Partie II : cadre descriptif et présentation des
résultats
Chapitre I. Aperçu sur territoire de Beni Mellal -
Khenifra 31
1. Le découpage administratif 32
2. Niveau de vie des ménages dans la
région : 33
3. Analyse du potentiel agricole et agroalimentaire /
matrice SWOT 34
Conclusion : 39
Chapitre II. Les acteurs des projets de
développement agricole . 40
1. Les organisations non-gouvernementales (ONG)
40
2. Les agences gouvernementales 41
3. Les bailleurs de fonds 51
Conclusion 52
Chapitre III. Présentation des résultats de
l'étude terrain . 53
1. Présentation du cadre général
des enquêtes 53
2. Discussion des résultats et constats :
55
Conclusion : 63
7
CONCLUSION GENERALE 64
Bibliographie : 65
Webographie : 65
Annexes : 65
8
INTRODUCTION GENERALE
La recherche de l'amélioration des conditions de vie
des populations a toujours été la préoccupation majeure de
tous les gouvernants. L'amélioration des conditions de vie
représente la manière dont un être humain parvient à
satisfaire ses besoins économiques et sociaux à savoir la
nourriture, la santé, le logement, l'habillement, les conditions de
travail et l'éducation de ses enfants. Face à la misère,
la création d'un minimum de bien-être favorise la
sécurité physique et matérielle des populations. Afin d'y
parvenir, les Etats mettent en oeuvre diverses stratégies de
développement.
Dans la mesure où les individus constituent la richesse
principale d'une nation, Les stratégies de développement doivent
viser à assurer l'égalité des chances,
l'équité, de meilleures possibilités et de bonnes
conditions de vie à chacun des individus formant la nation.
C'est pourquoi, le développement socio -
économique au milieu rural notamment doit rester constamment au coeur de
tout programme politique de gouvernement. Les nations dites sous -
développées mènent constamment des politiques sectorielles
et multisectorielles en faveur de la lutte contre la pauvreté. Le
développement socio - économique doit favoriser
l'éradication des disparités intra - régionales et la
valorisation des potentialités de chaque localité.
Au Maroc les projets coopératifs occupent une place non
négligeable dans le tissu économique national, il joue un
rôle prédominant dans le développement rural et durable,
dans la mesure où il représente une part importante dans les
programmes de développement économique et social du pays. Ce
champ a ouvert des horizons porteurs pour créer des projets de
développement économiques et social qui concourent pour combattre
la pauvreté, l'exclusion, et l'intégration des petits producteurs
dans le marché. Ces horizons qui ce renforcées par l'Initiative
Nationale du Développement Humain(INDH). « Ce qui s'est traduit par
l'évolution significative tant de l'effectif que de la qualité
des coopératives. Cet effectif est passé de 5.749 à 9.046
coopératives entre les années 2007 et 2011, soit un accroissement
de 57,35% durant cette période ».1
L'agriculture constitue un secteur clé de la
stabilité et du développement économique et social du
Maroc. A cet égard, une politique publique complète a
été définie par le gouvernement, en associant toutes les
parties concernées en vue de renforcer le rôle de ce secteur,
dépasser ses handicaps et valoriser pleinement les opportunités
offertes aux opérateurs économiques. Cette politique est
illustrée par la stratégie intitulée `Plan Maroc Vert'
avec son deuxième pilier qui
1 Statistiques de l'office du développement de
la coopération
9
repose sur le thème de l'agriculture solidaire et la
large batterie de programmes, plans, réformes et mesures structurelles
d'accompagnement mises en place.
Parmi les défis à relever dans ce cadre, figure
la réalisation d'importants investissements publics et privés,
évalués à près de 147 Md MAD. Aussi,
s'avère-t-il important de dresser le présent guide de
l'investisseur dans le secteur agricole au Maroc.
Le Maroc dispose d'une richesse et diversité offrant un
potentiel important pour la valorisation des produits agricoles. Au regard des
visites réalisées il y a une dissymétrie entre les efforts
consentis sur les aspects techniques et organisationnels et les questions
commerciales. Ceci s'explique notamment par le contexte de mise en oeuvre des
projets qui pour la plupart s'inscrivait dans le cadre de l'amélioration
des conditions de vie des populations rurales et de l'amélioration de la
productivité.
Les projets visités nous font considérer aussi
les bénéfices potentiels de la production des produits d'origine
agricole ou agroalimentaire en termes de valeur économique et sociale.
En premier lieu, les agriculteurs ont souligné l'amélioration de
l'alimentation et les conditions de vie de leurs familles due au changement
technique qui a conduit à une qualité de leurs productions
nettement meilleure, car une partie non-négligeable de leur production
est destinée à l'autoconsommation. D'autres externalités,
issues des nouveaux projets de changement technique, ont été
repérées, telles que celles qui sont à caractère
environnemental (par exemple, l'élimination des margines grâce au
nouveau système d'extraction d'huile), ou bien celles à
caractère socio-économique et culturel (comme c'est le cas du
développement du capital social entraîné par la
constitution de groupements de femmes rurales).
Il apparait un problème de capacité
financière le plus souvent lié à la taille des projets de
développement rural qui ne permettent pas de dégager les moyens
suffisants pour assumer les investissements techniques et commerciaux
nécessaires à la valorisation des Produits.
Il existe ainsi beaucoup de conceptions sur les produits
agricoles, en fonction du degré de spécificité
territoriale, de la taille du marché, etc...
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