A la famille CHIBAMB CHIKOMB Ours,
pour son hospitalité inexprimable.
Je dédie ce travail.
L'auteur
REMERCIEMENTS
Il nous est impérativement impossible de ne pas
reconnaitre les aides effectives des tous apportées à la
matérialisation de ce travail.
Ainsi, notre souhait est d'exprimer nos gratitudes envers
notre directeur, monsieur le professeur NUMBI KANYEPA Fernand qui,
malgré ses occupations a accepté au moins de diriger ce travail
en nous faisant des remarques et en nous adressant des suggestions très
constructives dans la rédaction de cette oeuvre. Nous remercions
également monsieur le chef des travaux BANZA MABENDE Paul-césar
pour son acceptation de nous encadrer durant toute la période de la
recherche et de la rédaction ce présent travail.
Nos remerciements s'adressent à tous les membres du
personnel scientifique et académique de l'université de Kolwezi
en général et de la faculté des sciences sociales
politiques et administratives en particulier là nous citons : le
vice doyen MUFUNGENU MUZUMBU John, ILUNGA NGUZA Esdras, MWANDA KASAI
Noël,...
Il ne conviendrait pas de sous estimer les efforts
inlassables de tous ceux qui se sont dépensés pour nous soutenir
d'une manière ou d'une autre. C'est pourquoi nous disons merci à
vous mes parent KAWIT YAV David, YANDJIK TSHIKWAT Marceline pour votre
affabilité indescriptible, à la famille MUKACHUNG KAWIT
Jean-léonard et MAFIK MWAD Nicole pour votre
générosité inépuisable,
Aux sieurs et dames KALUNGA KABANGU Delphin, MWAD MBAZ
Ornella, UPO YAMBISA Lydie, MASANGU KASESE Maurice, TSHIBAMBA LUMANGA Arsene,
MAHINA TSHIKALU Jean-Paul, MUKUNDI Ruth ...
A vous mes frères, soeurs KAWIT YAV Lucide, KACHAM
KAMIN Réséda, KABWIT KAZAD Achille, CHINGWEL UZANY Athalie, KARAJ
KAWIT Dorcas, KAJ CHISOL Francine, MWAD Anselmine, YANDJIK KANTANG Alphonsine,
MASHANT KAWIT Léon, KAJ KASHON Milka, KANYOV YAV Anse, NAWEJ KWIMBAND
Samy
L'auteur
AVERTISSEMENTS(ABREVIATIONS)
Il est impérieux d'expliquer les différents
sigles rencontrés dans nos investigations pour une meilleure
compréhension de tous ceux qui auront l'occasion de nous lire ou de
parcourir ce travail.
$ : Dollar
A-R : Arrêté Régional
BIC : Bénéfice industriel et
commercial
DGC : Direction Générale des
Contributions
DGDA : Direction Générale des Douanes
et Accises
DGE : Direction des Grandes Entreprises
DGI : Direction Générale des
Impôts
DRKAT: Direction des Recettes du Katanga
DIRKO : Division des Recettes de Kolwezi
CIS : Centre des Impôts
synthétiques
CDI : Centre des Impôts
KZI : Kolwezi
RDC : République Démocratique du
Congo
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
EAD : Entité Administrative
Décentralisée
FC : Franc Congolais
Ff : franc fiscal
RCB : Rationalisation du Choix du Budget
LOLF : Loi Organique Relative aux Finances
Publiques
PSC : Pacte de Stabilité et de
Croissance
IPR : Impôt Professionnel sur la
Rémunération (revenu)
LFSS : Lois de Financement de la
Sécurité Sociale.
INTRODUCTION
Contrairement à l'Etat libéral qui est
caractérisée principalement par la restriction de la mission de
l'Etat à la seule tache administrative, l'Etat moderne est censé
intervenir dans la vie de l'homme et cela pour son bien- être
intégral
L'Etat se voit en présence de plusieurs besoins, des
dépenses qu'il doit couvrir.
Ces dites dépenses lui sont en même temps
nécessaires pour le fonctionnement de ses propres institutions et
services mais aussi pour le bien être de sa population.
Il sied de savoir que pour subvenir à toutes ses
dépenses, l'Etat met en place des moyens appropriés dits
techniques financières pour maximiser les recettes. C'est le cas des
taxes, impôts, des emprunts etc.
Comme nous l'avons dit précédemment, l'Etat
intervient dans le secteur socio-économique et se propose de repartir
les ressources selon la principe d'équité en s'intéressant
non seulement aux taches militaires, judiciaires, administratives,
policières...mais aussi en corrigeant les imperfections du marché
et les déséquilibre dans la sécurité sociale.
En effet, la République Démocratique du Congo en
tant qu'Etat n'échappe pas à cette réalité. Elle
doit maximiser les recettes pour subvenir à ses charges.
C'est cette réalité qui a retenu notre attention
scientifique et nous a poussé à mener une étude
comparative des compétences financières de la DGI, la DGRAD et la
DRKAT dans le processus de la maximisation des recettes.
0.1. Choix et
intérêt du sujet
A. Choix du sujet
Le choix du sujet détermine les exigences auxquelles un
chercheur est soumis. Il dépend des moyens disponibles, de la culture du
chercheur et du domaine scientifique de recherche.
Le choix de notre sujet de mémoire a été
dicté par le souci de savoir si la création de plusieurs
institutions financières de l'Etat ayant pour objectif de gérer
les recettes, ont entrainées une maximisation accrue de ces recettes
dans le Trésor Public.
B. Intérêt du
sujet
Plusieurs intérêts concourent au choix du sujet
à savoir :
- L'intérêt scientifique
- L'intérêt social
- L'intérêt
a. L'intérêt scientifique
La science est toujours évolutive, elle doit être
complétée au fur et à mesure qu'elle poursuit son
chemin.
C'est dans cette optique que ce travail sera une source
d'inspiration pour tout chercheur qui pourra appréhender ce thème
sous d'autres cieux.
b. L'intérêt social
En ce qui concerne la société ou la
communauté, ce mémoire va informer chaque membre de la dite
société sur les avantages et les bénéfices à
tirer du triplement de ces trois services à savoir la DGI, la DGRAD et
DRKAT.
c. L'intérêt personnel
La rédaction de ce mémoire répond
à une exigence académique selon la quelle, tout finaliste du
deuxième cycle doit présenter un travail en rapport avec son
domaine de formation. C'est donc à la fois une contrainte et un
enrichissement scientifique personnel dans le domine des finances publiques.
Etat de la question
BOULANGER et BALLEY GUIER, nous édifient dans leurs
travaux lorsqu'ils disent que « la lecture de l'ouvrage ou des
ouvrage des chercheurs précédents permet de
pénétrer leurs pensées à surmonter des
difficultés qu'ils ont rencontré et les moyens qu'ils ont
utilisé, de saisir l'originalité de leurs contributions et des
lacunes à combler »1(*).
La question de la maximisation des recettes est une
préoccupation majeure d'un grand nombre des chercheurs scientifiques,
mais aussi des congolais depuis des temps immémoriaux. C'est pour cette
raison que notre sujet s'avère très important.
Cela étant, la lecture reste un instrument crucial
parmi tant d'autres dans l'acquisition de la connaissance.
C'est pourquoi, force nous est d'affirmer que la lecture
nourrit l'esprit. Eu égard de ce qui précède,
l'état de la question permet au chercheur de faire un inventaire des
études précédentes aux fins de s'en démarquer et de
donner de l'originalité à son sujet d'étude.
ILUNGA BWANANGABO2(*) a mener une étude comparative de la
réalisation des recettes fiscales entre deux régimes
différents ; il démontre en quoi le changement des
régimes avait de l'influence sur la réalisation des recettes
fiscales. L'auteur s'est beaucoup penché sur la réalisation des
recettes sous les différents régimes qu'a connus le service de
contribution de Kolwezi à l'époque.
Il conclut en disant que le changement ou le passage de la
Direction Générale des Contributions à la Direction
Générale des Impôts a favorisé une augmentation des
recettes suite à son caractère obligatoire.
NGANDU KABEDI3(*) dans son travail intitulé « Avantage
économique de l'impôt professionnel sur la
rémunération pour le Trésor Public » s'est
intéressé à l'avantage économique de l'application
des impôts professionnels sur les rémunérations pour le
compte du Trésor Public, il donne l'importance du
prélèvement de cet impôt sur toute personne travailleuse,
il dit en fin que l'IPR c'est un grand impôt non négligeable qui
contribue grandement à la maximisation partielle des recettes.
En faisant une étude comparative des compétences
financières entre, la DGI, la DGRAD et la DRKAT, nous voulons
évaluer l'apport de la reforme faite au sein d'un plus grand service
générateur des recettes. Nous allons ressortir les avantages pour
connaitre s'il ya réellement maximisation des recettes ou non. En
comparant les trois services au sein du ministère ayant les finances
dans ses attributions, nous voulons déceler les compétences de
chacun de ces services chargés de chercher l'argent pour l'Etat afin que
ce dernier puisse couvrir toutes ses dépenses et subvenir aux besoins de
la population.
En fin, nous allons comparer les recettes
réalisées par chaque service étudié.
Problématique et
hypothèses
Problématique
La problématique n'est autre qu'une force motrice d'un
travail scientifique cela est dû à son rôle de guide tout au
long de la recherche. C'est donc le cerveau même du travail.
Plusieurs scientifiques définissent la
problématique de diverses manières :
Selon EMILE DURKHEIM, la problématique c'est
« l'ensemble des hypothèses articulées entre
elles ».4(*)
Pour RAYMOND QUIVY et LUC CAMPHENHOUDT, la
problématique c'est l'approche ou la perspective théorique que
l'on décide d'adapter pour la question de départ.5(*)
Selon JEAN BELANGER, la problématique est une
représentation et une démarche intellectuelle faite pour
résoudre un problème posé.6(*)
BRIMO soutient que la problématique correspond à
la manière de poser clairement un problème qui suscite une
étude de façon à en proposer des solutions dans leur
dynamique de la réflexion tant philosophique que scientifique.7(*)
RAYMOND ROBERT TREMBLAY et YVAN PERRIER définissent la
problématique de recherche comme l'exposé de l'ensemble des
concepts des théories, des méthodes des hypothèses et des
références qui contribuent à clarifier et à
développer un problème de recherche. On précise
l'orientation que l'on adopte dans l'approche d'un problème de recherche
en formulant une question spécifique à la recherche quelle la
recherche tentera de répondre.8(*)
Pour ne pas rester sous peine d'avoir un raisonnement par
procuration, nous pouvons à notre tour définir la
problématique comme étant une interrogation sur un sujet
donné dont l'exploration est à la porté d'un chercheur
compte tenu de ses ressources et de l'état actuel de la théorie
un problème de recherche doit pouvoir être traiter de
manière scientifique. Il se base sur la comparaison de trois
organes : Il sera question de déterminer la répartition des
compétences dans la réalisation et la maximisation des recettes
de l'Etat mais aussi et surtout de démontrer la raison d'être de
ces trois services tous générateurs des recettes à
savoir : la DGI, la DGRAD et la DRKAT.
Hypothèse de
recherche
L'hypothèse est une proposition des réponses de
la question, on raisonne pour donner la résolution au problème et
de démontrer les théorèmes.
CHEVALIER et LOSCHAK définissent l'hypothèse
comme une proposition des réponses aux questions que l'on se pose sur
l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et
la nature puisse fournir une réponse.9(*)
Pour DUBOIS l'hypothèse s'analyse en termes
d'explication rationnelle et anticipé sur le phénomène
observé, sont but principal est l'ordre heuristique il s'agit des
analyses ultérieures.10(*)
REZSOHAZY R. estime que l'hypothèse cherche à
établir une vision provisoire du problème soulevé en
évoquant la relation supposée entre les faits sociaux dont le
rapport constitue le problème et en indiquant la nature de ce
rapport.11(*)
Le dictionnaire Micro-Robert définit l'hypothèse
comme une proposition soit comme donnée d'un problème soit comme
donnée des théorèmes.12(*)
De notre part, l'hypothèse est une proposition des
réponses aux questions qu'un chercheur se pose pour aboutir à une
réalité, ces réponses sont provisoires. On peut les
confirmer ou les infirmer. Donc l'hypothèse est nécessairement
issue des réflexions approfondies sur les éléments de la
problématique.
En effet, nous allons répondre en ces termes :
- Les compétences de la DGI seraient la
réalisation des recettes fiscales au profit du Trésor Public
national ;
- Les compétences de la DGRAD seraient la
réalisation des recettes non fiscales pour le compte du Trésor
Public national ;
- En ce qui concerne les compétences de la DRKAT, ce
seraient la réalisation des recettes fiscales et non fiscales au profit
du Trésor Public provincial.
Quant à la question de la raison d'être du
triplement des services générateurs des recettes, nous disons que
sa raison d'être serait la maximisation des recettes fiscales et non
fiscales au profit de l'Etat.
Délimitation du
sujet
La délimitation dont il est question ici est une
circonscription qui est à la fois temporelle et spatiale.
Sur le plan temporel, PAUL MINON13(*) dit que l'objet d'une
enquête doit être circonscrit dans le temps, car ajoute-il on ne
peut pas prétendre faire l'histoire complète de la population
d'une ère locale déterminée avec la période durant
laquelle sera effectuée l'enquête, puisqu'en cherche
généralement avant tout les données sur la situation
actuelle des personnes que l'enquête doit atteindre.
Sur ce notre sujet couvrira la période allant de 2008
à 2011 pour la pure et simple raison que durant cette période
nous connaitrons les réalisations des recettes de la DGI et de la DGRAD
avant la création de la DRKAT, mais aussi les réalisations des
recettes de la DRKAT ainsi que les réalisation de toutes ces trois
institutions ensemble afin de faire une étude comparative des
compétences financières des ces trois services et connaitre leurs
raisons d'être durant cette période. Et surtout voir à quel
période le Trésor Public a connu la maximisation des recettes la
plus importante.
Sur le plan spatial, vu que la république
démocratique du Congo en général occupe une vaste
étendue du territoire national, alors à cet effet nous allons
nous intéresser seulement à la ville de Kolwezi qui servira de
cadre spécifique à l'espace de notre vive recherche.
O.5 Méthodes et
techniques des recherches
Aucun chercheur ne peut entreprendre une recherche sans
utiliser une méthode. Car l'élaboration de tout travail
scientifique suppose l'utilisation d'une méthode qui facilite la
recherche. Mais, il faudra noter aussi l'utilisation d'une ou plusieurs
techniques aux cotés des méthodes pour mieux orienter et
faciliter la recherche menée
0.5.1 Méthodes de
recherche
Selon DEKETELE et ses collaborateurs, la méthode est un
ensemble des démarches raisonnées suivi pour parvenir à un
but. La méthode c'est aussi la voie poursuivie pour arriver à
l'acquisition des nouvelles connaissances.14(*)
BONDO MECKY définit la méthode comme une
démarche rationnelle, logique, rigoureuse qui aboutit à une
vérité cachée.15(*)
Pour le dictionnaire petit robert, la méthode
c'est « l'ensemble des démarches que suit l'esprit pour
découvrir et démontrer la vérité.16(*)
De notre part, étudier la méthode dans la
science revient à étudier les voies et moyens à
entreprendre dans le cheminement de l'esprit à la recherche de la
vérité, à définir les règles communes qui
président à l'observation des faits.
C'est ainsi tout au long de notre recherche nous ferons usage
de la méthode comparative et de la méthode historique.
A. Analyse comparative
Comparer c'est confronter deux ou plusieurs choses pour
déceler les ressemblances et différences qui existe entre
elles.17(*)
Toute comparaison suppose qu'il existe entre les choses
à comparer, à la fois les ressemblances ainsi que les
dissemblances.
La méthode comparative conduit toujours à
l'explication des faits sociaux dans la mesure ou les facteurs
générateurs des différences ou ressemblances
constatées entre les faits comparés.
Comme la méthode comparative exige pour qu'elle soit
valable, qu'elle porte sur les faits dont les contextes culturels et
dimensionnels ne sont pas trop différents. Dans le cadre de notre
travail nous voulons que cette dernière soit valable, c'est pourquoi
nous comparons les compétences financières de trois services
générateurs des recettes dont la DGI, la DGRAD et la DRKAT dans
le processus de la maximisation des recettes car toutes ces trois institutions
sont des régies financières au sein du ministère des
finances.
Analyse historique
Cette méthode d'analyse historique qui, sans être
explicative par elle-même rend possible l'explication dans la mesure
où ils ont pris naissance, dans leurs conditions constantes, elle offre
le tableau de leurs conditions d'existence et d'autre part, elle permet la
comparaison.
Plusieurs chercheurs scientifiques utilisent cette
méthode pour analyser et expliquer les
phénomènes-événements jusqu'au fait
générateur ou fait initial. Elle rassemble, ordonne,
hiérarchise, autour d'un phénomène singulier, une
pluralité des faits afin de déceler celui qui a exercé le
plus d'influence sur le phénomène étudié. Elle
conduit à l'explication causale dans la mesure où elle cherche la
genèse des faits en établissant des liens entre le fait
étudié et les faits ou situations antécédents.
En vertu de ce qui précède, la méthode
historique dans le cadre de notre travail nous aidera d'étudier la
maximisation de recettes des trois services précités de 2008
à 2011.
0.5.2 Techniques de
recherche
Pour BUSHABU PIEMA, une technique de recherche c'est l'outil
qui assiste la méthode dans le processus de la recherche de la
vérité.18(*)
Dans cette perspective, nous avons fait recours à la
technique documentaire, car c'est elle qui est d'importance très
capitale dans l'élaboration de notre travail pour la récolte des
données.
Elle nous permet de parcourir les différents ouvrages
et rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres documents utiles
à la matérialisation de celui-ci. Mais hélas, outre la
technique documentaire, nous avons également fait recours à la
technique d'interview du fait qu'elle est une communication verbale entre
l'interviewer et l'interviewé et nous a permis d'obtenir les
informations sur notre problème de départ et c'est l'interview
dirigé ou structurée qui a assisté la technique
documentaire.
Difficultés
rencontrées
Les imperfections continuent à ronger la nature mener
une recherche, les nombreuses difficultés ne manquent jamais. C'est le
cas de :
- Mauvais accueil dans les institutions ciblées comme
compétentes pour fournir les données qui pourraient constituer
notre travail.
- L'esprit de caste... Ce sont les quelques difficultés
rencontrées sur terrain.
Subdivision du travail
Mise à part l'introduction et la conclusion, notre
travail s'articule autour de trois chapitres à savoir :
- Le premier chapitre : la définition des
concepts, les théories de finances publiques..., ici nous allons
décrire les domaines des finances publiques, la configuration des
finances publiques de l'origine à nos jours en Grande Bretagne et en
France.
- Le deuxième chapitre : la répartition des
compétences entre les services générateurs des recettes
qui sont la DGI centre des impôts synthétiques de Kolwezi, la
DGRAD ressort urbano rural de Kolwezi en fin la DRKAT division urbaines des
recettes de Kolwezi.
- Le troisième chapitre : l'étude
comparative des réalisations des recettes. Ici nous démontrerons
les recettes perçues et recouvrées par chaque institution cible
de notre travail.
CHAPITRE I. CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Section 1. Cadre conceptuel
Il nous sera difficile de démontrer nos recherches
sans toutefois définir les concepts clés. C'est à ce titre
que nous les définissons l'un après l'autre.
I.1. Les compétences
Le mot « compétence » revêt
plusieurs sens, on peut le définir comme une connaissance approfondie,
reconnue, qui confère le droit de juger ou de décider en
certaines matières. Le même mot peut avoir le sens d'une
capacité ou d'une qualité. C'est donc la capacité de
remplir une fonction ou d'effectuer certaines tâches.
Le dictionnaire Micro-Robert définit la
compétence comme une aptitude d'une juridiction à instruire et
à juger un procès. Ceci implique l'attribution, dans le domaine
et le ressort19(*).
Cette dernière telle que définit par le
dictionnaire Micro Robert est la mieux placée dans le cadre de notre
travail.
I.2. Finance
Le mot « Finance » vient du latin
« finare » qui veut dire fixer une indemnité ou une
amande (du saxon « fine » qui veut dire amende) et qui
désigne ce qui se rapporte à l'argent.
I.3. Finances publiques
Les finances publiques sont ainsi les revenus et les
dépenses de la puissance publique et c'est la science de
l'administration de ces revenus et dépenses.
1.4. Compétences
financières
Les compétences financières sont les aptitudes
d'une juridiction génératrice ou gérante des recettes
publiques ou privées. C'est donc, les attributions qu'a une institution
de gérer l'argent.
I.5. Recettes
Pour le Petit Larousse Illustré, la recette signifie
un montant total des sommes reçues, gagnées qui sont
entrées en caisse à un moment donné20(*) .
I.6. La maximisation des recettes
La maximisation n'est autre chose que l'action de maximiser,
c'est-à-dire l'action de porter une quantité de recettes au plus
haut degré.
Section 2. Cadre
théorique
I.2.1. Théorie de
finances publiques
Cette théorie est celle prônée par KNUT
WICKSELL considéré comme « économiste des
économistes » suite à son influence sur les
économistes aussi célèbres comme KEYNES, KAYES, James
BUCHANAN, Erik LINDAHL, HECKS CHER...
Dans son ouvrage intitulé « Etudes
théoriques des finances publiques »21(*), l'auteur pense qu'en
appliquant les idées du marginalisme à l'impôt progressif,
aux biens publics et à d'autres aspects des politiques publiques, sa
volonté est de créer une théorie économique
synthétique.
Ainsi, bien la théorie de la productivité
marginale. L'idée selon laquelle la rémunération des
facteurs de production est proportionnelle là leur productivité
marginale ait été formulée par d'autres auteurs, il
présente une démonstration bien plus simple et rigoureuse de ce
principe et la conception actuelle de cette théorie provient en grande
partie du modèle de WICKSELL.
I.2.2. La pensé de
Wicksell
En élargissant l'étude menée par Richard
sur la redistribution des revenus, Wicksell conclut que même une
économie sans aucune entrave ne tend pas à repartir
également la richesse, contredisant ainsi les prédictions de
nombreux prédécesseurs. En réalité, il pose que la
richesse générée par la croissance ne sera
distribué qu'à ceux qui en possédaient déjà.
Partant de ce constat et des théories des finances
publiques, Wicksell défend la nécessité d'une intervention
de l'Etat afin d'améliorer le bien être général.
En ce qui nous concerne, cette théorie nous a
éclairé dans l'élaboration de notre travail, du faite que
les finances publiques relèvent des sciences sociales et ont pour objet
l'étude du phénomène financier public dans sa
globalité : Ressources, charge, Trésorerie, procédure
budgétaire et comptable, politique budgétaire... et dont les
principaux protagonistes sont les Etats, les collectivités
territoriales, les entreprises et établissement publics ainsi que les
organismes sociaux et internationaux.
Les finances publiques peuvent aussi présentées
selon le critère organique comme l'ensemble des règles gouvernant
les finances de l'Etat, établissements publics et toutes autres
personnes morales de droit public. C'est un champ à la croisée
du droit fiscal, du droit constitutionnel ainsi que de la comptabilité
publique.
Elles sont couramment définies comme l'étude
des ressources, des charges et des comptes des collectivités publiques,
les organes de sécurités sociales, de ceux dépendant
étroitement de l'Etat.
De suite de ce qui précède, on ne peut parler
de la maximisation des recettes sans sonder les notions des finances publiques.
En effet, il existe plusieurs façons de les
définir, selon que l'on se place sur le plan juridique ou
économique, il peut s'agir de :
a) L'étude des finances des personnes morales de droit
Public (Etat, Etablissement publics, collectivités territoriales) ;
b) L'étude des finances des administrations publiques,
c'est-à-dire des organismes dont l'activité économique est
principalement constituée des opérations de redistribution ou de
production de services non marchands et dont les ressources sont en
majorité des prélèvements obligatoires.
Cette définition prend en compte des organismes de
Droit Privé participant aux activités de la puissance publique
(caisses locales de sécurité sociale), mais exclut des
établissements publics aux activités marchandes. Elle est
utilisée par la comptabilité nationale et dans le cadre de
l'Union Européenne, la prise en compte de toutes les administrations
publiques pour favoriser les comparaisons entre les pays, quelle que soit leur
organisation politique et administrative.
Les finances publiques relèvent du Droit public et des
règles précises encadrent les actions financières et
comptables des acteurs publics (établissement des budgets et des
comptes, perception des impôts, exécution des dépenses,
contrôles).
Les finances publiques sont au coeur de la décision
politique. Elles constituent un des principaux leviers de l'action publique et
expriment des choix de société. Ainsi, l'impôt et les
croissances économiques, la répartition des ressources et le
développement de certains secteurs.
Leur périmètre s'est accru avec le champ de
l'intervention régalienne, les finances publiques concernent aujourd'hui
tous les domaines de l'action publique.
Il sied de savoir qu'un Etat interventionniste pour bien
mener ses actions doit avoir un budget qui lui permettra de prévoir les
ressources et les dépenses à couvrir pendant une année.
I.2.3. Le budget
L'étude des finances publiques est axée sur
l'analyse du budget de l'Etat entant que catégorie politique,
économique, sociale, juridique et développementaliste. Dans cette
optique, le budget peut être considéré comme un acte qui
prévoit et autorise, généralement, dans le cadre de
l'année, les activités des administrations de l'Etat et les
moyens de financement de ces activités.
D'après MOVA SAKANYI22(*) le budget apparait comme un acte parlementaire de
prévision et d'autorisation des dépenses et des recettes
publiques pendant l'année ayant pour première
préoccupation de financer le fonctionnement de service de
l'administration publique (paiement des salaires des fonctionnaires,
construction des routes, écoles, éclairage public...).C'est la
fonction des finances publiques de la plus connue et la plus ancienne. Elle
correspond à une vision de l'Etat moderne.
BUABUA WA KAYEMBE23(*) ajoute que le budget revêt deux
caractères : il est un acte de prévision et un acte
d'autorisation.
I.2.3.1. Les politiques
budgétaires
Avec l'évolution des Etats, les budgets publics sont
gagnés en complexité, il devient incontournable de chercher
l'efficience dans la détermination de l'efficacité
budgétaire. Dès lors la préoccupation majeure se focalise
sur les résultats à atteindre.
C'est dans la même optique que nous analyserons
successivement la rationalisation des choix budgétaires (RCB) et
l'approche de la politique budgétaire.
a)La rationalisation
budgétaire
La rationalisation des choix budgétaires
implique :
Une définition de la politique à suivre et des
objectifs à atteindre ;
Des études relatives aux programmes alternatifs pour
parvenir aux objectifs ;
Un contrôle périodique des
résultats ;
L'axe central de la politique RDC est la recherche d'un
maximum d'efficacité à travers le choix des objectifs
(définition et sélection) et le choix des objectifs
(définition et sélection) et le choix des moyens (recensement des
moyens et leurs affectations).
b) L'approche
théorique de la politique budgétaire
Les activités de l'Etat en matière de
dépenses affectent l'ensemble du tissu économique national.
L'impact de l'organisation budgétaire sur la vie économique ouvre
la voie à la politique budgétaire. Celle-ci se préoccupe
d'identifier la nature des dépenses publiques, la configuration des
recettes publiques, et calcule les effets du budget sur les perspectives de
croissance et la politique monétaire, etc.
La politique budgétaire est née de l'abandon de
la conception classique du budget. Celui-ci était présenté
comme neutre avec un Etat non interventionniste.
I.2.3.2. Le contenu du
budget
Le budget doit avoir deux parties à savoir :
Les dépenses administratives
Les recettes ordinaires
A. Les dépenses administratives
Elles sont limitées au fonctionnement des services
publics indispensables. On note cependant à partir de 1822 un
développement des dépenses au profit des actions
économiques et culturelles. Le but est de restreindre au maximum les
dépenses.
B. Les recettes ordinaires
Admission des recettes domaniales : pas d'exploitation
industrielle ou commerciale (sauf monopole des tabacs) et fiscales :
beaucoup d'impôt indirects. L'impôt est rentable, léger,
égal et extérieur.
La prévention à l'égard de
l'emprunt : celui-ci est mal vu mais dans plusieurs pays la dette oscille
malgré tout autour de 20 du budget.
L'exclusion des créations monétaires :
c'est le procédé le plus condamnable, il est injuste socialement
car elle touche les bénéficiaires des industries,
commerçants ou agriculteurs (leurs prix augmentent). Il est dangereux
économiquement dans le sens où il stimule la demande alors que la
production est la même, ce qui génère de l'inflation.
I.2.3.3. Les missions du
budget
Les missions du budget sont appréhendées selon
deux axes à savoir :
L'axe économique
L'axe politique
A. Sur le plan économique
L'Etat s'assigne une triple mission à caractère
économique par le billet de son budget.
a. Une mission de la régulation de la vie
économique
L'Etat doit limiter ce que les économistes appellent
les troubles conjoncturels. C'est-à-dire les périodes de
récession pendant lesquelles l'activité économique se
réduit et les périodes d'inflation dont les activités
économique ont tendance à s'emballer. Par son importance, le
budget de l'Etat constitue un élément primordial de la vie
économique. Les priorités du budget de l'Etat peuvent l'orienter.
Il peut décider par l'action budgétaire de favoriser la relance
de l'économie pour contrer la récession ou refroidir la
conjoncture ; pour contrer l'inflation, l'Etat peut à cet effet
limiter la pression fiscale par l'acceptation d'un déficit ou distribuer
de revenus au particuliers (prestation sociale) ou aux entreprises (subvention,
prêt) afin d'accroître la consommation et la production.
Il peut limiter son intervention et diminuer la part des
dépenses publiques dans l'économie afin de freiner la
consommation et la production pour limiter l'inflation et les importations.
b. Une mission d'allocation des recettes
Elle est inhérente à la nature de l'Etat. Ce
dernier doit assurer le fonctionnement des services publics. Pour cela, il
assure des recettes prélevées sur la collectivité aux
services dont il a la charge. Cette mission ne se limite pas à assurer
le fonctionnement des services purement administratifs. L'Etat prend en charge
des activités de nature industrielle et commerciale où il
participe financièrement à des activités assurées
par le secteur privé. Ainsi les contrats signés par l'Etat avec
les entreprises physiques se présentant sous différentes formes
à savoir : les concours financiers à titre définitif
(subvention de l'exploitation, d'équipement) ou concours financiers
à titre remboursable.
c. Une mission de redistribution
En prélevant des ressources et en effectuant des
dépenses à des activités déterminées le
budget de l'Etat redistribue une partie de revenu de la manière
suivante :
En instituant un impôt progressif au niveau des
recettes ;
En subventionnant au niveau des dépenses des
organismes de sécurité sociale ;
En outre, l'existence du plan annuel suppose une
interrogation, il est prévu des dérogations notamment
l'autorisation de programme, le crédit de paiement, les périodes
complémentaires, les engagements par anticipation et le report de
crédit.
B. Sur le plan politique
Le budget de l'Etat joue un rôle politique
éminemment important, il est l'instrument de l'action du gouvernement en
matière financière.
Mais son importance imprègne également la
sphère politique, économique, sociale et culturelle de la Nation.
Puisque le budget est l'instrument de l'action gouvernementale, il est la
transcription financière de la réalisation de son programme.
C'est la traduction chiffrée d'un programme politique.
I.2.3.4. Les principes
budgétaires
Le budget de l'Etat obéit à un certain nombre
de principes déterminant à savoir l'annualité,
l'unité, l'universalité, la spécialité et la
sincérité. Ces grands principes tracent le cadre technique du
budget, ils nous permettent d'assurer une gestion saine et rationnelle des
ressources publiques.
I.2.3.4.1. Le principe de
l'annualité budgétaire
Il s'agit du premier des principes qui, en France, fut
décidé par la constitution du 1791 puis instauré par la
loi du 26 mai 1827. Il postule que le budget est élaboré,
voté et promulgué pour une période n'excédant pas
une année. Historiquement, la règle de l'annualité
budgétaire est apparue lorsque les parlements ont commencé
à exiger un état annuel des prévisions des dépenses
avant d'autoriser la perception de l'impôt.
En définitive, l'annualité suppose que le
budget doit être décidé par un vote annuel du parlement et
que le gouvernement doit s'en tenir à une exécution annuelle
budgétaire.
I.2.3.4.2. Le principe
d'unité budgétaire
L'unité budgétaire signifie que toutes les
recettes et toutes les dépenses sont imputées à un compte
unique, intitulé « budget général » ce
principe permet la clarté se matérialisant par la
présentation d'un Etat véritable de la situation
financière du pays.
I.2.3.4.3. Le principe
d'universalité
Ce principe est celui selon lequel l'ensemble de recettes
couvre l'ensemble des dépenses d'où la naissance de deux
règles :
La règle de la non-compensation
Elle interdit la compensation des dépenses et des
recettes et de soustraire des recettes de certaines dépenses pour ne
présenter que le solde des opérations ainsi compensées en
dehors certaines dérogations applicables par exemple aux comptes
spéciaux du trésor ;
La règle de la non-affectation
Elle interdit l'affectation d'une recette à une
dépense déterminée. Elle implique de verser toutes les
recettes dans une caisse unique l'origine des fonds est
indéterminée.
I.2.3.4. Le principe de
spécialité
Le principe de spécialité impose d'indiquer
précisément le montant et la nature des opérations
prévues par la loi de finances. Ce qui implique une nomenclature
budgétaire appropriée.
Les crédits sont ainsi ouverts de manière
détaillée, spécialisée par chapitre et sont tous
rattachés à un objet spécifique de dépenses qui ne
doit pas être dénaturé en exécution par le
gouvernement.
Ce principe vise à assurer une information suffisante
pour permettre l'exercice d'un contrôle efficace sur l'exécution
du budget de l'Etat.
I.2.3.4.5. Principe de
sincérité
Les lois de finances présentent de façon
sincère l'ensemble des ressources et des charges de l'Etat. Ce principe
inspiré du droit comptable privé, implique l'exhaustivité,
la cohérence et l'exactitude des informations financières
fournies par l'Etat. Toutefois son application est limitée compte tenu
des informations disponibles et des prévisions qui peuvent
raisonnablement en découler.
I.2.3.5.
L'élaboration du budget
I.2.3.5.1. La
préparation du budget
Dans le passé la théorie budgétaire
confiait la décision sur le plan financier aux assemblées.
L'origine nobiliaire et la compétence des parlementaires en
matière financière se prêtaient bien au contexte. Le
parlement avait alors la main mise sur les finances de l'Etat, mais avec
l'évolution politique vers la démocratie, les parlements ont vu
leur rôle diminuer. Progressivement l'exécutif s'est
emparé du pouvoir financier que l'autorité défaillante du
parlement lui transmettait inévitablement, c'est au niveau des
ministères et services à vocation économique et
financière, que le travail d'élaboration de principales
décisions s'est replacé.
A. Les institutions financières de
l'Etat
Le budget en réalité partage entre les organes
politiques gouvernementaux et des administrations.
Dès lors les institutions étatiques sont :
a. Le parlement
A travers des commissions financières surtout la
commission économico-financière qui a fini par s'imposer comme le
seul interlocuteur valable du gouvernement dans le domaine économique et
financier le parlement s'occupe du contrôle de l'exécution du
budget.
b. Le gouvernement
Quelque soit le pays considéré, le gouvernement
joue aujourd'hui un rôle cardinal dans le processus budgétaire
entant qu'institution financière centrale. Tout semble partir de l'Etat
et revenir à lui. Le gouvernement prépare à travers les
services, administration et ministères le projet du budget. Il en
défend le bien fondé devant les chambres du parlement. Il est
chargé s'il en reçoit l'autorisation d'exécuter le budget
et peut aussi l'amender, etc.
Il est à noter, quelque soit le régime
politique la préparation ou carrément l'élaboration du
budget incombe au gouvernement.
B) La procédure de la préparation du
budget
La procédure de la préparation du budget
implique des ministères dépensiers. Le
« pilotage » s'inscrit comme un préalable
obligatoire administratif des dépenses et des recettes
budgétaires. Cette procédure comporte des aspects politiques et
administratifs d'une part et des aspects techniques de l'autre.
Un budget, soigneusement préparé, contient des
prévisions de recettes et des dépenses se rapprochant autant que
possible des réalités qui constituent les résultats de son
exécution. C'est là toute importance des méthodes
d'évaluation.
C) L'évaluation prévisionnelle des
dépenses
Dans les finances modernes, l'évaluation des
dépenses est ardue et pose des sérieuses difficultés. Les
dangers ci-dessous la guettent :
- Les dangers d'évaluation majorée ou
minorée
- La prétendue règle de la priorité des
dépenses
On admet traditionnellement que le budget de l'Etat se
caractérise par la priorité des dépenses sur les recettes
mais cette proposition est moins admise car les recettes ou ressources de
l'Etat sont limitées et toutes les dépenses de l'Etat ne sont pas
nécessaires.
D) L'évaluation provisionnelle des
recettes
Auparavant l'évaluation provisionnelle des recettes se
faisait sur une base forfaitaire, mais depuis la période d'avant la
seconde guerre mondiale, elle se fait aussi par méthode directe.
E) Vote du budget
C'est la phase qui voit intervenir la notion de
décision budgétaire et qui crée effectivement le budget
car celui-ci au-delà de toute considération est une loi. Le
parlement est donc dans son domaine de prédilection. A fortiori, c'est
le domaine où il jouit des pouvoirs importants dans la mesure où
l'initiative du gouvernement s'arrête là où le parlement
analyse le budget et autorise le gouvernement à parler l'impôt
à contracter des dettes et à engager des dépenses.
a. Le pouvoir parlementaire sur le budget
Les modifications du budget proposées par les membres
du parlement ne peuvent ni augmenter les dépenses prévues ni
réduire les recettes évaluées sans remplir au
préalable, les quelques exigences suivantes :
- Tout amendement au projet du budget entrainant un
accroissement des dépenses doit en compensation, prévoir les
voies et moyens de le financer ;
- Toute proposition entrainant une diminution des recettes qui
a pour effet de rompre l'équilibre du budget doit prévoir une
diminution des dépenses correspondantes ou la création des
recettes nouvelles
b. Le sens de l'autorisation parlementaire
L'autorisation qui est un aboutissement d'une lutte
acharnée entre le parlement et pouvoir exécutif. Le vote du
budget revêt une double signification : d'une part c'est une
décision souveraine sur les dépenses et les recettes de l'Etat
fondée sur le consentement des citoyens, d'autre part c'est une
autorisation donnée par le parlement au gouvernement pour
exécuter cette décision. Il ressort de l'autorisation
budgétaire des caractéristiques suivantes :
- L'autorisation au préalable :
c'est-à-dire le budget doit être élaboré à
l'avance, il n'est qu'une prévision des recettes et des dépenses
à effectuer pour l'année qui vient.
- L'autorisation est temporaire : c'est la règle
d'annualité des crédits, votés, les crédits doivent
être consommés pendant une période pour laquelle le budget
a été voté ;
- L'autorisation unique et universelle : c'est pour le
besoin de clarté de simplicité que l'autorisation use de la
règle de l'unité et de l'universalité.
c. L'exécution du budget
Comme le budget est voté, il faut toujours en assurer
l'exécution en vue de pouvoir aux besoins urgents de fonctionnement de
l'Etat.
E. Contrôle budgétaire
Le budget est supposé être neutre et
équilibré dans la conception classique, l'excédent
signifie qu'on a demandé trop aux citoyens et que l'argent et le surplus
aurait pu être placé de manière plus productive. Le
déficit engage un processus inflationniste par le recours à
l'emprunt ou la création artificielle de monnaie. Le mieux est un solde
positif symbolique. Le contrôle est celui de la vérification de la
régularité des opérations de l'exécution du
budget.
Section 3. Domaines des
finances publiques
Les finances publiques s'inscrivent dans plusieurs domaines
de la vie humaine tels que :
- Le domaine économique ;
- Le domaine juridique ;
- Le domaine politico-social et international
I.3.1. Le domaine
économique
Ici, il convient de relever que les moyens financiers sont
essentiellement employés par l'Etat pour réaliser des
interventions dans le domaine économique : la régulation de
la production et des échanges, l'équilibre des prix,
l'égalité dans la distribution, le maintien du pouvoir d'achat de
la monnaie etc.
I.3.2. Le domaine juridique
Les finances publiques sont considérées
rationnellement comme une de quatre grandes disciplines du droit public, selon
ce point de vue les finances publiques ont pour objet, l'étude du droit
budgétaire qui consiste essentiellement à décrire sur le
plan strictement juridique les conditions de préparation d'adoption et
d'exécution du budget de l'Etat.
I.3.3. Le domaine
politico-social et international
Ce n'est pas seulement dans le domaine économique ou
juridique que les finances publiques interviennent, l'Etat au moyen de ses
techniques financières agit de manière globale en fonction du
bien-être et du développement durable de la communauté
nationale dans son ensemble, donc la croissance et le développement
économique ne sont que des facettes.
Sur la scène internationale, les Etats harmonisent
leurs relations au travers les coopérations économiques du
développement.
Section 4. Configuration
des finances publiques des origines à nos jours
I.4.1. Historiques
Depuis l'antiquité, le pouvoir politique s'est
toujours préoccupé de l'organisation de ses finances. L'empire
romain disposait d'un puissant système fiscal, administrativement
unifié et adapté à la diversité et à
l'immensité de son territoire. A partir de la fin du Moyen âge, en
France, un système financier organisé et performant procure au
Monarque les ressources stables et dynamiques dont-il a besoin pour la guerre
(défendre ou accroître son territoire) ou pour asseoir son pouvoir
(financer un appareil judicaire se substituant aux justices
ecclésiastiques et seigneuriales). Enfin la perception des impôts
permet de mettre en place un appareil administratif sur tout le territoire.
A partir du 17e siècle, le lien le
système fiscal et l'économie est établi. Les gouvernants
comprennent que la structure de l'impôt peut influencer les
décisions des acteurs économiques. Plus tard au 20e
siècle l'impôt devient également, à travers la
redistribution des revenus qu'il permet, un outil de justice sociale.
Les romains commencèrent à organiser leurs
finances publiques en centralisant les recettes de l'Etat au sein du fiscus
(Trésor impérial) et de « aerarium »
(Trésor de l'Etat romain). Les rois francs
récupérèrent le fruit des impôts romains, puis
progressivement ces produits fût éclatés entre Seigneurs
féodaux et le trésor public se privatisa. Avec les croisades
revint l'idée de recettes royales. Puis tout au long de la monarchie, le
pouvoir royal fut confronté à la nécessité de
trouver les moyens de financer ses actions notamment militaires. Dès
lors, il décida de lever l'impôt et s'organisa pour gérer
ses dépenses.
I.4.1.1. Lever
l'impôt
Longtemps, le roi ne disposait que des ressources ordinaires
tirées de son domaine (cens, revenu foncier).
Mais l'augmentation des charges, la guerre de cent ans
marquant un tournant, contraignit le Monarque à chercher de nouvelles
recettes et donc à lever des Impôts qui servit essentiellement
à la couverture des dépenses extraordinaires (la guerre).
Lever l'impôt suppose un dialogue avec ceux sur lequel
il est prélevé afin d'éviter les révoltes
fiscales. Cependant, la monarchie française se bat du 13e au
18e siècle contre l'affirmation d'un consentement
préalable et annuel de l'impôt par une assemblée
préférant un dialogue ponctuel, voir son absence, avec les Etats
généraux (assemblée représentant les trois ordres
du royaume : clergé, noblesse, tiers état), voire l'absence
de dialogue.
Ceux-ci se réunissent pour la première fois,
sous Philippe le BEL, en 1302, pendant la guerre de cent ans, ils
autorisèrent plusieurs impôts (aides, gabelle, traites, taille).
D'abord provisoires, ces impôts devinrent régressivement
permanents. Ainsi, à partir de 1439, les Etats généraux
réunis à Orléans autorisèrent la permanence de la
taille destinée à financer une armée également
permanente. Au lieu du consentement régulier des Etats
généraux, le roi affirma à partir de Charles VI le droit
royal d'imposer.
La monarchie souffrit néanmoins d'un morcellement du
pouvoir fiscal, lui-même affaibli faute de consentement légitime.
Dès lors que les besoins ne cessent de croître, les ressources
fiscales viennent reformer le système, se heurtant à
l'hostilité des parlements de Paris et de province et évitant de
réunir les Etats généraux à partir de 1614.
Le refus de la réforme fiscale de 1787 par le parlement
de paris accélère la convocation des Etats généraux
en 1789, dès lors le 17 juin, l'assemblée nationale
déclare nuls et illégaux tous les impôts existants, puis
établis sans le consentement de la nation. Le 23 juin 1789, Louis XVI
accepte que toute création ou prorogation fiscale soit désormais
soumise au consentement des députés de la nation.
Ce pouvoir reste par la suite aux assemblées
élues. Les révolutionnaires suppriment d'abord les impôts
indirects, considérés comme injustes et nocifs au
développement économique, avant de les rétablir sous le
directoire. Ils créèrent les impôts directs :
dès 1970, la contribution foncière portant sur tous les terrains,
la contribution mobilière portant sur tous les revenus qui ne furent pas
tirés du commerce ou de la terre et la patente qui taxait les
professions selon des signes extérieurs. Ce sont les ancêtres des
« quatre vielles » ils établirent également
par le suffrage censitaire, un lien entre fiscalité et
citoyenneté.
Sous l'ancien régime, la dépense commandait la
recette. Cependant les recettes fiscales ne parvenant pas à couvrir les
besoins croissants de la monarchie, le roi doit s'endetter au point qu'à
la fin de l'ancien régime les intérêts de la l'Etat. Pour
faciliter le remboursement de sa dette, mais aussi pour des raisons de
trésorerie, le monarque a recours à la dévaluation de la
monnaie, puis tente de créer de la monnaie grâce à de
nouvelles techniques comme la monnaie fiduciaire.
La révolution, héritière des dettes de
la monarchie et prise dans les mêmes difficultés fiscales, essaya
de créer des garantis par les biens nationaux, en réalité
d'une valeur huit fois plus élevée. La révolution ouvrit
aussi le premier livre de la dette publique afin d'en centraliser la tenue.
Pour autoriser ces dépenses, le roi se dota de
documents prévisionnels qui se perfectionnèrent pour donner le
budget. L'Etat de finances fut adopté par le conseil royal des finances.
A partir de 1789, l'assemblée approuve chaque année les recettes
et les dépenses.
Qu'il s'agisse de collecter les impôts ou de payer les
dépenses, la monarchie dut se doter d'un appareil administratif pour
gérer les finances publiques. Jusqu'à la monarchie absolue, les
décisions successives des rois accrurent l'efficacité du
système.
Alors que depuis Philippe Auguste, la gestion des finances
royales était confiée aux templiers, au 16e
siècle, le Roi tente de se doter d'instruments à sa main.
Après le renvoi des Templiers, Philippe le BEL crée des
receveurs chargés d'encaisser les recettes et de pays les
dépenses. A partir de 1323, ces agents doivent prêter devant les
chambres des comptes, qui les contrôlent.
A la fin du Moyen âge, le roi se dote d'un appareil
administratif qui ne cesse ensuite de se développer.
En matière fiscale, Jacques coeur sépare
dès 1939 les ordonnateurs chargés d'établir l'assiette et
les comptables compétents pour le recouvrement. Louis XI s'appuie sur
l'appareil administratif pour accroître la centralisation et la puissance
de l'Etat. Il nomme des généraux de finances chargés de
gérer les dépenses et les recettes extraordinaires et
établit le premier document budgétaire.
En 1562, apparaît le titre de surintendant des
finances. Chargé notamment du domaine royal, il permit au roi de
déléguer une partie de ses compétences financières.
La procédure budgétaire annuelle se
précisé avec des documents de prévision et
d'exécution budgétaire.
A partir de Louis XIV, ce mouvement d'extension des
pouvoirs financiers et affirmation du pouvoir royal se rompit en raison de la
crise financière de la monarchie COLBERT, malgré ses
réformes, dut déléguer à la ferme
générale le recouvrement des recettes. Le Trésor public ne
fut à nouveau centralisé qu'à la veille de la
révolution.
L'histoire politique et les finances publiques entretinrent
des relations étroites. Ainsi de nombreuses crises politiques
traversées par la France eurent pour origine plusieurs exemples peuvent
être cités. D'abord, sous l'ancien régime, la
fiscalité constituait souvent le terrain de prédilection des
oppositions entre le roi et les parlements.
Surtout, la révolution de 1789 trouva, elle-même,
sa source dans la convocation des Etats généraux pour
contrecarrer l'opposition farouche des parlements à toute réforme
de la fiscalité. Il fut même possible de noter un certain
parallélisme entre le modèle politique en vigueur et le droit
budgétaire : ainsi, la 3e république qui consacra
le parlement connut une procédure budgétaire où le
législateur avait des pouvoirs importants. A l'inverse, la 5e
république qui fut du pouvoir exécutif la clé de
voûte des institutions vit les règles en matière de
finances publiques élaborées sur la base d'une ordonnance, celle
du 2 janvier 1959.
Ces précisions étant faites, il fut possible de
distinguer deux périodes : la période classique où
étaient élaborés les grands principes régissant les
finances de l'Etat et la période contemporaine fruit de cette
évolution.
4.2. La période
classique des finances publiques
Le droit financier moderne est né en Angleterre. En
France, les textes relatifs aux finances publiques ont été
élaborés au gré des différents changements de
régime.
4.2.1. La naissance du droit
financier en Angleterre
Le principe du libre consentement à l'impôt est
ancien : l'on en trouve une première illustration dans la, grande
charte de Jean SANS TERRE de 1215. Celle-ci prévoyait que
« aucune aide ne sera établi dans notre royaume sans le
consentement du commun conseil de notre royaume ». Par la suite,
cette charte ne fut pas appliquée par la dynastie des
Tudors et il fallut attendre celle de situant pour que le
principe qu'elle consacrait fut à nouveau à l'ordre du jour.
Ainsi lorsque Charles 1er décida de
gouverner en ayant recours à l'emprunt forcé », le
parlement rappela, par la pétition des droits de 1628, le principe du
consentement à l'impôt.
Ce fut renforcer par le célèbre BILL OF RIGHT
de 1689. Plus même, en plus de prévoir l'autorisation de la
levée de l'impôt par le parlement, ce fut l'utilisation des fonds
ainsi levées, c'est-à-dire la défense publique qui faisait
dorénavant l'objet d'un contrôle du parlement.
4.2.2. L'émergence d'un
droit financier en France
Si la période antérieure à 1789 avaient
vu l'émergence de textes relatifs aux finances publiques c'est
véritablement à partir de la révolution que naquit le
droit financier.
Ainsi, la célèbre déclaration de 1789
posa plusieurs principes qui caractérisèrent encore les finances
publiques contemporain : le caractère indispensable d'une
contribution commune pour financer les dépenses d'administration,
l'égale répartition de cette contribution ou encore le principe
du consentement à l'impôt. Par la suite, les différents
régimes que connut la France eurent tous, à des degrés
divers et à partir de la constitution les régissant,
complété le droit budgétaire. Ainsi, la constitution de
1791 fit du parlement l'organe d'autorisation de la dépense publique et
de la levée des contributions publiques ; de plus, ce texte
consacre le principe de l'annualité budgétaire. La
constitution du directoire de 1795 reprit ces principes et consacra l'existence
d'un compte général des recettes et des dépenses de la
République : ainsi, dorénavant le parlement cherche en plus
de contrôler l'élaboration du budget à suivre son
exécution. Sous le premier empire, la constitution de l'an 12
créée un architrésorier chargé de contrôler
les dépenses et les recettes de l'Etat.
Sous la restauration, Louis XVIII ira plus loin, en
renforçant l'alignement du droit budgétaire français sur
le droit budgétaire anglais. Ainsi, la charte de 1814 rappela le
consentement parlementaire à l'impôt et l'égalité
devant l'impôt, mais donna aussi une matière budgétaire
priorité à la chambre des députés sur la chambre
des pairs. Par la suite, la charte de 1830 reprendra ces principes, mais les
principes budgétaires les plus importants seront élaborés
au fil de la pratique parlementaire : en effet, la loi du 26 mai 1817
affirma le principe de l'annualité budgétaire et la loi du 15
mai 1818 celui de l'universalité.
4.3. La période
contemporaine des finances publiques
4.3.1. L'ordonnance du 2
janvier 1959
Cette ordonnance a régi le droit budgétaire
français jusqu'à la loi organique relative aux finances publiques
(LOLF). Elle a été élaborée avec le même
esprit que tous les textes adoptés sous l'impulsion du
général de Gaulle dans la 5e république
naissante.
Ainsi, cette ordonnance fait la part belle au gouvernement en
matière de finances publiques, il est donc fait d'application au droit
budgétaire de la même logique que celle qui gouverne la
répartition des pouvoirs entre législatif et exécutif sous
la 5e république.
Du point de vue du contenu de ce droit budgétaire,
l'orientation consistait principalement à faire du budget un budget de
moyens. Mais l'importance actuelle des déficits publics et la
nécessaire réforme de l'Etat ont eu pour conséquence de
mettre en avant la nécessaire performance de la dépense publique.
Partant de ce constat, l'ordonnance de 1959 était inadaptée. La
voie était donc ouverte pour l'adoption d'une nouvelle constitution
financière.
4.3.2. La LOLF, le pacte de
stabilité et de croissance
De nombreux changements sont intervenus en matière de
gouvernance et de gestion des finances publiques : la LOLF, le Pacte de
stabilité et de croissance (PSC) au niveau européen, les lois de
financement de la sécurité sociale, le volet financier de l'acte
II de la décentralisation.
Alors que l'ordonnance de 1959 paraissait intouchable, c'est
dans le cadre d'un consensus politique étonnant que la LOLF a
été adoptée ; l'objectif est de lier performance et
dépenses physiques. En d'autres termes, là où l'ordonnance
de 1959 prévoyait un budget de moyens, la LOLF prévoit la
répartition des crédits par missions et programme
c'est-à-dire en fonction de grands objectifs. La conséquence est
double. D'abord, les gestionnaires publics jouissent d'une plus grande
liberté, notamment grâce à la fongibilité
asymétrique. La contrepartie est un accroissement des pouvoirs du
parlement ; notamment en matière de contrôle de la
performance de la gestion publique.
Au niveau international, différentes normes sont
revenues réglementer les finances publiques françaises. Jusqu' au
PSC aucune norme de ne s'imposer au gouvernement français. Depuis les
objectifs posés par le Pacte sont : un déficit
inférieur à 3% du PIB et une dette inférieure à 60%
cette norme a eu pour conséquence une approche consolidée des
finances publiques.
En effet, les règles communautaires s'appliquent
à l'ensemble du secteur public : l'Etat, les collectivités
locales et les organismes de sécurité sociale. Ainsi, la
nécessaire maîtrise des déficits publics imposée par
ces règles a conduit la France à mieux encadrer les finances
sociales et locales, mais aussi à mettre en place une certaine
pluri-annualité budgétaire.
S'agissant d'abord des finances sociales, c'est en 1996
qu'ont été créées les Lois de Financements de la
Sécurité Sociales (LFSS), marquant ainsi le rôle croissant
du parlement. C'est, comme cela était dit, étroitement lié
au PSC et à la volonté de maîtriser les dépenses.
Notons aussi que les finances sociales ont été marquées
par une fiscalisation croissante des recettes ; instauration de la prise
en charge par l'Etat des exonérations de charges sociales sur les bas
salaires.
En ce qui concerne les collectivités locales, la
réforme constitutionnelle de 2003 a donné naissance à
l'acte II de la décentralisation : la réforme des finances
locales. Cette réforme avait deux directions. Il s'agissait en premier
lieu de garantir les ressources propres des collectivités. En effet, la
suppression de ces derniers met les collectivités dans une
dépendance accrue vis-à-vis des transferts de l'Etat. Il fut
ainsi décidé que les ressources propres doivent
représenter une part déterminante du financement des
dépenses locales. La loi organique du 29 juillet 2004 avait retenu comme
seuil minimum, le niveau historique des ressources propres atteint en 2003.
Enfin, il faut souligner que le principe d'autonomie financière est
porteur d'inégalités fiscales.
Le constituant de 2003 a donc rajouté un principe de
péréquation : la répartition des dotations de l'Etat
doit tenir compte de la richesse relative et des besoins des
collectivités territoriales. En second lieu, il fallait garantir le
financement des compétences transférées. C'est pourquoi le
principe de compensation intégrale des transferts de charges a
été constitutionnalisé. Mais, la victoire de la gauche aux
régionales de 2004 a changé la donnée. Un moratoire des
transferts de compétence a, alors, été
décidé en janvier 2006.
Enfin, au fur et à mesure de l'accroissement des
déficits publics, s'est faite jour, l'idée selon laquelle le
retour à l'équilibre budgétaire ne pourrait être
obtenu sans une vision pluriannuelles des finances publiques. Un premier pas
est franchi avec la loi d'orientation quinquennale du 24 Janvier 1994 relative
à la maîtrise des finances publiques, mais cette dernière
ne prévoyait que des objectifs globaux en matière de
dépenses et de recettes. Mais l'événement décisif
vint de l'Union Européenne. En effet, du fait de la mise en place de la
monnaie unique et du Pacte de stabilité et de croissance qui en a
découlé, l'Europe imposa aux Etats-membres de présenter
chaque année à la commission européenne un programme
triennal de stabilité décrivant la stratégie
budgétaire de l'ensemble des administrations publiques.
Ces exigences vont être traduites au plan national par
la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008. Cette réforme
vient consacrer la pluri annualité budgétaire, avec pour objectif
d'assurer une meilleure gouvernance des finances publiques, tant en ce qui
concerne la maîtrise des dépenses publiques, que la
prévisibilité des recettes. Ainsi, un nouvel alinéa de
l'article 34 de la constitution prévoit l'existence des lois de
programmations pluriannuelles des finances publiques : il s'ait de lois
ordinaires dont le but est de déterminer les objectifs de l'action de
l'Etat et les orientations pluriannuelles des finances publiques avec pour
objectif, l'équilibre des comptes publics. Elles prennent en compte la
situation globale des finances publiques, à savoir les dépenses
et les recettes. De plus, c'est l'ensemble du secteur public qui est
concerné. Concrètement, ces lois prévoient un plafond de
dépenses pour chaque mission, en autorisations d'engagement et en
crédits de paiement, et ce, sur trois années. Ces plafonds sont
impératifs les deux premières années et ajustables la
troisième dans le cadre du plafond global de dépense et de
l'économie générale de la programmation.
L'ensemble de ces évolutions est de nature à
renforcer la démocratie. D'abord la transparence est devenue une
exigence forte et généralisés sous l'influence du conseil
constitutionnelle et de l'Union Européenne.
Dans cette optique, la LOLF a affirmé un principe de
sincérité budgétaire. De plus, il y a eu un renforcement
du rôle du parlement par l'instauration de LFSS et le pouvoir
d'initiative en matière de dépense qui lui est
conféré. Le législateur voit d'ailleurs, son droit
à l'information et ses pouvoirs de contrôle accrus.
Pour terminer, il faut noter que les débats actuels
est sur l'adoption d'une règle d'or budgétaire en France. Mais,
les textes envisagés s'écartent des ambitions initiales. C'est
pourquoi, le projet ne retient pas d'objectifs chiffrés, mais pose
seulement l'obligation de s'engager sur une date d'atteinte de
l'équilibre. En d'autres termes, les gouvernements seraient libres de
mener la politique budgétaire qu'ils souhaitent, ils n'auraient
qu'à s'engager sur une date, fut-elle lointaine, de retour, la
réforme prévoit l'adoption des lois-cadres déterminant
l'évolution pluriannuelles des finances publiques, ces lois ayant une
autorité supra-législative et s'imposant en conséquence
aux lois de finances annuelles. Voilà au moins l'historique des finances
publiques dès ses origines jusqu'aujourd'hui.
Section 5. Les
prélèvements fiscaux et non fiscaux
I.5.1. Définition de la
fiscalité
La fiscalité est l'ensemble des lois,
règlements, procédures et pratiques administratives relatifs
à l'impôt. C'est juste un système fiscal.
Selon KANKONGE KAMANGU, la fiscalité c'est une science
des impôts avec les lois et procédures de taxation de perception
et de réclamation i relatives, dans un pays et à une
époque donnée. Elle peut aussi être définit comme un
ensemble des prélèvements pécuniaires à titre
définitif et sans contrepartie directe ou immédiate24(*).
I.5.2. Impôt
(prélèvement fiscal)
Selon BARILARI et DRAPE l'impôt devrait être
compris comme « un prélèvement en général
pécuniaire effectué d'autorité à titre
définitif et sans contre partie immédiate, afin de couvrir les
charges publiques et plus accessoirement, de servir d'instrument d'intervention
économique et sociale25(*)
Pour nous, l'impôt c'est une participation de chaque
citoyen aux charges de l'Etat dont il est membre, cette participation doit
être monétaire et sans un service attendu en retour.
I.5.2.1. Sortes
d'impôts
En République Démocratique du Congo, il existe
trois types d'impôts à savoir :
1. Les impôts réels
2. Les impôts directs
3. Les impôts indirects
1. Les impôts
réels
Parler des impôts réels, nous voyons tous ceux
là qui frappe la fortune, les biens physiques du contribuable. Il s'agit
ici des impôts qui sont prélevés sur la superficie des
concessions minières et hydrocarbures. Exemple : impôt
foncier.
2. Les impôts directs
Les impôts directs sont ceux qui frappent le revenu du
travail, du capital ou de la location de la propriété
immobilière du contribuable. Exemple : l'impôt sur le revenu
locatif.
3. Les impôts indirects
Les impôts indirects sont ceux qui frappent la
dépense ou la consommation du contribuable.
Exemple : la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée)
I.5.3. La taxe
(prélèvement non fiscal)
A la différence de l'impôt, la taxe est entendue
comme un paiement monétaire effectué en contre partie d'un
service rendu par une personne publique pour couvrir les charges publiques.
I.5.3.1. Sortes des taxes
Il en existe deux :
- Les taxes rémunératoires
- Les taxes fiscales
1. La taxe rémunératoire : est un paiement
effectué en rémunération d'un service particulier rendu
par l'administration (taxe sur le parking des automobiles). Ainsi, à
l'inverse de l'impôt, la taxe ne constitue pas une répartition des
charges publiques mais elle est une rétribution d'un avantage obtenu de
l'administration.26(*)
2. La taxe fiscale : C'est un prélèvement
soumis, en général au même régime que l'impôt,
mais opéré à raison du fonctionnement d'une entité
publique. Le concept est généralement utilisé pour
désigner nombreuses impositions opérées au
bénéfice des entités territoriales
décentralisées.27(*)
CHAPITRE II. LA REPARTITION
DES COMPETENCES ENTRE LES SERVICES GENERATEURS DES RECETTES
Section 1. Les services
générateurs des recettes
De prime abord, nous devons savoir que ces trois organes qui
sont la DGI, la DGRAD et la DRKAT sont tous des organes
générateurs des recettes au profit du Trésor public.
Ici, nous allons d'abord présenter ces organes ou
services l'un après l'autre et repartir les compétences de chacun
d'eux.
II.1.1. Présentation de
la DGI
La Direction Générale des Impôts de la
RDC est une régie financière dont les origines remontent de
l'époque coloniale.
En effet, la législation nationale se fonde
essentiellement sur les ordonnances-lois n°69-006, 69-007 et 69-009 du 10
février 1969 ainsi que celle n°69-058 du 05 décembre 1969
relative à l'impôt réel, à l'impôt
exceptionnel sur la rémunération versé par l'employeur
à leur personnel
II.1.1.1. Historique
La DGI a d'abord commencé par être une direction
Générale des Contributions (DGC) qui avait été
adoptée de manière systématique lors de la réponse
fiscale de 1969 pour entamer la charge liée à l'impôt,
rattaché dans l'imaginaire population autochtone pendant la
colonisation.
Le mot « contribution » sera
réputé, remplacé par le terme
« Impôt » dans tous les textes légaux et
réglementaires en matière fiscale selon la loi n°OO5/2003 du
13 mars portant restauration du terme « impôt »
à son article premier.
II.1.1.2. Mission
Tel que prévu par l'article 02 de l'ordonnance-loi
n°008/039 du 10 Mars 1988, la mission primordiale de la DGI est celle de
collecter les impôts, asseoir l'impôt et faire le suivi et
gérer toute personne physique ou morale exerçant une
activité exerçant une activité économique.
A cet effet, la DGI étudie et soumet à
l'autorité compétente, les décrets et autres en
matière fiscale.
Elle maximise les recettes au profit du trésor public.
Elle doit être consultée pour tout texte relatif à la
fiscalité ou tout agrément d'un projet d'investissement à
régime fiscal dérogatoire.
Ce service exerce exclusivement ses compétences sur
toute l'étendue du territoire national.
II.1.1.3. Structure
La DGI est un service autonome dirigé par le
ministère des finances. Autrement dit, elle est une branche du
ministère des finances.
Au niveau national elle est sous la direction d'un Directeur
Général, assisté par un Directeur Général
Adjoint. Tous deux sont nommés par ordonnance présidentielle sur
proposition du ministère des finances. A part ces deux directeurs, il y
a aussi six directeurs d'administration générale :
* La direction du personnel et services généraux
* La direction de taxation et documentation ;
* La direction de la recherche et contrôle fiscal ;
* La direction du contentieux ;
* La direction de recouvrement.
En plus de cela, il y a onze directions provinciales qui sont
soumises à l'autorité de la Direction générale,
mais elles disposent d'une inspection générale du service qui a
le mandat d'organiser les services de contrôler et d'assurer
l'exécution des instructions.
II.1.1.4.
Présentation du centre des impôts synthétiques de Kolwezi
(DGI/CIS/KZI)
La direction générale des impôts, est
subdivisée et bien structurée de la capitale en province.
Elle est subdivisée comme suit :
* La Direction de Grandes Entreprises située à
Kinshasa (DGE)
* Les Centres des Impôts (CDI)
* Les Centres des Impôts Synthétiques (CIS)
Dans le contexte de notre travail c'est le centre des
impôts synthétiques qui a la primauté.
II.1.1.4.1. Situation
géographique
Le centre des impôts synthétiques de Kolwezi
dont l'administration générale se trouve à Kinshasa,
exerce toutes ses activités sur tout le territoire du district de
Kolwezi.
Celui-ci est l'un des grands centres de la direction
provinciale du Katanga par ses réalisations.
Son bureau est situé sur l'avenue LUKALA au
numéro 617 quartier BIASHASA (ville commerciale) dans la commune de
DILALA, ville de Kolwezi.
II.1.1.4.2. Statut
juridique
Le centre des impôts synthétiques de Kolwezi
jouit d'une autonomie tant administrative que financière. Le chef de
centre chapote l'institution et cinq pourcent de montant issus des impôts
recouvrés, conjugués au 40% issus des pénalités lui
servent de fonctionnement.
II.1.1.4.3. Structure
La structure du centre des impôts synthétiques
de Kolwezi se compose des services liés à la direction et ceux
liés aux différents bureaux.
Au niveau de la direction nous trouvons :
* Le chef de centre
* Le secrétariat
* Le bureau de recouvrement
* Le bureau de taxation, recherche et recoupement.
Au niveau des chefs de bureaux, nous avons :
* La cellule de taxation, de poursuite, de contrôle.
Le chef de centre est celui qui surplombe toute la structure.
Il est le patron de l'institution et est secondé par trois chefs de
bureaux.
Le chef de centre coordonne les activités, les oriente
afin de couvrir tous les actes pris par les différents bureaux
précités.
A ses côtés (chef de centre), il y a un
secrétariat institué pour accomplir certaines tâches
administratives.
Voici l'organigramme du centre des impôts
synthétiques de Kolwezi (CIS/KZI)28(*).
CHEF DE CENTRE
SECRETARIAT
TAXATION RECHERCHE RECOUVREMENT DOCUMENTATION
RECOUVREMENT
CONTROLE
CELLULE TAXATION RECHERCHE RECOUVREMENT DOCUMENTATION
CELLULE POURSUITE APUREMENT RECETTE BIC
CELLULE CONTROLE PROGRAMMATION
II.1.1.4.4. Fonctionnement
Comme nous l'avons dit avant, le chef de centre est celui qui
chapote l'institution, il coordonne, oriente et réoriente toutes les
activités.
Il est secondé dans ses attributions par les trois
chefs de bureaux dont celui de taxation, recherche et recoupement, le chef de
bureau contrôle fiscal et le receveur qui est le chef de bureau de
recouvrement.
A. Le chef de bureau
taxation, documentation, recherche et recoupement
C'est lui qui a pour rôle de gérer les dossiers
des redevables. Les redevables viennent souscrire les déclarations, ces
derniers pouvant se rapporter soit à l'ouverture d'une activité
économique, soit à la possession d'un élément
matériel imposable ; soit à la réalisation d'un
revenu, soit encore au paiement de la rémunération. Le chef de
bureau de taxation dresse une relance qu'il adresse au redevable, lui exigeant
le paiement dans les cinq jours qui suivent la réception de la relance
du montant de l'impôt dû, plus 50% de celui-ci comme une punition
en cas de défaut de la déclaration.
B. Bureau contrôle
fiscal
Celui-ci a pour rôle de vérifier sur
pièce et sur place l'exactitude des déclarations souscrites par
les contribuables et le redevables.
Les opérations de vérification consistent
à confronter la comptabilité » à certaines
données de fait ou matérielles afin de contrôler la
sincérité de la déclaration souscrite et de
procéder, les cas échéant, à l'établissement
des impôts ou autres droits éludés ; cette
opération est appelée « redressement ».
Une fois les failles constatées lors du contrôle
de la déclaration, un avis de redressement sera établi par le
bureau de contrôle, corrigeant ainsi tous les défauts de
déclaration et prévoyant des pénalités
évaluées à 20% du montant de l'impôt
éludé à 40% du montant, en cas de récidive, il faut
noter que les failles n'ont pas été constatées
« l'avis de non imposition ».
C. Bureau de recouvrement
Ce dernier a pour rôle de percevoir les montants
d'impôts de mains des redevables et contribuables que ces derniers ont
souscrits dans leurs propres déclarations.
Il peut arriver que dans ce délai, le redevable ne
s'acquitte pas, le receveur établit un document dit « avis de
mise en demeure » qu'il lui adresse, l'obligeant de payer le montant
lié à l'impôt mais seulement dans un délai de 8
jours à partir de la réception de l'avis de mise en demeure.
Si la mise en demeure n'apporte pas solution, on entame une
autre étape dite « commandement » prévoyant
toujours un paiement dans 8 jours à dater de la réception de
l'avis. Ce commandement est une contrainte signifiant au contribuable de payer.
Après l'expiration de ce délai on procédera à la
poursuite, c'est-à-dire la saisie des biens mobiliers et immobiliers
ainsi que les ventes aux en chères ou par adjudication.
Il est à noter que les héritiers du
contribuable sont tenus à concurrence de leur part
héréditaire au paiement des impôts dus par le
défunt.
II.1.1.4.1.2.
Présentation de la DGRAD
Comme la DGI, la DGRAD est une institution placée sous
l'autorité directe du ministère des finances.
1.2.1. Historique
Créée par le décret n°0058 du 27
Décembre 1995, la DGRAD est une structure placée sous la
responsabilité du Ministère des finances, elle est chargée
de l'ordonnancement et du recouvrement des recettes non fiscales en vertu du
pouvoir lui délégué par ce dernier au regard de la loi
financière.
Elle a été plantée dans toutes les
provinces en 1998 et le siège se trouve à Kinshasa.
1.2.2. Objectifs
La DGRAD est créée dans l'objectif de
l'amélioration des qualités du contrôle d'ordonnancement et
par conséquent du niveau de recouvrement pour maximiser les recettes de
l'Etat.
1.2.3. Missions
La DGRAD a pour mission essentielle :
* Le contrôle avant l'émission du titre de
perception, de la régularité de toutes les opérations,
constatation de liquidation des recettes administratives judiciaires,
domaniales et de participation effectuées par les Ministères et
services publics générateurs des recettes ;
* La perception de droit, taxe et redevance au titre des
recettes administratives, judicaires, domaniales et de participation
constatés et liquidés par les Ministères et services
publics générateurs ;
* La validation des actes et documents administratifs par
l'apposition des preuves ou références de paiement des sommes
dues et cachet ses ad-hoc.
* La relance et la poursuite en recouvrement forcé de
débiteurs défaillants conformément aux lois en vigueur.
La DGRAD ordonnance et recouvre les recettes
préalablement constatées et liquidées par le service
d'assiette (service générateur ou poseur d'acte).
L'acte de la création lui confère :
* Toutes les missions et prérogatives en matière
d'ordonnancement et des recouvrements des recettes non fiscales
émargeant au budget général de l'Etat.
* L'élaboration en collaboration avec les
administrations concernées en charge de taxation de décret, de
projet des lois, les arrêtés, les circulaires et autres
instructions dans le domaine de ses attributions au mieux les
intérêts du trésor public qu'elle soumet aux
autorités compétentes.
* La voie consultative pour toute modification ou
révision de la législation ou de la réglementation en
matière des recettes administratives judiciaires, domaniales et de
participation initiée par les autres administrations ainsi que pour
toute décision d'admission au régime d'exception ;
* Le pouvoir d'exercer des poursuites en recouvrement
forcé ;
* L'application de pénalité, amande et
intérêt moratoire pour retard de paiement, la gestion des
imprimés de valeur.
La DGRAD exerce toutes ses missions sur l'ensemble de
l'étendue du territoire national.
1.2.4. Structure
La DGRAD est dirigée par un Directeur
général qui engage la responsabilité de celle-ci à
l'intérieur et à l'extérieur.
La structure se présente comme suit :
* La direction générale
* La cellule de stratégie et de réforme
* Neuf (9) directions au niveau central
* Deux directions urbaines à Kinshasa
* Dix directions provinciales
II.1.2.5. Présentation
de la DGRAD Ressort de Kolwezi
La DGRAD est subdivisé de la manière
suivante :
- La Direction Générale situé à
Kinshasa
- Les Directions Provinciales dans chaque province
- Les ressorts situés dans chaque ville ou chef lieu de
district
II.1.2.5.1. Situation
géographique
La DGRAD, ressort urbano-rural de Kolwezi est située
au n°208, avenue du Collège communément appelée
2e avenue, quartier Biashara, commune de DILALA, ville de Kolwezi.
II.1.2.5.2. Statut
juridique
La DGRAD, ressort urbano rural de Kolwezi est une institution
jouissant d'une autonomie administrative propre et financière. Elle est
chapeautée par un chef de ressort.
II.1.2.5.3. Structure
En générale, le ressort urbano-rural de Kolwezi
a une structure composée de la manière suivante :
* Le chef de ressort
* Le secrétariat
* Le bureau de recouvrement
* Le bureau du receveur
* Le bureau de l'appéreur
* Le bureau du chargé des opérations
* Le bureau de l'ordonnancement et contrôle
* Le service généraux et administrations
* Le bureau étude et contentieux
* Le chef de poste
* La cellule informatique
CHEF DE RESSORT
SECRETARIAT
CELLULE ETUDE ET CONTENTIEUX
CELLULE ADMINISTRATION
CELLULE INFORMATIQUE
CELLULE DE RECOUVREMENT
CHEF DE POSTE MUTSHATSHA
CHEF DE POSTE LUBUDI
CHEF DE POSTE FUNGURUME
CELLULE ORDONNANCEMENT
Structure organique de la
DGRAD/Ressort urbano-rural de Kolwezi29(*)
II.1.2.5.4. Fonctionnement
1. Le chef de ressort
Il représente le directeur provincial dans le ressort,
et coordonne toutes les activités.
2. Le secrétariat
Il sert de liaison entre le chef de ressort et ses
collaborateurs ainsi que l'extérieure du ressort à travers les
correspondances reçues et expédiées.
3. Le recouvrement
Ce bureau s'occupe du suivi des recettes ordonnancées
dans la procédure légale.
Il est chargé de quatre personnalités à
savoir :
- Le chef de cellule
- Le receveur
- L'appéreur
- Le chargé d'opérations (antenne, banque)
Le receveur a le rôle de prise et de contrôle des
numéros de notes de perceptions et faire le sommaire de la perception
à la fin de la journée.
Il est chargé d'établir la relance, l'extrait
rôle, le rôle, la mise en demeure et de poursuite en recouvrement.
L'appéreur est chargé d'apurer toutes les
recettes recouvrées et il a quatre registres à savoir :
* Le registre administratif pour les recettes administratives
* Registre judiciaire pour les recettes judiciaires
* Registre domanial pour les recettes domaniales
* Registre de reste à recouvrer
Le chargé d'opération est chargé de
toutes les opérations qui s'effectuent à la banque. Le retrait
des copies jaunes, les bordereaux, des chèques uniques barrées,
du nivellement des recettes dans le trésor public.
4. L'ordonnancement et contrôle
Il s'occupe d'ordonnancer et contrôler si la note de
perception est conforme après constatation et liquidité. Le chef
de cellule d'ordonnancement après conformité, donne l'ordre
d'assujettir, d'effectuer le versement à la banque.
Les ordonnateurs sont affectés dans différents
services qui gèrent les actes générateurs en
contrôlant l'ordonnancement.
5. Services généraux et administratifs
(SGA)
Il s'occupe du personnel, de la gestion des mobiliers et
immeubles de la DGRAD et joue le rôle d'intendance pour ce qui concerne
les imprimés de valeur, livraison de cahiers de notes de perception
après vérification et autorisation du chef de la cellule
d'ordonnancement, carte à octroyer dans tous les secteurs, les documents
administratifs.
6. Etude et contentieux
Il est chargé des cas d'irrégularité
consistant au niveau de l'ordonnancement et recouvrement en vue de proposer des
moyens de redressement en contentieux au niveau des assujettis insolvables et
des agents qui camouflent d'autres renseignements sur les assujettis ?
7. Chefs de postes
Ils représentent le chef de ressort dans leurs postes
respectifs et coordonnent toutes les activités de la DGRAD à
leurs niveaux et viennent verser l'argent à la banque et dépose
les copies jaunes au recouvrement de la DGRAD.
8. Cellule informatique
Elle a trois composantes :
* Cellule d'études des projets informatiques, de
maintenance informatique qui veille à la maintenance du système
informatique etc.
* Cellule d'exploitation et saisie des données qui
assure la saisie des données informatiques, l'impression des
états en rapport avec les données saisies et leur transmission
à la cellule de vérification, la suppression des tâches
liées à l'exploitation des données et à leur
sécurité.
1.3. Présentation
de la direction des recettes du Katanga
La DRKAT est une régie financière comme toutes
les autres. Elle est créée par l'Edit n°0004/2009 du 25
septembre 2009.
1.3.1. Historique
Auparavant, la DRKAT a existé sous d'autres
appellations. Dans la province du Katanga.
Alors SHABA, il y avait un service au sein du gouvernorat de
province qui s'occupait du contrôle et du recouvrement des recettes
régionales.
De ce bureau, au bureau contrôle et mobilisation des
recettes provinciales, enfin de ce bureau à la création de la
DRKAT.
Comme il existait déjà une organisation
appropriée et structurée, c'est dans cette perspective qu'il
avait été créée au gouvernorat de la région
du Shaba actuellement province du Katanga, une structure dénommée
service de recouvrement et de contrôle des recettes de la région
créée par l'arrêté régional
N°90/068/Shaba du 25 Janvier 1991 sur décision
n°77/A-R/Shaba/90 du 04 Décembre 1990 de l'assemblée
générale du Shaba.
Vu la constitution de la République
Démocratique du Congo du 18 Février 2006 en son article 204
fixant les matières qui sont à la compétence exclusive des
provinces, la DRKAT fut créée par l'édit n°0004/2009
du 25 Septembre 2009.
Devant les nouvelles réalités découlant
de décret loi n°089 du 10 juillet 1998 portant fixation de la
nouvelle nomenclature des taxes aux entités administratives
décentralisées, des recettes fiscales cédées par le
gouvernement central aux entités et de l'arrêté
interministériel n°002/Cab/MIN/AFF.INT et Fin/99 du 20 mai 1999
portant modalité de perception et de répartition des taxes,
recettes d'intérêt commun et des impôts cédés
aux entités administratives décentralisées ; il s'est
posé un problème en terme d'effectif et de compétence qui
conduit au recrutement croissant de nouvelles unités à partir de
2004, chargées particulièrement de la mobilisation des recettes
des impôts cédés.
Le service créé en 1991 a connu plusieurs
mutation et dénominations. Il était appelé à
l'investiture du gouvernement provincial en 2006, « Service de
mobilisation des recettes provinciales ». Il était
composé de 66 agents dont 31 mobilisateurs des recettes provinciales
affectés dans les différentes divisions
génératrices des recettes et 2 agents d'appoint.
La non-maîtrise, l'insuffisance des effectifs, le
manque de la logistique nécessaire, l'insuffisance du professionnalisme
en matière fiscale des agents, l'existence de deux protocoles de
collaboration conclus entre la province et l'administration des impôts
préoccupés de ses urgences internes.
Force était de constater qu'une telle structure ne
pouvait garantir la mobilisation d'importantes ressources financières
requises à la réalisation du développement de la province
du Katanga dont l'objectif ultime est la transformation de l'environnement
socio-économique de la province au profit de la population. Cela est
d'autant plus vrai au regard de l'abondance de la matière
constituée de recettes fiscales et non fiscales dont le recouvrement
doit être maîtrisé à savoir :
* Les recettes fiscales à caractère national
faisant l'objet de retenue à la source de 40%
* Les recettes fiscales issues des impôts provinciaux
(foncier, sur le véhicule, sur le revenu locatif, sur les concessions
minières et hydrocarbures).
* Le suivi et la tenue de statistiques des recettes à
caractère provincial et celles relatives aux matières à
compétence concurrente.
* L'étude et la soumission à l'autorité
compétente des projets d'édits, d'arrêtés, des
circulaires et des décisions en la matière.
Elle est constituée pour tout texte ou toute convention
ayant une incidence sur la matière des recettes à
caractère national, fiscal et non fiscal revenant à la province
ou toute autre décision d'admission au régime
dérogatoire, ; au droit commun.
La DRKAT vient aussi en appui aux entités
territoriales décentralisées dans le cadre de la mobilisation des
recettes de leur compétence.
1.3.3. Structure
La structure de la direction des recettes du Katanga est
subdivisée en Direction, Division, Bureaux, Centres et cellules.
Sont rattachées à la direction, les divisions
et bureaux ci-après :
a. Divisions
* Division de gestion des impôts provinciaux et locaux
(DGI)
* Division de gestion des recettes non fiscales et autres
(DGR)
* Division de recouvrement (DR)
* Division de suivi (DS)
* Division de l'administration et des finances (DAF)
* Division de l'inspection (DI)
* Division urbaine des recettes de Lubumbashi (DRL)
* Division urbaine des recettes de Likasi (DRLI)
* Division urbaine des recettes de Kolwezi (DRKO)
b. Bureaux
* Secrétariat de Direction (SD) avec rang de bureau,
* Bureau juridique, contentieux et études (BJCE)
* Bureau informatique (BI)
* Bureau des recettes du Haut Katanga (BHR)
* Bureau des recettes du Haut-Lomami (BHL)
* Bureau de gestion des Recettes du péage (BRP)
Dans le cadre de notre travail, nous allons nous
intéresser beaucoup plus à la division urbaine des recettes de
Kolwezi (DRKo)
1.3.4. Présentation de
la division urbaine des recettes de Kolwezi (DRKo)
1.3.4.1. Situation
géographique
La Division Urbaine des Recettes de Kolwezi est situé
au numéro 81 de l'avenue M'SIRI, quartier Biashara, commune de Dilala,
ville de Kolwezi.
3.4.1. Statut juridique
La Direction des Recettes du Katanga, Division Urbaine des
Recettes de Kolwezi est dotée d'une autonomie administrative et
financière. Elle l'exerce de manière exclusive. Elle est un
service public provincial, sous tutelle du Ministère Provincial des
Finances.
1.3.4.2. Structure
La Division des recettes de Kolwezi est dirigée par un
chef de division qui est secondé par 4 chefs des bureaux :
* Le chef de bureau des impôts provinciaux locaux ;
* Le chef de bureau des recettes non fiscales ;
* Le chef de bureau de recouvrement ;
* Le chef de bureau de l'administration et des finances
Organigramme30(*)
CHEF DE DIVISION
SECRETARIAT
BUREAU IMPOT PROV.
BUREAU DES TAXES, RECETTES NON FISCALES
BUREAU DE RECOUVREMENT
BUREAU ADMINIST & FIN
CELLULES ANALYSES POURSUITE PERCEPTION
CELLULES CONTROLES DOCUMENTATION STATISTIQUE
CELLULES TAXATION, VERIFICATION, APUREMENT
CELLULES GESTION PERS SUIVI
GESTION PATRIM
1.3.4.3. Fonctionnement
Le chef de division coordonne et supervise l'ensemble
d'activités des recettes provinciales de la ville de Kolwezi.
Il est secondé par 4 chefs des bureaux dont chacun
s'occupe de ses tâches :
1. Le chef de bureau des impôts
provinciaux
Il est chargé de toutes les missions et
prérogatives concernant l'assiette et le contrôle des impôts
qui relèvent de la compétence exclusive de la division.
A ce titre il s'occupe de :
* La tenue, l'actualisation et le suivi des répertoires
des contribuables.
* La définition des orientations, l'élaboration
programme de recensement en matière d'identification du contribuable.
* L'élaboration et l'exécution des
procédures fiscales et missions d'assiettes, la coordination et la
supervision des procédures d'assiette sur toutes les matières
fiscales.
* L'élaboration et la mise en oeuvre du programme de
recherche de recoupement
* La tenue et la mise à jour d'une banque des
données de recoupement (recherche)
* La fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs du
contrôle fiscal.
* La programmation et la réalisation des missions de
contrôle.
* L'évaluation de performance et consolidation de
résultat de contrôle.
* L'application de la politique en matière de
répression des infractions fiscales et du suivi de dossier auprès
des instances judiciaires.
* Elaboration de statistique
2. Le chef de bureau de recettes non fiscales
Il est chargé de toutes les missions et
prérogatives concernant les opérations de contrôle et
d'ordonnancement des taxes administratives, rémunératoires et
autre droit ainsi que le suivi relevant de la compétence de la division,
à ce titre, il a pour tâche :
* Le contrôle avant l'émission du titre de
perception et de liquidation ainsi que mener les cas échéants,
les enquêtes et investigations qu'on appelle la motivation de toute
décision de renvoi pour redressement des dossiers non conformes.
* La gestion de la documentation, l'assiette et des dossiers
individuels des assujettis
* L'élaboration des statistiques des recettes
ordonnancées.
3. Le chef de bureau de recouvrement
Ce dernier s'occupe :
* La définition de stratégie et de la fixation
des objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière de recouvrement.
* L'élaboration des statistiques de recettes
recouvrées et non recouvrées.
* La perception des sommes dues au trésor public
provincial au titre de tous les impôts et taxes et redevables et autres
droits relevant de la compétence de la division.
* L'établissement et analyse de sorte des recettes
à recouvrer et la définition de la politique en matière de
recouvrement, des créances jugées irrécouvrables.
* L'émission et la gestion des imprimés relatifs
aux opérations de recouvrement.
* L'apurement de compte courant de redevable des impôts,
taxes, redevances et autres droits.
* La poursuite des opérations de recouvrement des
recettes et la délivrance des acquis libératoires.
4. Le chef de bureau de l'administration et des
finances
Ce dernier a pour attributions :
* La gestion du personnel affecté à la
division ;
* La formation en cours de la carrière des
agents ;
* La gestion de biens meubles, immeubles, mis à la
disposition de la division ;
* L'élaboration et suivi du budget de la
division ;
* La coordination, l'harmonisation de la part de
pénalité relevant à la division.
Section 2.
Répartition des compétences
II.2.1. La DGI
La DGI a pour compétence de collecter les
impôts, asseoir l'impôt et faire le suivi et gérer tout
contribuable. Elle maximise les recettes au profit du Trésor Public
national. Elle exerce exclusivement ses compétences sur toute
l'étendu du territoire de la République Démocratique du
Congo.
II.2.2. La DGRAD
Contrairement à la DGI, la DGRAD a pour
compétence d'ordonnancer et de recouvrer les recettes non fiscales
émargeant au budget général de l'Etat.
II.2.3. La DRKAT
La DRKAT est hybride du fait qu'elle fait le cumule des
compétences de la DGI et de la DGRAD à la seule différence
qu'elle collecte les impôts et taxes au profit du trésor
Provincial.
CHAPITRE III. ETUDE
COMPARATIVE DES REALISATIONS DES RECETTES
Ce chapitre nous permet de dégager une étude
comparative de la maximisation des recettes à travers les trois organes
générateurs des recettes qui sont la Direction
générale des Impôts, la Direction des Recettes
Administratives Judiciaires, Domaniales et de Participation et la Direction de
recettes du Katanga.
Selon la législation fiscale congolaise, il est
prévu qu'une structure des administrations fiscales d'un Etat est
tributaire notamment de la forme administrative de l'Etat
(fédéral, unitaire, décentralisé...). En RDC, la
perception des recettes fiscales et des redevances relève de la
compétence de trois administrations :
* La Direction Générale des Impôts (DGI)
* La Direction Générale des Douanes et Accises
(DGDA)
* La Direction Générale des Recettes
Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation (DGRAD)
Notons cependant, que s'agissant de l'organisation de la RDC
sur le plan politique, on peut constater que la constitution de la
Troisième République reconnaît que la République
Démocratique du Congo est un Etat uni fortement
décentralisé. C'est ainsi que le souci de la consolidation de
ladite décentralisation a été matérialisée
par le décret-loi 089 de la 10/07/1998 portant fixation de la nouvelle
nomenclature des taxes autorisées aux entités administratives
décentralisées, des recettes administratives
d'intérêt commun et des recettes fiscales cédées par
l'Etat aux EAD. C'est dans cette même optique que la constitution
consacre le principe de la retenue par les provinces des 40% de toutes les
recettes dues au trésor public en son article 175.
C'est en vertu de tout ce qui précède qu'on a
assisté à la création des Direction des Recettes dans
chaque province de la RDC et c'est le cas de la Direction des Recettes du
Katanga (DRKAT).
Section 1. Les recettes
perçues par la DGI et la DGRAD avant la création de la DRKAT.
Avant de présenter les données chiffrées
des recettes perçues et recouvrées par la DGI et la DGRAD avant
la création de la DRKAT, il sied de montrer les impôts et taxes
qui ont permis à ces deux institutions, de recouvrer les recettes.
III.1.1. Les impôts
gérés par la DGI/CIS Kolwezi
Selon l'historique de la DGI, centre des Impôts
synthétiques de Kolwezi, celle-ci percevait tous les impôts
cités ci-dessous :
* Impôt sur le revenu locatif
* Impôt personnel minimum des expatriés
* Impôt professionnel sur la rémunération
des nationaux
* Impôt exceptionnel sur la rémunération
de l'expatrié
* Impôt sur le chiffre d'affaire (ICA ventes locales,
ICA prestation de service, ICA exploitation produits miniers, ICA exploitation
produits hors miniers),
* Impôt mobilier ;
* Impôt des professions libérales ;
* Impôt sur le revenu de l'employeur ;
* Bénéfice indépendant ;
* Précompte B.I.C
* Immatriculation des véhicules ;
* Ventes des imprimés de valeur
* Amendes et pénalités ;
* Impôt foncier ;
* Impôt sur le véhicule ou taxe spéciale
de circulation routière.
Voici Comment se présente les recettes perçues
et recouvrées par la DGI/CIS Kolwezi en 2008
Tableau N°1
RECETTES DE L'ANNEE 2008 EN FRANCS CONGOLAIS
|
1ère Trimestre
|
2e Trimestre
|
3e Trimestre
|
4e Trimestre
|
2.282.012.600,43
|
2.658.593.446,60
|
564.691.190,61
|
221.966.171,34
|
TOTAL GENERAL
|
6.001.202.350,262
|
Pour toute l'année 2008, la DGI/CIS Kolwezi a
réalisé une somme de 6.001.202.350,262FC soit 6.668.002,61
Dollars (Francs fiscaux).
II.1.2. Les taxes et redevances gérées par
la DGRAD/Ressort urbano-rural de Kolwezi
Afin de maximiser les recettes, la DGRAD Ressort urbano-rural
gére les taxes et redevances pour atteindre l'objectif lui
assigné.
Voici, la nomenclature des recettes administratives
domaniales et de participation.
Tableau N°2
N°
|
PORTEFEUILLE
|
LIBELLE
|
|
Présidence de la République
|
- Vente du journal officiel
- Insertions payantes dans le journal officiel ligne de tout
document dactylographié ou manuscrit
- Prestation de service présidentiel d'études
|
02
|
Affaires étrangères et coopération
internationale
|
- Droits de chancellerie divers (législation, simple,
note verbale...)
- Formulaires de demande de tout type de visas
- Laissez-passer tenant lieu de passeport
- Location salles et locaux des affaires
étrangères
|
03
|
Affaires intérieures
|
- Régime des armes à feu et munitions
autorisées (ports d'armes, achats, autorisation spéciale
d'importation d'armes, autorisation spéciale de fabrication locale
d'arme de chasse et d'autodéfense...)
- Enregistrement et identification des parties politiques
- Carte de résidence pour étrangers (employeurs
et employés, leurs conjoints et enfants mineurs) ;
- Permis séjour étrangers (toutes zones :
minières, touristiques...)
- Permis pour propriétaire des comptoirs d'or et de
diamant ;
- Produit de dépôts des candidatures
(présidentielles, législatives, locales)
- Vente des cartes d'identité
|
04
|
Direction générale des migrations (DGM)
|
- Droits de chancellerie (tout types de visas : voyage,
établissement spécial, ordinaire, travail, mineurs,
étudiants, missionnaires, conjoints, sortie, prorogation, amende
transactionnelle ...)
- Laissez-passer (tout type)
- Formulaire demande visa (tout type)
- Prise en charge simple
|
05
|
Défense nationale
|
- prestation génie militaire
|
06
|
Agence nationale des renseignements (ANR)
|
- frais d'intervention et installation de la radio
électrique privée
|
07
|
Police nationale
|
- amendes transactionnelles
- délivrance attestation de perte de pièce de
bord
- taxe sur le gardiennage par la police nationale
congolaise : personne physique
- taxe sur le gardiennage par la Police Nationale
Congolais/personne morale.
|
08
|
Cours, tribunaux et parquets
|
- Droit proportionnels à l'occasion de la
création des SARL, de l'augmentation de leur capital social et de la
prorogation de leur durée droit de 15% sur le produit
|
09
|
Justice et garde des sceaux (administration centrale)
|
- Législation signature et délivrance du
certificat de nationalité congolaise
- Autres recettes (recettes sur la censure des chansons et
spectacles et la main d'oeuvre pénitentiaire)
- Vente des biens saisis et confisqués
- Frais relatifs au fonctionnement des ASBL
- Recettes de service de documentation et études
|
10
|
Environnement
|
- Taxe de superficie/concession forestière
- Permis d'exploitation et d'exploitation des ressources
forestières
- Capture et exploitation des produits et sous produits de
faune
- Permis de chasse, autre qu'artisanal
- Certificat de légitime détention des animales
vivantes autorisations d'exploitation de poissons d'aquarium
- Certificat de vérification de poissons d'aquarium
|
11
|
Finances
|
- Ventes de bulletin des finances
- Prestations directions informatique aux particuliers
- Amendes transactionnelles (infraction, législation
des changes)
- Recouvrement des débits comptables
- Remboursement sur liens nationalisés
- Vente formulaire d'inscription et frais minerval de
l'école informatique
- Vente formulaire d'inscription à l'école
nationale des finances (ENF)
- Autorisation d'exploitation d'une entreprise de loterie et
jeux de hasard
- Renouvellement annuel de l'autorisation
- Taxe ad valorem sur le gain de parieurs
|
12
|
Conseil permanent de la comptabilité
|
- Astreintes (pour non dépôt des tableaux de
synthèse)
|
13
|
Mines
|
- Autorisation personnelle de prospection (APP)
- Certificat personnel de prospection (CPP)
- Permis de recherche (PR)
- Permis d'exploitation
- Concession minière
- Superficie, zones exclusives de recherche et autres titres
miniers
- Diverses autorisations accordées par l'administration
(achat de cassitérite, malachite brute, substances autres)
|
13
|
Budget
|
- Vente des cahiers spéciaux de charge
- Vente de la nomenclature
- Vente du budget mécanisé
- Vente de la loi sur le marché public
|
15
|
Pétrole
|
- Produits de vente des rapports, des cartes
géologiques et de résultats de recherches géologiques et
pétrolières, rapports des rendus et de promotion
pétrolières, cartes géologiques
- Amendes transactionnelle pour non-exécution de
programmes.
- Redevances dues sur la consommation des hydrocarbures
solides, liquides et gazeux
|
16
|
Affaires foncières
|
- Droits fixes et proportionnels d'enregistrement (nouveau
certificat, valeur de vente, succession, apport, fusion, donateur, inscription
et réinscription hypothécaire)
- Produits des concessions ordinaires
- Taxe spéciales sur les transferts des contrats de
location et cession de bail
- Frais d'établissement des contrats en matière
foncière (contrat, avenant, annotation, arrêté)
- Frais de préparation et de vérification des
actes (page notariée, annexe, actes rédigés par le CTI,
passation actes)
- Copies des documents fonciers, immobiliers et cadastraux.
- Consultation des registres fonciers, mobiliers et cadastraux
|
17
|
Economie et industrie
|
- Fonds spéciaux trésor/tarif de droit de
consommation
- Ventes des revues économiques
- Obtentions numéro national d'identification
- Taxe sur détention des instruments de mesure :
longueur, masse et matière précieuses, volume, mesure de
conditionnement en masse et volume énergie électrique....
- Permis d'achat et vente de mitrailles
|
18
|
Plan commerce
|
- Vente du code d'investissement
- Autorisation présidentielle
- Autorisation sur l'obtention d'un numéro
import-export
- Taxes sur l'autorisation d'exportation des mitrailles
- Vente de la revue de commerce
- Obtention de licences d'exploitation des services
aériens de transport public et autres actes
- Agrément des services publics et autres professions
auxiliaires de transport maritime, fluvial ou lacustre
- Homologation et taxe d'exploitation des ports et Beach
- Placement d'une nouvelle échelle, nouvelle plaque
|
19
|
Transport et communications
|
- Immatriculation des aéronefs congolais
- Délivrance d'un certificat de radiation d'un
aéronef
- Autorisation d'importation d'un aéronef
- Autorisation de transport des personnes et des biens
- Transport ferroviaire (autorisation raccordement rail...)
- Transport international (licence de transport international,
feuilles de route, péage
- Certificat de contrôle technique automobile
obligatoire
- Autorisation et agrément et renouvellement
d''agrément des sociétés de fabrication d'emballage.
- Obtention de licences d'exploitation des services
aériens de transport public et autres actes
- Obtention d'une qualification pour un titre de
sécurité aéronautique
- Validation et revalidation (licence d'exploitation, licence
de sécurité de radio étrangère, licence des
services aériens de transports public, licence de station, radio,
licence d'engin pour assistance technique au sol...)
- Agrément des services publics et autres professions
auxiliaires de transport professions auxiliaires de transport maritime,
fluvial ou lacustre
- Autorisation (circulation au dessus du territoire national
aux aéronefs immatriculés à l'étranger)
|
20
|
Conseil supérieur du portefeuille
|
- Dividendes des entreprises publiques
- Dividendes des entreprises d'économie mixte
- Vente de participations de l'Etat
- Bonus sur les entreprises publiques en liquidation
|
21
|
Tourisme
|
- Certificat d'homologation et agrément technique pour
hôtels, restaurants et similaires
- Licence d'exploitation pour hôtels, restaurants et
similaires
- Certificat d'homologation pour agences de voyage
- Autorisation de prise de vue (photo-camera) sans les sites
touristiques
- Autorisation de visite des sites touristiques
- Autorisation d'exercer le métier de guide du tourisme
|
22
|
Energie
|
- Agrément des électriciens indépendants
- Agrément des entreprises des services
d'électrification
- Agrément des bureaux d'études des projets de
services d'électrification
- Autorisation d'agrément des panneaux solaires
à usage domestique, semi industriel
- Agrément des fournisseurs des services
d'équipement à la REGIDESO et la SNEL
|
23
|
Information et presse
|
- Déclaration préalable de publication des
journaux
- Déclaration des stations des radios et
télévisions privées
- Autorisation de création d'une agence de presse
- Accréditation des journalistes étrangers
|
24
|
Recherche scientifique
|
- Certification d'agrément et d'identification du
centre privé de recherche
- Renouvellement agrément du centre privé de
recherche
- Autorisation de création des recherches dans les
domaines scientifiques
- Amendes transactionnelles dans le domaine de la recherche
scientifique.
|
25
|
PMEA
|
- Taxe sur le recensement de l'agrément des PMEA
(Production et Transformation, commerce et service)
- Amende transactionnelles dans le domaine des PMEA
|
26
|
Santé publique
|
- Certificat d'enregistrement des professionnels de la
santé
- Autorisation d'ouverture des maisons de ventes en gros des
produits pharmaceutique
- Ouverture des établissements sanitaires
- Taxe de destruction des médicaments
périmés
- Autorisation d'ouverture de laboratoires d'analyse
clinique
- Demande et agrément d'ouverture des instituts
techniques médicaux (ITM)
- Autorisation d'ouverture des laboratoires pharmaceutique,
pharmacies
- Authentification des titres scolaires des ITM
- Quotité sur le minerval des ITM publics et
privés.
- Autorisation d'importation des produits ou
médicaments
- Taxe sur l'exportation des produits pharmaceutiques
- Vente certificat international de vaccination
|
27
|
Postes, téléphones et télégraphes
|
- Agrément des fabricants et monteurs des appareils des
télécommunications pour personne morale et pour personne physique
- Licence d'exploitation stations terriennes non portables
VSAT, TELEX, FAX... cabines publiques et leurs redevances
- Licence sur radio ouvertes à la publicité
(distribue des fréquences) licence d'exploitation des
télédistributions des signaux, radio ou télévision
dans les hôtels ou bâtiments publics
- Licence terminale internet public
|
28
|
Travaux publics
|
- Agrément et renouvellement d'agrément des
bureaux d'études, entreprises de construction, entreprise
d'aménagement intérieur.
- Enregistrement des ingénieurs indépendants
- Vente de cercueils et des crois
- Vente de mobiliers
- Prestations diverses travaux publics
- Agrément et renouvellement d'agrément des
garages
|
29
|
Urbanisme
|
- Autorisation de bâtir
- Vente des imprimés et formulaires
- Autorisation de démolition d'immeubles
- Avis urbanistiques pour les grandes concessions
- Taxe sur implantation des panneaux publicitaires
- Certificat de conformité aux normes urbanistiques
- Amendes transactionnelles sur manque d'avis d'autorisation
de pose des panneaux publicitaires
- Amendes transactionnelles dans le domaine de l'urbanisme
- Vente des biens immobiliers du domaine privé.
|
30
|
Travail et prévoyance sociale
|
- Vente de la carte de travail pour étrangers
- Produits de la vente de la revue du travail
- Amendes rattachées à la carte du travail
|
31
|
Enseignement primaire, secondaire et professionnel
|
- Minerval
- Agrément des établissements d'enseignement
primaire et secondaire privé
- Renouvellement agrément
- Attestation tenant lieu de diplôme
- Amendes transactionnelles en cas de non agrément
|
32
|
Enseignement supérieur et universitaire
|
- Quotité du trésor sur le minerval du secteur
privé
- Octroi d'équivalence de diplôme
- Authentification des titres académiques
- Attestation de boursier
- Attestation de non boursier
- Attestation d'exemption des frais d'études à
l'étranger
- Attestation en vue d'exonération
- Agrément des établissements d'enseignement
supérieur privé
- Ouverture de nouvel enseignement secteur privé.
|
33
|
Culture et arts
|
- Délivrance d'un acte d'agrément
- Délivrance d'un permis d'implantation de :
maison d'édition de disques, de diffusion musicale, oeuvres
littéraires, vente disque, cassettes audio et vidéo...
- Délivrance d'une autorisation de sortie pour
orchestre moderne, troupe, théâtrale, majorette, groupe
folklorique, chorale, artiste ou artisan...
- Délivrance d'une carte d'artiste et artisan
- Droit de décoration des immeubles publics ou
privés,
- Droit de l'organisation d'une manifestation culturelle
- Autorisation de dépôt des panneaux, affiches et
banderoles publicitaires
- Taxe sur la propriété intellectuelle
|
34
|
Sports et loisirs
|
- Location des complexes sportifs
- Produits des transferts internationaux
- Taxe sur la publicité dans les stades (à
l'intérieur et à l'extérieur de la concession)
- Taxe sur les droits perçus par les athlètes
congolais à l'étranger
- Produits des rencontres sportives
- Quotité sur la vente des billets d'accès dans
les stades
|
35
|
Affaires sociales et famille
|
- Agrément des services d'actions sociales ou centres
privés à vocation
- Exonération accordée aux services d'actions
sociales, aux centres privés à vocation sociale.
|
Voici comment se présente la ventilation des recettes
perçues par la DGRAD en 2008, en Francs Congolais.
Tableau N°3
RECETTES DE L'ANNEE 2008 EN FRANCS CONGOLAIS
|
1ère Trimestre
|
2e Trimestre
|
3e Trimestre
|
4e Trimestre
|
208.989.374,7
|
416.615.190
|
491.060.553
|
572.748.519
|
TOTAL GENERAL
|
1.689.413.241,7
|
En 2008, le résultat est bon, la DGRAD a perçu
un montant de 1.689.413.241,7FC soit 2.252.550,98$
Section 2. Les recettes de la DGI et de la DGRAD
après la création de la DRKAT
2.1. Les recettes de la DGI/CIS Kolwezi
Après avoir cédé les impôts
réels à la DRKAT, la DGI, centres des Impôts
synthétiques de Kolwezi continue à percevoir les recettes issues
des impôts directs et des impôts indirects.
L'évaluation des recettes perçues et
recouvrées par ce centre se présente de la manière
suivante :
Tableau N°4.
RECETTES DE L'ANNEE 2009 EN FRANCS CONGOLAIS
|
1ère Trimestre
|
2e Trimestre
|
3e Trimestre
|
4e Trimestre
|
468.978.251,49
|
2.572.045.859, 41
|
933.750.680,50
|
666.296.147,79
|
TOTAL GENERAL
|
4.641.070.939,19
|
Pour l'année 2009, les impôts cédés
aux EAD sont perçus directement par les services du gouvernorat de
province. On note aussi le fléau de la crise financière mondiale.
La somme totale est de 5.156.745,48$
Tableau n°5.
RECETTES DE L'ANNEE 2010 EN FRANCS CONGOLAIS
|
1ère Trimestre
|
2e Trimestre
|
3e Trimestre
|
4e Trimestre
|
1.280.600.050,25
198.778,25$
|
2.063.385.314,48
|
1.703.315.146,68
+688.987,12$
|
1.750.105.705,78
929.877=
|
TOTAL GENERAL
|
5.050.050.617,19 + 1.817.832,37$
|
Dans l'objectif de la maximisation des recettes, le centre
des impôts synthétiques de Kolwezi a perçu un montant de
5.050.050.617,19FC et 1.817.832,37$ soit un total de 9.615.207,99$.
Tableau N°6
RECETTES DE L'ANNEE 2010 EN FRANCS CONGOLAIS
|
1ère Trimestre
|
2e Trimestre
|
3e Trimestre
|
4e Trimestre
|
3.168.720.773,67
|
93.355.068 + 2.159.828$
|
1.131.584.512,22
1.678.607,90$
|
908.328.816,52
1.894.816,60ù
|
TOTAL GENERAL
|
4.301.988.458 & 5.733.252,40$
|
Le résultat est bon dans le processus de la
maximisation des recettes par le CIS Kolwezi. Le total de recettes est de
10.409.326,83$.
2.2. Les recettes de la DGRAD/Ressort urbano-rural de
Kolwezi
De 2009 à 2011, les recettes perçues et
recouvrées par le ressort urbano-rural de Kolwezi se présente
comme suite :
Tableau n°7.
ANNEES
|
MONTANTS ORDONNANCES
|
MONTANTS RECOUVRES
|
2009
|
592.636.622,00
|
1.054.142.096,00
|
2010
|
4.584.578.682 & 100$
|
3.798.062.271 & 32.716,96$
|
2011
|
8.251.074.682,00
|
3.709.290.191,00
|
TOTAUX
|
13.428.290.271 & 100$
|
8.561.494.558 & 32.716,96$
|
TOTAL GENERAL
|
21.989.784.829,00 & 32.816,96$
|
La DGRAD ressort de Kolwezi a réalisé des
bonnes performances en matière de la maximisation des recettes car pour
les trois années elle a réalisé 21.989.784.829FC et
32.816,96$.
Section 3. Les recettes de
la DRKAT/DIRKO
Suite à la mise en application du décret-loi
089 de la 10/07/1998 portant fixation de la nouvelle nomenclature des taxes et
impôts autorisées aux provinces (entités administratives
décentralisées), la DRKAT, division de recettes de Kolwezi
géré les impôts et taxes ci-après :
a) Les recettes cédées
1. Impôt sur les concessions minières ;
2. Impôt sur les concessions foncières
bâties et non bâties ;
3. Impôt sur les véhicules (vignettes) ;
4. Impôt sur les revenus locatifs ;
5. Taxe d'intérêt commun dû aux ETD
perçue par la DGDA à l'exportation ;
6. Taxe spéciale de circulation routière ;
7. Taxe sur la délivrance de patente ;
b) D'autres administratives
1. Taxe sur la consommation de la bière produite
localement ;
2. Taxe sur la consommation du Tabac produit localement ;
3. Redevance minière ;
c) Les taxes fiscales
* Taxes sur autorisation de bâtir ;
* Pourcentage sur la vente des immeubles non
enregistrés ; au service des titres immobiliers ;
d) Taxes administratives et
rémunératoires
* Poste de quarantaine, frais de procès-verbal ;
de destruction des denrées alimentaires ;
* Taxes sur expositions foraines ;
* Certificat de non contagiosité pour transport de
cadavres à l'intérieur et à l'extérieur de la
province ;
* Certificat de bonne santé pour les personnels des
établissements classés ;
e) Les recettes exceptionnelles
* Contrat de location type ;
* Taxe de péage routière Lubumbashi- Likasi -
Kolwezi ;
* Redevance et frais perçues en
rémunération des services rendus à l'exportation des
produits miniers
* Quote-part sur les frais de contrôle de
radioactivité ;
* Taxe spéciale pour la reconstruction du Katanga
* Taxe provinciale sur la réhabilitation des
infrastructures urbaines, des voiries et drainage
* Taxe provinciale sur la consommation des biens produits
localement (à lever).
La DRKAT s'occupe aussi des recettes
rétrocédées :
- 40% de recettes à caractère nationale retenues
à la source sur les recettes des régies financières comme
la DGI, la DGDA, Pétroliers Offshore et par ordre de virement du
minière national des finances.
Contraire à la présentation des recettes par
trimestre, pour la DRKAT, les recettes sont présentées par an.
Notons que les impôts gérés par la DRKAT sont ceux qu'on
appelle « impôts réels ».
Voici comment se présentent les recettes de la DRKAT,
Division des recettes de Kolwezi de 2009 à 2011
Tableau N°8. 2009
2009
|
Vignettes
|
Autres impôts et taxes
|
85.000.000FC = 100.000$
|
5.780.000FC = 68.000$
|
Total général
|
168.000$
|
En 2009 la DIRKO a perçue la somme de 142.800.000FC ou
168.000$
Tableau n°9. 2010
2010
|
Vignettes
|
Autres impôts et taxes
|
184.000.000FC = 200.000$
|
9.000.000FC = 100.000$
|
Total général
|
212.000$
|
L'année 2010, La division des recettes de Kolwezi a
connu des avancées significatives en matière de maximisation des
recettes, car elle quittait de 168.000 à 212000 dollars.
Tableau n°10. 2011
2011
|
vignettes
|
Autres impôts et taxes
|
184.000.000FC=200.000$
|
107.640.000FC= 68.000$
|
Total général
|
317.000$
|
La Division de recettes de Kolwezi en 2011 montre sa
performance.
Voici la représentation graphique de la maximisation
des recettes par institution.
Graphique n°1 : La maximisation de recettes à
la DGI/CIS Kolwezi
La DGI connait des fluctuations pour deux raisons à
savoir : la création de la DRKAT. D'où elle devait
céder d'autres impôts à la DRKAT « et la crise
financière mondiale qui était à la base de la disparition
d'un grand nombre de contribuables, le circuit économique a vu l'argent
disparaître. Mais en 2010 la DGI/CIS Kolwezi a maximisé les
recettes selon la courbe
Graphique n°2. La
maximisation des recettes à la DGRAD/Ressort urbano-rural de
Kolwezi.
La crise financière n'a pas épargné la
GDRAD, mais en 2010 la courbe montre qu'il y a eu augmentation des recettes
c'est-à-dire il y a eu maximisation.
Graphique n°3. La
maximisation des recettes à la DRKAT/DIRKo
Il y a une bonne évolution en ce qui concerne la
maximisation des recettes du Katanga, la courbe qui tend vers le haut montre
clairement qu'il y a une forte mobilisation des recettes.
Section 4. Tableau
synoptique des recettes des services générateurs
Après avoir mené des recherches et
étudié les réalisations des recettes perçues par la
DGI, la DGRAD et la DRKAT, voici comment se présente le tableau
synthétique du rendement du triplement des services
générateurs des recettes.
Tableau
Année
|
DGI (CIS/KZI)
|
DGRAD (Ressort KZI)
|
DRKAT (DIR Ko)
|
2008
|
6.668.002$
|
2.252.560,98$
|
-
|
2009
|
5.153.745,48$
|
1.829.754,13$
|
168.000$
|
2010
|
9.615.207,99$
|
9.144.377$
|
212.000$
|
2011
|
10.409.326,83$
|
10.016.239,52)
|
317.000$
|
TOTAUX
|
31.849.282,2$
|
23.242.921,63$
|
697.000$
|
TOTAL GENERAL
|
55.789.203,93$
|
Ce tableau montre clairement que par rapport aux
réalisations c'est la DGI qui a beaucoup plus réalisé les
recettes (31.849.282,3$) suivit de la DGRAD (23.242.921,63$) et de la DRKAT
(697.000$). Cela veut dire que pour les trois services la somme est de
55.789.203,93$.
III.4.1. Critique de la
maximisation des recettes
Après avoir analysé et critiqué la
maximisation des recettes dans les trois organes (DGI, DGRAD et DRKAT) voici
quelques critiques que nous avons pu faire ;
* La subdivision fiscale faite en fonction de chiffre
d'affaire et distinguant ainsi la DGE, le CDI et le CIS favorise la fraude
fiscale ;
* La DGE basée à Kinshasa, n'a pas la chance de
contrôler les contribuables qui sont en provinces en
général et à Kolwezi en particulier ;
* La DGRAD et la DGI souffrent de l'insuffisance du
personnel ;
* La DGI, la DGRAD et la DRKAT ne disposent pas suffisamment
de mobiliers de bureau ni de matériels roulants (un véhicule est
à la disposition de chaque organe) ;
* Le manque de la culture fiscal dans le chef de la population
est un grand ennemi pour les trois organes ;
* La modicité de salaire qui pourrait avoir des grands
corolaires sur la mobilisation des recettes au bénéfice du
Trésor public est un défi à relever.
* La livraison de faux documents par des agents de la DRAD et
de la DGI aux contribuables reste un mal à vaincre ;
* La structure de la DRKAT n'est pas encore effective.
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre travail de
mémoire intitulé « Etude comparative des
compétences financières de la DGI, la DGRAD et la DRKAT dans le
processus de la maximisation des recettes »
Spatialement, notre travail a été
effectué sur l'étendue de la ville de Kolwezi et temporellement
sur la période allant de 2008 à 2011 parce que c'est au courant
de cette période que nous avons constaté un triplement d'organes
générateurs de recettes et c'est cette réalité qui
a motivé le choix de notre sujet de mémoire.
Concernant notre problématique, elle s'est
basée sur la comparaison de trois organes précités. Nous
avons déterminé la répartition de leur compétence
dans la réalisation et la maximisation des recettes de l'Etat mais aussi
nous avons démontré la raison d'être de ces trois services
tous générateurs des recettes.
Quant aux méthodes, nous avons recouru à la
méthode comparative et à la méthode historique. La
méthode comparative nous a permis de confronter trois organes pour
déceler les dissemblances et les ressemblances qui existent entre eux.
La méthode historique nous a rendu possible l'explication et nous a
permis la comparaison.
Pour ce qui concerne les techniques utilisées, nous
avons recouru à deux techniques à savoir la technique
documentaire et la technique d'interview. La technique documentaire nous a
permis de lire les édits, les arrêtés, les archives et
rapports des institutions étudiées.
La technique d'interview nous a permis à poser les
questions aux agents fiscaux et autres pour savoir leurs points de vue par
rapport à la maximisation des recettes.
Notre travail a comporté trois chapitres dont le
premier a porté sur la définition des concepts et les
théories des finances publiques. Nous avons décrit les domaines
des finances publiques, la configuration des finances publiques de l'origine
à nos jours en Grandes Bretagne et en France ; le deuxième
s'est basé sur la répartition des compétences entre les
services générateurs de recettes dont la DGI, la DGRAD et la
DRKAT. Le troisième sur la maximisation des recettes par les organes
précités, ici nous avons fait une étude comparative des
réalisations.
Après étude nous avons constaté que
depuis qu'il y a trois organes chargés de la perception et de
l'administration des impôts et taxes, il y a un bon rendement
c'est-à-dire que l'Etat congolais s'est réellement inscrit dans
le processus de la maximisation des recettes.
Car lorsque nous analysons graphiquement les recettes
réalisées par ces organes nous constatons que les recettes
augmentent chaque année, excepté l'an 2009 qui a connue une basse
conjoncture suite à la crise financière mondiale.
Partant de notre constat, il y a lieu de confirmer notre
hypothèse en disant que la politique fiscale utilisée pour la
perception des taxes et impôts est là pour la maximisation des
recettes.
SUGGESTIONS
Pour arriver à maximiser les recettes dans notre pays
nous suggérons :
1. A la DGI, DGRAD et à la DRKAT :
* De disposer d'antennes dans tous les coins et recoins du
district urbano-rural de Kolwezi ;
* De sensibiliser chaque fois la population par tous les
moyens de communication pour l'acquisition de la culture fiscale ;
* De définir des critères liés aux
niveaux d'étude pour procéder au recrutement des agents ;
* De laisser aux chercheurs le temps de mener les
enquêtes afin que leurs critiques et suggestions puissent aider la
communauté car l'université c'est la clé du
développement ;
* Faire les échanges d'expertises, des techniques en
matière des finances publiques et de la fiscalité avec les autres
pays types comme la France, la Grande Bretagne, les USA... en y envoyant leurs
agents pour les formations, les conférences et les séminaires
sous l'apanage du Ministère des finances ou de ces trois organes.
2. A La population
1. D'avoir la culture fiscale
3. Aux agents de la DGI, DGRAD et DRKAT
2. De mobiliser les recettes en abandonnant les pratiques de
livraison de faux documents.
4. Au gouvernement congolais et au gouvernement
provincial du Katanga
3. De mettre en oeuvre une bonne politique publique, une bonne
gestion des recettes et une bonne redistribution des recettes.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. BOULANGER et BALLEY GUIER, La recherche en sciences
humaines, paris, éd Universitaire 1970.
2. EMILE DURKHEIM, Lexique de concepts en sciences
sociales, Paris, éd Dalloz, 1975
3. RAMOND QUIVY et CAMPENDHOUDT, Manuel de recherche en
sciences sociales, Paris, éd Dund, 2003.
4. BELANGER J, Méthodes en sciences sociales,
Paris, éd. Lévrier, 1998.
5. BRUMO A, Méthodes des sciences sociales,
Paris, Montchrestien, 1972.
6. RAYMOND RT et YVAN P, Outils et méthodes de
travail intellectuel, Paris, Chancelière, 2006.
7. CHEVALIER et LOSCHAK, Introduction à la science
administrative, Paris, éd Dalloz, 1974.
8. DUBOIS, Initiation philosophique, Kinshasa, CRP,
1979
9. REZSOHAZY R, Théorie et critique des faits
sociaux, Bruxelles, éd Renaissance du livre 1971.
10. MINON P, Initiation aux méthodes
d'enquêtes sociales, Bruxelles, La pensée catholique, 1959.
11. MULUMBATI NG., Manuel de sociologie
générale, éd Africa, L'shi, mai 2001.
12. KNUT WICKSELL, Etudes théoriques des finances
publiques, Londres, éd Jena, 1896.
13. MOVA SAKANYI, La science des finances publiques,
Kin, éd Safari, 2000.
14. BUABUA WA KAYEMBE, Droit fiscal congolais,
législation fiscale et douanière en vigueur en RDC, Kin
éd Universitaires africaines, 2006.
15. BARILARI et DRAPE, Lexique fiscal, Dalloz, Paris,
1992
16. KALUNGA TSHIKALA, Droit fiscal congolais, éd
col, L'shi 2012.
II. Dictionnaires
1. Dictionnaire Micro Robert, éd Poche, Paris
1970
2. Dictionnaire Petit Robert, éd Achette, Paris
1998
3. Petit Larousse Illustré, éd Larousse,
Belgique 2000
III. TFC et Mémoires
1. ILUNGA BWANANGABO, Etude comparative de la
réalisation des recettes fiscales entre deux régimes
différents », CUK/UNILU, ECO, 1999-2000.
2. NGANDU KABEDI, « Avantage économique de
IPR pour le Trésor Publique », CUK/UNILU ECO, 2004-2005.
IV. Cours
1. NSANY KALAMB, Cours de législation fiscale et
douanière, UNIKOL, G3 SPA, 2010-2011.
2. BUSHABU P.K., Cours de méthodes recherche
scientifique, UNILU, G2 FPSE, 2005-2006.
3. BONDO MECKY, Cours d'économie politique, UNILU/CUK,
G2 FSSPA, 2009-2010.
ANNEXES
Questionnaires aux services générateurs
des recettes
I. DGI
1. Quels sont les textes juridiques qui ont crées la
DGI ?
2. Quels sont les missions, les objectifs de la DGI
3. Quelles sont les difficultés rencontrées par
la DGI dans la poursuite de son but ? Si oui lesquelles ?
4. Avez-vous de conflits de compétence entre le 3
services générateurs des recettes qui sont la DGI, DGRAD et
DRKAT ? Si oui, pourquoi ?
5. Quels sont les impôts gérés par la
DGI
6. Quelles sont les recettes réalisées par la
DGI durant la période allant de 2008 à 2011.
II. DGRAD
1. Quelles sont les compétences de la DGRAD ?
2. En quelle année fut créée la DGRAD et
par quel texte juridique ?
3. Quelles sont les résultats de recettes
recouvrées et ordonnancées par la DGRAD de 2008 à
2011 ?
4. Quelles sont les taxes et redevance gérées
par la DGRAD ?
5. Quelles sont les difficultés éprouvées
par la DGRAD dans son fonctionnement normal ?
6. Y-a-t-il des conflits de compétence entre la DGRAD
et d'autres services générateurs des recettes ? Si oui,
Pourquoi ?
III. DRKAT
1. Pourquoi l'existence de la DRKAT ?
2. Quelles sont les compétences de la DRKAT ?
3. Quelle est l'origine juridique de la DRKAT ?
4. Quelles sont les recettes perçues par la DRKAT
durant la période de 2009 à 2011.
5. Quelles sont les difficultés que rencontre la DRKAT
dans l'exécution de ses missions ?
6. Quel est le point de démarcation entre la DRKAT et
d'autres services générateurs des recettes ?
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
II
AVERTISSEMENTS(ABREVIATIONS)
III
INTRODUCTION
1
0.1. Choix et intérêt du
sujet
1
A. Choix du sujet
1
B. Intérêt du sujet
2
a. L'intérêt
scientifique
2
b. L'intérêt social
2
c. L'intérêt personnel
2
Etat de la question
2
Problématique et hypothèses
4
Problématique
4
Hypothèse de recherche
5
Délimitation du sujet
6
O.5 Méthodes et techniques des
recherches
7
0.5.1 Méthodes de recherche
7
A. Analyse comparative
8
Analyse historique
8
0.5.2 Techniques de recherche
9
Difficultés rencontrées
9
Subdivision du travail
10
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
11
Section 1. Cadre conceptuel
11
I.1. Les compétences
11
I.2. Finance
11
I.3. Finances publiques
11
1.4. Compétences financières
11
I.5. Recettes
12
Section 2. Cadre théorique
12
I.2.1. Théorie de finances publiques
12
I.2.2. La pensé de Wicksell
12
I.2.3. Le budget
14
I.2.3.1. Les politiques budgétaires
15
a)La rationalisation budgétaire
15
b) L'approche théorique de la politique
budgétaire
15
I.2.3.2. Le contenu du budget
16
I.2.3.3. Les missions du budget
16
I.2.3.4. Les principes budgétaires
18
I.2.3.4.1. Le principe de l'annualité
budgétaire
18
I.2.3.4.2. Le principe d'unité
budgétaire
19
I.2.3.4.3. Le principe
d'universalité
19
I.2.3.4. Le principe de
spécialité
19
I.2.3.4.5. Principe de
sincérité
19
I.2.3.5. L'élaboration du budget
20
I.2.3.5.1. La préparation du budget
20
Section 3. Domaines des finances publiques
23
I.3.1. Le domaine économique
23
I.3.2. Le domaine juridique
23
I.3.3. Le domaine politico-social et
international
23
Section 4. Configuration des finances publiques
des origines à nos jours
24
I.4.1. Historiques
24
I.4.1.1. Lever l'impôt
24
4.2. La période classique des finances
publiques
27
4.2.1. La naissance du droit financier en
Angleterre
28
4.2.2. L'émergence d'un droit financier
en France
28
4.3. La période contemporaine des
finances publiques
29
4.3.1. L'ordonnance du 2 janvier 1959
29
4.3.2. La LOLF, le pacte de stabilité et
de croissance
29
Section 5. Les prélèvements
fiscaux et non fiscaux
33
I.5.1. Définition de la
fiscalité
33
I.5.2. Impôt (prélèvement
fiscal)
33
I.5.2.1. Sortes d'impôts
33
1. Les impôts réels
33
2. Les impôts directs
34
3. Les impôts indirects
34
I.5.3. La taxe (prélèvement non
fiscal)
34
I.5.3.1. Sortes des taxes
34
CHAPITRE II. LA REPARTITION DES COMPETENCES
ENTRE LES SERVICES GENERATEURS DES RECETTES
35
Section 1. Les services
générateurs des recettes
35
II.1.1. Présentation de la DGI
35
II.1.1.1. Historique
35
II.1.1.2. Mission
35
II.1.1.3. Structure
36
II.1.1.4. Présentation du centre des
impôts synthétiques de Kolwezi (DGI/CIS/KZI)
36
II.1.1.4.1. Situation géographique
37
II.1.1.4.2. Statut juridique
37
II.1.1.4.3. Structure
37
II.1.1.4.4. Fonctionnement
38
A. Le chef de bureau taxation, documentation,
recherche et recoupement
38
B. Bureau contrôle fiscal
39
C. Bureau de recouvrement
39
II.1.1.4.1.2. Présentation de la
DGRAD
40
1.2.1. Historique
40
1.2.2. Objectifs
40
1.2.3. Missions
40
1.2.4. Structure
41
II.1.2.5. Présentation de la DGRAD
Ressort de Kolwezi
42
II.1.2.5.1. Situation géographique
42
II.1.2.5.2. Statut juridique
42
II.1.2.5.3. Structure
42
Structure organique de la DGRAD/Ressort
urbano-rural de Kolwezi
43
II.1.2.5.4. Fonctionnement
43
1.3. Présentation de la direction des
recettes du Katanga
45
1.3.1. Historique
45
1.3.3. Structure
47
1.3.4. Présentation de la division
urbaine des recettes de Kolwezi (DRKo)
48
1.3.4.1. Situation géographique
48
3.4.1. Statut juridique
48
1.3.4.2. Structure
48
Organigramme
49
1.3.4.3. Fonctionnement
49
Section 2. Répartition des
compétences
52
II.2.1. La DGI
52
II.2.2. La DGRAD
52
II.2.3. La DRKAT
52
CHAPITRE III. ETUDE COMPARATIVE DES
REALISATIONS DES RECETTES
53
Section 1. Les recettes perçues par la
DGI et la DGRAD avant la création de la DRKAT.
54
III.1.1. Les impôts gérés
par la DGI/CIS Kolwezi
54
Tableau N°1
55
Tableau N°2
55
Tableau N°3
64
Tableau N°4.
65
Tableau n°5.
65
Tableau N°6
66
Tableau n°7.
66
Section 3. Les recettes de la DRKAT/DIRKO
66
Tableau N°8. 2009
68
Tableau n°9. 2010
68
Tableau n°10. 2011
68
vignettes
68
Autres impôts et taxes
68
Graphique n°2. La maximisation des
recettes à la DGRAD/Ressort urbano-rural de Kolwezi.
69
Graphique n°3. La maximisation des
recettes à la DRKAT/DIRKo
70
Section 4. Tableau synoptique des recettes des
services générateurs
70
Tableau
70
III.4.1. Critique de la maximisation des
recettes
71
CONCLUSION
73
SUGGESTIONS
75
BIBLIOGRAPHIE
76
ANNEXES
78
TABLE DES MATIERES
79
* 1 BOULANGER et BALLEY
GUIER, La recherche en sciences humaines, paris, éd
universitaire, 1970, p22
* 2 ILUNGA BWANANGABO,
« Etude comparative de la réalisation ders recettes fiscales
entre deux régimes différents », CUK/UNILU, TFC, ECO,
1999-2000, inédit
* 3 NGANDU KABEDI,
« Avantage économique de l'IPR pour le Trésor
Public », CUK/UNILU, TFC, ECO, 2004-2005, inédit
* 4 EMILE DURKHEIM,
Lexique de concepts en sciences sociales, paris, éd Dalloz, 1975,
p86, cfr internet : sociol.chez.com/.../Durkheim, htm.
* 5 RAYMOND Q. et CAMPENHOUDT
L., Manuel de recherche en sciences sociales, paris, éd Dund,
2003, p98
* 6BELANGER J.
Méthodes en sciences sociales, paris, lévrier, 1998, p45
* 7 BRIMO A,
Méthodes des sciences sociales, paris Montchrestien, 1972, p72
* 8 RAYMOND R.T et YVAN P.,
Outils et méthodes de travail intellectuel, paris,
Chenelière, 2006, p12
* 9 CHEVALIER et LOSCHAK,
introduction à la science administrative, paris, éd
Dalloz, 1974, p34
* 10 DUBOIS, Initiation
philosophique, Kinshasa, CRP ,1979, Pp20-21
* 11 REZSOHAZY R.,
Théorie et critique des faits sociaux, Bruxelles, éd
renaissance du livre, 1971, p432
* 12 Dictionnaire Micro-
Robert, éd poche, paris, 1970, p667
* 13 MINON P., Initiation
aux méthodes d'enquêtes sociales, Bruxelles, la pensé
catholique, 1959, p12
* 14 DEKETELE, cité
par BUSHABU P.K., cours de méthodes de recherche scientifique, G2
F.P.S.E, 2005-2006 UNILU, inédit
* 15 BONDO MECKY, Cours
d'économie politique G2 F.S.S.P.A, 2009-2010, UNIL/CUK, inédit
* 16 Dictionnaire petit
robert, éd hachette, paris, 1998, p620
* 17 MULUMBATI NG, Manuel
de sociologie générale, éd Africa, l'shi, mai 2001 p17
* 18 BUSHABU P., Cours de
méthodes de recherche scientifique, G2 F.P.S.E, UNILU 2005-2006
* 19 Dictionnaire Micro
Robert, éd Poche, Paris, 1970, P309.
* 20 Petit Larousse
Illustré, éd Larousse, Belgique, 2000, P637
* 21 KNUT WICKSELL,
Etudes théoriques des finances publiques, éd Jena,
Londres, 1986, P12.
* 22 MOVA SAKANYI H, La
science des finances publiques, éd Safari, Kin, 2000, P6.
* 23 BUABUA WA KAYEMBE,
Droit fiscal congolais, législation fiscale et douanière en
vigueur en RDC, éd Universitaires africaines, Kin, 2006, P20.
* 24 KANKONGE K, Cité
par NSANY KALAMB, cours de législation fiscale et douanière, G3
SSPA/SPA, UNIKOL, 2010-2011, inédit.
* 25 BARILARI et DRAPE,
Lexique fiscale, Dalloz, paris, 1992.
* 26 KALUNGA TSHIKALA,
Droit fiscal congolais, éd Col, L'shi, 2012, P33/
* 27 Idem
* 28 Source : DGI/CIS
Kolwezi
* 29 DGRAD/Ressort
urbano-rural de Kolwezi
* 30 Source : Division
Urbaine des recettes de Kolwezi
|