République Démocratique du Congo
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
ISDR-Bukavu
B.P 2849 Bukavu
Etat des lieux de la gestion des déchets
solides dans les institutions d'enseignement supérieur de la ville de
Bukavu et perspective. Cas de ISP, ISDR et ISTM BUKAVU
Directeur : Prof. Dr. MUHINDUKA Di-kuruba
Economiste, Docteur en science
Politique et
Sociale
Co-directeur: CT BWIJA MUKAKO
Placide
Master en politiques
de
Développement
Socio-économique
Par : MUGANZA IGUNZI Jim
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention du diplôme de licence en développement rural
Département : Environnement et
Développement Durable
Niveau de technicité :
A0
Année académique 2014-2015
Epigraphe
·...l'environnement ne peut être
séparé des actions, des ambitions et des besoins de la personne
humaine...·
Gro Harlem Brundtland, 20 mars 1987
In memoriam
A tous nos grands-parents :
- MUGANZA BILEBILE Jean et Madame MALINGA
Faida,
- BYABELE DISMAS et Susana MASOKA qui nous ont
quittés précipitamment.
Qu'ils reposent en paix !!!
Dédicace
Nous dédions ce travail à nos parents
MYANGO BULAMBO Jean-Pierre RINGO et BYABELE BUSANGA Hilde pour leur
sacrifice.
Remerciements
Nos sincères remerciements
s'adressent :
A Dieux tout puissant, créateur du ciel et de
la terre pour nous avoir accordé la grâce de produire ce travail
qui ponctue l'une des phases importantes de notre vie ; la fin de nos
études supérieures.
A notre directeur le Professeur Docteur MUHINDUKA
Di-kuruba et au Chef de travaux BWIJA PLACIDE pour leurs apport si
indispensable pour la réalisation de ce travail et à tout le
corps professoral et administratif de l'ISDR/BUKAVU pour leur sympathie et
encadrement à notre égard tout au long de notre parcours
académique.
A tous les étudiants et personnels de
l'ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU et ISP/BUKAVU qui nous ont accompagné dans la
récolte des données ayant concourues à la
réalisation de ce travail.
A toute la famille MUGANZA, à toute la famille
BYABELE et à tous ceux qui de loin ou de près ont
contribué à la réalisation de ce travail.
Qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde
gratitude.
Sigles et abréviations
CSSP : Centres de soins de
santé primaires
DAS : Déchets
d'activités de soins
DS : Déchet Solide
Etc. : et coertera
FAO : Food and Agriculture
Organisation (Organisation des Nations-unies
pour l'alimentation et l'agriculture)
GDAS : Gestion des déchets
d'activités de soins
GDS : Gestion de Déchets
solides
IES : Institution
d'Enseignement Supérieur
ISDR : Institut Supérieur
de Développement Rural
ISDR : Institut Supérieur
de Développement Rural
ISES : Institut Supérieur
d'Enseignement Social
ISP : Institut supérieur
Pédagogique
ISTM : Institut Supérieur de
Techniques Médicales
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
RD Congo : République
Démocratique du Congo
Liste des tableaux
Tableau 1: L'évaluation des quantités des
déchets produits dans la ville de Bukavu 13
Tableau 2:La composition microbiologique des déchets
ménagers, les maladies
et les symptômes associés 14
Tableau 3: Les nuisances crées par une décharge
15
Tableau 4:La subdivision administrative de la ville de Bukavu
22
Tableau 5 : La répartition de la population dans les
communes de Bukavu en général 23
Tableau 6: Les effectifs des étudiants inscrits a
l'ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU et a
l'ISP/BUKAVU pour l'année
académique 2015-2016 27
Tableau 7: Les effectifs des personnels de l'ISDR/BUKAVU,
l'ISTM/BUKAVU et l'ISP/BUKAVU
année académique 2014-2015 33
Tableau 8 : La taille de notre population d'étude: 31
Tableau 9: La détermination de la taille de
l'échantillon d'Alain BOUCHARD 32
Tableau 10: La taille de l'échantillon d'étude
33
Tableau11:L'identification des enquêtés 35
Tableau 12: Le Nombre des poubelles par institut
supérieur 37
Tableau 13: La fréquence de vidage des poubelles 38
Tableau 14: Les difficultés rencontrées dans la
GDS 39
Tableau 15 :L'appréciation de l'état sanitaire
des instituts d'enseignement supérieur de la
de Bukavu 40
Tableau 16 :La participation des enquêtés
à la gestion de déchets solides au sein de
leur institut 40
Tableau 17 :La permanence des poubelles 42
Tableau 18 : La reconnaissance du problème de GDS
dans les milieux estudiantins de la ville
de Bukavu 43
Tableau 19:La formation en GDS 44
Tableau 20 : La Cause de la persistance du problème de
gestion des déchets solides 45
Tableau 21:La connaissance des principes de gestion des
déchets 46
Tableau 22: La connaissance de droit de l'environnement 46
Tableau 23 : Les suggestions aux services de GDS dans les
instituts d'enseignement
Supérieur de la ville de Bukavu 47
Tableau 24 : Les suggestions aux étudiants et
personnels des instituts d'enseignement
Supérieur de la ville de Bukavu 48
Tableau 25:Les suggestions aux autres acteurs impliqués
dans la GDS dans les instituts
d'enseignement supérieur de Bukavu 48
Tableau 26: Les attitudes des enquêtés face
à l'incinération 49
Tableau 27: Les attitudes des enquêtés face à
la réutilisation des déchets solides comme
pâture 51
Tableau 28 : La quantité de DS produits par jour
dans les IES de Bukavu 51
Tableau 29: La quantité de DS par jour et par poubelle
dans les IES de Bukavu 52
Liste des figures
Figure 1: La fabrication d'un compost 18
Figure 2: L'organigramme de l'Institut Supérieur de
Techniques Médicales 26
Figure3 :Les types de déchets solides produit en
abondance par les enquêtés suivant
l'Institut. 36
Figure 4:Les causes du non existence des problèmes
relatifs à la gestion des déchets solides 45
Figure 5 :L'arbre à problème 58
Figure 6: L'arbre à Solution 59
Résumé du travail
La salubrité des milieux estudiantins dans la ville de
Bukavu, plus spécifiquement dans les institutions d'enseignement
supérieur ISDR, ISTM et ISP a été au coeur de nos
préoccupations au point de nous amener à réaliser ce
travail intitulé : « Etat de lieu de la
gestion des déchets solides dans les institutions d'enseignement
supérieur de la ville de Bukavu : ISP, ISDR et ISTM
Bukavu ». La gestion des déchets solides dans
ces milieux est caractérisée par une permanence des poubelles, un
système de vidage et évacuation vers des décharges non
éloignées des logements, des salles d'auditoire ou des bureaux.
Les déchets entassés dans ces décharges sont soumis
à un triage facilité par les ramasseurs ambulants.
Le reste de ces déchets est brulé sans
qu'aucune mesure d'hygiène ou environnementale ne soit prise. Cette
incinération sauvage est limitée par des facteurs géo
climatiques telle que la saison pluvieuse caractérisée par des
pluies permanentes qui humidifient les déchets solides. Cet
état de chose handicape même l'usage de l'incinérateur (cas
de la veuverie à ISP/BUKAVU), du fait que les déchets soumis au
triage spécial doivent être secs avant d'être introduit dans
ce dernier.
L'humidité causée par ces pluies entraine une
certaine décomposition rapide des déchets organiques avec comme
conséquence le dégagement d'odeurs nauséabondes, la
paupérisation des mouches et d'autres situations défavorables
à la vie humaine, donnant ainsi une mauvaise image de l'institution.
L'objectif de notre étude est d'analyser les modes de
gestion des déchets solides en vogue dans les trois institutions
supérieurs de la ville de Bukavu : ISP, ISDR et ISTM pour en identifier
les forces et les faiblesses. Cela sera possible à travers la
description du système de gestion des déchets solides en vogue
dans ces institutions. Aussi, à travers l'analyse et l'évaluation
de ces systèmes de gestion des déchets solides et en fin
à travers le développement des stratégies susceptibles
d'apporter une amélioration dans leur gestion. L'idée ici est de
concevoir un mode de gestion pouvant être jugé écologique
en concert avec les différents acteurs impliqués dans la gestion
des déchets solides dans ces milieux.
L'analyse et la discussion des résultats
d'enquêtes nous ont fait comprendre que : la présence
effective des poubelles dans ces institutions est reconnue par tous les
enquêtés soit 100% de notre échantillon d'étude. En
contrepartie 32,7% soit 49 enquêtés reconnaissent la persistance
du problème de gestion des déchets solides dans leurs
institutions. De ces derniers,13 en quêtés soit 26,5%
l'attribuent à la présence des odeurs nauséabondes, 9
enquêtés soit 18,4% à l'existence des décharges
incontrôlées,22,4% soit 11 enquêtés l'attribuent
à la présence des mouches et 16 enquêtés soit32, 7%
à la présence de déchets aux endroits
inappropriés.
Pour ce qui est de la gestion écologique des
déchets solides dans ces institutions, 50,7% trouvent que
l'incinération est une technique polluante. Toutefois, son application
est incontournable et exige la résolution de tous les facteurs limitant
identifiés par nos enquêtés à
savoir :l'humidité pendant la saison pluvieuse (20%), un bon usage
des poubelles (27,3%),l' absence ou mauvais tri (6%), les décharges aux
mauvais endroits (14%), les déchets qui trainent dans les poubelle
(32%).
Eu égard à ce qui précède, nous
comptons nous y prendre à travers l'organisation du triage de
déchets solides facilité par l'existence de deux poubelles
distinctes dont ; une pour les déchets organiques et l'autre pour
les déchets non organique : plastiques, verres, fer,...à
chaque endroit. Ensuite, à travers l'appropriation de l'usage de ces
dernières par tous les acteurs impliqués dans la gestion des
déchets solides dans ces milieux estudiantins. Ces poubelles porteront
toutes des couvercles et leur vidage se fera en permanence (plusieurs fois par
jours) et sera suivi par l'évacuation des déchets organique vers
l'élevage comme pâture. Les déchets non organiques quant
à eux, seront orientés vers les décharges
aménagées à un endroit éloigné des
logements, des auditoires et des bureaux.
Au niveau de décharges aménagées, les
déchets non organiques sont livrés à un deuxième
tri. L'objectif poursuivi ici est de séparer les déchets
réutilisables de ceux non réutilisables. Les réutilisables
sont délivrés aux différents demandeurs et les non
réutilisables sont séparés en déchets combustibles
et en déchets non combustibles. Les non-combustibles sont voués
à l'enfouissement tandis que les combustibles sont
incinérés au moyen des incinérateurs
aménagés à côté de ces décharges.
Toutes ces opérations se font dans le strict respect des règles
environnementales exigées.
Abstract
The healthiness in the Bukavu city, more specifically in
suprior teaching institutions ISDR, ISTM and ISP was at the centre of our
preoccupations to the point of bringing us to achieve this work entitled: "
the condition of solid wastes management in superior teaching institution of
the city of Bukavu: ISP, ISDR and ISTM Bukavu ". The strong garbage management
in these surroundings is characterized by a permanence of trash cans, a system
of vidage and evacuation verse of discharges no distant of lodgings, of rooms
of auditorium or offices. Garbages heaped in these discharges are submitted to
a sorting facilitated by the itinerant collectors.
The remainder of these garbages is burnt without that no
measure of hygiene or environnementale is taken. This wild incineration is
limited by factors climatic géos as the rainy season characterized by
the permanent rains that humidify the strong garbages. This state of thing even
handicaps the use of the incinerator (case of the veuverie to ISP/BUKAVU),
because garbages submitted to the special sorting must be dry before being
introduced in this last.
The humidity caused by these rains drags a certain fast
organic garbage decomposition with as consequence the sickening odor clearing,
the pauperization of flies and other unfavorable situations to the human life,
giving a bad picture of the institution thus.
The objective of our survey is to analyze fashions of strong
garbage management in vogue in the three institutions superior of the city of
Bukavu: ISP, ISDR and ISTM to identify strengths and weakness of it. It will be
possible through the description of the system of strong garbage management in
vogue in these institutions. Also, through the analysis and the assessment of
these systems of strong garbage management and in end through the development
of strategies susceptible to bring an improvement in their management. The idea
here is to conceive one fashion of management can be judged ecological in
concert with the different actors implied in the strong garbage management in
these surroundings.
The analysis and the discussion of investigation results made
us understand that: the efficient presence of trash cans in these institutions
is recognized by all investigated very well 100% of our survey sample. In
counterpart 32,7% either 49 investigated recognize the persistence of the
problem of strong garbage management in their institutions. Of these last, 13
collected very well 26,5% of them assign him to the sickening odor presence, 9
investigated 18,4% to the uncontrolled discharge existence very well, 22,4%
either 11 investigated assign him to the presence of flies and 16 investigated
soit32,7% to the presence of garbages to the inappropriate places.
For what is the ecological strong garbage management in these
institutions, 50,7% find that the incineration is a polluting technique.
However, his/her/its application is incontournable and require the resolution
of all factors limiting identified by our investigated to know
:l'humidité during the rainy season (20%), a good use of trash cans
(27,3%) ,l ' absence or bad sorting (6%), discharges to the bad places (14%),
garbages that drag in the trash can (32%).
Had consideration to what precedes, we intend to take of it to
us through the organization of the strong garbage sorting facilitated by the
existence of two distinct trash cans of which; one for the organic garbages and
the other for garbages no organic: plastic, glasses, fer,...à every
place. Then, through the appropriation of the use of these last by all actors
implied in the strong garbage management in these student surroundings. These
trash cans will carry all of lids and their vidage will make himself
permanently (several times per days) and will be followed by the organic
garbage evacuation toward raising as pasture. Garbages no organic as for them,
will be oriented toward discharges distributed to a distant place of lodgings,
auditoriums and offices.
At the level of distributed discharges, garbages no organic
are delivered to a second sorting. The pursued objective is to separate the
reusable garbages of those here no reusable. The reusable are delivered to the
different claimants and the no reusable separated in combustible garbages and
in garbages no fuels. No-fuels are vowed to the burying while fuels are
incinerated by means of incinerators distributed next to these discharges. All
these operations make themselves in the strict respect of rules
environnementaleses required.
Table des matières
Epigraphe i
In memoriam ii
Dédicace iii
Remerciements iv
Liste d'abréviations v
Liste des tableaux vi
Liste des figures vii
Résumé viii
TABLE DES MATIERES x
0. INTRODUCTION 1
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL 10
I.1 Définition des concepts clés 10
I.3 Cadre théorique de gestion intégrée
11
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE RECHERCHE 22
II.1 Monographie de la ville de Bukavu 22
II.2 Approche méthodologique 31
CHAPITRE III : RESULTATS D'ENQUETE ET DISCUSSIONS 36
III.1 Description de l'enquête 36
III.2 Interprétation et analyse des résultats 36
III.3 Discussion des résultats 54
CHAPITRE IV : AXES DES STRATEGIES D'AMELIORATION DU SGDS AU
SEIN DES INSTITUTIONS
D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE BUKAVU 55
IV.1 Notion de la stratégie 55
IV.2 Introduction 55
IV.3 Arbre à problèmes et arbre à solutions
57
IV.4 Viabilité et mise en oeuvre des stratégies
61
CONCLUSION 63
ANNEXES 65
Annexe A : Questionnaire d'enquête 66
Annexe B : Guide d'entretien 67
Annexe C : Eléments de base pour la
sécurisation de la gestion des déchets d'activités de
soins
dans les CSSP 70
Annexe D : Gestion des déchets d'activités
de soins au niveau local 71
Annexe E : Images illustrant la GDS dans les IES de Bukavu
72
Annexe F : Schéma du SGDS au sein des IES de Bukavu
74
BIBLIOGRAPHIE 75
INTRODUCTION
0.1. Etat de la question :
Plusieurs travaux scientifiques ont déjà
apporté leur contribution dans ce sens. Ainsi nous pouvons citer :
[ Le travail réalisé dans le cadre du programme
NCCR-NS intitulé : « partenariats
scientifiques pour l'atténuation des syndromes du changement
globale»1(*). Sous financement du Fonds National
Suisse de la Recherche Scientifique et de la Direction du Développement
et de la Coopération suisse. A utilisé une approche pluri et
transdisciplinaire dans l'étude des milieux défavorisés.
Il s'appuie sur les techniques spatiales (télédétection et
SIG) et les investigations de terrain pour analyser la problématique de
gestion de l'environnement sanitaire par les populations des quartiers
précaires de Yopougon.
Cette étude révèle de nombreuses
insuffisances dans le système de gestion des déchets solides et
liquides. On observe un envahissement des rues et des terrains vagues par des
dépôts d'ordures sauvages, des déversoirs d'eaux
usées et des eaux stagnantes abritant des gites larvaires de moustiques.
Les difficultés d'accès à l'eau potable, aux centres de
santé publique, et le recours préférentiel à des
soins douteux renforcent la précarité de la vie. L'action
combinée des divers facteurs environnementaux et des conditions sociales
et économiques, expose les populations à des risques de
contraction des maladies telles que le paludisme et la diarrhée. Les
résultats de l'étude seront utiles particulièrement aux
autorités de la commune de Yopougon ayant à charge la gestion du
centre urbain. Ils contribueront à la conception d'une nouvelle
politique de l'administration relative à la restructuration des
quartiers précaires et leur intégration dans le tissu urbain
légal de la commune.
[ NTALEMWA NZIGIRE Guyna, 20092(*), s'inspire de la méthode
SWOT pour
étudier la plateforme DIOBASS. SWOT est une
méthode d'évaluation destinée à dégager les
forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces dans la gestion
quotidienne d'une organisation ou d'un projet. Elle démontre que c'est
en 2006 que la DIOBASS a réellement commencé à intervenir
dans l'assainissement des marchés urbains et le cheminement de ces
derniers vers les agriculteurs urbains. Et cela grâce aux financements de
l'union européenne. Ce projet se réalisé comme
suit :
Ø La sensibilisation et les formations sont faites par
DIOBASS au niveau des marchés d'où proviennent les
déchets ;
Ø Les comités des marchés sensibilisent
les chefs des rayons pour les questions de salubrité et de
cotisation ;
Ø Les balayeurs des marchés déposent les
déchets au dépotoir de marché ;
Ø Le comité de marché appelle DIOBASS
pour le transport des déchets par camion afin de les acheminer vers les
sites agricoles où ils subissent le triage et le compostage par les
agriculteurs ;
Ø Les partenaires participent aux formations ainsi que
des ateliers organisés par la plateforme pour acquérir de
compétences de gérer le projet. Les cotisations faites au sein
des marchés contribuent au paiement de balayeurs des marchés et
les chargeurs des déchets malgré leur mécontentement.
Ainsi, la DIOBASS a tiré de ce projet des
expériences qui suivent :Les déchets ne peuvent pas
être gérés seulement par les asbl, il faut l'implication
active du pouvoir public et de la population ;
[ Il faut aussi que tous les acteurs travaillant sur les
questions d'assainissement puissent travailler en synergie pour mieux mener
des plaidoyers auprès du pouvoir public.
[ Lilyane BUHENDWA BINTU, 20103(*) : trouve que 90%
des 108 étudiants tirés dans les institutions universitaires de
la ville de Bukavu (ISP, ISDR et ISTM) affirment qu'ils n'ont pas d'endroit
pour faire la collecte et gestion des déchets et ordures dans les
institutions universitaires. 60% ne font pas usage des moyens
hygiéniques pour se débarrasser des ordures et
déchets : 27,7% des étudiants, les jettent dans les
poubelles, 30% les jettent dans la rue, 15,7% dans les champs, 16% dans les
caniveaux et 9,2% dans les parcelles. 73,3% de ces enquêtés, ont
indiqué que les autorités sollicitent la volonté des
étudiants pour l'évacuation des déchets et ordures
stockés devant les hommes et 26,6% estiment que les autorités
doivent chercher des gens pour l'évacuation des déchets et
ordures. Ces résultats, lui ont permis de conclure que la gestion des
déchets et ordures dans les milieux estudiantins constitue encore un
problème auquel il faut rapidement trouver une solution durable. Ce pour
quoi, elle a proposé un projet interuniversitaire de collecte, gestion
des déchets et ordures dans les milieux estudiantins pour sauvegarder
non seulement l'économie des opérateurs mais également la
santé de l'environnement dans lequel nous vivons.
[ Selon Arthur RIEDACKER (2004), quant
à ce qui concerne divers gaz à effet de serre et facteurs
intervenant dans le bilan radioactif que sous un climat humide ou
tempéré, les déchets organiques décomposés
à l'air libre, y compris le bois, produisent essentiellement du gaz
carbonique. Mis en décharge, ils produisent du biogaz, un
mélange de méthane et de gaz carbonique. Or, le méthane a
un potentiel de réchauffement plus élevé que le gaz
carbonique : on peut réduire les effets de la formation de ce
biogaz d'environ 75% rien qu'en le récupérant avec des tuyaux
placés dans les décharges et en les brûlant en
torchère. En le brûlant dans une chaudière ou un moteur on
améliore encore ce bilan. Car on peut alors réduire les
consommations de combustibles fossiles. On peut recycler les produits en fin de
vie ou incinérer les produits secs en récupérant la
chaleur produite.
[ Philippe THONART et al (2005) montrent
qu'il existe différentes nuisances qui sont créés par la
décharge. Parmi elles, nous trouvons les lixiviats et le biogaz. Les
lixiviats ou liquides de percolation de la décharge sont chargés
bactériologiquement et surtout chimiquement de substances tant
minérales qu'organiques. Ils peuvent se mélanger aux eaux
souterraines et donc constituer un élément polluent tant par leur
aspect quantitatif que qualitatif. Ils poursuivent en démontrant que la
source principale en eau d'une décharge vient des précipitations
dont une partie seulement pénètre au coeur du massif des
déchets. Il est chaque fois fonction de l'humidité des
déchets et/ou du niveau de la nappe phréatique qui peut remonter
jusqu'à la base d'une décharge. L'eau, en traversant la couche de
déchets, va se charger en substances polluantes telles que la
matière organique soluble résultant de l'activité
biologique de la décharge, des constituants inorganiques comme les
métaux lourds (provenant notamment des pilles) et des germes qui peuvent
être dangereux pour la santé et l'environnement4(*).
[ Emmanuel Ngnikam et Emile Tanawa (2006),
trouvent qu'il y a plus de 40 ans que les pays africains avaient
accédé à leur indépendance. Et malgré que
différentes approches ont été préconisées et
expérimentées sans qu'elles aient produit les effets
escomptés ; les villes, les institutions, et les Etats n'ont pas
trouvé les solutions appropriées pour collecter, traiter ou
éliminer convenablement les déchets solides ménagers en
milieu urbain en Afrique et dans beaucoup de pays du sud. La raison principale
de cet échec étant le manque de ressources financière
pour les différents acteurs. Car, le fait de penser que la gestion des
déchets solides ménagers dans les villes africaines est une
question financier changé en comprenant que cette question est plus une
question d'organisation ou plutôt du management. C'est le défaut
d'une utilisation optimale des potentialités locales, dans un cadre
participatif transparent, qui justifie le faible rendement des approches et des
pratiques qui ont déjà été
expérimentées. La majorité des villes d'Afrique au sud du
Sahara connaissent une forte croissance démographique et spatiale qui
conduit à la complexification de la gestion des déchets solides
ménagers5(*).
0.2. Problématique
Le disfonctionnement d'un écosystème reste
caractérisé par la présence de déchets.
Départ le monde, malgré que le traitement des déchets a
longtemps été une action nature des populations, nous observons
des vastes étendues d'eau couvertes des déchets de toute nature,
des lieux publics envahis des dépôts sauvages des déchets
qui provoquent des grandes conséquences à court, à moyen
et/ou à long terme sur les activités et la santé des
populations humaines, animales et végétales environnantes. Et
c'est en ce moment-là que la nature réagit aux blessures que
l'homme lui cause. Elle s'adapte, elle évolue et tend toujours à
retrouver un équilibre. Mais suivant la gravité de ses blessures,
le temps de ·réparation· peut être long, beaucoup
trop long dans le cas des déchets solides. La défense naturelle
contre les déchets solides s'appelle la biodégradation.
Les villes et particulièrement les milieux estudiantins
n'en sont pas en reste. Facilement, nous observons des sachets d'emballage, des
bouts de papiers et même des ordures par-ci par-là tapissant le
sol de la cour et pavements des salles d'auditoire et couloirs dans les milieux
estudiantins de la ville de Bukavu. Des décharges à ciel ouvert
à l'entrée de ces institutions, font que les déchets,
s'observent au premier contact avec ces milieux ; quand bien-même la
présence des mouches apparaît-elle comme le premier
élément qui attire l'attention des visiteurs. Bien plus,
les odeurs malsaines issues de la fermentation de ces déchets, ainsi
que la mauvaise canalisation des eaux usées stagnantes se font
sentir.
En effet, la production des déchets, dans ces milieux,
est inévitable. Ils proviennent des activités bureaucratiques,
administratives (bouts de papiers, stylographes usés, sacs,...) mais
aussi et surtout des campus et camp de professeurs (déchets
ménagers). Cela étant, il s'observe que la prise en charge
efficace et durable de ces déchets, est non seulement une obligation
pour les gestionnaires de ces institutions mais aussi et surtout, un devoir
pour tout un chacun de militer pour assurer à tout citoyen congolais
de la RDC son droit inaliénable qui lui confère la constitution,
de vivre dans un environnement sain.
La gestion des déchets doit s'inscrire désormais
dans la perspective d'un développement durable dont les principes de
base mettent en avant un environnement viable (coûts de
dégradation de l'environnement), un maintien du capital naturel (rejets
éco compatibles) et la biodiversité6(*).
Pour se faire, la volonté apparente des
autorités administratives de bien vouloir résoudre le
problème des déchets solides au sein des institutions
d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu nous a poussés
à soulever les questionnements de recherche suivants :
[ Quel est l'état actuel de gestion des déchets
solides dans les institutions d'enseignement supérieur de la ville de
Bukavu ?
[ Quels sont les défis et opportunités de
gestion efficace des déchets solides dans les milieux d'enseignement
supérieur de Bukavu ?
[ Quelles seraient des stratégies efficaces de gestion
de déchets solides dans les milieux d'enseignement supérieur de
Bukavu ?
0.3. Hypothèses du travail
Nous partirons des hypothèses selon
lesquelles :
? la gestion des déchets solides en usage dans les
milieux estudiantins de la ville de Bukavu se limiterait à la collecte
des déchets dans les poubelles et leur évacuation dans un endroit
de destination finale pour leur stockage et/ou d'incinération;
? Le non-respect de l'usage des poubelles par la plupart des
étudiants et agents, l'humidité pendant la saison pluvieuse, le
mauvais tri des déchets solides, les décharges rapprochées
de la population seraient les grands défis de la mode de gestion des
déchets solides dans ces milieux.
? Et cette gestion des déchets solides aurait comme
opportunités :la détermination qu'ont les gestionnaires des
institutions d'enseignement supérieur de soigner l'image de ces milieux,
la réouverture de la ferme à l'ISDR/Bukavu et la collaboration
interinstitutionnelle.
Ainsi, une sensibilisation des étudiants et agents sur
l'importance d'une gestion responsable et participative des
déchets ; une délocalisation des décharges vers des
endroits éloignés de la population et une mise en oeuvre d'un
triage des déchets solides facilité par un bon usage des
poubelles spécifiées(matières organiques et matière
non organiques) permanentes dans chaque coin de l'institution, associé
aux activités agropastorales suivi par la pratique d'incinération
et d'enfouissement serait incontournable pour une gestion pérenne des
déchets solides dans les institutions supérieurs de la ville de
Bukavu.
0.4. Objectifs du travail
0.4.1. Objectif global
Ce travail a pour objectif global d'analyser les modes de
gestion des déchets solides pour un assainissement adéquat des
institutions supérieurs de la ville de Bukavu.
0.4.2. Objectifs spécifiques
Cette étude poursuit les objectifs spécifiques
de (d') :
Ø Evaluer et apprécier le mode de gestion des
déchets solides dans les milieux des institutions supérieurs de
Bukavu ;
Ø Déterminer les défis et
opportunités de gestion efficace des déchets solides dans les
milieux d'enseignement supérieur de Bukavu ;Développer des
stratégies pouvant améliorer la gestion des déchets
solides dans nos milieux estudiantins.
0.5. Délimitation de la recherche
0.5.1. Au niveau spatial
Ce travail concerne trois institutions supérieures de
la ville de Bukavu à l'occurrence l'ISDR, ISTM et l'ISP.
0.5.2. Au niveau temporel
Cette étude s'étend sur une période
allant d'octobre 2014 à juillet 2015; soit une année
académique entière. C'est la période pendant laquelle les
activités académiques sont effectives dans ces institutions. Les
bureaux administratifs sont opérationnels pendant ce temps, les chambres
sont occupées par des étudiants internes et les cours se donnent
activement. Toutes ces activités se déroulent à travers
la manipulation des effets dont les fournitures de bureaux, les denrées
alimentaires et bien plus, l'utilisation des installations sanitaires. Ce qui
entraine la production des déchets qu'il sied de bien gérer.
0.6. Choix et intérêt du sujet
.0.6.1. Choix du sujet
Après une profonde et longue observation, nous nous
sommes rendu compte de la persistance du problème de la gestion des
déchets dans les milieux estudiantins de la ville de Bukavu. L'air que
nous rencontrons dans certains de leurs coins est chargé de l'odeur
empestée. Là où se trouvent des gens appelés
à véhiculer les connaissances nécessaires (savoir-faire
et savoir-être) aux restes de la population. Ainsi, nous pensons qu'en
arrivant à comprendre les éléments explicatifs de cette
réalité ; nous serons à même de mettre sur pied
des mécanismes pouvant être appliqués dans tous les
quartiers de la ville de Bukavu et de partout ailleurs.
0.6.2. Intérêt du sujet
Le septième objectif du millénaire étant
d'assurer un environnement durable, à travers ce travail, nous cherchons
à apporter notre modeste contribution à l'accomplissement de ce
dernier. Ainsi, du fait que l'environnement n'a pas des frontières, nous
osons croire que l'amélioration des environnements estudiantins de la
ville de Bukavu aura des répercussions sur toute la région.
Et subséquemment toute l'humanité en sera
bénéficiaire d'une façon ou d'une autre.
En effet, les résultats de ce travail devront servir de
base de données et de connaissances théoriques et pratiques
à tous les autres chercheurs qui voudront aborder le sujet en rapport
avec la gestion des déchets quel que soit le milieu ciblé par
leurs études.
0.7. Difficultés rencontrées
Tout au long de l'élaboration de ce travail, nous nous
sommes heurté à des difficultés comme :
Ø Le manque de précision des certaines
données statistique intervenant dans la détermination de la
taille de notre échantillon. Ce qui nous a poussé de
précédé les valeurs non fiables par le signe plus ou moins
(#177;).
Ø L'exigence du respect de la hiérarchie
administrative au sein des institutions ciblées par notre travail. Nous
a pris suffisamment de temps afin d'accéder aux données
relatives aux effectifs des étudiants, des personnels et à
d'autres informations importantes en rapport avec le sujet de notre travail.
Cette difficulté nous a été incontournable et est à
la base de celle qui précède.
Ø L'absence des ouvrages parlant de la gestion des
déchets dans la bibliothèque de l'ISDR/BUKAVU. A fait à ce
que nous recourions d'avantage à l'internet.
0.8. Subdivision sommaire du travail
Ce travail comprend quatre chapitres hormis l'introduction et
la conclusion générale.
[ Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel;
[ Le second chapitre aborde la méthodologie de
recherche ;
[ Le troisième chapitre dégage des
résultats d'enquête et leur discussion.
[ En fin, le quatrième chapitre présente les
axes stratégiques d'amélioration de la gestion des déchets
solides au sein des institutions d'enseignement supérieur de la ville de
Bukavu.
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL
I.1. Définitions des concepts clés
[ Déchet : Selon Sidi ould
ALOUEIMINE (2005-2006), le déchet de par sa définition
économique est un objet ou une matière dont la valeur
économique est nulle ou négative, pour son détenteur,
à un moment et dans un milieu donné. Pour s'en
débarrasser, le détenteur devra payer quelqu'un ou faire
lui-même le travail (contrairement à un bien qui a une valeur
économique positive et donc un acquéreur pour lequel on doit
payer un prix)7(*).
Au sens juridique du déchet, il distingue une
conception subjective et une conception objective. Selon la conception
subjective, un bien devient déchet lorsque son propriétaire a la
volonté de s'en débarrasser. Il demeure lui appartenir tant qu'il
n'a pas quitté la propriété de cette personne ou l'espace
qu'elle loue. Ce bien devient une propriété de la
municipalité lorsqu'il est déposé sur la voie publique ou
dans la poubelle, car par cet acte, son propriétaire peut avoir
clairement signifié sa volonté d'en abandonner tout droit de
propriété.
[ Déchets solide : Est
déchet solide tout déchet consistant (limité par des
surfaces stables) par opposition à un fluide et un gaz.
[ Gestion des déchets :
Selon la loi n° 11/009 du 09 juillet 2011 de la RD Congo
portant principes fondamentaux relatifs à la protection de
l'environnement, la gestion des déchets est définie comme
étant ·collecter, transport, stockage, mise en décharge,
recyclage et élimination des déchets, y compris la surveillance
des sites d'élimination·. Cette loi fait suite à l'article
1 de l'ordonnance n° 74/345 du 28 juin 1959 du droit spécifique
congolais qui prévoit trois modes de gestion de déchets
solides : l'enlèvement, l'enfouissement et la suppression.
I.2. Cadre théorique
I.2.1. Théorie de gestion intégrée
Selon le groupe de recherche en gestion sur les territoires et
l'environnement (RGTE), La ·gestion intégrée des
territoires et de l'environnement· repose sur l'idée
d'intégrer, ou de faire intégrer dans les processus et
résultats du développement le maintien ou le
rétablissement de certaines qualités des systèmes
écologique. Ce concept organisateur a été appliqué
à la gestion de divers types de milieux ou de territoires : bassin
versants, zones humides, littoraux, etc. Mais sa concrétisation sous la
forme d'un modèle d'organisation, voir d'un programme d'action, peut
donner lieu à des dérives qui, in fine, neutralisent ou
contrecarrent le traitement des problèmes environnementaux qui constitue
pourtant la base de sa légitimité8(*).
Raphaël Billé (2004) poursuit en disant que
l'action stratégique de changement (intervention de « gestion
intentionnelle ») vise à transformer une « gestion effective
» actuelle non intégrée (sectorisée, ignorant
l'environnement, etc.) en impulsant un « processus d'intégration
» qui doit faire émerger une gestion effective transformée
que l'on puisse qualifier d'intégrée. Dès lors que l'on
confond dans une notion indifférenciée de gestion
intégrée plusieurs de ces moments différents (Et en
particulier, le mode d'intervention et le résultat souhaité)
d'un processus d'intégration toujours en marche, on prend le risque
d'enferrer l'analyse et l'action dans des impasses dont leurs études de
terrain montrent la fréquence, la profondeur et la diversité, au
Nord comme au Sud9(*).
I.2.2. La gestion des déchets solides
Les déchets urbains posent un problème
environnemental très préoccupant pour les pays en
développement. Dans certaines capitales africaines, moins de 30 % des
déchets sont évacués. La décentralisation en cours
apparaît comme une caisse de résonance de la question des
déchets. En effet, l'enlèvement des ordures
ménagères est perçu comme le plus «municipal»
des services urbains et tout responsable local joue une partie de sa
crédibilité sur les résultats qu'il obtient dans ce
domaine. Pourtant, avec la croissance urbaine rapide, l'organisation et le
financement de la gestion des déchets sont des équations de plus
en plus difficiles à résoudre pour les municipalités.
Le défi est d'envergure pour les villes de ces pays qui
manquent de moyens et ne peuvent s'offrir les solutions techniques des pays
industrialisés. En revanche, elles disposent d'atouts non
négligeables comme l'existence, sur leur territoire, de nombreuses
petites entreprises privées et d'associations communautaires qui
interviennent déjà dans la collecte et le recyclage des
déchets.
Dans ces villes, les initiatives émanant des
populations se multiplient, débordant le cadre administratif et
réglementaire maîtrisé par les pouvoirs publics. Les
politiques publiques aussi se rénovent et deviennent plus offensives
face à l'invasion des déchets. De nouvelles pratiques, de
nouveaux modes de financement, de nouvelles activités économiques
liées à la gestion des déchets, se développent.
Une impression de confusion se dégage actuellement, qui
déroute les autorités nationales et locales autant que les
bailleurs de fonds. De grandes interrogations entourent la coordination de ces
initiatives et, surtout, leur pérennité. Partout, on est à
la recherche d'un cadre global pour renouveler la gestion des déchets
urbains, d'autant plus que tous ont l'intuition que les enjeux sont
énormes.
Sur la base de ces constats, et fort de l'expérience et
des résultats très encourageants d'un précédent
programme de recherches/actions sur l'Eau potable dans les quartiers
périurbains et les petits centres d'Afrique subsaharienne, le
ministère des Affaires étrangères a décidé
d'engager en 2000 le programme sur la Gestion durable des déchets
solides et de l'assainissement des eaux usées et des excrétas en
milieu urbain.
I.2.3. Gestion des déchets solides
d'activités de soins dans les
centres de santé primaires : Guide à la
décision (OMS, 2005)
Dans l'objectif de fournir une aide au choix des
méthodes les plus appropriées à la gestion des
déchets solides générés dans les centres de soins
de santé primaires des pays en développement. Six arbres de
décision ont été proposés par OMS pour aider
l'utilisateur à identifier les méthodes appropriées de
gestion des déchets. Ce guide tient compte des conditions locales
à ne pas négliger, de la sécurité des personnels de
santé et de la population générale, ainsi que des
critères environnementaux. Celui-ci peut également servir
à évaluer les pratiques existantes de la GDAS. A son annexe A, on
trouve différentes informations concernant des sources plus
précises de renseignements sur les pratiques de manipulation et de
stockage, les options techniques de traitement et d'élimination des
déchets, la formation et la protection individuelle, et
l'évaluation de la situation dans un pays donné. Toutefois la
gestion des déchets liquides générés par les
centres de soins de santé primaires n'est pas traitée dans ce
guide. Les CSSP peuvent être situés en milieu urbain,
périurbain ou rural.
La mauvaise gestion des déchets d'activités de
soins peut être à l'origine de maladies graves pour le personnel
de santé, le personnel chargé de l'élimination des
déchets, les patients et la population générale. Le risque
le plus important dû aux déchets infectieux est le risque de
piqûre accidentelle avec des aiguilles, qui peut être à
l'origine d'une hépatite B, d'une hépatite C ou d'une infection
par le VIH. Un grand nombre d'autres maladies peuvent cependant être
transmises par le contact avec des déchets d'activités de soins
à risque infectieux.
I.2.4. Typologie des déchets
La typologie la plus simple caractérise les
déchets en fonction de leur dangerosité et de leur impact
potentiel sur la santé et l'environnement. La commission
européenne a retenu le terme générique de « dangereux
» en répertoriant sur une liste communautaire (susceptible
d'évoluer en fonction des connaissances), les déchets
présentant des caractéristiques reconnues comme dangereuses :
explosif, toxique, inflammable, pouvant émettre des substances nocives,
etc., A l' opposé, les déchets inertes n'évoluent pas dans
le temps et ne présentent pas de danger pour l'homme ni de risque de
pollution. Bien entendu un déchet biodégradable n'est pas inerte,
en raison même de son évolutivité biologique. Inerte n'est
pas équivalent à « non dangereux ». Pendant longtemps
les déchets de démolition furent considérés comme
inertes dans la mesure où les priorités des
collectivités étaient autres. En réalité ces
déchets peuvent contenir du plâtre, matériau qui
réagit à l'humidité, du bois ou d'autres matériaux
évolutifs ou nocifs telles certaines peintures. C'est ainsi que dans
leur globalité les déchets de démolition ne sont pas
nécessairement inertes et doivent être triés pour en
extraire les matériaux qui le sont vraiment. Entre les deux, ni inerte
ni dangereux (au sens réglementaire), une grande variété
de déchets d'origine diversifiée, présente des
compositions dont l'évolution peut générer des nuisances
ou des pollutions multiples de l'environnement; ainsi, les ordures
ménagères, les déchets agricoles, les boues de stations
d'épuration, etc., font partie de cette catégorie
intermédiaire entre « inerte et dangereux ». La portée
de cette distinction est importante puisque la nature du déchet
conditionne les types de traitement, la possibilité de recyclage ou de
valorisation ainsi que des contraintes particulières de
traçabilité; il en résulte une réglementation plus
contraignante et des coûts de traitement plus élevés pour
les déchets dangereux10(*).
I.2.5. Trop de déchets : quels risques pour notre
santé et
l'environnement?
Invasion des déchets, multiplication des
incinérateurs, activités domestiques, industrielles et agricoles,
transport routier des personnes et des marchandises, déforestation,
destruction de la couche d'ozone, effet de serre, bouleversements
climatiques... l'homme est-il en train de modifier fondamentalement son
environnement ? La terre a pendant longtemps digéré les
déchets produits par les hommes, mais aujourd'hui les
dérèglements provoqués par l'homme entravent son bon
fonctionnement. Ces derniers temps, la survenue de phénomènes
dramatiques nous rappellent que les modifications de l'homme sur
l'environnement ont de graves conséquences non seulement pour la
planète, mais également sur notre santé, voire sur notre
vie : épidémies de bronchiolites dans les grandes
agglomérations, tempêtes, canicules, inondations... Et si ces
dérèglements épuisent les ressources vitales pour l'homme,
alors ce dernier aussi disparaîtra. Chacun de nous doit assumer une part
de responsabilité et envisager de modifier certains de ces
comportements. Il devient urgent de transmettre les gestes de survie aux
générations qui suivent11(*).
Tableau 1 : Evaluation des quantités des
déchets produits dans la ville de
Bukavu12(*)
Commune
|
Population
|
Quantité des déchets
|
Moyenne par ménage (kgs/jr) ou
chambre
|
Moyenne par personne
|
Moyenne par commune ou institution (t/jrs)
|
A
|
B
|
C
|
A+B+C
|
A
|
B
|
C
|
Ibanda
|
153 032
|
0,15
|
1,62
|
1,77
|
0,16
|
1,96
|
22,5
|
24,5
|
Kadutu
|
122 267
|
0,00
|
0,93
|
0,93
|
0,10
|
0,00
|
12,2
|
12,2
|
Bagira
|
41 318
|
0,02
|
0,69
|
0,71
|
0,09
|
0,1
|
3,6
|
3,7
|
ISDR
|
|
0,02
|
0,5
|
0,52
|
0,11
|
|
|
|
ISP
|
|
0,05
|
3,06
|
3,11
|
0,3
|
|
|
|
UCB
|
|
0,18
|
3,73
|
3,91
|
0,26
|
|
|
|
Total ou moyenne
|
316 617
|
0,07
|
1,75
|
0,17
|
0,17
|
2,06
|
38,3
|
40,4
|
Source :Plateforme DIOBASS au Kivu, la gestion des
déchets : une opportunité pour la fertilisation dans
l'agriculture urbaine de Bukavu : potentialité et limitations.
A : Portion non biodégradable, B Portion
biodégradable, C : Déchets ménagers
La quantité des déchets produits dans la ville
de Bukavu par ménage et par commune ou par institution ainsi que la
production totale des communes de Bukavu et ceci en fraction
biodégradable et fraction non dégradable sont reprises dans le
tableau ci-haut. Ces quantités ont été obtenues par
extrapolation. Connaissant les populations respectives des trois communes
tirées des recensements de 2002. Notons que le quartier Kasha qui n'a
pas été couvert par cette enquête. Il n'est donc pas
compris dans cette évaluation. Ces estimations seraient d'ailleurs de
loin inférieures à la réalité, la production des
marchés n'étant pas prise en compte dans le cadre de cette
étude.
Tableau 2: Composition microbiologique des
déchets ménagers,
les maladies et les
symptômes associés
Maladies
|
Agents
|
Symptômes
|
Diarrhée aiguë
|
Campylobacter
|
Fièvre, diarrhée simple, diarrhée
sanguinolente.
|
E.coli
|
Fièvre, diarrhée, diarrhée sanguinolente,
urémie.
|
Fièvre Typhoïde
|
Salmonelle sp.
|
Gastroentérite, diarrhée aiguë,
septicémie foetale, etc.
|
Salmonelle typhi
|
Fièvre, maux de tête, anorexie, nausée,
diarrhée, vomissements, apparition de l'éruption abdominale,
etc.
|
Cholera
|
Vibrio cholerae
|
Diarrhée trop liquide, vomissement, crampes
musculaires, taux, infections pulmonaires, etc.
|
Maladies légionnaires
|
Legionella pneumophila
|
Maladies, maux de tête, fièvre, douleurs
musculaires, taux, infections pulmonaires, ect.
|
Hépatites virales
|
Hepatitis A et E viruses
|
Fièvre, jaunisse, hépatite, douleurs
abdominales, anorexie.
|
Gastroentérites
|
Novovirus, rotovirus, ect
|
Diarrhée, vomissement, malaises, fièvre,
douleurs musculaires, toux, frisson, etc.
|
Cryptosporidioses
|
Cryptosporidium parvum
|
Diarrhée, douleurs abdominales.
|
Giardioses
|
Gardia lambia
|
Diarrhée, douleurs abdominales.
|
Toxoplasmoses
|
Toxoplasma gondii
|
Inflammation des vaisseaux lymphatiques, douleurs musculaires,
imperfections congénitales chez la femme infectée.
|
Amibiases
|
Entamoeba histolitica
|
Diarrhée, douleurs abdominales.
|
Source : NTABUNGI. Marie-Médiatrice (2013).
Cette auteur montre que l'exposition aux montre peut se
réaliser par ingestion des aliments contaminés, inhalation de
l'air ou par absorption directe à travers les tissus
épithéliaux et peut conduire aux infections mortelles chez
l'homme et à la biodiversité.
Tableau 3: Nuisances crées par une
décharge
Lixiviats
|
Biogaz
|
Animaux Ambulants
|
Déchets solides
|
Aspect visuel
|
Conséquences directes : Contamination :
|
-Du sol
-De la nappe phréatique
-Des sources d'eau
-Des mers
|
-Odeur
-Explosions
-Incendie
-Pollution atmosphérique
|
-Parasite de la décharge
-Destruction de la faune et de la flore
-Vecteurs de maladies
|
-Eboulements
-Déchets volants
-Blessures sur objets coupants
-tassement
|
-Sécurité des villages
-Paysage modifiés
|
Conséquences indirectes :
|
Intoxication par l'eau de consommation
|
-Intoxications
-Asphyxie
-Effet de serre
|
-vecteurs de maladies
|
-Infections
|
-Sur le tourisme
-opposition de citoyen
|
-Epidémie
-Destruction de la faune et de la flore
|
-Maladies types cancers
|
-Infection dues : Aux morsures
Aux griffes
|
|
Source : Philippe THONART et al. (2005).
I.2.6. Méthodes d'évacuation de
déchets solides13(*)
L'évacuation des déchets dans des
décharges est de loin la méthode la plus courante. La majeure
partie de ce qui n'est pas déposé dans les décharges est
incinérée et très peu de déchets solides se
retrouvent dans des installations de compostage. Le choix d'une méthode
d'évacuation dépend presque entièrement des coûts,
qui dépendent à leur tour de la situation financière de la
ville ou de la région.
[ Décharge :
La décharge est le moyen d'évacuation le plus
satisfaisant et le plus économique, mais uniquement si le terrain
approprié n'est pas trop éloigné du lieu de production des
déchets ; généralement, le ramassage et le transport
représentent 75% du coût total de la gestion des déchets
solides. Dans une décharge, les ordures sont déversées en
couches minces, chacune d'entre elles étant tassée par un
bulldozer avant que la suivante ne soit étendue. Quand environ trois
mètres de déchets ont été déposés,
ils sont recouverts par une fine couche de terre propre, qui est
également tassée.
La pollution du sol et des nappes
phréatiques est réduite en entourant la décharge de
matériaux étanches, en la tassant et en y plantant des
végétaux, en sélectionnant un sol approprié, en
détournant le drainage qui s'y dirige et en plaçant les
déchets dans des sites qui ne sont pas sujets aux inondations ni
à des niveaux élevés d'eaux souterraines. Des gaz sont
produits par la décomposition anaérobique des déchets
solides organiques. L'accumulation du méthane peut rendre l'ensemble
explosif ; une ventilation adéquate écarte ce
problème.
[ Incinérateurs :
Dans les incinérateurs, les déchets sont
brûlés sur des grilles mobiles dans des chambres garnies de
matériaux réfractaires ; les gaz combustibles et les solides
qu'ils portent sont brûlés dans des chambres secondaires. La
combustion des matériaux combustibles est complète
à 85 ou 90 p. 100. Outre la chaleur, les produits de
l'incinération englobent les produits classiques d'une combustion
-- dioxyde de carbone et eau -- ainsi que les oxydes de soufre et
d'azote et autres polluants gazeux ; les produits non gazeux sont la
cendre et les résidus solides imbrûlés. Les
émissions de cendre et d'autres particules sont souvent
maîtrisées à l'aide de dépoussiéreurs par
voie humide ou électrostatique et de filtres à manche. Toutefois,
la production de dioxines répandues dans l'atmosphère lors de
l'incinération conduit à renforcer les dispositifs de filtrage et
à envisager une évolution vers un traitement majoritaire des
déchets par tri et recyclage.
[ Compostage :
Les opérations de compostage consistent à
préparer les déchets et dégrader la matière
organique par des micro-organismes aérobiques. Les déchets sont
triés préalablement, afin d'enlever les matériaux qui
pourraient être récupérés ou qui ne peuvent pas
être mis en compost, puis sont concassés pour améliorer le
rendement du procédé de décomposition. Les déchets
sont placés sur le sol ou déposés dans des systèmes
mécaniques, où ils sont dégradés biologiquement en
un humus d'un contenu total de 1 à 3 p. 100 d'azote,
de phosphore et de potassium, taux dépendant de la matière mise
en compost. Après environ trois semaines, le produit est prêt pour
être fumé, mélangé avec des additifs, ensaché
et commercialisé.
Dégagement de chaleur
Décomposition
Figure 2 : Fabrication d'un
compost
Source : Encyclopédie Encarta,2009.
[ Récupération des
ressources :
De nombreux procédés thermiques, plus ou moins
perfectionnés, ont été mis au point pour
récupérer de l'énergie sous une forme ou sous une autre
à partir de déchets solides. Ces systèmes se divisent en
deux groupes : les procédés à combustion et les
procédés à pyrolyse. Un certain nombre d'usines
brûlent leurs propres déchets dans des incinérateurs pour
produire de la vapeur.
La pyrolyse, également appelée
distillation destructive, est le procédé de décomposition
chimique des déchets solides dans une atmosphère réduite
en oxygène. Il en résulte un flux gazeux contenant principalement
de l'hydrogène, du méthane, du monoxyde de carbone, du dioxyde de
carbone, divers autres gaz et de la cendre, selon les caractéristiques
organiques des matières à pyrolyser.
[ Recyclage :
Le recyclage des déchets solides est une pratique
ancienne. Les instruments en métal étaient fondus et
retravaillés dès le néolithique. Aujourd'hui, les
matériaux recyclables sont récupérés à
partir des déchets municipaux grâce à plusieurs techniques
telles que le déchiquetage, la séparation magnétique des
métaux, le classement par soufflage, qui sépare les morceaux
légers des morceaux lourds, le filtrage et le lavage. Une autre
méthode de récupération est le procédé de
réduction en pulpe : les déchets sont mélangés
avec de l'eau et concassés en une boue dans le dépulpeur qui
ressemble à une grande poubelle de cuisine. De grands morceaux de
métal et d'autres matériaux non décorticables sont
tirés en dehors par un dispositif magnétique avant que la boue du
désintégrateur ne soit chargée dans une centrifugeuse
appelée cyclone à liquide. À cette étape, les
matières incombustibles plus lourdes, comme le verre, les métaux
et la céramique, sont séparées et envoyées dans un
système de récupération verre-métal ; les
autres matières, plus légères, vont dans un système
de récupération papier-fibre. Les derniers résidus sont
soit incinérés, soit mis en décharge.
De plus en plus, les administrations
locales et les organismes privés de ramassage des déchets
demandent à ceux qui produisent des déchets de séparer les
bouteilles, les boîtes, les journaux, les cartons et d'autres articles
recyclables du reste des déchets. Des camions spéciaux ramassent
ces déchets et les charrient vers des stations de transfert ou
directement dans des installations de recyclage, réduisant ainsi la
charge des incinérateurs et des décharges.
[ Déchets dangereux :
Les déchets dangereux englobent les produits chimiques
toxiques et les substances inflammables, radioactives ou biologiques. Ces
déchets peuvent se présenter sous la forme de boue, de liquide,
de gaz ou de solide.
Les substances radioactives sont dangereuses car une
exposition prolongée à leur rayonnement ionisant provoque souvent
des lésions chez les organismes vivants (voir effets
biologiques des radiations) et ces substances restent actives très
longtemps. La gestion des déchets radioactifs est soumise à une
réglementation très stricte.
I.2.7. Combustion : peut-on faire brûler sans risque
les matériaux
d'emballage.
Le bois, le papier, les matières plastiques sont des
matériaux organiques : ils proviennent de substances d'origine
végétale ou animale. Ces matériaux sont utilisés
dans notre vie quotidienne, en particulier pour les emballages.
Certains de ces déchets sont recyclés, d'autres
sont éliminés par combustion. La combustion des matériaux
organiques est une réaction chimique avec dégagement
d'énergie. Les principaux produits de la combustion sont le dioxyde de
carbone (CO2) et la vapeur d'eau (H2O). L'augmentation du taux de dioxyde de
carbone dans l'atmosphère entraîne une élévation de
la température moyenne de notre planète - l'effet de serre - et
peut entraîner une modification du climat14(*).
I.2.8. Danger de la combustion sur la santé
Les particules de carbone en suspension dans l'air peuvent
occasionner des troubles respiratoires. Le monoxyde de carbone se fixe sur les
globules rouges du sang qui peuvent plus transporter le dioxygène vers
les organes et les tissus.
Par ailleurs, la production de déchets et leur
traitement par incinération ont également des conséquences
sur la pollution de l'air. La société industrielle actuelle
repose en effet
sur la fabrication de produits qui se révèlent
très toxiques. Certains, comme les dioxines, agissent à des doses
très faibles (millionièmes de millionième de gramme). Ils
sont persistants dans l'environnement et bio-accumulables. Ce qui signifie que
leur concentration augmente au fur et à mesure de leur progression dans
la chaîne alimentaire, dont l'homme constitue le dernier maillon15(*).
I.2.9. Danger de la combustion sur l'environnement
Certaines matières plastiques peuvent contenir des
atomes de chlore ou d'azote. La combustion du polychlorure de vinyle (PVC)
produit du chlorure d'hydrogène, gaz très toxique. Dissous par
les eaux de pluie, il est l'un des constituants des pluies acides qui
détruisent la végétation. Les bouteilles de PVC sont
consignées en Allemagnes et interdites en Suisse. Les
incinérateurs doivent donc être équipés
d'installation de lavageet de filtrage pour retenir les principaux
polluants.
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
II.1. Monographie de la ville de Bukavu
II.1.1. Données géographique et
localisation
La ville de Bukavu est le Chef-lieu de la province du Sud-
Kivu, elle est située dans la partie orientale de la RD Congo, à
l'extrémité Sud du Lac Kivu, elle s'étend entre 2°26'
et 2°33' de latitude Sud et entre 28°49' et 28°53' de longitude
Est ; elle est à une altitude moyenne de 1600m, elle est la plus
élevée du Congo. Elle est limitée à l'Ouest et au
Sud par le territoire de Kabare, au Nord par le Lac Kivu et à l'Est par
la rivière Ruzizi qui forme une frontière naturelle avec le
Rwanda16(*).
Le relief de la ville de Bukavu est fort accidenté et
accroît, au fur et à mesure qu'on s'éloigne du Lac, avec
une pente de l'ordre de 75%. Il y a des petites modifications qui surgissent
progressivement avec des mouvements tectoniques et d'autres catastrophes
naturelles. Le point, le plus bas correspond au niveau du lac soit à
1460 m d'altitude et celui le plus élevé au niveau de Cimpunda
(2192m) d'altitude: point culminant de Bukavu) soit une dénivellation de
732m. La ville de Bukavu, présente plusieurs unités de relief
à cause de son caractère accidenté.
[ Le Climat y est humide tempérée par
l'altitude. La précipitation moyenne 1500- 2000 mm/an.
[ La Température Moyen Annuelle y est de
20,5°C.
[ Le Maxima absolu varie entre 28,2°C et 31°C en
début de la saison des pluies ;
[ Les maxima absolus varient entre 9,9°C et 13°C
pendant la saison sèche et sont rarement inférieurs à
10°C.
[ L'ensoleillement est maximal en juillet- Août.
Le sol y est relativement fertile du type volcanique,
argileux, perméable, appartient entièrement dans le groupe des
sols argileux de couleur rougeâtre.
Les pluies trop fortes par rapport à la
perméabilité des sols et surtout pour les pentes des terres
cultivées déclenchent leur solifluxion, la solifluxion en plaque
affecte les versants et les plaques de sol se mettent à glisser vers le
bas en accumulant la boue, la terre. Cette pluviosité a des
conséquences négatives considérables dans le processus de
la dégradation de la ville. L'accumulation de la boue en bas des rues,
creuse des rigoles, ravins... finalement des éboulements.
L'hydrographie est constituée par des sources et
d'autres cours d'eaux tels que ; MUKUKWE, KAHWA, WESHA, BWINDI, etc.
Tableau 4: la subdivision administrative de la ville
de Bukavu
Communes
|
Quartiers
|
Cellules
|
Localités
|
Kadutu
|
Cimpunda
Kajangu
Kasali
Nkafu
Mosala
Nyamugo
Nyakaliba
|
Nyamulagira
Elila
Sake
Burhalaga
Busoka
Ulundi
Rukumbuka
Buholo
|
Clinique
Utu
Camp TV
Mulina
Lomami
Byasi
Kawa
Karhunva
Kahuzi
Karhale
|
Ibanda
|
Ndendere
Nyalukemba
Kasha
|
Maniema
Kibombo
Ruzizi
Muhungu1, 2, 3
Nyamoma
Nguba
|
Mulengeza
Route d'Uvira
Mukukwe
Muhumba 1 et 2
Nyawera
Irambo
Essence
Chai
|
Bagira
|
Lumumba
Nyakavogo
Kasha
|
Chinyamuzige
Kajangu
Bobozo
Potopoto
Fariala 1 et 2
|
Chikera
Chikonyi
Ciriri
Kanoshe
Mulambula
Mulwa
|
Source : Division Provinciale de
l'Intérieur, Province du Sud-Kivu, 2014.
Tableau 5: Répartition de la population dans
les communes de Bukavu en
général.
ANNEE
|
ADULTES
|
ENFANTS
|
TOTAL
|
TOTAL
|
TOTAL
|
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Hommes
|
Femmes
|
General
|
|
2008
|
124 760
|
134 630
|
173 281
|
186 490
|
298041
|
321 120
|
619 161
|
2009
|
135 926
|
143 503
|
187 590
|
200 741
|
323 510
|
344 617
|
668 033
|
2010
|
146 750
|
157 517
|
196 719
|
216 346
|
343 469
|
373 859
|
717 328
|
2011
|
130 162
|
138 804
|
232 328
|
257 300
|
362 490
|
396 104
|
758 594
|
2012
|
162 538
|
173 949
|
219 820
|
242 330
|
382 358
|
416 279
|
798 637
|
2013
|
173 732
|
185 233
|
241 95
|
268 715
|
197927
|
453948
|
651875
|
2014
|
DONNEES NON ENCORE DISPONIBLE A LA MAIRIE
|
Source : Mairie de BUKAVU, Mai 2015.
II.1.2. Aperçu Des Institutions Supérieurs et
Universitaires de la Ville de Bukavu
La ville de Bukavu compte plusieurs institutions
supérieurs et universitaires : Université Catholique de
Bukavu ·UCB·, Université Officiel de Bukavu
·UOB·,Institut Supérieur de Techniques des Commerces et
d'Economie ·ISTCE·, Institut Supérieur des
Comptabilités et Finances ·ISECOF·, Institut
Supérieur de la Pastorale Familiale ·ISPF·,Institut
Supérieur de Management ·ISM·, Institut Supérieur
d'Administration et Fiscalité ·ISAF·, Institut
Supérieur pour la Promotion de la Paix, du Développement et de
l'Environnement ·ISPDE·, Institut Supérieur de
Commerce·ISC·,Université du Cepromad ·UNIC·,
Université Evangélique d'Afrique ÜEA·, Institut
Supérieur Pédagogique·ISP·, Institut
Supérieur de Techniques Médicales ·ISTM·, Institut
Supérieur de Développement Rural ·ISDR·, ISAM,
Université Libre des Pays de Grand Lac ·ULPGL·,
Université Libre du Kivu et Tanganyika
·ULKT·,Université Simon Kimbangu ·USK·,
etc.
L'ISDR, l'ISTM et l'ISP fonctionnent au sein du
Ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire sous la
supervision du conseil d'Administration des Instituts supérieurs
Techniques (CA-IST). Ces institutions travaillent sous une structure
administrative principale constituée des organes suivants :
Ø Le conseil de l'Institut
Ø Le Comité de Gestion
Ø La direction Générale
Ø Le conseil de Section
Chaque membre du Comité de gestion dirige un secteur
propre de la vie de l'institut sous la responsabilité et la coordination
du directeur Général de l'institut. Il faut rappeler que la
section, sous la responsabilité du Secrétaire
Général Académique, joue dans un institut supérieur
le rôle que joue la faculté dans l'enseignement universitaire.
I.2.2.1 INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL DE
BUKAVU
L'ISDR/BUKAVU est situé sur la colline Bugabo,
anciennement nommée Sainte Thérèse, avenue père
DEFOUR. Juste après la Procure de L'économat
Général de l'archidiocèse de Bukavu ; à1 Km de
la place du 24 et à 20 minutes de marche du centre de la ville de
Bukavu, dans la commune d'Ibanda. Fondée en 1962, à l'initiative
des Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs), sous le nom de cours de
niveau supérieur, d'une durée de quatre ans en matière
économique et sociale.
En juin 1972, après avis favorable de la commission
d'équivalence du département de l'enseignement supérieur
et universitaire, il a été agrée comme institut
d'enseignement Supérieur par l'arrêté ministériel
n° EDN/CAB/001/24/1972 du 21 juin 1972
Dès le début de l'année académique
1973-1974, il fut intégré à l'université Nationale
du Zaïre (UNAZA) sous le nom de l'Institut Supérieur
d'études Sociales (ISES). Il a conservé cette appellation
jusqu'en juin 1977, moment où à la demande de ses responsables et
par décision du conseil de l'UNAZA, il a adopté à la
dénomination de ISDR, une dénomination plus, de se
spécialiser dans la formation non plus d'animateurs sociaux aux sens
large, mais de techniciens en développement rural.
I.2.2.2 INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE
BUKAVU
L'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu a
été créé en 1965 par la Conférence
Episcopale du Kivu sous l'appellation de l'Ecole Normale Moyenne (ENM). L'ENM a
été agréée provisoirement en décembre 1964
et définitivement le 26 avril 1966 par l'arrêté n°
EDN/ES/RS/1962. En 1965, ce fut l'ouverture de l'année
préparatoire et la première année de la section
littéraire. En 1966, deux options se sont
développées : le français et l'histoire, auxquelles
se sont ajoutées d'autres.
Par l'ordonnance n°81/146 du 3 octobre 1981 avec comme
mission :
[ Promouvoir le pays en fonction de ses besoins en enseignants
de très haut niveau de formation générale et
spécialisée, aux qualités morale et pédagogique,
[ Stimuler chez le futur enseignant une prise en conscience de
son rôle d'encadreur, de la noblesse de sa mission et de la
dignité de sa personne,
[ Vulgariser les résultats de ces recherches par la
rédaction de manuels adaptés à ces deux niveaux
d'enseignement.
L'ISP comporte en son sein trois sections
d'enseignement : la section lettres et sciences humaines, la section
sciences exactes ainsi que la section sciences commerciales et informatique
nouvellement ajoutée.
I.2.2.3 INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES MEDICALES
DE BUKAVU
Crée par ordonnance n° 81/174. Depuis sa
création jusqu'à l'année académique 1985-1986, il a
fait fonctionner deux sections, une troisième a été
ouverte depuis l'année académique 1994-1995.
Cette institution forme le personnel soignant qui collabore
avec des médecins dans le traitement des maladies internes ou non dans
diverses formations médicales. Le tout se fait dans le strict respect du
serment du premier médecin Hippocrate dans les sept sections
suivantes : Sciences infirmières avec deux orientations :
option accouchement et hospitalière, Enseignement et administration en
soins infirmiers (EASI), Nutrition et diétique, Santé publique,
Anesthésie et réanimation, Pharmacie et Techniques de
laboratoire.
Avec une organisation suivante :
MINESU
C.A/IST
Conseil de l'Institut
Direction Générale
Comité de Gestion
-Audit Interne
-Assurance qualité
-Cabinet
-Coopération et Partenariat
-relations Publiques
ADM.BUDGET
Secrétaire Général Administratif
Secrétaire Général Académique
-Résidence
-santé et Social
-Sport
-Culture et loisir
-Recouvrement
-Comptabilité
-Trésorerie
Apparitorat Central
Cabinet
Cabinet
- Finances :
-Budget Contrôle
-Autofinancement
-Ressources Humaines
-Patrimoine
-Service technique
-Centre de Santé
-OEuvre estudiantines :
-cantine
CRPS
Bibliothèque
Section
Services Académiques
-Inscription
-Enseignement
-Scolarité et Diplôme
-EASI-ITMA
-SI/HOSP&ACC
-Hygiène et Assainissement
-Techniques Ph
-Nutrition& Diététique
-Technique de Labo
-Santé Publique
-GIS
Figure 2 : Organigramme de
l'Institut
Supérieur de Techniques Médicales
Ces Institutions assurent aux étudiants
célibataires et marié(e)s sans leur famille un logement au sein
du campus ou internat. Mais celui- ci doit le solliciter et remplir certaines
conditions financières. Depuis que le gouvernement Zaïrois a
supprimé la gratuité des repas pour les étudiants
logés, chaque étudiant assure seul sa restauration. Une cuisine
collective est prévue à cette fin.
II.1.3. Statistiques des étudiants dans les trois
Institutions Supérieures
Publics étudiées (ISDR, ISTM et
ISP)
Tableau 6 : effectifs des étudiants
inscrits à L'ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU et
a l'ISP/BUKAVU pour l'année académique
2015-2016
N°
|
Désignation
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
Pourcentages
|
1° ISDR/BUKAVU
|
1
|
Building
|
32
|
00
|
32
|
10
|
2
|
Taille Basse
|
103
|
00
|
103
|
31
|
3
|
Chicago 1
|
40
|
00
|
40
|
12
|
4
|
Chicago 2
|
80
|
00
|
80
|
24
|
7
|
Californie
|
NON OPERATIONNELLE
|
|
8
|
Veuverie
|
00
|
40
|
40
|
12
|
9
|
Délégation
|
00
|
36
|
36
|
11
|
Etudiants Internes
|
255 Soit 77%
|
76 Soit 23%
|
331 Soit 100%
|
10,5
|
Etudiants Externes
|
1722 Soit 61%
|
1092 Soit 39%
|
2814 Soit 100%
|
89,5
|
Sous-Total
|
1977
|
1168
|
3145
|
100
|
2° ISTM/BUKAVU
|
1
|
1er Niveau
|
135
|
00
|
135
|
40
|
2
|
5ème Niveau
|
00
|
100
|
100
|
30
|
3
|
7ème Niveau
|
00
|
99
|
99
|
30
|
Internes
|
334
|
334
|
13,4
|
Externes
|
2 151
|
2 151
|
86,6
|
Sous-Total
|
2 485
|
2 485
|
100
|
3° ISP/BUKAVU
|
1
|
Paroisse Face A
|
114
|
00
|
114
|
23, 124
|
2
|
Sibérie
|
233
|
00
|
240
|
48, 682
|
3
|
Veuverie Bloc A
|
00
|
51
|
51
|
10, 345
|
4
|
Veuverie Bloc B
|
00
|
49
|
49
|
9, 939
|
5
|
Veuverie Bloc C
|
00
|
39
|
39
|
7, 910
|
6
|
Pavillon 8E et 10E
|
00
|
00
|
00
|
00
|
Internes
|
347
|
139
|
493
|
14, 415
|
Externes
|
1950
|
984
|
2 927
|
85, 585
|
Sous-Total
|
2 297
|
1 123
|
3 420
|
100
|
Total
|
6 759
|
2 291
|
9 050
|
|
Pourcentage
|
74, 685
|
25, 315
|
100
|
|
Sources :Bureaux des OEuvres
Estudiantines de ISDR/BUKAVU et ISTM/BUKAVU; Bureau du Directeur
Général de l'ISDR/BUKAVU, Bureau des Affaires Académiques
de l'ISTM/BUKAVU et Division d'inscription et Division Internat de l'ISP
Bukavu, 2015.
N.B : Nous avons eu du mal à
catégoriser les effectifs des étudiants de l'ISTM/BUKAVU en fille
et garçons. D'où, tous leurs étudiants ont
été considérés comme garçons.
Nous constatons que, pour l'année académique
2015 :
v L'ISDR/BUKAVU a inscrit 3145
étudiants parmi lesquels1168 filles dont
6,5%internes et 93,5% externes ; et
1977 garçons dont13% internes
et97% externes. 331 soit 10,5% des
étudiants logent le campus contre 89,5% soit 2814
étudiantes et étudiants externes.
v L'ISTM/BUKAVU a inscrit 2 485
étudiants dont13, 4internes contre 86,6
externes.
v L'ISP/BUKAVU a inscrit 2 297 étudiants et 1 123
étudiantes qui font en tout 3 420 inscrits pour cette année
académique. Dont 85, 585% sont externes contre
14, 415% logés dans l'internat de l'ISP/BUKAVU.
En tout, nous avons 9 050 étudiants
dans ces trois institutions. Dont 1 158 soit 12,
796% sont internes contre 7 892 soi 87, 204 %
d'externes.
Tableau 7 : Effectifs des personnels de
l'ISDR/BUKAVU, L'ISTM/BUKAVU et
l'ISP/BUKAVU année académique
2014-2015
N°
|
Désignations
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
1° ISDR/BUKAVU
|
1
|
Scientifiques et Académiques
|
62
|
2
|
64
|
2
|
Administratifs et Techniques
|
176
|
30
|
206
|
Total
|
238
|
32
|
270
|
Pourcentages
|
88
|
12
|
100
|
2° ISTM/BUKAVU
|
1
|
Professeurs
|
7
|
0
|
7
|
2
|
Chefs de travaux
|
15
|
2
|
17
|
3
|
Assistants 2
|
6
|
0
|
6
|
4
|
Assistants 1
|
14
|
1
|
15
|
5
|
Bibliothécaires
|
1
|
1
|
2
|
6
|
CPP
|
2
|
1
|
3
|
7
|
Administratif et Technique
|
#177;125
|
#177;25
|
#177;150
|
Total
|
#177;170
|
#177;30
|
#177;200
|
3° ISP/BUKAVU
|
Personnel
|
#177;300
|
#177;50
|
#177;350
|
Sources : Bureau du Directeur
Général de l'ISDR/BUKAVU, Direction du personnel de
l'ISTM/BUKAVU.
Par manque de certitude pour ce qui est des effectifs des
agents administratifs et technique de l'ISTM/BUKAVU et du personnel de
l'ISP/BUKAVU, nous avons précédé leurs valeurs par le
signe plus ou moins (#177;). Ainsi, nous trouvons l'ISP/BUKAVU a un grand
nombre de personnel (#177;350agents) que l'ISDR/BUKAVU avec 270 agents et
l'ISTM/BUKAVU avec #177;200 agents.
La représentativité de femmes est plus
observée à l'ISTM/BUKAVU avec 15 de personnel féminin soit
15%. Suivi de l'ISP/BUKAVU avec #177;50 femmes agents soit 14,3% du personnel
et à la dernière place arrive l'ISDR/BUKAVU avec 32 agents femmes
soit 12% du personnel de l'institut.
II.2. Approche méthodologique
II.2.1. Méthodes
Selon Jean-Louis LAUBET Del Bayle, la
méthode est définitcomme l'ensemble des opérations
intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la
réalité étudiée17(*).
Dans notre recherche, nous utiliserons les méthodes
ci-après :
v La méthode descriptive nous a
aidés dans la description du champ de nos unités
d'enquête : ISDR, ISTM et ISP Bukavu pour bien appréhender
les différentes réalités qui s'y trouvent. Elle nous a
permis également de décrire les différents modes de
gestion des déchets en usage dans chacun de ces trois instituts
ciblés afin de mieux comprendre et d'identifier, pour chacun de
système de gestion des déchets solides, ses forces, ses faibles,
ses opportunités ainsi que ses contraintes.
v La méthode comparative nous a permis
de comparer nos différentes variables d'étude à la
réalité qui se vit dans chacune des trois institutions
d'enseignement supérieur étudiés.
v La méthode analytique nous a permis
d'analyser des nombreuses données qui ont été recueillies
grâce au questionnaire et au entretiens avec certains responsables de la
gestion des déchets au sein des institutions universitaires de la ville
de Bukavu, les maires dans les campus des étudiants ainsi que des
ménages des camps de professeurs.
v La méthode statistique nous a permis
de traiter et de comparer les données afin de dresser les tableaux et
graphiques qui sont des informations synthétiques et pertinentes pour
qui veut comprendre le rôle de la gestion de déchets au sein des
instituts universitaires de la ville de Bukavu.
Les techniques ci-après seront
utilisées :
II.2.2. Techniques
· La documentation : Cette
technique nous a permis d'accéder à un certain nombre des
documents qui nous ont permis de recueillir les informations indispensables
à notre étude. Notamment la revue de la littérature,
l'état de la question ainsi que la monographie de la ville de Bukavu et
outres.
· L'observation nous a permis
d'acquérir directement les informations utiles à votre travail
à partir de nos propres organes. Ceci était possible par le fait
que nous nous sommes rendu personnellement à ISP, ISDR et ISTM BUKAVU et
nous nous rendu compte de certaines réalité de la gestion de
déchets solides qui échappaient à notre questionnaire
d'enquête.
· L'interview nous a permis de
récolter les informations au près des agents chargés de la
gestion des poubelles au sein de ces institutions.
En combinant ces déférentes méthodes
telles que la méthode comparative, analytique ; statistique et la
méthode structuro-fonctionnelle, ainsi que les techniques comme celle
documentaire ; de questionnaire et la technique d'interview, nous
émettrons quelques suggestions et dégagerons une conclusion qui
sera figuré à la fin de notre travail.
II.2.3. Outils d'enquête
Les outils suivant nous ont étaient un apport
indispensable pour l'élaboration de ce travail :
II.2.4. Échantillonnage
Nos trois populations d'étude sont composées
chacune de tout l'ensemble des habitants et occupants (permanents et
temporaires) des milieux estudiantins étudiés. Compte tenu des
contraintes tant temporelles que financières, il nous a
été difficile de mener une étude sur toutes ces
populations. Ainsi, notre travail s'est appuyé sur trois institutions
à savoir : ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU et ISP/BUKAVU. Connaissant
l'ensemble de nos populations concernées par notre étude
notamment :
Tableau 8 : Taille de la population
d'étude
N°
|
INSTITUTIONS
|
ETUDIANTS
|
PERSONNELS
|
TOTAL
|
INTERNES
|
EXTERNES
|
1
|
ISDR/BUKAVU
|
331
|
2 814
|
270
|
3 415
|
2
|
ISTM/BUKAVU
|
334
|
2 151
|
200
|
2 685
|
3
|
ISP/BUKAVU
|
493
|
2 927
|
350
|
3 770
|
Source : nos enquêtes dans les trois
instituts, Mai 2015.
Il a fallu par la suite déterminer la taille de
l'échantillon. Pour en arriver, nous avons utilisé le tableau de
détermination de la taille de l'échantillon d'Alain BOUCHARD.
Notre recherche a porté sur la problématique de la gestion des
déchets solides au sein des institutions supérieures de la ville
de Bukavu, dont l'échantillon a été tiré sur les
étudiants et les personnels.
En partant de la taille de l'échantillon d'un nombre
infini comme nous le démontrons dans les lignes ci-dessous :
Tableau 9: Détermination de la taille de
l'échantillon d'Alain BOUCHARD
Population
|
Marge d'erreur
|
Intervalle de confiance
|
10%
|
5%
|
1%
|
90%
|
95%
|
99%
|
100
|
50
|
80
|
99
|
74
|
80
|
88
|
500
|
81
|
218
|
476
|
176
|
218
|
286
|
1 000
|
88
|
278
|
906
|
215
|
278
|
400
|
10 000
|
96
|
370
|
4 900
|
264
|
370
|
623
|
100 000
|
96
|
383
|
8 763
|
270
|
383
|
660
|
1 000 000+
|
97
|
384
|
9 513
|
271
|
384
|
664
|
Comme ce tableau l'indique, pour les populations comprises
entre 100 et 500, les chiffres pourront être légèrement
arrondis à la centaine la plus proche. D'où, pour nos populations
étudiées notamment à l'ISDR/Bukavu, à l'ISTM/Bukavu
et à l'ISP/Bukavu se présentant respectivement
3 415, 2 685 et 3 770individus ; la taille
de l'échantillon correspondra, alors à 50 individus pour chacune
d'elles.
Et ainsi, selon la table ci-haut, nous travaillerons avec un
intervalle de confiance de 95% et d'une marge d'erreur de 10%,
Nous référant à ce qui
précède, nous pouvons déterminer la taille des
échantillons probabilistes de la manière qui suit :
1°. Tout en sachant que 50 individus
représentent :1,46% de la population d'ISDR, 1,86% pour celle de
l'ISTM et 1,33% de celle de l'ISP/Bukavu. Ceci est trouvé en appliquant
la formule : ×100
Avec : n : la taille de l'échantillon (50
individus pour notre étude)
N : la taille de la population mère
(taille de la population dans chaque institution
étudié)
x : le pourcentage.
2°. Nous cherchons à déterminer la taille
de l'échantillon de chacune des trois strates que comportent nos
populations d'étude. A savoir : Etudiants Internes, Etudiants
externes et Personnel. Pour ce faire, le taux que représente chaque
échantillon sera appliqué à l'effectif de chaque
strate.
D'où :
Avec y : Taille de l'échantillon de la strate.
P : Taille de la strate.
x : Taux de représentativité
relative dans l'échantillon.
Tableau 10: Taille de l'échantillon
d'étude
N°
|
INSTITUTIONS
|
X
|
Y
|
PERSONNELS
|
n
|
INTERNES
|
EXTERNES
|
1
|
ISDR/BUKAVU
|
1,46%
|
5
|
41
|
4
|
50
|
2
|
ISTM/BUKAVU
|
1,86%
|
6
|
40
|
4
|
50
|
3
|
ISP/BUKAVU
|
1,33%
|
6
|
39
|
5
|
50
|
II.2.4. Questionnaire d'enquête et guide
d'entretien:
Nous nous sommes servis d'un questionnaire adressé aux
étudiants et agents de l'ISDR/BUKAVU, l'ISTM/BUKAVU et ISP/BUKAVU. Et un
guide d'entretien qui nous avait facilité l'entretien que nous avions eu
avec l'un des responsables du service d'entretien et/ou d'assainissement dans
ces trois institutions. Ils comportaient moins des questions fermées
que des questions ouvertes. Ceci dans le souci de ne pas limiter ni influencer
les réponses de nos enquêtés. (cfr Annexe A)
II.2.5. Procédure de collecte des données
Pour entrer en contact avec notre échantillon
d'étude, nous étions appelé à acquérir une
autorisation de l'administratif pour soumettre le questionner aux agents ou
pour les interviewer et même pour avoir les informations concernant
l'effectif du personnel, de l'académique pour accéder aux
données relatives aux effectifs des étudiants. Une fois obtenue,
ont soumettait le questionner aux étudiants et agents volontaires en
vue qu'il nous éclaire sur leur propre appréciation du SGDS dans
leur instituts et aussi et surtout comprendre leurs réaction et leur
niveau d'implication dans ce SGDS. L'Interview avec les responsables de service
ayant parmi ses attributions la GDS nous a permis de mieux appréhender
les réalités de GDS au sein de l'ISDR, ISP et ISTM/BUKAVU. Ainsi,
nous sommes parvenu à décrire la GDS en pratique,
d'acquérir différentes informations qui nous ont amené
à identifier leurs limités ou faiblesse, leurs
opportunités, force et menaces. De même, nous avons
procédé à la lecture de différents travaux
scientifiques en rapport avec notre sujet d'étude à la
bibliothèque de l'ISDR/Bukavu comme à l'internet.
II.2.6. Traitement des données
Pour traiter les données, nous avons recouru à
l'analyse statistique descriptive. Cette démarche a consisté
à mettre ensemble les données selon les variables d'étude,
à les quantifier et en établir les pourcentages en vue de passer
à l'analyse comparée des résultats trouvés au sein
d'une institution aux résultats d'autres institutions. Cela a permis
l'interprétation et la discussion des données tout en nous
servant de la théorie de ·trois R· afin de pouvoir
dégager des pistes de solutions aux limites identifiées et les
possibilités de pouvoir optimiser les opportunités et forces de
chacune de ces modes de gestion de déchets.
CHAPITRE III : RESULTATS D'ENQUETE ET
DISCUSSIONS
III.1. Description de l'enquête
Nos questions étaient adressées aux
étudiants (internes et externes) et aux agents administratifs ou
scientifiques oeuvrant à l'ISDR/BUKAVU, à l'ISTM/BUKAVU ou
à l'ISP/BUKAVU. Pour ce qui de l'interview, nous nous sommes
intéressé aux responsables de gestion des DS, aux agents
chargés du vidage des poubelles au sein de ces trois instituts
hautement cités.
III.2. Interprétation et analyse des
résultats par variable
Tableau 11: Identification des enquêtés
|
N°
|
Variables
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage Cumulé
|
1
|
Institution
|
ISDR
|
50
|
33,3
|
33,3
|
ISP
|
50
|
33,3
|
88,7
|
ISTM
|
50
|
33,3
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
2
|
Statut
|
Etudiant Interne
|
11
|
7,3
|
7,3
|
Etudiant Externe
|
126
|
84,0
|
91,3
|
Agent logé dans le camp
|
3
|
2
|
93,3
|
Agents non logé dans le camp
|
10
|
6,7
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
3
|
Sexe
|
Masculin
|
98
|
65,3
|
65,3
|
Féminin
|
52
|
34,7
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
Il apparait à travers ce tableau que la
majorité : 126 soit 84% de notre échantillon d'étude
est composée d'étudiants externes. Contre 11 soit 7,333%
d'étudiants internes et 10agentsadministratifs, scientifique ou
technique à l'ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU ou ISP/BUKAVU n'habitants pas les
maisons de l'institut soit 6,667%. Et 3 autres soit 2% de l'échantillon
total habitants le camp des agents de l'institut.
De ce même tableau, nous trouvons que cet
échantillon est composé de 140 étudiants dont 93 soit
66,4%d'hommes. La faible représentativité de la femme se
justifie parle fait qu'elles ne se sentaient pas disposées à
répondre à notre questionnaire.
Nous trouvons également que chacun de trois
institutions est représentée par 50 individus. Ainsi, nous avons
un échantillon de 150 personnes. Signalons que nous avons
interviewé trois responsables du service ayant la GD parmi ses
attributions dans ces institutions et trois personnes y exerçant le
petit commerce en dehors de cet échantillon.
Figure 3 : Type de déchets solides produit en
abondance par les enquêtés suivant
l'Institution.
Il ressort de ce graphique que : à
l'ISDR/BUKAVU ; sur le 100% des enquêtés, 11 soit 22%
produisent en abondance les déchets organiques, 24 soit 48% produit des
détritus et 15 soit 30% produit les sacs en plastique. A
l'ISTM/BUKAVU ; 12 soit 24% de nos enquêtes dans cet institution,
produisent en abondance les déchets organique, 18 soit 36% produit des
détritus et 20 soit 40% produisent les sacs en plastics. A
l'ISP/BUKAVU ; 15 soit 30% de nos enquêtes dans cette institution
produisent en abondance les déchets organiques, 25 soit 50% produisent
des détritus et 10 soit 20% produit les sacs plastique. Signalons que le
fait que notre échantillon d'étude est majoritairement
constitué des étudiants externes ( cfr Tableau n°10)
auxquels nous ajoutons les agents, les détritus occupent une place de
choix (44,7% soit 67 enquêtes) pour ce qui est du type de déchets
solides abondamment produits dans nos milieux étudiés. Ce qui se
présente suivant les institutions de la manière suivante :
48% pour l'ISDR/BUKAVU, 36 pour l'ISTM/BUKAVU et 50% pour l'ISP/BUKAVU. En
suite les ordures ménagers produits par 45 individus soit 30% de
l'échantillon d'étude et en fin les sacs en plastique produits
par 38 soit 25,3% de la totalité de notre échantillon
d'étude. Ce qui est normal du fait qu'en majorité, notre
échantillon est composé des étudiants externe. Ces
derniers ne cuisinent pas. Se contentent que des produits prêts à
consommer, qu'ils se procurent dans des emballages en sac plastique.
Tableau 12 : Nombres des poubelles par institut
supérieur
Institut Supérieur
|
Nombre de poubelles
|
Nombre d'individus par poubelle
|
En fonction des étudiants internes
|
En fonction de toute la population
estudiantine
|
ISP/BUKAVU
|
38
|
13
|
71
|
ISDR/BUKAVU
|
18
|
18
|
190
|
ISTM/BUKAVU
|
45
|
8
|
84
|
MOYENNE
|
34
|
13
|
115
|
TOTAL
|
101
|
A travers le tableau ci-haut, nous est montrés qu'une
poubelle est utilisée par : 18 personnes à ISDR, par 13
personnes à ISP et par 8 personne à ISTM. Les poubelles de ces
trois institutions différentes par leur capacité, leur
qualité et leur nature. D'où, à l'ISDR/Bukavu et à
l'ISP/BUKAVU nous trouvons des demi-futs en plastique d'une capacité de
125 litres, à l'ISTM ce sont des récipients ou des paniers en
plastique de capacités variées (120 litres au niveau des cuisines
et 60 litre à chaque porte d'une cellule dans les logements des
étudiants. Signalons de même que les petites poubelles
placées çà et là dans ces institutions surtout dans
les bureaux, ne sont pas pris en compte par notre tableau ci-haut. Nous avons
remarqué l'absence ou l'inexistence des poubelles ou boites à
papiers dans les auditoires dans les trois institutions. Ce qui explique la
présence des bouts de papier parterre dans les sales et auditoires.
Ainsi, nous constatons que c'est à l'ISDR/Bukavu que nous trouvons un
effectif élevé d'usagers par poubelle. Soit 18 personnes
(étudiants internes) par poubelle (demi-fut).l'ISP/BUKAVU vient à
la deuxième position avec 13 usagers par poubelle (demi-fut) et à
la fin l'ISTM avec 8 étudiants internes par une poubelle d'une
capacité de 60 litres.
Tableau 13: Fréquence de vidage des
poubelles
Institut
|
Combien de fois la poubelle est vidée par
jour?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
ISDR/BUKAVU
|
Une fois par jour
|
50
|
100 ,0
|
Deux fois par jour
|
0
|
0,0
|
Chaque fois que la poubelle est pleine
|
0
|
0,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISTM/BUKAVU
|
Une fois par jour
|
50
|
100,0
|
Deux fois par jour
|
0
|
0,0
|
Chaque fois que la poubelle est pleine
|
0
|
0,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISP/BUKAVU
|
Une fois par jour
|
50
|
100,0
|
Deux fois par jour
|
0,0
|
0,0
|
Chaque fois que la poubelle est pleine
|
0,0
|
0,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
Totaux
|
150
|
Dans toutes les institutions ciblées par notre
étude, nos enquêtés affirment à l'unanimité,
l'information selon laquelle le vidage de poubelle se fait quotidiennement
excepter le dimanche. Ce qui justifie la probabilité de trouver le plus
souvent, plus de déchets le lundi que les autres jours. Signalons que
nous avons reçues cette information des responsables des services ayant
la gestion des déchets dans leurs attributions.
Mode de traitement de DS
De par nos observations enrichies par l'un des responsables
de la GDS dans chacun des trois institutions d'enseignement supérieur
( ISDR, ISP, ISTM) de Bukavu, le traitement des DS se résume à
une collecte dans des poubelles suivi d'un dépôt des
déchets ménagers dans des décharges non
protégées et non éloignées des logements, des
auditoires, des bureaux ou d'un passage principal et de l'incinération
en plein air de bouts des paniers et autres déchets facilement
combustibles (sachets, papier mouchoir, etc.). Une fois qu'une certaine
quantité des déchets stockés dans la décharge est
sec, ils sont soumis à un brulage. Sauf à l'ISP/BUKAVU où
l'on procède déjà à l'incinération des
déchets produits à la ·veuvrie· à l'aide
d'un incinérateur. Et par rareté du soleil, les déchets
organiques se décomposent et nuisent à la santé humaine
et à l'environnement. Signalons que le triage est souvent
réalisé par les ramasseurs ambulants à la recherche des
déchets pouvant être réutilisés. A titre d'exemple,
les vendeuses de braises, des boissons locales fortement alcoolisés, de
l'huile végétale et de lait à la recherche d'emballages.
Seul à l'ISP/BUKAVU où le triage est respecté du fait des
exigences de l'usage de l'incinérateur au niveau de la veuvrie.
D'où, ceci ne concerne qu'une faible quantité de déchets
solides produits dans cette institution. (Cfr. Annexe F)
Tableau 14: Difficultés rencontrées dans la
GDS
Quelles sont les difficultés que rencontre le
système de gestion des déchets solides dans votre
institut?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Non-respect de l'usage des poubelles par la plupart des
étudiants et agents
|
41
|
27,3
|
27,3
|
l'humidité pendant la saison pluvieuse
|
30
|
20,0
|
47,3
|
Mauvais tri des déchets solides
|
9
|
6,0
|
53,3
|
Décharges rapprochées des logements, auditoires ou
des bureaux
|
21
|
14,0
|
67,3
|
les déchets trainent dans les poubelles
|
49
|
32,7
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
Des toutes les cinq difficultés identifiées pour
la GSDS dans les trois institutions, le fait que les déchets trainent
dans les poubelles est soulevé par 32,7% de nos enquêtés. A
la deuxième place arrive le non-respect de l'usage des poubelles par la
plupart des étudiants et agents par 27,3% de l'échantillon total.
Puis 20% soit 30 enquêtés parlent de l'humidité pendant la
saison pluvieuse. Et à la dernière position nous trouvons 21
enquêtés soit 14% qui ont parlé de décharges
rapprochées de la population et le mauvais tri des déchets
solides par 9 soit 6% de l'échantillon de notre étude. Quoi
qu'une difficulté soit identifiable par peu de gens que ça
devient une difficulté négligeable. Toutes ces difficultés
sont prises, dans ce travail, par le même degré de
considération.
Tableau 15: Appréciation de l'état
sanitaire des institutions d'enseignement
supérieur de la ville de Bukavu
Institut
|
Comment trouvez-vous l'état sanitaire de votre
institut?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
ISDR/BUKAVU
|
PROPRE
|
24
|
48,0
|
SALE
|
26
|
52,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISTM/BUKAVU
|
PROPRE
|
28
|
56,0
|
SALE
|
22
|
44,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISP/BUKAVU
|
PROPRE
|
31
|
62,0
|
SALE
|
19
|
38,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
Totaux
|
150
|
Ce tableau prouve que la majorité des
enquêtés dans chaque institution trouve que : l'ISDR est sale
par 52% d'enquêtés, l'ISTM est propre par 56%
d'enquêtés et l'ISP est propre par 62% de l'échantillon.
Cette appréciation est influencée par les limites
spéciales que chacun a accordées à son institution. Ainsi,
nombreux sont ceux qui n'ont pris en compte que la façade de leur
institution. Ils ont ignorés le boisement qui est souvent le lieu
d'abandon sauvage des déchets ingérables par les SGDS en
place.
Tableau 16: Participation des enquêtés
à la gestion de déchets solides au sein de
leur institution
Institut
|
intervenez-vous dans la gestion de déchets solides
dans votre institution?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
ISDR/BUKAVU
|
OUI
|
29
|
58,0
|
NON
|
21
|
42,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISTM/BUKAVU
|
OUI
|
27
|
54,0
|
NON
|
23
|
46,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISP/BUKAVU
|
OUI
|
22
|
44,0
|
NON
|
28
|
56,0
|
|
50
|
100,0
|
Totaux
|
150
|
Il ressort de ce tableau que de150 enquêtés : 78
enquêtés soit 52,0% de l'échantillon total reconnaissent
leur participation dans la gestion des déchets solides dans leur
institution contre 72 soit 48,0%. Cette majorité se justifie par le non
compréhension du concept gestion des déchets solide par la
plupart de nos enquêtés. Sur 100% d'enquêtés :
58% reconnaissent leur participation dans la GDS à l'ISDR/BUKAVU, 54%
à ISTM et seulement 44% à l'ISP/BUKAVU. Seulement à
l'ISP/BUKAVU où la majorité déclare leur absence dans la
GDS.
Tableau 17: Permanence des poubelles
Institut
|
Y a-t-il des poubelles en permanence dans votre institut?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
ISDR/BUKAVU
|
OUI
|
50
|
100,0
|
NON
|
0
|
0,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISTM/BUKAVU
|
OUI
|
50
|
100,0
|
NON
|
0
|
0,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISP/BUKAVU
|
OUI
|
50
|
100,0
|
NON
|
0
|
0,0
|
Total
|
50
|
Totaux
|
150
|
Les résultats de ce tableau nous montrent que la
totalité de nos enquêtés à l'ISDR, ISTM comme
à l'ISP BUKAVU reconnaissent la permanence des poubelles dans leur
institution. Ceci est du au fait que dans les trois institutions (ISDR, ISTM
et ISP/Bukavu) il y a eu dotation et installation des poubelles en
plastique.(Annexe E : Images 5, 9, 11, 15, 16, 20,22,...). A l'ISTM on en
trouve12 à chaque niveau pour les logements et 3 à chaque
cuisine par niveau (1er niveau : logement filles, 5e
et 7e niveau : logement garçons). Et boîtes
à papiers dans chaque bureau et/ou auditoire. A l'ISDR, 16 poubelles en
demi-fut plastique sont placées devant chaque bâtiment dans le
campus et 2pubelles plastique couvertes placées devant les bureaux. A
l'ISP, 34 poubelles en demi-fut, seau d'une capacité de 120 litres ou
paniers tissés sont placés dans l'internat et 4 poubelles
modernes (avec couvercle) sont placées dans des coins
stratégiques de l'institution.
Tableau 18: Reconnaissance du problème de GDS
dans les milieux estudiantins de la ville de Bukavu
Institut
|
La gestion de déchets solides demeure-t-elle un
problème dans notre institut?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage général
|
ISDR/BUKAVU
|
OUI
|
15
|
30,0
|
10,0
|
NON
|
35
|
70,0
|
23,3
|
Total
|
50
|
100
|
33,3
|
ISTM/BUKAVU
|
OUI
|
17
|
34,0
|
11,3
|
NON
|
33
|
66,0
|
22,0
|
Total
|
50
|
100
|
33,3
|
ISP/BUKAVU
|
OUI
|
17
|
34,0
|
11,3
|
NON
|
33
|
66,0
|
22,0
|
Total
|
50
|
100
|
33,3
|
Totaux
|
150
|
100,0
|
Ce tableau nous révèle que le système de
gestion de déchets solides dans ces trois institutions
étudiés est satisfaisante pour la plus part de nos
enquêtés. En d'autres termes, 101 soit 67,3% de notre
échantillon d'étude ne reconnait pas la gestion de déchets
solides comme un problème dans leurs milieux (35 soit 23,3% à
l'ISDR et à l'ISTM et l'ISP 33 soit 22% chacun) par contre, 49 soit
32,7% du même échantillon reconnaissent l'existence de ce
problème dans ces milieux (15 soit 10% à l'ISDR et 17 soit 11,3%
à l'ISTM et à ISP chacun). Ceci s'explique par la prise en compte
que d'une seule partie de l'institut et souvent la plus petite. Donc
l'institution n'est pas prise dans toutes ses limites. Mais également de
la faible connaissance des problèmes environnementaux ou encore leur
accoutumance à ces problèmes provoquant une grande
insensibilité dans ce domaine dans le chef de plus d'un individu de nos
populations étudiées.
Tableau 19: Formation en GDS
Institut
|
Avez-vous déjà bénéficié d'une
quelconque formation en GDS?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
ISDR/BUKAVU
|
OUI
|
20
|
40,0
|
NON
|
30
|
60,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISTM/BUKAVU
|
OUI
|
32
|
64,0
|
NON
|
18
|
36,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
ISP/BUKAVU
|
OUI
|
24
|
48,0
|
NON
|
26
|
52,0
|
Total
|
50
|
100,0
|
Totaux
|
150
|
Nous remarquons à partir de ce tableau que :
à l'ISDR/BUKAVU, 60% et à l'ISP/BUKAVU, 52% des
enquêtés n'ont pas été formé en GDS ;
tandis qu'à l'ISTM/BUKAVU, 64% dit avoir été formé
en cette matière. Ceci étant dû au fait que les cours
à l'ISTM sont à caractère médicinal. Est une bonne
hygiène garantie une bonne qualité de la santé humaine.
Ainsi, à l'ISDR et à ISP/BIKAVU, la GDS n'intervient que dans le
cours d'hygiène et assainissement qui n'est pas dispensé dans la
plupart de promotions.
Figure 4 : Causes du non existence de problème
relatif à la gestion de déchets solides
La figure ci-haut nous renseigne sur les causes qui ont
encouragées 101 enquêtes de reconnaitre l'absence du
problème de gestion de déchets dans leur institut, 16,67%
l'attribuent à l'installation effective des poubelles dans tous les
coins. 15,33% l'attribuent à l'absence des déchets solides dans
le milieu. 11,33% à l'absence de mauvaises odeurs et 10,67%à
l'efficacité de l'équipe chargée de la gestion des
déchets solides et 8,67% l'attribuent aux trois
précédentes ça veut dire à l'existence des
poubelles et à l'efficacité de l'équipe de GD en
générale et que 4,67% à l'existence des poubelles,
à l'efficacité de l'équipe qui gère les DS,
à l'Absence des odeurs malsains et à l'absence des déchets
solides dans ce milieu. Seul 32,67% de notre échantillon d'étude
identifie le problème de GDS dans leur milieu estudiantin.
Tableau 20: Conséquences de la persistance du
problème de gestion des déchets
solides
En quoi la gestion des déchets solides est,
actuellement, un problème dans votre institution?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Présence de mauvaises odeurs
|
13
|
8,7
|
26,5
|
26,5
|
Présence des mouches
|
11
|
7,3
|
22,4
|
49,0
|
Les déchets sont visibles un peu partout
|
16
|
10,7
|
32,7
|
81,6
|
Existence de décharges incontrôlées
|
9
|
6,0
|
18,4
|
100,0
|
Total
|
49
|
32,7
|
100,0
|
|
GDS n'est pas un problème dans notre institut
|
101
|
67,3
|
|
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
|
Ce tableau nous renseigne sur les causes qui poussent 49 nos
enquêtes à reconnaitre la persistance du problème de
gestion des déchets solides dans leur institut. Ainsi, 18,4% l'attribue
à la présence des décharges incontrôlées,
22,45% à la présence des mouches, 26,53% trouve que la
présence de mauvaises odeurs en est la cause et 32,65% à la
présence des déchets un peu partout.
Tableau 21: Connaissance des principes de gestion des
déchets
Avez-vous connaissance des principes de gestion de
déchets ?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
OUI
|
59
|
39,3
|
39,3
|
39,3
|
NON
|
91
|
60,7
|
60,7
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
De ce tableau, nous nous rendions compte que la majorité
soit 60,7% de notre échantillon d'étude n'a aucune connaissance
des principes de GD.
Tableau 22: Connaissance de droit de
l'environnement
Que connaissez-vous sur le droit de l'environnement en
matière de gestion des déchets solides?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Tout le monde a droit de vivre dans un environnement sain
|
28
|
18,7
|
18,7
|
Le principe de prévention
|
25
|
16,7
|
35,3
|
Rien
|
50
|
33,3
|
68,7
|
Le principe de précaution
|
16
|
10,7
|
79,3
|
Le principe d'information
|
31
|
20,7
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
Il est démontré, par le tableau ci-haut, que la
majorité de notre échantillon d'étude soit 33,3% n'est
pas informée du droit de l'environnement. Seul le principe d'information
est connu par 20,7% de nos enquêtés, suivi de celui de la
reconnaissance du droit inaliénable à tout le monde de vivre dans
un environnement sain qui est connu par 18,7% des enquêtés. Il
s'observe aussi que le principe de prévention est connu par 16,7% de
l'échantillon d'étude. Pour terminer, il est important de
mentionner ici que 10,7% connait le principe de précaution. Il est
important que le droit tout être humain ait de connaissance sur le droit
de l'environnement du fait qu'on ne peut réagir que quand on connait.
Le respect et la protection de l'environnement n'auront du succès dans
ces milieux que lorsque la population aura une certaine connaissance en
matière du droit de l'environnement et cela à travers un
renforcement des capacités en cette matière.
Tableau 23: Suggestions aux services de GDS dans les
instituts d'enseignement
Supérieur de la ville de Bukavu
Que suggérez-vous aux services chargés de
la gestion de déchets solides ?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Renforcer les poubelles au sein de l'institut
|
44
|
29,3
|
29,3
|
De ne pas attendre que les poubelles soient pleines pour les
vider
|
22
|
14,7
|
44,0
|
De sensibiliser les étudiants et agents sur l'importance
d'une gestion responsable et participative des déchets solide
|
19
|
12,7
|
56,7
|
D'éloigner les décharges du campus
|
10
|
6,7
|
63,3
|
De continuer avec la même efficacité
|
15
|
10,0
|
73,3
|
L'usage d'incinérateur
|
23
|
15,3
|
88,7
|
Poubelles par caractéristique de déchets solides
|
17
|
11,3
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
Les résultats de ce tableau nous montrent que la
majorité de nos enquêtés soit 29,3% suggère au
service ayant la GDS dans leurs attributions, de renforcer le nombre des
poubelles dans leurs institutions. L'usage d'incinérateur est
suggéré par 15,3% des enquêtés. Tandis que 14,7%
suggère de ne pas attendre que les poubelles soient pleines pour les
vider. Pendant que 12,7% suggère la sensibilisation des
étudiants et agents sur l'importance d'une gestion responsable de
déchets solides, 11,3% suggère de catégoriser les
poubelles. 10% quant à eux, proposent de continuer avec la même
efficacité et 6,7% recommandent d'éloigner les décharges
du campus et de la population. Nous osons croire que la prise en compte de ces
suggestions garantira la mise en place d'un SGDS efficace et pérenne
dans les milieux estudiantins de la ville de Bukavu et de partout ailleurs.
Tableau 24: Suggestions aux étudiants et
personnels des instituts
d'enseignement Supérieur
de la ville de Bukavu
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
De bien respecter l'usage des poubelles
|
74
|
49,3
|
49,3
|
De s'impliquer encore davantage dans la gestion des
déchets solide
|
22
|
14,7
|
64,0
|
De prendre conscience de l'importance de la gestion des
déchets solides
|
31
|
20,7
|
84,7
|
De changer leur mentalité
|
23
|
15,3
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
49,3% de nos enquêtés soit 74 personnes
suggèrent aux étudiants et aux personnels des institutions
d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu de bien respecter
l'usage des poubelles. 20,7% de ces enquêtés proposent que les
gens prennent conscience de l'importance de la gestion des déchets
solides tandis que 15,3% mettent un accent sur le changement de leur
mentalité. 14,7% du même échantillon suggèrent de
s'impliquer encore davantage dans la GDS. Compte tenu du fait que toutes ces
suggestions étaient puisées de la réalité
quotidienne de milieux estudiantins, elles feront partie des facteurs
principaux qui vont dicter les axes stratégiques qui découleront
de ce travail.
Tableau 25: Suggestions aux autres acteurs
impliqués dans la GDS
au sein des institutions d'enseignement supérieur
de Bukavu
Que suggérez-vous aux autres acteurs
impliqués dans la gestion de déchets solides dans votre institut
?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Aux visiteurs de bien respecter l'usage des poubelles et en
évitant de jeter les déchets n'importe où ;
|
68
|
45,3
|
45,3
|
45,3
|
Aux autorités académiques d'aménager un
milieu un peu éloigné du campus et des auditoires, où
l'on pourrait traiter ces déchets solides.
|
82
|
54,7
|
54,7
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Il est vivement suggéré, par 45,3% soit 68
enquêtés, à toute personne de passage dans une institution
d'enseignement supérieur, de bien vouloir user des poubelles disponibles
dans le milieu. Et 82 individus soit 54,7% de l'échantillon total ont
suggéré aux autorités académiques d'aménager
un milieu éloigné du camp, des auditoires et bureaux ou voie
publique où le traitement de déchets solides pourra se faire.
Toutes ces suggestions sont indispensables à toute mise en oeuvre d'une
quelconque stratégie de GDS dans tout milieu du monde. Elles
constitueraient une base solide à la gestion rationnelle et
pérenne de DS.
Tableau 26: Attitudes des enquêtés face
à l'incinération
Que pensez-vous de l'incinération des
déchets solides? Tout en sachant que ça consiste à
transformer les déchets en cendre.
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Est une opération trop couteuse
|
15
|
10,0
|
10,0
|
Une technique plus polluante
|
76
|
50,7
|
60,7
|
Une pratique à encourager
|
59
|
39,3
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
|
La majorité de notre échantillon soit 50,7% des
personnes enquêtées, trouve que l'incinération est une
technique de GDS plus polluante. Tandis que 39,3% du même
échantillon montre que c'est une pratique à encourager et 10% la
trouve trop coûteuse. Il est vrai que l'aménagement ou
l'acquisition d'un incinérateur exige des moyens. Ce qui ne nous permet
pas de la qualifier prématurément de couteuse. Car le service
rendu par un incinérateur est capital pour la bonne santé de tous
quoi qu'elle soit polluante dans une certaine mesure.
Tableau 27 : Attitude des enquêtés face
à la réutilisation des déchets solides
comme pâture
Que pensez-vous de la réutilisation des
déchets solides comme pâture?
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
ça évitera la décomposition des
déchets organiques dans les décharges
|
38
|
25,3
|
25,3
|
25,3
|
permettra la réduction considérablement de la
quantité des déchets stockés dans la décharge
|
61
|
40,7
|
40,7
|
66,0
|
Réduira la pollution de l'air
|
51
|
34,0
|
34,0
|
100,0
|
Total
|
150
|
100,0
|
100,0
|
|
Selon 40,7 de notre échantillon d'étude, la
réutilisation des DS comme pâture, permettra la réduction
de la quantité de déchets dans la décharge. 34% de cet
échantillon pensent qu'elle réduira considérablement la
pollution de l'air dans les milieux estudiantins et 25,3% par contre, dit que
ça évitera la décomposition des déchets organique
dans les décharges. Mariant les différents points de vue nos
enquêtés, nous approuvons également le fait que les
déchets organiques dans les décharges à ciel ouvert,
provoquent une pollution importante par le dégagement des gaz à
effet de serre comme le méthane et l'azote.
Tout en nous appuyant sur les données de la plateforme
DIOBASS au Kivu, cité par madame LUBUNGA Béatrice (2013),
l'estimation extrapolée de la quantité moyenne de déchets
solides produit par un individu par jour à l'ISDR/BUKAVU serait
de 0,11 kilogramme et à l'ISP/BUKAVU de 0,3kilogramme18(*) . Nous dégageons une
production moyenne de déchets solides par jour et par personne dans les
IES de 0,205 kilogrammes. Ainsi, l'estimation de la production
journalière de déchets solides dans les IES de Bukavu est
présentée dans le tableau ci-dessous :
Tableau 28 : Quantité de DS produite par
jour dans les IES de Bukavu
Institution
|
Quantité de DS par jour
(O, 205 kilogrammes par jour × Nombre étudiants
internes)
|
Pourcentage
|
ISP/BUKAVU
|
101,065 kilogrammes/jour
|
42,6
|
ISDR/BUKAVU
|
67,855kilogrammes/jour
|
28,6
|
ISTM
|
68,47 kilogrammes/jour
|
28,8
|
Total
|
237,39 kilogrammes/jour
|
100,0
|
Moyenne
|
79,13 kilogrammes/jour
|
Ainsi, les résultats de ce tableau nous amènent
à dégager les quantités probables des déchets que
peut accueillir une poubelle par jour suivant les institutions, dans le tableau
suivant :
Tableau 29 : La quantité de DS produits par
jour et par poubelle dans les IES de
Bukavu
Institution
|
Nombre de poubelles
|
Quantités de DS par poubelle et par
jour
|
ISP/BUKAVU
|
38
|
2,66
|
ISDR/BUKAVU
|
18
|
3,77
|
ISTM/BUKAVU
|
45
|
1,52
|
Moyenne
|
34
|
2,65
|
Une fois par jour, excepté le dimanche, l'agent
chargé de l'évacuation de déchets, vide les poubelles et
corbeilles vers la décharge traditionnelle. Généralement
ces déchets sont séchés au soleil en vue d'une
éventuelle incinération par un feu sauvage. Une opération
qui dépend largement de la disponibilité du rayonnement solaire.
Ce qui est rare pendant la saison pluvieuse qui dure 9 à 10 mois dans la
zone climatique où se situent ISDR/BUKAVU, ISP/BUKAVU et ISTM/BUKAVU.
À cause de sa forte teneur en humidité, les ordures
ménagères des zones tropicales humides sont moins bonnes à
l'incinération. Les trois filières de traitement devant
être explorées sont alors le compostage, la méthanisation
et la mise en décharge19(*).Mais à travers ce travail nous votons pour la
valorisation de ces ordures en pâturage. Ce qui sera facilité par
la réouverture d'une ferme à l'ISDR/BUKAVU. Alors, les porcins
étant moins exigeants dans leur alimentation, pourrons consommer ces
déchets et ainsi éviter la décomposition qu'ils subiraient
dans les poubelles ou décharges. Ce qui mettra toute la population
estudiantine, dans ces institutions, à l'abri des toutes les nuisances
(Odeurs malsain, prolifération des mouchets, perte de
l'esthétique de l'institut et de son image,...). Il sied de mentionner
ici, une avancée significative observée du côté de
l'ISP/BUKAVU où un incinérateur est d'usage quoi qu'il traite une
faible quantité de déchets solides produit à la veuverie.
Notons aussi, que l'usage de cet incinérateur se trouve
également limité par ce facteur géo climatique.
Le non-respect de l'usage des poubelles fait qu'à
l'ISP/BUKAVU, ont puisse prévoir un ramasseur des déchets
jetés en dehors des poubelles. Ce comportement peut être
corrigé par la mise en oeuvre d'un processus d'éducation et de
sensibilisation pour une gestion responsable de DS tel qu'il est
suggéré par 12,7% de notre échantillon d'étude.
C'est seulement à ce prix que peuvent être satisfaites toutes les
recommandations reprises dans les tableaux 24, 25 et 26 de ce travail.
La majorité de notre échantillon d'étude
soit 60,7% n'a aucune connaissance des principes de GD, et 33,3% de cet
échantillon n'est pas informé du droit de l'environnement. Cela
est confirmé par les résultats trouvés dans le tableau
n°19de ce travail. Ce résultat marque le faible taux de formation
en GDS de 50,7% de l'échantillon total d'étude. Ce qui justifie
la nécessité du développement d'une stratégie de
sensibilisation et de formation des étudiants et du personnel des
institutions d'enseignement supérieur.
III.3. Discussions des résultats
A l'issu de nos enquêtes, il convient de signaler que
malgré l'insensibilité de la majorité de nos
enquêtés au problème d'insalubrité, le
problème de GDS persiste dans les milieux estudiantins
étudiés : ISP/BUKAVU, ISDR/BUKAVU et ISTM/BUKAVU. Dans
toutes ces institutions, la mode de GDS se résumée à une
collecte dans des poubelles suivi d'un dépôt des déchets
solides dans des décharges traditionnelles et non
éloignées des populations. Dans ces décharges, les
déchets sont soumis aux triages (par les passants à la recherche
des matières réutilisables et/ou par les agents de l'institution
en vue de récupérer les déchets combustibles à
introduire dans l'incinérateur : cas de l'ISP/Bukavu). Puis
à une incinération sauvage.
Cette mode de gestion se trouve limité par les
éléments du tableau 13, 14, 20, 21 et 22 de ce travail. Toutefois
elle présente les opportunités comme :
Pour pallier à ce problème, les résultats
du tableau 23, 24, 25, 26, 27 et 28 nous ont servi pour dégager les
stratégies d'amélioration du SGDS dans les institutions
d'enseignement supérieur.
CHAPITRE IV : AXES DES STRATEGIES D'AMELIORATION
DE LA
GESTION DES DECHETS SOLIDES AU SEIN DES
INSTITUTIONS
D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA VILLE DE BUKAVU.
IV.1. Notion de la stratégie
La stratégie, initialement, art de la
préparation et de la conduite des guerres. À l'époque
contemporaine, la stratégie a envahi les sphères politique
(stratégie électorale), économique (stratégie
d'entreprise) et sociale. De spécialité militaire, la
stratégie est ainsi devenue transdisciplinaire. Elle consiste d'abord
à définir des finalités générales que l'on
cherche à atteindre par la combinaison de tous les
éléments à la disposition des acteurs, qu'il s'agisse ou
non des États. Elle implique également une étroite
intégration des facteurs économiques, politiques, culturels et
sociaux. Elle s'oppose en cela à la tactique, qui est l'art de disposer
et de manoeuvrer des forces ou des éléments sélectifs pour
atteindre un objectif ou une fin limités dans le temps et
l'espace20(*).Pour ce qui
nous concerne, il s'agit dans le cadre de notre travail de donner des
orientations générales pour contribuer à
l'amélioration du système de gestion des déchets solides
dans les milieux d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu.
IV.2. Introduction
La salubrité des milieux estudiantins a subi des
remarquables progrès ces dernières années dans la ville de
Bukavu. Ceci du fait que les autorités administratives de ces
différentes institutions ont fait montre d'une grande
détermination dans l'aménagement d'une bonne image de leur
institution. Du moins, la dotation du service d'entretien ou d'assainissement
des quelques outils ; le renforcement des ces équipes en effectif
et l'installations des poubelles et bac à papiers à chaque coin
de l'institut ne suffis pas. Les étudiant et agents doivent
également être sensibilisés et formés à
l'usage de ces dispositifs. Ils doivent être amenés à
haïr, à ne plus supporter la présence des déchets
à un endroit inapproprié. Tout en sachant que la
dégradation d'un mouchoir en papier prend 1 à 2 mois, 6 mois pour
un mégot de cigarette, 100 à 200 ans pour une boite de conserve,
jusqu'à 500 ans pour une bouteille plastique et environ 4000 ans pour
une bouteille en verre21(*). Avoir un déchet dans la main et faire
quelques pas pour le jeter dans une poubelle n'est encore pas ancré dans
les habitudes de congolais en général et plus
particulièrement de la population bukavienne. Chose qui est possible si
seulement tout le monde, surtout ces qui ont l'éducation parmi leurs
attributions, prenne conscience de la nécessite que cela présente
pour la restauration de bonnes manières et le changement de
mentalité. Ces petits gestes quotidiens ont des grands impacts
négatifs sur l'image que nous congolais nous nous faisons au monde
extérieur. Ça nous déshonore et sont la preuve d'un
manquement grave de notre part au respect de l'environnement. Changer le
comportement d'un individu n'est pas une chose facile dit-on.
En autre, les déchardes sont toujours près de
logements ou auditoires dans tous les trois instituts étudiés
(ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU et ISP/BUKAVU). Ce qui n'est pas conforme à la
bonne gestion des déchets car les étudiants et agent internes ou
externes se trouve exposés aux risques des maladies que cela peut
représenter et indispositions que le fumés de brulage ou la
décomposition des déchets provoquent.
Dans ces décharges, nous trouvons tous les types de
déchets solides mélangés. Le tri est effectué par
les ramasseurs ambulants en recherche des déchets réutilisables
ou de pâture pour leurs bêtes.
En effet, à part l'ISP/BUKAVU qui a déjà
aménagé un incinérateur à côté du
bâtiment ·veuvrie·, les autres ne pratiquent que
l'incinération des déchets à ciel ouvert, sans une
quelconque mesure écologique (protection de la flore et de la faune
environnants). Dans la saison pluvieuse, la plus longue saison de la
région (9 à 10 mois), les déchets sont humides et
l'incinération se fait difficilement.
Pour ce faire, une gestion écologique de ces
déchets doit d'abord se baser sur le principe selon lequel dans une
chaine alimentaire, un déchet de l'un doit servir de nourriture pour
quelqu'un d'autre. Cela veut dire que, l'association de l'élevage et
agriculture est indispensable.
Afin d'aboutir à une présentation
schématisée des stratégies, nous allons devoir dresser un
arbre des problèmes et des solutions relatif à la gestion
actuelle des déchets solides dans les institutions d'enseignement
supérieur dans la ville de Bukavu.
IV.3. Arbre des problèmes et arbre des
solutions
o Arbre des problèmes
Le principal problème est la mauvaise gestion des
décharges à l'ISDR/BUKAVU, à ISTM/BUKAVU et à
ISP/BUKAVU. Les causes de ce problème ont été
épinglées, à savoir l'humidité pendant la saison
pluvieuse limitant l'incinération des déchets, le mauvais
emplacement des décharges et un mauvais ou absence du triage des
déchets. Les conséquences qui en résultent sont la
dégradation de l'esthétique de l'institut qui lui confère
une mauvaise image, la pollution de l'air dû aux dégagements des
odeurs malsains. Ainsi donc nous allons ériger l'arbre des
problèmes en nous basant sur les résultats d'enquête de la
manière qui suit :
Agents d'entretien non formés
Climat de la région
Humidité du milieu
Mauvaise ou absence de tri
Mauvaise emplacement des décharges
Causes
Mauvaise gestion des décharges à
l'ISDR/BUKAVU, ISTM /BUKAVU et à ISP/BUKAVU
Conséquences
Nuisance esthétique ou visuelle
Fermentations des déchets organiques
Entassement des déchets solides
Pollution Physique et chimique du milieu
Maladies environnementale
Figure 5 : Arbre à
problèmes
De par l'arbre des problèmes ci-haut
représenté, nous passons directement à la recherche des
solutions à travers un arbre des solutions suivant :
Appropriation de bon usage des poubelles par les
étudiants, les agents et les visiteurs.
1e Stratégie
Etudiants, agents et visiteurs sensibles à la gestion
des déchets
1eStatégie
Dotation des décharges bien situées et des
incinérateurs bien aménagés
4ème Stratégie 1
Gestion écologique de déchets solides dans les
institutions d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu
1e Stratégie et
2ème.
Forte implication de tous les acteurs dans la gestion des
déchets
Les déchets solides sont convoités par plusieurs
agriculteurs et ramasseurs.
Les instituts d'enseignement supérieur sont propres
ainsi que leur entourage.
2ème Stratégie et 3ème
Réduction considérable de pollutions physiques et
chimiques des milieux estudiantins de la ville de Bukavu.
Figure 6 : Arbre des solutions
1ère, 2ème,3ème et 4ème
Stratégie
Première stratégie : Initiation des
acteurs impliqués dans la gestion écologique des
Déchets
? Organiser régulièrement des séances
d'éducation environnementale à l'intention des agents et
étudiants pour inciter leur participation active à la gestion des
déchets et les rendre sensible à la présence de
déchets ;
? Publier régulièrement des affiches en rapport
avec la gestion de déchets au sein des institutions d'enseignement
supérieur de Bukavu.
Deuxième stratégie :
Amélioration de la collecte des DS
? Distinguer les poubelles à déchets
biodégradables de celles à déchets
non-biodégradables ;
? Toutes les poubelles doivent avoir des couvercles ;
? Sensibiliser et conscientiser les étudiants et agents
sur l'obligation morale d'utiliser les poubelles ;
? Mettre en place une mesure policière pouvant
contraindre poliment les contrevenants de ramasser son déchet et
d'aller le jette dans la poubelle.
Troisième stratégie : Organisation
des triages et valorisation des DS
? Les déchets organiques sont évacués
vers l'élevage pour servir de pâture. Cette valorisation
contribuerait alors globalement à réduire le volume de
déchet abandonné dans le milieu naturel, les rejets des gazeux et
liquides et la consommation de matières premières. On parle alors
de bénéfice environnemental ;
? Les déchets plastiques, le détritus
(boîtes de conserve, papiers, morceaux d'os, os, chiffons, bouteilles,
anneaux de caoutchouc, capsules, poussières sont évacués
vers la décharge pour un tri.
Quatrième stratégie :
Aménagement des décharges et élimination des
DS
? Délocalisation des décharges vers un adroit
éloigné des logements humains, de lieux récréatifs,
bureaux et auditoires ;
? Installation des incinérateurs remplissant les normes
d'hygiène et d'environnement ;
? Bruler les déchets non réutilisables que dans
les incinérateurs pour contrôler la propagation de la
fumée ;
? Le cendre est bien garde et à la disposition de tout
demandeur pour des fins agricoles ou autres ;
? Les déchets non combustibles et non
réutilisables sont soumis à l'enfouissement ;
? Les déchets réutilisables sont
délivrés aux demandeurs.
IV.4. Viabilité et mise en oeuvre des
stratégies
La viabilité de nos stratégies est
conditionnée par la participation active de tous les acteurs
(étudiants, agent administratifs, scientifiques ou techniques et
visiteurs) impliqués dans la gestion des déchets solides dans les
milieux étudiants étudiés. Mais surtout de leur
appropriation par les autorités administratives de ces
différentes institutions. Il s'agit d'une perspective de valorisation
des déchets solides produits dans ces milieux auxquels nous associons la
protection de l'environnement.
En effet, les étudiants, agents et visiteurs
produisent les déchets solides. Ils sont amenés à se
sentir obligés à les déposer dans une des poubelles en
permanence dans l'institution. Avant de déposer le déchet dans la
poubelle, il doit vérifier s'il s'agit bel et bien de la poubelle
appropriée. Car, il y aura chaque fois une poubelle pour les
déchets organique et une autre pour les déchets non organiques
placés en un même endroit. Ce qui facilitera la tâche
à l'équipe chargée de la gestion des poubelles. De
là, les contenus des poubelles à déchets organique sont
orientés vers l'élevage. D'où, l'ouverture d'une ferme
à l'ISDR/BUKAVU constitue un atout majeur pour la mise en oeuvre de ces
stratégies. Quant à ce, la mesure policière
envisagée, doit être mise en place par le collège des
étudiants en collaboration avec administration de l'institution. Elle
n'implique en aucun cas au recours la force physique, ni de l'injure et de tout
autre acte dégradant mais à l'auto remise en question de la
mauvaise geste pausée et de l'auto engagement à la corriger. Ce
dernier se fait par le ramassage du déchet et de son dépôt
dans une poubelle appropriée par lui-même.
Les déchets non organiques sont livrés à
un triage au niveau de la décharge placée à un milieu
approprié. Ainsi, nous aurons deux types de déchets : celui
de déchets réutilisables (bouteilles, sachets,
vêtements,...) qui seront livrés à tout demandeur. Et
celui comprenant les déchets combustibles non réutilisables qui
sont livrés à l'incinération. L'incinérateur doit
remplir les normes environnementales et la cendre produite sera bien
gérer par l'équipe d'entretien pour intervenir dans l'agriculture
ou à un fin utile. Ceux qui seront non réutilisables et
incombustibles seront enfouis dans le strict respect de l'environnement. Ainsi,
la saison pluvieuse ne pourra plus être un obstacle à la bonne
gestion de décharges dans le milieu d'enseignement supérieur de
la ville de Bukavu.
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail porte sur l'état de lieu de
la gestion des déchets solides dans les instituts d'enseignement
supérieur de la ville de Bukavu : ISDP, ISDR et ISTM Bukavu. Notre
souci était de vouloir apporter des réponses aux questionnements
liés dans un premier temps à la manière dont la gestion
des déchets solides est assurée actuellement dans les
institutions d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu. Ensuite,
aux causes de la présence des déchets solides abandonnés
dans ces milieux. Et enfin, de s'assurer si ce mode de gestion des
déchets solides est intégrée face à la
réalité géo climatique de ces milieux et est moins
polluants face à la fragilité des milieux naturels ; ainsi
nous nous sommes fixé les hypothèses selon lesquelles : la
gestion des déchets solides en usage dans les milieux estudiantins de la
ville de Bukavu se limiterait à la collecte des déchets dans les
poubelles et leur évacuation dans un endroit de destination finale pour
leur stockage. La gestion de déchets solides dans les instituts
d'enseignement supérieur ne serait pas effective et conforme aux normes
d'hygiène et de la protection de l'environnement. Le triage des
déchets solides facilité par un bon usage des poubelles
spécifiées (matières organiques et matière non
organiques) permanentes dans chaque coin de l'institut, associé aux
activités agropastorales suivi par la pratique d'incinération est
incontournable pour une gestion pérenne des déchets solides dans
les instituts supérieurs de la ville de Bukavu.
Tout au long de ce travail, nous avons cherché
à vérifier ces hypothèses par la description,
l'évaluation et l'analyse des différents modes de gestion des
déchets solides dans les trois institutions supérieurs de la
ville de Bukavu : ISP, ISDR et ISTM/BUKABU, afin de pouvoir dégager
des stratégies d'amélioration de la gestion des déchets
solides dans nos milieux estudiantins.
Les résultats obtenus nous ont
révélés que les poubelles existent et sont
opérationnels dans les trois institutions ayant fait l'objet de notre
étude. Mais il s'observe une mauvaise utilisation de ces poubelles.
Selon nos analyses, cela se justifie par le manque d'information et une faible
implication des étudiants et du personnel de ces institutions en
matière de la gestion des déchets. En plus de cela, les
décharges sont situées dans des endroits inappropriés ou
se pratiquent une incinération sauvage limitée par la saison
pluvieuse qui s'étend sur une durée de neuf à dix mois.
Eu égard à ce qui précède et
s'inspirant de différentes limités que manifeste le
système de gestion de déchets solides actuelle dans les milieux
estudiantins de la ville de Bukavu, nous avons opté à la
stratégie de la réutilisation des déchets solides
collectés dans les poubelles spécialisées aux
déchets organique ou non-organiques dans l'élevage et
l'agriculture. Ceci sera facilité par une grande mobilisation des
étudiants et agents dans le bon usage des poubelles. Les déchets
non biodégradables et qui n'intéresse pas les ramasseurs
potentiels, seront soumis à une sélection afin de séparer
les combustibles qui seront incinérer et les non-inflammables qui
seront soigneusement enfuit.
Ainsi, nous trouvons que toutes nos trois hypothèses de
départ ont été confirmées.
ANNEXES
Annexe A
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX ETUDIANTS ET
PERSONNEL DE L'ISP, ISDR ET ISTM BUKAVU
Le présent questionnaire destiné à la
population estudiantine et personnel d'ISDR/BUKAVU, ISTM/BUKAVU et ISP/BUKAVU
s'inscrit dans la perspective de notre étude portant sur
·L'état de lieu de la gestion des déchets solides dans
les instituts d'enseignement supérieur dans la ville de Bukavu durant
l'année académique 2014-2015·
En effet, je suis finaliste de la deuxième année
de licence en Développement Rural, option Environnement et
Développement Durable à l'ISDR/BUKAVU.
N.B : Par déchets solides nous sous entendons tout
déchets ne se trouvant pas ni en état liquide, ni en état
gazeux.
1. Identification de l'Enquêté
(e)
1. Quelle est votre institution
universitaire ?........................................................................
2. Quelle est votre fonction : Etudiant Interne
Etudiant Externe Agent
3. Quel est votre
sexe ?...............................
4. Si, Vous êtes étudiant, quelle est votre
promotion ?......................................................
5. Questionnaire en rapport avec la Description du
système de gestion des déchets solide
1. Intervenez-vous dans la gestion de déchets solides
dans votre institution ?
Oui Non
2. Si oui,
comment ?.........................................................................................................
.....................................................................................................
3. Si Non,
pourquoi ?........................................................................................................
.....................................................................................................
4. Quel est le type de déchets que vous produisez en
grande quantité ?..........................
.......................................................................................................................................................................................................
5. Avez-vous déjà été formé
en gestion de déchets ?
Oui
Non
6. Si Oui, Où et
quand ?...................................................................................................
7. Décrivez brièvement le système de
gestion des déchets solide en application dans votre
institution :..............................................................................
......................................................................................................................................................................................................
8. Quelles sont les conséquences que présente la
gestion des déchets dans votre
institution ?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Nos sincères remerciements pour l'esprit
scientifique que nous manifeste en remplissant conformément ce
questionnaire. Que dieu vous bénisse !
9. Que savez-vous sur la protection de l'environnement en
matière de gestion des
déchets ?..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
10. Questionnaire en rapport avec l'analyse et
l'évaluation du système de gestion des
déchets solide
11. La gestion des déchets constitue-t-elle,
actuellement, un problème dans votre institution ? (Justifiez
votre
réponse)........................................................
....................................................................................................
....................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
12. Existe-elle des poubelles en permanence dans votre
institution ?
Oui
Non
13. Comment trouvez-vous l'utilisation des poubelles dans
votre institut et pourquoi ?
a)Bonne :.........................................................................................
.....................................................................................................
b)
Mauvaise :.................................................................................
.....................................................................................................................................
14. Que reprochez-vous au service de gestion des
déchets dans votre
institut ?...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................
15. Avez-vous connaissance des principes
généraux du droit de l'environnement ?........
16. Si oui, sont-ils observés au sein de votre
institution :
1. Par les étudiants ?
(expliquez)............................................................
................................................................................................................................................................................................
2. Par les agents ?
(expliquez)..................................................................................
..............................................................................................
3. Par le système de gestion de déchets ?
(expliquez)...............................................
.............................................................................................
Nos sincères remerciements pour l'esprit
scientifique que nous manifeste en remplissant conformément ce
questionnaire. Que dieu vous bénisse !
4. Questionnaire en rapport avec les stratégies
de gestionplus intégrés face à la réalité
géo climatique de ces milieux et moins polluants face à la
fragilité des milieux naturels
5. Que suggérez-vous, en ce qui concerne
l'amélioration de la gestion des déchets solides au sein de
notre institution :
1. Au service chargé de la gestion de déchets
solides ?
................................................................................................. .............................................................................................................................................................................................
2. A vos camarades
étudiants ?..................................................................................
................................................................................................................................................................................................
3. Aux autres acteurs (à préciser)
impliqués dans la gestion de déchets solide?.............
..........................................................................................................................................................................................................
4. Que pensez-vous de l'incinération des
déchets ?........................................................
.....................................................................................................
.........................................................................................................................................................................................................................................................................................................
5. Que pensez-vous du recyclage des déchets solides
dans votre institut supérieur?.........
...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
6. Que pensez-vous de la réutilisation des
déchets solides en agriculture?.........................
.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
7. Pensez-vous qu'elle constitue une solution durable de
gestion des déchets solides dans votre institution universitaire ?
(Justifiez votre réponse)...........................
.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Nos sincères remerciements pour l'esprit
scientifique que nous manifeste en remplissant conformément ce
questionnaire. Que dieu vous bénisse !
Annexe B
GUIDE D'ENTRETIEN ADRESSE AUX EXPERTS ET PERSONNELS
CHARGES DE LA GESTION DE DECHETS AU SEIN DES INSTITUTIONS UNIVERSITAIRES DE LA
VILLE DE BUKAVU
I. Identité de l'interlocuteur
1) Quelle est votre
institution ?............................................
2) Quelle est votre profession/
fonction ?.......................................................................................
3) Quel est votre ancienneté dans l'exercice de cette
Profession/fonction ?..................................
4) Quel est votre sexe ?............................
II. Guide proprement dit
5) Comment décrirez-vous la gestion des déchets
solide dans votre institution ?.................................
.....................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................
6) Où et quand avez-vous eu la formation en gestion des
déchets ?................................................
..............................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................
7) Utilise-vous des poubelles au sein de votre
institution?................................
8) Si Oui, il en existe
combien?................................
9) Ces poubelles, sont-elles vidées
régulièrement ?.........................
10) Si Oui, sous quelle
fréquence ?.........................................
11) Quelle est la taille de l'équipe chargée de
la gestion des déchets solides dans votre institution ?
a)Hommes :......................... B)
Femmes :..........................................
12) Cette équipe, de quel
équipement est-elledotée:.........................................................................
.....................................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................................
13) Quelles sont les mesures sanitaires prises en faveur de
cette équipe ?...................................
..........................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................
14) Ces mesures, sont-elles
efficaces ?pourquoi ?............................................................................
..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
15) Que faites-vous de déchets solides après les
avoir vidés des poubelles ?..............................
.................................................................................................................................................................
16) Quelles difficultés identifiez-vous dans la gestion
de déchets solides au sein de votre
institution ?................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
17) Critiquez brièvement le mode de gestion des
déchets solides au sein de votre institution :.......
.........................................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................
18) Que recommandez-vous au service chargé de la
gestion des déchets solides/ aux décideurs au sein de votre
institution ?................................................................................................................
Annexe C
Tableau: Eléments de base pour la
sécurisation de la gestion des déchets d'activités de
soins
dans les CSSP
1 - Choix des options
|
|
2 - Sensibilisation et formation
|
|
3 - Mise en oeuvre
|
· Choix des options hors site:
identification d'installations
centralisées et proches pour
l'élimination et la gestion des
déchets, conformes à la
réglementation nationale et
dûment agréées
· Choix de méthodes
d'élimination et de gestion
durables en fonction:
- du contexte et des besoins
- de la disponibilité
- de la faisabilité financière
- des avantages pour
l'environnement
- de l'efficacité
- de la sécurité des travailleurs
- de la prévention de la
réutilisation du matériel
médical jetable (seringues,
par exemple)
- de l'acceptabilité sociale
· Processus: impliquer des
partenaires clés tels que des
environnementalistes, les
municipalités et le secteur privé
|
|
· Développer la sensibilisation de
l'ensemble du personnel aux
risques associés aux objets
perforants et autres déchets
infectieux
· Former l'ensemble des soignants
au triage des différents types de
déchets
· Former le personnel chargé des
déchets concernant la
manipulation, le stockage, le
fonctionnement et la
maintenance des appareils de
traitement
· Afficher les instructions
destinées au personnel
|
|
· Evaluation du système existant
de traitement des DAS
· Elaboration conjointe d'un
système de traitement des DAS
cohérent
· Attribution des responsabilités
pour la gestion des déchets
· Allocation de ressources
suffisantes
· Réduction de la quantité de
déchets, notamment par les
politiques d'achat et la gestion
des stocks
· Triage des déchets: objets
perforants, déchets infectieux
non perforants et déchets non
infectieux (chromo codage)
· Mise en oeuvre de pratiques de
manipulation, de stockage, de
transport, de traitement et
d'élimination sécurisée
· Traçabilité de la production de
déchets et de leur destination
· Evaluation du système de
traitement des DAS
|
Annexe D
Gestion des déchets d'activités de soins au
niveau local
Processus
|
Solutions locales
|
Prise de conscience et
formation
|
- Affiches rédigées à la main et fiches
d'instructions utilisées à l'occasion
de concours en langue locale
- Concours (dans les centres de soins ou les écoles) pour
fabriquer les
meilleures affiches, brochures, etc.
- Boîtes à outils SIGN
(http://www.injectionsafety.org). Les documents
élaborés pour susciter une prise de conscience
générale peut être
téléchargés et adaptés à la
situation locale
|
Confinement initial
(boîtes de sécurité)
|
- Boîtes en carton fabriquées localement
conformément aux normes de
l'OMS/UNICEF
- Boîtes de sécurité fabriquées
à partir du carton disponible, pliées et
percées sur place
- Récipients en matière plastique
réutilisables percés d'un trou rond
découpé dans le couvercle (convient bien à
l'élimination des déchets
perforants dans les fosses cimentées)
- Récipients divers, réutilisables, en
matière plastique (flacons à
médicaments, récipients vides à
détergents/désinfectants, récipients
vides à huile de cuisson, etc.) percés d'un trou
(convient bien à
l'élimination des déchets perforants dans les
fosses cimentées)
- Boîtes en métal fabriquées localement
munies d'un trou sur le dessus
pour y déposer les seringues et d'un fond amovible pour
vider la boîte
dans une fosse destinée à cet usage
- Boîtes de conserve métalliques vides
|
Options
d'élimination/traitement
|
|
Enfouissement
|
- Fosse d'enfouissement à parois cimentées
construite spécialement, avec
couvercle en ciment
- Cabinet à fosse (en cas d'urgence)
- Ancienne citerne souterraine
|
Incinération
|
- Incinérateurs construits localement
|
Autres possibilités
|
- Encapsulation par du ciment
- Four
- Section/destruction des aiguilles
- Stérilisation par la vapeur/déchiquetage des
seringues
- Désinfection chimique,
coupe-aiguilles/déchiquetage/recyclage des
matières plastiques
|
Limitation de l'accès
|
- Clôture grillagée
- Clôture métallique de récupération
(plaques métalliques rouillées)
- Clôture en bois
- Haie végétale (arbres, cactus, etc.)
- Haie d'épines
- Haies d'herbes ou de sisal
|
Source : Organisation mondiale de la
Santé, 2005.
OUTILS/ENTRETIEN ISP/BUKAVU 29/6/2015
09 :33 :20
PANIERS utilisé pour évacuer les
déchets vers la décharge
Résidus après brulage des déchets
ISP/BUKAVU 29/6/2015
DECHARCHE, ISP/BUKAVU (Veuveri) 29/6/2015 1
09 :47 :57
INCINERATEUR, ISP/BUKAVU (Veveuri) 29/6/2015
09 :49 :23
DECHARCHE-ISP/BUKAVU, 29/6/2015 09:34:56
1
VEVEURI ISP/BUKAVU 1/08/08/2015
08 :02 :58
ISP/BUKAVU, 14/8/2015 10:19:47 1
ISP/BUKAVU , 14/8/2015 10 :20 :51
Annexes E : Images ulistant la gestion des
déchets à l'ISDR/BUKAVU,ISP/BUKAVU et ISTM/BUKAVU,
2015
Image n°1
Image n°4
POUBELLE, ISP/BUKAVU 2015 1
Image n°10
Image n°8
Image n°9
Image n°5
Image n°6
Image n°7
Image n°3
Image n°2
Image n°12
Image n°11
ISP/BUKAVU 2015 1ISTM/BUKAVU, 15 Juin 2015
10 :19 :26
Image n°14
Image n°13
ISDR/BUKAVU, le 20/8/2015 7:35:56 1
Image n°17
Image n°16
Image n°15
Image n°15
Image n°11
Image n°19
Image n°18
ISTM/BUKAVU, le 20/8/2015 7:35:56 2
Image n°22
Image n°21
Image n°20
Annexe F : Schéma de la Gestion des
déchets solides dans les institutions d'enseignement
supérieur de Bukavu
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
1. Emmanuel Ngnikam et Emile Tanawa, Les villes d'Afrique face
à leurs déchets, Université de Technologie de
Belfort-Montbéliard, 2006.
2. Gestion des déchets solides d'activités de
soins dans les centres de santé primaires ,Guide d'aide à la
décision, OMS, Genève, 2005.
3. Philippe Thonart et al. (2005), Guide
pratique sur la gestion des déchets ménagers et des sites
d'enfouissement technique dans les pays du sud.
B. Thèses, Mémoires et TFC
1. Béatrice LUBUNGA NABUHESI, La
création des emplois par la gestion rationnelle des déchets dans
la ville de Bukavu, Mémoire, UNIC, 2013.
2. Billé, R., 2004. La Gestion
intégrée se décrète-t-elle ? Une
analysestratégique de la mise en oeuvre, entre approche programme
etcadre normatif. Thèse de doctorat, Engref, Paris.
3. Emery MUSHAGALUSA MUDINDA, 2008 dans
·L'analyse contextuelle des facteurs limitant la gestion efficace des
déchets dans la ville de Bukavu·,
4. Eugène RUVUNA, Essai d'analyse des
stratégies, de la gestion des déchets ménagers et
assimilés dans la ville de Bukavu. Cas de la commune d'Ibanda,
Mémoire, ISDR, Bukavu, 2012, Inédit.
5. Guyna NTALEMWA NZIGIRE, la dynamique de
gestion des déchets en agriculture urbaine et périurbaine :
analyse institutionnelle de la plateforme DIOBASS·, Mémoire,
ISDR/Bukavu, 2009.
6. LiLiane BUHENDWA BINTU,
Problématique de la gestion des déchets et ordures dans
les institutions universitaires de Bukavu (ISDR, ISTM et ISP), Mémoire,
ISDR/Bukavu, Inédit, 2010.
7. Patiant POLEPOLE, Evacuation des
déchets solides industriels dans la ville de Bukavu : cas de la
Pharmakina et de la Bralima, TFC, ISDR/Bukavu, 2007.
8. Sidi Ould ALOUEIMINE, Méthodologie
de caractérisation des déchetsménagersàNouakchott
(Mauritanie) : contribution a la gestion des déchets et outils d'aide a
la décision, thèse, Université de Limoges, 13 Avril
2006.
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L-Y., 1999, Utilisation d'un GPS et d'un logiciel de SIG pour
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développement, Rapport Brundtland, mars 1987.
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La tragédie
électronique [
archive],
2014, 86 min. diffusé le 02 Juin 2014.
6. Guide Méthodologique : Enquêtes de terrain,
ACF, Module 1.
7. L. Mermet et al. : Natures Sciences
Sociétés 13, 127-137 (2005).
Matériel pour les meilleures pratiques
élaboré par le projet du cluster PH WASH/EAH 2007, c/- UNICEF.
D. Webographie
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http://www.google.cd/gwt/x?gl=CD&source=s&u=http://vertigo.revues.org/6252&hl=frCD&ei=uAdXVI2HIcaw8gPZ5IDYBw&wsc=wg&whp=3Atocto1n4Analyse
de la situation de l'environnement sanitaire des quartiers
défavorisés dans le tissu urbain de Yopougon à Abidjan,
Côte d'Ivoire.
2.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Effet-de-serre-et-changement-.html
3.
http://www.notre-planete.info/environnement/polluair.php
4. http://www.wikipédia/
Dernière modification de cette page le 15 juin 2015 à 21:46.
5.
http://www.strategy-business.com/article/10406 ?pg=all.
6. Ministère du développement durable :
changements climatiques et effet de
serre http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Effet-de-serre-et-changement-.html
7.
http://www.notre-planete.info/environnement/polluair.php
8. APPA : Association pour la prévention de la
pollution atmosphérique
http://www.appa.asso.fr/
9. Microsoft Encyclopédie Encarta, 2009.
* 11.
http://www.google.cd/gwt/x?gl=CD&source=s&u=http://vertigo.revues.org/6252&hl=fr-CD&ei=uAdXVI2HIcaw8gPZ5IDYBw&wsc=wg&whp=3Atocto1n4Analyse
de la situation de l'environnement sanitaire des quartiers
défavorisés dans le tissu urbain de Yopougon à Abidjan,
Côte d'Ivoire.
* 2 NTALEMWA NZIGIRE Guyna, la
dynamique de gestion des déchets en agriculture urbaine et
périurbaine : analyse institutionnelle de la plateforme DIOBASS,
Mémoire, ISDR/Bukavu, 2009.
* 3BUHENDWA BINTU Liliane,
problématique de la gestion des déchets et ordures dans les
institutions universitaires de Bukavu (ISDR, ISTM et ISP), Travail de fin de
cycle, inédit, ISDR/Bukavu, 2010.
* 4 Philippe Thonart et al.
(2005), Guide pratique sur la gestion des déchets ménagers et des
sites d'enfouissement technique dans les pays du sud.
* 5 Emmanuel NGNIKAM et Emile
Tanawa, les villes d'Afrique face à leurs déchets,
Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, 2006, p11.
* 6Sidi Ould
ALOUEIMINE, Méthodologie de caractérisation des
déchets ménagers à Nouakchott (Mauritanie) :
contribution a la gestion des déchets et outils d'aide a la
décision, thèse, Université de Limoges, 13 Avril 2006.
* 7 Sidi Ould ALOUEIMINE,
Méthodologie de caractérisation des déchets
ménagers à Nouakchott (Mauritanie) : contribution à
la gestion des déchets et outils d'aide à la décision,
thèse, Université de Limoges, 13 Avril 2006.
* 8L. Mermet et al. :
Natures Sciences Sociétés 13, 127-137 (2005).
* 9 Billé, R., 2004. La
Gestion intégrée se décrète-t-elle ? Une analyse
stratégique de la mise en oeuvre, entre approche programme et cadre
normatif. Thèse de doctorat, Engref, Paris.
* 10Anne-France DIDIER, Gestion
et traitement des déchets, Version 2, Cours, Mars 2013.
*
11www .cotebleue.org/polldech.html
* 12 Béatrice LUBUUNGA,
la création des emplois par la gestion rationnelle des déchets
dans la ville de Bukavu, mémoire, UNIC, 2013.
* 13Microsoft ® Encarta
® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits
réservés.
* 14Ministère du
développement durable : changements climatiques et effet de
serre http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Effet-de-serre-et-changement-.html
* 15 Idem
* 16Patient POLEPOLE,
Evacuation des déchets solides industriels dans la ville de Bukavu, cas
de la Pharmakina et de la Bralima, TFC, ISDR/BUKAVU, 2007.
* 17 LAUBET (D.B) Jean-Louis,
·Initiation aux méthodes de recherche en sciences
sociales·, L'Harmattan, Paris, 2000, p.120
* 18 Béatrice LUBUNGA
NABUHESI, la création des emplois par la gestion rationnelle des
déchets dans la ville de Bukavu, mémoire, Université du
Cepomad, 2013, p26.
* 19Emmanuel Ngnikam et Emile
Tanawa, Les villes d'Afrique face à leurs déchets,
Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, 2006, page
27.
* 20Microsoft ®
Encarta ® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation.
* 21
www.cotebleue.org/polldech.html
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