ANNéE ACADéMIQUE 2014 -
2015
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITÉ ÉVANGÉLIQUE EN
AFRIQUE
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve1.png)
BP. 3323/BUKAVU
FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE
GESTION
La communication interne comme pilier de la
performance dans
une organisation : cas de la Caritas
Développement Uvira.
Présenté par : SHABANI MALIYABWANA
Joseph Dirigé par : Prof. MASOKA WAMTU Bibish
Encadré par : Ass. KISANGA ARSENE
Option : Gestion financière
Mémoire présenté et défendu
en vue de l'obtention du diplôme de Licencié en
Economie.
Joseph SHABANI
I
DEDICACE
Ce présent travail de fin de cycle de licence est
dédié à ma très cher mère MWAJUMA ASSANI
Bertha, et à mon père SHABANI BAKWETU Flavien.
Joseph SHABANI
II
REMERCIEMENTS
Quelle que soit la nature de travail, sa réussite
dépend des efforts (contributions) ayant intervenus lors de son
élaboration. Nous serions ingrats si nous aurions terminé ce
travail sans toutefois dire merci aux personnes qui nous ont aidées
à le réaliser. Pour ce faire, nos remerciements sont
adressés premièrement à notre créateur Dieu tout
puissant pour sa grâce et sa miséricorde. Deuxièmement nos
remerciements s'adressent également:
Aux autorités académiques de l'Université
Evangélique en Afrique, en général, et à celles de
la faculté des sciences économiques et de gestion en particulier
pour leur contribution à notre formation intellectuelle pendant ces cinq
ans.
Au Professeur MASOKA WAMTU Bibish et à l'assistant
KISANGA Arsène d'avoir accepté la direction et l'encadrement de
ce travail malgré leurs multiples charges.
Aux responsables de l'organisation Caritas
développement-Uvira de nous avoir accordé l'espace et une
documentation consistante pour la réussite de nos investigations.
A notre très chère soeur BORA SHABANI pour son
encouragement et assistance à notre formation académique.
A nos amis et compagnons de lutte, pour leur contribution tant
matérielle que morale : LUSAMBYA PONGA Christian, DEOGRATIAS NDUME,
WILONDJA MICHEL, EBELA AKILI, FELIX SAIBA, ANICET KAVANGE, ALBERT MATONDO,
FIKIRI MUSHOMBE, AHADI DUGA, FIDEL MANGA, LUCIEN MOMEKA, TOTO HENRI, MUKAMBILWA
JOSEPH, M'BUMBI ALAMBE, SANTOS M'ONGA, OFISI MAURIDI, BYAMUNGU MTANGA, FISTON
MUNGANGA, LEMBA WA LEMBA, NGWASA RUSAGARA, NDIGOZA MIHIZO, NDIBITIRA ALAIN,
PIERRE MBAYO, MUYUMBA WA MUYUMBA.
III
LISTE DES ABBREVIATIONS
1. ASBL : Association Sans But Lucratif
2. BDD : Bureau Diocésain de Développement
3. BDC : Bureau Diocésain de la Caritas
4. BDOM : Bureau Diocésain des OEuvres
Médicales
5. BCZS : Bureau Central de la Zone de Santé
6. CED : Commission Episcopale de Développement
7. CECD : Commission Episcopale de la Caritas
Développement
8. CDU : Caritas Développement
9. CDD : Conseil Diocésain de Développement
10. CG : Conseil de Gestion
11. CPCD : Comités Paroissiaux de la Caritas
Développement
12. ONG : Organisation Non Gouvernementale
13. ROI : Règlement d'Ordre Intérieur
14. UEA : Université Evangélique en Afrique
IV
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
1. Tableau n°1 : Liste des acronymes
2. Tableau n°2 : Statistique de l'âge de personnel
enquêté de la Caritas-Uvira
3. Tableau n°3 : Objectifs spécifiques atteint par
la Caritas-Uvira au cours de la période sous-étude
4. Tableau n°4 : Les formes de la communication interne les
plus utilisées au sein de la Caritas-Uvira
5. Tableau n°5 : La durée parcourue par une
information au sein de la Caritas-Uvira
6. Tableau n°6 : Les types d'informations qui circulent au
sein de la Caritas-Uvira
7. Tableau n°7 : Manipulation de l'information comme source
des sanctions négatives
8. Tableau n°8 : Information sur l'ajustement et la
significativité sur l'ensemble du modèle
9. Tableau n°9 : Mesure de significativité et de
l'indépendance entre variables par test de chi-carré
10. Tableau n°10 : Coefficients des paramètres
estimés par la régression logistique multinomiale influant sur la
performance sociale
11. Tableau n°11 : Coefficients des paramètres
estimés par la régression logistique multinomiale influant sur la
performance économique
12. Graphique n°1 : Présentation de personnel
enquêté selon leurs sexes et niveaux d'étude
13. Graphique n°2 : Niveau de satisfaction de personnel par
rapport au partage de l'information
14. Graphique n°3 : Implication dans la prise de
décision stratégique et opérationnelle par le personnel
Ce besoin de développer un sentiment d'appartenance se
retrouve dans un grand nombre d'organisations depuis le début des
années 90. Ces années ont en effet été
marquées par une
1
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1.PROBLEMATIQUE
Pour P. Drucker (1999), l'actif le plus précieux d'une
entreprise au 20è siècle était son
équipement de production ; au 21è siècle ce
sera ses travailleurs du savoir et leur productivité. De ceci nous
pouvons définir l'entreprise comme une combinaison de différentes
ressources (humaines, matérielles, financières) organisées
et mobilisées afin d'atteindre des objectifs précis, (P.
Bakengela, 2012). Dans ce travail, nous allons nous intéresser beaucoup
plus sur les ressources humaines.
En effet, la qualité des prestations de service d'une
organisation est en partie tributaire du degré de motivation de son
personnel, qui est le principal facteur de production. Ce degré de
motivation est engendré par les actions communicationnelles à
l'intérieure du groupe dans lequel ce personnel est situé; Raison
pour laquelle, nous disons que le personnel doit donc être la
première cible des actions de communication de l'entreprise afin de
mieux s'approprier ses objectifs, de promouvoir et de défendre ses
grandes causes ; faute de quoi, l'entreprise court de nombreux risques de
contre-performances. Cependant, aujourd'hui l'efficacité de l'entreprise
ne dépend pas seulement de sa capacité à produire mais
également de son habilité à communiquer, à
établir des relations de confiance avec tous les acteurs dont
dépend son équilibre, (D. larue et A. caillat, 1991).
Disons, en d'autres termes que, la réussite d'une
entreprise est liée à l'intensité et à la
qualité des communications au sein de toute son organisation, (R.
Likert, 1961). Cela étant, il ne suffit pas seulement de maîtriser
la gestion de trésorerie, le besoin en fonds de roulement, le calcul des
coûts, le rendement de l'actif,... mais plutôt de savoir comment
gérer la communication et l'information entre le personnel pour arriver
à une meilleure performance.
Il a été prouvé par les
spécialistes de la communication interne des entreprises que la
communication interne parvient à faire naître un sentiment
d'appartenance entre tous les agents ce qui est essentiel pour le bon
fonctionnement de l'institution : une bonne cohésion et un partage des
valeurs améliorant le climat social et influençant ainsi
directement le service offert aux usagers, (J. Armanet, 2013).
2
prise de conscience des dirigeants de sorte que, la
communication interne ne servait pas uniquement à la diffusion
d'informations, (Tixier, 1996), plutôt, elle avait une influence sur la
réussite de l'entreprise dans la mesure où elle «contribuait
à son bon fonctionnement, mais aussi à la satisfaction des
attentes du personnel », (Marco et Libaert, 2006).
Cependant, la conjoncture actuelle contraignant les
entreprises et collectivités à réaliser des grandes
économies budgétaires pose la question de la rentabilité
des différentes fonctions de l'entreprise. Dans cette optique, chacun
des services d'une organisation « doit être en mesure de prouver son
efficacité », (Dehand, Gross et Leblond, 2003). La communication
interne n'est pas épargnée et doit elle aussi rendre compte de sa
performance : « les acteurs économiques demandent aujourd'hui
à la communication d'être rentable », (Tixier, 1996).
Par ailleurs, au regard du but, d'objectif, ainsi qu'à
l'attribution du service de communication de la Caritas de
développement-Uvira, nous avons observé que, ce service
sensibilise et informe le personnel sur les activités de leur maison ;
mais il ne montre pas comment créer un climat favorable au travail et
favoriser un esprit d'équipe ainsi qu'une cohésion sociale. C'est
pourquoi, dans le souci de s'imprégner de la réalité de
l'organisation sous-étude, en ce qui concerne la communication interne,
nous pouvons formuler la question de départ qui pourra construire la
racine principale de notre travail ou l'axe autour duquel les matériaux
viendront s'ordonner de la manière ci-après :
- Quel est l'impact de la communication interne sur la
performance socio-économique de la Caritas développement-Uvira
?
Les réponses à cette question constitueront
l'objet même de nos investigations tout au long de la présente
étude.
0.2.OBJECTIF
L'objectif de ce travail est de montrer comment une meilleure
gestion de la communication interne (un bon climat social de travail entre le
personnel) peut entrainer ou garantir la réalisation des objectifs
préfixés par l'entreprise, ainsi que la contribution d'une
meilleure performance. Ceci revient à dire en d'autres termes que ce
travail cherche à montrer comment les actions de la communication
interne peuvent créer les liens et maintenir une cohésion interne
pour que les salariés puissent avoir des références
communes, afin de répondre et contribuer au développement de leur
entité.
3
0.3.HYPOTHESES
Dans le but de trouver une satisfaction à cette
question de départ tout en nous appuyant sur les idées de (D.
Larue, et A. Caillat, 1991), et à la lumière de la
littérature sur la communication interne, nous disons que l'impact de
cette communication sur la performance socio-économique serait
significative.
Cette significativité nous conduit à dire que la
communication interne serait considérée comme pilier de la
performance si ; elle renforce et sensibilise le personnel aux enjeux de
l'organisation ; elle est accessible et arrive au temps prévu ; elle a
comme finalités d'informer, former, motiver, et construire l'image de
l'organisation ; elle respecte la forme de la communication ascendante,
descendante, et transversale ; elle concerne le type d'information
opérationnelle et motivationnelle.
0.4.CHOIX ET INTERRET DU SUJET
Le choix de ce sujet a été motivé
premièrement par son importance dans le domaine des ressources humaines.
Car, E. Mayo dit que : « la motivation des employés n'est pas
seulement le salaire, plutôt la relation qui doit exister entre eux
» ; d'où l'hypothèse de sociabilité ou relations
humaines. Deuxièmement, en tant qu'étudiant en sciences
économiques et de gestion, passionné par la gestion des
entreprises, nous étions touchés par la façon dont les
responsables des entreprises disponibilisent des ressources suffisantes mais
qui n'arrivent pas à réaliser des bons résultats par le
simple fait d'ignorer la communication interne.
En effet, par le biais de ce travail, il est donc clair que
l'intérêt de notre étude est de mettre à la
disposition des organisations et des chercheurs potentiels une information
adéquate en ce qui concerne les conditions essentielles du bon
fonctionnement d'une organisation qui prend en valeur la gestion de
communication interne ; d'où nous pouvons dire que
l'intérêt de ce travail est double, car ses résultats
pourront aider les gestionnaires des entreprises à mieux gérer
leur communication interne et ces même résultats nous aiderons
à contribuer tant soit peu sur le développement de ce domaine de
recherche.
4
0.5.DELIMITATION DU SUJET
Pour mener à bon port la présente étude,
sa délimitation va porter sur deux dimensions, à savoir :
- La dimension spatiale : Les investigations suivantes
concernent la Caritas développement Uvira.
- La dimension temporelle : Ce travail porte sur la
période allant de 2012 à 2015. 0.6.SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Le présent travail qui étudie la communication
interne comme pilier de la performance dans une organisation sera divisé
en trois chapitres, tout en écartant l'introduction et la conclusion. Le
premier chapitre tiendra compte de la revue de la littérature ; le
deuxième parlera de la présentation du milieu d'étude et
de la méthodologie proprement dite du travail ; le troisième et
le dernier va concerner la présentation, l'analyse, et
l'interprétation des résultats.
0.7.DIFFICULTES RENCOTREES
Les difficultés auxquelles nous nous sommes
heurtés ont cadré principalement avec la collecte de
données. Ceci pour dire que, lors de la descente sur terrain dans la
Caritas développement Uvira, il y avait eu certains répondants
auxquels nous avions administré notre questionnaire d'enquête qui
ne nous avons pas répondu soit disant qu'ils étaient
surchargés par le travail intense, pour cela ils remettaient le
questionnaire vide ce qui a contribué à une insuffisance
d'observation.
5
Chapitre premier :
CADRE CONCEPTUEL ET REVUE DE LA LITTERATURE
Tour à tour dans ce chapitre nous expliquerons certains
concepts relatifs à notre champ d'étude, pour la
compréhension de la suite de rédaction dominant l'entendement du
sujet de notre travail. Pour cela nous diviserons le présent chapitre en
deux grandes sections: la première portera sur la revue de la
littérature théorique, et la dernière sur la revue
empirique.
I.1. REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE
Avant de présenter les parties qui constitueront cette
section, nous devons dire de passage que la communication d'entreprise a trois
grandes facettes qui forment un tout : celle qui a pour fonction de faire
vendre les produits de l'entreprise « la communication au grand public
» ; celle qui permet de développer l'image de l'entreprise
auprès des banquiers, des fournisseurs, des collectivités
publiques ou de tiers « la communication institutionnelle »
; et enfin celle qui vise à informer les salariés, mais aussi
à créer une cohésion, un climat favorable au travail, une
mentalité de groupe au sein du personnel de l'entreprise « la
communication interne ».Dans le cas de notre travail, c'est la
dernière facette de la communication qui nous intéressera
beaucoup plus.
Signalons alors que, cette section va regorger à son
sein deux points principaux : le premier va concerner le fondement
théorique sur la communication interne, le second va parler sur la
performance de l'entreprise.
I.1.1. FONDEMENT THEORIQUE SUR LA COMMUNICATION
INTERNE
I.1.1.1 définitions de la communication
interne
La communication interne regroupe l'ensemble des actes
d'échanges d'informations au sein de l'entreprise, (D. larue et A.
caillat, 1991).
La communication interne peut être définie comme
la production d'informations sur le milieu interne de l'entreprise,
c'est-à-dire une communication principalement en direction des
salariés de l'entreprise. Ses applications sont variées :
transmettre des informations, expliquer une nouvelle orientation, exposer des
résultats, etc.
6
La communication interne a pour principale mission de
conjuguer les impératifs de l'entreprise et de répondre aux
attentes du personnel, (N. D'Almeida, et T.Libaert, 2004).
La communication interne qui se définit comme
l'ensemble des actions de communication mises en oeuvre au sein d'une
organisation à destination de ses salariés relève souvent
du ressort du directeur des ressources humaines, car la politique de
communication interne est considérée comme étant
liée davantage à la gestion du personnel qu'à sa simple
information, (
Stratégie.fr, 2013). Il faut en
effet noter que « la communication interne représente un
véritable outil de motivation des salariés » (
Stratégies.fr, 2013). Il y a
donc l'émergence d'une dimension sociale et humaine et c'est en ce sens
que la communication interne est devenue un pilier fondamental dans le
fonctionnement des organisations.
I.1.1.2. Définition de l'information
Le terme « information » recouvre, en économie
d'entreprise, deux réalités :
- Des renseignements sur quelqu'un ou sur quelque chose (petit
Robert) qui vont induire des actions (recherche de renseignements, par
exemple), en vue , souvent, d'en porter le contenu à la connaissance
d'un public plus ou moins large ;
- Une donnée ou un système qui peut être
communiqué, véhiculé, stocké par un signal ou une
connexion de signaux relevant d'un registre déterminé (petit
Robert, 2010).
L'information a, tout d'abord, une composante
matérielle ; elle est une somme de renseignements qui sont autant
d'expression, de caractéristiques, de codification qui seront
importantes pour les gestionnaires dans l'exercice de leur prise de
décisions. Elle est ensuite, une composante conceptuelle ; pour dire
qu'elle est une notion qui a un sens particulier, une valeur sémantique,
une signification spéciale tant pour l'émetteur que pour le
récepteur, (R. Brennemann et S. Separi, 2001).
I.1.1.3. L'importance de la communication dans
l'entreprise
La communication interne a pour objectif global de
sensibiliser le personnel aux enjeux de l'entreprise. Cette finalité
recouvre quatre objectifs majeurs : informer, motiver, former, et construire
l'image de l'entreprise, (D. larue et A. caillat, 1991).
7
- Informer le personnel : la communication interne doit
répondre aux attentes d'information des salariés sur les
résultats de l'entreprise, la concurrence, la stratégie, les
grandes orientations, bref sur la vie de l'entreprise. La certitude qu'ont les
salariés d'être au courant de tout ce qui se passe sur leur lieu
de travail renforce le sentiment d'appartenance à l'entreprise.
- Motiver le personnel : la communication cherche à
valoriser les hommes, à les faire adhérer aux desseins de
l'entreprise, à sa démarche. La cohésion d'un groupe ne
peut exister qu'avec un minimum d'informations bilatérales.
- Former le personnel : la communication interne accompagne le
plan de formation de l'entreprise. Elle peut avoir pour objectif de
préparer le personnel aux mutations technologiques. Elle contribue
à la prise de conscience de l'importance de la qualité et de la
nécessité de mieux lutter contre la concurrence.
- Assurer la cohérence de l'image de l'entreprise : la
plupart des entreprises accordent des budgets importants à la
communication externe (publicité, parrainage,
mécénat,...). Mais elles oublient trop souvent que « le
personnel est le premier vecteur d'image de l'entreprise », qu'il peut
agir vis-à-vis de l'extérieur comme un ambassadeur.
I.1.1.4. les objectifs de la communication interne
Comme toute entité poursuit des
objectifs, il est fortement souhaitable que ces objectifs soient
quantifiés ; et leur mise en oeuvre s'accompagner de moyens
appropriés. Il est impossible de définir une feuille de route
type pour la communication interne, car chaque organisation poursuit des
objectifs spécifiques dans des environnements particuliers et l'aspect
contingent de la communication interne, l'emporte de loin sur ce que la
fonction peut avoir d'universel. Toutefois, il est utile de faire ressortir les
motifs principaux qui incitent à la fixation des objectifs sachant
qu'ils se retrouvent dans des proportions très différentes d'une
organisation à l'autre.
L'entreprise doit concevoir, mettre en place et évaluer
la communication interne car elle répond à des objectifs
précis que l'on détaillera dans cette partie.
8
? La coordination du travail entre les salariés
:
Rares sont les salariés qui peuvent travailler sans
communiquer. Aujourd'hui, les formes d'organisation les plus courantes poussent
à la communication.
En atelier, les équipes doivent se coordonner. Cela
exige de la communication interne. Entre les fonctions de l'entreprise, on vise
à un décloisonnement, on multiplie les organisations par projets,
les groupes de progrès et de qualité. Le succès de la
gestion par processus repose sur la qualité des interfaces. On rassemble
sur un même site ou plateau des sous-traitants pour faciliter leurs
relations avec les donneurs d'ordre.
Toutes ces innovations organisationnelles sans exception
supposent et reposent sur une communication interne intense et efficace.
Mintzberg(1981), explique dans son ouvrage que, seuls quatre
mécanismes sont suffisants pour expliquer les voies par lesquelles les
organisations coordonnent le travail : l'ajustement mutuel, la standardisation
des procédures, celle des produits et enfin celle des qualifications.
Toutes ces voies reposent sur la communication interne. L'ajustement mutuel par
exemple réalise la simple coordination informelle, c'est en
échangeant des informations directement que les acteurs d'un processus
savent ce qu'ils ont à faire compte tenu de ce qui a déjà
été fait ou de ce qui sera fait par d'autres. Les diverses formes
de communication nécessitent une communication moins importante mais
plus formelle. Dans le cas le plus complexe qui concerne les qualifications,
c'est la spécialisation des compétences qui garantit le
succès de la coopération. Cela peut être
interprété comme une diminution du besoin de communication
interne, mais en réalité la communication reste indispensable,
car chaque organisation possède des idiosyncrasies, là avec des
règles hiérarchiques subtiles dans la diffusion des courriels
(J.M. decaudin et Igalens2006).
? Création et renforcement des liens
:
La culture rapproche, maintient la cohésion interne
dans une entreprise, et elle permet aux salariés d'avoir des
références communes, de s'apprendre et s'apporter des
informations. Dans le phénomène d'acculturation, la communication
interne joue un rôle éminent, c'est en ce sens qu'elle crée
des liens. Elle va pouvoir mettre en place des groupes soudés,
cohérents, solidaires et efficaces qui partagent les mêmes valeurs
et qui adhèrent aux mêmes objectifs afin de développer le
sentiment d'appartenance des salariés, voir la communication
réseau de (M.R. Thériault, 2000).
9
? Faire agir le personnel:
La confiance n'est pas le seul élément en jeu
dans une politique de communication interne fondée sur le partage, le
pouvoir est également concerné. On sait que dans beaucoup
d'entreprises, l'une des sources de pouvoir les plus utilisées est le
contrôle de l'information. Pour mettre en évidence cette
proximité, il est nécessaire de décentraliser au maximum
la prise de décision. Dans une entreprise, avoir du pouvoir c'est
souvent prendre des décisions. Par la communication interne,
l'entreprise permet l'exercice d'un pouvoir légitime au niveau
souhaité, si la communication est limitée à une
catégorie de population, par exemple les cadres dirigeants, l'entreprise
rend possible l'exercice du pouvoir par cette catégorie, voir la
communication d'entreprise de (P. Morel, 2009). Mais si on veut avoir une prise
de décision décentralisée, il faudra pour que ces
décisions soient efficaces savoir déjà mis en place une
communication interne globale.
? Accompagner et conseiller le management:
L'imbrication de la communication et management résulte
de la pratique quotidienne des relations organisées entre les individus
et les équipes de travail. Chaque type d'organisation correspond
à un style de management et de communication. « L'organisation
taylorienne décompose soigneusement les rôles et les tâches
de chacun dans un environnement marqué par le silence et l'application
muette des directives. Les organisations pyramidales régies par la ligne
hiérarchique et animées par un management directif engagent des
circuits d'informations descendants et sélectifs. Les organisations
modernes reposent sur la réduction de la ligne hiérarchique et
sur une organisation transversale par projets », (N. d'Almeida et T.
Libaert, 2007). Elles sont irriguées par la communication :
multiplication des échanges et réunion de travail collectif ; par
ce que la recherche actuelle de modes de management plus participatifs suppose
le développement des relations, de dialogue et d'écoute. Pour
mener à bien sa mission, l'encadrement doit être bien
informé par la direction et aidé dans son rôle de
communicant.
I.1.1.5.Les trois formes de la communication
interne
On distingue habituellement trois formes de la communication
interne en fonction des chemins qu'elle parcourt de l'émetteur au
destinataire, (D. larue et A. caillat, 1991).
10
- La communication descendante ou hiérarchique : elle
va du sommet de la hiérarchie à la base, on la qualifie de
communication divergente parce qu'en partant d'une personne (le
supérieur hiérarchique), elle s'écarte vers plusieurs
autres (les subordonnés). La communication descendante véhicule
la plupart des informations opérationnelles. Les moyens d'information
descendants sont multiples ; citons entre autres le journal d'entreprise,
l'affichage, la note de service.
- La communication ascendante : elle suit le chemin inverse
puisqu'elle remonte la hiérarchie de l'entreprise, on la qualifie de
communication convergente car elle est émise par plusieurs personnes et
se concentre vers un seul destinataire. A tous les échelons de
l'entreprise, les salariés ont besoin d'exprimer les difficultés
qu'ils rencontrent et de poser des questions sur ce qu'ils ne comprennent pas
ou sur le pouvoir d'une décision. Parmi les moyens utilisés,
citons le tract, le panneau d'affichage, la boîte à idée,
les sondages, les rapports...
- La communication latérale ou transversale : elle
s'établit entre personnes d'un même niveau à
l'intérieur d'un service ou entre des services ou des
établissements différents ; il s'agit du plus souvent de
communication de concertation. A la différence de deux
précédentes, elle peut être formelle ou informelle. Elle
semble s'établir plus spontanément ; c'est celle qui est le plus
difficilement maîtrisable par la hiérarchie et c'est enfin celle
qui est la plus porteuse de « bruits ».
I.1.2. LAPERFORMANCE DE L'ENTREPRISE
La performance économique a longtemps été
privilégiée par les dirigeants et le gouvernement de l'entreprise
comme critère d'appréciation de la performance, au
détriment de la performance sociale. Les modèles de
contrôle de gestion développés depuis une vingtaine
d'années sont centrés le plus souvent sur la maîtrise de la
performance économique et la mesure des critères de
compétitivité, rentabilité et productivité, (Naro,
2004). Pourtant théoriciens et praticiens s'accordent désormais
pour considérer la performance sociale comme un avantage
stratégique, (Price Waterhouse Coopers, 2002), dans la continuité
des travaux de la théorie des ressources, (Hamel et Prahalad, 1990). La
maîtrise de la performance sociale est ainsi devenue un thème
majeur des recherches en contrôle de gestion, (Burlaud et al. 2004).
Le management de la connaissance et performance
organisationnelle revêt une multitude de significations selon les
logiques managériales sous-jacentes ; il est nécessaire ici
d'établir une distinction entre la performance financière
à court terme, logique ayant prévalu dans les
11
entreprises américaines durant la décennie 80,
et la performance à long terme propre aux entreprises japonaises.
Toutefois, la performance d'entreprise ne saurait se limiter qu'à ces
seuls aspects comptables ou financiers, c'est pour cela nous osons dire que la
notion de performance fait l'objet d'un foisonnement d'études et
modèles conceptuels. Mais nous énumérerons pour la
présente étude quelques cas comme :
a.La performance économique et
financière
La mesure de la performance économique est au coeur de
multiples modèles financiers d'évaluation d'entreprise tels que
l'EVA (et le MVA qui en découle) de (J.M. Stern et G.B. Stewart, 1998),
le modèle de la stratégie de la valeur du cabinet McKinsey ;
(Copeland, Koller et Murrin, 1996), ou encore le MEDAF. Son calcul fait appel
à des données comptables et financières
agrégées ou soldes intermédiaires de gestion dont
l'interprétation permet d'avoir un point de vue éclairé
sur la formation du résultat.
Une autre approche d'évaluation de la performance
économique consiste à calculer une série de ratios de
gestion qui permettent de décomposer la rentabilité et d'en
donner une interprétation dynamique.
b.La performance concurrentielle
M. Porter(1981), intègre également le milieu
concurrentiel comme déterminant de la performance organisationnelle. Une
organisation sera jugée performante selon qu'elle saura s'approprier les
règles du jeu concurrentiel dans un secteur donné. Il met en
évidence, dans son modèle, trois niveaux d'actions
stratégiques selon la nature du système concurrentiel :
- Renforcer les compétences de base et protéger ses
acquis, attitude défensive ;
- Jouer avec règles du jeu, ce qui peut modifier
l'équilibre des forces pour un secteur donné ;
- Construire des nouvelles règles du jeu en anticipant
les évolutions du secteur, de manière à créer un
avantage concurrentiel futur plus vite que la concurrence ne peut copier celui
que l'on possède aujourd'hui.
12
c. La performance stratégique
La performance stratégique est liée, selon T.
Peters, R. Waterman(1983), à l'excellence organisationnelle qui implique
une application systématique d'une logique organisationnelle solide.
L'entreprise performante est celle dont la réussite émane du
respect de principes de bon sens. D. Miller(1993), quant à lui montre
que l'excellence d'une organisation est bâtie sur un modèle de
développement qui lui est propre, et que les facteurs du succès
passé d'une organisation peuvent la conduire à l'échec
s'ils sont appliqués à l'extrême.
G. Hamel et C.K. Prahalad (1989 et 1995), mettent en
évidence l'importance de la motivation des acteurs de l'organisation,
via les systèmes de récompense, comme facteur principal d'un
avantage concurrentiel à long terme. Avantage concurrentiel qui selon M.
Porter (1981) résulte également de la capacité de
l'organisation à créer de la valeur pour ses clients.
d. La performance socio-économique
L'interaction du social et de l'économique au sein des
organisations revêt aujourd'hui une grande importance dans l'analyse de
la performance organisationnelle ; M. Kalika(1995), parle à juste titre
« d'efficacité organisationnelle » , entendue comme la
manière dont l'entreprise s'organise afin d'atteindre ses objectifs, et
lie l'efficacité structurelle à l'analyse de quatre axes
clés : le respect de la structure formelle, les relations entre les
composantes de l'organisation, la qualité de la circulation de
l'information et la flexibilité de la structure.
En effet, P.E. Sutter(2011), définit la performance
sociale comme la résultante-positive ou négative des interactions
des salariés d'une organisation, dans l'atteinte des objectifs de
celle-ci. Il montre en suite que la performance sociale, est
l'ensemble des indicateurs susceptibles d'évaluer le vécu des
individus au travail tant dans ses dimensions positives (bien-être,
satisfaction, etc.) que dans ses dimensions négatives (mal-être,
risque, stress, etc.). Grosso modo, la performance sociale, est la
capacité d'entreprise à prendre en compte toutes ces
dimensions.
Eu égard à ce qui précède, nous
disons que c'est ce dernier type de performance qui nous intéressera le
mieux possible car elle s'adapte à la structure et à la
qualité de l'information que nous voulons analyser.
13
H. Savall et V. Zardet (1995) quant à eux, ils mettent
en relief les dysfonctionnements (coûts cachés) induits par une
mauvaise mise en oeuvre d'une stratégie socio-économique. Une
analyse affinée d'une série d'indicateurs quantitatifs et
qualitatifs (absentéisme, accidents de travail, turnover, climat de
travail, importance des crises sociales, cercles de qualité, les
conditions de travail, l'organisation du travail, la gestion du temps, la
communication-coordination-concertation), permet de dégager la
qualité des relations sociales dans les organisations, facteur
indispensable à leur bon fonctionnement.
? Mesure de la performance
La fixation des objectifs est un préalable
incontournable. Sans objectifs définis, c'est-à-dire sans une
stratégie clairement formulée et déclinée sur le
terrain, mesurer la performance ne veut strictement rien dire. La recherche de
performance s'exprime selon deux grandeurs bien distinctes : l'efficience et
l'efficacité. Ces deux concepts sont indissociables, car il s'agit
d'atteindre les objectifs fixés en utilisant du mieux possible les
moyens disponibles. (A. Fernandez, 2013). On ne mesure pas la performance de
l'entreprise en se contentant d'étudier les résultats financiers.
Les ratios de gestion ne sont pas des indicateurs de pilotage ; ils sont
utilisés pour s'assurer que l'on a bien respecter les budgets, et que la
rentabilité est bien au rendez-vous. La performance est multi-facettes,
la mesure financière n'est qu'un aspect, et ce n'est pas la plus utile
pour un pilotage actif. Pour cela nous pouvons identifier sept axes principaux
qui méritent tous l'attention des concepteurs du système
décisionnel de l'entreprise.
Un système de pilotage cohérent au niveau global
se doit de piloter efficacement les sept axes identifiés ici :
- Les clients : Une entreprise quel que soit
sa taille ou son secteur d'intervention ne vit que grâce à ses
clients. Il s'agit en effet, de les satisfaire, c'est-à-dire de leurs
donner l'envie de venir acheter chez vous et de ne pas trop regarder du
côté de la concurrence qui lui fait des appels du pied. Passer
d'une logique produit « on fait ce que l'on sait faire »
à une logique client « on fait ce que les clients attendent
» est une véritable révolution des principes de
l'entreprise.
- Le personnel : une entreprise, ce ne sont
pas des chiffres, des résultats ou des indicateurs. Une entreprise ce
sont des femmes et des hommes, qui inventent, conçoivent, fabriquent,
vendent, livrent, réparent. Il est ainsi essentiel de mesurer la
14
satisfaction au sens du personnel, tout comme sa
capacité d'innovation, de travailler en équipe et de
coopérer plus largement.
- Les actionnaires : pour encore bien trop d'entreprises, cet
axe est bien le seul qui mérite l'attention des décideurs et des
managers. L'entreprise capitaliste n'a d'autres finalités que de
réaliser des profits ; mais ce sont bien les six autres axes de cette
liste qui contribuent à la création de valeur globale.
- Les partenaires : plus aucune entreprise ne conçoit
et ne produit toute seul dans son coin, à chacun des maillons de la
chaîne de conception et de production, interviennent des partenaires
(fournisseurs, sous-traitants, etc.), spécialiste d'un aspect ou d'un
autre du processus. Il s'agit d'une véritable coopération qui
doit être piloté pour garantir la continuité de la chaine
des valeurs ajoutées. La performance globale de l'entreprise «
éclatée » est directement dépendante de
l'efficacité de la chaine globale de sous-traitance.
- Le public : le développement durable et la
responsabilité sociale des entreprises ne sont pas de vains mots,
même si le « green washing » a encore des beaux jours devant
lui, il est désormais certain qu'à l'heure des réseaux
sociaux, le public ne restera pas inactif et une mauvaise renommé est
vite construite.
- Les processus interne et le système qualité :
un processus quel qu'il soit, est toujours d'une certaine manière
connecté au client. La performance globale de l'entreprise est bien
directement dépendre de l'efficacité et de la qualité de
tous les processus en action.
- Le système d'information : c'est devenu le pivot de
toutes entreprises. Il ne s'agit plus de se focaliser sur les traitements
sensés rationnaliser les procédures de l'entreprise. Aujourd'hui
l'enjeu est à deux niveaux : la capacité de mettre en place des
processus originaux, la mise à la disposition d'un maximum de
données de qualité pour faciliter la prise de décision
à tous les niveaux de l'entreprise.
15
I.2. REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
Vu que le travail scientifique ne se suffit pas en lui seul,
il est exigé de s'appuyer sur les travaux antérieurs qui se sont
effectués dans le même rayon ou domaine ; M. Couture et R-P
Fournier(1997). Pour cela il convient de démontrer ce qu'a
été fait par nos prédécesseurs, les
problèmes recherchés, et les résultats auxquels ils ont
aboutis. Dans le cadre de technique documentaire, avec le but d'enrichir notre
étude, nous avons lu le travail de :
- Y. SIMISI, (2012) ; son étude portait sur : la
communication interne au sein d'une entreprise commerciale, cas de la Bralima
Kinshasa. Sa question de recherche était formulée comme suit
: comment est organisée la structure qui s'occupe de communication
interne ? A titre d'hypothèse, il a montré que l'entreprise de
production Bralima possède une bonne politique de communication interne,
dirigée par des hommes compétents, crédibles, cela afin de
permettre à l'entreprise de croitre. Pour vérifier son
hypothèse il avait utilisé Les méthodes descriptive et
analytique pour faire la description et l'analyse des différents
documents de l'entreprise, ainsi que, la technique d'interview et
d'observation.
Par ailleurs, notre étude se démarque de la
précédente dans le sens qu'elle porte premièrement sur un
organisme à caractère social et philanthropique, et
deuxièmement, ses données seront analyser par l'un des
modèles économétriques du type logit multinomial, ce qui
n'était pas fait par Yves.
- A. IVANYAN, (2007), sous le thème de : pilotage
de communication interne et externe, et dont les résultats
portaient sur l'utilisation des nouvelles technologies dans le domaine de
communication et d'information afin de mettre en relation les clients et
l'entreprise, et faire une promotion de communication par WEB. Ces
résultats ne proviennent d'aucune approche méthodologique.
En effet, la dissemblance de ce travail avec le nôtre
réside sur le point qu'il est un produit de stage de
professionnalisation dans une société de consultance, alors que
le nôtre est un mémoire de licence portant sur la communication
interne dans une O.N.G. Nous constatons en plus que ce travail de stage bien
qu'il portait le thème de pilotage de communication interne et externe,
il est centré beaucoup plus sur la communication externe et donc le
marketing ; tandis que le nôtre émane des ressources humaines.
16
- E. KAYUWA, (2009), sous le thème intitulé
:La communication interne de la Direction Générale des
Impôts (DGI-Kinshasa).L'étude reposait autour de la question
principale ci-après : Est-ce que la communication peut-elle participer
au bon fonctionnement de l'entreprise ?Les résultats obtenus par le
chercheur lui ont poussé à confirmer ses hypothèses en
disant que pour sensibiliser son public interne sur les axes principaux du
développement de l'entreprise conformément aux objectifs
poursuivis, la DGI recourt aux techniques traditionnelles de diffusion de
messages (les notes de service et le bulletin flash Impôt). De toutes les
façons, le travail ci-haut évoqué se distingue
intégralement de nôtre, juste au niveau des questions de
départ. Appart cela il n'a pas de méthodologie appropriée
pour ses investigations ; tandis que le nôtre est le fruit d'une approche
de logit multinomial qui fait son identité.
- A.F. BATIONO, (2005).Il avait comme thème : «
La problématique de la communication interne dans le management des
organisations: une analyse critique des pratiques de la CNSS ».
Pour réaliser son travail, l'auteur s'est
inspiré de la technique par questionnaire et par l'entretien, ses
résultats ont permis de confirmer l'hypothèse selon laquelle
à la CNSS les pratiques communicationnelles ne favorisent pas la
motivation et l'implication des agents. Par opposition de nôtre
étude, ce mémoire n'avait pas fait recours au modèle
d'estimation économétrique, il s'était limité
à des simples statistiques, ce qui n'était pas le cas chez
nous.
- H. Ntumba Manda, (2008) ; sous le thème : «
la communication institutionnelle et image de marque : Analyse des
stratégies de la Raw Bank Kinshasa ».
Les résultats trouvés par l'auteur ont
montré comment est-ce que la communication intervient dans la
stratégie d'une institution en concurrence afin d'asseoir une image de
marque et de consolider sa position face à cette concurrence. Ces
résultats proviennent de l'enquête quantitative effectuée
auprès de la clientèle de la Raw bank.
Le point de dissemblance de cette étude et le
nôtre réside précisément sur la méthodologie
que nous avions utilisée et qui constitue l'originalité
même de notre travail par rapport à tous les autres
évoqués ci- précédemment. Après avoir fait
l'enquête auprès du personnel de la Caritas, nous avions
analysé nos données par un modèle
économétrique du type logit politomique.
17
Chapitre deuxième :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE
Le présent chapitre est divisé en deux sections
; dont la première va parler de la revue monographique, et donc la
présentation de l'institution sur laquelle portera l'étude ; et
la deuxième de l'approche méthodologique relative à
l'objet de l'étude.
II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
II.1.1. DENOMINATION
L'institution dans laquelle nous avons effectué notre
étude est dénommée Caritas
développement Uvira. C'est un instrument, un outil de
l'église (catholique) du diocèse d'Uvira pour la promotion et le
développent intégral de l'homme image de Dieu.
II.1.2. LOCALISATION
Le bureau de la Caritas développement Uvira est
situé au n° 4 sur l'avenu KIVU, dans le quartier NYAMIANDA à
Uvira, province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
Il est limité :
- au Nord par l'ONG UGEAFI ;
- au Sud par l'évêché ;
- à l'est par le lac Tanganyika ;
- à l'ouest par l'EP les anges et l'université
catholique de Bukavu aile d'Uvira.
II.1.3. STATUT JURIDIQUE
La Caritas-Uvira est une institution non étatique, qui
est une a.s.b.l. (association sans but lucratif). Elle jouit de la
personnalité juridique du Diocèse d'Uvira ; c'est une commission
du Diocèse d'Uvira. Elle est fondée sur la parole de
Jésus-Christ dans l'évangile de Marc : 12,31, dont la pratique se
focaliserait sur la charité, l'assistance en aide, le partage et la
promotion intégrale de l'être humain.
18
II.1.4. RAYON D'ACTION
Les oeuvres de la Caritas-Uvira couvrent les trois zones
pastorales (Fizi, Uvira, et Mwenga), et une partie de Kabambare et de Walungu.
D'une superficie de 36 000km2. Le diocèse d'Uvira a à
son sein 18 paroisses : soit 8 paroisses dans le territoire d'Uvira, 5
paroisses dans le territoire de Fizi, 5 paroisses dans le territoire de Mwenga.
Soulignons qu'entend qu'une organisation de l'église, les besoins en
rapport avec ses oeuvres sur terrain lui exprime de passer par les
comités paroissiaux de la Caritas-développement (C.P.C.D.) pour
l'analyse et l'appréciation des besoins. On estime à 1 600 000
personnes, nombre de bénéficiaires directs et indirects des
oeuvres de la Caritas développement Uvira.
II.1.5. HISTORIQUE
La Caritas a vu le jour dans les pays occidentaux à la
suite de la pensée des chrétiens pieux et de bonne foi qui
faisaient de collectes pour aider leurs semblables dépourvus de moyens.
Ils se sont accordés que les fonds collectés soient
octroyés aux nécessiteux dans une action représentatif et
non dans l'église.
Elle tire ses origines de la réflexion sur la parole de
Jésus-Christ dans l'évangile de Marc : 12,31, « tu
aimeras ton prochain comme toi-même ». Dans ce contexte, la
Caritas n'est pas une organisation purement philanthropique, mais elle est
à la fois l'expression et l'instrument de la charité et de la
communauté chrétienne des hommes et des femmes de bonne
volonté à l'instar des premiers chrétiens décrits
dans les actes des apôtres : 2, 45, « ils vendaient leurs
propriétés et leurs biens, pour en partager le produit entre tous
selon le besoin de chacun ».
A la création du Diocèse d'Uvira en 1962,
celui-ci avait incorporé l'organisation des oeuvres caritatives au sein
de son économat général. Crée en 1992 avec la
décision de l'autonomie de fonctionnement de la commission
épiscopale de développement intervenue en 1991, le Diocèse
d'Uvira organise un bureau diocésain de développement (BDD en
sigle).
En 1993, le comité permanent des évêques
décide de remplacer le nom de commission épiscopale de
développement (CED) par celui de la commission épiscopale de la
Caritas développement (CECD) appellation en vigueur aujourd'hui dans le
diocèse.
19
La fusion effective CARITAS-BDOM-BDD est intervenue en
décembre 1995. D'octobre 1996 à Octobre 1997, le fonctionnement
du bureau Caritas a connu une interruption consécutive à la
guerre dite de libération. Dès 1997 à nos jours la Caritas
développement initie l'oeuvre de charité à travers
l'exécution des programmes. Depuis l'an 1998, le Diocèse est
doté des comités paroissiaux de la Caritas développement
(CPCD).
Voici quelques directeurs qui ont déjà
dirigé la Caritas-Uvira dès sa création jusqu'à nos
jours :
- De 1991- 1996 Abbé EKANGA ;
- De 1997- 2000 Docteur BRUNO MITEO NYENGE ;
- De 2001- 2004 Abbé EDOUARD ;
- De 2005- 2013 Abbé Guillaume AMISI ABIKA ;
- De 2013 à nos jours Abbé Jean-Paul TSHIYUK
KANYIMBU
II.1.6. OBJECTIF GLOBAL :
- Rechercher ce qui est dans toute circonstance de la vie, on
peut aider à remettre
l'homme debout par l'assistance, l'entraide, le partage, la
solidarité, l'amour afin
qu'il retrouve sa dignité. « l'homme image de Dieu,
genèse 1,26 » ; et qu'il soit en
condition de développement.
- Réaliser par l'actualité en répercutant
rapidement et largement ses informations
afin de développer partout un «état de service
solidaire ».
- Prospecter et imaginer selon un planning des activités
tous les moyens
d'implication de l'univers chrétiens dans la
nécessaire charité secondaire.
a. Objectif sur le plan économique
Sur ce plan, la Caritas-Uvira cherche à promouvoir les
conditions de vie de la population vulnérable. Elle cherche l'auto prise
en charge de la population vulnérable à travers des petites
activités rémunératrices des revenus ; à combattre
l'insécurité alimentaire pour encadrer les paysans.
20
b. Objectif sur le plan social
La Caritas-Uvira veut accorder l'accessibilité de
toutes les couches au sein de santé dans les hôpitaux qu'elle
gère ; aussi aider les enfants en situation difficiles les plus
démunis, à accéder à l'éducation ;
construction et réhabilitation des infrastructures publiques
(marchés, centre de santé et hôpitaux.
23
II.1.7. ORGANIGRAMME
Présidence(EVEQUE) de la commission diocésaine de
la Caritas développement.
Secrétaire exécutif et directeur de la commission
diocésaine de la Caritas- développement.
Secrétariat Logistique Finance et comptabilité
Personnel Communication
Suivi
BDC- SPSP
Service pour la promotion de la solidarité et
partage
BDD-SPD
Service pour la promotion de développement.
BDOM-SPS
Service pour la promotion de la
santé.
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve2.png)
Urgences
Sinistrés et vulnérables
Projet
Démunis
Nutrition
Pharmacie diocésaine
Service spécial
ILD. ONGD Association
Supervision médicale
Formation médicale et centre spécialisés
Formation
Projet
Source : Statuts de la Caritas de
développement-Uvira
24
I.2.2. FONCTIONS AU SEIN DE LA CARITAS DEVELOPPEMENT
UVIRA
1. L'EVEQUE
? Principales attributions
- Il est l'organe de décision
- Il décide sur proposition du Conseil de Gestion, de la
modification et de l'adoption des textes de base (Statuts et ROI) ainsi que de
l'orientation des activités et des modalités de gestion de la
CDU.
- Il nomme et relève de leurs fonctions le personnel de
la coordination et des directions de la CDU directement ou sur proposition du
CG
- Il autorise les aliénations, les emprunts et les
prêts nécessaires au fonctionnement de la CDU, le Conseil
diocésain de la CDU entendu.
2. LE COORDINATEUR DE LA CARITAS DEVELOPPEMENT UVIRA
? Responsabilité principale
Coordonner les activités de la CDU et assurer le
plaidoyer pour la mobilisation des ressources nécessaires et le
renforcement des capacités d'intervention des organisations de base de
la CDU.
? Responsabilités spécifiques
- Exécuter les décisions arrêtées par
le CDD et le CG
- Informer sur la programmation, l'évolution des
activités, des résultats atteints et de la
situation financière
- Proposer des orientations au Président du CG
- Programmer, coordonner et suivre les activités
quotidiennes de la CDU menées par les
Directeurs
- Veiller à la bonne exécution des projets selon le
budget convenu et rendre compte aux
partenaires bailleurs des fonds
- Présider les réunions du Staff et les
réunions hebdomadaires
- Elaborer le bilan annuel
- Respecter et faire respecter les clauses de collaboration avec
les partenaires en
garantissant leur fidèle et correcte application
25
- Etre le répondant de la CDU auprès des
institutions du Diocèse, de l'Etat, des agences onusiennes, des ONG
internationales et autres organismes et associations.
3. LE DIRECTEUR DU BUREAU DIOCESAIN DE CARITAS (BDC)
? Attributions du Directeur du BDC
- Planifier, cordonner, gérer, suivre et
évaluer les programmes humanitaires d'assistance aux personnes
vulnérables, marginalisées et indigentes ainsi que les ressources
allouées à ces programmes et les soumettre au Coordinateur ;
- Mobiliser les ressources nécessaires à la
réalisation des projets/ programme du BDC ; - Représenter
l'association aux rencontres techniques et auprès des partenaires
extérieurs lorsque la présence du Coordinateur
de la CDU et des autorités constituant
la hiérarchie de la CDU n'est pas requise ;
- Signer, conjointement avec le Coordonnateur de la CDU tous
les actes nécessaires au fonctionnement quotidien du service ;
4. LE DIRECTEUR DU BUREAU DIOCESAIN DES OEUVRES MEDICALES
(BDOM)
? Attributions du Directeur du BDOM
- Coordonner les activités sanitaires du réseau
catholique du diocèse ;
- Développer le partenariat avec d'autres intervenants
du même secteur ;
- Planifier l'action sanitaire de l'Eglise locale en
collaboration avec les BCZS et les
inspections médicales ;
- Elaborer la plan d'action et les rapports
d'activités du BDOM et les soumettre au
Directeur ;
- Mobiliser les ressources nécessaires pour la
réalisation des activités sanitaires
(promotionnelles, curatives et préventives) ;
5. LE DIRECTEUR DU BUREAU DIOCESAIN DE DEVELOPPEMENT (BDD)
? Missions : Etude des problèmes de la
promotion humaine intégrale et gestion
des projets/ programmes ad hoc
? Attributions du Directeur du BDD : Confer Les
attributions du Directeur de
BDC
a. Le chargé de l'administration et des
ressources humaines
? Attributions du Chargé de
l'Administration et des Ressources humaines
- Conçoit et propose la politique des
ressources humaines
26
- Tient et gère les dossiers du personnel en ce qui
concerne les dossiers, le profil des candidats, les modalités de
recrutement, la rémunération, la formation, les missions et les
sanctions
- Veille à l'utilisation, à l'application et
à l'exploitation des outils de gestion administrative,
- Propose les dossiers d'engagement à la Coordination,
- Conseille le Coordinateur en matière administrative et
de la gestion du personnel
b. Le chargé des finances
? Missions : Gestion efficace, efficiente et transparente des
ressources financières et
matérielles de la Caritas- Développement Uvira
Le service des finances est composé :
? La Comptabilité qui a en charge de la tenue
journalière de la comptabilité générale et de la
comptabilité budgétaire de la CDU ;
? La Caisse qui s'occupe des encaissements et
décaissements des fonds de la CDU.
c. Le secrétaire de coordination ?
Attributions du Secrétaire de Coordination
- Réceptionner, enregistrer et transmettre les
correspondances, les messages électroniques
aux partenaires de la CDU ;
- Assurer le classement des documents ;
- Préparer les correspondances administratives internes
et externes ;
- Elaborer les comptes rendus des réunions ;
- Assurer la circulation des courriers reçus en
commençant toujours par le Coordinateur de
la CDU qui décidera des personnes pouvant les exploiter
ou les traiter ;
- Tenir le livre d'or pour les visites de marque
reçues. Ce registre reprend le numéro d'ordre de la visite, le
nom et post-nom du visiteur, son organisation, sa fonction, motif de la visite,
date du prochain rendez-vous éventuel, sujet du rendez-vous, les
observations éventuelles ;
d. Le chargé de la logistique ?
Attributions du logisticien
- Effectuer les achats et les approvisionnements ;
- Assurer une bonne gestion des stocks et du matériels
(mouvement, formation et maintenance) en collaboration avec le Financier ;
27
- Superviser la distribution des vivres et non vivres dans le
cadre des projets en exécution ; - Effectuer des inventaires des
immeubles, matériels, mobiliers et fournitures ;
- Assurer la gestion du parc automobile de la CDU
- Assurer le suivi des équipements, des stocks
e. Le chargé de suivi et
évaluation
? Attributions principales
- Suivre les activités planifiées par secteur et
service et évaluer leur niveau de
réalisation
- Suivre l'utilisation des biens et des services (consommation
des fournitures, du
carburant, des véhicules et des engins) au sein de la
CDU
- Suivre le niveau d'application des recommandations issues des
évaluations, des audits
et des formations
- Effectuer des descentes sur terrain pour le suivi des
activités
f. Le chargé de communication
Ce service est sous l'autorité du Directeur de la
Caritas, et travaille en collaboration avec le Directeur des ressources
humaines. Composé d'un chef de service et un assistant, d'un profil de
diplôme universitaire en sciences de l'information ou dans d'autres
domaines similaires ; ce service offre à son personnel la mission :
d'organiser et d'assurer la circulation ainsi que l'archivage de l'information
au sein de la CDU en vue d'un bon fonctionnement.
Le but principal que s'assigne ce service, est de faire
connaître d'abord les activités de la CDU au personnel de la
maison et à d'autres qui ne le sont pas. Le service à l'objectif
de faire une alerte précoce et de protection. Pour cela il est
appelé à faire la recherche des informations à travers les
différentes sources : terrain, médias, internet, et au public
envie de le diffuser. Les informations que collectionne ce service, elles sont
apolitiques que politique ; c'est pourquoi pour les diffuser on doit les
vérifier et les analyser.
Le service de communication travail en collaboration avec les
territoires de Mwenga, Uvira, et de Fizi ; et dans tous ces territoire ils ont
réussi à installer leur poste de phonie (BPRM). Dans le souci de
partager l'information à l'intérieur comme à
l'extérieur de l'organisation, ce service de communication est
doté de plusieurs outils de communication, dont : un
téléphone portable, une valve d'affichage, une ligne
téléphonique fixe à l'intérieure de chaque bureau,
un laptop doté d'un réseau internet, une
imprimante-photocopieuse, une antenne de BPRM pour la radiophonie.
28
Ce personnel chargé de la communication a pour attribution
de :
- Rédiger les bulletins d'informations et
sensibilisation sur les activités de la CDU, ce qui est en rapport avec
notre première hypothèse dans ce travail ;
- Produire des bulletins de formation et sensibilisation sur
les activités de la CDU (rédaction, traduction en langue locale,
montage et impression), ce qui cadre avec notre troisième
hypothèse portant sur la finalité d'informer et former le
personnel ;
- Présenter et animer des émissions radio ;
- Faire le reportage de certaines activités de la CDU
(photographie, enregistrement...)
- Récolter les données sur les conflits
auprès des points focaux paroissiaux et les transmettre à la
Direction.
Source : manuel de procédure de gestion administrative,
financière-comptable, et logistique de la CDU, 2015.
? Gestion de communication par les dirigeants
Il arrive cependant que la communication soit traitée
directement par le dirigeant, cette solution peut s'expliquer par le fait que
les rôles en la matière ne sont pas toujours bien répartis,
et peut même apparaître naturelle car le dirigent est en quelque
sorte l'unique porte-parole « généraliste » de
l'entreprise. Il est alors traditionnel que le dirigeant plaide pour justifier
les orientations présentes à partir de choix définis et
pris par son entreprise dans le passé, (R. Brenneman, S. Sépari,
2001).
II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans cette section, nous présenterons l'outil de
collecte de données, le modèle de base théorique, le
processus théorique de traitement de données, et la description
de la base de données. Pour répondre aux questions de
départ et vérifier les hypothèses, nous avons recouru
à des diverses méthodes et techniques de recherche pour la
collecte, l'analyse, et l'interprétation des données.
Par rapport à notre travail, nous nous sommes servis des
méthodes suivantes :
- Méthode d'enquête
Cette méthode nous a aidés à interroger
les gens sur des aspects d'eux-mêmes qu'ils soient à mesure de
décrire comme leurs expériences, leurs aptitudes et leurs
opinions.
29
- La méthode analytique: Elle a consisté
à analyser des informations récoltées sur terrain. Elle
nous a permis à mieux cerner la situation mais aussi à analyser
systématiquement par des outils appropriés les données
concernant la communication interne.
- La méthode économétrique : Cette
méthode nous a aidé à analyser et à
présenter à l'aide d'équations le comportement de
phénomène d'étude et ceci dans le but de le comprendre, de
l'expliquer, et de le reproduire.
Les techniques ci-après nous ont aidés à
collecter les données relatives à notre recherche : - Technique
documentaire
Selon le dire de M. Couture et R-P Fournier(1997) : «
tout projet de recherche aussi novateur soit-il, doit s'appuyer sur les travaux
antérieurs effectués dans le même domaine ». Cette
technique nous a permis à accéder à une série de
données disponibles sur place auxquelles nous avions accès tant
chez les privés que dans les bibliothèques numériques ou
classiques de la place.
- Technique d'entretien ou Entretien exploratoire
Elle nous a permis à descendre sur le terrain en vue
d'interroger les gens et pour accéder aux informations pertinentes que
possédaient les personnels de la Caritas-Uvira par rapport à
notre champ d'étude.
II.2.1. OUTILS DE COLLECTE DES DONNES
L'outil principalement utilisé pour la collecte de nos
données était le questionnaire d'enquête ainsi que
l'interview. Nous avons recouru à un questionnaire d'enquête
adressé aux personnels de la Caritas, mais aussi aux entretiens avec les
cadres de la dite maison pour d'autres informations qui ne pouvaient pas
figurer dans notre questionnaire.
Pour le questionnaire, nous avions une alternance de questions
fermées. Ainsi, nous avions en plus opté pour l'administration
directe (L'enquêté rempli lui-même le questionnaire).
L'objectif c'est de permettre aux enquêtés de se
sentir alaise dans le remplissage de questionnaire et d'éviter ainsi
toute influence. La collecte des données s'est faite à la
Caritas-Uvira pendant les heures de service.
30
Nous n'avons pas fait recours à la détermination
d'une taille d'échantillon, étant donné que le nombre de
personnel n'était pas assez énorme, ce qui a fait ace-que nous
ayons l'accès facile à l'atteindre.
II.2.2. PRESENTATION DU MODELE DE BASE THEORIQUE
Il nous sera question dans cette partie de présenter,
la méthode d'analyse, le modèle d'interprétation de la
méthode proposée, les différents tests choisis, ainsi que
la présentation du modèle.
1) Modèle théorique
d'estimation
Avant tout, il sied de rappeler que la performance constitue
notre variable dépendante, en termes de l'objectif atteint par
l'organisation.
Cela étant, nous ferons recours aux modèles
logit polytomiques non ordonnés, qui
constituent une famille de modèles économétriques
adaptés au cas où la variable à expliquer est une variable
qualitative, dont les modalités ne peuvent être classées
les unes par rapport aux autres. A cet égard, nous pouvons dire que la
variable à expliquer qui est la performance dans le cas de notre
étude a plus de deux modalités d'où elle est
polytomique.
2) Présentation du modèle
théorique
A ce stade, il convient d'attirer l'attention sur le
flottement terminologique qui existe dans la littérature. Boskin(1974) a
dénommé son modèle loit conditionnel, alors que Schmidt et
Strauss(1975) ont appelé le leur logit multinomial. Cette distinction
coïncide en fait avec la nature des variables explicatives retenues dans
l'une et l'autre modélisation. Celles du modèle de Boskin sont
des caractéristiques des choix offerts, alors que celles du
modèle de Schmidt et Strauss sont des caractéristiques des
individus qui choisissent. Ce sont les dénominations que nous adopterons
dans le document du moins dans un premier temps. Elles ne font cependant pas
l'unanimité. En réalité, nous verrons que ces deux
modèles « purs » sont deux cas particuliers d'un modèle
logit qui rassemble des variables explicatives caractérisant les choix
et les variables explicatives décrivant les individus ; c'est
plutôt la dénomination de multinomial qui lui sera
réservée.
31
3) Définition des modèles logit multinomial
et logit conditionnel a. Le modèle logit multinomial
On observe un échantillon de n individus, répartis
en J catégories disjointes. Chaque individu i appartient à une
catégorie j parmi les J possibles. Il est décrit par un ensemble
de K caractéristiques xi1, xi2, ..., xik (par exemple son âge,
sexe, niveau d'études, etc).
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve3.png)
Le modèle est construit sur l'idée suivante : La
probabilité que l'individu i, compte tenu de ses caractéristiques
xik, fasse partie de la catégorie j est supposée dépendre
des xik, ou, plus précisément d'une combinaison linéaire
des xik. Formellement, cela s'écrit :
Le vecteur est le vecteur (ligne) des variables explicatives du
modèle.
Sa première composante vaut systématiquement 1.
Elle prend en compte dans le modèle, le fait que les
catégories n'ont pas les mêmes effectifs. On remarquera que les
paramètres de la combinaison linéaire dépendent de la
catégorie j.
On note le vecteur (colonne) de ces paramètres. Le
problème
est de trouver une forme fonctionnelle G telle que chaque
quantité P (j/xi) soit bien une probabilité, c'est-à-dire
possède les propriétés suivantes :
Pour assurer la stricte positivité de P (j/xi), on prend
la fonction exponentielle. C'est ce choix qui fonde le modèle logit. On
pose donc :
Mais cette quantité peut prendre des valeurs
supérieures à 1. On la nomme alors par la
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve5.png)
somme des , et le modèle s'écrit de la
manière suivante : (2)
32
La forme fonctionnelle donnée par (2) répond
bien aux propriétés (1). Le modèle possède a priori
un nombre relativement élevé de paramètres : (K+1) x J. En
l'état, les effets des caractéristiques x sur
l'appartenance à l'une des J catégories ne sont pas
identifiés (on dit aussi que le modèle n'est pas
identifié, ou que les paramètres ne le sont pas). En effet,
supposons que l'on ajoute un terme quelconque aux J
paramètres , un terme aux J
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve6.png)
paramètres ,..., un terme aux J paramètres . On a
alors, en notant
Une infinité de valeurs de est donc possible, qui
conduit à une même valeur de la
probabilité. Il faut alors imposer aux
paramètres une condition qui permet l'identification du modèle.
Celle qui est retenue en règle très générale est
d'imposer la nullité de tous les paramètres relatifs à une
catégorie donnée appelée alors catégorie de
référence. Si on décide que la catégorie de
référence correspond à j = J, alors la condition
d'identification est :
Avec cette condition identifiante, le modèle
s'écrit finalement de la manière suivante :
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve7.png)
On a parfois intérêt à écrire le
modèle sous une forme plus facile à manier. En divisant P (j/xi)
par P (J/xi) et en prenant le logarithme, on obtient :
On notera qu'avec J = 2, on retrouve l'expression d'un logit
dichotomique. On peut aisément changer de catégorie de
référence. Prenons j = 1, par exemple comme nouvelle
référence. En utilisant (4), on a :
33
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve8.png)
Les « nouveaux » paramètres s'obtiennent par
différence des anciens. Plus généralement, j1 et j2
étant deux catégories quelconques, on a :
Le rapport des deux probabilités ne dépend pas
des catégories autres que f1 et f2 On notera une autre
propriété intéressante du modèle. Puisque deux
catégories sont disjointes,
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve9.png)
Ainsi, conditionnellement au fait que i appartient aux
catégories f1 ou f2, la probabilité P (j1/xi)
est modélisée par un logit dichotomique de paramètre
Cette propriété se traduit, sur le plan
pratique, par le fait qu'on peut estimer les paramètres d'un logit
multinomial en menant plusieurs estimations de logit dichotomiques opposant une
catégorie à chacune des (J-1) autres. Seule la précision
des paramètres estimés diffère (Begg et Gray, 1984).
II.2.3 LE PROCESSUS THEORIQUE DE TRAITEMENT DE DONNEES
Cette section va porter sur quatre points essentiels : la
détermination des variables de l'étude ; l'explication des
variables ; la présentation des variables sous forme des acronymes ; et
la technique d'analyse.
1) Détermination des variables de
l'étude
A ce niveau, il est question d'identifier les
différentes variables pouvant constituer le modèle d'analyse de
notre recherche, et in fine les expliquer.
34
En effet, la présente étude qui vise à
démontrer l'impact de la communication interne sur la performance d'une
organisation, a comme variable endogène (dépendante) la
performance, et une variable exogène (explicative) la communication
interne ; qui est subdivisée en des différentes composantes pour
qu'elle puisse mieux expliquer cette performance.
Signalons que, la performance dont il est question ici est
la performance socio-économique, car le champ
d'étude porte sur un organisme à caractère social, et donc
une association sans but lucratif (la Caritas-Uvira).
a. La variable dépendante : en ce qui
concerne notre travail, la variable dépendante est la performance. Cette
variable est bien entendue qualitative polytomique, c'est-à-dire qui va
prendre en compte dans la table de dépouillement plus de deux valeurs.
Dans tout le cas elle est exprimée par l'objectif atteint par la Caritas
au cours de cette période d'étude, qui a trois modalités
selon les objectifs spécifiques de ladite institution dont notamment
:
· 1 lorsque la performance est expliquée par
l'atteinte de l'objectif sur le pan social ;
· 2 lorsque la performance est expliquée par
l'atteinte de l'objectif sur le plan économique ;
· 3 lorsque la performance est expliquée par
l'atteinte de tous les deux objectifs.
b. Les variables explicatives : ce type des
variables dans la présente étude concerne la communication
interne, la forme de la communication, l'accessibilité à
l'information, la durée de l'information, le type de l'information,
l'implication dans la prise de décision et la manipulation de
l'information.
2) Explication des variables
Sous ce point, nous présenterons l'explication
détaillée de chaque variable et leurs impacts ou signes attendus
sur la variable endogène.
a. La forme de la communication : par rapport
à la forme, la communication interne est parfois descendante,
ascendante, et transversale ; car la communication descendante véhicule
la plupart des informations opérationnelles (impact positif) et celle
qui est ascendante permet aux salariés d'exprimer les difficultés
qu'ils rencontrent et de poser les questions sur ce qu'ils ne comprennent pas
(impact positif).
35
Bien que la communication entre personnel de même niveau
puisse être formelle ou informelle, signalons qu'elle est dans la plupart
des cas porteuses des bruits et des rumeurs (la communication transversale),
pouvant avoir un impact positif et négatif sur la variable à
expliquer, (D. larue et A. caillat, 1991).
b. L'accessibilité à l'information
: les salariés doivent avoir toutes les informations possibles
concernant les nouvelles orientations de l'organisation, la vie de
l'entreprise, et cela sans aucune contrainte. Cette variable peut avoir un
impact positif ou négatif selon qu'elle remplit ou pas la mission qui
lui est confiée.
c. La durée d'une information : pour
pouvoir agir et exécuter une action, l'information doit avoir
arrivée dans le temps afin de permettre le personnel à atteindre
l'objectif qui lui est assigné. Pour cela, le retard ou pas d'une
information peut avoir un double signe (positif et négatif) sur la
performance.
d. Le type de l'information : le choix de
cette variable veut dire que l'information susceptible à circuler dans
une organisation, devra être celle qui est relative à
l'exécution des tâches (opérationnelle), et qui incite le
salarié à bien faire son travail (motivationnelle) et non celle
qui crée des conflits interne (conflictuelle ou de rumeurs). C'est
pourquoi la réalisation ou pas de chacun de ces modalités aura
aussi un double impact sur la variable à expliquer, (D. larue et A.
caillat, 1991).
e. L'implication dans la prise de décision
: le souci qu'ont les salariés est le fait d'être au
courant de tout ce qui se passe sur leur lieu de travail pour renforcer le
sentiment d'appartenance à l'entreprise. Ce qui revient à dire
que, cette variable aura une incidence positive ou négative d'autant
plus que les salariés se trouveront impliqués ou pas dans la
prise de décision dans leur organisation ; ce qui leurs permettent de
s'approprier le travail qu'ils effectuent.
f. La manipulation de l'information : la
mauvaise interprétation d'une information peut faire à-ce qu'un
agent fait ce qu'il n'a pas été recommandé ; cette
mauvaise manipulation peut en plus engendrer les rumeurs et les confusions au
sein de l'organisme. C'est pourquoi le choix de cette variable aura un impact
négatif sur la variable endogène.
36
3) Présentation des variables sous forme d'acronymes Tableau no 1 :
les acronymes des variables
|
NO
|
ACRONYME
|
NOM DE LA
VARIABLE
|
TYPE
|
NATURE ET Nbre de MODALITES
|
SIGNES
|
1
|
PERF
|
Performance
|
Endogène
|
Polytomique: 3
|
|
2
|
FC
|
Forme de la
communication
|
Exogène
|
Qualitative : 3
|
+ ou -
|
3
|
AI
|
Accessibilité à
l'information
|
Exogène
|
Qualitative : 2
|
+ ou -
|
4
|
DI
|
Durée d'une
information
|
Exogène
|
Qualitative : 4
|
+ ou -
|
5
|
TI
|
Type d'information
|
Exogène
|
Qualitative : 4
|
+ ou -
|
6
|
IPD
|
Implication dans la prise de décision
|
Exogène
|
Qualitative : 4
|
+ ou -
|
7
|
MI
|
Manipulation d'information
|
Exogène
|
Qualitative : 4
|
+ ou -
|
Source : nos propres confections 2015.
4) Estimation
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve10.png)
Le logit multinomial/conditionnel s'estime par la
méthode du maximum de vraisemblance. La vraisemblance du modèle
s'écrit de la manière suivante. D'abord, la probabilité
que l'individu i, étant donné ses
caractéristiques et celles des différents choix offerts, fasse le
choix j est égale à :
Où, rappelons- le, yij = 1 si i a
choisi j, 0 sinon. C'est la contribution de i à la
vraisemblance. Ensuite, en supposant que chaque individu a fait un choix
indépendamment des choix effectués par les autres, la
probabilité que les n individus de l'échantillon aient
fait les choix observés est le produit des probabilités :
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve11.png)
37
En prenant le logarithme de cette quantité, le log
-vraisemblance est finalement égale à :
Ensuite, la transformation de variable dépendante en
une fonction de probabilité, est due par le fait que la valeur
prédite doit donc se situer entre 0 et1.
Cette log -vraisemblance dépend des paramètres
de la forme fonctionnelle de P (j/xi). Une propriété
générale du maximum de vraisemblance est que, sous réserve
que P (j/xi) soit
correctement spécifiée, maximisant est un
estimateur convergent de .
Dans un modèle multinomial, la part observée des
individus appartenant à la catégorie j est égale à
la moyenne empirique des probabilités prédites d'appartenance des
individus à la catégorie j. En ce sens, le modèle
prédit exactement la répartition des individus par
catégorie.
? Spécification du model à
estimer
En nous servant du modèle empirique de logit
multinomial, nous cherchons à estimer la performance par l'atteint de
l'objectif sur trois plans, à savoir :
1. Sur le plan social,
2. Sur le plan économique,
3. Sur tous les deux plans.
Le choix de la catégorie de référence
étant arbitraire nous décidons ici que, celle qui va nous servir
à la comparaison est l'atteinte de l'objectif sur les deux plans, (j=3).
Ceci nous permet à décomposer le modèle selon le type de
l'objectif que nous voulons atteindre parce que la conséquence de cela
est que le modèle cherche à mesurer l'effet d'une variable
explicative sur le rapport entre la probabilité d'atteindre la
performance sur le plan déterminé et la probabilité
d'atteindre la performance sur le plan de référence.
- Nous aurons pour le premier plan : ln
[P(j=1)/P(j=3)]= âj0 + âj1FC + âj2AI+ âj3DI+
âj4TI+ âj5IPD+ âj6MI.
- Pour le deuxième plan nous avons : ln [P
(j=2) / P (j=3)] = âj0 + âj1FC+ âj2AI+ âj3DI +
âj4TI+ âj5IPD+ âj6MI.
38
A priori, trois types de variables peuvent figurer dans la liste
des explicatives :
· Des variables continues ;
· Des variables binaires ;
· Des variables qualitatives ayant plus de deux
modalités.
Les premières ne posent pas de problème
particulier. On peut traiter les variables binaires comme des variables
continues à condition de les coder en 0 et 1. En revanche, les variables
qualitatives ayant plus de deux modalités doivent recevoir un traitement
particulier. Plus précisément, une variable, dont les
modalités sont 1, 2, ..., M, sera remplacée par M variables
binaires : la mième vaut 1 si l'individu a la
modalité m, 0 si non. Ces M variables binaires sont colinéaires
puisque leur somme vaut toujours 1. Comme avec tout autre modèle
économétrique (modèle linéaire ou autre) il faut
alors en exclure une du modèle, sinon les paramètres qui leur
sont attachés ne pourraient être estimés. La
modalité exclue est appelée modalité de
référence de la variable explicative. Selon que les
variables sont continues, binaires ou polytomiques, les paramètres du
modèle n'ont pas la même interprétation, et on ne calcule
pas de la même manière les effets des variables sur les
probabilités d'appartenance aux différentes catégories.
5) La technique d'analyse
La technique d'analyse que nous avions utilisée est la
statistique, qui est un instrument par excellence qu'utilise tout scientifique
dans les travaux de recherche, surtout si ces derniers comportent des
données chiffrées. Cette technique nous a été utile
par le fait qu'après avoir collecté les données et le
copulées, nous avions besoin de les décrire et les prédire
afin de faciliter la lecture et la visualisation des données par
l'utilisation de représentations graphiques ou sous forme des tableaux
adaptés.
6) Indicateurs de la qualité de l'ajustement du
modèle aux données
Plusieurs indicateurs ont été construits avec
le log -vraisemblance pour juger la qualité de l'ajustement du
modèle aux données avec l'idée d'en faire des
équivalents du coefficient de détermination empirique
R2 du modèle linéaire classique. McFadden (1973) a
ainsi défini le coefficient p2, appelé parfois
pseudo-R2, égal à :
Où L, est la valeur de la vraisemblance du
modèle et Lo la valeur de la vraisemblance du
modèle réduit aux seuls termes constants, c'est-à-dire
sans variable explicative. Puisque chaque P (j/xi) est
inférieur ou égal à 1, son logarithme est négatif,
si bien que ln L < 0. Comme le modèle avec variables explicatives est
plus vraisemblable que le modèle sans variable, ln
Lo< ln L. Par conséquent, 0 <
p2<1.
L'inconvénient de p2 est qu'il n'est pas,
en réalité, l'analogue du coefficient de détermination R2
du modèle linéaire, car il n'en possède pas plusieurs
propriétés. En particulier, ses valeurs ne couvrent pas
l'intervalle]0,1[et restent toujours faibles. Pour pallier ce défaut,
Estrella (1998) a proposé un autre indicateur qui possède les
propriétés statistiques du R2. On souhaite notamment
que la valeur 0 de l'indicateur corresponde à une absence totale
d'ajustement et la valeur 1 à un ajustement «parfait».
L'indicateur d'Estrella est égal à :
Où n est, rappelons- le, la taille de
l'échantillon.
Ces deux indicateurs peuvent être
améliorés. Ben-Akiva et Lerman (1985) ont souligné que le
« R2de McFadden » ne prend pas en considération
l'idée de parcimonie qui peut être une qualité
recherchée d'un modèle. Rapidement dit, c'est la capacité
du modèle à mieux expliquer la réalité avec le
minimum de variables explicatives. Or, lorsqu'on ajoute une variable au
modèle, le coefficient p2 augmente automatiquement. Ben-Akiva
et Lerman ont
alors proposé pour faire au coefficient de
détermination ajusté d'un modèle linéaire, le
coefficient construit sur le rapport des vraisemblances,
corrigé du nombre de paramètres
à estimer :
Estrella a aussi proposé un indicateur ajusté :
40
Toutefois, la correction apportée par la prise en
compte du nombre de paramètres est sensible lorsque la taille de
l'échantillon est relativement faible. Dans le cas contraire, elle est
négligeable.
7) Tests d'hypothèse
Les principaux tests d'hypothèse examinés ici
portent sur la nullité d'un ou plusieurs paramètres du
modèle : la (ou les) valeur(s) estimée(s) par le maximum de
vraisemblance d'un ou plusieurs paramètres est-elle (sont-elles)
suffisamment éloignée(s) de 0 pour qu'on puisse en inférer
sans grand risque de se tromper que la (les) variable(s) correspondante(s) a
(ont) un effet sur le choix j ? En principe, puisqu'on a
utilisé la méthode du maximum de vraisemblance pour estimer les
paramètres, on a le choix entre plusieurs tests qui sont
équivalents à condition de disposer d'un échantillon
suffisamment important. En pratique, la méthode dépend du test
à effectuer :
· Si on a à tester la nullité d'un seul
paramètre, on emploiera la statistique de Student ;
· Si on a à tester la nullité
simultanée de plusieurs paramètres, il est plus commode
d'utiliser le test du rapport de vraisemblance.
a. Test de nullité d'un paramètre
On veut tester la nullité du paramètre y
attaché à une variable zj caractéristique de choix
dans un logit conditionnel, ou du paramètre äj d'une variable
individuelle, associé à la catégorie j, dans un
logit multinomial. Pour ce faire, on utilise la statistique de Student. Cette
statistique est égale au rapport de la valeur estimée du
paramètre à son écart-type estimé. Sa valeur
absolue mesure une « distance » à zéro du
paramètre estimé, compte tenu de l'aléa du fait qu'on
observe un échantillon d'individus. Plus elle est élevée,
plus faible est le risque de se tromper en affirmant que le paramètre
est non nul.
Avec un échantillon de taille importante, elle suit la
loi normale centrée réduite. Les valeurs-repères sont
traditionnellement 1.65 (si la valeur absolue de la statistique est
supérieure à 1.65, le risque de se tromper en affirmant la non
-nullité est inférieur à 10 %), 1.96 (risque
inférieur à 5 %) et 2.57 (risque inférieur à 1
%).
41
b. Test de nullité de plusieurs
paramètres
Si on veut tester la nullité simultanée de
plusieurs paramètres, on utilise le test du rapport de vraisemblance. En
toute généralité, il consiste à tester un
modèle avec K2 variables explicatives (modèle 2) contre un
modèle avec K1 variables explicatives (modèle 1), où les
variables du modèle 1 constituent un sous-ensemble des variables du
modèle 2 (donc K1< K2). On dit que le modèle 1 est
emboîté dans le modèle 2. L'idée est la suivante :
On part du modèle 1. On lui ajoute une ou plusieurs variables
explicatives pour aboutir au modèle 2. Ceci augmente sa vraisemblance :
un modèle explique mieux la réalité avec davantage de
variables explicatives. La vraisemblance du modèle 2 est donc
supérieure à celle du modèle 1. On aurait donc tendance
à choisir le modèle 2. Mais s'il se trouve que l'écart
entre les deux vraisemblances est insignifiant, alors on choisira le
modèle 1, car il explique aussi bien la réalité que le
modèle 2, mais avec moins de variables. On le retient si on
préfère les modèles parcimonieux.
Cette idée se traduit statistiquement de la
manière suivante : Soit L1 (resp L2) la vraisemblance du modèle 1
(resp modèle 2) obtenue avec les valeurs des paramètres
estimées par le maximum de vraisemblance. Une des
propriétés dérivées de l'estimation par le maximum
de vraisemblance est que la statistique -2 [ln L1-ln L2] suit asymptotiquement
la loi du ÷2 dont le nombre de degrés de liberté
est égal à la différence entre le nombre de
paramètres du modèle 2 et le nombre de paramètres du
modèle 1. Si la valeur de la statistique est faible, c'est-à-dire
si la « distance » entre les deux modèles n'est pas
suffisamment importante pour affirmer sans risque élevé de se
tromper que les deux modèles soient différents, alors on
préfèrera le modèle 1 au modèle 2.
8) Présentation et interprétation des
résultats d'un logit multinomial
Dans un modèle linéaire classique où la
variable continue y est expliquée par des variables
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve17.png)
Les paramètres sont facilement interprétables.
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve18.png)
Par exemple, si est continue, mesure l'effet, sur y, de
l'augmentation d'une unité de
Le paramètre nous renseigne à la fois sur le sens
de l'évolution
de y (Le signe de nous indique si y augmente ou diminue)
et sur son amplitude (mesurée
par la valeur de ).
42
Dans un logit multinomial, où c'est la probabilité
d'appartenance à une catégorie qui est
expliquée par les variables les paramètres sont
beaucoup plus difficiles à interpréter. Même la forme
linéaire (4) du modèle ne résout pas le
problème.
II.2.4. DESCRIPTION DE LA BASE DES DONNEES
Cette section va concerner la manière dont nous avons
procédé au dépouillement des données dans la
matrice de compilation. Le logiciel qui nous a aidés à encoder
nos données est le Microsoft Excel 2013, par ce dernier nous
avons premièrement représenté les variables juste sur la
première ligne de la feuille suivant leurs types (pôlytomique ou
dichotomique) ; et puis en second lieu, les différentes alternatives
(modalités), ont été représentées dans des
colonnes respectives, en le remplaçant par le code qui s'est
situé entre 0 et 4.
Le code 0 signifiait toujours l'absence de
l'évènement peu importe le type de variable (pôlytomique ou
dichotomique), et de 1 à 4, représentaient la présence de
l'évènement.
Pour faciliter le traitement dans le logiciel SPSS ainsi que
l'interprétation, nous avons jugé bon de décomposer
certaines variables pôlytomiques en des sous-variables comportant les
alternatives du type dichotomique, ce qui veut dire, nous leurs avions donner
deux modalités. Pour cela celles qui ont subi une modification sont : le
niveau d'étude, la forme de la communication interne, la durée de
l'information, le type d'information, la satisfaction dans le partage de
l'information, l'implication dans la prise de décision, et la
manipulation de l'information. C'est sur cette matrice que nous avions
administré les traitements de logiciel SPSS.
43
Chapitre Troisième :
ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS
La présente partie constitue le vif de notre travail,
pour cela, ce chapitre concernera quatre points, à savoir la
présentation descriptive des résultats, les résultats du
modèle estimé, les interprétations y relatives la
discussion des résultats, ainsi que les suggestions.
III.1. PRESENTATION DESCRIPTIVE DES RESULTATS
Dans cette section, nous allons présenter les
résultats de nos recherches d'une manière descriptive, ce qui
revient à dire qu'elle portera beaucoup plus sur les simples faits de
fréquences et les significativités des variables. Signalons de
passage que notre variable à expliquer étant la performance,
mesurée par l'atteinte de l'objectif sur les trois plans, à cet
effet, nous avions retenu comme modalité de référence
l'atteinte de l'objectif sur tous les deux plans. Signalons encore
qu'après avoir décomposé certaines variables
exogènes à plus de deux modalités en celles de deux, afin
d'avoir un modèle du type dichotomique (à deux modalités),
vous trouverez dans les résultats ici-bas présentés, des
variables avec deux alternatives: 0, qui représente l'absence de
l'évènement ; et 1, représentant la réalisation de
l'évènement. Tous ces traitements ont été faits par
le logiciel SPSS.
Graphique no 1 : Présentation de personnel
enquêté selon leurs sexes et les niveaux d'étude.
Sexe et niveau d'étude
30
|
26
22
|
25
20
|
|
|
|
|
15
|
|
|
10
|
9
|
|
5
|
5
|
|
0
|
|
|
Masc Fémin Sécond Univ
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Le graphique ci-contre, résume les statistiques de 31
agents de la Caritas-Uvira qui ont été enquêtés
selon leurs sexes et leurs niveaux d'étude. Il est à observer que
sur une population de 31 personnes enquêtées nombreux sont les
hommes avec une fréquence de 22, contre celle représentant les
femmes à 9, soit 29,03% de la population totale.
44
En outre, ce graphique montre que sur l'ensemble des
populations enquêtées nombreux sont ceux qui ont fait les
études supérieures et universitaires, d'où la
fréquence de 26 contre ceux-là qui ont fait les études
secondaires en fréquence de 5 dans le graphique.
En effet, cette fréquence élevée des
universitaires dans la Caritas, nous a été utile lors de
l'enquête dans la mesure où elle nous a aidés de prime
à bord à limiter certaines contraintes relatives à
l'incompréhension de quelques questions de recherche ;
deuxièmement, elle a fait en sorte que les répondants soient
capables à cerner toutes les questions sans difficulté ; car
disons quelqu'un qui n'avait pas fait l'université aura du mal à
appréhender la notion de la performance organisationnelle, et il sera
limité dans la réalisation de certaines tâches et dans la
prise de décisions rationnelles que celui qui avait foulé ses
pieds à l'université.
Tableau no2 : Statistique de l'âge de
personnel enquêté de la Caritas-Uvira.
Descriptive Statistics
AGE
|
N
31
|
Minimum
25
|
Maximum
65
|
Mean
45,58
|
Std. Deviation
11,430
|
Valid N (listwise) 31
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Le tableau ci-haut fait une représentation
synthétique des âges de salariés de la Caritas
développement-Uvira. Il montre que l'âge minimal de
salariés de la Caritas est de 25 ans, et leur âge maximum est de
65 ans ; mais étant donné que dans cette institution on fait
appel à toutes les catégories de personnes susceptibles à
leurs rendre services dans leurs activités sans tenir rigueur à
leur âge, nous remarquons que l'âge moyen dans cet organisme est de
45 ans.
Tableau no 3 : Objectifs spécifiques
atteint par la Garitas-Uvira au cours de la période
sous-étude.
Objectif Atteint
|
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Modalité
|
1
|
16
|
51,6
|
51,6
|
51,6
|
2
|
2
|
6,5
|
6,5
|
58,1
|
3
|
13
|
41,9
|
41,9
|
100,0
|
Total
|
31
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos analyses avec
SPSS.
45
Le présent tableau résume les différents
objectifs spécifiques qu'à la maison Caritas
développement-Uvira. Les chiffres 1, 2, 3, représentent les
différentes modalités en termes d'objectif spécifique
atteint ; où 1 veut dire l'atteinte d'objectif sur le plan social, 2 est
l'atteinte d'objectif sur le plan économique, et 3 signifie que
l'organisme a atteint déjà les deux objectifs.
En nous appuyant sur ce tableau, nous pouvons dire que,
pendant la période sous-étude la Caritas-Uvira avait
privilégié l'atteinte de l'objectif sur le plan social. Cette
confirmation vient des réponses qui nous ont été
données par une proportion de 51,6% de nos enquêtés.
Etant donné que notre variable dépendante est la
performance organisationnelle que nous avons substitué par l'atteinte de
l'objectif social et économique dans les analyses ; le tableau ci-haut
(précisément à la modalité 1) prouve à
suffisance que la performance dont faira l'objet dans ce travail est la
performance sociale, car c'est elle qui a primée.
Tableau no4 : Les formes de la communication
interne les plus utilisées au sein de la Caritas-Uvira.
Ascendante Descendante Transversale
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
0
|
21
|
67,7
|
21
|
67,7
|
20
|
64,5
|
1
|
10
|
32,3
|
10
|
32,3
|
11
|
35,5
|
|
31
|
100,0
|
31
|
100,0
|
31
|
100,0
|
Modalité
Total
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Dans ce tableau il est question de voir parmi ces trois formes
de communication interne laquelle est la plus utilisée. De façon
plus globale, nous remarquons que toutes les trois formes sont utilisées
de manière combinée au sein de la Caritas
développement-Uvira ; ce qui entraine une faible fréquence dans
l'utilisation de chacun. Mais d'une manière particulière, si nous
essayons de le voir dans le sens de leurs réalisations(présence),
nos analyses ont montré que c'est la communication transversale qui bat
record avec une fréquence de 11, soit 35,5%d'observations sur les cas
possibles par rapport aux deux autres qui sont utilisées avec une
fréquence égale à 10, soit 32,2% d'observation pour
chacune.
46
Rappelons que, la modalité 0 montre l'absence d'une
observation dans une forme communicationnelle, et la modalité 1 veut
justifier la présence d'une observation sur une forme
communicationnelle.
Comme c'est la communication latérale ou transversale
qui vient de primer sur les deux autres. Nous avons alors courage de dire
qu'elle a pour avantage d'établir un dialogue entre personnes d'un
même niveau à l'intérieur d'un service ou entre des
services et des établissements différents ; il s'agit du plus
souvent de communication de concertation, car elle va à tous les
échelons de l'entreprise et permet comme la communication ascendante aux
salariés d'exprimer les difficultés qu'ils rencontrent et de
poser des questions sur ce qu'ils ne comprennent pas ou sur le pouvoir d'une
décision. Quelle soit formelle ou informelle, elle semble
s'établir plus spontanément, et elle a l'inconvénient
d'être facilement maîtrisable par la hiérarchie, car on la
prend pour celle qui est la plus porteuse de « bruits », du fait
qu'elle provienne de plusieurs sources.
Tableau no5 : La durée parcourue par une
information au sein de la Caritas-Uvira.
DUREE DE L'INFORMATION
|
Un jour
|
Deuxjours
|
Temps prévu
|
Total
|
FREQUENCE
|
10
|
6
|
15
|
31
|
POURCENTAGE
|
32.2
|
19.4
|
48.4
|
100
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
De ce tableau, nous pouvons observer le temps que prend une
information pour atteindre le concerné (destinateur) au sein de la
Caritas développement-Uvira. Il est tellement souhaitable par ce que
l'information ne prend pas assez de temps pour atteindre le récepteur
(destinateur) ; cela a été validé par une fréquence
de 15 répondants sur les 31 enquêtés, qui ont dit que
l'information émise arrive à temps prévu à la
destination.
Le fait d'arriver à temps pour une information, a
plusieurs avantages par ce qu'il permet au personnel informé dans
l'avance de pouvoir agir et exécuter une action demandée au temps
voulu, et lui fait éviter une surcharge horaire qui peut constituer un
blocage pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés.
47
En plus, il faut dire qu'il est généralement
préférable que l'information soit récente car, son
intérêt et son efficacité sont souvent proportionnels
à sa durée. Le fait de consommer un ou deux jours
(fréquence respective de 10 et 6), pour livrer une information a comme
conséquence de faire retarder les activités, laisse à
certains personnels d'effectuer le travail qui n'était pas
programmé ; et même le détenteur de la dite information
peut oublier l'essentiel du message et fait plonger l'entreprise dans le K.O
Tableau no6 : Les types d'informations qui
circulent au sein de la Caritas développement-Uvira.
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve19.png)
Possibilit é
Opérationnelle Motivationnelle De
rumeurs
0
1 Total
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
14
|
45,2
|
20
|
64,5
|
28
|
90,3
|
17
|
54,8
|
11
|
35,5
|
3
|
9,7
|
31
|
100,0
|
31
|
100,0
|
31
|
100,0
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Il ressort du présent tableau que, le type
d'information qui circule plus au sein de la Caritas développement-Uvira
est l'information opérationnelle ; ceci est le fruit de réponses
données par une proportion de 54,8%, sur le 100% de nos
répondants lors de l'enquête.
Ce type d'information (opérationnelle) si elle est
comprise est complète, elle garantit la qualité du travail
effectué et conduit à une bonne performance, étant
donné qu'elle concerne tout ce qui est nécessaire à
l'exécution des tâches.
Vient en second lieu l'information motivationnelle avec une
fréquence de 11 sur les 31 personnes enquêtées.
L'information motivationnelle doit être
considérée au même niveau que celle qui est relative
à l'exécution des tâches, car elle a pour but d'entretenir
le sentiment d'appartenance à l'entreprise et de créer un climat
de travail favorable ; mais aussi elle donne au personnel les moyens de
comprendre comment est-ce que l'entreprise tourne tout en mettant en valeur la
politique sociale de l'entreprise.
48
Comme dans tout groupe social, on ne peut manquer des conflits
internes qui naissent de rumeurs et qui sont susceptibles de retarder le
fonctionnement et le développement de l'entreprise. Nous observons aussi
qu'au sein de la Caritas-Uvira il y a des rumeurs qui circulent dans les
informations qui se partagent à l'intérieur ; mais c'est à
faible proportion 9,7% ; ceci peut constituer une bombe à retardement
organisationnel à long terme.
Graphique no2 : Niveau de satisfaction de
personnel par rapport au partage de l'information.
Satisfaction dans le partage d'info
Moins sat
10%
Satisfait
71%
Très satisf Satisfait InSatisfait Moins sat
InSatisfait
10%
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve20.png)
Très satisf
9%
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
La figure précédente traduit la manière
dont une personne peut se sentir motivée dans la réalisation
d'une action s'il se sent satisfait par la façon dont il a
été informé. De toute évidence, nous remarquons
qu'au sein de la Caritas développement-Uvira l'ordre se donne avec une
courtoisie, par le fait que 71% de nos enquêtés sont satisfaits de
la manière dont se partage l'information ; contrairement à
ceux-là qui ne le sont pas, représentant une proportion globale
de 29%. Cette proportion de 71% peut être considérée comme
un nouvel accélérateur de la performance.
49
Graphique no3 : Implication dans la prise de
décision stratégique et opérationnelle par le
personnel.
![](La-communication-interne-comme-pilier-de-la-performance-d-une-organisation-Cas-de-la-Caritas-deve21.png)
PAS TT À FAIT
PAR FOIS OUI
ABSC SUPER
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Implication dans la décision
6
10
15
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Le graphique ci-haut informe sur la participation dans la
prise de décision dans l'organisation Caritas
développement-Uvira. Il est observable qu'à la Caritas à
part les donneurs d'ordre, les autres catégories d'employés sont
parfois impliquées dans la prise de décision (fréquence de
15). De toutes les façons il y a ceux-là qui participent à
une décision de l'organisation quand leurs chefs directs ne sont pas
là, ce qui traduit la fréquence de 6.
Ceci prouve à suffisance que la Caritas-Uvira cherche
à faire adhérer tout le monde à l'atteinte de ses
objectifs car les salariés veulent être au courant de tout ce qui
se passe sur leur lieu de travail pour renforcer le sentiment d'appartenance
à leur entreprise. Un personnel se sentira valorisé, et aura
l'envie d'entretenir son poste lorsqu'on lui laisse une liberté
d'expression et son point de vue est pris en considération par tout le
monde car disons qu'un climat défavorable au travail influe sur le
départ de salariés.
Tableau no7 : Manipulation de l'information comme
source des sanctions négatives.
Manipulation d'information
|
Rarement
|
Chaque fois
|
Pas tout à fait
|
Total
|
Fréquence
|
12
|
4
|
15
|
31
|
Pourcentage
|
38.7
|
12.9
|
48.4
|
100
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
50
Ce tableau veut montrer comment est-ce que la mauvaise
interprétation d'une information peut être la base d'une sanction
négative au sein de la Caritas, car il est bien claire que l'information
a une répercussion particulière sur ses utilisateurs, (R.
Brennemann et S. Sépari, 2001).
En observant ce tableau nous remarquons que la mauvaise
manipulation de l'information n'a pas d'influence sur le licenciement ou tout
autre sanction négative d'un agent de la Caritas-Uvira ;
fréquence de 15 et 12. Par ailleurs, sont des cas extrêmes
où un agent a été sanctionné négativement
par ce qu'il avait mal interprété une information ; voir 4 sur le
tableau. L'inquiétude qu'ont les gestionnaires des entreprises, et que
la mauvaise information peut faire de façon qu'un agent fasse ce qu'il
n'a pas été recommandé ; car A. David et E. Sutter (1985),
soutiennent que la fonction première de l'information est de
réduire l'incertitude ou confusion du décideur, et à
défaut de la supprimer. Pour ce faire, l'information doit être
accessible sans difficulté majeure, accessibilité qui
dépend notamment des moyens utilisés par l'entreprise pour le
stocker.
C'est ainsi que l'information doit être fiable pour
refléter le plus exact de la réalité. Le corollaire de
cette caractéristique est que l'information doit être la plus
complète possible, ce qui revient à dire, éclairer le
décideur sur la globalité d'une situation.
III.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ESTIMATION
Cette section portera sur : l'ajustement et la
significativité sur l'ensemble de modèle, la mesure de
l'indépendance entre les variables par le test de chi-deux, et enfin la
présentation des coefficients des paramètres estimés par
la régression logistique multinomiale.
Signalons en plus que, la variable à prédire
pour nous était la performance socio-économique que nous avions
mesurée et substituée par l'atteinte des objectifs
spécifiques sur le plan social, et économique par la Caritas
développement-Uvira. La catégorie de référence
telle qu'il est exigé par la méthodologie choisie était
l'atteinte des objectifs spécifiques sur deux plans, que les traitements
avaient retirés après les analyses.
51
Tableau no8 : Information sur l'ajustement et la
significativité sur l'ensemble du modèle
|
Model FittingCriteria
|
Likelihood Ratio Tests
|
Pseudo R-Square
|
Model
|
-2 Log Likelihood
|
Chi- Square
|
df
|
Sig.
|
Cox and Snell
|
,622
|
InterceptOnly
|
50,564
|
|
Nagelkerke
|
,751
|
Final
|
20,396
|
30,168
|
14
|
,007
|
McFadden
|
,551
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Ce tableau est présenté pour juger la
qualité de l'ajustement, et de la significativité globale du
modèle. En regardant la valeur estimée du ratio de vraisemblance,
qui est la différence entre le modèle avec constante et le
modèle final, on trouve que la valeur de chi-deux égal à
30,168, et donc 50,564-20,396. Au degré de liberté égal
à 14, le ratio de vraisemblance est significatif au seuil de5%, car
0,007 est inférieure à 0,05 ; ce qui nous pousse à dire
qu'au moins un coefficient du modèle n'est pas égal à
zéro et par conséquent, le modèle composé des
variables explicatives ou le modèle ajusté est significativement
meilleur que le modèle seulement avec constante.
En outre, pour parler de la validation du modèle, la
méthodologie choisie recommande d'utiliser le pseudo-R2 ou le
faux-R2 de McFadden (1973). Nous constatons que le modèle est
statistiquement significatif, et explique la performance
socio-économique dont il est question dans ce travail à 55,1% ;
car la valeur observée de McFadden est située entre]0,1[, tel
qu'il est exigé par la littérature de la méthodologie.
52
Tableau no9 : Mesure de significativité
et de l'indépendance entre variables par le test de
chi-carré.
Likelihood Ratio Tests
|
Effect
|
Model FittingCriteria
|
Likelihood Ratio Tests
|
-2 Log Likelihood of Reduced Model
|
Chi- Square
|
df
|
Sig.
|
Intercept
|
20,396a
|
,000
|
0
|
.
|
NivétudSécondaire
|
23,714
|
3,318
|
2
|
,190
|
Ascendante
|
29,871
|
9,476
|
2
|
,009
|
Transversale
|
25,736
|
5,340
|
2
|
,069
|
Satisfait
|
28,436
|
8,040
|
2
|
,018
|
Temps prévu
|
30,069
|
9,673
|
2
|
,008
|
Motivationnelle
|
28,055
|
7,659
|
2
|
,022
|
Opérationnelle
|
28,782
|
8,386
|
2
|
,015
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Dans le souci de regarder la significativité des
variables explicatives sur la construction du modèle, nous osons dire
que seules le niveau d'étude secondaire et la forme de communication
transversale qui ne contribuent pas à la construction et à la
significativité du modèle au seuil de 0,05 ; car leurs sigma
(respectivement 0,190 et 0,069), sont supérieures au dit seuil.
Pour tester l'indépendance des variables dans un
tableau en comparant la distribution observée sur l'échantillon
à une distribution théorique qui correspond à
l'hypothèse que l'on veut tester, M. Carricano et F. Poujol(2009)
exigent de considérer deux hypothèses de chi-carré
ordinaire ; celle qui prédit qu'il n'y a pas de relations entre deux
variables (hypothèse nulle), et celle qui dit qu'il y a une relation
entre les variables (hypothèse alternative).
Après la lecture du tableau, nous avons en premier
lieu, retenu l'hypothèse nulle, car les variables niveau d'étude
secondaire et la forme de communication transversale ne sont pas reliées
significativement sur la variable dépendante, et donc il n'y a pas de
relation. En second lieu nous avons rejeté l'hypothèse nulle au
détriment de l'hypothèse alternative qui montre qu'il y a
l'interdépendance des autres variables, sauf les dernières
évoquées précédemment sur la variable
dépendante.
53
Tableau no10 : Coefficients des paramètres
estimés par la régression logistique multinomiale influant sur la
performance sociale.
1 ParameterEstimates
|
Atteinte d'obj. Social
|
B
|
Std. Error
|
Wald
|
df
|
Sig.
|
Exp(B)
|
Intercept
|
30,501
|
3,036
|
100,948
|
1
|
,000
|
|
Niv. étud secondaire
|
1,147
|
1,563
|
,538
|
1
|
,463
|
3,148
|
Ascendante
|
-5,528
|
2,446
|
5,109
|
1
|
,024
|
,004
|
Transversale
|
-2,817
|
1,408
|
4,004
|
1
|
,045
|
,060
|
Satisfait
|
2,454
|
1,503
|
2,664
|
1
|
,103
|
11,634
|
Temps prévu
|
-3,554
|
1,692
|
4,413
|
1
|
,036
|
,029
|
Motivationnelle
|
-24,119
|
1,179
|
418,286
|
1
|
,000
|
3,351E-011
|
Opérationnelle
|
-23,722
|
,000
|
.
|
1
|
.
|
4,987E-011
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
Au regard de ce tableau, nous constatons que, deux variables
seulement influent positivement sur la performance sociale ; il s'agit du
niveau d'étude secondaire et celui de satisfaction des agents de la
Caritas développement dans le partage de l'information.
Pour mieux comprendre cette influence positive, nous allons
partir de deux idées à savoir :
- Celle de Beer et Nohria (2000), qui développent une
conception organisationnelle du changement appelée «
Théorie O », fondée sur le renforcement des
compétences et sur l'apprentissage organisationnel. Ceci veut dire que,
tout agent qui est nouvellement récrit dans une organisation est
considéré comme nul, parce qu'il ne maitrise pas la mission, les
objectifs, ainsi que les buts de l'organisation dans laquelle il est
engagé. C'est pour quoi, peu importe le niveau d'étude d'un
employé (secondaire ou universitaire), il est tenu avoir un renforcement
de capacité et une remise à niveau pour mieux répondre aux
attentes de l'organisme. Ce qui est au centre de deux intérêts :
pour l'employeur une meilleure performance de l'entreprise, et pour le
salarié, une consolidation de son professionnalisme et une meilleure
valorisation de ses compétences au travers de parcours de
carrières plus mobiles et diversifiés.
54
Eu égard à ces idées
précédentes, nous pouvons dire que les personnes les mieux
placées sur le marché du travail de demain ne seront pas celles
qui disposent des savoirs les plus poussés, mais celles qui seront
parvenues à combiner une large gamme de compétences par la
confrontation à des organisations différentes et par la
diversification de leurs expériences professionnelles.
- Celle de Kaplan et Norton (1998), qui mettent
également en exergue le lien entre la motivation des salariés, la
rentabilité des investissements intellectuels, incorporels et
immatériels de l'entreprise (capital de connaissances ou knowledge
capital), et les résultats économiques. Le terme de capital
intellectuel recouvre toutes les formes de ressources intangibles ainsi que
leur interaction et dépend donc fortement de la performance sociale
(Edvinsson et Malone, 1999).
Ceci revient à dire que l'appel à la motivation
(induite par fois par le niveau de satisfaction de l'information) des
salariés ne prend son sens que s'il s'accompagne d'une reconnaissance
par l'organisation des savoir-faire mobilisés (compétences).
L'effet naturel et à encourager que nous venons d'observer, est que les
salariés se sentent satisfaits et motivés par la façon
dont ils reçoivent l'ordre ou l'information pour exécuter une
tâche ou une action.
Par ailleurs, pour juger de la significativité des
variables exogènes sur l'atteinte de l'objectif sur le plan social ;
nous remarquons que, c'est seulement quatre variables qui sont significatives
au seuil de 0,05. Il s'agit de la forme de communication dite ascendante,
transversale, l'arrivée de l'information au temps prévu, et enfin
le type de l'information motivationnelle qui a une excellente
significativité.
Ce qui peut se modéliser de la façon suivante :
ln [P (j=1) / P (j=3)J = [fj0 + [fj1FC + [fj2AI+ [fj3DI + [fj4TI+
[fj5IPD+ [fj6MI. En remplaçant chaque paramètre
d'une composante de la variable explicative par sa valeur respective on aura :
ln [P (j=1) / P (j=3)J = 30,501+ (-5,528-2,817)FC+ (-3,554)DI +
(-24,119)TI = 30,501-8,345FC - 3, 554DI - 24,119TI.
La valeur de la constante 30,501, traduit l'atteinte de
l'objectif sur le plan social qui n'est pas expliquée par la
communication interne, mais qui est significative au modèle. D'où
c'est une performance sociale autonome.
55
En plus, en nous référant à P-E.
Suter(2011), qui a définit la performance sociale comme étant la
résultante positive ou négative des interactions de
salariés d'une organisation, dans l'atteinte des objectifs de celle-ci ;
nous disons que les interactions qui mesurent l'atteinte de l'objectif sur le
plan social ici sont négatives, d'où la présence des
signes négatifs devant chaque variable du modèle
estimé.
En associant la communication ascendante à celle dite
transversale, nous nous permettons de dire qu'elles facilitent toutes deux aux
salariés d'exprimer les difficultés qu'ils rencontrent et de
poser les questions sur ce qu'ils ne comprennent pas ou sur le pouvoir d'une
décision ; elles établissent un dialogue entre personnel à
tous les échelons de l'entreprise ; et convergent toutes au niveau de la
hiérarchie. En particulier disons aussi que, la fréquence
d'utilisation des informations par l'entreprise devra être
appréciée en fonction du temps nécessaire entre la prise
de décision et son effectivité. Pour cela Kofman et Senge (1993),
disent que : «la vitesse à laquelle les organisations
apprennent (sous-entendu plus vite que les firmes rivales...) serait ainsi la
seule source d'avantage concurrentiel durable ».
Le courant de la théorie des ressources
popularisées par Hamel et Prahalad (1990) montre que les employés
et la façon dont ils sont gérés jouent un rôle
capital dans le succès des organisations et constituent une source
d'avantage stratégique durable. C'est pourquoi la motivation dans la
façon dont ils sont informés crée le sentiment
d'appartenance à leur entreprise et favorise un climat social
adéquat.
56
Tableau no11 : Coefficients des paramètres
estimés par la régression logistique multinomiale influant sur la
performance économique.
2
|
ParameterEstimates
|
Atteinte d'obj.
économique
|
B
|
Std. Error
|
Wald
|
df
|
Sig .
|
Exp(B)
|
Intercept
|
-117,757
|
51935,716
|
,000
|
1
|
,998
|
|
Nivétud secondaire
|
36,754
|
14233,059
|
,000
|
1
|
,998
|
9165478552667558,00
0
|
Ascendante
|
5,639
|
8962,779
|
,000
|
1
|
,999
|
281,221
|
Transversale
|
26,912
|
12617,425
|
,000
|
1
|
,998
|
487275556263,293
|
Satisfait
|
28,945
|
8962,402
|
,000
|
1
|
,997
|
3722262618173,262
|
Temps prévu
|
34,052
|
11607,465
|
,000
|
1
|
,998
|
614539202926437,200
|
Motivationnelle
|
-5,268
|
40364,815
|
,000
|
1
|
1,000
|
,005
|
Opérationnelle
|
3,460
|
40233,406
|
,000
|
1
|
1,000
|
31,819
|
Source : Nos analyses avec SPSS 20.
En observant le tableau ci-contre, nous remarquons que la
valeur de la constante est -117,757, ce qui mesure l'atteinte de l'objectif sur
le plan économique qui n'est pas influencée par l'effet de la
communication interne, ou la performance économique autonome. La
présence du signe négatif montre que la constante influe aussi
négativement au même titre que le type de communication
motivationnelle sur l'atteinte de l'objectif économique. Les autres
variables prédictives ayant un signe positif traduisent une influence
positive sur l'atteinte de l'objectif économique.
Ajoutons que la performance d'une entreprise étant
multidimensionnelle (Burlaud et al. 2004), et lie indéfectiblement la
performance sociale et la performance économique (Perroux, 1974) ; nous
remarquons en effet que, de tous ces descripteurs, il n'y a aucun qui est
significatif par rapport à l'atteinte de l'objectif sur le plan
économique. Cela semble s'expliquer par le fait traditionnel de la
performance économique qui se lit dans les résultats
présentés par le système d'information comptable et
financier, les indicateurs de compétitivité, qualité,
efficacité et efficience agrégées au solde
intermédiaire de gestion dont l'interprétation permet d'avoir un
point de vue éclairé sur la formation du résultat. En
particulier l'analyse de la performance sociale se matérialise le plus
souvent en termes de satisfaction des salariés dans le domaine social
(Savall, 1974, 1975, 1979).
57
Malgré la performance économique a longtemps
été privilégiée par les dirigeants et les
gouvernements des entreprises comme critère de la performance au
détriment de la performance sociale, (Naro, 2004) ; les
théoriciens et praticiens s'accordent désormais pour
considérer la performance sociale comme un avantage stratégique
(Price Waterhouse Coopers, 2002).
Martory (2001) montre que la performance sociale
s'apprécie à court terme selon des indicateurs
d'efficacité (atteinte des résultats) et d'efficience
(résultats/moyens), et à long terme selon la qualité des
investissements sociaux réalisés (coût historique du
recrutement, coût de remplacement pour l'effet d'apprentissage). Il
propose d'évaluer les indicateurs de la performance sociale par les cinq
composants du personnel-mix : la politique salariale et sociale, la
valorisation sociale des salariés, le climat et le comportement social,
les relations paritaires, l'image sociale interne-externe. Ces composants sont
des facteurs de la politique des ressources humaines mesurables par des
clignotants (par exemple l'absentéisme et le turn-over pour le composant
climat et comportements social).
58
III.3. DISCUSSION DES REULTATS
Cette section consiste à relier les résultats au
cadre conceptuel et à la problématique de la recherche en
montrant comment ceux-ci permettent de faire progresser les connaissances dans
le domaine considéré. A cette occasion, il s'agit de rechercher
des concepts, des relations ou des modèles qui permettront de soutenir
les résultats observés. Il n'est pas rare à ce niveau
qu'on soit amené à rechercher de nouvelles
références dans la littérature faute de trouver dans la
revue qui a été réalisée, les
références qui permettront de soutenir ou d'expliquer nos
résultats.
En effet, après avoir mesuré la
significativité des variables prédictives au seuil de5%, nous
avons observé que, les variables qui ont été
significatives à ce seuil sont : la communication ascendante, la
satisfaction dans le partage de l'information, l'arrivée de
l'information à temps prévu, la communication du type
motivationnelle et opérationnelle. Celle qui n'ont pas été
significatives dans la construction de l'ensemble du modèle sont : le
niveau d'étude secondaire et la communication de la forme transversale,
car leurs p-value ont été respectivement de 0,190 et 0,069,
supérieure au seuil de 5%.
Après estimation et en nous référant
à la catégorie de référence, nous avons
constaté ce qui suit : le niveau d'étude secondaire et la
satisfaction dans le partage de l'information, ont influés positivement
sur l'atteinte de l'objectif sur le plan social ; et il y a eu quatre
descripteurs qui ont été significatives à cet objectif, il
s'agit de la forme de communication ascendante et transversale,
l'arrivée de l'information à temps prévu, ainsi que le
type d'information motivationnelle. Ce qui a conduit à retenir le
modèle suivant pour mesurer cet objectif :
ln [P (j=1) / P (j=3)] = 30,501+ (-5,528-2,817)FC+
(-3,554)DI + (-24,119)TI
= 30,501 - 8,345FC - 3, 554DI -
24,119TI.
Si nous essayons de confronter nos résultats à
ceux de la revue empirique, nous allons comprendre qu'il y a une grande
dissemblance entre nous et nos prédécesseurs dans ce domaine de
la communication interne ; car il n'y avait pas eu un travail que nous avions
lu qui a retenu ce genre de modèle.
59
Ensuite, les résultats trouvés après
l'estimation des variables portant sur l'atteinte de l'objectif au plan
économique, ont montré que c'est seulement le type d'information
motivationnelle qui a influé négativement sur cet objectif ; les
autres ont influé positivement, mais n'ont pas été
significatives. C'est pourquoi, nous nous somme heurté au grand
problème de retenir un modèle pour expliquer cet objectif. Disons
que de toute évidence, nous n'avons pas eu une étude qui a obtenu
des tels résultats, c'est pour cela que nous précisons encore une
fois de plus que notre travail se démarque davantage des travaux
déjà réalisés dans ce domaine. A notre niveau, nous
pouvons dire que cette dissemblance s'explique premièrement par le fait
que l'étude a été réalisée dans une
organisation caritative et sans but lucratif ; deuxièmement, par
l'utilisation de la méthodologie portant sur le logit multinomial, ce
qui a constitué l'originalité de notre travail.
Par ailleurs, dans le souci de confronter nos
prédictions (hypothèses) aux observations (résultats
obtenus), nous trouvons assez commode de présenter les hypothèses
confirmées et celles qui ont été infirmées
après l'observation de nos résultats :
- Sensibilisation et renforcement de personnel aux enjeux de
l'organisation. Cette hypothèse a été confirmée
dans la partie portant sur l'implication dans la prise de décision
stratégique et opérationnelle par le personnel de la Caritas
(graphique no3), en outre par le fait que le niveau de la
satisfaction sur le partage de l'information à influer positivement sur
l'atteinte de l'objectif sur tous les plans.
- L'hypothèse qui concernait l'accessibilité et
la durée d'une information pour atteindre la destination a aussi
été confirmée par le fait que, l'information qui circule
au sein de la Caritas arrive au temps prévu(voir tableau
no5). En plus la variable qui portait sur cette hypothèse a
été significative au seuil de 5%dans la construction du
modèle, et a contribué à l'atteinte de l'objectif sur le
plan social ; ainsi que l'influence positif sur l'atteinte de l'objectif
économique.
- Par rapport à l'hypothèse qui portait sur le
respect de trois formes de la communication interne, nous avons remarqué
que, c'est la forme transversale qui prime à la Caritas (tableau
no4). Ce qui a fait à ce qu'elle soit confirmée,
étant donné qu'elle était significative à
l'atteinte de la performance sociale et a influencé positivement
l'atteinte de la performance économique.
60
Mais pour que cette variable soit infirmé, nous avons
constaté en plus qu'elle n'a pas était significative dans la
construction du modèle, et n'était pas liée à la
variable à prédire au seuil de 5%.
- Par rapport à l'hypothèse relative à la
finalité d'informer, former, motiver, et construire l'image de
l'entreprise, nous avons trouvé que, la finalité de motiver a
été atteinte et confirmée par rapport au type de
communication motivationnelle qui a été aussi significative au
modèle ainsi qu'à l'atteinte de la performance sociale, et
était liée à la variable dépendante au seuil de 5%.
La finalité d'informer a été elle aussi atteint et
confirmée par le fait qu'à la Caritas il y a un type
d'information opérationnelle qui circule à l'intérieur
(tableau no6) ; et ce type d'information est significative à
la construction du modèle, et est liée à la variable
endogène au seuil de 5%. De toutes les façons, les
finalités de former et construire l'image de l'organisme n'ont pas
étaient atteintes, c'est pour cela que nous les infirmons car elles ne
sont vérifiées nul part. Par ces idées ci-haut
évoquées, nous venons de confirmer d'une manière ou d'une
autre l'hypothèse concernant le type d'information opérationnelle
et motivationnelle.
En montrant comment est-ce que ce travail permet de faire
progresser les connaissances dans le domaine considéré qui est la
gestion des ressources humaines, il est intéressant de dire que, la
question à laquelle ce travail voulait répondre était
celle de savoir quel est l'impact de la communication interne sur la
performance socio-économique de la Caritas-Uvira. C'est pourquoi les
gestionnaires des entreprises sont appelés par les biais de ce travail
de ne plus se focaliser seulement sur le système d'information financier
et comptable, ainsi que sur d'autres indicateurs de compétitivité
pouvant donner une vue éclairée sur la formation des
résultats, plutôt de prendre aussi en considération la
cohésion sociale au sein de toute l'entreprise.
Grosso modo, ceci veut dire en outre que, toutes les
littératures et les résultats exhibés par ce travail
cherchent à montrer comment le privilège à un climat
social (cohésion sociale) favorable au travail permet au personnel d'une
manière individuelle à atteindre ses assignations, et d'une
manière consolidée à l'entreprise à réaliser
ses objectifs poursuivis dans la limite du délai.
61
III.4. SUGGESTIONS
Les résultats trouvés par la présente
étude nous poussent à suggérer à l'organisation
Caritas de développement d'Uvira ce qui suit :
- Assurer l'autonomisation du service de communication ;
- Promouvoir et renforcer le sentiment d'appartenance à
l'organisation, créer un climat favorable au travail, favoriser un
esprit d'équipe et une culture de l'entreprise, encourager l'harmonie du
travail et créer une cohésion sociale au sein de tous les groupes
de salariés ;
- Prendre en considération le niveau de satisfaction de
salariés dans le partage de l'information, la forme de communication
ascendante et transversale, la durée et le type d'information
motivationnel.
- Tenir avec rigueur le type du modèle de la
communication interne que nous avions obtenu après nos analyses
(expérimentations).
62
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail d'une grande réflexion sur la
communication interne comme pilier de la performance d'une organisation : cas
de la Caritas développement-Uvira ; nous sommes parties d'une
problématique qui consistait à rappeler et démontrer
l'importance de la communication interne ou un bon climat social de travail qui
semble être le chemin qui conduit vers la satisfaction des attentes du
personnel d'une manière particulière, et la performance
organisationnelle d'une manière générale. La question
principale ayant guidée notre travail était celle de savoir :
- Quel est l'impact de la communication interne sur la
performance socio-économique de la Caritas développement-Uvira
?
L'objectif de ce travail était de montrer comment la
communication interne (un bon climat social de travail entre le personnel)
pouvait entrainer ou garantir la réalisation des objectifs
préfixés par l'entreprise, ainsi que la contribution d'une
meilleure performance.
L'hypothèse avancée dans ce cadre,
prévoyait que l'impact de la communication interne sur la performance
serait significatif. Ce qui s'est expliqué par ce lien, la communication
interne serait considérée comme le principal pilier de la
performance si ; elle renforce et sensibilise le personnel aux enjeux de
l'organisation ; elle est accessible et arrive au temps prévu ; elle a
comme finalités d'informer, former, motiver, et construire l'image de
l'organisation ; elle respecte la forme de la communication ascendante,
descendante, et transversale ; elle concerne le type d'information
opérationnelle et motivationnelle. Ce présent travail
était subdivisé en trois chapitres, à part l'introduction
et la conclusion.
Pour vérifier notre hypothèse, nous avons fait
recours au modèle logit polytomiques non ordonnés ou
logit multinomial, qui nous a permis d'estimer la performance par
l'atteinte des objectifs spécifiques de la Caritas
développement-Uvira sur trois plans. Ce modèle a retenu comme
catégorie de référence le troisième plan, qui a
concernait l'atteinte de l'objectif sur les deux plans. L'idée est celle
de dire que, le modèle mesure l'effet d'une variable explicative sur le
rapport entre la probabilité d'appartenir à une catégorie
donnée et la probabilité d'appartenir à la
catégorie de référence.
63
Par ailleurs, à la lumière des résultats
obtenus sur terrain et sur base des informations tirées après les
analyses avec SPSS 20, nous avons observé que la communication interne
au sein de la Caritas développement-Uvira peut être
considérée comme pilier de la performance sociale si elle prend
en considération le niveau de satisfaction de personnel dans le partage
de l'information ; elle respecte la forme de communication ascendante et
transversale ; elle donne l'information aux concernés à temps
prévu ; et que ce type d'information soit motivationnel. Ces derniers
sont les résultats qui ont influé positivement et ont
été significatifs à la performance sociale au seuil de 5%.
Mais pour que cette communication interne soit considérée comme
pilier de la performance économique, il faut que les variables
citées à la performance sociale, associées au type de
l'information opérationnelle à part le type d'information
motivante soient respectées ; car c'est sont-elles qui ont influé
positivement sur ce genre de performance.
En somme, ce travail était au centre de
démontrer que n'importe quelle décision à prendre dans
l'entreprise nécessite une quête d'informations, car la
définition de leur stratégie suppose la collecte, l'organisation
et la gestion de l'information pour renseigner les personnels ou l'entreprise
non seulement sur ce qui s'est passé, mais sur ce que sera l'avenir
(prospective).
Nous ne prétendons pas avoir parcouru tous les aspects
de notre travail, raison pour laquelle nous invitons les futurs chercheurs
à aborder par exemple le sujet qui porte sur le bien-être de
salariés comme source de la performance organisationnelle ; pour
compléter ce présent travail.
17. Libaert, T., De Marco, A. (2006), Les tableaux de bord
de la communication, S.L, S.E.
18. Likert, R. (1961), New patterns of management,
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22h23'
3.
www.stratégie.fr; le
09 avril, 2015, à 12h45'
4.
www.strategie.gouv.fr
; le 03 septembre, 2015, à 17h6'
68
ANNEXES
69
Parameter Estimates
|
OBJECT ATT
|
B
|
Std. Error
|
Wald
|
df
|
Sig.
|
Exp(B)
|
95% Co
|
Lower
|
Intercept
|
30,501
|
3,036
|
100,948
|
1
|
,000
|
|
|
NIV ETUD
|
1,147
|
1,563
|
,538
|
1
|
,463
|
3,148
|
|
FORM COM INTERN
|
-5,528
|
2,446
|
5,109
|
1
|
,024
|
,004
|
3,29
|
Transverale
|
-2,817
|
1,408
|
4,004
|
1
|
,045
|
,060
|
|
Satisfait
|
2,454
|
1,503
|
2,664
|
1
|
,103
|
11,634
|
|
Temps prévu
|
-3,554
|
1,692
|
4,413
|
1
|
,036
|
,029
|
|
Motivationnelle
|
-24,119
|
1,179
|
418,286
|
1
|
,000
|
3,351E-011
|
3,32
|
TYPE D'INFO
|
-23,722
|
,000
|
.
|
1
|
.
|
4,987E-011
|
4,98
|
2
Intercept
|
-117,757
|
51935,716
|
,000
|
1
|
,998
|
|
NIV ETUD
|
36,754
|
14233,059
|
,000
|
1
|
,998
|
916547855266
|
|
|
|
|
|
|
7558,000
|
FORM COM INTERN
|
5,639
|
8962,779
|
,000
|
1
|
,999
|
281,221
|
Transversale
|
26,912
|
12617,425
|
,000
|
1
|
,998
|
487275556263
|
|
|
|
|
|
|
,293
|
Satisfait
|
28,945
|
8962,402
|
,000
|
1
|
,997
|
372226261817
|
|
|
|
|
|
|
3,262
|
Temps prévu
|
34,052
|
11607,465
|
,000
|
1
|
,998
|
614539202926
|
|
|
|
|
|
|
437,200
|
Motivationnelle
|
-5,268
|
40364,815
|
,000
|
1
|
1,000
|
,005
|
Type d'info
|
3,460
|
40233,406
|
,000
|
1
|
1,000
|
31,819
|
70
TABLE DES MATIERES
DEDICACE I
REMERCIEMENTS II
LISTE DES ABBREVIATIONS III
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
IV
0. INTRODUCTION GENERALE 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. OBJECTIF 2
0.3. HYPOTHESES 3
0.4. CHOIX ET INTERRET DU SUJET 3
0.5. DELIMITATION DU SUJET 4
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL Error! Bookmark not
defined.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4
0.8. DIFFICULTES RENCOTREES 4
Chapitre premier : 5
CADRE CONCEPTUEL ET REVUE DE LA LITTERATURE 5
I.1. REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE
5
I.1.1. FONDEMENT THEORIQUE SUR LA COMMUNICATION INTERNE 5
I.1.2. LAPERFORMANCE DE L'ENTREPRISE 10
I.2. REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
15
Chapitre deuxième : 17
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
17
II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
17
II.1.1. DENOMINATION 17
II.1.2. LOCALISATION 17
II.1.3. STATUT JURIDIQUE 17
II.1.4. RAYON D'ACTION 18
II.1.5. HISTORIQUE 18
II.1.6. OBJECTIF GLOBAL : 19
II.1.7. ORGANIGRAMME 23
I.2.2. FONCTIONS AU SEIN DE LA CARITAS DEVELOPPEMENT UVIRA
24
2. LE COORDINATEUR DE LA CARITAS DEVELOPPEMENT UVIRA
24
II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE 28
71
II.2.1. OUTILS DE COLLECTE DES DONNES 29
II.2.2. PRESENTATION DU MODELE DE BASE THEORIQUE 30
II.2.3 LE PROCESSUS THEORIQUE DE TRAITEMENT DE DONNEES 33
II.2.4. DESCRIPTION DE LA BASE DES DONNEES 42
Chapitre Troisième : 43
ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS
43
III.1. PRESENTATION DESCRIPTIVE DES RESULTATS
43
III.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ESTIMATION
50
III.3. DISCUSSION DES REULTATS
58
III.4. SUGGESTIONS 61
CONCLUSION GENERALE 62
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 64
|