1.1.10. Quid de la
normalisation
Selon APROMEN (2018), la normalisation est un outil de prise
en charge des préoccupations et défis potentiels de la
société. Elle est le Processus résultant de la tendance
naturelle de toute société humaine Responsable à trouver
des référence (norme) résultant d'un choix collectif
raisonné, en vue de servir de base d'entente pour faire face aux
problèmes répétitifs et enjeux potentiels, quel que soit
le contexte. Elle consiste en l'élaboration, la diffusion et la mise en
oeuvre des Normes. Son importance s'est accrue à cause de la
mondialisation.
Selon le site adiac-congo.com, Le 14 octobre 2018, la
communauté internationale a célébré la
Journée mondiale de la normalisation sur le thème « Les
normes internationales et la quatrième révolution
industrielle ». Deux cent cinquante ans après la
première révolution industrielle, les normes vont continuer
à s'imposer comme passage obligé pour la quatrième
révolution industrielle en cours qui intègre notamment les
technologies
émergentes. « Les personnes
et les objets sont de plus en plus connectés et cela aura une incidence
sur nos modes de production, d'échange et de
communication », explique l'Association pour la promotion
de la métrologie et la normalisation (Apromen). Au fil des
années, cette question a pris une certaine ampleur au point d'occuper
actuellement une place importante dans les politiques nationales des pays en
développement.
Les normes deviennent un précieux outil de
développement avec le phénomène de mondialisation. En
effet, les organisations internationales ont réussi à produire
plus d'un million de normes internationales dans la quasi-totalité des
domaines d'activités humaines. Selon l'Apromen, les changements doivent
forcement se préparer pour produire des effets positifs sur le terrain.
Les normes permettent d'assurer une transition de plus en plus rapide et il est
question pour les sociétés de continuer à s'appuyer
sur elles pour leur transformation.
Il revient ainsi à la République
démocratique du Congo (RDC) de prendre toute la mesure de l'enjeu actuel
en réalisant, de manière rationnelle, les activités
normatives. Mais la tâche n'est pas simple pour le pays en raison du
cadre législatif dépassé, de la pratique éparse et
très faible eu égard à ses besoins et enfin à
l'absence de statistiques officielles. Ce tableau peu enchanteur explique la
difficulté pour le pays de consolider son intégration nationale,
régionale et internationale. Par ailleurs, aucune solution durable n'est
trouvée à l'épineuse question de l'exportation des
matières premières avec faible valeur ajoutée, sans
oublier la difficulté de diversification et de
compétitivité des produits et services locaux.
En conclusion, l'Apromen a proposé des recommandations
pour faire de la normalisation un véritable outil d'intégration
et de développement durable en RDC. Il y a
d'abord, l'accélération des campagnes de sensibilisation, de
formation et de plaidoyer.
Ensuite, elle appelle à la production d'un cadre
légal et réglementaire dans une démarche incluse dans le
consensus, la transparence, l'ouverture et la cohérence des parties
prenantes universellement reconnues.
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