déterminés. (exemple : rémunération du
personnel de maîtrise) ;
ü les charges fixes coûts communes
qui sont liées à la structure générale de
l'entreprise. (Exemple : Frais administratifs).
Le croisement des deux critères d'analyse
évoqués ci-haut permet d'obtenir le tableau
ci-après :
|
CRITERE DE LA DESTINATION
|
CHARGES DIRECTES
|
CHARGES INDIRECTES
|
CRITERE DE LA VARIABILITE
|
Charges variables
|
Charges directes variables
· Consommation des matières premières
· « Main d'oeuvre directe » (salaire
des ouvriers de fabrication)
· Etc.
|
Charges indirectes invariables
· Energie pour faire fonctionner une machine
utilisée pour fabriquer plusieurs produits
· Frais de livraison dans une société de
vente par correspondance
|
Charges fixes
|
CHARGES DIRECTES FIXES
· Amortissement d'une machine spécifique à
un seul produit
· Budget pluri promotionnel concernant un produit
précis
|
CHARGES INDIRECTES FIXES
· Salaire du directeur administratif
· Contrat de maintenance d'un ordinateur
|
Source : LUMBU FUANA, E., notes de cours de
comptabilité analytique de gestion, G2 SCF, ISS-KIN,
2019-2020.
Ce sont ces quatre principaux types de charges qu'il faudra
incorporer dans le calcul des coûts et ce, en partie ou en
totalité.
1.2.2.COUTS
1.2.2.1. Définition
Le coût est une accumulation de charges correspondant
soit à une fonction ou à une partie de l'entreprise, soit
à un objet, une prestation de service, à un stade
d'élaboration du produit, ...
Tout gestionnaire, quel que soit son niveau de
responsabilité ou d'implication dans une structure, va s'enquérir
du coût du produit, de l'action ou opération qu'il envisage. La
notion du coût est tellement habituelle dans le monde de
l'économie, que sa définition devient intuitive.
1.2.2.2. Typologie des
coûts
On peut classer les coûts selon plusieurs
critères notamment :
Ø Le champ d'application ;
Ø Le stade d'élaboration du produit ;
Ø Le contenu du coût ;
Ø Le moment de calcul du coût.
1. Suivant le champ d'application
On distingue :
a. Le coût par fonction
économique
Toutes charges consommées par la fonction distribution
constituent le coût de distribution. De la même manière, on
parle du coût d'approvisionnement, de production, d'entretien,
d'administratif, ...
b. Le coût par activité
d'exploitation
L'activité d'exploitation peut être un produit,
une ligne de produit, une commande, ...
c. Le coût par moyen d'exploitation
Ce coût regroupe des charges de gestion du moyen qui les
a occasionnées. Ce moyen peut être un atelier, un magasin, un
bureau, une machine, ...
d. Le coût par responsabilité
Il correspond à un ensemble des charges dont on veut
attribuer la responsabilité à une personne (Directeur, chef de
service, chef d'atelier, ...)
2. Suivant le stade d'élaboration du
produit
On distingue :
a. Le coût d'achat=Prix d'achat +Frais
accessoires (transport, service Approvisionnement)
b. Le coût de production=Coût
d'achat + Coût de fabrication (machine, main d'oeuvre)
c. Le coût de revient=Coût de
production + Coût hors production (distribution, publicité,
services administratif, ...)
Cette typologie peut être résumée comme
suit :
Stade d'élaboration du produit
|
Coût
|
Entrée dans les entrepôts de l'entreprise
Sortie de la chaine de production
Arrivée chez le client
|
Coût d'achat
Coût de production
Coût de revient
|
Source : nous-même sur base des théories du
cours de comptabilité analytique dispensé en G2 SCF, ISS/KIN.
Le coût de revient correspond au dernier stade
d'élaboration du produit.
3. Suivant le contenu
On distingue :
a. Les coûts complets
Ils regroupent l'ensemble des charges relatives à un
produit. On parle de coût complet traditionnel lorsque les charges
considérées se limitent strictement à celles de la
comptabilité générale, au cas contraire
c'est-à-dire lorsqu'on intègre les éléments
résultant d'une analyse économique de l'entreprise, on parle
dès lors de coût complet économique.
b. Les coûts partiels
Ils n'enregistrent qu'une partie des charges. Il existe
différentes méthodes de calcul de coûts partiels suivant le
critère de regroupement et sélection des charges.
4. Suivant le moment de calcul
On distingue :
a. Les coûts constatés ou
historiques
Appelés aussi « coûts
réels », ils résultent de la prise en complet des
charges déjà engagées (c'est la commutation du
passé).
b. Les coûts
préétablis
Ce sont des coûts prévisionnels calculés
à priori pour une période future de temps par l'application de
normes (standards) tant en matière de quantité de facteurs de
production qu'en matière de coûts de ces facteurs ;
d'où leur appellation de « coûts
standard ».
1.2.3. Incorporation des charges
dans les couts
1.2.3.1.
Problématique
Tel qu'évoqué plus haut, le mot
« charge » en comptabilité analytique est
considéré comme « une composante du
coût » ; cela revient à dire que ce sont les
montants des charges qui sont intégrés dans le calcul des
coûts et ce suivant plusieurs critères déjà
énumérés. On parle ainsi d'incorporation des charges dans
les coûts des objets de coût.
On appelle objet de coût, tout élément
pour lequel une mesure séparée du coût est jugée
utile. Cependant, la comptabilité analytique, qui a la
prérogative du calcul des coûts en y incorporant des charges, ne
vient pas les charges de la même manière qu'en comptabilité
générale (ou financière). Elle opère un traitement
particulier des charges de la classe 6 et 8 impair qui lui sont fournies par la
comptabilité financière10(*).
Un autre problème découle du fait de l'existence
des charges directes et des charges indirectes par rapport aux objets de
coûts dont on désire calculer les coûts ; les
premières sont directement affectés dans les coûts et se
voient incorporées sans difficulté tandis que les secondes
requièrent un traitement particulier.
1.2.3.2. Charges retenues en
comptabilité analytique
Les charges qui entrent dans la composition des objets de
coûts et des coûts de revient sont pour l'essentiel issues de la
classe 6.
A ce stade, on va éliminer certaines charges non
incorporables en comptabilité analytiques et faire des rapports
nouveaux.11(*)
CHARGES ENREGISTREES DANS LA CLASSE 6
- Charges non incorporables
+Charges supplétives
= CHARGES INCORPORABLES EN COMPTABILITE ANALYTIQUE
2.3.2.1. Les charges non
incorporables12(*)
Il s'agit des charges reprises en comptabilité
générale mais exclues du calcul des coûts de la C.A.GE. Ce
sont des charges qui interviennent dans le calcul du résultat mais qui
ne correspondent pas aux conditions normales et habituelles de
l'activité.
Sont ainsi estimés non incorporables et
exclues :
1. Toutes les charges qui ne relèvent pas de
l'exploitation normale et courante de l'entreprise, en particulier :
ü prime d'assurance vie de l'entreprise ;
ü résorption des autres actifs non courants.
2. Les charges qui, bien que relevant de l'exploitation
normale, ne présentent pas un caractère habituel. elles
sont :
ü soit un caractère exceptionnel : pertes
exceptionnelles, charges nettes sur cession d'immobilisations incorporelles et
corporelles ;
ü soit un caractère probable : les
prévisions pour dépréciation sont en cg, des
dépréciations n'ayant pas un caractère définitif
à l'instar des amortissements.
3. Les charges d'exploitation ne se rapportent pas à la
période considérée (problème de
périodicité ou abonnement des charges). La CAGE devra incorporer
dans ses charges, uniquement la quote-part relative à la période
analytique.
2.3.2.2. Les charges
supplétives13(*)
Ce sont des charges incorporées aux coûts mais
qui ne figurent pas dans la comptabilité générale. Ces
charges sont fictives, non supportées réellement par
l'entreprise.
Elles sont de deux types :
1. La rémunération des capitaux propres :
bien que cette rémunération ne soit pas enregistrée en
comptabilité générale, elle n'en constitue pas moins une
charge économique de l'entreprise, au même titre que la
rémunération des capitaux empruntés ;
2. La rémunération de l'exploitant
individuel : dans les entreprises où la rémunération
du travail de l'exploitant n'est pas inscrite dans les charges, il y a lieu, du
point de vue du calcul des coûts, d'incorporer une charge calculée
qui soit la contrepartie de l'activité de l'exploitant et de celle des
membres de sa famille participant à l'exploitation.
2.3.2.3. Les charges de la
comptabilité générale incorporées pour un montant
différent du montant comptable
Les charges de la C.G. sont incorporées dans les
coûts en C.A.G.E pour un montant différent suite à la
divergence au niveau de méthodes et de principes du calcul des charges
entre les deux comptabilités14(*).
Il s'agit de :
1. Amortissements
En Comptabilité générale, l'amortissement
est calculé dans les limites définies par l'administration
fiscale et indépendante de la dépréciation réelle,
tandis qu'en Comptabilité analytique générale
d'exploitation, la charge d'amortissement constitue une charge réelle
d'usage ou un amortissement économique ou technique.
2. Les coûts de structure
En Comptabilité générale, on incorpore la
totalité des charges fixes alors qu'en Comptabilité analytique
d'exploitation, le montant de ces charges peut subir des changements dans la
mesure où la structure est sous-employée ou
sur-employée.
3. Les charges abonnées
C'est le cas des amortissements, primes d'assurances, frais
d'électricité, ... on procède alors à un abonnement
des coûts pour ne retenir que la quote-part de la période
considérée en CAGE.
Les charges directes sont supposées variables par
simplification.
1.3. GENERALITES SUR LA
STRUCTURE DESCOUTS D'UN SPECTACLE MUSICAL
1.3.1. Notions sur le spectacle
musical
1.3.1.1. Définition du
spectacle musical
Un spectacle vivant musical
ou de variétés est défini comme une série de
représentations présentant une continuité artistique et
esthétique caractérisée par la réalisation des
conditions suivantes : - une scénographie identique (décors,
costumes, mise en lumière et mise en scène).15(*)
1.3.1.2. Organisation du
marché et présentation des acteurs
1.3.1.2.1. L'offre d'un spectacle musical
Généralement, l'offre d'un spectacle musical est
placée en aval par rapport à la demande de celui-ci, et cela est
dû suite à plusieurs théories menées par certains
chercheurs et /ou artistes. Donc après étude d'un
marché approprié ou d'un public bien ciblé, et jugé
accessible à l'offre.
Mais dans le souci propre lié à chaque artiste
de promouvoir son talent et ses inspirations, il en ressort la
précédence de l'offre à la demande. Ceci expliquerait le
taux élevé d'échecs dans les spectacles musicaux
produits.
A. Producteur
Le producteur assure la découverte de talents, leur
développement et la création des spectacles. Il assume
l'investissement et la prise de risque de l'ensemble de l'exploitation des
spectacles de l'artiste à l'année. Il se charge de
l'investissement de la stratégie marketing et de la commercialisation.
La production de spectacles est une économie de « prototype »
: les rares succès permettent de compenser les investissements
importants sur les autres spectacles. Le lancement d'un nouvel artiste est
déficitaire et représente un investissement sur le long
terme.16(*)
Dans le milieu de la production de spectacles, trois
métiers sont distingués :
v Le producteur générateur
Le producteur générateur est l'acteur qui
produit et met en place le spectacle.
En RDC, son chiffre d'affaires peut se situé entre 1
à 2 millions de dollars. Il est en charge de la gestion
financière du spectacle, du suivi et de la location des lieux de
production, et il travaille avec les promoteurs locaux sur le terrain. Le
producteur générateur est dédié aux projets
reconnus ainsi, les partenaires dans les médias sont de grandes
envergures.
v Le producteur tourneur
Ils sont la majorité des producteurs avec un chiffre
d'affaires moyen avoisinant le million d'euros.
Ayant la tournée au centre de son activité, le
producteur tourneur, autrement appelé assistant de production ou «
booker », est l'employeur du plateau artistique, il est en charge de
rechercher des dates auprès des salles et des festivals qui
achètent le spectacle (contrat de cession). Il se consacre aux projets
en développement, aux projets « middle », aux retours de
carrière ou aux niches et fait appel à des salles de moyenne
envergure (de 200 à 1500 personnes), à de grands festivals pour
l'ouverture, ou à de plus petits festivals en tête d'affiche.
v Le producteur diffuseur
Il collabore avec des agents étrangers qui
représentent des artistes étrangers ; le travail est de
court terme et la concurrence très forte. Pour entretenir ces relations,
il peut être amené à produire un artiste émergent
étranger en France, ce qui implique un certain risque financier. Sa
fonction peut s'apparenter à celle du producteur
générateur pour les superstars anglo-saxonnes, ou du tourneur,
quand il organise une tournée d'artiste en développement à
l'étranger.17(*)
B. Diffuseurs
Le diffuseur est le représentant local du producteur.
Il lui achète le spectacle pour le diffuser dans la zone
géographique sur laquelle il intervient. Il assume une part du risque
financier lié au spectacle. Grâce à sa connaissance du
terrain, le diffuseur peut réaliser des actions de promotion locales
permettant à l'artiste de développer son public en région.
Il participe également à la découverte des artistes locaux
et à leur développement. Parmi les diffuseurs, on compte aussi
les festivals, vecteurs économiques et culturels de développement
pour les régions.15
C. Editeurs
« L'éditeur est le professionnel qui assume par
tous les moyens auprès du public, la diffusion permanente et le suivie
d'une oeuvre »16. Parmi les professionnels qui entourent
l'artiste, l'éditeur musical est l'acteur dont le travail reste le moins
perceptible par le public et sur son propre secteur. L'éditeur est le
seul à établir une liaison avec l'auteur qu'il ne faut pas
confondre avec l'interprète, et doit être en veille permanente
pour s'adapter aux évolutions de la consommation musicale. Son
rôle est de permettre l'existence d'une oeuvre et d'en assurer son
exploitation. Il est aussi l'intermédiaire entre les créateurs,
le marché et développe l'utilisation de l'oeuvre dans le but d'en
dégager des revenus.17
D. Labels
Un label est une société éditrice qui est
chargée d'éditer et de distribuer les disques : le label est la
marque déposée de celle-ci. Si cette définition englobe
l'ensemble des labels, deux catégories de labels se distinguent : les
majors et les labels indépendants.
Les différences de positions remontent aux
débuts de la commercialisation des supports, mais c'est en 1960 que les
rapports sont devenus plus compliqués, avec la puissance commerciale des
majors et une série d'interdépendances entre eux en termes
d'offre musicale et de distribution. Les majors détiennent ce nom car le
CD n'est qu'une branche de leur activité, ils contrôlent en
principe toutes les étapes de la production musicale de l'enregistrement
à la vente, en évitant les intermédiaires et par
conséquent, en maximisant les profits. Les majors, même s'ils sont
peu, sont en concurrence constante car chacun cherche à augmenter ses
parts de marché. Une étape à cela peut être le
rachat de labels indépendants ou d'une branche d'un autre major. Cette
forte concurrence entre majors constitue un oligopole car ici, la production
musicale est détenue par une poignée de très grandes
entreprises.
Les indépendants sont pour la grande majorité de
très petites structures qui servent les intérêts d'un seul
producteur. Leur caractéristique qui fait des envieux parmi les majors,
est celle de se concentrer dans la plupart du temps sur un genre musical en
particulier. Lorsqu'un artiste indépendant a une carrière bien
lancée, les majors peuvent intervenir pour le « cueillir » des
branches de l'indépendance. Les majors cherchent la rentabilité
et grâce à leur puissance économique, ils peuvent mettre en
place d'importantes campagnes de promotion, contrairement aux
indépendants qui eux ne disposent que de faibles moyens. Cependant, les
majors contraints de veiller à la découverte de nouveaux talents,
observent constamment le travail des indépendants qui sont les «
découvreurs » de talents.19
E. Artistes
L'artiste-interprète est « la personne qui
représente, chante, récite, déclame, joue ou
exécute de toute autre manière une oeuvre littéraire ou
artistique, un numéro de variétés, de cirque ou de
marionnettes. » Un artiste est une « personne qui pratique un des
beaux-arts, un de leurs prolongements contemporains ou un des arts
appliqués. »18(*)
F. Salles de spectacles et festivals
Dans l'organisation de la filière, les salles de
spectacles et les festivals jouent un rôle déterminant selon leur
notoriété et leur taille, dans chaque étape de
l'évolution d'un artiste.
Les festivals apparaissent comme un moyen pertinent de
diffusion culturelle, de promotion des artistes et un tremplin pour la
découverte de nouveaux talents.
1.3.1.2.2. La demande d'un spectacle
musical
La musique est demandée par ses consommateurs, tel que
les gens qui fêtent, par les cérémonies. En bref, c'est
presque tout celui qui aime et écoute de la musique est
considéré comme demandeur d'un spectacle musical.
1.3.2. Eléments
constitutifs des charges d'un spectacle musical
1.3.2.1. Charges liées
au personnel
Le premier poste évalué par l'administrateur est
celui des salaires, car il s'agit en général du poste le plus
important.
a. Montant des salaires bruts
Pour définir le coût de la masse salariale,
l'administrateur va définir le nombre de personnes nécessaires
à la création et la production du projet (spectacle musical), le
poste occupé et la nature de ces emplois (cadre, agent de
maîtrise, personnel permanent et intermittent), ainsi que les
périodes de travail. L'administrateur, en tant que salarié
permanent de la compagnie, estime qu'il consacrera les trois-quarts de son
temps au montage de production. Il intègre donc au budget de production
une partie de son salaire. L'administrateur vérifie que les salaires
bruts sont au moins égaux aux minima de la convention collective des
entreprises artistiques et culturelles (secteur public), convention que la
compagnie applique (même si elle n'adhère à aucun syndicat,
elle rentre dans le champ d'application de cette convention collective et doit
donc obligatoirement l'appliquer).
b. Montant des charges patronales
Le salaire brut n'inclut que les charges salariales,
l'administrateur doit par conséquent évaluer le montant des
charges patronales afin d'évaluer le coût total - coût
employeur - de la masse salariale. Pour cela, il effectue une simulation
à partir d'un logiciel de paie et retient trois taux moyens pour
calculer le montant de ces charges.
1.3.2.2. Charges techniques
liées à la production
Il convient de prendre en compte tous les frais techniques
liés à la production du spectacle musical : frais de fabrication
des décors et costumes, frais de location d'une salle de
répétition (dans l'hypothèse où la compagnie ne
trouverait pas de lieu pour l'accueillir en résidence), assurances,
éventuels frais de déplacement pour rencontrer des partenaires
etc. L'administrateur intègre également, de façon
proportionnelle, les frais de fonctionnement de l'association, tel que les
coûts liés à l'impression du dossier de production, les
frais d'électricité, de téléphone, le loyer etc. En
l'espèce, la compagnie utilise un bureau (équipé d'un
téléphone, d'un ordinateur et d'une imprimante). L'administrateur
valorise ces apports et les fera figurer à la fois aux charges et
produits du budget.
1.3.2.3. Les frais annexes (ou
"frais d'approche" ou "frais +...+")
Les frais annexes correspondent aux frais de séjour et
de voyage de l'équipe et aux frais de transport du matériel et du
décor. L'administrateur calcule le montant de ces frais liés
à l'exploitation du spectacle. Toutefois, il ne les intègre pas
dans le budget de production, car ils seront pris en charge en
intégralité par les artistes dans lesquels les
représentations auront lieu.
1.3.3. Détermination du
coût plateau et du prix de vente du spectacle
Le prix de vente doit au moins couvrir les frais liés
à l'exploitation, c'est-à-dire le coût plateau. Ce
coût plateau, notamment constitué des salaires des artistes et du
régisseur, diminue selon le nombre de représentations.
Coût plateau par représentation :
Charges de personnel ;
Régisseur ;
Frais indirects ;
Fournitures et frais régie ;
Frais d'entretien et de réparation de costumes et
décors ; et
Frais d'assurance.
Les recettes de production ne suffiront pas à combler
les dépenses de production. Par conséquent, l'administrateur va,
dès la phase de montage, établir un prix de "vente" du spectacle
afin de combler une partie du déficit de production.
CHAPITRE 2 :
PRÉSENTATION DE L'AGENCE PYGMACOMMUNICATION
Dans ce deuxième chapitre de notre travail, nous allons
présenter l'agence PYGMA COMMUNICATION en trois sections
suivantes :
- identification et présentation de l'agence
(entreprise) ;
- structure organique et fonctionnelle ; et
- activités et réalisations.
2.1 : IDENTIFICATION
2.1.1. Localisation
L'Agence PYGMA COMMUNICATION est située sur l'avenue de
la douane n°7 dans la concession de l'ex. Onatra, au sein de la commune de
la Gombe dans la ville province de Kinshasa en République
Démocratique du Congo.
2.1.2. Aperçu
historique
Le modernisme et l'introduction des nouvelles technologies
sous forme des synergies multidimensionnelles en messageries
financières, en télécommunication, en entreprenariat et en
management des affaires ont entrainé en date du 20 juin 2004 la
création d'une agence dénommée Pygma communication par un
groupe d'amis. Ce nom vient des initiales de ses fondateurs, il s'agit
de :
- Paul : P
- YAV : Y
- GATARAYIHA : G
- MANDLA : M
- ALAIN : A
Pygma communication est l'idée de Willy Yav, ancien
journaliste, en partenariat avec tous les collaborateurs de Pygma communication
qui est devenu aujourd'hui l'une des meilleures agences installées en
République Démocratique du Congo.
A Kinshasa, Pygma communication est opérationnel depuis
2004, elle compte plusieurs départements qui interviennent sur quasiment
toute la chaîne de communication et de la publicité : relations
publiques, conception et gestion d'événements, création
d'image, production audiovisuelle, conseil en plan médias, vente et
achat d'espace de panneaux publicitaires, etc.
Une palette de Services, prestations et produits que la
société dispensée à une clientèle
étendue : Opérateurs de téléphonie mobile, banques,
compagnies minières, concessionnaires automobiles, entreprises de
l'agroalimentaire et nombre d'institutions comme la Commission
électorale nationale indépendante (CENI) dont Pygma communication
a créé le logo, le comité de Pilotage de la réforme
des entreprises du portefeuille de l'Etat (COPIREP) et la Direction
Générale des Impôts, dont elle a conclu les campagnes. En
revanche pas de politiques.
L'un des points forts du groupe est la réalisation de
publications reportages audiovisuels et de production particulièrement
remarquées par les téléspectateurs Congolais, tels
l'émission de téléréalité miss Vodacom et le
spot publicitaire pour la bière Primus (l'une des marques de
Bralima).
La préoccupation majeure du Pygma communication est de
mettre en place un cadre de formation, d'éducation et de
développement à travers des activités diverses et surtout
en apportant un plus sur le plan évènementiel et
communicationnel.
L'entreprise Pygma communication a obtenu son acte
d'agrément auprès de l'hôtel de ville de Kinshasa en 2004,
et exerce désormais en toute liberté ses activités comme
toutes les autres entreprises19(*).
2.1.3. Missions et
Objectifs
- Pour atteindre ses objectifs, la stratégie de Pygma
communication a une vision du développement durable en vue de satisfaire
les besoins de la population.
- Cette entreprise a en outre pour mission, la
rentabilité du secteur culturel et artistique.
- Pour Pygma communication le service
événementiel ne doit pas être l'apanage de quelques
privilégies habitant les grandes villes. La même valeur devrait
être accordée à à toute personne
humaine. Ainsi, tous les Kinois, qui qu'ils soient devraient avoir droit au
même traitement, avoir accès aux mêmes Services de
télécommunications et de la même qualité, au
même prix, où qu'ils soient à travers les 24 communes.
- Simplifier la vie dans l'organisation des
évènements privés.
Pygma communication a pour mission de faire vivre ou faire la
promotion des produits ou les marques de différentes
sociétés.
Ses objectifs principaux sont :
ü constituer un champ d'action et de nombreux
domaines d'activités à caractère social ;
ü oeuvrer dans les domaines de consulting, de formation
et de prestation de service ;
ü proposer des solutions efficaces aux multiples
problèmes liés à l'expertise et au diagnostic
technique dans les domaines évènementiels ;
ü assurer la promotion, la programmation et
l'accompagnement des jeunes artistes et groupes de milieux périurbains
de Kinshasa.
2.1.4. Statut juridique
L'agence Pygma communication Kinshasa fonctionne sous Statut
juridique d'une Société par Actions à
Responsabilité Limitée (SARL).
2.2. STRUCTURES ORGANIQUES ET
FONCTIONNELLES
2.2.1. Structures
organiques
L'agence PYGMA COMMUNICATION compte les organes
ci-après :
- assemblée générale ;
- conseil d'administration ;
- direction générale ;
- direction financière ;
- direction des ressources humaines ;
- direction médiatique ;
- direction stratégique ;
- direction de la clientèle ;
- direction de la création ;
- direction de la production (sims) ;
- direction out dor (exo) ;
- direction événementielle (7 events) ;
- direction des relations publiques.
2.2.2. Structures
fonctionnelles
Lorsqu'on veut examiner la manière dont une structure
est managée, il est important de savoir de quelle façon elle
fonctionne. Ainsi, nous allons relever, dans cette partie du travail, comment
l'agence Pygma communication se structure et fonctionne.
· Direction Générale
Elle est officiée par un Directeur General (Chef
exécutif officier) qui émane du conseil d'administration du Pygma
communication et rend compte au chairman (président Directeur
General).
· Directeur Général
Le directeur général commande, coordonne et
contrôle les chefs de départements dans la conception et
l'exécution de travail. Le CEO et chairman occupent les rangs les plus
élevés de l'entreprise, et sont à la base de principales
décisions mais ils laissent une autonomie aux chefs des
départements dans certaines décisions.
· Les départements
Pygma communication compte huit départements /
directions suivants:
1. Finances et Administration
Le département est composé d'un chef comptable
qui chapote quatre autres comptables et un directeur financier (CPO). Ils sont
dans la gestion des actifs.
2. Ressources humaines
C'est le département qui s'occupe des
différentes conditions de travail des agents ainsi que
des règlements qui les régissent au sein de la
société.
3. Créations
La création est le département de la
concrétisation ou d'exécution de travail demandé par les
différents clients. Ils en existent trois à savoir :
Crea conception : propose des différents concepts
ayant trait aux produits tout en tenant compte de l'état de besoin du
client, rédige le script ou scenario et propose un thème pour son
spot publicitaire.
Crea 3 D : consiste à faire des animations en 3D.
Notons que la 3D est une animation graphique, une technique qui repose sur la
création des images virtuelles qui ont la profondeur l'espace et la
surface. La 3eme dimension 3D, est utilisée pour remplacer les images
graphiques pour des scènes faisables dans la réalité.
Crea Design : consiste à adapter les virtuels, les
images ou les photographie conçus par la crea conception en respectant
les normes graphiques.
4. Clientèle
C'est le département intermédiaire, qui
gère les différents clients et s'assure de l'exécution du
travail fait par la création selon les normes du client, donc fait le
pont non seulement entre l'entreprise et le client mais aussi entre
l'entreprise et le fournisseur.
5. Public relation
C'est le département des relations publiques, qui
gère l'image, la réputation et la crédibilité des
clients. Ces derniers peuvent être des institutions, des personnes, des
causes (lutte contre...), des produits...
- Event ou 360°
Signalons que l'Event dépend du Service des
relations publiques ; il s'occupe de l'activation, c'est-à-dire
la vulgarisation, la sensibilisation des produits et organise des grands
évènements sur terrain afin de mettre en contact le produit et la
population.
6. Sim's
C'est le département moteur de l'entreprise,
département de la production et s'occupe de l'exécution des
publicités, des clips vidéo.
7. Impact
C'est le département Charge de la visibilité sur
terrain : des panneaux publicitaires, banderoles, affiche en tenant compte des
différents points stratégiques. II s'intéresse aussi aux
supports médiatiques pour lancer les spots publicitaires.
8. Commercial
C'est le département qui fait le démarchage,
c'est-à-dire trouver des clients potentiels pour Pygma communication.
2.2.3. Organigramme
L'organigramme de l'agence PYGMA COMMUNICATION se présente
comme suit :
Assemblée Générale
Stratégie
Relation publiques
OUT DOR
Production ou SIMS
CLIENTELE
CREA
EVENTS
Conseil d'Administration
Direction Générale
Conseil juridique
Direction financière
Source : Agence PYGMA COMMUNICATION
Direction des R//
Dans les lignes qui suivent, nous allons analyser les
activités réalisées par l'AgencePygma communication comme
activité évènementielle culturelle dans la conception
ainsi que de leur mise en application et décrire quelques projets de
l'agence.
2.3. ACTIVITÉS ET
RÉALISATIONS DE PYGMA COMMUNICATION
2.3.1. Organisation des
événements
A l'heure actuelle, la Communication de l'entreprise Pygma
communication passe par l'organisation de divers évènements que
ce soit pour :
lancement de produits (externe) ;
remerciements (interne et externe) ;
inauguration (externe) ;
sortie d'entreprise ;
organisation des concours ;
élaboration des projets.
C'est pourquoi Pygma communication propose des concepts
d'évènements sur mesure, à l'écoute des clients, en
mettant toujours l'accent sur l'humain, en leur faisant vivre une
expérience marquante.
L'élaboration des concepts et des offres se font sur
plusieurs critères :
type et objectifs des activités
proposées ;
passions hobbies des employés ;
date souhaitée ;
lieu ;
durée de l'évènement ;
nombre de participants ;
public-cible ;
budget estime ;
domaine d'activité de l'entreprise ;
dernières activités réalisées
dans l'entreprise ;
valeurs de l'entreprise ;
implication des participants.
L'agence Pygma communication est également en mesure de
simplifier la vie dans l'organisation des évènements prives comme
:
mariage
anniversaire
sortie d'équipe
moment de partage entre amie
week-end d'aventures etc.
Chaque évènement est unique et la formule
proposée pour sa réalisation est toujours selon l'envie, le
besoinou le budget que dispose le client.
2.3.2 Réalisations
L'agence Pygma communication compte, dans son
actif, les réalisations suivantes :
- miss vodacom,
- vodacom superstars,
- projet save the children/numéro vert,
- primus amawule, bralima promotrice,
- p2p service mpesa sans frais,
- vodacom fête des mères,
- mpesa talkshow,
- bière légende noire 50cl etc.
2.3.2.1. Miss Vodacom
Par "Miss Vodacom'', on entend
« mademoiselle » en parlant d'une jeune fille en langue
anglaise. On peut aussi comprendre par miss, le titre donné aux
lauréates des concours de beautés.
"Miss Vodacom'' fut
à la base un projet de l'agence Pygma communication Com, inspiré
des grands concours de beauté au niveau international à la
différence qu'ils ont inclut ici une dimension «
téléréalité ».
En effet, l'agence Pygma communication, c'est bien sûr
une agence évènementielle, mais aussi un espace des
activités indissociables comme l'élection Miss Vodacom qui
célèbre la beauté de la femme Congolaise. Son échec
pouvait discréditer l'image de marque de l'agence.
II était donc capital de rassembler tous les moyens
nécessaires pour sa réussite, d'où la collaboration de
l'entreprise Vodacom a permis d'être à l'une dès son
lancement, par l'achat de l'exclusivité de l'évènement et
de concours est devenu officiellement « Miss Vodacom ».
Les objectifs de « Miss Vodacom »
sont :
- faire la promotion de la belle femme congolaise et de la
beauté congolaise, il se dégage qu'un tel
évènement intéresse en premier lieu les opérateurs
culturels, les producteurs, les diffuseurs ainsi que les professionnels de
l'art.
- créer un cadre de compétition
médiatisée et assurer leur promotion.
2.3.2.2. Project Save the
Children / numéro vert
Il a consisté au lancement d'une Campagne de
sensibilisation sur l'utilisation des numéros vers 133 et 134. Ces
présents termes de référence sont conçus pour
mettre en place un mécanisme efficace, pour permettre aux
bénéficiaires d'être des acteurs du projet et créer
de l'intérêt autour des Services de santé sexuelle et
reproductive et de la protection des enfants, pour rendre opérationnel
les numéros verts, partager des informations avec les
communautés, répondre au mieux aux questions des
communautés et dénoncer tous ces d'abus des enfants au niveau de
la communauté.
Un projet qui cible les populations urbano-rurales (jeunes et
vieux), les structures d'encadrement de la jeunesse et les acteurs publics et
administratifs.
2.3.2.3. Primus Amawule
Primus amawule est une publicité de la bière
Primus qui regroupe plusieurs artistes musiciens dont Barbara Kanam, Ferre
Gola, Fabregas, Innocent Balume, Gaz Mawete et Felix Wazekwa. Le message de
cette publicité était : ne jamais lâchez car il y a de
l'espoir, « Ekosimba Kaka ».
2.3.2.4. P2P Service Mpesa sans
Frais
Mpesa P2P est un Service, Vodacom Mpesa qui consiste
à à envoyer de l'argent de son compte Mpesa
à un autre sans payer de frais. Cependant lorsque le destinataire
devrait récupérerl'argent, il devrait lui payer de frais de
retrait qui automatiquement se déduisent de son compte.
Le nouveau produit qui devait être mis sur le
marché, consistait à un engagement de la part du destinataire ce
qui concerne les frais de retrait qui seront cette fois à sacharge.
2.3.2.5. Vodacom fête des
mères
Pour la fête de mère, Vodacom décide de
lancer un spot de faire un récit bref mais charmant et mémorable
dans lequel les clients de Vodacom utilisent leur réseau rapide 4G pour
apporter le sourire à à quelqu'un. Dans le cadre
de cette campagne, Vodacom veut saisir l'amour et le lien émotionnel qui
utilisent une mèreà ses enfants pour célébrer la
fête des mères montrant, comment l'utilisation de la technologie
peu toucher le coeur d'une mèreétablissant ainsi efficacement
l'idée d'aller au-delà de la vitesse.
CHAPITRE 3 :
APPRECIATION DE LA STRUCTURE DU COUT DEPRODUCTION D'UN SPECTACLE MUSICAL
Ce chapitre apprécie la structure du coût de
production de PYGMA. Il comprend trois sections dont la première parle
procède à la présentation des données d'analyse,
la deuxième aborde l'évolution des différents coûts
et la troisième et dernière est axée sur la
détermination de quelques indicateurs liés à la
comptabilité analytique.
3.1. PRESENTATION DES DONNEES
D'ANALYSE
Les matériels d'analyse qui nous ont été
fournis par PYGMA comprennent : Les éléments constitutifs de
cout de production, les coûts de section, les charges variables et les
charges fixes, et le chiffre d'affaires de 2017 à 2019. Notons que les
données chiffrées contenues dans ces matériels sont en
milliers de dollars.
1.1.1. Charges
Les coûts de production de PYGMA sont constitués
des éléments repris dans le tableau ci-dessous :
Tableau n°1 : Eléments des charges
constitutives de coûts de production (enmilliers de dollars)
CHARGES
|
2017
|
2018
|
2019
|
Frais d'administration
Frais de communication
Frais de relations publiques
Plan média
HR (internet)
Manutentionnaire
Sécurité interne
Sécurité interne/BODYGUARD
Sécurité scorpion
Sécurité police et armée
Sécurité/premiers soins
Collation et communication bureau de production
Stylisme
Ecran projection géant
|
24.800
3.160
2.800
17.000
23.300
3.460
266,09
782,61
2.000
650
3.450
1.880
14.000
33.788,70
|
25.300
3.660
3.300
17.500
23.800
3.960
766,09
1.282,61
2.500
1.150
3.950
2.380
14.500
34.288,70
|
26.300
4.600
4.300
18.500
24.800
4.960
1.766,09
2.282,61
3.500
2.150
4.950
3.380
15.500
35.288,70
|
CHARGES TOTALES
|
131.337,4
|
138.337,7
|
145.337,7
|
Source : Elaboré par nous sur
base des rapports annuels des résultats analytiques de PYGMA.
1.1.2. Coûts de
section
La répartition des charges par section se
présente de la manière suivante :
Tableau n°2 : Coûts de section (en milliers de
dollars)
ANNEES
|
Montant
|
Concert
|
Logistic
|
Fan zone
|
Hospitality
|
|
VRH
|
|
CV
|
CF
|
CV
|
CF
|
CV
|
CF
|
CV
|
CF
|
CV
|
CF
|
2017
|
93.750
|
29.500
|
-
|
-
|
49.400
|
400
|
-
|
9.050
|
-
|
5.400
|
-
|
2018
|
93.750
|
29.500
|
-
|
-
|
49.400
|
400
|
-
|
9.050
|
-
|
5.400
|
-
|
2019
|
93.750
|
29.500
|
-
|
-
|
49.400
|
400
|
-
|
9.050
|
-
|
5.400
|
-
|
Source : Elaboré par nous sur
base des rapports annuels des résultats analytiques de la PYGMA.
La ventilation de coûts selon le comportement de charges
se présente comme suit :
Tableau n° 3 : Charges variables et charges
fixes
Années
|
Coût de production
|
Coût de distribution
|
Coût de structure
|
VARIABLES
|
FIXES
|
VARIABLES
|
FIXES
|
2017
2018
2019
|
89.827
80.276
80.965
|
-
-
-
|
16.520
24.137
25.007
|
-
-
-
|
24.990,7
33.924,7
39.365,7
|
Source : Elaboré par nous sur
base des rapports annuels des résultats analytiques de la PYGMA.
1.1.3. Chiffre
d'affaires
Tableau n°4 : Chiffre d'affaires de spectacle
musical
ELEMENTS
|
2017
|
2018
|
2019
|
Chiffres d'affaires
|
245.930
|
253.709
|
261.486
|
Source : Elaboré par nous sur
base des rapports annuels des résultats analytiques de la PYGMA.
Nous observons dans ce tableau que les chiffres d'affaires de
PYGMA ont évolué positivement durant les années sous
étude, soit : 245.930 en 2017, 253.709 en 2018 et 261.486 en
2019.
3.2. EVOLUTION DES DIFFERENTS
COUTS
En abordant ce point, nous voulons juste montrer comment les
différents éléments des coûts ont
évolué pendant la période sous étude.
3.2.1. Analyse de l'évolution du coût de
production
Tableau n°5 : Evolution du coût de production
(en dollars)
ANNEE
|
Montant
|
t
|
2017
2018
2019
|
208.567,7
207.950,7
214.080,7
|
-
-0,30
+2,95
|
Source : Elaboré par nous à partir des
tableaux n°2 et 3.
Légende :
|
· t = taux de variation
intermédiaire ;
· Vt-1 = Valeur de l'année
précédente
· Vt = Valeur de l'année sous
étude ;
|
Formule :
t = x 100
Ce tableau nous montre que, les coûts de production ont
connu une diminution de 0,30%, de 2017 à 2018 pour augmenter de 2,95%,
de 2018 à 2019.
Pour mieux illustrer les différentes variations
susmentionnées, nous dressons ci- dessous un graphique ad hoc.
Graphique n°1 : Evolution de coût de
production de 2017 à 2019
Source : Tracé
sur base du tableau n°5
Il découle de ce graphique que les coûts
de production ont évolué en dent scie.
3.2.2. Evolution du coût
de revient
Tableau n°6 : Evolution du coût de revient (en
dollars)
ANNEE
|
Montant
|
t
|
2017
2018
2019
|
225.087,7
232.087,7
239.087,7
|
-
+3,11
+3,02
|
Source : Etabli par nous sur base des
tableaux n°1, 2 et 3.
Au regard du tableau ci-haut il ressort que les coûts de
revient ont évolué d'une manière croissante de 2017
à 2019. En 2018 le coût de revient a augmenté de 3,11% par
rapport à 2017, tandis que de 2018 à 2019, ses dépenses
ont gardé presque la même tendance soit 3,02%.
Graphique n°2 : Evolution des coûts de
revient
Source : Elaboré par nous-même sur
base du N°6
Les coûts de revient accusent une tendance croissante
durant toute la période sous étude.
3.2.3. Evolution du chiffre
d'affaires
Tableau n°7: Evolution du chiffre d'affaires (en
dollars)
ANNEE
|
Montant
|
t
|
2017
2018
2019
|
245.930
253.709
261.486
|
-
+3,16
+3,06
|
Source : Etabli par nous sur base du
tableau n°4
Au regard du tableau ci-haut, il ressort que le chiffre
d'affaires s'est accru de 3,16%, de 2017 à 2018, tandis que de 2018
à 2019, ses recettes ont gardé la même tendance de
3,06%.
Graphique n°3 : Evolution des chiffres
d'affaires
Source : Elaboré par nous-même sur base du
tableau N°7
Les chiffres d'affaires accusent une tendance croissante
durant toute la période sous étude.
3.3. DETERMINATION DE QUELQUES
INDICATEURS LIES A LACOMPTABILITE ANALYTIQUE
3.3.1. Détermination des
coûts et résultats par la méthode « full
costing »
3.3.1.1. Calcul du coût
de production
Tableau n°8 : Calcul du coût de production
ELEMENTS
|
2017
|
2018
|
2019
|
Charges totales liées à la production (1)
Frais fonctions production (2)
|
114.817,7
93.750
|
114.200,7
93.750
|
120.330,7
93.750
|
Coût de production = (1) + (2)
|
208.567,7
|
207.950,7
|
214.080,7
|
Source : Elaboré par nous sur
base des tableaux n°1, 2 et 3.
En observant le tableau ci-haut, nous avons
constaté que le coût liés à la production de
l'agence a évolué en dent de scie.
3.3.1.2. Calcul du coût
de revient
Tableau n°9 : Calcul du coût de revient
ELEMENTS
|
2017
|
2018
|
2019
|
Coût de production (1)
Coût de distribution (2)
|
208.567,7
16.520
|
207.950,7
24.137
|
214.080,7
25.007
|
Coût de revient = (1) + (2)
|
225.087,7
|
232.087,7
|
239.087,7
|
Source : Elaboré par nous sur
base des tableaux n° 8 et 3
Ce tableau montre que le coût de production
représente 93 %, 90 %, 90 % du coût de revient respectivement en
2017, 2018 et 2019. Le coût de production du spectacle musical
coûte cher à l'agence, représentant 91 % du coût de
revient en moyenne.
Par contre, le coût de distribution représente 7
%, 10 % et 10 % du coût de revient du spectacle musical respectivement en
2017, 2018 et 2019. Cette situation peut être expliquée par le
fait que l'agence ne recourt pas aux services extérieurs pour promouvoir
et distribuer ses produits.
3.3.1.3. Calcul du
résultat analytique
Tableau n°10 : Calcul du résultat
analytique
ELEMENTS
|
2017
|
2018
|
2019
|
Chiffre d'affaires (1)
|
245.930
|
253.709
|
261.486
|
Coût de revient (2)
|
225.087,7
|
232.087,7
|
239.087,7
|
Résultat Analytique = (1)-(2)
|
20.842,3
|
21.621,3
|
22.398,3
|
Source : Elaboré par nous sur base
des tableaux n° 4 et 9
En comparant les chiffres d'affaires obtenus par l'agence
PYGMA au coût de revient, nous constatons que les résultats
analytiques sont restés positifs, malgré leurs évolutions
en dent de scie, soit 20.842,3 en 2017, 21.621,3 en 2018 et 22.398,3 en 2019.
Ce qui signifie que malgré cette tendance, l'agence a
réalisé un bénéfice.
3.3.2. Détermination des
marges et résultats par la méthode
« directcosting »
Les coûts étant déjà
ventilés en charges variables et fixes, nous procédons
directement à la détermination des marges totales et de
résultats de l'agence.
Tableau n°11: Calcul de résultat par la
méthode du direct costing (en milliers de dollars)
ELEMENTS
|
2017
|
2018
|
2019
|
CA (1)
CV (2)
|
245.930
150.697
|
253.709
148.763
|
261.486
150.322
|
MCV(3) = (1) - (2)
CF (4)
|
95.233
74.390,7
|
104.946
83.324,7
|
111.164
88.765,7
|
Résultat (5)= (3)-(4)
|
20.842,3
|
21.621,3
|
22.398,3
|
Source : Elaboré par nous sur
base des tableaux n° 2,3 et 4.
En observant le tableau ci-haut, nous constatons que les
marges sur coûts variables réalisés sur le spectacle
musical couvrent les coûts fixes. Et leurs résultats analytiques,
durant les trois exercices de notre étude, sont restés positifs,
soit 20.842,3 en 2017, 21.621,3 en 2018 et 22.398,3 en 2019. Ce qui
démontre que le spectacle musical est profitable pour l'agence.
ELEMENTS
|
2017
|
2018
|
2019
|
CA (1)
CV (2)
|
245.930
150.697
|
253.709
148.763
|
261.486
150.322
|
MCV(3) = (1) - (2)
CF (4)
|
95.233
74.390,7
|
104.946
83.324,7
|
111.164
88.765,7
|
Résultat (5)= (3)-(4)
|
20.842,3
|
21.621,3
|
22.398,3
|
Source : Elaboré par nous sur
base des tableaux n° 4 et 3.
En observant le tableau ci-haut, nous constatons que les
marges sur coûts variables réalisés sur le spectacle
musical couvrent les coûts fixes. Et leurs résultats analytiques,
durant les trois exercices de notre étude, sont restés positifs,
soit 20.842,3 en 2017, 21.621,3 en 2018 et 22.398,3 en 2019. Ce qui
démontre que le spectacle musical est profitable pour l'agence.
3.3.2.1. Détermination
du seuil de rentabilité
Tableau n° 12 : Calcul du seuil de
rentabilité en valeur
ELEMENTS
|
2017
|
2018
|
2019
|
CA (1)
CF (2)
MS/CV (3)
|
245.930
74.390,7
95.233
|
253.709
83.324,7
104.946
|
261.486
88.765
111.164
|
SR en valeur
|
192.104,97
|
201.439,08
|
208.797,85
|
Source : Elaboré par nous sur base
des rapports annuels des résultats analytiques de PYGMA COMMUNICATION
Partant du tableau ci-dessus, nous constatons que le seuil de
rentabilité en valeur a évolué de manière
croissante, soit de 4,85 %, de 2017 à 2018 et de
3,65 %, de 2018 à 2019. Il est claire que pour couvrir la
totalité de ses coûts de revient, PYGMA COMMUNICATION doit
réaliser les recettes supérieures au montant de seuils de
rentabilité ci-haut calculés.
Graphique n°4. Evolution du résultat
analytique
Source : Tracé à partir du
tableau n°12
Le graphique ci-haut, nous montre le résultat
analytique de PYGMA évolué d'une manière croissante de
2017 à 2019.
3.3.2.2. Calcul de la part des
charges variables et charges fixes
Tableau n° 13 : Calcul de pourcentage des charges
variables et charges fixesdans le coût total
CHARGES
|
2017
|
|
2018
|
|
2019
|
|
MONTANT
|
%
|
MONTANT
|
%
|
MONTANT
|
%
|
CV (1)
CF (2)
|
150.697
74.390,7
|
66,97
33,05
|
148.763
83.324,7
|
64,09
35,91
|
150.322
88.765,7
|
62,87
37,13
|
CT = (1) + (2)
|
225.087,7
|
100
|
232.087,7
|
100
|
239.087,7
|
100
|
Source : Elaboré sur base des tableaux n° 2,
3 et 6
En observant le tableau ci-haut, nous avons constaté
que les charges variables représentent en moyenne 65 % de coûts
totaux alors que les charges fixes ne représentent que 35 % en
moyenne.
CONCLUSION
Par analogie avec l'introduction, nous présentons la
conclusion de ce travail en six points, à savoir, la synthèse de
l'étude, les principaux résultats, les perspectives, les
suggestions, les axes de recherche et l'épilogue.
1. Synthèse de l'étude
Nous voici au terme de notre investigation portant sur
« analyse de la structure de coût de production d'un spectacle
musical, cas de l'agence PYGMA COMMUNICATION, pour la période allant de
2017 à 2019. En réalisant cette étude, notre
curiosité était portée sur les questions
ci-après :
Comment se présente la structure de coût de
production d'un spectacle musical ?
La méthode de détermination de coût
utilisée par PYGMA COMMUNICATION est-elle efficace pour la gestion d'une
entreprise ?
Pour mener à bon port les recherches, nous avons
été guidé par les méthodes et techniques
suivantes : analytique, descriptive, documentaire et d'entretien-libre.
Pour des raisons de clarté et de précision, nous
avons subdivisé ce travail en trois chapitres, à savoir :
· l'approche conceptuelle ;
· la présentation de PYGMA COMMUNICATION, notre
cadre opératoire ; et
· l'analyse de la structure de coût de production
du spectacle musical au sein de la société PYGMA
COMMUNICATION.
2.
Principaux résultats
Au terme de nos investigations, les résultats
saillants ci-après ont retenu notre attention :
les chiffres d'affaires de PYGMA ont évolué
positivement durant les années sous étude, soit : 245.930 en
2017, 253.709 en 2018 et 261.486 en 2019.
les coûts de revient ont évolué d'une
manière croissante de 2017 à 2019. En 2018 le coût de
revient a augmenté de 3,11% par rapport à 2017, tandis que de
2018 à 2019, ses dépenses ont gardé presque la même
tendance soit 3,02%.
le chiffre d'affaires s'est accru de 3,16%, de 2017
à 2018, tandis que de 2018 à 2019, ses recettes ont gardé
la même tendance de 3,06%.
le coût liés à la production de l'agence
a évolué en dent de scie.
le coût de production représente 93 %, 90 %, 90
% du coût de revient respectivement en 2017, 2018 et 2019. Le coût
de production du spectacle musical coûte cher à l'agence,
représentant 91 % du coût de revient en moyenne. Par contre, le
coût de distribution représente 7 %, 10 % et 10 % du coût de
revient du spectacle musical respectivement en 2017, 2018 et 2019. Cette
situation peut être expliquée par le fait que l'agence ne recourt
pas aux services extérieurs pour promouvoir et distribuer ses
produits.
les résultats analytiques sont restés positifs,
malgré leurs évolutions en dent de scie, soit 20.842,3 en 2017,
21.621,3 en 2018 et 22.398,3 en 2019. Ce qui signifie que malgré cette
tendance, l'agence a réalisé un bénéfice.
les marges sur coûts variables réalisés
sur le spectacle musical couvrent les coûts fixes. Et leurs
résultats analytiques, durant les trois exercices de notre étude,
sont restés positifs, soit 20.842,3 en 2017, 21.621,3 en 2018 et
22.398,3 en 2019. Ce qui démontre que le spectacle musical est
profitable pour l'agence.
le seuil de rentabilité en valeur a
évolué de manière croissante, soit de
4,85 %, de 2017 à 2018 et de 3,65 %, de 2018 à 2019. Il est
claire que pour couvrir la totalité de ses coûts de revient, PYGMA
COMMUNICATION doit réaliser les recettes supérieures au montant
de seuils de rentabilité ci-haut calculés.
les charges variables représentent en moyenne 65 % de
coûts totaux alors que les charges fixes ne représentent que 35 %
en moyenne.
Au regard des observations en terme de conclusion, nous
confirmons nos hypothèses de départ.
3. Suggestions
Eu égard aux constats soulevés dans la
conclusion, nous émettons de suggestions ci-après :
- la société PYGMA COMMUNICATION devra envoyer
son personnel à tout moment qu'il y a modification du
référentiel comptable, pour être à jour.
- La société PYGMA COMMUNICATION devra toujours
veiller à ses différentes charges en vue de maintenir son résultat
positif.
4. Axes de recherche
Nous avons
réalisé ce travail sous des contraintes des divers ordres,
notamment, financières, temporelles et matérielles. Nous ne
pouvons donc prétendre avoir réalisé un travail exhaustif.
D'autres chercheurs pourront nous compléter utilement en envisageant de
nouvelles pistes par rapport à l'analyse des éléments des
charges et des produits.
6. Epilogue
Tout travail scientifique est une oeuvre humaine comportant
des omissions, des fautes et certaines erreurs pour lesquelles nous sollicitons
l'indulgence de tous les lecteurs. Les suggestions et recommandations sont les
bienvenues pour faire avancer la science.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. AURIAC, J.M. et BOUGAULT, H., Economie
d'entreprise, Edition Castella, Paris, 1994.
2. BEN ALI, M., Comptabilité analytique de
gestion, Edition Collection gestion d'entreprises, TUNIS, 1999.
3. GUILBERT et SAGOT-DUVAUROUX, Gérôme et Dominique,
Musiques actuelles : ça part en live - Mutations économiques
d'une filière culturelle, Paris, 2013, Irma éditions.
4. HENRAD, M., et al., « Dictionnaire RF
COMPTABLE », Groupe Revue Financière.
5. MYKITA P. & TUSZYNKI J., Comptabilité
analytique, Editions Foucher, Paris, 2000.
6. PORTER, M., la chaine de valeur de Porter,
éd. Collection, Paris, 2014, p. 27.
I. NOTES DE
COURS
1. KIBWILA KUBALEKA, D.S., Cours d'analyse des
états financiers, G3 SCF, ISS/KIN, 2017-2018.
II. AUTRES
DOCUMENTS
1. Définition du dictionnaire Larousse, 2003.
2. PRODISS, « Le spectacle musical et de
variété en France », annuaire du PRODISS,
2013/2014.
3. Statut de l'entreprise Pygma
III. WEB
GRAPHIE
1. html/identifiant.bofip.impots.gouv., consulté le 15
juillet 2021 à 15 h 45'.
* 1 KIBWILA KUBALEKA, D.S.,
notes de cours de gestion de production, L1 SCF, ISS-KIN, 2019-2020
* 2 AURIAC, J.M. et BOUGAULT,
H., Economie d'entreprise, Edition Castella, Paris, 1994, p. 53
* 3 AURIAC, J.M. et BOUGAULT,
H., op.cit., p. 56
* 4 AURIAC, J.M. et BOUGAULT,
H., op.cit., p. 57.
* 5 PORTER, M., la chaine de
valeur de Porter, éd. Collection, Paris, 2014, p. 27.
* 6 Idem, p. 33
* 7 HENRAD, M., et al.,
« Dictionnaire RF COMPTABLE », Groupe Revue
Financière.
* 8LUMBU FUANA, F., Op. Cit.
* 9LUMBU FUANA, F., Op. Cit.
* 10 BEN ALI, M.,
Comptabilité analytique de gestion, Edition Collection gestion
d'entreprises, TUNIS, 1999, p.23.
* 11 Idem, p.23.
* 12 MYKITA P. & TUSZYNKI
J., Comptabilité analytique, Editions Foucher, Paris, 2000,
pp.36-37
* 13MYKITA P. & TUSZYNKI
J., Op. Cit., pp.37-38
* 14 Idem, p. 38.
* 15
html/identifiant.bofip.impots.gouv., consulté le 15 juillet 2021
à 15 h 45'.
* 16PRODISS, «
Le spectacle musical et de variété en France
», annuaire du PRODISS, 2013/2014.
* 17GUILBERT et
SAGOT-DUVAUROUX, Gérôme et Dominique, Musiques actuelles :
ça part en live - Mutations économiques d'une filière
culturelle, Paris, 2013, Irma éditions, 140p.
* 18Définition du
dictionnaire Larousse, 2003.
* 19 Statut de l'entreprise
Pygma
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