B. La production animale
? Filière Lait :
- Faible productivité des vaches laitières : 52%
des producteurs réalisent des productivités inférieures
à 2750 ;
- l/vache/an et 20% n'atteignent pas les 1500 litres/vache/an
- Ecart important entre productivité moyenne des vaches de
races pures (4500 l/V/an) et le potentiel de la Région (7000 L/V/an):
manque à gagner de 2500 l/vache/an ;
- Faible taux de couverture des vaches en insémination
artificielle : 40% ;
- Faible Taux d'encadrement de la filière : 1450
vaches/agent contre 100 vaches/agent chez les exploitations pilotes ;
- Coût élevé de l'alimentation des troupeaux,
conjugué à la non maîtrise du rationnement des vaches
laitières ;
- Les quantités du lait collectées par les
coopératives ne dépassent pas les 57% de la production
laitière ;
- Statut sanitaire du cheptel laitier non indemne en absence d'un
dépistage sanitaire obligatoire vis-à-vis de la Tuberculose et la
Brucellose Bovine ;
- Le prix du lait à la production est faible et
n'encourage pas les éleveurs à investir dans le secteur ;
- Filière menacée à cause de l'absence d'un
dialogue constructif en interprofession entre les industriels et les
producteurs.
? Filière Viandes Rouges :
- Absence d'une stratégie d'approvisionnement des
éleveurs engraisseurs en aliments de bétail Approvisionnement
collectif en aliment à des prix préférentiels, ...
- Méconnaissance de l'intérêt de l'aspect
sanitaire par les éleveurs engraisseurs ;
- Faible implication des Organisations Professionnelles ;
37
- Défaillance des circuits de commercialisation du
bétail, caractérisés actuellement par la
multiplicité ; des Intermédiaires et la spéculation; ce
qui entrave le développement du secteur d'embouche ;
? Filière Viandes Blanches :
- Non généralisation de la mise à niveau des
unités d'élevage avicoles conformément aux recommandations
de la loi 49/99 ;
- Non Maîtrise de la gestion technique et sanitaire des
élevages avicoles par les éleveurs ; - Non organisation du
circuit de commercialisation de volaille qui connaît des fluctuations -
Absence d'une infrastructure d'abattage répondant aux normes techniques
et hygiéniques
? Filière Miel :
- Conditions climatiques parfois défavorables ;
- Dominance d'élevage traditionnel à colonies
d'abeille locale peu productives ; - Absence de programme spécifique au
développement de l'apiculture ;
- Organisation professionnelle très limitée et
défaillante.
C. Principaux intervenants dans le domaine agricole
Le secteur agricole de la région Tadla Azilal est
caractérisé par l'intervention de trois acteurs principaux. Il
s'agit de l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Tadla (ORMVAT)
d'une part et des directions provinciales de l'agriculture (DPA) d'une autre
ainsi que une direction régional de l'agriculture (DRA).
D. Structures foncières
La Superficie agricole utile s'élève à
259.600 ha représentant 80% de l'ensemble des terres. La
répartition de la SAU selon le statut juridique révèle une
prédominance des terres Melk (91%), les terres collectives n'en
représentent que 4%.17
STATUT
|
PART
|
Terres Melk
|
91%
|
Terres Collectives
|
4%
|
Domaine privé de l'état
|
5%
|
Tableau 4: Répartition de la SAU selon le statut
juridique
17 Données de l'office régional de mise
en valeur agricole de TADLA
· Importance de la SAU qui occupe plus de 31% de la
superficie totale de la Région
· Importance des infrastructures hydrauliques : Barrages
Bin El Ouidaneet El Hansali
· Existence d'une importante infrastructure d'irrigation en
grande hydraulique
· Existence des ressources en eau souterraines qui assurent
l'irrigation des zones de pompage et de sources irrigant les secteurs de PMH
dans le Dir et la montagne
· Existence d'importantes potentialités en
matière de production et de valorisation des produits, puisqu'un manque
à gagner reste à rattraper, notamment pour les principales
filières (betterave, céréales, agrumes, olivier, amandier,
lait, viandes et apiculture )
· Acquisition d'une grande expérience en
matière de conduite des cultures (exploitations pilotes réalisant
le potentiel de production de la région)
· Développement d'un tissu organisationnel important
(projets , coopératives,...)
· Existence d'une infrastructure agro-
industrielle privée, notamment en matière de
traitement des productions de la betterave et du lait
· Possibilité de développement de produits de
terroirs, surtout en zones de montagne
· Dominance de la petite exploitation non viable
· Faible valorisation de l'eau d'irrigation par la
majorité des cultures pratiquées
· Dominance de l'irrigation gravitaire occasionnant
d'énormes pertes en eau d'irrigation
· Faible implication des organisations professionnelles au
niveau de l'encadrement des producteurs
· Conduite technique sommaire des cultures, surtout en
zones de PMH et bour
· Absence d'organisation des circuits de
commercialisation des fruits et légumes
· Insuffisance des aspects liés au conditionnement
et à la valorisation des productions.
38
Les terres irriguées s'élèvent dans la
région à 126000ha, soit 49% de la SAU. Eu égard aux
importantes ressources en eau dont dispose la région, les superficies
irriguées restent encore faibles et peuvent être
étendues.
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