SOMMAIRE
PARTIES
|
TITRES
|
PAGE
|
|
INTRODUCTION
|
1
|
CHAPITRE 1
|
SPECIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE
|
5
|
1-1-
|
Justification du choix du sujet
|
5
|
1-2-
|
Identification et formulation du problème de recherche
|
8
|
1-3-
|
Objectifs et Hypothèses de recherche
|
13
|
CHAPITRE 2
|
APPROCHE THEORIQUE ET CONSIDERATION METHODOLOGIQUE
|
14
|
2-1-
|
Approche théorique
|
14
|
2-2-
|
Présentation de l'espace de recherche
|
35
|
2-3-
|
Considération méthodologique
|
37
|
CHAPITRE 3
|
PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
|
40
|
3-1-
|
Présentation des résultats
|
40
|
3-2-
|
Analyse et interprétation des résultats
|
54
|
|
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
|
65
|
|
BIBLIOGRAPHIE
|
67
|
|
ANNEXES
|
72
|
|
TABLE DES MATIERES
|
96
|
7
AVANT -PROPOS
Le 7 août 1960, la Côte d'Ivoire accède
à la souveraineté nationale et internationale. Mais dans sa
gestion, elle garde les reflexes et le modèle de fonctionnement
étatique de la période coloniale. En effet, son système
politique et administratif reste très centralisé,
c'est-à-dire que le pouvoir politique reste le maître d'oeuvre de
toute la politique de développement. C'est lui qui décide du
lieu, du moment et de la manière dont seront élaborés et
mis en oeuvre les programmes et projet de développement.
En 1978, avec la loi N°78-07 du 9 janvier 1978 portant
institution des communes de plein exercice, le pays fixe les premiers contours
de la décentralisation. Des efforts seront faits dans ce sens si bien
qu'en 1998 le pays se retrouve avec 197 communes. Malgré les efforts
étatiques dans l'optique d'une plus grande décentralisation, le
bilan reste relativement faible. En effet, les localités
appartenant à un secteur communal ne représentent que 15 % du
territoire national et concernent 55 % des populations. Cela signifie que 45 %
des populations ivoiriennes ne bénéficient pas des
investissements publics et ne participent pas à la politique de
développement.
En 2001, la Côte d'Ivoire franchit une nouvelle
étape sur la voix de la responsabilisation et de la participation des
populations au développement. En effet, elle se dote de la loi
N°2001-476 du 9 aout 2001 portant orientation sur l'organisation
générale de l'administration territoriale. Cette loi va consacrer
le département comme collectivité territoriale. La loi
N°2003-208 du 7 juillet 2003 fixe les domaines de compétences de
cette nouvelle collectivité.
Les deux lois sus citées viennent donner une nouvelle
dynamique à la politique de décentralisation et de
développement local. Elles confèrent plus
8
d'autonomie et plus de participation aux populations. Les
premières élections pour l'installation des conseils
généraux ont eu lieu en juillet 2002.
La préoccupation qui est la nôtre, est de savoir
si les nouvelles autorités locales ont pris la pleine mesure de leur
responsabilité. En effet, le développement local c'est d'abord et
avant tout l'approche participative.
Il ne s'agit pour nous de faire le bilan de la
décentralisation mais seulement de faire comprendre aux gouvernants
locaux qu'il n'y a pas de développement sans participation. Vouloir
développer sans la participation des populations concernées
revient à vouloir faire le bonheur d'un individu sans savoir de quoi il
a réellement besoin.
Enfin, travailler sur les collectivités territoriales
à la vieille des élections locales n'a pas été
aisé pour nous. Certains dirigeants locaux, certaines équipes
municipales sentant leur règne s'achever n'avaient plus le coeur
à l'ouvrage et même parler du travail qu'ils ont eu à
accomplir devenait une tâche ardue.
9
|