4. La variation de la température
La combinaison de hautes températures peut conduire au
dessèchement du substrat (DETEMPS, 1970). Les fortes températures
accroissent l'utilisation de l'eau par les plantes mais aussi accentuent
l'évaporation. Par conséquent, le point de flétrissement
des plantes est vite ou prématurément atteint. Ce seuil,
lorsqu'il est franchi par les végétaux, engendre des impacts
négatifs à la survie ou à la vie des plantes. Certains
d'entre elles dépérissent à un certain moment de
l'année. C'est le cas pour la majorité des essences à
strate herbacée. Les herbes ont une faible capacité à
développer des systèmes de résistance ou des conditions
d'adaptation au déficit hydrique. Les plantes,
généralement dans leur majorité, développent
certaines méthodes de défense pendant la saison sèche en
réduisant l'appareil chlorophyllien (chute des feuilles des
espèces caducifoliées) ou encore par la réduction de la
taille des feuilles (micro phyllie) ; (SIMON, 1998).
Les températures excessives rendent la synthèse
des matières organiques nulle par la destruction de cytoplasme
cellulaire nécessaire ou développement des plantes.
Figure 10: variation de la température dans la
commune de Diossong de1998 à 2014
TEMPÉRATURES EN DEGRÉS CELCUCE
45
40
35
30
25
20
15
10
0
5
T Minimales T Moyennes T Maximales
ANNÉES
Source : station météorologique de
Kaolack.
Cette courbe explique la variation de la
température qui n'est pas stable dans cette localité. Ceci a eu
des effets sur l'environnement car beaucoup d'espèces ligneuses de
même que la
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biomasse sont disparus. D'où c'est ce qui
accélère l'érosion éolienne car le sol est devenu
nu sans protection contre les vents violents.
Ainsi, la saisonnalité et la proximité du bras
de mer avec la station influent sur les valeurs de l'humidité relative
dans cette localité.
5. L'humidité relative
C'est un facteur qui intervient directement dans la
dégradation des ressources naturelles. L'humidité relative est
fortement tributaire de l'activité solaire et de la pluviométrie,
elle constitue un des maillons importants du cycle de l'eau dans la Commune de
Diossong.
L'humidité relative connait une évolution
unimodale du fait de l'existence d'une seule saison humide dans l'année.
Elle est de faible envergure durant la saison sèche entre le mois de
novembre et de juin (<50). Ceci s'explique par le fait que durant cette
période surtout au mois de Mai et juin c'est l'harmattan qui souffle et
c'est un vent chaud et sec qui assèche tout ce qui était
mouillé. Elle est de grande envergure durant les mois de juillet
à octobre (>50%) ce qui coïncide avec la saison des pluies.
C'est humidité est plus remarquable durant le mois d'août
où il pleut presque chaque jour dans cette localité avec des
quantités assez importantes. L'apparition des pluies est à
l'origine de l'atténuation de la température entre juillet et
septembre d'où l'augmentation de l'humidité relative.
L'augmentation de l'humidité relative est liée
aux précipitations et à la nébulosité qui tout en
abaissant la température, contribue à élever la tension de
vapeur de l'air.
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Figure 11: courbe d'évolution de la moyenne
mensuelle des minimums et maximums de l'humidité relative de 2000
à 2014
HUMIDITÉ RELLATIVE EN %
120
100
40
80
60
20
0
MOIS
Minimum Maximum
Source : station météorologique de
Kaolack.
Cette courbe montre que l'humidité est de grande
envergure durant les mois de juillet, août et septembre car durant ces
mois il pleut toujours. D'où c'est le moment qui offre aux
végétaux la capacité de régénération.
Mais pour ce qui est de la saison sèche on a des vents chauds et secs
qui soufflent en asséchant tout l'atmosphère qui est souvent
poussiéreux.
En plus, les phénomènes évaporatoires
dans la commune de Diossong sont favorisés par la combinaison de vents
secs, de températures élevées en moyenne et d'un
ensoleillement généralement fort.
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