PROBLEMATIQUE :
Après la années 60, les états du monde
étaient en recherche d'un nouveau dynamisme mondial susceptible
d'éviter dans l'avenir de nouvelles crises graves Où il y aura
plus d'harmonie, plus de développement et de coopération. Pour
cela, plusieurs actions figuraient dans leurs plans d'action parmi lesquelles
il faudrait reconstruire et équilibrer les économies
internationales et les méthodes d'approche.2
De nombreuses organisations et institutions internationales
(CEFA, progettomondo mlal
...) et nationales (ADS, ADA, ODECO ) avec chacune un objectif
précis.
La banque mondiale et le FMI ont initialement porté
leurs efforts sur la reconstruction dans le monde. Elle replace aujourd'hui
toutes leurs activités dans le cadre global de la lutte contre la
pauvreté en finançant des programmes et des projets oeuvrant pour
pallier les conséquences des catastrophes naturelles, régler les
urgences humanitaires, gérer les conflits dans les pays en
développement et appuyer les économies en transition.
A cela, il faudrait ajouter les actions considérables
des ONG et certains organismes gouvernementaux bailleurs de fond (BM, USAID,
.....Etc.) au niveau national et international. Ces actions qui se traduisent
par des interventions humanitaires financées par les pays riches en
faveurs des pays sous-développés dans le but de lutter contre la
famine, l'analphabétisme, et d'aider les couches les plus
vulnérables (femmes et enfants) pendant les moments de crises graves
comme les sécheresses et les catastrophes naturelles. « Il est
recensé actuellement plus de 50.000 ONG de ce type contre 10.000 au
début des années 80 et 700 en 1939 ».3
Malgré ces plusieurs décennies d'investissement
et d'aide au développement en faveurs des pays en voie de
développement, les résultats se sont avérés de peu
à très peu convaincants. En effet, les actions de
développement menées sous formes de projets identifiés,
sont souvent confrontées à des grandes difficultés tout au
long de leur cycle. L'une des difficultés de pérennisation de ces
actions est l'inefficacité des méthodologies et des approches
utilisées. En effet, elles connaissent dans la plupart des cas, des
déficits dans la mise en place et dans leurs contributions a
l'amélioration des conditions sociales et économiques.
Notre travail s'inscrit alors dans une démarche
déjà établie au développement territorial au Maroc
en faveur des zones rurales enclavées. Essentiellement, cette
démarche a pour but de favoriser le développement
d'activités socioéconomiques enracinées dans le territoire
rural à travers des projets purement agricoles ou agroalimentaires et
parfois un enjolivement artisanal. Tant la culture
2 Guide de développement économique et
social au milieu rural - Nathalie Normandeau
3 TROGER, 2003 TROGER V. (2003), - Les ONG à
l'épreuve de la critique
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propre des communautés que leurs ressources naturelles
permettront cet enracinement. À notre époque de mondialisation
des marchés et de normalisation des technologies ainsi que des modes de
vie, une telle orientation a de quoi surprendre. De fait, la force des
principes économiques dominants est de posséder cette
prégnance qui rend suspect tout ce qui semble s'en éloigner.
L'état, les organismes, les institutions, les
chercheurs, les spécialistes et les experts de développement
économique se sont activés et s'activent toujours afin de
définir des méthodes d'approche et développer des
solutions et méthodologies de travail plus flexibles et plus
adaptées à la cause des différentes parties prenantes et
qui répondent en même temps à notre problématique
qui s'articule autour de la question suivante :
« Quel serait l'impact des projets agricoles dans
le développement de la zone rural ? Peut -on toucher la contribution
socioéconomique des projets agricoles dans le développement
des zones rurales au niveau de la région? »
Dans le souci d'apporter des réponses à la fois
réalistes et constructives à notre problématique, il nous
a semblé nécessaire de repartir la question centrale en
sous-questions harmonieuses auxquelles nous nous efforcerons d'apporter des
réponses conçues à la lumière de notre étude
bibliographique, de nos enquêtes et de nos différentes
recherches.
Les sous-questions sont les suivantes
:
- Quel sont les principales orientations
stratégiques de l'Etat en matière de développement rural
et territorial ?
- Quelles sont les caractéristiques des projets
agricoles ?
- Quel sont les créateurs et les dirigent des
projets agricoles ?
- Quelle contribution des projets agricole au
développement socioéconomique des zones rurales ?
- Existe-t-il une continuité de
l'activité économique des projets agricoles installés en
milieu rural ?
- Le milieu rural : quels atouts pour implanter des
activités économique ?
Les réponses à ces différentes questions
nous serviront de recherche tout au long de notre travail. Le
méthodologie que nous avons opté et qui sera abordé dans
le 3éme chapitre du cadre théorique s'articule autour des
démarches suivantes :
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Une recherche bibliographique approfondie orientée vers
la problématique de développement social et économique
tiré par les projets agricoles, nous permettra de comprendre les
concepts essentiels liés au projet et son impact sur le
développement et la promotion socioéconomique.
Des enquêtes et des entretiens sur le terrain
auprès de 27 projets agricoles et certains nombre d'organismes nous
permettra de connaître concrètement les principales
préoccupations et priorités des institutions et organismes : DRA
- ONG - ADS..... etc. en matière de contribution au
développement.
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