à‰tude des contraintes de la production du thé sec dans une exploitation agricole. Cas du complexe théicole de Butuhe (ctb).( Télécharger le fichier original )par Georgine KAVIRA MBAFUMOJA Institut Supérieur de Développement Rural/ KITSOMBIRO - Licencié 2013 |
RESUMEUne étude a été menée au sein du Complexe Théicole de Butuhe (CTB) pour s'acquérir des contraintes qui limitent la production du thé sec. Le Complexe Théicole de Butuhe (CTB) est une exploitation agricole qui s'étend sur une superficie de 4000 Hectares en province du Nord Kivu, Territoire de Beni, en Chefferie des Bashu. A l'issu des enquêtes, il s'est avéré que les contraintes que connaît le Complexe Théicole de Butuhe (CTB) sont entre autres, l'utilisation des machines obsolètes et les coupures intempestives du courant électrique dû aux pannes de l'alternateur au niveau de la centrale hydroélectriques. A cela s'ajoute l'affectation des frais destinés pour l'amortissement des équipements à d'autres fins ; ce qui ne permet pas le renouvèlement du matériel de production, bien que la part consacrée à l'amortissement s'élève à 10,65% des recettes issue de la production de chaque année. Cette étude vise à interpeller la conscience des responsables du CTB afin de voir quelle stratégie mettre en oeuvre en vue d'améliorer la production du thé sec en quantité et en qualité. SUMMARY The study has been done at Theicole Complexe of Butuhe (CTB) in order to withdrow difficulties that have liited the dry tea production. The Theicole complexe of Butuhe is an agicol exploitation located on a superfice of 4000 miles, in North Kivu province, Beni territory. After some Analysus, it has been noticed that difficulties undergone by Butuhe Theicole Complexe are due to the use absolated machines and the intempestive break of the electic current due to the Abnormalness of Alternaters af (l'amortissement)équipement fees for other purposes in one of forts that prevent remewing of production material each year. This study has on the basis to awabe the conscious of CTB responsible to see what strategy to take into account in order to improve the dry tea production in quantity and quality. INTRODUCTION0. PROBLEMATIQUEComme toute entreprise, l'exploitation agricole est une unité des biens et services utilisant des facteurs de production en vue de créer de la richesse et faire vivre des familles. Alors que l'atteinte de ces objectifs, à savoir la création de la richesse et la satisfaction des besoins des familles, ne va pas de soi, les choix des types de produits et des quantités à réaliser sont déterminants et sont loin d'être une question banale1(*). La production des biens et services dépend de l'utilisation et de la combinaison d'un certain nombre de facteurs de production : la terre, le travail, le capital d'exploitation et la gestion qui ne sont pas illimités. Outre les arbitrages nécessaires pour satisfaire ces différentes combinaisons, chaque facteur de production requiert une analyse et de choix particuliers. En effet, l'exploitation agricole est une réalité complexe, modélisable en tant que système ouvert. Elle est une unité de production. L'unité de production se caractérise par l'inventaire des ressources disponibles : surface agricole, nombre d'actifs, superficie de différentes cultures, effectifs de troupeaux, nombre et puissance des matériels, capacité des bâtiments, quantité d'intrants2(*). La combinaison efficiente et efficace des facteurs de production permet une meilleure productivité et nécessite un financement, qui doit être garanti. L'Etat Congolais a toujours déclaré, l'agriculture priorité des priorités. Le programme d'action pour le développement de la RDC 2001- 2010 note : parmi les secteurs prioritaires retenues dans le programme Triennal Minimum 1999- 2001 figurent ceux de l'agriculture et le développement rural. Le gouvernement est convaincu que l'agriculture peut se développer rapidement et soutenir une croissance rapide à terme, en raison essentiellement des potentialités identifiées et du faible niveau d'utilisation de PIB. La contribution à celle- ci est montée de 30% à 52% en 1995 grâce surtout à la progression de la production vivrière. La stratégie nationale de développement, repose donc principalement sur le relèvement du secteur agricole qui en est le moteur. La sécurité alimentaire, l'accès à une alimentation suffisante, saine et équilibré, le développement de l'agro- industrie, l'amélioration de la compétitivité des produits locaux constituent des objectifs assignés au programme de développement du secteur agricole3(*) . Cependant, à voir de près, on constate que ce secteur ne bénéficie pas d'autant d'attention qu'on le prétend. Ce programme d'action pour le développement du Congo 2001- 2010 sus dit, est un témoignage éloquent. L'enveloppe allouée à ce secteur ne traduit pas la volonté du gouvernement de la République Démocratique du Congo de faire du secteur agricole ce qu'il veut de lui ; elle n'est pas de 12681,4 millions de $ soit 7,2% du coût total dudit programme. En ce qui concerne le présent thème, nous voulons analyser dans quel sens la production du thé sec au complexe Théicole de Butuhe évolue. Durant une lustre ou alors au cours de 12 dernières années les quantités de thé vert produits par le Complexe Théicole de Butuhe se sont comportés de la manière suivante. Tableau N° 1 quantités de thé vert produites (2002- 2013)
Source : archive du CTB Commentaire : ce tableau révèle que la production du thé a évolué à dent de scie d'une manière générale croissant durant les huit ans ; c'est-à-dire de 2002 où la production était nulle suite à la guerre qui prévalait dans cette contrée, à 2008. Nous constatons qu'à partir de 2009 jusqu'à 2012, l'usine a connu une baisse de production du thé vert. Toutefois durant la dernière année 2013, une augmentation en pas de géant de la production du thé vert s'observe. Graphique N° 1 : quantité de thé vert produit 2002- 2003 De ce graphique, l'on constate que l'évolution du thé vert dans le temps est positive. Il montre que la production moyenne de thé vert est de 17756 tonnes par an. Eu égard à ce qui précède, pour marier l'utile à l'agréable, il sied de résumer notre problématique par les questions suivantes : 1. Dans quel sens la production du thé sec au Complexe Théicole de Butuhe a- t- elle évoluée ? et en quoi cette évolution peut- elle être due ? 2. Que faut- il faire pour améliorer l'évolution de la production du thé sec au sein du complexe Théicole de Butuhe ?
* 1 CIRAD, Memento de l'Agronome, éd. Jouve, Paris, 2006, P 334 * 2 CIRAD, op. cit P. 347 * 3 CIRAD, Idem, P 322 |
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