Métrologie et normalisation dans la commercialisation des produits agricoles comme outils de protection des producteurs et consommateurs: étude sur les équivalences en poids des unités de mesure locales dans la ville de Kikwitpar Archange Ntil Université de Kikwit - Ingénieur Agroéconomiste 2019 |
1.1.11. Etat actuel de la normalisation en RDC (Zoom Eco, 2016)Le Comité national de normalisation (CNN) de la République Démocratique du Congo a adopté 98 nouvelles normes harmonisées du Marché commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA), et une nouvelle norme nationale. Avant d'être adoptés, ces normes avaient été examinées par six commissions qui avaient réuni environ 160 experts congolais de tous ces domaines. C'était en marge de la session ordinaire du CNN tenue du 15 au 16 août 2016 à l'hôtel Invest de la presse. Selon le communiqué du Ministère de l'Industrie, cette adoption entre dans le cadre du processus d'intégration du pays dans cette zone économique régionale. Ces normes ISO, précise - t - on, portent sur cinq secteurs : agroalimentaire (7 normes), électrotechnique (46), textiles et cuirs (34), construction (11), et allumettes (1). La RDC dispose désormais de 370 normes harmonisées du COMESA adoptées en normes nationales, atteignant ainsi l'objectif que le pays s'était fixé en 2008. Celui de totaliser 371 normes pour son intégration progressive dans cette zone économique. «Le souci est d'améliorer la compétitivité des entreprises locales et des produits Made in Congo à l'échelle sous-régionale, régionale et internationale, de garantir la santé des consommateurs et de bâtir une infrastructure nationale de qualité», avait déclaré le Directeur de cabinet du Ministre de l'Industrie, Ephrem LuteteMaketama à l'ouverture des travaux de cet atelier. 1.2. COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLESLa commercialisation des produits agricole est une activité d'échange des biens et services relatifs à l'agriculture. Elle permet de réaliser le transfert d'un produit, du lieu de production au lieu de consommation. C'est donc une série d'activités interconnectées impliquant la planification de la production, la culture et la récolte, le tri, le conditionnement, le transport, le stockage, les procédés agroalimentaires, la distribution et la vente (Kinkela, 2013). De telles activités ne peuvent se faire sans échange d'information et dépendent souvent très fortement de la disponibilité d'un financement adéquat. Les systèmes de commercialisation sont dynamiques. Ils sont compétitifs et impliquent un changement et des améliorations continus. Les activités qui prospèrent sont celles qui engendrent des coûts moins élevés, qui sont plus efficaces et qui peuvent fournir des produits de qualité. Celles qui engendrent des coûts élevés, ne s'adaptent pas aux changements de la demande du marché et celles qui fournissent une qualité moins élevée sont souvent menées à la faillite. La commercialisation doit être orientée vers les consommateurs et générer un profit pour le cultivateur, le transporteur, le commerçant, le transformateur, etc. Cela implique que les acteurs impliqués dans les filières de commercialisation comprennent les exigences de l'acheteur, à la fois en termes de produit mais aussi d'activité économique. (Egg et al.,1990). |
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