IV.2. Corrélations entre les rendements et le
nombre de fleurs à la phase de floraison utile.
Les coefficients de corrélation entre le nombre moyen
de fleurs à la phase de floraison utile (NFDPFA), le rendement en
gousses (RG), le rendement en biomasse souterraine sèche ou fraiche
(RBSS ou RBSF) et le rendement en biomasse aérienne sèche ou
fraiche (RBAS ou RBAF) sont indiqués dans le tableau 17.
Tableau 17 : Corrélations entre les divers
paramètres
NFDPFA
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NFDPFA 1.00
|
RBAF
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RBAS
|
RBSF
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RBSS
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RG
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RBAF
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0.80****
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1.00
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RBAS
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0.78****
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0.97****
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1.00
|
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|
RBSF
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0.75****
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0.83****
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0.82****
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1.00
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RBSS
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0.63****
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0.65****
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0.68****
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0.89****
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1.00
|
|
RG
|
0.75****
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0.87****
|
0.83 ****
|
0.95****
|
0.87****
|
1.00
|
****Significatif au Seuil de 0,01%
Il ressort de l'analyse que les corrélations entre
(NFDPFA) et le reste des paramètres (RBAF, RBAS, RBSF, RGSS et RG) sont
très hautement significatives. La corrélation entre
65
(RBAF) et (RBSF) est très hautement significative. La
corrélation entre (RG) et (NFDPFA) de même aussi (0,75). Celle
entre (RG) et (RBSF) (0,95) se révèle hautement significative.
IV.3. Discussions
IV.3.1. Qualités semencières des
variétés
De toutes les variétés testées, les
variétés ICG 1471 et ICG 3750 sont celles qui présentent
une meilleure qualité de semences. La faculté germinative de leur
semence en champ est supérieure à celle fixée par le CLISS
(70% minimum). Quant au taux de plants hors types, il ne peut être
mêlé à cette appréciation car aucune
différence significative n'a été observée entre les
variétés évaluées pour ce paramètre. Nous
rappelons que les semences de ces nouvelles variétés ont
été multipliées d'abord en contre-saison du fait de leurs
faibles disponibilités. Les pourcentages de levée des semences de
ces nouvelles variétés (91,33 à 8%) sont moins bons que
ceux obtenus à Bambey par la CNRA en 1998 (95 à 12%) ; dans un
essai dont les semences ont été obtenues dans les mêmes
conditions. Les résultats de cet essai de Bambey ont
présenté trois variétés dont la levée
était tardive et très faible. Le CNRA (1998) a attribué
cela à un problème de dormance. Doikh (2001) lui, a
attribué cette mauvaise levée à un problème
d'hivernage qui se caractérise par une mauvaise germination des graines
en terre. Il affirme que ces causes peuvent être aussi liées
à la qualité des graines ou au sol. Parlant de qualité des
graines, ce problème de levée peut être expliqué par
un mauvais état de séchage des graines multipliées en
contre saison ou aux caractéristique physico-chimique du sol.
Rouzière et al., (1997) mentionne qu'une bonne aptitude
à la germination d'une graine d'arachide est liée à son
état sec. Il explique que pour un bon séchage des
graines-semences d'arachide, son humidité doit être ramenée
de 40% à la récolte à moins de 9%. Ceci permet non
seulement d'avoir une bonne germination mais aussi un bon rendement en arachide
de bonne qualité, y compris sur le plan sanitaire. Ces états de
levées peuvent aussi être attribués à un manque de
bonne maturité physiologique suite à leur multiplication en
conditions très chaudes. Ils peuvent être tout de même
imputés à la menace des écureuils survenue le premier jour
des semis.
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