2.5 L'INTRODUCTION D'UNE ANALYSE FINANCIERE :
Historiquement les plans OCAM et pire ceux de 1957
présentaient de graves carences au niveau de l'analyse
financière. Il a donc fallu le plan de 1995 pour obtenir de façon
comptable c'est-à-dire à travers un jeu des
comptes « la capacité d'autofinancement de l'exercice, les
éléments du besoin en fonds de roulement ».
Ainsi donc la comptabilité manifeste d'autres but que
celles classiques à savoir la tenue de comptes clients, fournisseurs, et
créances mais de fournir le support de l'information et de l'analyse
financière. De là nous abordons le concept de capacité
d'autofinancement et l'autofinancement, pour ensuite passer au TAFIRE :
2.5.1 LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT :
Le concept d'autofinancement constitue une des formes du
cash-flow anglo-saxon et qui se situe au niveau de l'exploitation. Nous
constatons que le cash-flow produit une sédimentation
financière ou surplus monétaire qui
sera illustré par le schéma suivant :
Page 27 SYSCOA
Au total ce surplus monétaire se résume à
la variation des rentrées de trésorerie et de sorties de
trésorerie. Ce qui nous a ramenés à deux approches de
calcul :
? Celle soustractive : CAF = RECETTES -
DEPENSES°
? Celle additive : CAF = AMORTISSEMENTS +
RESULTATS
De plus cette « capacité » va être en
partie amputée par la fraction du profit distribuée, laissant
alors un « autofinancement » susceptible de financer l'investissement
ou l'accroissement du fond de roulement. Celle-ci sera directement
employée à l'acquisition d'équipement et investissement,
soit utilisée pour remplacer des emprunts, lesquels avaient permis
d'acquérir des investissements productifs.
° engendrées par l'exploitation de l'exercice
Ainsi donc l'autofinancement se calcul de la façon
suivante : AUTOFINANCEMENT = CAF - DIVIDENDES Schéma
page 28...
IAS / IFRS quelles convergences ? Quelles divergences ?
Présentation de l'information financière
2.5.2 LE TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET EMPLOI
(TAFIRE) :
La conception du TAFIRE a été prévue dans
la conception du modèle de comptable du SYSCOA qui aménage en
conséquence :
? Une comptabilisation des flux et des ressources stables.
C'est ainsi que les cessions d'immobilisation donnent lieu à des
enregistrements dans les comptes distinct des prix de cession et de leur valeur
comptable nette, de façon à permettre l'élaboration du
TAFIRE ;
? Une obtention comptable de la CAFG et ;
? L'analyse des éléments du besoin en fond de
roulement qui comprend d'une part les éléments d'exploitations
tel que les stocks, les créances et dettes d'exploitation correspondant
au besoin de financement d'exploitation. D'ailleurs les éléments
hors activités ordinaires à savoir les créances et dettes
correspondent à un besoin de financement hors activité
ordinaires.
Il en résulte du modèle du SYCOA la relation
fonds de roulement-besoin de financement-trésorerie, qui se traduit par
:
FR = BF + T ou FR - BF = T
Actifs Passifs
FR
Haut du
Bilan
Emplois Stables
|
Ressources de financement Stables
|
Mastère Comptabilité, Control et Audit
Page 27
Bas du Bilan
|
|
|
STOCKS
CREANCES
|
BF
|
|
DETTES
|
Mastère Comptabilité, Control et Audit
Page 28
IAS / IFRS quelles convergences ? Quelles divergences ?
Présentation de l'information financière
Au total la nouvelle analyse économique et
financière opérée par le SYSCOA, tout en gardant la
continuité des plans 1957 et OCAM a abouti à un enrichissement
dont la résultante serait : la modification dans la
présentation du bilan (élargissement du bilan,
crédit-bail, crédits d'escompte, mises en évidence de la
trésorerie), l'affinement de la valeur ajoutée et des soldes
financières (CAFG) ; et de la conception nouvelle du Tableau financier
(TAFIRE).
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