I.1.4. Objectif du
crédit
Le crédit relève un caractère contractuel
entre deux parties. Le prêteur ou créditeur et le débiteur
ou emprunteur, la fonction essentielle de la banque est la distribution de
crédit, c'est-à-dire conduire les capitaux vers les secteurs
où ils sont rares, les ayant récoltés d'avance où
ils étaient abondants.
Le prêteur s'attend à une
rémunération quand l'emprunteur doit utiliser le crédit de
manière intelligente afin d'en tirer profit et de rembourser le montant
emprunté majoré du surplus, coût du crédit.
Pour des grands investissements de développement des
entreprises où l'Etat ne dispose pas toujours des fonds
nécessaires. C'est à ce tiret que le crédit intervient
pour des grands chantiers du développement économiques d'une
nation.
I.1.5. La classification des
crédits
Les crédits peuvent être classés selon
différents critères tels que la durée, la destination, la
garantie de remboursement, la dimension et la forme.
a) Selon la durée : on distingue
- Le crédit au jour où le crédit à
une durée de moins d'un mois ;
- Le crédit à CT : dont la durée ne
dépasse pas une année ;
- Le crédit à MT avec une durée qui part
d'une année à cinq ans ;
- Le crédit à LT où la durée va
au-delà de cinq ans.
Ce découpage n'est pas rigoureux et varié d'une
banque à une autre.
b) Selon la destination : On distingue
- Le crédit à la production qui permet
d'acquérir des facteurs de production ;
- Le crédit à la consommation grâce auquel
l'emprunteur peut couvrir les dépenses de consommation.
c) Selon les garanties de remboursement : on distingue
- Le crédit personnel : lorsque le crédit
est garanti par la promesse de la personne de l'emprunteur lui-même pour
le remboursement ;
- Le crédit réel qui, lui s'appuie sur une
chose, un patrimoine de l'emprunteur en plus de la promesse.
d) Selon la forme : on distingue :
- Le prêt simple : c'est l'opération par
laquelle le banquier vire une somme convenue au compte de son client. Il est
aussi appelé crédit de trésorerie ;
- Le découvert ou compte débiteur qui consiste
à une avance temporaire correspondant à un règlement d'un
besoin monétaire de trésorerie ; c'est la facilitation de
caisse ;
- L'escompte commercial : procédure par laquelle
l'entreprise remet à sa banque un effet de commerce tiré par son
client avant la date d'échéance et reçoit le montant de
l'effet moins les agiosprélevés.
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