Conclusion générale
Au terme de notre étude qui a porté sur
«les déterminants de la politique industrielle en matière
d'énergie électrique en RDC», nous soulignons que le profil
énergétique de la RDC démontre qu'elle regorge de
ressources énergétiques naturelles abondantes et variées,
non encore totalement inventoriées.
En effet, dans ce travail, il était question tout
d'abord de donner des explications sur les causes des faibles taux de
consommation de l'énergie électrique en RDC alors que le pays est
doté d'une potentialité énorme et puis de pouvoir
déterminer les facteurs sur lesquels peuvent se baser les
réformes envisagées dans le secteur de l'énergie et
proposer les solutions possibles.
Ces questions ont trouvé des réponses
anticipatives à travers l'hypothèse selon laquelle : les
principales causes du faible taux de consommation de l'énergie
électrique et des réformes envisagé par l'Etat Congolais
sont imputables à la mauvaise gestion du secteur
énergétique et aux cadres institutionnels et légaux qui ne
sont guère favorables aux investissements dans ce secteur.
Cette hypothèse se vérifie à travers les
trois chapitres ci-après : dont le premier porte sur la politique
industrielle en matière d'énergie électrique en Afrique
subsaharienne, pendant que le deuxième a donné l'état de
lieu du secteur énergétique en RDC, et le troisième s'est
étalé sur la politique énergétique en RDC.
Quant aux résultats de notre étude, nous avons
constaté ce qui suit : Le secteur de l'électricité est
dominé par une entreprise publique, la Société Nationale
d'Electricité (SNEL). Son système de production
d'électricité est fragmenté et nécessite des
réparations urgentes après avoir été
négligé pendant de longues années. La gouvernance
énergétique de la RDC repose
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essentiellement sur des textes de lois datant de la
période coloniale. La SNEL souffre d'un sous-équipement patent et
son personnel est peu formé à l'utilisation des outils modernes
de gestion. Ces difficultés sont aggravées par des
problèmes financiers et de gestion. Pour atteindre l'ensemble de ses
objectifs, celui de porter à 60% le taux d'électrification
national à l'horizon 2025, le Gouvernement de la RDC est enfin sur le
point de signer et approuver des nouveaux documents stratégiques pour
lancer des réformes. Au regard des difficultés
sus-énoncées, nous avons vu que les réformes du secteur de
l'électricité en RDC doivent s'opérer dans un partenariat
public-privé comme le prêtant le gouvernement congolais.
Nous affirmons cependant notre hypothèse sans peur
d'être contredit, les principales causes du faible taux de consommation
de l'énergie électrique et des réformes envisagé
par l'Etat Congolais sont imputables à la mauvaise gestion du secteur
énergétique et aux cadres institutionnels et légaux qui ne
sont guère favorables aux investissements dans ce secteur.
Aussi, la valorisation de ces ressources ne pourra se
réaliser de façon optimale que si les règles de
gouvernance et de bonne gestion sont mises en place.
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