WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des performances techniques et économiques des exploitations de coton en fonction du niveau d'équipement. Cas de l'union provinciale du Tuy.

( Télécharger le fichier original )
par Abdoul Kader NAMA
Université Polytechnique de Bobo - Master 1 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.3. Hypothèses de l'étude

Il convient pour tout travail de recherche de formuler un certain nombre d'hypothèses qui serviront de socle pour le bon déroulement de l'étude. Pour la présente étude, en harmonie avec les objectifs ci-dessus cités, nous sommes partis sur la base des hypothèses suivantes :

y' les rendements de coton sont liés au type d'équipement utilisé dans l'exploitation; y' la rentabilité de l'exploitation dépend du mode de culture utilisé;

y' les atouts et les difficultés rencontrés par les producteurs sont fonction de leur niveau d'équipement.

5

I.4. Revue de littérature

Plusieurs auteurs nous ont précédés dans l'intérêt que nous portons au secteur cotonnier. Ils ont de ce fait menés plusieurs études concernant le coton et l'évolution de sa culture au fil des ans.

I.4.1. Généralités sur le cotonnier

Le cotonnier est une plante arbustive pluriannuelle. Sa racine pivotante et ramifiée peut atteindre jusqu'à 3 m dans le sol. Formes, pilosité, couleur et grandeur du feuillage sont très variables suivant l'espèce et le cultivar. Il en est de même pour la forme et la grosseur des capsules. Celles-ci ont de 3 à 5 loges. Les graines sont dites vêtues ou nues selon qu'elles sont ou non recouvertes de poils courts non enlevés par l'égrenage.

Le cotonnier est cependant cultivé en plante annuelle, en particulier pour limiter les dégâts des parasites. Il exige beaucoup d'eau et de chaleur dans la phase végétative précédent la floraison. Il est souvent placé en tête d'assolement pour des raisons pratiques telles que la rémanence des engrais (fiche technique du cotonnier).

I.4.2. La production cotonnière au Burkina Faso

Le coton est la principale culture d'exportation du pays avec plus de 680 000 tonnes produites en 2012-2013 (AICB, 2013) et la principale source de revenus de 65 % de la population. La production de coton qui a recours à la mécanisation agricole induit également un effet positif sur la production des cultures vivrières telles que le maïs, le sorgho et le mil à travers l'arrière effet positif de l'engrais du coton sur ces productions vivrières (SBA-ECOSYS-CEDRES, 2011). Entre 1985 et 2006, l'augmentation importante de la production de coton (+519 %) au Burkina Faso est étroitement liée à l'accroissement des superficies cultivées (+617 %) avec des rendements moyens erratiques et globalement en baisse (-14 %) (Ton P., 2006 et CPSA, 2007).

La libéralisation de la filière coton au Burkina Faso initiée en 1999 s'est achevée en 2005 par la mise en place de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC). Ainsi, depuis 2004, trois entreprises cotonnières existent au Burkina Faso. Ce sont :

+ la SOFITEX, à l'ouest avec plus de 80 % de la production ;

+ Faso Coton, au centre, avec 6% de la production totale et

+ la SOCOMA, en zone est, avec environ 12 % de la production totale.

6

L'Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina Faso joue également un rôle important dans la filière coton puisqu'elle détient respectivement 30 %, 20 % et 10 % des parts dans le capital de la SOFITEX, de Faso Coton et de la SOCOMA. La culture du coton est pratiquée par 319 487 exploitations agricoles soit 22,4% des exploitations (ASA, 2010), avec les taux de pratique les plus élevés par les exploitations agricoles dans les régions des Hauts bassins (52 %), des Cascades (46,2 %), de la boucle du Mouhoun (42,3 %) et du Sud-Ouest (30 %). La majeure partie de la production de coton provient ainsi de l'ouest. Le système de culture est caractérisé par un lien étroit entre le coton et les cultures vivrières tel que le maïs principalement, le sorgho et le mil. Le recours à la mécanisation, qu'elle soit attelée ou motorisée, concerne essentiellement les opérations de labour, de semis, de sarclage, de buttage et de transport des récoltes pour le coton avec en plus l'égrenage pour le maïs. Les opérations effectuées à l'aide de la traction animale de façon plus ou moins courante sont le labour, le semis, le sarclage, le buttage et le transport des productions agricoles ainsi que de la fumure organique.

La mécanisation de la production de coton qui a constitué un vecteur du développement de la mécanisation agricole au Burkina Faso est aujourd'hui confronté à des contraintes. D'une manière générale, conformément aux résultats de Side (2013), nous pouvons observer notamment :

~ un faible niveau de motorisation qui représente moins de 1% ;

~ une part réduite d'opérations agricoles ayant recours à la traction animale et ~ un pourcentage encore élevé d'agriculteurs manuels, plus de 50%.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle