IV.3.3. Production
Les variétés ICG 1471 et ICG 3750
présentent une bonne densité à la levée. Elles ont
une meilleure densité de peuplement comparativement aux
variétés ICG 3312, ICG 3365 et ICG 3260 qui ont une
densité de peuplement médiocre. Concernant le nombre de fleurs
sorties au début de la phase de floraison aérienne, les
mêmes variétés ICG 1471 et ICG 3750 ont
générées plus de fleurs par plants que les autres
variétés testées. Schilling (1996) mentionne que les
variétés qui donnent les rendements les plus élevés
sont celles qui produisent le plus de fleurs durant la phase de floraison
utile. Au vu de leur nombre élevé de fleurs, nous dirons que les
variétés ICG 1471 et ICG 3750 sont les plus productives.
Toutefois, il est important de rappeler qu'il peut exister des contraintes
à l'expression du potentiel de rendement. Chennafi et al.
(2008) révèlent qu'un déficit hydrique qui survient
à un stade donné réduit une des trois principales
composantes et se répercute sur le rendement grain. Le rendement grain
est la résultante des composantes qui se matérialisent à
différentes périodes du cycle de la plante. Prevost (1999)
mentionne également que le rendement grain est la résultante du
produit des trois principales composantes : le nombre
d'épis/m2, le nombre de grains/épi et le poids d'un
grain moyen. Cette dernière composante est le plus souvent
exprimée sous la forme de poids de 1000 grains. Fischer et Turner (1970)
puis Stone et Nicolas (1994) révèlent au stade d'épiaison
de blé que le déficit hydrique provoque la
stérilité des fleurs et la réduction de la
viabilité de pollen diminuant ainsi le nombre de grain par épi.
Celui-ci survenu au cours de la phase de remplissage du grain, affecte la
durée et la vitesse de remplissage du grain. Lors des stress thermiques,
en ce qui concerne le blé, Zahidi et Jenner (2003) déclarent que
pour des températures au-delà de 30°C, le poids du grain est
systématiquement réduit. L'attaque des chenilles et iules sur les
fleurs au stade de floraison utile est aussi une contrainte à une bonne
production.
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IV.3.4. Composantes du rendement
La production du nombre de gousses par les différentes
variétés d'arachide expérimentées n'est pas
fonction de la variété. Il en est de même pour la
production en biomasse souterraine (fraiche ou sèche). Par contre, la
production en biomasse aérienne (fraiche et sèche) par les
différentes variétés d'arachide est fonction de la
variété. Les cinq variétés ont la même
productivité en biomasse aérienne fraiche. Mais pour ce qui est
de la biomasse aérienne sèche, les variétés ICG
3365 et ICG 3260 sont les plus productive. Ce sont ces mêmes
variétés qui ont présenté une faible densité
de peuplement à la levée comme à la récolte. C'est
dire que les plantes produisent plus de biomasse arienne quant elles sont
à faible densité. Ce qui est logique car plus la densité
est moindre et moins il y a de compétition entre les plantes sur les
facteurs essentiels (la température et l'intensité
d'éclairement) essentiels à leur développement et
croissance.
Le poids de 100 graines est une caractéristique
variétale. Ce composant a été inferieur à la
référence pour les variétés ICG 3312, ICG 1471, ICG
3365 et ICG 3260. Seule la variété ICG 3750 a
présenté un poids de 100 graines supérieur au poids de
référence qui est de 45,47g avec un écart de 4,47 g. Cela
témoigne de mauvaises conditions de culture ou de maturation,
édaphique ou climatique; ou d'une dégénérescence de
la taille des graines comme mentionne Doikh (2001).
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