2. Le Cloud Public (ou externe).
Le Cloud Public est un prestataire de services qui propose des
services de stockage et d'applications web pour le grand public. Ces services
peuvent être gratuits ou payant. Il décrit le Cloud Computing dans
le sens courant traditionnel, ou les ressources sont provisionnées
dynamiquement au public en général sur une fine, en libre-service
de base sur l'internet, via les applications web / service web, à partir
d'un hors-site tiers fournisseur qui facture sur une fine utilitaire
informatique de base.
Les « Cloud » publics sont
généralement exploités par des sociétés
tierces comme Amazon, Google, Microsoft etc. Ces Datacenters sont construit un
peu partout sur la planète, généralement dans des lieux
où l'électricité est bon marché et proche d'une
source d'eau (rivière, fleuve) pour refroidir les machines. Ce
modèle permet aussi d'assurer les capacités de Scalabilité
et d'élasticité que doit offrir le Cloud Computing.
Le « Cloud » public étant
hébergé dans un environnement partagé et exploité
par une société tierce, son exploitation peut poser un certain
nombre de problèmes comme :
ü La confidentialité des données
peut-être mises en danger par les autres utilisateurs.
ü En fonction d'où sont hébergées
les machines, certaines lois peuvent porter un préjudice à
l'utilisateur.
ü Les performances ne sont pas constantes, car
dépendantes de l'activité des autres utilisateurs.
Les fournisseurs de Cloud public facturent à
l'utilisation et garantissent une disponibilité de services au travers
des contrats SLA (Service Level Agreement) : document qui définit la
qualité de service requise entre un prestataire et un client. Le
déploiement de services via le Cloud nécessite quatre
impératifs pour assurer son succès : stabilité,
flexibilité, adaptabilité et anticipation.
Les principaux avantages d'utiliser un service de Cloud Public
sont les suivants :
ü Facile et peu coûteux mis en place, car les
couts de matériel, l'application et la bande passante sot couverts par
le fournisseur.
ü Evolution pour répondre aux besoins.
ü Pas de gaspillage de ressources par ce que vous payez
ce que vous payez ce que vous utilisez.
3. Le Cloud Hybride (Interne et Externe).
Il y a quelque temps, le monde informatique s'était
focalisé sur le Cloud public. En 2010, après que les directions
informatiques aient exprimé leurs préoccupations sur les aspects
sécurité, l'attention s'est portée sur les Cloud
privés. Désormais, chacun désirant la plus grande
flexibilité opérationnelle, le Cloud hybride figure en tête
de liste des désidératas.
Les Cloud hybrides (ou encore Cloud mixte) combinent
les deux types de Cloud, Privé et Public. Ce modèle permet de
garantir la sécurité et la confidentialité des
données tout en offrant la possibilité d'absorber une plus grande
charge de manière temporaire. Ils sont généralement
utilisés pour absorber les pics de charge. On peut ainsi déporter
nos applications vers un Cloud public qui consommera des données
stockées et exposées dans un Cloud privé, ou bien faire
communiquer deux applications hébergées dans deux Cloud
privés distincts, ou encore consommer plusieurs services
hébergés dans des Cloud publics différents.
Dans tous ces cas de figure, nous avons affaire
à la notion de Cloud hybride. Ce Cloud hybride permet donc d'allier les
avantages du nuage. C'est à dire d'une part, l'élasticité
des infrastructures, les économies réalisées et la
facilité de déploiement d'une application, avec d'autre part, la
sécurité et dans certains cas la performance du système
d'information interne. Ainsi, toutes les entreprises ne doivent pas
songer à migrer l'ensemble de leur infrastructure dans un Cloud public.
Les objectifs du Cloud Hybride :
ü Atteindre le meilleur équilibre technique et
économique en répartissant les ressources sur le site du client
et sur une infrastructure hébergée mutualisée avec une
communication entre les deux environnements pour sécuriser les
données.
ü Faire évoluer dynamiquement le placement entre les
deux environnements grâce à la gestion de capacité
permanente.
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