UNIVERSITE PEDAGOGIQUENATIONALE
FACULTES DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES OPTION : ECONOMIE
MATHEMATIQUE PROMOTON : DEUXIEME LICENCE
Mémoire de licence :
ANALYSE ECONOMETRIQUE DE L'EFFICACITE DE LA
POLITIQUE BUDGETAIRE : CAS DU BRESIL, DU CONGO ET DE LA RD CONGO
(1970-2010)
ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012
EFFECTUE PAR N'SUNDI-ZALA Hugo
i
La vie est un merveilleux édifice au point qu'il
faut considérer chaque seconde comme étant une précieuse
brique qu'il faut mettre à profit pour la construction de cet
édifice.
Angélique MONGBONDO LONGA ma très
chère mère Et ma soeur Mamie MOFONGA LONGA trouvera ici une place
de choix en guise de considération et de gratitude.
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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i
REMERCIEMENTS
Pas un seul mot en détour pour manifester nos
remerciements à notre frère Pitsho NGEPA et soeur Malu PELE pour
leurs soutiens.
Le simple fait d'avoir manifesté leur
intérêt à notre travail, les membres de notre famille parmi
qui ; Jeanine ANGEMA, Nelly BOLENGE, Chico ELO, Faria ANABI, Felly EMONI,
Patrick BEKA, Desha LOMBI et Nancy SUKAMA ont été pour beaucoup
dans tout ça.
Cette étude a été menée sur une
période suffisamment dure, et a été marquée par
plus des contraintes que d'aisance, la conjoncture, la logistique, le
financement, les idées venant des parts et d'autres ont contribué
substantiellement à nos efforts. Plusieurs personnes à
différents niveaux ont contribué à voiler les
différents soucis auxquels nous avons fait face durant cette
période, d'autres personnes ont contribué formaliser au mieux
notre perception des concepts liés à ce travail sans rien
demander en retour. Par ces mots, nos remerciements s'adressent directement
à Aldo KAMWANGA, Assistant Papy LIYANDJA, Christian NDINDA, Elie MWATI,
Georges LUKELWA, Steve BOSSISSE, Jacques ILUNGA, Messie KABUIKA, Pitié
ZAHIGA, Serge KUTENELO, Diane GOMBO et Tracy KINDA. Notre motivation a
été plus grande au regard du soutien inconditionnel qu'ils nous
ont témoigné de manière permanente.
Ce fut un honneur pour nous de voir nos recherches
attirées l'attention de bien des amis et collègues, ainsi donc ce
travail sera un objet de fierté pour notre Père Fabian N'SUNDI
ZALA.
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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AVANT-PROPOS
Dans le cadre de notre formation académique de
deuxième cycle en économie mathématique, nous avons
passé en revue bon nombre des concepts. Des théories
économiques aux théories de l'équilibre
général, en passant par des concepts
économétriques, nous nous sommes forcés de bien assimiler
la matière acquise en participant aux différents débats
via des séminaires et autres travaux.
Dans cet ordre d'idées, nous nous sommes fixés
bien d'autres objectifs scientifiques et estudiantins plus ou moins ambitieux.
Répondre aux exigences académiques celles de rédiger un
travail de fin d'études marquant la fin du cursus d'une part, et
l'ambition et engagement de se lancer dans une recherche scientifique bien
orientée dans le domaine de l'économie quantitative d'autre
part.
En effet, dans ce travail de recherche nous avons
abordé trois concepts clés à savoir, la
modélisation VAR, la décomposition en tendance et cycle par le
filtre de Hodrick-Prescott, et les effets réciproques. Ce sont ces trois
concepts qui nous ont permis de construire le modèle « MER »
que nous avons utilisé pour « analyser l'efficacité des
politiques budgétaires » dans différents pays que nous avons
mis sous études. Considérée dans l'optique des
dépenses publiques, il nous fallait convaincre à nos encadreurs
que cette préférence, vaut mieux que l'optique du déficit.
En outre, l'appréhension de l'efficacité d'une politique
budgétaire par l'approche du déficit nous est parue moins
satisfaisant. En effet, nous avons estimé que l'approche du
déficit permet de bien saisir d'un point de vue structurel,
l'état des finances publiques, mais reste neutre quant à son
utilisation pour une analyse économique de fond.
Nous saisissons ainsi cette occasion pour manifester notre
gratitude au Professeur Claude SUMATA pour s'être engagé
d'encadrer notre travail en qualité de Directeur. Nous n'avons pas
toujours été du même avis avec lui sur tous les aspects de
ce travail, mais ses orientations nous ont toujours permis d'harmoniser nos
points de vue à sa compétence scientifique que nous saluons.
C'est dans ce contexte que ce mémoire a
été rédigé avec pour thème : « Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires dans les pays en développement, cas du Brésil,
du Congo et de la RD Congo entre 1970 et 2010 » sous l'accompagnement du
Chef des travaux Anicet LUSENGE que nous remercions.
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INTRODUCTION iii
I. PROBLEMATIQUE
Comprendre et distinguer les différents facteurs qui
affectent le comportement des séries temporelles macroéconomiques
à court et à long terme a été au cours des
années récentes l'un des principaux domaines de recherches de
l'analyse macroéconomique quantitative. Devant ce besoin accru de se
rendre compte de la réalité, les pays en développements et
notamment ceux sélectionnés dans notre échantillon,
tendent à être prédisposés aux crises soudaines et
aux agitations marquées des variables macroéconomiques qui
rendent souvent difficile le discernement d'un quelconque type de
régularité des agrégats macroéconomiques.
Dans ce contexte, comment évaluer l'efficacité
d'une politique budgétaire considérée dans l'optique des
dépenses publiques dans l'ensemble, sachant que celle-ci est
volontariste, multisectorielle et contraignante du point de vue gestion du
déficit ?
Ainsi donc, nous allons dans le cadre de notre étude,
construire un modèle de référence qui propose des outils
adéquats pour l'analyse de l'efficacité de la politique
budgétaire. Par la suite, nous utiliserons ce modèle pour
évaluer l'efficacité des politiques budgétaires dans les
pays que nous avons sélectionnés.
II. HYPOTHESES
Les effets de la politique budgétaire sont difficiles
à anticiper parce que chaque décision peut avoir des effets
positifs et négatifs.
Ainsi, étant établi que lorsque la politique
budgétaire estefficace, elle influence considérablement la
demande (la consommation) et devra donc être le moteur de la relance de
la consommation et dans la même logique, influencer l'augmentation du
niveau des investissements étant donné que ceux-ci se trouve
encouragé par l'augmentation de la demande.
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Cependant, pour évaluer l'efficacité d'une
politique budgétaire, il faut vérifier la relation entre les
dépenses publiques et le revenu lui-même, la consommation, les
investissements, et le solde de la balance commerciale.
Donc, le modèle d'analyse que nous allons construire
doit nous proposer un indicateur dans lequel seront renfermées et
synthétiser toutes les informations relationnelles entre
différentes variables macroéconomiques pour notre
évaluation.
III. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'action des gouvernants est vitale en réponse des
exigences de la population et autres facteurs contraignantes, en proposant des
solutions dans sa politique économique. Cependant, en tout état
de cause, cette action doit être financée et planifiée dans
le temps, et sur des objectifs spécifiques, quantifiés et
hiérarchisés. C'est sur ce schéma qu'intervient ce qu'on
appelle ; « La politique budgétaire », et au-delà du
financement, cette action doit être efficace, porteur des
résultats, et influencer positivement tous les composantes du revenu
national à un rythme respectant les conditions d'optimalité.
C'est pour montrer l'impact que doit avoir cette action sur tous les agents
économiques (les entreprises, les ménages, et le reste du monde)
que nous avons effectué des recherches en ce sens pour mettre en
évidence l'efficacité des politiques budgétaires dans les
pays en développement.
En plus de cela, la mise en place des politiques
économiques passe le plus souvent par des outils d'optimisation et de
prévision en amont, et quelques techniques d'évaluation en aval.
Le problème avec ces démarches traditionnelles est que les
techniques d'analyse se concentrent de façon plus ou moins exclusive sur
les agendas des actions prévues. En gros, on évalue souvent la
démarche mais pas l'impact global des actions menées.
IV. DELIMITATION DU SUJET
Dans notre étude, nous avons décidé de
prendre la situation de trois pays (le Brésil, le Congo et la RD Congo)
que nous utiliserons pour appliquer le modèle d'analyse que nous avons
construit. Et nous nous rapporterons à la situation réelle de ces
trois pays pour voir dans quelle mesure les résultats de notre analyse
se rapprochent de la réalité.
Etant donné que ce modèle d'analyse emprunte une
démarche basée sur l'économétrie des séries
temporelles, il a été aussi question de prendre une
période
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limite dans laquelle se déroule notre travail avec en
perspective, l'espoir de voir nos conclusion valides même pour des
périodes au-delà de celle prise au départ. Pour ce, ces
recherches prennent en compte la période allant de 1970 à
2010.
Le choix de cette période permet premièrement de
résoudre la question liée à la fiabilité des
résultats d'analyses économétriques étant
donné qu'elle nous propose un échantillon d'une taille
relativement importante (T=40), et deuxièmement cette période a
été choisie au regard de la pertinence des années 1970 et
2010.
V. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans le but de rendre plausible notre exposé, nous
avons adopté une démarche substantiellement pédagogique au
profit des lecteurs. Pour s'en faire notre démarche se présente
sous deux dimensions successives et consécutives à savoir :
? La démarche empirique par laquelle nous avons fait un
travail strictement dialectique consistant à exposer les faits de
manière théorique. Il s'agit ici d'exposer de la manière
la plus brève que possible, les éléments fondamentaux qui
permettent d'appréhender la notion de politique budgétaire.
? La démarche technique où nous avons
adopté une approche économétrique dans laquelle nous
allons faire intervenir tous les outils pouvant nous servir à mener
cette étude. A la fin, nous avons procédé à la
modélisation de notre démarche d'analyse. Cette
modélisation nous a permis de construire un modèle d'analyse que
nous avons décidé de nommer « Le modèle MER »
(Le Modèle aux Effets Réciproques). L'utilisation de ce
modèle passe par ; les estimations des modèles VAR de tous les
effets réciproques que nous avons spécifié, la
construction d'une matrice d'évaluation ainsi qu'une matrice
d'équilibre.
Nous voulons préciser à ce stade que le
modèle « MER » par lequel s'est formalisée notre
analyse, est un modèle d'évaluation mais pas un modèle
d'orientation. Néanmoins les informations qu'il fournit permettent
d'orienter un ensemble des décisions.
VI. ORGANISATION DU TRAVAIL
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Nous avons jugé important de détailler en amont
comment nous avons organisé notre travail.
INTRODUCTION
Faisant partie d'une longue tradition, les
éléments de l'introduction sont aussi concis que possible
d'autant plus qu'ils permettent de prendre en compte les motivations de fond et
de forme sur le travail en amont, et le document en aval.
CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS SUR LA
POLITIQUE BUDGÉTAIRE
Dans ce chapitre nous avons résumé dans la
mesure du possible, l'ensemble des théories économiques et
contextes pratiques qui traitent ou dans lesquelsintervientla politique
budgétaire et de son interaction avec les autres agrégats
macroéconomiques tout en gardant le cap sur nos intérêts
qui se résument dans les composantes du revenu national.
CHAPITRE II. APPROCHE ÉCONOMÉTRIQUE
Nous avons dans ce chapitre, discuté sur presque
tous les éléments de l'économétrie des
séries temporelles en général, mais de manière
stricte nous avons insisté sur leurs pertinences respectives dans le
cadre de notre travail. A ce titre, nous nous sommes contentés de faire
une analyse exploratoire des données, donc de faire intervenir les
concepts économétriques qui nous permettent de le faire de
façon plus ou moins commode.
CHAPITRE III. MODÉLISATION DU PROCESSUS
D'ANALYSE
Comme bien entendu, c'est dans ce chapitre que s'effectue
le travail décisif de la construction et l'application du modèle
« MER » que nous avons mis au centre de notre étude.
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CHAPITRE I: GÉNÉRALITÉSSUR LA
POLITIQUE BUDGÉTAIRE
I. NOTION GÉNÉRALES SUR LA POLITIQUE
BUDGÉTAIRE
La politique budgétaire correspond à l'ensemble
des actions orientées vers la gestion de l'imposition ou des
dépenses publiques. Constituée avec la politique monétaire
elle s'appelle « politique conjoncturelle ». Dans la pratique, la
politique budgétaire consiste surtout à la stimulation de
l'activité dans le marasme économique en optant pour une
politique budgétaire expansionniste ou la baisse de l'imposition, ce qui
conduit à la dégradation du solde public. De l'autre
côté, dans les périodes de fortes activités
économiques, l'action opte pour une politique budgétaire
restrictive dans le but d'obtenir la réduction du déficit public,
ou constituer une épargne publique mobilisable ultérieurement
à d'autres fins.
La politique budgétaire comporte des
éléments optionnels fondamentaux ci-après :
1. Les dépenses publiques ; qui sont
constituées des dépenses sociales, des subventions aux
entreprises, des investissements en infrastructures publiques, des aides
à la recherche, les salaires des fonctionnaires, etc.
2. Les recettes fiscales et non fiscales, les emprunts, les
recettes sur les actifs détenus par l'état, etc.1
II. EFFETS DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE
1. EFFET SUR LA DEMANDE
Si l'Etat verse d'avantage d'argent aux ménages ou
leurs en prélève moins, ces derniers vont augmenter leur
consommation et la demande adressée aux entreprises. Empiriquement, une
hausse de revenu à d'autant plus d'effets que les ménages
concernés sont modestes, car ils auront tendance à faiblement
épargner tout nouveau revenu. Dans ce cas on parle d'une forte «
propension marginale à consommer ». Mais s'il suffisait de
distribuer du « pouvoir d'achat » pour accélérer la
croissance, la politique budgétaire serait forte simple. Bon nombre
d'effets négatifs peuvent contrecarrer, voire inverser une telle
politique, par exemple :
1Wikipédia. (2012). Politique
budgétaire. Récupéré sur Wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_Budgétaire
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· Un comportement partiellement ou totalement ricardien
des ménages ; c'est-à-dire, au lieu de consommer tout nouveau
revenu en surplus, les ménages se contentent de l'épargner.
· Si la consommation se porte sur des biens
importés, alors la relance est exportée vers le pays d'origine
des importations; les effets de la politique budgétaire seront
exportés à l'étranger et non dans le pays
concerné.
· Une diminution du travail des ménages, si les
revenus de solidarité sont trop élevés par rapport aux
revenus d'activités normales. Alors la main d'oeuvre se raréfie,
et les coûts de production s'envolent et par la suite les prix augmentent
en réduisant donc le pouvoir d'achat par le biais de l'inflation.
· Si pour financer cette politique, le gouvernement
devra par exemple accroitre la pression fiscale sur d'autres ménages ou
sur les entreprises.
2. EFFET SUR L'OFFRE
Si l'Etat diminue ses prélèvements sur les
entreprises généralement par la baisse des impôts, ou par
le versement des diverses subventions, la compétitivité nationale
serait alors améliorée et les entreprises pourraient produire
à moindre couts et augmenter les quantités vendues par la suite
elles baisseront leurs prix, augmentant indirectement le pouvoir d'achat des
ménages. Ce qui demandera un accroissement des capacités de
production, donc des investissements et des offres d'emplois susceptibles de
réduire le chômage. De l'autre côté, une augmentation
des profits des entreprises leurs permettra d'investir et provoquera une
augmentation du revenu global (PIB).
Ce scenario peut ne pas se réaliser dans les conditions
suivantes :
· Si les entreprises ne réinvestissent pas leurs
éventuels bénéfices supplémentaires, et se
contentent de les redistribuer à leurs propriétaires ; ceux-ci, a
priori aisés, n'augmenteraient que peu leurs demandes.
· Pire encore, si dans un contexte d'économie
ouverte, les propriétaires sont des étrangers, la politique
d'offre produisant alors sa relance à l'étranger du fait que les
profits redistribués aux actionnaires seront expatriés en dehors
du pays concerné.
3. EFFET D'EVICTION
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Si l'Etat s'endette pour financer sa relance (aussi pour une
politique d'offre que pour une politique de demande), il se doit d'offrir aux
préteurs les meilleures conditions d'emprunt possibles
concurrençant par la même occasion les autres emprunteurs
potentiels en l'occurrence les ménages et les entreprises. Dans le cas
où la cause de l'Etat l'emporte, nous pouvons considérer que les
meilleures conditions qu'offre l'Etat ne peuvent être
interprétées que par des forts taux d'intérêt. Ainsi
les autres emprunteurs (les ménages et les entreprises), se feront moins
facilement octroyés des prêts. Donc les crédits à la
consommation comme à l'investissement baisseront en volume, le tout
contrecarrant en avance la relance attendu de la politique budgétaire,
car l'augmentation du taux d'intérêt encouragera les agents
à beaucoup plus épargner que de consommer pour les
ménages, et d'investir pour les entreprises.
III. FINANCEMENT DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE
Le financement de la politique budgétaire passe de
façon inévitable par un document juridique « Budget de
l'Etat » dans lequel sont réservés tous les
éléments prévisionnaires dans l'exercice budgétaire
généralement sur une période de 12 mois.
Dans le budget sont repris tous les comptes décrivant
les recettes et les dépenses de l'Etat pour une année. Aux cas
échéant, l'Etat équilibre le solde budgétaire de
l'exercice au moyen de l'endettement (le financement du déficit «
G - T » par l'emprunt) ou en réalisant une épargne
publique « T - G ».
Dans les pays en développement, les structures des
recettes et dépenses publiques varient considérablement d'un cas
à un autre. Au cours de la période 1990-95, par exemple, les
recettes de l'administration centrale au Madagascar dépassait à
peine 9% du PIB, alors que les dépenses atteignaient presque 18%. Par
contraste, à Singapour, les recettes (plus de 25% du PIB) étaient
supérieures aux dépenses à presque 5 points de pourcentage
aux dépenses2.
La structure générale des sources
conventionnelles de revenu et des recettes diffère significativement
entre le Brésil, le Congo et la RD Congo. En calculant le
ratioG/PIB, nous avons générés des séries
allant de 1970 à 2010 pour les pays, décrites comme suit :
2Agenor, P. R. (2000). Economie de l'ajustement et
de la croissance.(B. Mondiale, Éd.) Academy Press. p.92
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Tableau 1: Moyenne statistique du ratio des
dépenses publiques au PIB au Brésil, Congo et en RD
Congo.
|
Brésil
|
Congo
|
RD Congo
|
Moyenne
|
0.15
|
0.17
|
0.09
|
Médiane
|
0.16
|
0.17
|
0.09
|
Maximum
|
0.22
|
0.25
|
0.22
|
Minimum
|
0.08
|
0.12
|
0.04
|
Kurtosis
|
1.21
|
2.36
|
6.34
|
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque mondiale.
IV. ANALYSE THEORIQUE DANS LE CADRE DU MODELE IS-LM
Les dépenses publiques sont l'une des composantes de la
demande globale. Si elles augmentent, la dépense prévue croit
pour tout niveau de revenu donné. Une hausse ??? des dépenses
publiques induit un glissement proportionnel de la droite des dépenses
prévues vers le haut, comme le décrit le graphique ci-contre.
L'équilibre de
l'économie se déplace donc du point?? vers le
point??3.
3Mankiw, G. (2009). Macroéconomie
(éd. DeBoeck). (N. Horizons, Éd., & Naboulsy, Trad.)
Ouvertures économiques. p.374
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Figure 1: Effet d'une hausse des dépenses
publiques à l'équilibre keynésien.
Source : Macroéconomie (G.Mankiw) : Page 374..
Ce graphique montre qu'une hausse des dépenses
publiques induit un accroissement plus que proportionnel du revenu. Le rapport
LY/LG s'appelle « multiplicateur » des dépenses
publiques. Cette grandeur nous indique de combien augmente le revenu en
réaction à une hausse de 1 u.m des dépenses
publiques. L'équilibre keynésien implique que ;
LY/LG> 1
On peut bien se poser la question de savoir pourquoi la
politique budgétaire a-t-elle un effet multiplicateur sur le revenu ? La
réponse est du fait que selon la fonction keynésienne de la
consommation ;
C= c(Y- T) (1)
Toute hausse du revenu induit une consommation accrue. Or,
l'accroissement des dépenses publiques augmente le revenu qui à
son tour augmente la consommation et ainsi de suite. Et dans les conditions
d'équilibre, la hausse du revenu induite par un accroissement des
dépenses publiques est supérieure à celui-ci. Etant
expliqué, le mécanisme multiplicateur peut -être
décrit dans la figure ci-contre :
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Figure 2: Mécanisme multiplicateur «
Schéma A-B-C-D ».
Source : L'auteur.
Le mécanisme multiplicateur décrit dans le
schéma A-B-C-D nous montre le processus déclenché par une
simple modification ou déplacement d'équilibre LA au
graphique A avec les dépenses publiques qui croissent de A1 à A2.
Dans ce graphique il est intéressant d'observer la pente de la droite
qui permet de faire observer la sensibilité de la variation du revenu
causée par la variation de 1 u.m des dépenses
publiques. Les conséquences de ce déplacement d'équilibre
au graphique A de A1 à A2 se projette au graphique B où on a
cette fois-ci le revenu sur l'axe des abscisses et la consommation aux
ordonnées. Ici également avons tenu à ce que le graphique
ne se déroge pas des principes théoriques. Ainsi, fort est de
constater que la variation de revenu de B1 à B2 est nettement
supérieure à la variation de la consommation, cela pour rester
dans la logique selon laquelle la propension (marginale ou moyenne) reste
toujours inférieure à 1 soit (0 < PMC < 1). Ce
déplacement d'équilibre de B1 à B2occasionne un processus
du graphique C avec un déplacement de C1 à C2. Nous constatons
une pente de 45° qui peut être expliqué du fait que
tout accroissement de la consommation est globalement capté dans le
revenu en se référant à l'identité comptable du
revenu ;
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Y=C+I+G+NX (2)
Ce schéma prend fin avec le graphique
D plus ou moins similaire au graphique B avec
la seule différence que la consommation au graphique B
est remplacée par les dépenses publiques. Dans ce
graphique nous observons la réactivité des dépenses
publiques pour la période suivante.
Nous avons expliqué pourquoi et comment l'effet
multiplicateur se réalise. Portons maintenant notre analyse sur la
valeur que peut prendre ce dernier. Pour s'en faire, retraçons chacune
des étapes de la variation du revenu. Au départ, une hausse
?G des dépenses publiques induit une hausse
équivalente du revenu. Cet accroissement se traduit à son tour
par une hausse de la consommation équivalant à PMC
x ?G où PMC est la
propension marginale à consommer. Cette hausse de la consommation
augmente à son tour les dépenses publiques et le revenu. Cette
deuxième hausse du revenu, égale àPMC x
?G, entrainne un nouvel accroissement de la consommation,
cette fois à concurrence dePMC x (PMC x
?G), ce qui accroit une nouvelle fois la
dépense et le revenu, et ainsi de
suite4.
Le multiplicateur des dépenses publiques est donc
;
?Y 1
=
?G (1- PMC)
On peut procéder de la même
manière pour le multiplicateur fiscal. Avec la même
démarche, mais cette fois ci nous manipulerons ?T
à la place de?G. On aura
après développement on obtient :
?Y -PMC
Disons que cette expression
(?Y/?T:lemultiplicateurfiscal)
indique de combien se modifie le revenu en réaction à une
variation de 1 u.m des impôts (le
signe négatif indique donc que le revenu réagit en sens contraire
de la variation des impôts).
V. LA SENSIBILITE DES INVESTISSEMENTS SOUS L'EFFET DELA
POLITIQUE BUDGETAIRE
4(Mankiw, 2009)op. cit.
p.375
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Partons d'une hypothèse simple selon laquelle lorsqu'il
y a une augmentation des dépenses publiques, par la suite celle du
revenu, nous obtiendrons une augmentation de la consommation d'une part, et
celle du stock de l'épargne d'autre part, de l'ordre de :
??? X 1 - ??????
De sorte que si on additionne « ??? X ?????? » (la
quantité du revenu consacrée à la consommation suite
à l'augmentation du revenu) à « ??? X 1 - ?????? » (la
quantité du revenu consacré à l'épargne), on
obtienne :
??? 1 - ?????? + ??? ?????? = ???
Or on sait que l'investissement est fonction du taux
d'intérêt et de l'épargne (du point de vue investissement
interne) donc en réaction de l'augmentation du revenu qui à son
tour augmente la demande et le stock d'épargne, le marché peut
absorber justement cette épargne pour tout niveau donné de taux
d'intérêt, de manière à tirer profit de cette
augmentation de la demande qui se profile. Schématiquement on peut
retracer le processus comme suit :
Figure 3: Processus multiplicateur dans une
économie.
Source : L'auteur.
Au regard du schéma qui décrit ce processus,
nous pouvons conclure d'un déplacement de la courbe IS sous l'effet de
la politique budgétaire, ainsi qu'une certaine corrélation entre
les investissements et les dépenses publiques (Il s'agit de dire en
quelque sorte que les investissements sont en partie influencés par les
dépenses publiques). Restons tout d'abord dans le cadre du modèle
IS-LM en décrivant comment la politique budgétaire déplace
la courbe IS.
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La courbe IS représente pour tout niveau de taux
d'intérêt donné, le niveau de revenu qui amène le
marché des biens et services à l'équilibre comme nous
l'apprend l'équilibre keynésien pour comprendre que le niveau de
revenu dépend également de la politique budgétaire.
Ainsi, la courbe IS se trace à une politique
budgétaire donné5.
Figure 4: Déplacement de la courbe IS vers le haut
sous la hausse des dépenses publiques.
Source : Macroéconomie (Page 382)
De toutes les fluctuations économiques de l'histoire,
celle qui ressort comme particulièrement importante et scientifiquement
riche est la grande dépression. Dans les années 30, les
Etats-Unis et bien d'autres pays ont connu un chômage massif et une chute
substantielle des revenus6. Malheureusement cette période se
trouve en dehors du cadre temporel que nous nous sommes fixé dans le
cadre de cette étude (1970-2010). Néanmoins, on peut de
façon compensatoire, prendre la période comprise entre 1990 et
1995 pour l'ensemble des pays que nous avons mis sous études pour notre
travail. Ainsi, nous avons pu constater que ; confrontés aux
5(Mankiw, 2009)op. cit. p.382-383 6(Mankiw,
2009) op. cit. p.363
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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situations réelles des pays du Brésil, du Congo et
de la RD Congo, les investissements ne suivent pas toujours le rythme des
dépenses publiques.
VI. DEMARCHES DE STABILISATION
Le gouvernement s'attache à promouvoir une croissance
économique viable et soutenue ainsi qu'une réduction durable de
la pauvreté. Les recherches attestent qu'une solide position
budgétaire est fondamentale pour assurer la stabilité
macroéconomique, laquelle est de plus en plus reconnue comme un facteur
essentiel à une croissance soutenue et au recul de la
pauvreté7. Dans ce contexte, un ajustement budgétaire
avisé peut également permettre de mobiliser l'épargne
intérieure, promouvoir une meilleure affectation des ressources et
contribuer à la réalisation des objectifs de
développement. En suivant cette logique, la politique de stabilisation
passant par l'ajustement budgétaire se heurte aux problèmes
suivant :
? Quand faut-il mettre en oeuvre l'ajustement budgétaire
?
? Comment faut-il évaluer la position budgétaire
?
? Comment assurer la réussite à l'ajustement
budgétaire ?
? Comment mettre en oeuvre l'ajustement budgétaire ?
? Comment les institutions peuvent-elles appuyer l'ajustement
budgétaire ?
Cet ensemble des questions résument le contexte
pratique dans lequel se déroule un programme de stabilisation. Ces
questions constituent les clés de passages d'un point de vue analytique
pour un programme d'ajustement budgétaire. Nous ne voulons pas tenter de
répondre à toutes les questions posées dans ce contexte
pour donner plus de contenu à notre travail, mais nous voulons sur tout
nous concentrer sur le point qui a une incidence manifeste sur notre
travail.
Se faisant, il est important de rappeler que notre travail se
veut un bilan de long terme qui veut mettre en évidence
l'efficacité des politiques budgétaire dans les pays que nous
avons mis sous études en analysant l'impact de celle-ci sur toutes les
composantes du revenu global et en fin de compte de façon
spéciale, l'impact de cette mêmes politiques budgétaires
sur le revenu.
Les pays en développement connaissent depuis le
début dans années 1980, des problèmes récurrents
d'instabilité macroéconomique qui sont passés au premier
rang des préoccupations concernant le système monétaire
international, SMI en
7Daniel, J., David, J., Fouad, M., & Van
Rijckeghem, C. (2006). L'Ajustement budgétaire comme instrument de
stabilité et de croissance.FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL.p.32
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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sigle8. Au cours des 30 dernières
années la situation dans les pays que nous avons mis sous études
se présente de façon contraste. Ce qui exige une analyse au cas
par cas :
1. BRESIL
Aux Amérique latines la crise commence en 1982 lorsque
le Mexique avance que la banque centrale ne dispose plus de réserves de
change et que le pays ne peut plus assurer le remboursement de sa dette
étrangère. Les banques des pays industrialisés anticipent
des défauts similaires en Argentine, au Brésil, ou au Chili et
décident de ne pas renouveler leurs crédits demandant le
remboursement dans anciens prêts afin de réduire leurs
risques9. Cette situation occasionnera une rupture du rythme de
croissance engagée depuis 1970, une chute du revenu, des
investissements, des investissements directs étrangers et des
consommations de ménages, ajouter à cela une inflation galopante
que les nombreuses tentatives de stabilisation et les réformes
monétaires ne parviennent pas à juguler. Le brésil mettra
plus de temps à maitriser son inflation que d'autres pays comme
l'Argentine par exemple.
8Krugman, P. (2009). Economie internationale
(éd. DeBoeck). (N. Horizons, Éd.) Pearson Education. p.661
9Idem p.674
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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Figure 5: Evolution des investissements directs
étrangers au Brésil.
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
2010
Investissements Directs Etrangers
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
En 1994, le pays introduit une nouvelle monnaie, le «
REAL » avec une parité fixe à l'égard du dollar
américain. En 1995 le Brésil réussit à
défendre la nouvelle parité de sa monnaie au prix de nombreuses
faillites bancaires, puis adopte un régime de crowling peg10
qui autorise le REAL à s'apprécier modérément en
terme nominaux. Parce que cette appréciation est inférieure au
différentiel d'inflation entre les deux pays, la monnaie
brésilienne s'apprécie en termes réels ce qui contribue
à l'affaiblissement de la compétitivité du pays sur les
marchés internationaux. Cette politique qui s'accompagne de taux
d'intérêts élevés et d'une augmentation du
chômage permet de réduire fortement l'inflation, qui passe d'un
rythme annuel de plus de 2500% en 1994 à moins de 10% en
199711.
10Lahrèche-Revil, A. (1999).
L'économie mondiale 2000. Paris: La Découverte,
collection Repères.p.93-95 11(Krugman, 2009) op. cit.
p.675-676
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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Figure 6: Les investissements bruts et
l'évolution du taux d'inflation au Brésil.
Investissements
|
Inflation
|
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Source : L'auteur à partir des données de
la Banque Mondiale.
2. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
La situation de la République Démocratique du
Congo est depuis les années 1970 très marquée par des
chocs ; avec la chute des cours des matières premiers, l'entrée
au programme d'ajustement structurel, la période de l'hyperinflation,
etc.
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Figure 7: Evolution du PIB de la République
Démocratique du Congo.
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
PIB de la RDCongo
Source : L'auteur à partir des données de
la Banque Mondiale.
L'histoire économique récente de la RDC Congo
est jalonnée de plusieurs tentative d'assainissement et de redressement
confrontées aux des équilibrés financiers, à la
montée de l'endettement et à la stagnation de la production le
pays a été contraint, dans les années 1970 et 1980
d'adopter les politiques de stabilisation et d'ajustement structurel
recommandées par ce FMI et la Banque Mondiale. Malgré la
succession de plans économiques financés par les institutions
internationales depuis l'accessoire à l'indépendance, l'inflation
le déficit budgétaire et la dette du pays n'ont fait que croitre.
Au début des années 1990, la Banque Mondiale et le FMI
suspendirent leur aide et la plupart des interventions bilatérales
furent arrêtées. La RDC incapable de faire face aux
échéances de payement de la dette, les lignes de crédits
du FMI furent arrêtées en février 1992, celles de la banque
mondiale en juillet 1993. Malgré l'introduction d'une nouvelle monnaie
(le nouveau zaïre NZ) la gestion des devises ne stoppe pas que l'inflation
atteigne 9800% en 1994, les prix en magasin changeant plusieurs fois au jour,
la situation de la RD Congo restera mitigée jusqu'en
200212.
Dans un certain point de vue il faut prendre cette date car
à partir de cette année au ne comptera plus de façon
sensible de événements qui viennent perturber le cadre
macroéconomique, jusqu'à parler de la crise financière
2008-2010.
12Wikipédia. (2012). Economie de la RD
Congo. Récupéré sur Wikipédia:
http://fr.wikipedia/wiki/Economie_de_la_RDCongo
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Figure 8: Les investissements bruts et
l'évolution du taux d'inflation au République Démocratique
du Congo.
Investissements
|
Inflation
|
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
3. REPUBLIQUE DU CONGO
Prise de façon isolée, la littérature de
crise économique reconnait à la république du Congo une
situation économique moins perturbée sur le long terme entre 1970
et 2010.
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Figure 9: Evolution du PIB de la République du
Congo.
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
2010
PIB du Congo
Source : L'auteur à partir des données de
la Banque Mondiale.
Globalement, la situation s'est aggravée entre 1992 et
1997 par des dettes lourdes engagées par les autorités sur les
ressources pétrolières, dans le but de financer les guerres
tribales. L'enlisement dans la mauvaise gouvernance et le manque de
véritable stratégie pour le développement
économique et social ont fait inscrire le Congo malgré la
richesse et la diversité de ses ressources à l'initiative de Pays
Pauvres Très Endetté (PPTE)13. Avec à la
clé un DSRP et une réduction si pas un allégement de la
dette.
Figure 10: Les investissements bruts et
l'évolution du taux d'inflation en République du
Congo.
Investissements
|
Inflation
|
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
2010
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
2010
Voilà que nous avons présenté de
façon panoramique et résumé l'historique économique
des pays que nous avons sélectionné dans le cadre de notre
étude.
13Wikipédia. (2012). Economie de la
République du Congo. Récupéré sur
Wikipédia:
http://fr.wikipedia.com/wiki/Economie_du_Congo
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Quelle est ou quelle a été la politique de
stabilisation selon le cas.
En principe, la politique budgétaire est
utilisée par les états comme un instrument contracyclique de
régulation économique pour lisser (partiellement) les cycles
économiques : l'état doit augmenter ses dépenses lors de
période de récession ou ralentissement économique, ce qui
généralement augmente le déficit budgétaire. En
revanche, lors des périodes de forte activité (surinvestissement
et bulle spéculative, inflation en hausse,..) il doit diminuer ses
dépenses14 c'est ainsi que se définit
généralement les politiques de stabilisation à court et
moyen terme.
Comment les responsables politiques devraient-ils
réagir face aux fluctuations économiques ?
Pour certains, l'économie est fondamentalement
instable. De ce point de vue, elle enregistre fréquemment des chocs
d'offre et de demande. A moins que les responsables politiques n'utilisent la
politique monétaire et budgétaire pour stabiliser
l'économie, ces chocs induisent d'inutiles et inefficaces fluctuations
de la production, de l'emploi et l'inflation. Selon l'expression populaire la
politique macroéconomique devait « aller contre le vent
»stimulant l'économie lorsqu'elle est déprimée et la
ralentir lorsqu'elle menace de surchauffée15. Dans le cadre
de notre travail, nous allons nous concentrer sur les implications
budgétaires des politiques de stabilisation. De ce fait, on se posera
quelques question de passage pour en apporter un jugement plus au moins
quantitatif basé sur la relation entre la politique budgétaire et
la production, les deux exprimés respectivement en dépenses
publiques et revenu global.
VII. EVALUATION DE LA POSITION BUDGETAIRE
La plupart des politiques de stabilisation passent par des
ajustements budgétaires. Les derniers ont de nombreux objectifs. Ainsi,
il existe plusieurs façons de les mesurer. Même le plan
d'ajustement le mieux conçu échouera s'il repose sur des
indications budgétaires erronées. Etant donné la
diversité des problèmes, des objectifs et des structures
économiques aucune mesure ne saurait convenir en toute circonstance. Les
pratiques des pays reflètent cette diversité et les normes
statistiques internationales elles-mêmes évoluent à mesure
que les pays adoptent le manuel de statistique de finances publiques de 2001 du
FMI. De ce point de vue, les principales questions concernent la
définition de ce qui doit être dans le secteur
14(Wikipédia, Politique budgétaire,
2012)op. cit. 15(Mankiw, 2009) op. cit. p.556
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public, le moment où les opérations
budgétaire doivent être comptabilisées et les indicateurs
à utiliser16.
De façon intuitive, nous avons décidé
d'évaluer la position budgétaire en comparant premièrement
la part des dépenses publiques dans le revenu global c'est-à-dire
:
Étant donné qu'en règle
générale, en période d'expansion économique,
l'état profite plus à réaliser dans la mesure du possible
une épargne publique et obtenir une réduction du déficit,
la politique budgétaire suit un rythme plus ou moins restrictif. Dans la
même période pendant que l'état s'occupe à contenir
au mieux ses dépenses, le secteur privé se positionne de plus en
plus au sein de l'économie en déployant des investissements qui
augmenteront en conséquence en part du PIB.
Etant décrit, il parait nécessaire d'observer
l'évolution des ratios dépenses publique/PIB et
investissements/PIB de façon comparée en se basant sur des
hypothèses suivants :
1. Dans un environnement économique normal, les
investissements tendent à avoir une part plus élevée dans
le revenu global que la dépense gouvernementale et l'inverse commence
à se produire quand il y a dégradation de l'environnement
économique.
2. Dans un environnement économique marqué par
une part plus élevés des dépenses publiques que les
investissements dans le revenu et les perturbations très
prononcées du revenu, il y a une certaine prépondérance
des importations sur les exportations ce qui se traduit par une balance
commerciale déficitaire.
Ces hypothèses sont contradictoires c'est-à-dire
tous les cas qu'on aura à traiter si on confirme l'un on doit
nécessairement rejeter l'autre.
Dans ce contexte, la situation dans les 3 pays se présente
comme ceci :
16(Daniel, David, Fouad, & Van Rijckeghem,
2006)op. cit. p.16-17
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Figure 11: Ratios des dépenses publiques au PIB et
des investissements au PIB (Brésil).
Bresil
.28
-6
-5
-4
-3
-2
-1
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
2010
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
Figure 12: Ratios des dépenses publiques au PIB et
des investissements au PIB (République du Congo).
Congo
-7
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
2010
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
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Figure 13: Ratios des dépenses publiques au PIB et
des investissements au PIB (République Démocratique du
Congo).
RDCongo
.30 .25 .20
.15 .10 .05 .00
|
|
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
2010
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
Partant de données disponibles nettement reprises dans
ces graphiques nous avons observé au Brésil la confirmation de
notre première hypothèse vers 1995. En outre, ce passage de
relais n'est constaté qu'entre 1987 et 1990 au Congo et de façon
entrelacée en RD Congo.
Ainsi donc, la situation des deux Congo échappe un peu
à notre entendement. De façon plus au moins
corrélée, la situation de la République
Démocratique du Congo correspond à son évolution
économique. En appliquant le filtre de Hodrick-Prescott sur la
série chronologique du revenu global, l'évolution du revenu en
République Démocratique du Congo ne présente pas une
tendance prononcée dans le temps contrairement à la situation du
Brésil et du Congo.
Par conséquent, la situation de la république du
Congo nous semble un peu plus complexe. Plus loin au chapitre II nous avons mis
au clair la situation de ce dernier
pays en appliquant des techniques économétriques
appropriées. Puis qu'il n'est pas encore question d'une analyse
économétrique que nous aborderons dans le second chapitre, nous
allons voir encore plus loin dans l'évaluation de la position des
politiques budgétaires.
Des instruments utiles d'évaluation de la situation des
politiques budgétaires à moyen terme sont les déficits
budgétaires structurels et la mesure d'impulsion budgétaire
développée par le FMI et l'OCDE. L'idée centrale est
qu'une évaluation correcte des stratégies budgétaire
à moyen terme requiert de déterminer la mesure dans laquelle les
variations des soldes budgétaires courants sont le reflet des facteurs
structurels, en particulier les mesures discrétionnaires des
politiques
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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budgétaires, plutôt que des mouvements cycliques.
Cette distinction est importante car les variations du solde budgétaire
attribuable au cycle des affaires (ou aux fluctuations à court-terme de
la demande globale) peut être considérées comme
auto-correctrice, alors que ces variations des déficits dues aux
facteurs structurels peuvent être compensées uniquement par des
mesures discrétionnaires. Enlever la composante cyclique
auto-correctrice du solde budgétaire observé fournit des
indications plus précise des positions budgétaire à moyen
terme l'indication qui en résulte est le solde budgétaire
structurel17.
Les calculs des soldes budgétaires sont typiquement
fondés sur une des deux approches suivantes :
- Dans la première approche, les
élasticités budgétaires sont utilisées pour ajuster
les recettes ???? et les dépenses totales ???? pour des variations dans
le "??????" de production cyclique, ?????? défini
comme la différence entre la production courante et potentielle, dans le
but de générer directement une estimation du niveau du
déficit budgétaire structurel????.
???? = ???? - ???? = ?? 1 - ????
?????? - ?? 1 - ?????????? .
Où ???? et ???? sont respectivement les
élasticités des dépenses et recettes à la
production.(Lahrèche-Revil, 1999)
- Dans la seconde approche utilisée par le FMI, les
composante cycliques des recettes et des dépenses sont exprimées
comme des ratios par rapport au PIB et sont directement estimées en
utilisant les ratios par rapport au PIB et sont directement estimées en
utilisant les paramètres qui décrivent la réponse cyclique
des recettes et des dépenses aux variations du "??????"
de production cyclique. Le déficit budgétaire ?? est
défini en pourcentage du PIB est défini comme la
différence entre le ratio des dépenses totales observées
au PIB, ?? et le ratio de la recette au PIB ??
?? = ??- ??
En décomposant les ratios de recettes et des
dépenses en composantes structurelles (???? et????) et un
composante cycliques (???? et????), il en résulte que :
?? = (???? + ????) - ( ????
+ ????)
La différence entre les composantes cycliques des
recettes et les dépenses mesure l'impact des effets cycliques sur le
déficit budgétaire :
?? = ???? - ???? = ?????????? - ??????????
17
|
(Agenor, 2000) op. cit. p.106
|
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Où ????et
????désignent respectivement la réponse cyclique
des ratios de recettes et des dépenses à une hausse d'un point de
pourcentage du "??????" et de production
cyclique. L'effet global du cycle économique sur le budget est
donné par la différence des deux paramètres de
réponses cycliques ???? - ????. Le déficit
budgétaire structurel, ???? est la
déférence entre les déficits budgétaires caurant et
cycliques.
????= ?? - ????
Les deux approches sont en fait équivalentes,
car les paramètres de réponse cyclique ????et
???? et les élasticités de recettes et des
dépenses ???? et ????sont liés
par :
??
??)
??
???? ???? - 1 (??) ???????? ???? - 1
(
?? et??
Au sont les ratios des recettes au PIB et au
dépenses au PIB. Cependant,
?? ??
présenter les estimations sous forme de ratios
facilite l'évolution de la sensibilité des estimations des soldes
budgétaires structurels aux variations des hypothèses sur le
"??????" de production cyclique et la
réponse cyclique du budget.
Un aspect clé de l'ajustement cyclique est
l'estimation de la production potentielle. Pour le pays industrialisés,
une approche courante est d'estimer d'abord une fonction de production reliant
la production au capital, au travail et à la productivité totale
des facteurs. La production potentielle est alors estimée comme le
niveau de production qui est compatible avec ce qui est considéré
comme une utilisation normale du capital et avec le taux de chômage
naturel qui apparait compatible avec une croissance stable au salaire nominal
et l'inflation. Ceux-ci sont à leur tour estimés en enlevant les
variations cyclique des taux de participation au marché du travail, la
productivité factorielle totale et le chômage. Cependant, dans les
pays en développement cette approche n'est pas faisable en raison de
l'absence de années a défauts et fiable sur les variables comme
le stock de capital.
La production potentielle est souvent
approximée par le trend de la production qui peut être
estimé par le filtre de Hodrick -Prescot18.
Nous sommes en fin sur le point de conclure ce sujet
concernant la position de la politique budgétaire que nous avons
orienté vers l'ajustement budgétaire. Les estimations que nous
avons faits pour lesquels les résultats sont non satisfaisantes pour la
situation de la République Démocratique du Congo, sont
basés sur le fait que les recettes publiques proviennent
généralement de la fiscalité de la parafiscalité
des
18
|
(Agenor, 2000) op. cit. p.106-109
|
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taxes domaines, des revenues des actifs détenu par le
secteur public qui pour l'équilibre doit minimiser l'apport des emprunts
des aides et autres subventions externes.
De ce fait, les recettes doivent être en moyenne partie
expliquées par le volume de la consommation des ménages, des
investissements et du volume des échanges commerciaux en
général la balance commerciale en particulier car ce sont ces
composantes qui mobilisent les recettes fiscales et non fiscales. Il ne nous a
pas paru très surprenant que nos estimations ne soient pas significatif
pour le cas de la RD Congo, car les recettes au niveau des revenus publics dont
disposent l'Etat en RD Congo sont de façon considérable
alimentés par l'aide étrangère et l'emprunt.
Le volume exact de l'ajustement budgétaire
dépend des circonstances propres aux pays de leurs objectifs et de leurs
difficultés et doit être évalué par rapport à
un scénario de référence (politiques inchangés).
La méthode de l'arbre de décision permet de
préciser l'ampleur de l'ajustement nécessaire
1) La viabilité (ou le financement) de la dette publique
est-elle contraignante ?
2) A défaut est-il nécessaire de stabiliser la
situation macro-économique ?
3) En cas de réponse négative aux questions 1
et 2, la politique budgétaire dispose d'une large marge de manoeuvre
pour atteindre directement les objectifs de développement.
Deux seules de ces 3 questions nous intéressent de
façon pertinente ? ASSURER LA VIABILITE DE LA DETTE
PUBLIQUE
Dans les pays qui ont des problèmes de viabilité
de la dette publique, la viabilité budgétaire doit reposer sur un
assainissement des dépenses publiques à moyen terme. Dans ce cas,
l'objectif prioritaire est d'améliorer le solde primaire pour qu'il
concorde avec la viabilité de la dette. Plus l'amélioration est
lente, plus elle devra être importante car le ratio dette/PIB continuera
à augmenter dans l'intervalle19.
? STABILISER LA SITUATION MACRO-ECONOMIQUE.
Le montant exact de l'ajustement budgétaire
dépend étroitement de la qualité et du type de mesure
adoptée. Dans l'idéal, il convient d'utiliser un véritable
modèle macro-économique qui relie la politique budgétaire
aux objectifs macroéconomique par une série d'équation
bien définies. Dans la pratique, les
19(Daniel, David, Fouad, & Van Rijckeghem,
2006)op. cit. p.28
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modèles sont rarement disponibles, notamment dans les
pays en développement.
Dans les programmes d'ajustement soutenus par le FMI, le cadre
méthodologique type utilisé pour la conception des politiques
budgétaire est généralement appelé ; « Cadre
de programmation financière » généralement
précisé sous forme de cibles de croissance, d'inflation et de
balance des paiements. Le programme financier fait l'objet d'une formulation
distincte dans un ensemble des comptes économiques et financiers
(principalement le compte du revenu national et celui du produit national, la
balance des paiements et les comptes budgétaires et monétaires)
qui compose un cadre cohérent pour l'analyse des politiques.
L'une des exigences fondamentales imposes aux programme
financiers est que le financement du déficit budgétaire doit
être conforme aux objectifs et aux contraintes macroéconomiques.
Les aspects suivants sont particulièrement importants.
? Les emprunts extérieurs doivent être
basés sur une évaluation de la balance des paiements de
l'appétit du marché pour les obligations souveraines, des
perspectives d'autres emprunts officiels et des entrées de capitaux
attendues par l'intermédiaire du système bancaire.
? Les emprunts intérieurs doivent être
basés sur des hypothèses concernant l'évolution de la
liquidité au sens large, qui est elle-même dépendante de
l'évolution de la demande de monnaie (étant donné les
paramètres macroéconomique tels que la croissance et l'inflation)
sur les projections relatives aux avoirs extérieurs qui soient
compatibles avec les projection de la balance des paiements et sur des
hypothèses concernant le crédits au secteur privé
elles-mêmes compatibles avec les projections de croissance
20.
Au cours de ce long et rigoureux exposé, nous avons
montré que l'analyse des fluctuation macroéconomique est utile
pour spécifier les modèles macroéconomique
appliqués pour évaluer le type de chocs qui ont dominé les
fluctuations au cours d'une période particulière et pour
évaluer l'effet probable (étant donné la structure des
décalages chronologiques) entre les variations des instruments de
politique économique et la production intérieure.
Une procédure simple est d'utiliser, dans un premier
temps le filtre de Hodrick-Prescott (HP) pour extraire le composant trend de
chaque série. Les deux hypothèses principales sous-jacents
à la décomposition HP sont que le trend est stochastique
20(Daniel, David, Fouad, & Van Rijckeghem,
2006)op. cit. p.31
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mais évolue lentement au cours du temps et que la
composante cyclique est indépendante. D'autres techniques de filtrage
peuvent aussi être utilisées pour vérifier la
robustesse.
Plus loin, la programmation financière fondée
sur le modèle Polak et ses prolongements reste au coeur des exercices de
politiques macroéconomiques conduites par le FMI.
En définitive, il convient néanmoins de
souligner que les politiques macroéconomiques opèrent avec des
retards qui peuvent être assez longs bien que les politiques
économiques de court terme sont estimées avoir un impact plus
rapide que les mesures d'offre. Des longs retards dans les effets de politiques
économique peuvent être en partie dus aux anticipations des agents
économiques sur la souténabilité perçue des
publiques économiques. Plus la probabilité de retournement de la
politique économique est élevée plus la réponse
sera différée. Prendre en compte ces retards dans des exercices
opérationnels est important mais cela n'est pas toujours fait, surtout
dans le cadre des ajustements budgétaires.
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CHAPITRE II: APPROCHE ECONOMETRIQUE
I. STATIONNARITE
1. DEFINITION ET PROPRIETES
Une série chronologique est dite «
Stationnaire » si elle n'a ni trend (tendance) ascendant ou descendant, ni
changement de la variabilité autour de la moyenne, ni profil saisonnier
dans le temps21.
La plus part des variables économiques
présentent des tendances fortement prononcées. Celles-ci ne sont
pas stationnaires, et donc non susceptibles d'être analysées avec
les techniques modernes. Dans bien des cas, la stationnarité peut
être obtenue par simple différenciation ou autre transformation
simple. Mais de nouveaux problèmes émergent lorsqu'on analyse une
série non stationnaire22.
La difficulté réside dans le fait qu'il
existe différente source de non stationnarité et qu'à
chaque origine de non stationnarité est associée une
méthode propre de stationnarisation. Nous avons donc commencé
dans cette section par présenter deux classes de processus non
stationnaires, selon la terminologie de Nelson et Plasser (1982) : Les
processusTS (Time Stationary) et le processusDS (Differency
Stationary)23.
1) LES PROCESSUS TS
Commençons par définir ce qu'est un
processus TS pour Trend Stationary, selon la terminologie
proposée par Nelson et Plasser(1982).
Xt, t E
7Lest un processus TS s'il peut s'écrire
sous la forme ;
Xt = f (t)
+ Zt
Ou f (t)est une fonction du temps et
Zt est un processus stochastique stationnaire.
Dans ce cas, le processus Xt
s'écrit comme la somme d'une fonction déterministe du temps et
d'une composante stochastique stationnaire, éventuellement de
type
21Mfumunzanza, T. &
Lusenge, A. (2010). Note de cours d'Econométrie (2010-2011).
p.74
22 Green, W. (2005).
Econométrie. Pearson Education. p.614
23Hurlin, C. (2003). Note de
cours d'économétrie Appliquée (Maitrise
d'économétrie appliquée).p.3
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ARMA. Dès lors, il est évident que le
processus ne satisfait plus la définition de la stationnarité du
second ordre. En effet, on montre immédiatement que :
Mt)= f(t) +
z
Où z = E(zt),
dépend du temps, ce qui viole la seconde condition de la
définition d'un processus stationnaire.
L'exemple le plus simple d'un processus TS est
celui d'une tendance linéaire perturbée par un bruit blanc. On
pose ;
f (t) = a0 +
a1tetzt = Et,
d'où :
Xt= a0 +
a1t+ Et
Avec (a0, a1 ) E
1182, Etiid (0, d). Dans ce cas,
on vérifie que le processus Xt est non stationnaire
puisque l'espérance, E(Xt) = a0 +
a1t, dépend de t. En revanche, le processus
Ytdéfini par l'écart entre
Xt et la composante déterministef(t) =
a0 + a1t, est quand à lui
stationnaire24.
2) LES PROCESSUS DS
Xt, t E 7Lest un
processus DS (Differency Stationary) d'ordre "d" où
d désigne le nombre ou l'ordre d'intégration, si le
processus filtré défini par (1 -
L)dXt est stationnaire. On dit
aussi que Yt est un processus intégré
d'ordred, noté I(d) à l'exemple des
investissements directs de l'étranger au Brésil.
On peut encore faire intervenir le même
raisonnement pour tester la nature du processus en le régressant en
fonction du temps. Comme on a fait pour le processus TS avec les
dépenses publiques du Congo, on peut cette fois-ci prendre les
dépenses publiques en RD Congo pour le processusDS.
2. ENJEUX DE LA DIFFERENCIATION TS & DS
1) ENJEUX STATISTIQUE
Le fait de savoir si la sérié
statistique est une réalisation d'un processus du type DS
ou TS conditionne d'une part le choix du modèle
économétrique qui doit être utilisé.
24(Hurlin, 2003)op. cit
p.7
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Mais de façon plus fondamentale et insidieuse cela
conditionne les propriétés asymptotiques des estimateurs des
paramètres de ce modèle et donc par conséquent les
propriétés asymptotiques des statistiques de tests usuels sur les
paramètres. Si le processus est stationnaire on retrouve les
propriétés standards du cours d'économétrie de
base, mais si le processus est non stationnaire, et en particulier????, ou
alors des propriétés asymptotiques
particulières25.
Pour bien prendre la mesure des enjeux statistiques, nous
avons mené une petite expérience. Soit deux marches aléa
lais ???? et ???? qui n'ont aucun lieu n'entre elles :
???? = ????-1 + ????
????= ????-1 + ????
Avec ?????? 0, ????2 ??????7 ?? (0,
????2) avec ?? = 40, ????2 = ????2
= 1. A partir de deux
réalisations de ces deux processus on estime le
modèle suivent par la méthode des MCO :
???? = ??0 + ??1 ???? + ????
De façon théorique on sait que??1 = 0, puisqu'il
n'existe pas une relation ????????????
Il suffit de considérer deux séries non
stationnaires, par exemple des séries possédant une tendance
croissante relativement similaire, et de les régresser l'une sur
l'autre. Si l'on tient à la significativité du paramètres
on pourra dire que les dépenses publique au Congo est une variable
explicative très importante dans la détermination des
investissements au Brésil. Il ne restera plus qu'à trouver leur
justification économique.
2) ENJEUX ECONOMIQUE
La mise en évidence de la non-stationnarité
d'origine stochastique a tout d'abord conduit à une remise en cause
générale des schémas de décomposition
tendance/cycle. Ce type de décomposition est utilisé dans de
nombreux champ de l'économie appliquée mais plus
particulièrement en macroéconomie. En effet, en
macroéconomie appliquée, la décomposition des principales
séries connue le PIB, le taux de chômage, en une composante
tendancieux et un écart conjoncturel est très
souvent employée. Sur le plan théorique, elle se
justifie par la relative interdépendance des théories
traditionnelles de la croissance par rapport aux théories des
fluctuations conjoncturelles, souvent inspirées de thèses
keynésiennes
25Idem. p.15
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ou monétaristes. Or déjà à
la suite de la crise des années 70, la rupture de rythme de croissance
des économies occidentales avait conduit à s'interroger sur cette
méthode de décomposition, puisqu'une composante tendancielle
affine du temps ne permet pas de rendre compte de cette évolution. Les
plus optimistes assimilaient le ralentissement économique à
l'effet transitoire d'un choc sur la composante d'écart conjoncturel
(composante cyclique). Pour d'autres, au contraire, les années 70
marquaient une rupture de tendance, ou tend remettre en cause le statut
déterministe de la composante tendancielle.
L'extraction d'une tendance est en effet une
méthode de stationnarisation propre aux processusTS, et ne
s'applique pas au processusDS. Ainsi, la régression d'un
processus DS sur une tendance déterministe peut engendrer dans
résultats totalement fallacieux26.
3. CONSEQUENCES D'UNE MAUVAISE STATIONNARISATION DU
PROCESSUS
Pour stationnariser un processusTS, il
convient de retirer la composante déterministe f(t) en
régressant la sérieXt sur le plan
défini par les puissances de t. Pour le processusDS d'ordre
d on applique le filtre aux différences(1 -
L)d27.
1) CONSEQUNCE SUR UN PROCESSUS TS
Considérant un processus TS :
xt = y + 13t +
EtoùEt
~BB (0, d)
On applique à ce processus un filtre aux
différences premières. A priori comme le degré du
polynôme est 1, ce filtre peutêtre considéré comme
correcte puisqu'un filtre aux différences d'ordre « d »
élimine le polynôme du même degré :
L xt = (1 -
L)1xt = xt - xt-1 =
13 + Et + Et-1
On remarque que l'on a introduit une racine unitaire dans
les processus des erreurs28.
26(Hurlin, 2003)op. cit.
p.17-18 27Idem. p.36
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Par conclusion, la différenciation d'un processus ????
conduit à une autocorrélation fallacieuse du résidu du
filtre, dans la mesure où la fonction génératrice d'auto
covariance ??(??) ne correspond pas à celle d'un bruit blanc. Donc le
fait d'avoir differencié ???? a introduit un autocorrelation d'ordre 1
de l'innovation du processus????? qui n'existait pas dans la
composante stationnaire du processus ???? = ?? - ????
2) CONSEQUENCE SUR UN PROCESSUS DS
Soit un processus ???? défini d'ordre « 1 » sans
dérive (Pure random Walk)
???? = ????-1 + ????
Où ????est un bruit blanc gaussien??(0,
????2). Supposons que l'on applique à tort, au
processus ???? une méthode de stationnarisation consistant à
régresser la série ???? sur une constante et un trend
déterministe t. On considère donc le modèle impirique
suivant.
???? = ??0 + ??1?? + ????
En le développant, on aboutit à la conclusion que
:
L'extraction d'une tendance linéaire d'un processus
???? conduit à créer artificiellement une forte
autocorrélation des résidus aux premiers retards et donc un
mouvement pseudopériodique des résidus.
4. TEST DE RACINE UNITAIRE
Les tests permettent non seulement de détecter une
tendance, mais aussi de déterminer la bonne manière de
stationnariser une série chronologique.
Un petit rappel ; le processus non stationnaire ???? l'est
ainsi car ??[????] et fonction du temps et pour le stationnariser, on
détermine l'écart à la tendance pour un processus ????
linéaire, on retranche la valeur (??0 + ??1??) de la valeur de ???? . Et
pour le processus ???? on utilise le filtre aux differences. On écrit
alors (1 - ??)??.???? = ?? + ???? ??ù???? est un
processus stationnaire, et ?? une constante réelle et D
l'opération de décalage.
28Lardic, S. & Mignon, V. (2002)
Econométrie des séries temporelles macroéconomiques et
financières. Economica. p.126-127
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Lorsque ?? = 0, le processus est dit
sans dérivé, et lorsque ?? ? 0 le processus
???? est dit avec dérivé.
TEST ADF (AUGMENTED DICKEY-FULLER)
Passons très rapidement aux tests ADF qui
intègrent toutes les hypothèses possibles pour ????
(Bruit blanc ou Bruit coloré). Ces tests introduits en 1981 sont
fondés, sous l'hypothèse alternative |??1| <
1, sur l'estimation par les moindres carrés des trois modèles
suivants :
????? = ??.????-1
- Ø?????-??-1
?? + ???? (Modèle sous constante
ni tendance)
?? =2????? =
??.????-1 -
Ø?????-??-1
?? + ?? + ????
(Modèle avec constante mais sans ??
=2
tendance)
????? = ??. ????-1
- Ø?????-??-1
?? + ??. ?? +
?? + ???? (Modèle avec constante et
tendance) ?? =2
Avec ???? identiquement et
indépendamment distribué (??.
??. ??), la valeur de ??
peut être déterminere selon les critères de
Akaïke ou de Schwarz ou encore en partant d'une valeur
élevée du ??, on estime un modèle
à ?? - ?? retards jusqu' à ce que le coefficient
du (?? - ??)è????
retard soit significatif29.
Ces tests se déroulent de manière
similaire aux tests DF (Dickey-Fuller) simples, seules les tables statistiques
diffèrent et le logiciel eviews que nous avons utilisés calcule
automatiquement la statistique de student "????" .
II. FILTRAGE : LES DECOMPOSITIONS EN TENDANCE &
CYCLE
1. EXPOSE THEORIQUE
Du point de vue opératoire, les
décompositions se présentent toujours, soit sous une forme
additive, soit sous une forme multiplicative :
???? = ???? + ???? +
???? (Forme additive)
???? = ???? x ???? x
???? (Forme multiplicative)
Avec ???? la variable
considérée, ???? la
tendance,???? la composante cyclique, et
???? un résidu non expliqué. En fait, il existe
plusieurs méthodes de décomposition, mais qui
29(Mfumunzanza & Lusenge,
Note de cours "Econométrie", 2010)op. cit. p.81
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diffèrent plutôt par la manière
dont sont identifiés T et C (et donc aussi u). Aucune méthode
n'apparait toute fois supérieure aux autres, car elles reposent toutes
sur un certain nombre d'hypothèses, explicite ou
implicites30.
Le point de convergence majeur entre les
méthodes réside en fait dans la définition même de
ce qui constitue un cycle. Sur le plan théorique, cela reste ambigu et
dépend d'abord de la longueur des fluctuations économiques
auxquelles on s'intéresse : cycle à haute fréquente des
données financière. Cycle -court-quelques années - cycle
de Kitchin ou de juglar, cycle long-plusieurs décennies - cycle de
Kandratief.
Par ailleurs, la mise en évidence empirique des
cycles ne va pas de soi, on a ainsi longtemps considéré que
l'économie Congolaise et Brésilienne avaient un caractère
cyclique très marqué. Ainsi donc par définition, le cycle
serait le reflet des mouvements coordonnés d'une grande masse
d'indicateurs économiques comme la production, la consommation, etc. Et
ce, avec une dynamique de court terme par rapport à une tendance de long
terme. Pour les conjoncturistes, le cycle de référence implicite
sera celui du PIB31.
Si nous avons recourus aux techniques de filtrage des
décompositions en tendance et cycle, c'est pour trouver un cadre dans
lequel nous serons sûr d'avoir des séries prêtes à
être utilisées à d'autre fins.
Lorsqu'il était question des processus TS, nous
avons dit ; xt, t E 7L est un processus TS s'il
peut s'écrire sous la forme xt = f (t) +
ztoù f (t) est la fonction du temps et
zt est un processus stochastique stationnaire.
Plus loin, stationnariser xt
revient simplement à extraie f (t) dans xt,
tout en sachent que ;f (t) = a0 + a1t et
xt = a0 + a1t +
zt
Si on revient un peu en arrière sur ce qui a
été dit pour le processus xt, on voit qu'on
peut comparer cette série suivant les notations que nous propose la
littérature.
xt = Tt +
Ct + ut etxt =
a0 + a1t + zt partant
l'hypothèse que f (t) = a0 + a1t et
que Tt est le facteur qui dépend parfaitement du
temps, on peut aisément supposer queTt = f (t)
= a0 + a1t de sorte que d'autre part nous ayons
zt = Ct +
ut
30Tissot, B. & Carnot, F.
(2005). La Prévision économique. Economica. p.146 31 (Tissot
& Carnot, 2005) op. cit. p.147
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2. FORMALISATION
Le filtre HP calcule la tendance ????
d'une série ???? comme étant celle qui
minimise la somme de deux termes.
La somme des carrés des écarts entre le
point de la série et cette tendance ; la somme des carrés des
variations de la tendance, le second terme étant pondéré
par??. On a donc ???? qui minimise
l'expression.
??
|
(???? -
????)2
|
+ ?? ????+1 - ???? -
(???? - ????-1) 2
??
|
- Le premier terme (???? -
????)2prend un compte la proximité de la
tendance à la
??
série.
- Le deuxième terme ????+1
- ???? - (???? - ????-1) 2prend en
compte la variabilité
??
de la tendance.
- ?? Peut s'interpréter comme
le rapport entre l'écart- type de la partie cyclique de la série,
et celui de l'accélération de la
tendance32.
Les filtre HP cherche donc à concilier deux
objectifs contradictoire, selon qui on préfère minimiser l'aspect
cyclique (la tendance sera donc plus proche de ???? =
???? + ????) ou au contraire minimiser la
variation de la tendance (qui sera donc plus lisse).
Cette préférence se traduit par le choix du
facteur ??; plus il est grand, plus la tendance est lisse et
plus la composante cyclique est forte.
La détermination d'un « bon »
?? s'avère en fait dictée par une opinion
préalable concernant le rapport entre la variance du cycle et la
variabilité de la tendance.
L'usage est de prendre ?? =100 pour les
séries annuelles et ?? =1600 pour les séries
trimestrielles.
En pratique, le lissage HP est assez utilisé du
fait de la simplicité de sa mise en oeuvre, et aussi parce que ce filtre
fournit une estimation de la tendance jusqu'au dernier point sans avoir
à prolonger la série initiale.
Mais en fait, il a plusieurs défauts :
- Le calcul de la tendance présente un «
effet de bord » qu'on pourra cherche à corriger en recorrigeant la
série (par exemple par des prévisions partant jusqu'à la
fin du cycle en cours) ;
32(Tissot & Carnot,
2005)op. cit. p.150.
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- Le cycle issu du filtre HP mêle en fait C??
et le résidu u??, sans que l'on puisse clairement les
départager ;
- Le choix du paramètre A reste plus ou moins
arbitraire. En particulier, on pourrait estimer que sa valeur n'a pas vocation
à être identique pour tous les pays dont la variance relative du
cycle et de la tendance peuvent différer33.
En observant ces trois points défauts du filtre HP, on
constate que les deux premiers sont des difficultés liées
à l'utilisation de la série générée par
filtre HP, et le troisième est directement liée au
résultat même du filtrage.
Ainsi, les résultats du filtre HP se
révèlent assez sensibles au choix du paramètre A,
à ce sujet, deux point doivent être signales :
- Modifier A affecte notoirement l'amplitude du cycle
(plus A est élevé, plus la tendance est lisse et les
cycles marqués).Par contre, cela a toujours presque peu d'influence sur
les dates auxquelles l'out put gap s'annule, et donc sur la
longueur des cycles obtenus.
- En revanche, appliquer un filtre HP à une
série annuelle conduit en général) à des cycles
plus longs (de l'ordre de 10 -12 ans pour fixer les idées) qu'un filtre
HP sur la même série en données trimestrielles (où
l'on obtient plutôt des cycles de 4-6 ans) le choix de la
fréquence de la série n'est donc pas neutre sur la longueur des
cycles obtenus34.
3. APPLICATION DU FILTRE DE HODRICK-PRESCOTT
A. BRESIL
33(Tissot & Carnot, 2005)op. cit. p.150-151
34Idem. p.247
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Figure 14 :Résultats de l'application du filtre HP
sur les variables agrégées du Brésil.
B. CONGO
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Figure 15 :Résultats de l'application du filtre HP
sur les variables agrégées du Congo.
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C. RD CONGO
Figure 16 : Résultats de l'application du filtre
HP sur les variables agrégées de la RD Congo.
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III. MODELISATION VAR
1. PRINCIPE DES VAR
Les méthodes univariées fournissent des outils
de prévision simples et souvent assez robustes. Néanmoins, elles
peuvent être généralisés à des
systèmes de variables afin d'exploiter les liaisons apparentes entre les
séries. Les modèles VAR (vectorial Auto Regressive) constituent
l'approche la plus courante en multivarié, en raison de leur
simplicité d'estimation et de leur commodité en
prévision.
En outre, la réalisation de prévision à
partir d'un tel système va ensuite de soi, puisqu'elle consiste
simplement à appliquer de période en période la
détermination de ????à partir de son passé.
Ainsi les VAR se présentent comme une
représentation très générale de systèmes
dynamiques, dont l'estimation est aisée et l'utilisation en
prévision immédiate. Les caractéristiques sont
indéniablement séduisantes. Toutefois, il convient de les nuancer
par les difficultés pratiques de mise en oeuvre des VAR, que nous
abonderons35.
2. LES FORMES DU MODELE
Pour simplifier temporairement les choses, le VAR d'ordre ??
peut s'écrire sous la forme du VAR de premier ordre de comme suit :
. . .
??
????-1
??
0
0
????
0
. . .
0
????-2
+
=
+
... .
... .
... .
????-??
0
0
1 2
?? 0
. . .
. . . ...
0 ... ??0
????
????-1
... .
????-??+1
Cela signifie que l'on ne perd pas en
généralité en adoptant la forme du modèle de
premier ordre :
???? = ?? + ????-1 + ????
35(Tissot & Carnot, 2005)op. cit. p.154-156
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En principe, un VAR est un modèle de
régression très simple, puisque chaque équation
possède le même ensemble de régresseurs. C'est la forme
traditionnelle du modèle, telle que proposée initialement par
Sims (1980) par exemple. Un VAR peut aussi être vu comme la forme
réduite d'un modèle à équation
simultanée36.
3. ESTIMATION DES PARAMETRES D'UN MODELE VAR
Pour estimer les paramètres d'un modèle
VAR on généralise la régression sous forme de
système d'équations à deux variables endogènes
pouvant être présenté comme suit :
p p
It = á +
âIt-i +
ãGt-i + í1t
i=1 i=1
p p
Gt = ä +
çGt-i +
èIt-i + í1t
i=1 i=1
OùIt
etGtreprésentent respectivement les
investissements et les dépenses publiques.
Ce système d'équations pouvait concerner
trois variables endogènes, et dans ce cas on aura ;
p p p
Yt = á +
âYt-i + ãGt-i +
äIt-i+ í1t
i=1 i=1 i=1
p p p
It = æ +
çYt-i + èGt-i +
êIt-i + í1t
i=1 i=1 i=1
p p p
Gt = ë +
ðYt-i + öGt-i +
øIt-i+ í1t
i=1 i=1 i=1
OùYt, It
etGtreprésentent respectivement le revenu,
les investissements et les dépenses publiques.
Chacun des paramètres peut être obtenue
soit par MCO (moindres carrés ordinaires), soit par maximum de
vraisemblance. Pour un modèle VAR stationnaire, la stationnarité
de la série va entraîner la convergence et la normalité
asymptotique des estimateurs obtenus par MCO, ce qui permet de mener des tests
sur les paramètres du modèle, ou de donner des intervalles de
confiance pour les prévisions. Toutefois, comme nous l'avons
déjà dit dans le cas univarié,
Les variables économiques sont souvent
intégrées (d'ordre 1 ou plus). Dans ce cas, les coefficients du
modèles peuvent toujours être estimés par des MCO et
les
36 (Green, 2005) op. cit. p.569
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estimateurs obtenus sont toujours convergents (en fait, ils
sont même super-
convergents puisqu'ils convergent à la vitesse 1/T et
non pas 1/VT). Cependant, ces estimateurs ne sont pas asymptotiquement normaux,
et l'on peut plus, dans ce cadre, mener les tests usuels sur les
paramètres du modèle, ni déterminer d'intervalle de
confiance pour les prévisions.
Cependant, lorsque les variables sont non-stationnaires et
cointégrées, les résultats de Engle et Granger (1987)
montrent que la bonne spécification du modèle consiste à
utiliser une forme à correction d'erreur, qui permet de se ramener
à une écriture ne faisant intervenir que des variables
stationnaires, et dans lesquels il est possible d'effectuer des tests sur les
paramètres du modèle37.
IV. LA COINTEGRATION
1. INTRODUCTION
L'analyse de la cointégration, présentée
par Granger (1983) et Engle et Granger (1987), est considérée par
beaucoup d'économistes comme un des concepts nouveaux les plus
importants dans le domaine de l'économétrie et de l'analyse des
séries chronologiques. En régressant une série Y?? de
tendance linéaire sur une série X?? de tendance quadratique, de
même qu'en régressant une série non stationnaire (de type
DS) sur une autre série du même type, on obtient des coefficients
significatifs mais avec une statistique DW proche de 0. D'où la
nécessité de stationnariser les séries non stationnaires
pour éviter le risque des « régressions fallacieuses »
(spurious regression)38.
L'analyse de la cointégration permet d'identifier
clairement la relation véritable entre deux variables en recherchant
l'existence d'un vecteur de cointégration et en éliminant son
effet, le cas échéant.
37 Carpentier, A. (2004) Cours des séries temporelles
« Théories et Applications » (DESS Mathématique de la
décision) Université Paris Dauphine. p.18
38Mfumunzanza, T. & Lusenge, A. (2012) Note de
cours d'économétrie (2011-2012). p.91
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2. TEST DE COINTEGRATION.
1) TEST DE COINTEGRATION ENTRE DEUX VARIABLES.
Nous reprenons ici l'algorithme en deux étapes de Engle et
Oranger :
? Etape 1 : tester l'ordre d'intégration des
variables en recourant aux tests DF et ADF.Si les séries
étudiées ne sont pas intégrées de même ordre,
il n'y a pas risque de cointégration et la procédure est
arrêtée.
? Etape 2 : On estime la relation de long terme entre
les variables :
???? = ??0 + ??1???? +
???? . Pour que la relation de cointégration soit acceptée,
le résidu u t issu de cette régression doit
être stationnaire (cfr. test de stationnarité) ; on peut alors
estimer le modèle à correction d'erreur.
2) TEST DE COINTEGRATION ENTRE PLUS DE DEUX VARIABLES.
Les étapes restent les mêmes : on vérifie
si les séries sont intégrées de même ordre et on
teste la stationnarité du résidu issu de l'estimation de la
relation de long terme :
???? = ??1 + ??2??2?? +
? + ?????????? + ????
3. MODELE A CORRECTION D'ERREUR.
Le problème est donc, d'une part, de retirer la
relation commune de cointégration (tendance commune), d'autre part, de
rechercher la liaison réelle entre les variables.
Lorsque des séries sont non stationnaires et
cointégrées, la relation vraie entre elles peut être
estimée au travers d'un modèle à correction d'erreurs
(Error correction model : ECM). Engle et Granger (1987) ont
démontré que toutes les séries cointégrées
pourront être représentées par un ECM ; cette
représentation est à la fois un modèle statique et un
modèle dynamique. Avant de procéder à l'estimation du
modèle à correction d'erreur, il convient d'effectuer le test de
cointégration.
1) CAS DE DEUX VARIABLES (????et????)
L'estimation du modèle à correction d'erreur se
fait en deux étapes :
? Etape 1 : Estimation par les moindres carrés
ordinaires de la relation de long terme et calcul du résidu : ?? ??
= ????- ?? 0 - ?? 1????
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? Etape 2 : Estimation par les moindres carrés
ordinaires du modèle dynamique (relation de court- terme) :
????? = ??1. ????? + ??2.?? ??-1 + ???? (??2 <
0)
Le coefficient ??2 qui rend compte de la force de rappel sur
l'équilibre de long terme doit être significativement
négatif ; dans le cas contraire, il convient de rejeter- une
spécification de type ECM car le mécanisme de correction d'erreur
s'éloignera de la cible de long terme. Les écarts - types des
coefficients s'interprètent de manière classique.
Dans le cas où le modèle de la relation de long
terme inclurait des variables indicatrices, par exemple, la procédure
d'estimation reste la même.
2) CAS DE PLUS DE 2 VARIABLES
? Si les variables sont intégrées de même
ordre, il est possible de rencontrer un seul vecteur de cointégration.
En revanche, si les séries ne sont pas toutes intégrées de
même ordre, le vecteur de cointégration ne sera pas unique du fait
des possibilités combinatoires de cointégration.
? Si le vecteur de cointégration est unique,
l'estimation du modèle â correction d'erreur se fait comme
précédemment :
? Etape 1 : estimation par les moindres carrés
ordinaires de la relation de long terme et calcul du résidu : ?? ?? =
????- ?? 1 - ?? 2??2?? - ? - ?? ????????
? Etape 2 : estimation par les moindres carrés
ordinaires du modèle dynamique (relation de court - terme) :
????? = ??1.???2?? + ??2.???3?? + ?+ ????. ??????? + ??.??
??-1 + ????
oùã (force de rappel vers l'équilibre)
doit être significativement négative. Lorsque le vecteur de
cointégration n'est pas unique, on fait appel à la
représentation vectorielle à correction d'erreur (Vector Error
Correction Model : VECM) que nous n'aborderons pas dans ce
cours39.
V. SELECTIONS DES DONNEES &COMBINAISON DES METHODES
: LASTATIONNARITE ET LE FILTRAGE HP
1. DISCUSSION
39(Mfumunzanza & Lusenge, Note de cours
"Econométrie", 2012)op. cit. p.91-93
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Au deuxième chapitre nous avons de façon
très remarquable abordée deux concepts pertinents dans le cadre
de l'économétrie des séries temporelles
macroéconomiques. A ce titre, nous avons parlé d'une part de la
stationnarité et d'autre part du filtre de Hodrick-Prescott. Tous ces
deux outils nous permettent d'avoir des séries chronologiques
prêtes à être soumise à l'analyse. Si nous obtenons
des séries stationnaires avec la stationnarisation soit en appliquant le
filtre aux différences pour les processus DS ou en extrayant la tendance
pour les processus TS, le filtre de Hodrick-Prescott nous permet d'obtenir pour
un seul processus DS ou TS, deux séries distinctes ; l'une
décrivant la tendance de long terme du processus, et l'autre
décrivant le cycle conjoncturel du processus qui quel que soit la nature
du processus est toujours DS. De façon plus ou moins concurrente, la
stationnarisation et le filtrage HP nous donnent souvent des séries
stationnaires (les séries cycliques pour le filtrage HP), mais pour
trancher sur cet arbitrage, nous avons considéré un certain
nombre d'aspects motivé comme-suit :
? La détermination de la croissance tendancielle de
l'économie nationale est très utile dans la conduite de la
politique économique. Diminuer les déséquilibres
économiques exige, en effet, la distinction entre les fluctuations
conjoncturelles qui disparaissent avec l'amélioration de la conjoncture
et les déséquilibres persistants qui nécessitent la prise
de mesures structurelles. L'écart à la tendance (output gap dans
la littérature anglo-saxonne) est l'écart du niveau
observé du PIB à son niveau soutenable. Le niveau de croissance
soutenable par l'économie est obtenu avec une utilisation normale des
facteurs de production sans tensions sur l'appareil productif. La
détermination statistique du niveau de croissance soutenable se fait en
recherchant une croissance tendancielle du PIB, à partir du traitement
de l'information contenue dans la série des données. La
décomposition se fait en dégageant une composante tendancielle
«moyenne». La croissance est la somme algébrique de cette
croissance moyenne, satisfaisant un nombre d'hypothèses
spécifiques, et d'une composante conjoncturelle évoluant autour
de la moyenne trouvée auparavant.40
? La méthode la plus simple d'extraction de la tendance
consiste à calculer la moyenne mobile sur un nombre
déterminé d'observations. L'application de la moyenne mobile sur
la série brute élimine la partie conjoncturelle, supposée
cyclique, et ne conserve que la composante tendancielle. La
méthode de la moyenne mobile pose cependant des problèmes
relatifs au traitement des points extrêmes. L'hypothèse
principale de la partie conjoncturelle sinusoïdale est une
hypothèse très forte pour modéliser les fluctuations
économiques (ce
40Royaume du Maroc « Ministère de
l'économie et des finances ». (1996) Croissance tendancielle de
l'économie marocaine. p.1
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qui n'est pas prise en compte dans la méthode de la
moyenne mobile). Enfin, l'application de cette méthode peut introduire
une autocorrélation dans les séries lissées.
? L'analyse dans le domaine fréquentiel d'une
série économique montre que toute série stationnaire peut
être décomposée en une somme pondérée de
séries cycliques de périodicités différentes. Un
filtre idéal permettrait d'affecter certains cycles, par exemple ceux
supérieurs à 8 ans à une des composantes, par exemple la
tendance, et les cycles de durée inférieure à la
composante cyclique. La longueur limite du cycle en nombre d'années
dépend du choix de l'économiste. Dans le cas du calcul d'un PIB
tendanciel, il est fréquent de choisir la durée qui correspond,
en moyenne, à la longueur des cycles d'activités déduits
du passé de la variable. Dans le cas du calcul d'un déficit
ajusté du cycle, on souhaite isoler les mouvements cycliques liés
aux changements de conjoncture. Dans le domaine économique, la longueur
d'un cycle d'activité n'est pas constante et il est difficile de mesurer
de manière précise une longueur moyenne. En conséquence,
le partage entre les fluctuations qui relèvent du court terme et de la
conjoncture et celles qui affectent le long terme et la tendance est
délicat à effectuer. L'objectif n'est donc pas forcément
de recourir à un filtre idéal pour séparer les deux
composantes41.
? Sur un plan statistique, choisir la valeur de A
revient à sélectionner la part des fluctuations qui
relèvent du court terme et celle des mouvements qui affectent le long
terme. En pratique, un A trop faible affecte à tort une partie
des cycles de périodicité courte à la tendance conduisant
cette dernière à être trop volatile. A l'opposé, un
A trop élevé conduit à surestimer la composante
cyclique. Choisir la valeur du paramètre A revient donc
à déterminer la longueur moyenne des cycles d'activité. En
Europe, celle-ci est habituellement supposée être comprise entre 8
et 10 ans. Ce critère interdit de choisir une valeur trop
élevée pour A.
? Sur un plan économique, choisir une tendance
fortement volatile revient à mener une analyse structurelle dans un
environnement économique pas assez stabilisé, autrement dit
encore trop influencé par des fluctuations conjoncturelles. Ce
critère interdit de choisir une valeur trop faible pour
A42.
Les aspects techniques que nous avons épinglé
ci-haut nous permet simplement de voir les difficultés liées
à la manipulation des séries chronologiques simplement
stationnariser, plutôt que de prendre des séries cycliques en tant
que telles. L'autre problème est que la stationnarisation permet
d'obtenir des séries qui n'ont presque plus une interprétation
économique significative, ce qui n'est pas le cas avec les
41Notes d'études et de recherche « PIB
potentiel et écart de PIB : quelques évaluations pour la France
». p.4 42Notes d'études et de recherche « PIB
potentiel et écart de PIB : quelques évaluations pour la France
»p. 1
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« sous-séries » provenant d'un filtrage HP.
C'est bien au regard de tous ces éléments que nous avons
préféré travaillé avec les séries cycliques
provenant d'un filtrage HP.
Le filtre de Hodrick-Prescott (HP) est une des méthodes
privilégiées pour extraire la composante tendancielle d'une
série macroéconomique. Ce filtre est en effet transparent et
aisé à mettre en oeuvre. Une littérature abondante montre
qu'il possède des propriétés statistiques satisfaisantes.
Par ailleurs, même s'il donne lieu à des effets de bord, le
filtrage des derniers points de l'échantillon est relativement peu
sensible aux prévisions utilisées pour prolonger les
séries à moyen terme. D'où son utilisation courante dans
un grand nombre de travaux empiriques d'organisations nationales ou
internationales43.
Le filtre de Hodrick-Prescott (1980) s'inspire d'une technique
actuarielle utilisée auparavant pour lisser les tables de
mortalité. La méthode tolère des inflexions lentes de la
tendance, en imposant que l'écart à la tendance ne dépasse
pas une part donnée des évolutions de la partie
conjoncturelle44.
En principe, les séries cycliques issues d'un filtrage
HP ne sont pas toujours stationnaires. Mais l'avantage est qu'en
précisant une règle d'ajustement en choisissant une valeur du
paramètre de lissage A dans le but d'extraire la composante
tendancielle qui résout le problème de minimisation suivant :
min * x????
|
(T ?? -
|
x??)2 + A T??+1 - T?? - (T ?? -
??
|
T??-1) 2
|
On est en mesure de déduire la composante cyclique qui
en tout état de cause est un processus DS. Ce qui veut dire au besoin,
l'application du filtre aux différences dans le but d'obtenir une
série stationnaire devient plus commode d'une part, et la composante
tendancielle obtenue par filtrage HP est plus lisse que lorsqu'il s'agit de la
déduire sur une série brute simplement stationnarisée par
la suite comme le montre le graphique ci-contre.
43Idem. p.3
44(Ministère de l'économie et des
finances (Royaume du Maroc), Direction d'études et des prévisions
financières, 1996)op.cit. p.2
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Figure 17: Comparaison des tendances (tendance lisse et
tendance avec bruit).
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
Nous observons comment la tendance issue d'une
déduction de la composante stationnaire sur la série brute est un
processus qui admet des bruits (Or la théorie veut qu'une tendance
fiable ne soit pas affectée d'un bruit d'où les techniques de
filtrages), par rapport à la composante tendancielle issue du filtrage
HP qui est plus ou moins lisse.
2. PRESENTATION DES DONNEES SELECTIONNEES
Pour les 3 pays que nous étudions, nous allons
maintenant dresser trois tableaux dans lesquels seront résumées
les informations les plus pertinentes provenant des tests de racine unitaires
effectués sur les différentes séries cycliques à
notre disposition.
Tableau 2: Résultats des tests ADF sur les
séries cycliques du Brésil.
SERIES
|
Prob. Stat
|
Coef. Modèle
|
Durbin Watson
|
Prob. Trend
|
Prob. Fisher
|
Revenu
|
0,0134
|
0,2935
|
1,7936
|
0,6724
|
0,0065
|
Consommation
|
0,0191
|
0,2695
|
1,7725
|
0,7841
|
0,0102
|
Investissements
|
0,0297
|
0,2446
|
1,9283
|
0,7980
|
0,0021
|
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Dépenses publiques
|
0,7456
|
0,0425
|
1,5205
|
0,4500
|
0,1689
|
Balance commerciale
|
0,4009
|
0,1611
|
1,9092
|
0,5644
|
0,0273
|
Echanges commerciaux
|
0,9694
|
0,7636
|
1,4546
|
0,1947
|
0,0000
|
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
Tableau 3: Résultats des tests ADF sur les
séries cycliques du Congo.
SERIES
|
Prob. Stat
|
Coef. Modèle
|
Durbin Watson
|
Prob. Trend
|
Prob. Fisher
|
Revenu
|
0,0004
|
0,4132
|
2,0236
|
0,9360
|
0,0000
|
Consommation
|
0,0147
|
0,2699
|
1,8905
|
0,9392
|
0,0011
|
Investissements
|
0,0000
|
0,4811
|
2,0042
|
0,9689
|
0,0000
|
Dépenses publiques
|
0,0001
|
0,4779
|
1,7345
|
0,8213
|
0,0000
|
Balance commerciale
|
0,0000
|
0,6262
|
2,1164
|
0,8685
|
0,0000
|
Echanges commerciaux
|
0,0000
|
0,5571
|
1,9606
|
0,9399
|
0,0000
|
|
|
|
|
|
|
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
Tableau 4: Résultats des tests ADF sur les
séries cycliques de la RD Congo.
SERIES
|
Prob. Stat
|
Coef. Modèle
|
Durbin Watson
|
Prob. Trend
|
Prob. Fisher
|
Revenu
|
0,0774
|
0,1881
|
1,9068
|
0,9943
|
0,0080
|
Consommation
|
0,0379
|
0,2331
|
1,9610
|
0,8082
|
0,0032
|
Investissements
|
0,0054
|
0,3196
|
1,9858
|
0,8993
|
0,0004
|
Dépenses publiques
|
0,0060
|
0,3092
|
1,9139
|
0,7699
|
0,0013
|
Balance commerciale
|
0,0002
|
0,4307
|
1,9513
|
0,8630
|
0,0000
|
Echanges commerciaux
|
0,0008
|
3861,0000
|
1,9476
|
0,9544
|
0,0000
|
|
|
|
|
|
|
Source : L'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
Au moment opportun, cette étape nous permettra de
mettre en évidence les modèles qui pour être estimés
devront faire l'objet d'une correction d'erreurs. Par exemple, nous avons
déjà constaté que ; les dépenses publiques, la
balance commerciale et le volume des échanges commerciaux au
Brésil, sont tous des processus non stationnaires. Sous
l'hypothèse qu'ils sont donc sont 1(d), une
éventuelle cointégration entre elles (d'un pays à un
autre) exigera de faire intervenir le modèle à correction
d'erreurs. En RD Congo nous avons seulement le revenu qui est un processus non
stationnaire. De ce fait, son ordre d'intégration 1(d)
est donc différent des autres 1(0) qui sont des processus
stationnaires, ce qui veut dire que pour la RD Congo le risque de
cointégration est nul, excluant de fait l'utilisation du modèle
à correction d'erreurs. Pour ce qui est de la situation du Congo, toutes
séries cycliques sont stationnaires à niveau ce qui rend notre
analyse plus aisée qu'ailleurs.
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CHAPITRE III: MODELISATION DU PROCESSUS D'ANALYSE
Nous allons enfin modéliser notre processus d'analyse
en construisant le modèle « MER » que nous utiliserons pour
l'évaluation de l'efficacité des politiques budgétaires
dans les pays que nous avons mis sous études. Cette modélisation
va suivre la démarche suivante :
1. La sélection des effets économiques,
2. L'estimation VAR ou ECM des modèles
sélectionnés.
3. La construction d'une matrice d'évaluation dans
laquelle on renseigne les résultats (les coefficients de
détermination des différentes estimations), la matrice
d'évaluation nous fournira les valeurs des principaux indicateurs du
modèle notamment ; les ipm, 1G, Se.
4. L'établissement de la matrice d'équilibre du
modèle : cette matrice est dans un simple but de nous permettre de nous
rendre compte de la stabilité du modèle économique
étudié.
Etant donné que ces démarches concernent
uniquement la modélisation du processus, nous allons par la suite
procéder à l'application de ce modèle d'analyse. Et nous
tenons à faire savoir en avance que lorsqu'il sera question d'appliquer
ce modèle d'analyse, nous ne reviendront plus sur la sélection
des effets économiques car dans le cadre de cette étude, nous
allons utiliser tous les 10 effets économiques que nous
détaillons dans les lignes qui suivent.
I. FORMALISATION DU PROCESSUS D'ANALYSE
1. SELECTION DES EFFETS ECONOMIQUES
Le modèle général d'analyse
d'efficacité que nous sommes sur le point de construire passe en grande
partie par la compréhension ou la mise en évidence des
différents effets économiques que peut provoquer la politique
budgétaire via les dépenses publiques. En outre, nous allons
partir de ces différents effets pour construire des systèmes
d'équations pour mesurer les effets réciproques combinant
différentes variables macroéconomiques et à
différents niveaux avec les dépenses publiques.
Les différents effets économiques que nous avons
mis en évidences ainsi que les différentes variables qui
interviennent dans chaque système d'équations se
présentent comme-suit :
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Tableau 5: Les effets économiques et leurs
variables.
Effets économiques
|
Variables intervenants
|
1. Effet global de multiplicateur
|
Le revenu
|
|
Effets fondamentaux
|
Le revenu et la consommation
La consommation
Les investissements
La consommation et les investissements
|
2. Incitation à la consommation
3. Effet sur la demande
4. Effet sur l'offre
5. Effet global du marché
|
|
|
Effets sur l'industrie (mesure de la
productivité locale)
|
La balance commerciale
La consommation et la balance commerciale Les investissements et
la balance commerciale
|
6. Efficacité relative et d'absorption de l'industrie
locale
7. Efficacité relative de la productivité des
biens et services
8. Réactivité relative de l'industrie locale
|
2.
|
Le volume des échanges commerciaux
Les investissements et les échanges commerciaux
|
9. Effet d'ouverture de l'économie
10. Effet d'ouverture sur le marché local
|
2.
|
Source : L'auteur.
Après avoir mis en évidence les
différents effets économiques qui nous permettrons de construire
la matrice d'évaluation, nous allons construire des systèmes
d'équations génériques sur base de ces différents
effets. A leur tour, ces systèmes d'équation
génériques nous permettrons plus tard de construire de
modèle VAR ou ECM selon le cas. Dans l'entre-temps, précisons que
ces différents effets nous permettront de calculer les indices partiels
du modèle qu'on appellera : "??????".
Tableau 6: Les effets économiques (modèles
partiels) et leurs fonctions mathématiques.
Modèles partiels
|
Système d'équations VAR
|
|
??
|
= ??(??)
|
1. Effet global du multiplicateur
|
??
|
= ??(??)
|
Effets fondamentaux
|
|
|
|
??
|
= ??(??)
|
2. Effet sur la demande
|
??
|
= ??(??)
|
|
??
|
= ??(??)
|
3. Effet sur l'offre
|
??= ??(??)
|
|
??
|
= ??(??, ??)
|
4. Effet global de marché
|
??
|
= ??(??, ??)
|
|
??
|
= ??(??,??)
|
|
??
|
= ??(??, ??)
|
5. Effet d'incitation à la consommation
|
??
|
= ??(??, ??)
|
|
|
??
|
= ??(??,??)
|
Effet sur l'industrie locale
|
|
|
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1. Effet d'absorption de l'industrie locale
|
???? = ?? (??, ??)
?? = ?? (????, ??)
?? = ?? (????, ??)
|
|
??= ??(??,????)
|
2. Effet sur la productivité locale
|
?? = ?? (????, ??)
|
|
???? = ??(??,??)
|
|
???? = ??(??)
|
3. Effet sur la production locale
|
?? = ?? (????)
|
|
Effet d'ouverture économique
|
|
|
?????? = ??(??)
|
1. Effet global d'ouverture
|
?? = ??(??????)
|
|
?? = ?? (??, ??????)
|
2. Effet d'ouverture sur le marché
local
|
?????? = ?? (??, ??)
|
|
|
?? = ?? (??????, ??)
|
Source : L'auteur.
2. ESTIMATION VAR DES EFFETS ECONOMIQUES
Nous avons épinglé les différents
effets qui interviendront dans notre modèle d'analyse. Ainsi
l'étape des estimations consiste à construire soit des
modèles VAR ou des modèles ECM pour estimer les différents
modèles partiels (effets économiques), car c'est en partant des
coefficients de détermination des modèles estimés que nous
calculerons d'autres paramètres de notre modèle
général d'analyse.
Tableau 7: Type de modèle VAR à
estimer.
Modèles partiels
|
Les modèles VAR
|
1.
|
Effet sur l'offre
|
p p
It = á +
âIt-i +
ãGt-i + í1t
i=1 i=1
p p
Gt = ä +
çGt-i +
èIt-i + í1t
i=1 i=1
|
2.
|
Effet global de marché
|
p p p
Yt = á +
âYt-i +
ãGt-i +
äIt-i + í1t
i=1 i=1 i=1
p p p
It = æ +
çYt-i +
èGt-i +
êIt-i + í1t
i=1 i=1 i=1
p p p
Gt = ë +
ðYt-i + öGt-i
+ øIt-i + í1t
i=1 i=1 i=1
|
|
En ce qui concerne l'estimation VAR des modèles
partiels, nous fait intervenir la théorie des cycles économiques
dans la mesure où nous avons préféré de nous
baser
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économétrique de l'efficacité des politiques
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(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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sur la théorie économique que sur des principes
économétriques pour fixer le nombre des retards "p" que nous
utiliserons pour la construction des modèles VAR.
Se faisant, nous avons pris pour tous les pays et tous les
systèmes d'équations, p= 2.
Quelle interprétation économique pour
prendre "p = 2"
Il est important de préciser que ; prendre"p = 2" signifie
que nous sommes dans un contexte d'études des cycles de Kitchin (3 ans),
car on devra en principe construire des modèles dans les conditions de
progressions suivantes :
Nombre d'années
|
1
|
2
|
3
|
Condition
|
t
|
t - 1
|
t - 2
|
En d'autres termes, on prendrat, t - 1,...., t - p.
Quelle interprétation économique devons-nous donner
à cela ?
Dans la mesure où à ce stade d'analyse notre
travail se concentre sur des séries cycliques, alors nous sommes dans la
moindre obligation de prendre la meilleure périodicité cyclique
qui nous permet d'évaluer comment les effets à une date "t" se
répercutent sur une date "t + n" et ainsi de suite, mais dans une
perspective de court terme. Pour cela, prendre le contexte d'un « cycle
mineur » ou « cycle de Kitchin » nous est paru très
approprié.
Un cycle Kitchin est un cycle
économique (intervalle de temps d'une durée
déterminée qui correspond plus ou moins exactement au retour d'un
même phénomène) de l'ordre de 3 à 4 ans. Il est
découvert en 1923, par Joseph Kitchin qui déduit ces
«cycles courts» à partir d'une étude
de la fluctuation des prix de gros entre 1890 et 1922 aux États-Unis. Le
«cycle Kitchin» est considéré comme un cycle
court, qui ne connait pas à proprement parler de phase de crise
mais se caractérise par une détérioration du
phénomène d'expansion tel que perçu dans le cycle Juglar.
On considère, par simplification, qu'il y a deux cycles Kitchin dans un
cycle Juglar. Les recherches récentes employant l'analyse spectrale
confirment la présence de cycles Kitchin dans la dynamique du PIB
mondial45.
45Wikipédia. (2012). Cycle de Kitchin.
Récupéré sur Wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_kitchin
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3. CONSTRUCTION DE LA MATRICE D'EVALUATION
1) PRESENTATION DE LA MATRICE
Vide, la matrice de d'évaluation se présente comme
suit :
Tableau 8: Modèle de matrice
d'évaluation.
LE MODELE MER
|
Variables
|
Paramètres de base
|
Paramètres intermédiaires
|
|
|
Type
|
VarG
|
Var1
|
Var2
|
ipm
|
Var(G)
|
Var(n)
|
Effet global de multiplicateur
|
G et Y
G et C G et I
G, C et I
G, Y et C
G et NX G, C et NX G, I et NX
G et COM G, I et COM
|
|
|
|
|
|
|
|
Effets fondamentaux
|
Effet sur la demande Effet sur l'offre
Effet global du marché Incitation à la
consommation
Effets sur l'industrie (mesure de la productivité
locale)
|
Efficacité relative et d'absorption de l'industrie locale
Efficacité relative de la productivité des biens et services
Réactivité relative de l'industrie locale
Impact des échanges commerciaux
|
Effet d'ouverture de l'économie Effet d'ouverture sur le
marché local
|
Mesures globales
|
Indice globale du modèle (IGM) Valeur globale des
coefficients de G Valeur globale des coefficients des autres variables Mesure
d'équilibre général du modèle
|
/GM V(G) V(n) Se
|
|
Source : L'auteur.
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2) DESCRIPTION DE LA MATRICE
A. LES COLONNES (PARAMETRES DE BASE ET PARAMETRES
INTERMEDIAIRES DU MODELE)
1. Variables : Cette colonne renseigne les variables
qui interviennent dans le modèle partiel estimé.
2. Type : Cette colonne renseigne la
spécificité du modèle estimé (on mentionne VAR ou
ECM pour les modèles estimés après correction
d'erreurs).
3. VarG : Renseigne le coefficient de
détermination des dépenses publiques entant que variable
endogène dans le modèle estimé
4. Var1 : Renseigne le coefficient de
détermination de la variable endogène de la prochaine
équation du système estimé.
5. Var2 : La valeur de cette colonne est
renseignée lorsque le modèle admet plus de deux variables en
dehors de la variable G (Dépenses publiques),
c'est-à-dire le coefficient de détermination de la variable
endogène de l'équation (3) du système
estimé.
6. Ipm (Indice partiel du modèle) :
La variable de cette colonne mesure en quelque sorte l'efficacité la
politique budgétaire dans le contexte du modèle partiel de
l'effet économique estimé, et c'est la
généralisation de tous les « ipm
» qui permet de calculer l'indice global du modèle.
L'expression qui permet de le calculer s'écrit :
7. Var(G) (valeur partielle de coefficient
de G) : cette colonne représente le
relèvement effectué sur G à n variable, autrement, lorsque
le modèle VAR ou ECM estimé ne fait intervenir que deux
composantes (G et une autre), Var(G) =
VarG car on aura dans ce cas ; n = 1. Le
calcul de Var(G) s'effectue par :
Var(G) = n × VarG
8. Var(n) (valeur partielle des coefficients
des autres variables) : cette colonne représente le relèvement
effectué sur les autres variable, autrement, lorsque le modèle
VAR ou ECM estimé ne fait intervenir que deux composantes
(G et une autre), Var(n) = Var1
car on aura dans ce cas ; n = 1. Le
calcul de Var(n) s'effectue par :
Var(n) = V ar1 + Var2
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B. LES LIGNES (MESURES GENERALES DU MODELE)
1. L'indice global du modèle (??????) : l'indice
global du modèle mesure l'efficacité de la politique
budgétaire en fonction des dépenses publiques, selon qu'elles
soient significatives dans la détermination des autres composantes, et
les différents effets partiels de l'ensemble du modèle. L'??????
se calcul suivant l'expression suivante :
??????
??
??=1
??????= x (1 +
??
|
1
+
??+ 1 - ????
|
1
) x 2,5
??+ 1 - ????
|
|
Avec ???? le nombre des composantes, ???? le nombre d'effets
réciproques, et ?? le nombre des périodes sous études.
2. La valeur globale de coefficient de ??
(??(??)) : Ce paramètre peut également
être considéré comme étant un paramètre
intermédiaire de second niveau, car son usage (strictement dans le cadre
du modèle) n'intervient que pour calculer une autre variable encore plus
important. Le calcul de ??(??) s'effectue par l'expression
suivante :
3. La valeur globale de coefficient des autres variables
(??(??)) : Ce paramètre peut également
être considéré comme étant un paramètre
intermédiaire de second niveau, car son usage (strictement dans le cadre
du modèle) n'intervient que pour calculer une autre variable encore plus
important. Le calcul de ??(??) s'effectue par l'expression
suivante :
4. Mesure d'équilibre général du
modèle (????) : La pertinence de cet indicateur se résume du fait
qu'il permet de vérifier la stabilité du modèle dans toute
une économie. Pour calculer l'équilibre général du
modèle on passe par l'expression :
????=
|
?? ?? + ??(??)
|
??????
|
Plus loin, cet indicateur permet de quantifier
l'équilibre systémique du modèle ou de l'économie
concernée. Par définition, cet équilibre peut être
conçu dans le
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sens que l'idéal c'est d'avoir d'un coté
la politique budgétaire impulsant « toute
l'économie », et en retour l'activité
économique soit le moteur des dépenses publique. Dans
ce contexte, la mesure d'équilibre général du
modèle pose les conditions optimales dans lesquelles cet
équilibre peut être conçu. Ainsi donc on parlera
d'une matrice d'équilibre du modèle dressée comme suit
:
Tableau 9: Modèle de matrice
d'équilibre.
IGM\Se
|
Se > 1
|
Se < 1
|
IGM > 1
|
Modèle est optimal (optimum de
N'Sundi)
|
Modèle intermédiaire supérieure
|
IGM < 1
|
Modèle intermédiaire inférieur
|
Modèle indésirable
|
Source : L'auteur.
3) CLASSIFICATIONS
Dans le cadre de cette étude, la classification des
résultats est très importante dans la mesure où
elle nous permet de bien harmoniser nos décisions d'une
réalité à une autre. A ce niveau, la classification
s'applique seulement pour la mesure d'équilibre
général du modèle "Se" et
l'indice global du modèle. Mais il est important de souligner que la
classification fait aussi intervenir l'indice partiel du modèle
ipm pour donner une idée définitive des effets
(modèles) partiels.
REGLES DE CLASSIFICATIONS
Tableau 10: Système de classification.
Indicateur
|
Valeur
|
Décision
|
Indice partiel du modèle : « ipm »
|
> 1
|
Le modèle est à effet exogène (efficace)
|
|
< 1
|
Le modèle est à effet endogène
(inefficace)
|
|
= 1
|
Le modèle est parfaitement réciproque (neutre)
|
Indice global du modèle : « IGM »
|
> 1
|
Le modèle est à effet exogène (efficace)
|
|
< 1
|
Le modèle est à effet endogène
(inefficace)
|
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|
|
|
=
|
1
|
Le modèle est parfaitement réciproque (neutre)
|
Equilibre général du modèle : «
|
????
|
»
|
=
|
1
|
Le modèle est stable
|
|
|
|
<
|
1
|
Le modèle est indésirable
|
Source : L'auteur.
II. APPLICATION
1. CAS DU BRESIL
Nous avons constaté que pour les Brésil, les
séries cycliques concernant la balance commerciale, le volume des
échanges commerciaux et les dépenses publiques sont tous
non-stationnaires. Nous allons dans ce cas vérifier s'il y existe
d'éventuelles relations de cointégration entre ces
variables.
Test de cointégration entre la balance
commerciale, le volume des échanges commerciaux et les dépenses
publiques.
1. Vérification de l'ordre d'intégration
par le test de racine unitaire à la différence
première.
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Tableau 11: Test de racine unitaire sur les
dépenses publiques du Brésil prise à la différence
première.
Null Hypothesis: D(CYCLE_GOUV) has a unit root Exogenous:
Constant, Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic based on SIC, MAXLAG=9)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic
-4.918079 0.0016
Test critical values: 1% level -4.211868
5% level -3.529758
10% level -3.196411
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(CYCLE_GOUV,2) Method: Least Squares
Date: 08/07/12 Time: 22:19
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
D(CYCLE_GOUV(-1))
|
-0.913969
|
0.185839 -4.918079
|
0.0000
|
C
|
-3.74E+09
|
6.72E+09 -0.556490
|
0.5813
|
@TREND(1970)
|
2.57E+08
|
2.82E+08 0.911589
|
0.3680
|
R-squared
|
0.407621
|
Mean dependent var
|
1.49E+09
|
Adjusted R-squared
|
0.374711
|
S.D. dependent var
|
2.50E+10
|
S.E. of regression
|
1.98E+10
|
Akaike info criterion
|
50.33041
|
Sum squared resid
|
1.41E+22
|
Schwarz criterion
|
50.45837
|
Log likelihood
|
-978.4429
|
F-statistic
|
12.38597
|
Durbin-Watson stat
|
1.822302
|
Prob(F-statistic)
|
0.000081
|
Tableau 12: Test de racine unitaire sur la balance
commerciale du Brésil prise à la différence
première.
Null Hypothesis: D(CYCLE_BAL) has a unit root Exogenous:
Constant, Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic based on SIC, MAXLAG=9)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic -3.924980
0.0202
Test critical values: 1% level -4.211868
5% level -3.529758
10% level -3.196411
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*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(CYCLE_BAL,2) Method: Least Squares
Date: 08/07/12 Time: 22:19
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
D(CYCLE_BAL(-1))
|
-0.686526
|
0.174912 -3.924980
|
0.0004
|
C
|
1.14E+09
|
2.06E+09 0.552452
|
0.5841
|
@TREND(1970)
|
-81259180
|
86401243 -0.940486
|
0.3532
|
R-squared
|
0.307403
|
Mean dependent var
|
-4.28E+08
|
Adjusted R-squared
|
0.268926
|
S.D. dependent var
|
7.09E+09
|
S.E. of regression
|
6.07E+09
|
Akaike info criterion
|
47.96362
|
Sum squared resid
|
1.32E+21
|
Schwarz criterion
|
48.09158
|
Log likelihood
|
-932.2905
|
F-statistic
|
7.989153
|
Durbin-Watson stat
|
1.825014
|
Prob(F-statistic)
|
0.001345
|
Tableau 13: Test de racine unitaire sur le volume des
échanges commerciaux du Brésil pris à la différence
première.
Null Hypothesis: D(CYCLE_COM) has a unit root Exogenous:
Constant, Linear Trend
Lag Length: 8 (Automatic based on SIC, MAXLAG=9)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic -6.210039 0.0001
Test critical values: 1% level -4.284580
5% level -3.562882
10% level -3.215267
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation Dependent Variable:
D(CYCLE_COM,2) Method: Least Squares
Date: 08/07/12 Time: 22:19
Sample (adjusted): 1980 2010
Included observations: 31 after adjustments
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Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
D(CYCLE_COM(-1))
|
-7.659836
|
1.233460 -6.210039
|
0.0000
|
D(CYCLE_COM(-1),2)
|
5.749016
|
1.174715 4.893966
|
0.0001
|
D(CYCLE_COM(-2),2)
|
5.599111
|
1.076303 5.202171
|
0.0000
|
D(CYCLE_COM(-3),2)
|
4.985527
|
0.977682 5.099336
|
0.0001
|
D(CYCLE_COM(-4),2)
|
5.153093
|
0.917004 5.619491
|
0.0000
|
D(CYCLE_COM(-5),2)
|
3.518205
|
0.866447 4.060495
|
0.0006
|
D(CYCLE_COM(-6),2)
|
3.204898
|
0.787183 4.071353
|
0.0006
|
D(CYCLE_COM(-7),2)
|
2.289752
|
0.614821 3.724257
|
0.0013
|
D(CYCLE_COM(-8),2)
|
2.609570
|
0.446365 5.846266
|
0.0000
|
C
|
9.32E+09
|
9.36E+09 0.995422
|
0.3314
|
@TREND(1970)
|
-4.91E+08
|
3.74E+08 -1.311176
|
0.2047
|
R-squared
|
0.945546
|
Mean dependent var
|
2.83E+09
|
Adjusted R-squared
|
0.918320
|
S.D. dependent var
|
5.62E+10
|
S.E. of regression
|
1.61E+10
|
Akaike info criterion
|
50.10886
|
Sum squared resid
|
5.16E+21
|
Schwarz criterion
|
50.61770
|
Log likelihood
|
-765.6874
|
F-statistic
|
34.72855
|
Durbin-Watson stat
|
1.515194
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
2. Vérification de la relation de long terme par
le test de racine unitaire sur les résidus des régressions
linéaires des différentes variables sur les dépenses
publiques.
a) La Balance commerciale et les dépenses
publiques
Tableau 14: Régression de la balance commerciale
sur les dépenses publiques.
Dependent Variable: CYCLE_BAL Method: Least Squares
Date: 08/07/12 Time: 22:29 Sample: 1970 2010
Included observations: 41
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
CYCLE_GOUV
|
-0.233463
|
0.038234 -6.106176
|
0.0000
|
C
|
2.98E-06
|
9.92E+08 3.01E-15
|
1.0000
|
R-squared
|
0.488762
|
Mean dependent var
|
2.06E-05
|
Adjusted R-squared
|
0.475653
|
S.D. dependent var
|
8.77E+09
|
S.E. of regression
|
6.35E+09
|
Akaike info criterion
|
48.02924
|
Sum squared resid
|
1.57E+21
|
Schwarz criterion
|
48.11283
|
Log likelihood
|
-982.5995
|
F-statistic
|
37.28538
|
Durbin-Watson stat
|
0.517274
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
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Figure 18: Les résidus du modèle
estimé.
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
CYCLE_BAL Residuals
Tableau 15: Test de racine unitaire sur les
résidus d'estimation.
Null Hypothesis: CYCLE_BAL_RESIDUALS has a unit root Exogenous:
Constant, Linear Trend
Lag Length: 1 (Automatic based on SIC, MAXLAG=9)
t-Statistic Prob.*
Augmented Dickey-Fuller test statistic
-3.914997 0.0207
Test critical values: 1% level -4.211868
5% level -3.529758
10% level -3.196411
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
Dependent Variable: D(CYCLE_BAL_RESIDUALS) Method: Least
Squares
Date: 08/07/12 Time: 22:35 Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
CYCLE_BAL_RESIDUALS(-1)
|
-0.406875
|
0.103927
|
-3.914997
|
0.0004
|
D(CYCLE_BAL_RESIDUALS(-1))
|
0.583817
|
0.142114
|
4.108088
|
0.0002
|
C
|
-4018404.
|
1.26E+09
|
-0.003182
|
0.9975
|
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@TREND(1970)
|
-3697059.
|
53158001 -0.069548
|
0.9449
|
R-squared
|
0.403385
|
Mean dependent var
|
-2.44E+08
|
Adjusted R-squared
|
0.352247
|
S.D. dependent var
|
4.62E+09
|
S.E. of regression
|
3.72E+09
|
Akaike info criterion
|
47.00793
|
Sum squared resid
|
4.84E+20
|
Schwarz criterion
|
47.17855
|
Log likelihood
|
-912.6546
|
F-statistic
|
7.888113
|
Durbin-Watson stat
|
2.141845
|
Prob(F-statistic)
|
0.000378
|
Les résidus de la régression de la série
cyclique de la balance commerciale sur la série cyclique des
dépenses publiques sont stationnaires, ce qui veut dire qu'il y a
effectivement cointégration entre les deux variables.
b) Le Volume des échanges commerciaux et les
dépenses publiques
Tableau 16: Régression du volume des
échanges sur les dépenses publiques.
Dependent Variable: CYCLE_COM Method: Least Squares
Date: 08/08/12 Time: 14:29 Sample: 1970 2010
Included observations: 41
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
CYCLE_GOUV
|
0.636751
|
0.091343 6.971024
|
0.0000
|
C
|
0.000164
|
2.37E+09 6.92E-14
|
1.0000
|
R-squared
|
0.554770
|
Mean dependent var
|
0.000116
|
Adjusted R-squared
|
0.543354
|
S.D. dependent var
|
2.25E+10
|
S.E. of regression
|
1.52E+10
|
Akaike info criterion
|
49.77103
|
Sum squared resid
|
8.98E+21
|
Schwarz criterion
|
49.85462
|
Log likelihood
|
-1018.306
|
F-statistic
|
48.59518
|
Durbin-Watson stat
|
2.415029
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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Figure 19: Les résidus du modèle
estimé.
1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
CYCLE_COM Residuals
Tableau 17: Test de racine unitaire sur les
résidus d'estimation.
Null Hypothesis: CYCLE_COM_RESIDUALS has a unit root Exogenous:
Constant, Linear Trend
Lag Length: 0 (Automatic based on SIC, MAXLAG=9)
|
t-Statistic Prob.*
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-7.511456 0.0000
|
Test critical values: 1% level
|
-4.205004
|
5% level
|
-3.526609
|
10% level
|
-3.194611
|
*MacKinnon (1996) one-sided p-values.
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
Dependent Variable: D(CYCLE_COM_RESIDUALS) Method: Least
Squares
Date: 08/08/12 Time: 14:31 Sample (adjusted): 1971 2010
Included observations: 40 after adjustments
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
CYCLE_COM_RESIDUALS(-1)
|
-1.209011
|
0.160956
|
-7.511456
|
0.0000
|
C
|
-3286660.
|
4.91E+09
|
-0.000669
|
0.9995
|
@TREND(1970)
|
-1537205.
|
2.09E+08
|
-0.007366
|
0.9942
|
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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Page 70 sur 123
R-squared
|
0.603980
|
Mean dependent var
|
94746739
|
Adjusted R-squared
|
0.582574
|
S.D. dependent var
|
2.36E+10
|
S.E. of regression
|
1.52E+10
|
Akaike info criterion
|
49.80357
|
Sum squared resid
|
8.59E+21
|
Schwarz criterion
|
49.93023
|
Log likelihood
|
-993.0713
|
F-statistic
|
28.21487
|
Durbin-Watson stat
|
2.031735
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
Ainsi donc nous avons constaté des relations de
cointégration entre la balance commerciale et les dépenses
publiques d'une part, et le volume des échanges commerciaux et les
dépenses publiques d'autre part. Par conséquent on estimera le
modèle à correction d'erreur pour ces différents types de
modèle VAR.
1) MATRICE D'EVALUATION
Tableau 18: Matrice d'évaluation pour le
Brésil.
LE MODELE MER
|
Variables
|
Paramètres de base
|
Paramètres intermédiaires
|
|
|
Type
|
VarG
|
Var1
|
Var2
|
ipm
|
Var(G)
|
Var(n)
|
Effet global de multiplicateur
|
G et Y
|
|
0,49
|
0,53
|
|
1,07
|
0,49
|
0,53
|
Effets fondamentaux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effet sur la demande
|
G et C
|
Var
|
0,50
|
0,60
|
|
1,18
|
0,50
|
0,60
|
Effet sur l'offre
|
G et I
|
Var
|
0,38
|
0,12
|
|
0,32
|
0,38
|
0,12
|
Effet global du marché
|
G, C et I
|
Var
|
0,54
|
0,66
|
0,39
|
0,98
|
1,07
|
1,05
|
Incitation à la consommation
|
G, Y et C
|
Var
|
0,51
|
0,59
|
0,63
|
1,20
|
1,02
|
1,22
|
Effets sur l'industrie (mesure de la productivité
locale)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Efficacité relative et d'absorption de l'industrie
locale
|
G et NX
|
Ecm
|
-0,06
|
0,18
|
|
-3,00
|
-0,06
|
0,18
|
Efficacité relative de la productivité des biens et
services
|
G, C et NX
|
Var
|
0,48
|
0,08
|
0,59
|
0,69
|
0,96
|
0,67
|
Réactivité relative de l'industrie locale
|
G, I et NX
|
Var
|
0,34
|
0,01
|
0,08
|
0,11
|
0,68
|
0,07
|
Impact des échanges commerciaux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effet d'ouverture de l'économie
|
G et COM
|
Ecm
|
0,26
|
0,37
|
|
1,42
|
0,26
|
0,37
|
Effet d'ouverture sur le marché local
|
G, I et COM
|
Var
|
0,51
|
0,48
|
0,30
|
0,76
|
1,03
|
0,78
|
Mesures globales
|
Indice globale du modèle (IGM)
|
IGM
|
1,25
|
Valeur globale des coefficients de G
|
V(G)
|
0,63
|
Valeur globale des coefficients des autres variables
|
V(n)
|
0,56
|
Mesure d'équilibre général du
modèle
|
Se
|
0,95
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
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Page 71 sur 123
2) SYNTHESE DES RESULTATS DES TEST
D'HYPOTHESES
Tableau 19: Résultats des tests
d'hypothèses pour le Brésil.
Modèles partiels (Effet
économique)
|
Normalité
|
Autocorrélation
|
Hétéroscédasticité
|
1. Effet global du multiplicateur
|
0,0001
|
0,0000
|
0,0117
|
Effets fondamentaux
|
|
|
|
2. Effet sur la demande
|
0,3626
|
0,0000
|
0,1418
|
3. Effet sur l'offre
|
0,1046
|
0,0026
|
0,0118
|
4. Effet global de marché
|
0,6233
|
0,0000
|
0,0039
|
5. Effet d'incitation à la consommation
|
0,4341
|
0,0000
|
0,0000
|
|
Effet sur l'industrie locale
|
|
|
|
1. Effet d'absorption de l'industrie locale
|
0,0535
|
0,5563
|
0,1321
|
2. Effet sur la productivité locale
|
0,5275
|
0,0000
|
0,0001
|
3. Effet sur la production locale
|
0,0313
|
0,0000
|
0,0000
|
|
Effet d'ouverture économique
|
|
|
|
1. Effet global d'ouverture
|
0,0000
|
0,7092
|
0,1808
|
2. Effet d'ouverture sur le marché local
|
0,5988
|
0,0000
|
0,0000
|
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
3) MATRICE D'EQUILIBRE
Tableau 20: Matrice d'équilibre pour le
Brésil.
IGM\Se
|
Se> _1
|
Se< 1
|
IGM >_ 1
|
|
Modèle intermédiaire supérieure : (Se
= 0,95 et IGM = 1,25)
|
IGM < 1
|
|
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
4) INTERPRETATION DES RESULTATS
Observant les résultats, la politique budgétaire
est efficace dans son impact sur l'économie toute entière. Avec
un indice global du modèle> 1, nous pouvons
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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Page 72 sur 123
conclure que la politique budgétaire du Brésil
est aux effets exogènes, c'est-à-dire qu'elle a plus d'impact sur
l'activité économique que d'autres composantes du revenu ainsi
que le revenu lui-même ont un impact significatif sur les dépenses
publiques.
De l'autre côté, nous observons plusieurs
modèles partiels aux effets exogènes (l'effet global
multiplicateur, l'effet sur la demande, l'incitation à la consommation
et l'effet d'ouverture économique).
De façon singulière, nous avons observé
une valeur plus importante de l'effet d'ouverture économique avec un
indice partiel du modèle de 8,70. Ceci nous permet de constater dans
quelle mesure les échanges commerciaux ont permis au Brésil de
booster son économie.
Pour ce qui est de l'équilibre général du
modèle d'analyse nous avons constaté qu'avec ???? =
0,93,l'économie du Brésil est en processus dans le sens qu'il n'a
pas encore atteint l'optimum, ce qui nous permet d'avoir une matrice
d'équilibre qui nous fixe le Brésil dans un modèle
intermédiaire.
A la faveur du Plan real, Le gouvernement
fédéral est parvenu à concilier deux objectifs a priori
contradictoires : conserver le capital de crédibilité acquis
auprès des investisseurs étrangers, sans, pour autant, perdre le
soutien des élites régionales et locales. En 1993, les
États ont essuyé une grave crise des rentrées fiscales qui
a touché principalement, mais pas uniquement, l'ICMS (- 12 % par rapport
à 1992), principale source de recettes propres. Cette évolution
tranche avec le maintien relatif des recettes de l'Union la même
année (- 5 %). Cet écart peut s'expliquer par l'effet
négatif de l'accélération de l'inflation sur les recettes
des États, moins bien protégées de l'inflation que celles
de l'Union. Dans les pays inflationnistes, le décalage temporel entre la
détermination de l'impôt et sa perception se traduit par une
baisse en termes réels de la valeur des recettes perçues
«effet Oliveira-Tanzi». La moindre vulnérabilité
à l'inflation des recettes de l'Union peut s'expliquer notamment par la
généralisation de la retenue à la source pour
l'impôt sur le revenu des personnes physiques et l'établissement
de délais plus courts dans les procédures de recouvrement.
En favorisant les distorsions et déséquilibres
touchant les finances publiques infranationales, le ralentissement de
l'inflation a réduit le pouvoir de marchandage des acteurs centrifuges
et contraint les États les plus endettés à la
négociation (Lopreato, 2002 ; Vargas, 2006). Avec le ralentissement de
l'inflation, les États et leurs banques, qui finançaient les
déficits, ont fait face à une situation particulièrement
difficile. La stabilisation monétaire a en effet impliqué une
augmentation mécanique des dépenses incompressibles (salaires et
paiement des
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 73 sur 123
fournisseurs, auparavant dépréciés par le
délai de paiement) qui n'ont pu être compensées par des
coupes ou gels budgétaires.
Enfin, la hausse des taux d'intérêt a
augmenté les charges financières et aggravé le «
problème » de la dette des États. Depuis la mise en place du
Plan real, la part de la dette liquide du secteur public infranational dans le
PIB a doublé (Figure 25) et la dette mobilière des États a
explosé en raison de la capitalisation des intérêts. Les
États du Sud et du Sud-Est, les plus riches et les plus endettés,
ont été les plus affectés. L'exacerbation de la situation
financière et budgétaire des États a ouvert une
fenêtre d'opportunité qui a permis à l'Union, au nom du
risque de crise systémique, de modifier les règles du jeu et
légitimer l'accroissement de la charge fiscale.46
2. CAS DU CONGO
1) MATRICE D'EVALUATION
Tableau 21: Matrice d'évaluation pour le
Congo.
LE MODELE MER
|
Variables
|
Paramètres de base
|
Paramètres intermédiaires
|
|
|
Type
|
VarG
|
Var1
|
Var2
|
ipm
|
Var(G)
|
Var(n)
|
Effet global de multiplicateur
|
G et Y
|
Var
|
0,53
|
0,17
|
|
0,32
|
0,53
|
0,17
|
Effets fondamentaux
|
G et C
|
Var
|
0,48
|
0,35
|
|
0,73
|
0,48
|
0,35
|
Effet sur la demande
|
Effet sur l'offre
|
G et I
|
Var
|
0,55
|
-0,09
|
|
0,16
|
0,55
|
-0,09
|
Effet global du marché
|
G, C et I
|
Var
|
0,54
|
0,42
|
-0,15
|
0,25
|
1,07
|
0,27
|
Incitation à la consommation
|
G, Y et C
|
Var
|
0,52
|
0,15
|
0,44
|
0,57
|
1,04
|
0,60
|
Effets sur l'industrie (mesure de la productivité
locale)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Efficacité relative et d'absorption de l'industrie
locale
|
G et NX
|
Var
|
0,59
|
0,07
|
|
0,13
|
0,59
|
0,07
|
Efficacité relative de la productivité des biens et
services
|
G, C et NX
|
Var
|
0,57
|
0,33
|
0,05
|
0,33
|
1,13
|
0,38
|
Réactivité relative de l'industrie locale
|
G, I et NX
|
Var
|
0,62
|
-0,13
|
0,32
|
0,15
|
1,23
|
0,19
|
Impact des échanges commerciaux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effet d'ouverture de l'économie
|
G et COM
|
Var
|
0,51
|
-0,06
|
|
0,11
|
0,51
|
-0,06
|
Effet d'ouverture sur le marché local
|
G, I et COM
|
Var
|
0,53
|
-0,08
|
-0,07
|
0,14
|
1,05
|
-0,15
|
Mesures globales
|
Indice globale du modèle (IGM) IGM 0,54
|
46Celentano, A. B., & Siroen, J. M. (2007).
Mondialisation et politique fiscale du Brésil. Les Etudes du
CERI. p.13
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 74 sur 123
V(G) 0,82
V(n) 0,17
Se 1,82
Valeur globale des coefficients de G
Valeur globale des coefficients des autres variables Mesure
d'équilibre général du modèle
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
2) SYNTHESE DES RESULTATS DES TEST D'HYPOTHESES
Tableau 22: Résultats des tests
d'hypothèses pour le Congo.
Modèles partiels (Effet
économique)
|
Normalité
|
Autocorrélation
|
Hétéroscédasticité
|
1. Effet global du multiplicateur
|
0,0974
|
0,0016
|
0,0091
|
Effets fondamentaux
|
|
|
|
2. Effet sur la demande
|
0,0332
|
0,0939
|
0,0089
|
3. Effet sur l'offre
|
0,0006
|
0,4417
|
0,0493
|
4. Effet global de marché
|
0,1078
|
0,1667
|
0,0286
|
5. Effet d'incitation à la consommation
|
0,4559
|
0,0267
|
0,0007
|
|
Effet sur l'industrie locale
|
|
|
|
1. Effet d'absorption de l'industrie locale
|
0,5910
|
0,0273
|
0,2473
|
2. Effet sur la productivité locale
|
0,6243
|
0,0919
|
0,0020
|
3. Effet sur la production locale
|
0,0891
|
0,0523
|
0,0089
|
|
Effet d'ouverture économique
|
|
|
|
1. Effet global d'ouverture
|
0,1777
|
0,5552
|
0,0525
|
2. Effet d'ouverture sur le marché local
|
0,1540
|
0,4635
|
0,0495
|
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
3) MATRICE D'EQUILIBRE
Tableau 23: Matrice d'équilibre pour le
Congo.
IGM\Se
|
Se >_ 1
|
Se < 1
|
IGM > _1
|
|
|
IGM < 1
|
Modèle intermédiaire inférieur : (Se
= 1,82 et IGM = 0,54)
|
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 75 sur 123
4) INTERPRETATION DES RESULTATS
L'économie du Congo présente un modèle
que nous qualifions d'indésirable dans le cadre des critères de
notre analyse. D'abord toute la matrice d'évaluation ne spécifie
aucun modèle partiel à effet exogène. Avec Se =
1,82 et ?????? = 0,54 le modèle est parfaitement instable. En
outre, on observe des modèles à effets endogènes, ce qui
veut dire qu'au Congo, les dépenses publiques sont expliquées par
d'autres variables macroéconomiques sans être une variable
explicative considérable dans d'autres modèles.
Membre de la Communauté économique et
monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), le Congo est
tenu de respecter la discipline budgétaire commune ainsi que les
critères de convergence. L'objectif de la politique fiscale pour 2007
était de contrôler les dépenses tout en répondant
aux besoins fondamentaux du secteur social et de celui des infrastructures. La
loi budgétaire promulguée au début juin 2007
prévoyait une augmentation des recettes non pétrolières et
une croissance limitée des dépenses primaires, à obtenir
à travers : i) une stricte maîtrise de la masse salariale, ii) une
réduction des charges communes, iii) une diminution significative des
subventions aux produits pétroliers avec l'augmentation des prix des
carburants de 15 pour cent et leur indexation à l'avenir sur les prix
internationaux du marché47.
3. CAS DE LA RD CONGO
1) MATRICE D'EVALUATION
Tableau 24: Matrice d'évaluation pour la RD
Congo.
LE MODELE MER
|
Variables
|
Paramètres de base
|
Paramètres intermédiaires
|
|
|
Type
|
VarG
|
Var1
|
Var2
|
ipm
|
Var(G)
|
Var(n)
|
Effet global de multiplicateur
|
G et Y
|
Var
|
0,41
|
0,28
|
|
0,69
|
0,41
|
0,28
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effets fondamentaux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effet sur la demande
|
G et C
|
Var
|
0,36
|
0,30
|
|
0,83
|
0,36
|
0,30
|
Effet sur l'offre
|
G et I
|
Var
|
0,26
|
-0,03
|
|
-0,11
|
0,26
|
-0,03
|
Effet global du marché
|
G, C et I
|
Var
|
0,35
|
0,35
|
-0,06
|
0,41
|
0,70
|
0,29
|
Incitation à la consommation
|
G, Y et C
|
Var
|
0,41
|
0,32
|
0,30
|
0,76
|
0,82
|
0,62
|
Effets sur l'industrie (mesure de la
productivité locale)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
47BAD/OCDE. (2008). Perspectives
économiques en Afrique. p.244
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Efficacité relative et d'absorption de l'industrie
locale
|
G et NX
|
Var
|
0,26
|
-0,04
|
|
-0,17
|
0,26
|
-0,04
|
Efficacité relative de la productivité des biens et
services
|
G, C et NX
|
Var
|
0,35
|
0,26
|
-0,09
|
0,24
|
0,70
|
0,17
|
Réactivité relative de l'industrie locale
|
G, I et NX
|
Var
|
0,25
|
-0,04
|
0,10
|
0,11
|
0,49
|
0,05
|
Impact des échanges commerciaux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Effet d'ouverture de l'économie
|
G et COM
|
Var
|
0,43
|
0,02
|
|
0,05
|
0,43
|
0,02
|
Effet d'ouverture sur le marché local
|
G, I et COM
|
Var
|
0,39
|
-0,07
|
0,11
|
0,04
|
0,78
|
0,03
|
Mesures globales
|
Indice globale du modèle (IGM)
|
IGM
|
0,75
|
Valeur globale des coefficients de G
|
V(G)
|
0,52
|
Valeur globale des coefficients des autres variables
|
V(n)
|
0,17
|
Mesure d'équilibre général du
modèle
|
Se
|
0,91
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
2) SYNTHESE DES RESULTATS DES TEST D'HYPOTHESES
Tableau 25: Résultats des tests
d'hypothèses pour la RD Congo.
Modèles partiels (Effet
économique)
1. Effet global du multiplicateur Effets
fondamentaux
|
Normalité
0,2673
0,1655
|
Autocorrélation 0,0000
0,3492
|
Hétéroscédasticité 0,0001
0,4592
|
2. Effet sur la demande
|
1.
|
0,0171
|
0,0419
|
0,0316
|
4. Effet global de marché
|
0,0062
|
0,0097
|
0,4102
|
5. Effet d'incitation à la consommation
|
0,1529
|
0,0000
|
0,0283
|
|
Effet sur l'industrie locale
|
|
|
|
1. Effet d'absorption de l'industrie locale
|
0,4476
|
0,2354
|
0,0032
|
2. Effet sur la productivité locale
|
0,6219
|
0,3592
|
0,0660
|
3. Effet sur la production locale
|
0,1965
|
0,0436
|
0,1016
|
|
Effet d'ouverture économique
|
|
|
|
1. Effet global d'ouverture
|
0,6223
|
0,7866
|
0,0376
|
2. Effet d'ouverture sur le marché local
|
0,0873
|
0,2150
|
0,1330
|
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
3) MATRICE D'EQUILIBRE
Tableau 26: Matrice d'équilibre pour la RD
Congo.
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 77 sur 123
1GM ~ 1
|
|
|
1GM < 1
|
|
Modèle indésirable : (Se = 0,91et 1GM
= 0,75)
|
Source : L'auteur à partir des données des
modèles VAR estimés.
4) INTERPRETATION DES RESULTATS
La RD Congo présente une situation plus ou moins
similaires à celle du Congo par rapport à leurs indices partiels
et globaux du modèle et à leurs matrices d'équilibre. La
conclusion est donc que la politique budgétaire dans ces deux pays n'est
pas efficace dans le strict espace de temps considéré.
Comparant les différents programmes de stabilisation
initiés au Congo, Mukoko Samba note que l'économie politique de
l'ajustement est demeurée inchangée : les efforts sont
constamment tournés vers le rééquilibrage
macroéconomique à l'aide des instruments monétaires et de
change. Il relève en outre qu'en cette matière «le Congo
détient un impressionnant record d'échecs. Combien de temps
durera la stabilité relative retrouvée depuis juin-juillet 2002
?». Remarque très pertinente et question inévitable
concernant précisément l'avenir du PEG, ce programme d'ajustement
qu'exécute le gouvernement à partir du 1 avril 2002. Conçu
pour se terminer normalement le 31er juillet 2005, le PEG a vu sa date de
clôture être prorogée jusqu'au 31 mars 2006, le Conseil
d'administration du FMI ayant espéré que le gouvernement
congolais pourrait en améliorer la performance jugée trop
mitigée. Aujourd'hui, tout laisse entrevoir l'échec du PEG et sa
suspension formelle par le FMI48.
48Kalala, F. K., & Mbiye, T. (2007). Politique
économique revisitéeen RDC: Pesanteur d'hier et perspectives.
p.8
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 78 sur 123
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Nous avons conçu et mis en place le modèle MER
qui nous a permis d'évaluer la politique budgétaire dans le trois
pays sous étude avec la possibilité de l'appliquer pour le cas
des autres pays. Ce modèle prend en compte les effets réciproques
des dépenses publiques d'avec d'autres composantes du revenu (la
consommation des ménages, les investissements, les exportations nettes
des importations et le volume des échanges commerciaux), et le revenu
lui-même.Dans les conditions supposées d'efficacité, notre
analyse par le modèle « MER » nous a
révélé que la politique budgétaire est efficace au
Brésil mais pas au Congo et en RD Congo, avec des indices globaux des
modèles «??????» de respectivement 1,25 ; 0,54 et
0,75.
Notre étude qui s'est articulée autour de
l'économétrie des séries temporelles d'une part, et de la
macroéconomie moderne d'autre part. Se concluant avec une notion
d'équilibre, nous avons vu que l'analyse économétrique,
nous a permis de construire un modèle d'analyse complexe et
sophistiqué, par lequel l'évaluation des politiques
budgétaires est allée au-delà des simples positions des
comptes publiques qui passe en partie par la notion du déficit, notre
analyse se concentre sur la mesure des effets des politiques budgétaires
dans l'optique des dépenses publiques dans son ensemble sur toute
l'économie.
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 79 sur 123
Nous avons construits un modèle d'analyse de
l'efficacité des politiques budgétaires en réponse
à la problématique que nous nous sommes fixé au
départ. Modèle que nous avons nommé ; « Le MER
».
En réponse de cette préoccupation, nous avons
tenté de vérifier dans le même ordre d'idées
l'hypothèse selon laquelle ; pour évaluer
l'efficacité d'une politique budgétaire, il faut observer la
relation entre la politique budgétaire et les autres composantes du
revenu et le revenu lui-même.
C'est avec minutie qu'il faut observer les résultats de
nos analyses pays par pays pour se rendre compte de la confirmation des
hypothèses, et pour interpréter ces résultats, car notre
problématique exige une précision dans l'analyse des
résultats, tant au niveau des estimations économétriques
qu'au niveau de la matrice d'évaluation. De toutes les façons,
nous avons essayé de tout résumer dans la matrice
d'évaluation du modèle d'analyse que nous avons construit. Si on
revient à la description de cette matrice qui nous permet de comprendre
la réalité des différents pays que nous avons
sélectionnés dans le cadre de notre étude, nous n'avons
pas spécifié dans quelle mesure les colonnes du groupe «
Paramètres de base » sont importantes en réponse de notre
problématique et en vérification de notre hypothèse.
En fournissant les coefficients de détermination des
différentes estimations VAR ou ECM que nous avons effectué, ces
colonnes nous permettent de retenir les modèles en se basant sur la
significativité des coefficients. Ceci nous permet donc de soutenir le
modèle d'analyse que nous avons mis au point dans la mesure où il
intègre également l'aspect économétrique. D'autre
part, l'observation des indices partiels du modèle nous permet de nous
rendre compte de la relation entre les dépenses publiques et les autres
composantes du revenu ainsi que le revenu lui-même par l'analyse des
différents effets économiques, ceci nous permet encore de
soutenir notre modèle d'analyse dans le sens qu'il répond
complètement à la préoccupation que nous nous sommes
posé dans notre problématique en intégrant tous les deux
volets de cette préoccupation.
Voilà que nous sommes à la fin de notre
étude concernant ; l'analyse économétrique de
l'efficacité des politiques budgétaires dans les pays en
développement, cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo. Nous
sommes particulièrement conscients du fait que le modèle peut ne
pas épuiser toute la problématique dans un contexte plus ou moins
large de l'économie quantitative, mais nous sommes aussi satisfaits
d'avoir mis au point ce modèle qui doit en pratique passer aux tests de
solidité. Le modèle « MER » ou «
le Modèle auxEffets Réciproques » est un modèle
d'analyse macroéconomique, qui en passant par des spécifications
économétriques, permet de
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Page 80 sur 123
mesurer l'efficacité d'une politique budgétaire
par la valeur de son « ?????? » (Indicateur Global du
Modèle). C'est un modèle dynamique est sophistiqué dans la
mesure où il intègre les décalages temporelles, et permet
de faire ressortir l'équilibre macroéconomique de long terme
renseigner dans la valeur de la mesure d'équilibre général
du modèle « Se ».
Voilà en définitive, les résultats du
travail pour lequel nous avons mis à profit tousefforts, dans le but de
mettre au point un outil d'analyse macroéconomique plus ou moins solide.
Et c'est dans cette logique que d'autres études et recherches seront
engagées à d'autres opportunités dans le but
d'intégrer « éventuellement » d'autres aspects qui
échapperont au modèle « MER » tel
qu'exposé dans le cadre de cette étude.
Dans l'entre temps, nous sommes au préalable conscient
du fait que dans le sens abordé ici, le modèle « MER »
est soumis à une évaluation de très long terme (41 ans).
Mais nous nous forcerons plus tard de l'appliquer dans le cadre des
études à court et/ou moyen terme.
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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LISTE DES FIGURES
- Figure 1: Effet d'une hausse des dépenses publiques
à l'équilibre keynésien 13
- Figure 2: Mécanisme multiplicateur « Schéma
A-B-C-D ». 14
- Figure 3: Processus multiplicateur dans une économie.
16
- Figure 4: Déplacement de la courbe IS vers le haut sous
la hausse des dépenses
publiques. 17
- Figure 5: Evolution des investissements directs
étrangers au Brésil. 20
- Figure 6: Les investissements bruts et l'évolution du
taux d'inflation au Brésil. 21
- Figure 7: Evolution du PIB de la République
Démocratique du Congo. 22
- Figure 8: Les investissements bruts et l'évolution du
taux d'inflation au République
Démocratique du Congo. Erreur ! Signet non
défini.
- Figure 9: Evolution du PIB de la République du Congo.
24
- Figure 10: Les investissements bruts et l'évolution du
taux d'inflation en République
du Congo. 24 - Figure 11: Ratios des dépenses
publiques au PIB et des investissements au PIB
(Brésil) 27 - Figure 12: Ratios des dépenses
publiques au PIB et des investissements au PIB
(République du Congo). 27 - Figure 13: Ratios des
dépenses publiques au PIB et des investissements au PIB
(République Démocratique du Congo). 28
- Figure 14 43
- Figure 15 44
- Figure 16 45
- Figure 19: Comparaison des tendances (tendance lisse et
tendance avec bruit). 54
- Figure 17: Les résidus du modèle estimé.
68
- Figure 18: Les résidus du modèle estimé.
70
LISTE DES TABLES
- Tableau 1: Moyenne statistique du ratio des dépenses
publiques au PIB au Brésil,
Congo et en RD Congo. 12
- Tableau 3: Résultats des tests ADF sur les séries
cycliques du Brésil. 54
- Tableau 4: Résultats des tests ADF sur les séries
cycliques du Congo. 55
- Tableau 5: Résultats des tests ADF sur les séries
cycliques de la RD Congo. 55
- Tableau 6: Les effets économiques et leurs variables.
57
- Tableau 7: Les effets économiques (modèles
partiels) et leurs fonctions
mathématiques. 57
- Tableau 8: Type de modèle VAR à estimer. 58
- Tableau 9: Modèle de matrice d'évaluation. 60
- Tableau 10: Modèle de matrice d'équilibre. 63
- Tableau 11: Système de classification. 63
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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- Tableau 12: Test de racine unitaire sur les dépenses
publiques du Brésil prise à la
|
|
différence première.
65
|
|
- Tableau 13: Test de racine unitaire sur la balance commerciale
du Brésil prise à la
différence première.
65
|
|
- Tableau 14: Test de racine unitaire sur le volume des
échanges commerciaux du
|
|
Brésil pris à la différence
première.
66
|
|
- Tableau 15: Régression de la balance commerciale sur les
dépenses publiques.
67
|
|
- Tableau 16: Test de racine unitaire sur les résidus
d'estimation.
|
68
|
- Tableau 17: Régression du volume des échanges sur
les dépenses publiques.
69
|
|
- Tableau 18: Test de racine unitaire sur les résidus
d'estimation.
70
|
|
- Tableau 19: Matrice d'évaluation pour le
Brésil.
71
|
|
- Tableau 20: Résultats des tests d'hypothèses pour
le Brésil.
72
|
|
- Tableau 21: Matrice d'équilibre pour le
Brésil.
72
|
|
- Tableau 22: Matrice d'évaluation pour le Congo.
74
|
|
- Tableau 23: Résultats des tests d'hypothèses pour
le Congo.
75
|
|
- Tableau 24: Matrice d'équilibre pour le Congo.
75
|
|
- Tableau 25: Matrice d'évaluation pour la RD Congo
|
76
|
- Tableau 26: Résultats des tests d'hypothèses pour
la RD Congo
|
77
|
- Tableau 27: Matrice d'équilibre pour la RD Congo.
77
|
|
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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ANNEXES
Note :
Les annexes que nous avons dressées dans le cadre de
cette étude contiennent pour les trois pays concernés
(Brésil, Congo, RD Congo), les bases de données, les
résultats graphiques de filtrage par la méthode
d'Hodrick-Prescott,les résultats des tests de racine unitaires sur les
séries cycliques, les résultats des estimations VAR sur les
modèles partiels des différents effets économiques et les
tests d'hypothèses sur les résidus des différentes
estimations.
Il est aussi à noter que toutes ces annexes ont
été constituées à l'aide des données que
nous avons obtenues à la Banque Mondiale, mais toutes les manipulations
qui y ont été apportées sont les résultats de notre
travail.
Le lecteur retiendra donc que tous les contenus de ces annexes
ont pour source l'auteur à partir des données de la
Banque Mondiale.
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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ANNEXE 1. BRESIL
D. BASE DE DONNES DE L'ETUDE
Annexe1-Tableau 1
Year
|
Balance
|
Ménages
|
|
Vol. des éch.
|
|
Dép. pub.
|
Invest.
|
|
Revenu(PIB)
|
|
1970
|
-178
|
29
|
017
|
6
|
129
|
4
|
793
|
8
|
695
|
|
42
|
328
|
1971
|
-849
|
34
|
238
|
7
|
160
|
5
|
424
|
10
|
391
|
|
49
|
204
|
1972
|
-928
|
40
|
779
|
9
|
427
|
6
|
295
|
12
|
393
|
|
58
|
539
|
1973
|
-975
|
53
|
545
|
14
|
090
|
8
|
281
|
18
|
428
|
|
79
|
279
|
1974
|
-6 172
|
74
|
372
|
23
|
021
|
10
|
244
|
26
|
693
|
|
105
|
136
|
1975
|
-4 908
|
82
|
255
|
23
|
559
|
13
|
160
|
33
|
202
|
|
123
|
709
|
1976
|
-3 660
|
104
|
981
|
25
|
144
|
16
|
063
|
35
|
293
|
|
152
|
678
|
1977
|
-1 172
|
121
|
841
|
26
|
725
|
16
|
623
|
38
|
879
|
|
176
|
171
|
1978
|
-2 387
|
137
|
670
|
29
|
196
|
19
|
388
|
46
|
130
|
|
200
|
801
|
1979
|
-4 616
|
156
|
459
|
36
|
669
|
21
|
913
|
51
|
213
|
|
224
|
969
|
1980
|
-5 295
|
163
|
832
|
47
|
848
|
21
|
618
|
54
|
870
|
|
235
|
025
|
1981
|
-999
|
179
|
160
|
50
|
656
|
24
|
560
|
60
|
841
|
|
263
|
561
|
1982
|
-1 873
|
195
|
953
|
44
|
743
|
28
|
184
|
59
|
417
|
|
281
|
682
|
1983
|
4 907
|
144
|
842
|
41
|
535
|
19
|
641
|
33
|
915
|
|
203
|
305
|
1984
|
11 754
|
147
|
051
|
44
|
882
|
17
|
317
|
32
|
902
|
|
209
|
024
|
1985
|
11 487
|
146
|
646
|
43
|
124
|
22
|
003
|
42
|
807
|
|
222
|
943
|
1986
|
6 602
|
181
|
719
|
40
|
680
|
28
|
621
|
51
|
196
|
|
268
|
137
|
1987
|
9 609
|
183
|
110
|
46
|
032
|
35
|
771
|
65
|
594
|
|
294
|
084
|
1988
|
17 166
|
196
|
566
|
54
|
782
|
41
|
603
|
75
|
061
|
|
330
|
397
|
1989
|
14 761
|
230
|
374
|
61
|
247
|
65
|
964
|
114
|
497
|
|
425
|
595
|
1990
|
5 720
|
273
|
960
|
70
|
040
|
89
|
120
|
93
|
160
|
|
461
|
952
|
1991
|
3 108
|
250
|
791
|
67
|
581
|
72
|
912
|
80
|
527
|
|
407
|
338
|
1992
|
9 698
|
240
|
274
|
75
|
197
|
66
|
642
|
73
|
952
|
|
390
|
567
|
1993
|
6 168
|
263
|
341
|
85
|
904
|
77
|
421
|
91
|
369
|
|
438
|
300
|
1994
|
1 919
|
325
|
757
|
102
|
007
|
97
|
588
|
120
|
966
|
|
546
|
233
|
1995
|
-11 674
|
480
|
253
|
123
|
277
|
161
|
752
|
138
|
621
|
|
768
|
951
|
1996
|
-15 109
|
542
|
967
|
125
|
389
|
168
|
742
|
143
|
082
|
|
839
|
683
|
1997
|
-19 164
|
565
|
210
|
138
|
008
|
173
|
336
|
151
|
818
|
|
871
|
200
|
1998
|
-16 872
|
542
|
855
|
133
|
873
|
174
|
153
|
143
|
690
|
|
843
|
827
|
1999
|
-8 245
|
379
|
878
|
118
|
706
|
119
|
122
|
96
|
108
|
|
586
|
863
|
2000
|
-11 369
|
414
|
835
|
140
|
028
|
123
|
577
|
117
|
659
|
|
644
|
702
|
2001
|
-7 282
|
351
|
359
|
142
|
151
|
109
|
703
|
99
|
803
|
|
553
|
582
|
2002
|
7 632
|
311
|
187
|
134
|
524
|
103
|
737
|
81
|
664
|
|
504
|
221
|
2003
|
16 086
|
342
|
138
|
149
|
510
|
107
|
116
|
87
|
129
|
|
552
|
469
|
2004
|
25 733
|
396
|
790
|
192
|
312
|
127
|
618
|
113
|
618
|
|
663
|
760
|
2005
|
31 832
|
531
|
730
|
235
|
088
|
175
|
658
|
142
|
964
|
|
882
|
185
|
2006
|
31 608
|
647
|
032
|
281
|
313
|
218
|
186
|
182
|
457
|
1
|
088
|
917
|
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 85 sur 123
2007
|
20 730
|
|
801
|
264
|
344
|
379
|
276
|
683
|
250
|
352
|
1
|
365
|
983
|
2008
|
3 140
|
|
964
|
836
|
448
|
514
|
333
|
651
|
341
|
856
|
1
|
652
|
632
|
2009
|
-891
|
|
967
|
400
|
355
|
555
|
347
|
719
|
263
|
226
|
1
|
594
|
490
|
2010
|
-20 748
|
1
|
216
|
130
|
486
|
472
|
442
|
019
|
401
|
909
|
2
|
087
|
890
|
E. RESULTATS DES ESTIMATIONS DES MODELES VAR
Annexe1-Tableau 2
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/14/12 Time: 19:07
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_PIB
CYCLE_GOUV(-1) -0.207011 -4.137417
(0.46153) (2.69389)
[-0.44853] [-1.53585]
CYCLE_GOUV(-2) -1.025872 -6.170301
(0.50068) (2.92237)
[-2.04897] [-2.11140]
CYCLE_PIB(-1) 0.133385 1.219639
(0.08460) (0.49379)
[ 1.57667] [ 2.46995]
CYCLE_PIB(-2) 0.178626 1.127182
(0.09510) (0.55508)
|
[ 1.87829]
|
[ 2.03065]
|
C
|
1.26E+09
|
8.15E+09
|
|
(2.3E+09)
|
(1.4E+10)
|
|
[ 0.53770]
|
[ 0.59457]
|
R-squared
|
0.545887
|
0.578116
|
Adj. R-squared
|
0.492462
|
0.528482
|
Sum sq. resids
|
7.26E+21
|
2.47E+23
|
S.E. equation
|
1.46E+10
|
8.53E+10
|
F-statistic
|
10.21780
|
11.64771
|
Log likelihood
|
-965.4650
|
-1034.268
|
Akaike AIC
|
49.76744
|
53.29581
|
Schwarz SC
|
49.98071
|
53.50909
|
Mean dependent
|
11763664
|
-76159558
|
S.D. dependent
|
2.05E+10
|
1.24E+11
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
2.23E+41
|
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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Determinant resid covariance 1.70E+41
Log likelihood -1961.917
Akaike information criterion 101.1240
Schwarz criterion 101.5505
Annexe1-Tableau 3
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/14/12 Time: 19:15
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS
CYCLE_GOUV(-1) -0.518985 -3.617937
(0.45934) (1.54865)
[-1.12986] [-2.33619]
CYCLE_GOUV(-2) -0.823428 -2.045514
(0.51209) (1.72652)
[-1.60797] [-1.18476]
CYCLE_CONS(-1) 0.348777 1.831477
(0.13972) (0.47108)
[ 2.49619] [ 3.88784]
CYCLE_CONS(-2) 0.174761 0.335642
(0.15646) (0.52751)
[ 1.11695] [ 0.63627]
C 1.15E+09 4.17E+09
(2.3E+09) (7.8E+09)
[ 0.49385] [ 0.53214]
R-squared
|
0.556173
|
0.639059
|
Adj. R-squared
|
0.503958
|
0.596595
|
Sum sq. resids
|
7.10E+21
|
8.07E+22
|
S.E. equation
|
1.44E+10
|
4.87E+10
|
F-statistic
|
10.65160
|
15.04954
|
Log likelihood
|
-965.0182
|
-1012.417
|
Akaike AIC
|
49.74453
|
52.17524
|
Schwarz SC
|
49.95780
|
52.38852
|
Mean dependent
|
11763664
|
-43583179
|
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S.D. dependent 2.05E+10 7.67E+10
Determinant resid covariance (dof adj.) 6.54E+40
Determinant resid covariance 4.97E+40
Log likelihood -1937.961
Akaike information criterion 99.89543
Schwarz criterion 100.3220
Annexe1-Tableau 4
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/14/12 Time: 19:17
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_INVEST
CYCLE_GOUV(-1) 0.597883 0.384535
(0.29147) (0.47334)
[ 2.05128] [ 0.81239]
CYCLE_GOUV(-2) -0.510876 -0.547053
(0.25707) (0.41748)
[-1.98728] [-1.31037]
CYCLE_INVEST(-1) 0.031167 0.039995
(0.18485) (0.30020)
[ 0.16860] [ 0.13323]
CYCLE_INVEST(-2)
|
0.404583
(0.19349)
[ 2.09092]
|
0.562984
(0.31423)
[ 1.79162]
|
|
C
|
5.95E+08
|
5.32E+08
|
|
|
(2.6E+09)
|
(4.2E+09)
|
|
|
[ 0.22930]
|
[ 0.12624]
|
R-squared
|
|
0.443720
|
0.213709
|
Adj. R-squared
|
|
0.378275
|
0.121205
|
Sum sq. resids
|
|
8.89E+21
|
2.35E+22
|
S.E. equation
|
|
1.62E+10
|
2.63E+10
|
F-statistic
|
|
6.780062
|
2.310254
|
Log likelihood
|
|
-969.4221
|
-988.3324
|
Akaike AIC
|
|
49.97036
|
50.94012
|
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Schwarz SC 50.18364 51.15340
Mean dependent 11763664 46991801
S.D. dependent 2.05E+10 2.80E+10
Determinant resid covariance (dof adj.) 5.96E+40
Determinant resid covariance 4.53E+40
Log likelihood -1936.158
Akaike information criterion 99.80300
Schwarz criterion 100.2296
Annexe1-Tableau 5
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/14/12 Time: 19:20
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS CYCLE_INVEST
CYCLE_GOUV(-1) -0.541344 -3.735683 -1.666479
(0.44860) (1.44144) (0.70174)
[-1.20675] [-2.59163] [-2.37478]
CYCLE_GOUV(-2) -0.826034 -2.015019 -0.988056
(0.51111) (1.64233) (0.79954)
[-1.61614] [-1.22693] [-1.23579]
CYCLE_CONS(-1) 0.456901 2.294334 0.821848
(0.14727) (0.47321) (0.23038)
[ 3.10246] [ 4.84841] [ 3.56743]
CYCLE_CONS(-2) 0.074383 -0.126112 0.087633
(0.17417) (0.55963) (0.27245)
[ 0.42708] [-0.22535] [ 0.32165]
CYCLE_INVEST(-1) -0.278143 -1.173263 -0.502314
(0.18053) (0.58007) (0.28240)
[-1.54074] [-2.02263] [-1.77876]
CYCLE_INVEST(-2) 0.248090 1.134152 0.311153
(0.19566) (0.62871) (0.30607)
[ 1.26795] [ 1.80395] [ 1.01660]
C 8.53E+08 2.86E+09 9.32E+08
(2.3E+09) (7.2E+09) (3.5E+09)
[ 0.37826] [ 0.39506] [ 0.26420]
R-squared 0.609095 0.711244 0.487329
Adj. R-squared 0.535800 0.657103 0.391203
Sum sq. resids 6.25E+21 6.45E+22 1.53E+22
S.E. equation 1.40E+10 4.49E+10 2.19E+10
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F-statistic 8.310224 13.13672 5.069693
Log likelihood -962.5423 -1008.066 -979.9924
Akaike AIC 49.72012 52.05467 50.61499
Schwarz SC 50.01871 52.35326 50.91358
Mean dependent 11763664 -43583179 46991801
S.D. dependent 2.05E+10 7.67E+10 2.80E+10
Determinant resid covariance (dof adj.) 1.03E+61
Determinant resid covariance 5.66E+60
Log likelihood -2893.850
Akaike information criterion 149.4795
Schwarz criterion 150.3753
Annexe1-Tableau 6
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/14/12 Time: 19:21
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_PIB CYCLE_CONS
CYCLE_GOUV(-1) -0.411111 -5.785249 -3.136360
(0.46926) (2.60173) (1.51342)
[-0.87608] [-2.22362] [-2.07237]
CYCLE_GOUV(-2) -0.988178 -5.135395 -2.801822
(0.52892) (2.93250) (1.70582)
[-1.86830] [-1.75120] [-1.64251]
CYCLE_PIB(-1) -0.128623 -0.788909 -0.530154
(0.17292) (0.95870) (0.55767)
[-0.74385] [-0.82290] [-0.95066]
CYCLE_PIB(-2) 0.261091 2.347975 1.332809
(0.17936) (0.99441) (0.57844)
[ 1.45572] [ 2.36118] [ 2.30414]
CYCLE_CONS(-1) 0.507797 3.901842 2.450519
(0.29332) (1.62625) (0.94598)
[ 1.73122] [ 2.39928] [ 2.59044]
CYCLE_CONS(-2) -0.190788 -2.592647 -1.535948
(0.29728) (1.64820) (0.95875)
[-0.64179] [-1.57302] [-1.60203]
C 9.59E+08 5.29E+09 3.32E+09
(2.3E+09) (1.3E+10) (7.5E+09)
[ 0.41269] [ 0.41040] [ 0.44335]
R-squared 0.585516 0.652561 0.691557
Adj. R-squared 0.507801 0.587416 0.633725
Sum sq. resids 6.63E+21 2.04E+23 6.89E+22
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S.E. equation 1.44E+10 7.98E+10 4.64E+10
F-statistic 7.534079 10.01707 11.95784
Log likelihood -963.6844 -1030.483 -1009.352
Akaike AIC 49.77869 53.20424 52.12062
Schwarz SC 50.07728 53.50283 52.41921
Mean dependent 11763664 -76159558 -43583179
S.D. dependent 2.05E+10 1.24E+11 7.67E+10
Determinant resid covariance (dof adj.) 1.31E+61
Determinant resid covariance 7.22E+60
Log likelihood -2898.580
Akaike information criterion 149.7220
Schwarz criterion 150.6178
Annexe1-Tableau 7
Vector Error Correction Estimates
Date: 08/08/12 Time: 13:49
Sample (adjusted): 1973 2010
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
Cointegrating Eq: CointEq1
CYCLE_GOU(-1) 1.000000
CYCLE_BA(-1) 2.146769
(0.41413)
[ 5.18380]
C 5.65E+08
Error Correction: D(CYCLE_GOU) D(CYCLE_BA)
CointEq1 -0.148650 -0.201283
(0.28458) (0.07998)
[-0.52234] [-2.51670]
D(CYCLE_GOU(-1)) 0.246665 0.111681
(0.31063) (0.08730)
[ 0.79408] [ 1.27928]
D(CYCLE_GOU(-2)) 0.421526 -0.001181
(0.31748) (0.08922)
[ 1.32773] [-0.01324]
D(CYCLE_BA(-1)) 0.806170 0.249061
(0.82275) (0.23123)
[ 0.97985] [ 1.07714]
D(CYCLE_BA(-2)) 0.501978 -0.174917
(0.84537) (0.23758)
[ 0.59380] [-0.73624]
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C 1.61E+09 -6.60E+08
(3.3E+09) (9.3E+08)
[ 0.48548] [-0.70914]
R-squared 0.086514 0.291555
Adj. R-squared -0.056219 0.180860
Sum sq. resids 1.33E+22 1.05E+21
S.E. equation 2.04E+10 5.73E+09
F-statistic 0.606125 2.633868
Log likelihood -952.6791 -904.4474
Akaike AIC 50.45680 47.91829
Schwarz SC 50.71536 48.17685
Mean dependent 1.74E+09 -6.58E+08
S.D. dependent 1.98E+10 6.33E+09
Determinant resid covariance (dof adj.) 4.25E+39
Determinant resid covariance 3.01E+39
Log likelihood -1835.005
Akaike information criterion 97.31606
Schwarz criterion 97.91938
Annexe1-Tableau 8
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/14/12 Time: 19:25
Sample (adjusted): 1973 2010
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_BAL CYCLE_CONS
CYCLE_GOUV(-1) -0.477235 0.380215 -3.224577
(0.48848) (0.19816) (1.62680)
[-0.97699] [ 1.91868] [-1.98216]
CYCLE_GOUV(-2) -0.863887 0.132409 -2.309381
(0.53555) (0.21726) (1.78358)
[-1.61307] [ 0.60944] [-1.29480]
CYCLE_BAL(-1) 0.416652 0.275892 0.748439
(0.65831) (0.26706) (2.19241)
[ 0.63291] [ 1.03306] [ 0.34138]
CYCLE_BAL(-2) -0.317822 -0.125089 -2.225116
(0.57985) (0.23523) (1.93112)
[-0.54811] [-0.53176] [-1.15224]
CYCLE_CONS(-1) 0.368153 -0.106107 1.756443
(0.15983) (0.06484) (0.53228)
[ 2.30344] [-1.63648] [ 3.29983]
CYCLE_CONS(-2) 0.153967 -0.034123 0.290832
(0.16594) (0.06732) (0.55262)
[ 0.92787] [-0.50690] [ 0.52627]
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 92 sur 123
C 1.25E+09
(2.5E+09)
[ 0.50659]
|
-7.59E+08 (1.0E+09)
[-0.76027]
|
3.91E+09 (8.2E+09)
[ 0.47734]
|
R-squared 0.564661
|
0.226607
|
0.654461
|
Adj. R-squared 0.480402
|
0.076918
|
0.587582
|
Sum sq. resids 6.96E+21
|
1.15E+21
|
7.72E+22
|
S.E. equation 1.50E+10
|
6.08E+09
|
4.99E+10
|
F-statistic 6.701482
|
1.513855
|
9.785811
|
Log likelihood -940.3974
|
-906.1140
|
-986.1144
|
Akaike AIC 49.86302
|
48.05863
|
52.26918
|
Schwarz SC 50.16468
|
48.36029
|
52.57084
|
Mean dependent 56060238
|
-6.58E+08
|
2.13E+08
|
S.D. dependent 2.08E+10
|
6.33E+09
|
7.77E+10
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
9.40E+59
|
|
Determinant resid covariance
|
5.11E+59
|
|
Log likelihood
|
-2773.934
|
|
Akaike information criterion
|
147.1018
|
|
Schwarz criterion
|
148.0068
|
|
Annexe1-Tableau 9
|
|
|
Vector Autoregression Estimates
|
|
|
Date: 07/14/12 Time: 19:26
|
|
|
Sample (adjusted): 1973 2010
|
|
|
Included observations: 38 after adjustments
|
|
|
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
|
|
CYCLE_GOUV
|
CYCLE_BAL
|
CYCLE_INVEST
|
CYCLE_GOUV(-1) 0.613932 0.077316 0.319612
(0.31681) (0.11889) (0.51102)
[ 1.93785] [ 0.65030] [ 0.62543]
CYCLE_GOUV(-2) -0.522781 0.085757 -0.426524
(0.29623) (0.11117) (0.47783)
[-1.76476] [ 0.77141] [-0.89262]
CYCLE_BAL(-1) 0.060907 0.365101 -0.751333
(0.75666) (0.28396) (1.22050)
[ 0.08050] [ 1.28577] [-0.61559]
CYCLE_BAL(-2) -0.248126 -0.189374 -0.291726
(0.71668) (0.26895) (1.15602)
[-0.34622] [-0.70412] [-0.25235]
CYCLE_INVEST(-1) 0.030982 -0.013479 -0.052610
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Page 93 sur 123
|
(0.21036)
[ 0.14728]
|
(0.07894)
[-0.17074]
|
(0.33932)
[-0.15504]
|
CYCLE_INVEST(-2)
|
0.368291
|
-0.132610
|
0.466724
|
|
(0.23384)
|
(0.08776)
|
(0.37719)
|
|
[ 1.57495]
|
[-1.51112]
|
[ 1.23736]
|
C
|
5.87E+08
|
-6.05E+08
|
2.47E+08
|
|
(2.8E+09)
|
(1.0E+09)
|
(4.5E+09)
|
|
[ 0.21189]
|
[-0.58177]
|
[ 0.05530]
|
R-squared
|
0.445959
|
0.157717
|
0.226939
|
Adj. R-squared
|
0.338725
|
-0.005306
|
0.077315
|
Sum sq. resids
|
8.86E+21
|
1.25E+21
|
2.30E+22
|
S.E. equation
|
1.69E+10
|
6.34E+09
|
2.73E+10
|
F-statistic
|
4.158749
|
0.967455
|
1.516726
|
Log likelihood
|
-944.9785
|
-907.7352
|
-963.1468
|
Akaike AIC
|
50.10413
|
48.14396
|
51.06036
|
Schwarz SC
|
50.40579
|
48.44562
|
51.36202
|
Mean dependent
|
56060238
|
-6.58E+08
|
1.72E+08
|
S.D. dependent
|
2.08E+10
|
6.33E+09
|
2.84E+10
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
1.05E+60
|
|
Determinant resid covariance
|
|
5.68E+59
|
|
Log likelihood
|
|
-2775.955
|
|
Akaike information criterion
|
|
147.2081
|
|
Schwarz criterion
|
|
148.1131
|
|
Annexe1-Tableau 10
Vector Error Correction Estimates
Date: 08/08/12 Time: 13:21
Sample (adjusted): 1973 2010
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
Cointegrating Eq: CointEq1
CYCLE_GOU(-1) 1.000000
CYCLE_CO(-1) -1.285549
(0.13797)
[-9.31791]
C 1.96E+08
Error Correction: D(CYCLE_GOU) D(CYCLE_CO)
CointEq1 -0.999762 0.030172
(0.35867) (0.50111)
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[-2.78743] [ 0.06021]
D(CYCLE_GOU(-1)) 0.842987 0.656825
(0.31495) (0.44003)
[ 2.67656] [ 1.49268]
D(CYCLE_GOU(-2)) 0.402906 0.191983
(0.29187) (0.40779)
[ 1.38042] [ 0.47079]
D(CYCLE_CO(-1)) -1.261100 -1.062594
(0.41117) (0.57446)
[-3.06710] [-1.84972]
D(CYCLE_CO(-2)) -0.565413 -0.648328
(0.47372) (0.66186)
[-1.19355] [-0.97956]
C 9.92E+08 1.15E+09
(2.8E+09) (3.9E+09)
[ 0.35182] [ 0.29300]
R-squared 0.356140 0.459750
Adj. R-squared 0.255537 0.375336
Sum sq. resids 9.36E+21 1.83E+22
S.E. equation 1.71E+10 2.39E+10
F-statistic 3.540049 5.446366
Log likelihood -946.0332 -958.7414
Akaike AIC 50.10701 50.77586
Schwarz SC 50.36558 51.03443
Mean dependent 1.74E+09 1.28E+09
S.D. dependent 1.98E+10 3.02E+10
Determinant resid covariance (dof adj.) 7.35E+40
Determinant resid covariance 5.21E+40
Log likelihood -1889.170
Akaike information criterion 100.1668
Schwarz criterion 100.7702
Annexe1-Tableau 11
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/14/12 Time: 19:34
Sample (adjusted): 1973 2010
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_COM CYCLE_INVEST
CYCLE_GOUV(-1) 0.606797 0.641558 0.394950
(0.26172) (0.39345) (0.42943)
[ 2.31847] [ 1.63058] [ 0.91970]
CYCLE_GOUV(-2) -0.227188 -0.195635 -0.079544
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Page 95 sur 123
CYCLE_COM(-1)
|
(0.25479)
[-0.89167]
-0.583705
(0.23233)
[-2.51236]
|
(0.38303)
[-0.51076]
-1.172036
(0.34927)
[-3.35567]
|
(0.41806)
[-0.19027]
-0.868405
(0.38121)
[-2.27802]
|
CYCLE_COM(-2)
|
0.288857
|
0.127789
|
0.517506
|
|
(0.21762)
|
(0.32716)
|
(0.35708)
|
|
[ 1.32732]
|
[ 0.39060]
|
[ 1.44929]
|
CYCLE_INVEST(-1)
|
0.528668
|
-0.035889
|
0.781425
|
|
(0.25604)
|
(0.38492)
|
(0.42012)
|
|
[ 2.06475]
|
[-0.09324]
|
[ 1.86002]
|
CYCLE_INVEST(-2)
|
-0.390812
|
-0.828807
|
-0.673802
|
|
(0.29689)
|
(0.44631)
|
(0.48713)
|
|
[-1.31637]
|
[-1.85700]
|
[-1.38321]
|
C
|
-2.41E+08
|
-6.40E+08
|
-8.52E+08
|
|
(2.4E+09)
|
(3.6E+09)
|
(4.0E+09)
|
|
[-0.10010]
|
[-0.17666]
|
[-0.21575]
|
R-squared
|
0.591791
|
0.564036
|
0.410641
|
Adj. R-squared
|
0.512783
|
0.479655
|
0.296572
|
Sum sq. resids
|
6.53E+21
|
1.47E+22
|
1.76E+22
|
S.E. equation
|
1.45E+10
|
2.18E+10
|
2.38E+10
|
F-statistic
|
7.490252
|
6.684454
|
3.599923
|
Log likelihood
|
-939.1748
|
-954.6665
|
-957.9917
|
Akaike AIC
|
49.79867
|
50.61402
|
50.78903
|
Schwarz SC
|
50.10033
|
50.91568
|
51.09070
|
Mean dependent
|
56060238
|
1.28E+09
|
1.72E+08
|
S.D. dependent
|
2.08E+10
|
3.02E+10
|
2.84E+10
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
5.52E+60
|
|
Determinant resid covariance
|
|
3.00E+60
|
|
Log likelihood
|
|
-2807.567
|
|
Akaike information criterion
|
|
148.8719
|
|
Schwarz criterion
|
|
149.7769
|
|
ANNEXE 2. CONGO
F. BASE DE DONNES DE L'ETUDE
Annexe2-Tableau 1
Year
|
Balance
|
Ménages
|
Vol. des ech.
|
Dép. pub.
|
Invest.
|
Revenu (PIB)
|
1970
|
-63,02
|
223,97
|
253,14
|
46,45
|
0,00
|
273,67
|
1971
|
-64,23
|
244,29
|
272,79
|
54,85
|
0,00
|
320,06
|
1972
|
-96,24
|
315,66
|
328,34
|
71,29
|
0,00
|
409,93
|
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 96 sur 123
1973
|
-63,71
|
|
337,39
|
|
406,48
|
|
95,12
|
|
0,00
|
|
541,98
|
1974
|
-36,56
|
|
312,42
|
|
659,73
|
|
104,28
|
|
205,23
|
|
585,37
|
1975
|
-213,71
|
|
542,67
|
|
764,31
|
|
138,12
|
|
300,03
|
|
767,11
|
1976
|
-197,53
|
|
584,64
|
|
806,86
|
|
133,50
|
|
233,94
|
|
754,55
|
1977
|
-150,60
|
|
564,15
|
|
848,26
|
|
148,16
|
|
203,52
|
|
765,23
|
1978
|
-152,45
|
|
589,40
|
|
920,87
|
|
201,64
|
|
240,19
|
|
878,78
|
1979
|
-14,57
|
|
657,67
|
1
|
151,27
|
|
244,45
|
|
311,21
|
1
|
198,75
|
1980
|
-1,89
|
|
797,52
|
2
|
049,42
|
|
300,08
|
|
610,09
|
1
|
705,80
|
1981
|
-360,28
|
1
|
125,75
|
2
|
673,61
|
|
267,91
|
|
960,14
|
1
|
993,52
|
1982
|
-286,06
|
|
864,57
|
2
|
674,34
|
|
291,53
|
1
|
290,61
|
2
|
160,65
|
1983
|
129,64
|
|
835,55
|
2
|
300,92
|
|
325,93
|
|
806,16
|
2
|
097,28
|
1984
|
351,07
|
|
851,58
|
2
|
352,65
|
|
324,29
|
|
666,66
|
2
|
193,59
|
1985
|
16,92
|
1
|
134,08
|
2
|
437,34
|
|
355,47
|
|
654,41
|
2
|
160,88
|
1986
|
-255,84
|
1
|
099,05
|
1
|
729,11
|
|
461,44
|
|
544,62
|
1
|
849,27
|
1987
|
71,54
|
1
|
300,09
|
1
|
846,37
|
|
472,82
|
|
453,31
|
2
|
297,77
|
1988
|
4,36
|
1
|
330,55
|
1
|
793,20
|
|
465,68
|
|
411,96
|
2
|
212,55
|
1989
|
327,27
|
1
|
258,91
|
1
|
991,81
|
|
465,82
|
|
337,61
|
2
|
389,60
|
1990
|
220,37
|
1
|
745,73
|
2
|
784,06
|
|
387,49
|
|
445,16
|
2
|
798,75
|
1991
|
-52,46
|
1
|
645,84
|
2
|
508,28
|
|
572,13
|
|
559,36
|
2
|
724,86
|
1992
|
81,60
|
1
|
597,71
|
2
|
433,03
|
|
620,35
|
|
633,53
|
2
|
933,23
|
1993
|
-113,33
|
1
|
059,31
|
1
|
810,67
|
|
406,97
|
|
566,02
|
1
|
918,97
|
1994
|
-277,92
|
1
|
011,53
|
2
|
348,52
|
|
286,92
|
|
552,77
|
1
|
769,38
|
1995
|
23,24
|
1
|
044,34
|
2
|
715,02
|
|
274,51
|
|
773,92
|
2
|
116,00
|
1996
|
222,85
|
1
|
263,61
|
3
|
269,27
|
|
369,46
|
|
684,78
|
2
|
540,70
|
1997
|
358,51
|
|
961,20
|
3
|
153,28
|
|
486,55
|
|
516,42
|
2
|
322,72
|
1998
|
71,23
|
|
886,42
|
2
|
902,81
|
|
471,70
|
|
520,21
|
1
|
949,48
|
1999
|
310,38
|
|
868,97
|
3
|
092,90
|
|
354,45
|
|
653,73
|
2
|
353,91
|
2000
|
1 181,18
|
|
756,82
|
3
|
989,81
|
|
372,48
|
|
728,53
|
3
|
219,89
|
2001
|
673,66
|
|
943,34
|
3
|
652,91
|
|
393,70
|
|
736,47
|
2
|
794,25
|
2002
|
832,72
|
|
897,96
|
4
|
090,73
|
|
554,38
|
|
706,91
|
3
|
019,99
|
2003
|
166,51
|
|
879,12
|
5
|
483,68
|
|
606,85
|
|
912,08
|
3
|
495,87
|
2004
|
1 380,24
|
1
|
651,72
|
6
|
106,82
|
|
696,03
|
1
|
046,89
|
4
|
648,63
|
2005
|
1 804,97
|
1
|
766,81
|
8
|
440,46
|
|
790,95
|
1
|
228,98
|
6
|
087,00
|
2006
|
1 433,35
|
2
|
043,09
|
11
|
579,86
|
1
|
076,90
|
1
|
672,46
|
7
|
731,26
|
2007
|
2 099,21
|
3
|
039,71
|
11
|
085,40
|
1
|
424,68
|
1
|
831,10
|
8
|
394,69
|
2008
|
3 338,19
|
4
|
933,36
|
14
|
486,26
|
1
|
416,91
|
2
|
170,55
|
11
|
859,02
|
2009
|
1 939,10
|
4
|
321,17
|
11
|
572,05
|
1
|
173,48
|
2
|
159,79
|
9
|
593,54
|
2010
|
3 653,01
|
4
|
636,83
|
16
|
789,13
|
1
|
253,64
|
2
|
464,40
|
12
|
007,88
|
G. RESULTATS DES ESTIMATIONS DES MODELES VAR
Annexe2-Tableau 2
Vector Autoregression Estimates Date: 07/15/12 Time: 00:48 Sample
(adjusted): 1972 2010
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 97 sur 123
Included observations: 39 after adjustments Standard errors in (
) & t-statistics in [ ]
|
CYCLE_GOUV
|
CYCLE_PIB
|
CYCLE_GOUV(-1)
|
0.760571
|
3.148566
|
|
(0.14561)
|
(1.12233)
|
|
[ 5.22337]
|
[ 2.80537]
|
CYCLE_GOUV(-2)
|
-0.817362
|
-1.168058
|
|
(0.16163)
|
(1.24580)
|
|
[-5.05706]
|
[-0.93759]
|
CYCLE_PIB(-1)
|
0.020509
|
-0.161314
|
|
(0.02462)
|
(0.18980)
|
|
[ 0.83289]
|
[-0.84992]
|
CYCLE_PIB(-2)
|
0.048718
|
0.314910
|
|
(0.02426)
|
(0.18699)
|
|
[ 2.00825]
|
[ 1.68414]
|
C
|
2203503.
|
-10621701
|
|
(1.1E+07)
|
(8.6E+07)
|
|
[ 0.19661]
|
[-0.12295]
|
R-squared
|
0.575612
|
0.253899
|
Adj. R-squared
|
0.525685
|
0.166123
|
Sum sq. resids
|
1.65E+17
|
9.80E+18
|
S.E. equation
|
69650517
|
5.37E+08
|
F-statistic
|
11.52886
|
2.892566
|
Log likelihood
|
-756.9642
|
-836.6116
|
Akaike AIC
|
39.07509
|
43.15957
|
Schwarz SC
|
39.28836
|
43.37284
|
Mean dependent
|
-539683.6
|
-4060102.
|
S.D. dependent
|
1.01E+08
|
5.88E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
1.11E+33
|
Determinant resid covariance
|
|
8.43E+32
|
Log likelihood
|
|
-1589.062
|
Akaike information criterion
|
|
82.00320
|
Schwarz criterion
|
|
82.42975
|
Annexe2-Tableau 3
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 00:49
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS
CYCLE_GOUV(-1) 0.844225 1.834801
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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|
(0.14817)
[ 5.69777]
|
(0.53144)
[ 3.45252]
|
CYCLE_GOUV(-2)
|
-0.686457
|
0.137492
|
|
(0.18449)
|
(0.66173)
|
|
[-3.72078]
|
[ 0.20778]
|
CYCLE_CONS(-1)
|
-0.012008
|
0.122216
|
|
(0.05014)
|
(0.17984)
|
|
[-0.23949]
|
[ 0.67956]
|
CYCLE_CONS(-2)
|
0.042698
|
-0.025264
|
|
(0.04527)
|
(0.16235)
|
|
[ 0.94328]
|
[-0.15561]
|
C
|
1594295.
|
-6583446.
|
|
(1.2E+07)
|
(4.2E+07)
|
|
[ 0.13542]
|
[-0.15590]
|
R-squared
|
0.532961
|
0.416985
|
Adj. R-squared
|
0.478016
|
0.348395
|
Sum sq. resids
|
1.82E+17
|
2.34E+18
|
S.E. equation
|
73066698
|
2.62E+08
|
F-statistic
|
9.699775
|
6.079375
|
Log likelihood
|
-758.8316
|
-808.6441
|
Akaike AIC
|
39.17085
|
41.72534
|
Schwarz SC
|
39.38413
|
41.93862
|
Mean dependent
|
-539683.6
|
-1070918.
|
S.D. dependent
|
1.01E+08
|
3.25E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
3.37E+32
|
Determinant resid covariance
|
|
2.56E+32
|
Log likelihood
|
|
-1565.802
|
Akaike information criterion
|
|
80.81034
|
Schwarz criterion
|
|
81.23689
|
Annexe2-Tableau 4
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 00:52
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
CYCLE_GOUV
|
CYCLE_INVEST
|
CYCLE_GOUV(-1)
|
0.765452
|
-0.046837
|
|
(0.13807)
|
(0.65516)
|
|
[ 5.54404]
|
[-0.07149]
|
CYCLE_GOUV(-2)
|
-0.580229
|
-0.129477
|
|
(0.13099)
|
(0.62158)
|
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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[-4.42957] [-0.20830]
CYCLE_INVEST(-1) 0.092008 -0.020864
(0.03619) (0.17174)
[ 2.54213] [-0.12148]
CYCLE_INVEST(-2) -0.008437 -0.139921
(0.03915) (0.18576)
[-0.21553] [-0.75322]
C
|
846534.4 (1.1E+07)
[ 0.07789]
|
298309.3 (5.2E+07)
[ 0.00578]
|
R-squared
|
0.598683
|
0.024101
|
Adj. R-squared
|
0.551470
|
-0.090711
|
Sum sq. resids
|
1.56E+17
|
3.51E+18
|
S.E. equation
|
67730869
|
3.21E+08
|
F-statistic
|
12.68028
|
0.209918
|
Log likelihood
|
-755.8742
|
-816.6026
|
Akaike AIC
|
39.01919
|
42.13347
|
Schwarz SC
|
39.23247
|
42.34675
|
Mean dependent
|
-539683.6
|
-1426090.
|
S.D. dependent
|
1.01E+08
|
3.08E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
4.62E+32
|
Determinant resid covariance
|
|
3.51E+32
|
Log likelihood
|
|
-1571.980
|
Akaike information criterion
|
|
81.12720
|
Schwarz criterion
|
|
81.55375
|
Annexe2-Tableau 5
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 00:53
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS CYCLE_INVEST
CYCLE_GOUV(-1) 0.789222 1.346937 0.049972
(0.15161) (0.54490) (0.72827)
[ 5.20570] [ 2.47189] [ 0.06862]
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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CYCLE_GOUV(-2)
CYCLE_CONS(-1)
|
-0.680043
(0.17385)
[-3.91155]
0.014154
(0.04861)
[ 0.29120]
|
0.182046
(0.62486)
[ 0.29134]
0.164460
(0.17470)
[ 0.94136]
|
-0.070923
(0.83514)
[-0.08492]
-0.079925
(0.23349)
[-0.34230]
|
CYCLE_CONS(-2)
|
0.036798
|
0.013109
|
0.041941
|
|
(0.04291)
|
(0.15422)
|
(0.20612)
|
|
[ 0.85760]
|
[ 0.08500]
|
[ 0.20348]
|
CYCLE_INVEST(-1)
|
0.094317
|
0.031694
|
-0.034880
|
|
(0.03773)
|
(0.13562)
|
(0.18126)
|
|
[ 2.49958]
|
[ 0.23370]
|
[-0.19243]
|
CYCLE_INVEST(-2)
|
-0.002907
|
0.359293
|
-0.142854
|
|
(0.04025)
|
(0.14465)
|
(0.19333)
|
|
[-0.07223]
|
[ 2.48389]
|
[-0.73893]
|
C
|
1765626.
|
-7134486.
|
-171820.6
|
|
(1.1E+07)
|
(4.0E+07)
|
(5.3E+07)
|
|
[ 0.15922]
|
[-0.17901]
|
[-0.00323]
|
R-squared
|
0.610075
|
0.511230
|
0.028310
|
Adj. R-squared
|
0.536964
|
0.419586
|
-0.153882
|
Sum sq. resids
|
1.52E+17
|
1.96E+18
|
3.50E+18
|
S.E. equation
|
68817398
|
2.47E+08
|
3.31E+08
|
F-statistic
|
8.344497
|
5.578415
|
0.155384
|
Log likelihood
|
-755.3127
|
-805.2058
|
-816.5184
|
Akaike AIC
|
39.09296
|
41.65158
|
42.23171
|
Schwarz SC
|
39.39155
|
41.95017
|
42.53030
|
Mean dependent
|
-539683.6
|
-1070918.
|
-1426090.
|
S.D. dependent
|
1.01E+08
|
3.25E+08
|
3.08E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
2.59E+49
|
|
Determinant resid covariance
|
|
1.43E+49
|
|
Log likelihood
|
|
-2373.090
|
|
Akaike information criterion
|
|
122.7739
|
|
Schwarz criterion
|
|
123.6696
|
|
Annexe2-Tableau 6
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 00:55
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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CYCLE_GOUV
|
CYCLE_PIB
|
CYCLE_CONS
|
CYCLE_GOUV(-1) 0.693263
|
2.562146
|
1.597886
|
(0.15936)
|
(1.23086)
|
(0.55222)
|
[ 4.35026]
|
[ 2.08160]
|
[ 2.89358]
|
CYCLE_GOUV(-2) -0.719719
|
-0.778768
|
-0.208995
|
(0.18087)
|
(1.39696)
|
(0.62674)
|
[-3.97928]
|
[-0.55747]
|
[-0.33346]
|
CYCLE_PIB(-1) 0.044521
|
-0.131268
|
-0.080050
|
(0.03475)
|
(0.26840)
|
(0.12042)
|
[ 1.28115]
|
[-0.48907]
|
[-0.66476]
|
CYCLE_PIB(-2) 0.073079
|
0.592412
|
0.351411
|
(0.03835)
|
(0.29619)
|
(0.13289)
|
[ 1.90564]
|
[ 2.00008]
|
[ 2.64445]
|
CYCLE_CONS(-1) -0.063767
|
-0.050841
|
0.277387
|
(0.06772)
|
(0.52306)
|
(0.23467)
|
[-0.94161]
|
[-0.09720]
|
[ 1.18203]
|
CYCLE_CONS(-2) -0.043987
|
-0.621608
|
-0.535687
|
(0.06884)
|
(0.53172)
|
(0.23855)
|
[-0.63895]
|
[-1.16905]
|
[-2.24556]
|
C 1349863.
|
-19309628
|
-12341288
|
(1.1E+07)
|
(8.7E+07)
|
(3.9E+07)
|
[ 0.11939]
|
[-0.22113]
|
[-0.31501]
|
R-squared 0.596231
|
0.287231
|
0.529549
|
Adj. R-squared 0.520525
|
0.153587
|
0.441340
|
Sum sq. resids 1.57E+17
|
9.36E+18
|
1.88E+18
|
S.E. equation 70028333
|
5.41E+08
|
2.43E+08
|
F-statistic 7.875551
|
2.149224
|
6.003318
|
Log likelihood -755.9930
|
-835.7203
|
-804.4609
|
Akaike AIC 39.12785
|
43.21643
|
41.61338
|
Schwarz SC 39.42643
|
43.51502
|
41.91197
|
Mean dependent -539683.6
|
-4060102.
|
-1070918.
|
S.D. dependent 1.01E+08
|
5.88E+08
|
3.25E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
3.41E+49
|
|
Determinant resid covariance
|
1.89E+49
|
|
Log likelihood
|
-2378.498
|
|
Akaike information criterion
|
123.0512
|
|
Schwarz criterion
|
123.9470
|
|
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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Annexe2-Tableau 7
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 00:57
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV
|
CYCLE_BAL
|
CYCLE_GOUV(-1) 0.907234
(0.12678)
[ 7.15570]
|
0.179396
(0.61264)
[ 0.29282]
|
CYCLE_GOUV(-2) -0.722697
|
0.278744
|
(0.12815)
|
(0.61924)
|
[-5.63946]
|
[ 0.45014]
|
CYCLE_BAL(-1) -0.036733
|
-0.419565
|
(0.03564)
|
(0.17219)
|
[-1.03080]
|
[-2.43659]
|
CYCLE_BAL(-2) 0.108072
|
-0.290046
|
(0.03996)
|
(0.19311)
|
[ 2.70430]
|
[-1.50200]
|
C 92885.06
|
-8178283.
|
(1.0E+07)
|
(5.1E+07)
|
[ 0.00888]
|
[-0.16176]
|
R-squared 0.629108
|
0.171371
|
Adj. R-squared 0.585473
|
0.073886
|
Sum sq. resids 1.44E+17
|
3.37E+18
|
S.E. equation 65112899
|
3.15E+08
|
F-statistic 14.41769
|
1.757911
|
Log likelihood -754.3369
|
-815.7730
|
Akaike AIC 38.94035
|
42.09092
|
Schwarz SC 39.15363
|
42.30420
|
Mean dependent -539683.6
|
-1023411.
|
S.D. dependent 1.01E+08
|
3.27E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
3.83E+32
|
Determinant resid covariance
|
2.91E+32
|
Log likelihood
|
-1568.337
|
Akaike information criterion
|
80.94034
|
Schwarz criterion
|
81.36690
|
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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Annexe2-Tableau 8
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 00:58
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS CYCLE_BAL
CYCLE_GOUV(-1) 0.876338 1.853499 0.368092
(0.13528) (0.54077) (0.64990)
[ 6.47783] [ 3.42754] [ 0.56638]
CYCLE_GOUV(-2) -0.710525 0.045140 0.203361
(0.16965) (0.67814) (0.81501)
[-4.18818] [ 0.06656] [ 0.24952]
CYCLE_CONS(-1) 0.025989 0.233612 -0.158338
(0.05364) (0.21442) (0.25770)
[ 0.48448] [ 1.08949] [-0.61443]
CYCLE_CONS(-2) -0.035972 -0.112391 0.219904
(0.04893) (0.19559) (0.23507)
[-0.73517] [-0.57462] [ 0.93549]
CYCLE_BAL(-1) -0.051514 -0.167681 -0.329416
(0.04334) (0.17324) (0.20820)
[-1.18863] [-0.96792] [-1.58221]
CYCLE_BAL(-2) 0.120391 0.048507 -0.365428
(0.04576) (0.18293) (0.21985)
[ 2.63068] [ 0.26516] [-1.66215]
C -459323.3 -9440635. -4797171.
(1.1E+07) (4.3E+07) (5.2E+07)
[-0.04278] [-0.21996] [-0.09300]
R-squared 0.636159 0.435877 0.196546
Adj. R-squared 0.567939 0.330103 0.045899
Sum sq. resids 1.41E+17 2.26E+18 3.26E+18
S.E. equation 66475758 2.66E+08 3.19E+08
F-statistic 9.325085 4.120863 1.304676
Log likelihood -753.9626 -808.0018 -815.1714
Akaike AIC 39.02372 41.79496 42.16264
Schwarz SC 39.32231 42.09355 42.46122
Mean dependent -539683.6 -1070918. -1023411.
S.D. dependent 1.01E+08 3.25E+08 3.27E+08
Determinant resid covariance (dof adj.) 1.82E+49
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Determinant resid covariance 1.00E+49
Log likelihood -2366.199
Akaike information criterion 122.4204
Schwarz criterion 123.3162
Annexe2-Tableau 9
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:01
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_INVEST CYCLE_BAL
CYCLE_GOUV(-1) 0.817517 -0.208708 -0.477796
(0.13341) (0.69794) (0.57560)
[ 6.12766] [-0.29903] [-0.83008]
CYCLE_GOUV(-2) -0.671480 -0.004743 0.336844
(0.12538) (0.65590) (0.54093)
[-5.35569] [-0.00723] [ 0.62271]
CYCLE_INVEST(-1) 0.075765 0.032016 -0.083391
(0.03586) (0.18761) (0.15472)
[ 2.11266] [ 0.17065] [-0.53897]
CYCLE_INVEST(-2) 0.027896 -0.167549 0.621651
(0.03912) (0.20466) (0.16878)
[ 0.71308] [-0.81868] [ 3.68311]
CYCLE_BAL(-1)
|
-0.007824
(0.03674)
[-0.21292]
|
0.110390
(0.19223)
[ 0.57428]
|
-0.365683
(0.15853)
[-2.30670]
|
CYCLE_BAL(-2)
|
0.111489
|
-0.113860
|
-0.032770
|
|
(0.04155)
|
(0.21739)
|
(0.17928)
|
|
[ 2.68298]
|
[-0.52377]
|
[-0.18279]
|
C
|
303396.2
|
2512705.
|
-11018977
|
|
(1.0E+07)
|
(5.3E+07)
|
(4.3E+07)
|
|
[ 0.03016]
|
[ 0.04775]
|
[-0.25389]
|
R-squared
|
0.677493
|
0.046806
|
0.425592
|
Adj. R-squared
|
0.617022
|
-0.131918
|
0.317891
|
Sum sq. resids
|
1.25E+17
|
3.43E+18
|
2.33E+18
|
S.E. equation
|
62586023
|
3.27E+08
|
2.70E+08
|
F-statistic
|
11.20375
|
0.261888
|
3.951592
|
Log likelihood
|
-751.6110
|
-816.1436
|
-808.6276
|
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économétrique de l'efficacité des politiques
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Akaike AIC
|
38.90313
|
42.21249
|
41.82706
|
Schwarz SC
|
39.20172
|
42.51108
|
42.12564
|
Mean dependent
|
-539683.6
|
-1426090.
|
-1023411.
|
S.D. dependent
|
1.01E+08
|
3.08E+08
|
3.27E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
2.15E+49
|
|
Determinant resid covariance
|
|
1.19E+49
|
|
Log likelihood
|
|
-2369.523
|
|
Akaike information criterion
|
|
122.5909
|
|
Schwarz criterion
|
|
123.4867
|
|
Annexe2-Tableau 10
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:04
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
CYCLE_GOUV
|
CYCLE_COM
|
CYCLE_GOUV(-1)
|
0.673084
|
0.676237
|
|
(0.16920)
|
(1.00296)
|
|
[ 3.97804]
|
[ 0.67424]
|
CYCLE_GOUV(-2)
|
-0.561719
|
-0.714501
|
|
(0.13946)
|
(0.82665)
|
|
[-4.02789]
|
[-0.86433]
|
CYCLE_COM(-1)
|
0.056066
|
-0.257011
|
|
(0.03506)
|
(0.20780)
|
|
[ 1.59934]
|
[-1.23684]
|
CYCLE_COM(-2)
|
-0.000675
|
-0.061332
|
|
(0.03691)
|
(0.21877)
|
|
[-0.01829]
|
[-0.28035]
|
C
|
2135458.
|
-3655514.
|
|
(1.1E+07)
|
(6.8E+07)
|
|
[ 0.18694]
|
[-0.05399]
|
R-squared
|
0.559068
|
0.056324
|
Adj. R-squared
|
0.507194
|
-0.054697
|
Sum sq. resids
|
1.71E+17
|
6.02E+18
|
S.E. equation
|
70995175
|
4.21E+08
|
F-statistic
|
10.77735
|
0.507326
|
Log likelihood
|
-757.7100
|
-827.1154
|
Akaike AIC
|
39.11333
|
42.67258
|
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Schwarz SC 39.32661 42.88586
Mean dependent -539683.6 -583193.4
S.D. dependent 1.01E+08 4.10E+08
Determinant resid covariance (dof adj.) 6.28E+32
Determinant resid covariance 4.77E+32
Log likelihood -1577.975
Akaike information criterion 81.43461
Schwarz criterion 81.86116
Annexe2-Tableau 11
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:10
Sample (adjusted): 1972 2010
Included observations: 39 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_INVEST CYCLE_COM
CYCLE_GOUV(-1) 0.754857 0.470540 0.688735
(0.17568) (0.80829) (1.07009)
[ 4.29669] [ 0.58214] [ 0.64362]
CYCLE_GOUV(-2) -0.559023 0.055195 -0.464856
(0.14345) (0.65998) (0.87374)
[-3.89707] [ 0.08363] [-0.53203]
CYCLE_INVEST(-1) 0.085683 0.073374 0.228413
(0.04674) (0.21503) (0.28467)
[ 1.83333] [ 0.34123] [ 0.80237]
CYCLE_INVEST(-2) 0.001291 0.003477 0.269355
(0.04750) (0.21853) (0.28931)
[ 0.02719] [ 0.01591] [ 0.93103]
CYCLE_COM(-1) 0.008363 -0.163647 -0.380223
(0.04312) (0.19838) (0.26263)
[ 0.19397] [-0.82492] [-1.44775]
CYCLE_COM(-2) -0.012610 -0.282476 -0.211076
(0.04237) (0.19495) (0.25810)
[-0.29760] [-1.44893] [-0.81781]
C 885430.6 -6221614. -9237074.
(1.1E+07) (5.2E+07) (6.8E+07)
[ 0.07885] [-0.12043] [-0.13505]
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R-squared 0.600979
|
0.087822
|
0.098293
|
Adj. R-squared 0.526162
|
-0.083211
|
-0.070777
|
Sum sq. resids 1.55E+17
|
3.28E+18
|
5.75E+18
|
S.E. equation 69615426
|
3.20E+08
|
4.24E+08
|
F-statistic 8.032707
|
0.513481
|
0.581372
|
Log likelihood -755.7624
|
-815.2859
|
-826.2282
|
Akaike AIC 39.11602
|
42.16851
|
42.72965
|
Schwarz SC 39.41461
|
42.46710
|
43.02824
|
Mean dependent -539683.6
|
-1426090.
|
-583193.4
|
S.D. dependent 1.01E+08
|
3.08E+08
|
4.10E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
4.06E+49
|
|
Determinant resid covariance
|
2.24E+49
|
|
Log likelihood
|
-2381.872
|
|
Akaike information criterion
|
123.2242
|
|
Schwarz criterion
|
124.1200
|
|
ANNEXE 3. RD CONGO
H. BASE DE DONNES DE L'ETUDE
Annexe3-Tableau 1
Year
|
Balance
|
Ménages
|
Vol. des ech.
|
Dép. pub.
|
Invest.
|
Revenu (PIB)
|
1970
|
-134.81
|
3596.83
|
1642.98
|
687.81
|
727.86
|
4877.68
|
1971
|
-357.91
|
4184.47
|
1716.18
|
739.18
|
1029.03
|
5594.77
|
1972
|
-279.44
|
4603.87
|
1668.66
|
698.08
|
1151.20
|
6173.71
|
1973
|
-191.62
|
5923.26
|
2307.39
|
822.68
|
1315.92
|
7870.24
|
1974
|
-273.45
|
7102.98
|
3379.24
|
1126.94
|
1640.50
|
9596.96
|
1975
|
-524.95
|
7747.51
|
2564.87
|
1190.42
|
1824.36
|
10237.34
|
1976
|
-723.26
|
8050.58
|
3068.48
|
925.04
|
1396.22
|
9648.58
|
1977
|
-1153.53
|
9667.17
|
3703.44
|
1189.87
|
2640.92
|
12344.42
|
1978
|
484.45
|
11643.75
|
3312.20
|
1410.38
|
1834.02
|
15372.61
|
1979
|
392.88
|
11337.77
|
3419.07
|
1418.08
|
1919.69
|
15068.42
|
1980
|
18.22
|
11738.86
|
4725.91
|
1204.61
|
1433.24
|
14394.93
|
1981
|
-376.27
|
10341.59
|
3922.19
|
1255.90
|
1316.60
|
12537.82
|
1982
|
-246.14
|
11470.85
|
3563.38
|
1291.24
|
1135.73
|
13651.67
|
1983
|
-115.86
|
9267.29
|
3690.45
|
828.93
|
1026.35
|
11006.71
|
1984
|
-8.20
|
6526.19
|
4096.26
|
515.29
|
824.45
|
7857.73
|
1985
|
135.03
|
5607.25
|
3823.83
|
553.22
|
899.54
|
7195.04
|
1986
|
55.01
|
6324.74
|
3945.88
|
647.12
|
1068.50
|
8095.37
|
1987
|
-220.68
|
6036.74
|
4201.87
|
760.42
|
1085.15
|
7661.63
|
1988
|
-205.85
|
6659.93
|
4724.94
|
1128.65
|
1278.57
|
8861.30
|
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
Page 108 sur 123
1989
|
58.74
|
6764.17
|
4540.56
|
908.58
|
1290.37
|
9021.86
|
1990
|
27.98
|
7399.39
|
5489.09
|
1076.24
|
846.16
|
9349.76
|
1991
|
-340.32
|
7712.18
|
4044.60
|
1209.37
|
506.73
|
9087.97
|
1992
|
-69.44
|
5925.45
|
2806.72
|
1783.99
|
566.23
|
8206.23
|
1993
|
237.59
|
8629.32
|
2188.36
|
1652.10
|
188.78
|
10707.79
|
1994
|
159.12
|
4947.46
|
2474.63
|
253.99
|
459.81
|
5820.38
|
1995
|
268.40
|
4568.74
|
2946.36
|
277.30
|
528.99
|
5643.44
|
1996
|
-17.93
|
3824.06
|
3481.13
|
357.88
|
1607.46
|
5771.45
|
1997
|
228.41
|
5235.00
|
2055.66
|
475.16
|
152.27
|
6090.84
|
1998
|
-192.70
|
5776.28
|
3897.28
|
503.65
|
130.57
|
6217.81
|
1999
|
281.82
|
4002.18
|
1936.36
|
281.82
|
145.45
|
4711.27
|
2000
|
43.48
|
3790.57
|
1884.06
|
323.03
|
148.71
|
4305.80
|
2001
|
-95.67
|
4261.19
|
1845.67
|
282.10
|
244.19
|
4691.82
|
2002
|
-272.22
|
5012.73
|
2619.17
|
307.40
|
496.55
|
5544.47
|
2003
|
-409.00
|
5028.96
|
3372.60
|
356.62
|
693.55
|
5670.13
|
2004
|
-574.23
|
5720.03
|
4526.83
|
533.12
|
832.76
|
6511.68
|
2005
|
-585.81
|
6070.59
|
5485.33
|
588.98
|
1008.34
|
7103.54
|
2006
|
-1168.60
|
7568.25
|
6410.35
|
669.42
|
1114.07
|
8543.32
|
2007
|
-1073.04
|
7345.66
|
6486.38
|
1033.20
|
1947.50
|
9962.60
|
2008
|
-1779.39
|
8560.50
|
7218.29
|
1280.29
|
2783.86
|
11668.33
|
2009
|
-1505.21
|
6031.53
|
5321.12
|
852.02
|
3217.32
|
11204.20
|
2010
|
-1684.60
|
0.00
|
8508.40
|
0.00
|
0.00
|
13144.74
|
I. RESULTATS DES ESTIMATIONS DES MODELES VAR
Annexe3-Tableau 2
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:27
Sample (adjusted): 1973 2009
Included observations: 37 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_PIB
CYCLE_GOUV(-1) 0.963534 1.783334
(0.20225) (1.05263)
[ 4.76409] [ 1.69418]
CYCLE_GOUV(-2) -0.775678 -3.929693
(0.19887) (1.03503)
[-3.90047] [-3.79671]
CYCLE_PIB(-1) -0.083767 -0.510101
(0.03873) (0.20158)
[-2.16276] [-2.53050]
CYCLE_PIB(-2) 0.066413 0.095915
(0.03127) (0.16274)
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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[ 2.12396] [ 0.58938]
C -108066.4 27740933
(3.8E+07) (2.0E+08)
[-0.00287] [ 0.14138]
R-squared 0.476851 0.362626
Adj. R-squared 0.411457 0.282954
Sum sq. resids 1.68E+18 4.54E+19
S.E. equation 2.29E+08 1.19E+09
F-statistic 7.292000 4.551501
Log likelihood -762.0260 -823.0590
Akaike AIC 41.46086 44.75995
Schwarz SC 41.67856 44.97764
Mean dependent 7407791. 33282245
S.D. dependent 2.98E+08 1.41E+09
Determinant resid covariance (dof adj.) 4.93E+34
Determinant resid covariance 3.69E+34
Log likelihood -1577.474
Akaike information criterion 85.80939
Schwarz criterion 86.24477
Annexe3-Tableau 3
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:29
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS
CYCLE_GOUV(-1) 0.716774 2.272426
(0.19324) (0.82500)
[ 3.70931] [ 2.75447]
CYCLE_GOUV(-2) -0.710948 -1.862050
(0.21148) (0.90289)
[-3.36175] [-2.06232]
CYCLE_CONS(-1) -0.013720 0.137016
(0.05196) (0.22185)
[-0.26403] [ 0.61760]
CYCLE_CONS(-2) 0.117014 0.347748
(0.04801) (0.20497)
[ 2.43730] [ 1.69657]
C -4326862. -3363496.
(3.9E+07) (1.6E+08)
[-0.11221] [-0.02043]
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R-squared
|
0.426571
|
0.372027
|
Adj. R-squared
|
0.357065
|
0.295909
|
Sum sq. resids
|
1.86E+18
|
3.38E+19
|
S.E. equation
|
2.37E+08
|
1.01E+09
|
F-statistic
|
6.137139
|
4.887503
|
Log likelihood
|
-784.0373
|
-839.1929
|
Akaike AIC
|
41.52828
|
44.43121
|
Schwarz SC
|
41.74375
|
44.64668
|
Mean dependent
|
2760128.
|
24825965
|
S.D. dependent
|
2.96E+08
|
1.21E+09
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
3.94E+34
|
Determinant resid covariance
|
|
2.97E+34
|
Log likelihood
|
|
-1615.977
|
Akaike information criterion
|
|
85.57776
|
Schwarz criterion
|
|
86.00871
|
Annexe3-Tableau 4
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:30
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
CYCLE_GOUV
|
CYCLE_INVEST
|
CYCLE_GOUV(-1)
|
0.615840
|
-0.119872
|
|
(0.16923)
|
(0.24393)
|
|
[ 3.63904]
|
[-0.49143]
|
CYCLE_GOUV(-2)
|
-0.359779
|
-0.086340
|
|
(0.17241)
|
(0.24850)
|
|
[-2.08680]
|
[-0.34744]
|
CYCLE_INVEST(-1)
|
0.033442
|
0.235716
|
|
(0.12565)
|
(0.18111)
|
|
[ 0.26615]
|
[ 1.30153]
|
CYCLE_INVEST(-2)
|
0.099776
|
0.080227
|
|
(0.12770)
|
(0.18406)
|
|
[ 0.78134]
|
[ 0.43588]
|
C
|
750139.5
|
16341395
|
|
(4.2E+07)
|
(6.0E+07)
|
|
[ 0.01804]
|
[ 0.27261]
|
R-squared
|
0.337328
|
0.083704
|
Adj. R-squared
|
0.257005
|
-0.027363
|
Sum sq. resids
|
2.14E+18
|
4.46E+18
|
S.E. equation
|
2.55E+08
|
3.67E+08
|
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F-statistic 4.199605 0.753638
Log likelihood -786.7856 -800.6784
Akaike AIC 41.67293 42.40412
Schwarz SC 41.88840 42.61960
Mean dependent 2760128. 12092391
S.D. dependent 2.96E+08 3.63E+08
Determinant resid covariance (dof adj.) 8.76E+33
Determinant resid covariance 6.61E+33
Log likelihood -1587.431
Akaike information criterion 84.07530
Schwarz criterion 84.50625
Annexe3-Tableau 5
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:32
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS CYCLE_INVEST
CYCLE_GOUV(-1) 0.737373 2.238958 -0.273908
(0.19761) (0.80850) (0.30945)
[ 3.73145] [ 2.76929] [-0.88514]
CYCLE_GOUV(-2) -0.685134 -1.524494 0.022570
(0.21738) (0.88937) (0.34041)
[-3.15183] [-1.71414] [ 0.06630]
CYCLE_CONS(-1) -0.043546 -0.010679 0.067987
(0.05712) (0.23372) (0.08946)
[-0.76229] [-0.04569] [ 0.76000]
CYCLE_CONS(-2) 0.128778 0.394014 -0.067749
(0.04926) (0.20153) (0.07714)
[ 2.61434] [ 1.95507] [-0.87829]
CYCLE_INVEST(-1) 0.004516 0.552120 0.256819
(0.11808) (0.48310) (0.18491)
[ 0.03825] [ 1.14286] [ 1.38890]
CYCLE_INVEST(-2) 0.168650 0.843269 0.004479
(0.13116) (0.53664) (0.20540)
[ 1.28581] [ 1.57140] [ 0.02181]
C 2215897. 35336053 12420844
(3.9E+07) (1.6E+08) (6.1E+07)
[ 0.05677] [ 0.22127] [ 0.20321]
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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R-squared 0.457043 0.453942 0.113829
Adj. R-squared 0.351954 0.348254 -0.057688
Sum sq. resids 1.76E+18 2.94E+19 4.31E+18
S.E. equation 2.38E+08 9.74E+08 3.73E+08
F-statistic 4.349124 4.295092 0.663659
Log likelihood -782.9998 -836.5372 -800.0432
Akaike AIC 41.57894 44.39670 42.47596
Schwarz SC 41.88060 44.69836 42.77762
Mean dependent 2760128. 24825965 12092391
S.D. dependent 2.96E+08 1.21E+09 3.63E+08
Determinant resid covariance (dof adj.) 5.03E+51
Determinant resid covariance 2.73E+51
Log likelihood -2412.038
Akaike information criterion 128.0546
Schwarz criterion 128.9596
Annexe3-Tableau 6
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:34
Sample (adjusted): 1973 2009
Included observations: 37 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_PIB CYCLE_CONS
CYCLE_GOUV(-1) 0.884130 1.939326 2.192781
(0.23046) (1.16188) (1.02049)
[ 3.83644] [ 1.66912] [ 2.14875]
CYCLE_GOUV(-2) -0.943999 -2.578227 -2.087649
(0.24085) (1.21427) (1.06650)
[-3.91951] [-2.12328] [-1.95747]
CYCLE_PIB(-1) -0.101291 -0.069113 0.090568
(0.08915) (0.44945) (0.39475)
[-1.13624] [-0.15377] [ 0.22943]
CYCLE_PIB(-2) 0.063346 0.100959 0.201302
(0.03166) (0.15961) (0.14018)
[ 2.00096] [ 0.63254] [ 1.43597]
CYCLE_CONS(-1) 0.065954 -0.747628 0.043799
(0.08897) (0.44854) (0.39395)
[ 0.74135] [-1.66682] [ 0.11118]
CYCLE_CONS(-2) 0.013032 0.296209 0.393407
(0.09457) (0.47680) (0.41877)
[ 0.13780] [ 0.62125] [ 0.93942]
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Page 113 sur 123
C -3587656.
(3.8E+07)
[-0.09470]
|
52576159 (1.9E+08)
[ 0.27528]
|
10459229 (1.7E+08)
[ 0.06235]
|
R-squared 0.507136
|
0.436529
|
0.412764
|
Adj. R-squared 0.408563
|
0.323835
|
0.295317
|
Sum sq. resids 1.58E+18
|
4.02E+19
|
3.10E+19
|
S.E. equation 2.29E+08
|
1.16E+09
|
1.02E+09
|
F-statistic 5.144781
|
3.873576
|
3.514468
|
Log likelihood -760.9228
|
-820.7791
|
-815.9780
|
Akaike AIC 41.50934
|
44.74481
|
44.48530
|
Schwarz SC 41.81411
|
45.04958
|
44.79007
|
Mean dependent 7407791.
|
33282245
|
52858963
|
S.D. dependent 2.98E+08
|
1.41E+09
|
1.21E+09
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
1.00E+52
|
|
Determinant resid covariance
|
5.33E+51
|
|
Log likelihood
|
-2360.951
|
|
Akaike information criterion
|
128.7541
|
|
Schwarz criterion
|
129.6684
|
|
Annexe3-Tableau 7
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:36
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_BAL
CYCLE_GOUV(-1) 0.621522 -0.007601
(0.16952) (0.18821)
[ 3.66641] [-0.04038]
CYCLE_GOUV(-2) -0.363016 -0.005473
(0.16819) (0.18674)
[-2.15836] [-0.02931]
CYCLE_BAL(-1) -0.147732 0.111847
(0.15290) (0.16976)
[-0.96621] [ 0.65886]
CYCLE_BAL(-2) -0.041811 -0.256898
(0.16188) (0.17973)
[-0.25828] [-1.42933]
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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C -3015578. -859674.2
(4.1E+07) (4.6E+07)
[-0.07305] [-0.01876]
R-squared 0.342458 0.068552
Adj. R-squared 0.262756 -0.044351
Sum sq. resids 2.13E+18 2.62E+18
S.E. equation 2.54E+08 2.82E+08
F-statistic 4.296723 0.607176
Log likelihood -786.6379 -790.6127
Akaike AIC 41.66515 41.87435
Schwarz SC 41.88063 42.08982
Mean dependent 2760128. -4089443.
S.D. dependent 2.96E+08 2.76E+08
Determinant resid covariance (dof adj.) 5.02E+33
Determinant resid covariance 3.79E+33
Log likelihood -1576.869
Akaike information criterion 83.51944
Schwarz criterion 83.95038
Annexe3-Tableau 8
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:39
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_CONS CYCLE_BAL
CYCLE_GOUV(-1) 0.665520 2.164949 -0.049143
(0.20104) (0.87511) (0.24299)
[ 3.31034] [ 2.47391] [-0.20224]
CYCLE_GOUV(-2) -0.704047 -1.862969 -0.126536
(0.21294) (0.92692) (0.25738)
[-3.30625] [-2.00986] [-0.49163]
CYCLE_CONS(-1) -0.008980 0.142619 0.020865
(0.05245) (0.22830) (0.06339)
[-0.17122] [ 0.62470] [ 0.32915]
CYCLE_CONS(-2) 0.120782 0.357378 0.032307
(0.04851) (0.21114) (0.05863)
[ 2.49003] [ 1.69261] [ 0.55105]
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économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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CYCLE_BAL(-1)
|
-0.161206
(0.14406)
[-1.11901]
|
0.042547
(0.62708)
[ 0.06785]
|
0.104080
(0.17412)
[ 0.59774]
|
CYCLE_BAL(-2)
|
-0.076419
|
-0.385601
|
-0.270695
|
|
(0.15299)
|
(0.66592)
|
(0.18491)
|
|
[-0.49952]
|
[-0.57905]
|
[-1.46394]
|
C
|
-4443034.
|
1013675.
|
-2210808.
|
|
(3.9E+07)
|
(1.7E+08)
|
(4.7E+07)
|
|
[-0.11434]
|
[ 0.00599]
|
[-0.04707]
|
R-squared
|
0.454281
|
0.378768
|
0.083852
|
Adj. R-squared
|
0.348658
|
0.258530
|
-0.093467
|
Sum sq. resids
|
1.77E+18
|
3.35E+19
|
2.58E+18
|
S.E. equation
|
2.39E+08
|
1.04E+09
|
2.88E+08
|
F-statistic
|
4.300972
|
3.150144
|
0.472887
|
Log likelihood
|
-783.0962
|
-838.9879
|
-790.2980
|
Akaike AIC
|
41.58401
|
44.52568
|
41.96305
|
Schwarz SC
|
41.88567
|
44.82734
|
42.26471
|
Mean dependent
|
2760128.
|
24825965
|
-4089443.
|
S.D. dependent
|
2.96E+08
|
1.21E+09
|
2.76E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
3.29E+51
|
|
Determinant resid covariance
|
|
1.79E+51
|
|
Log likelihood
|
|
-2403.997
|
|
Akaike information criterion
|
|
127.6314
|
|
Schwarz criterion
|
|
128.5364
|
|
Annexe3-Tableau 9
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:40
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_INVEST CYCLE_BAL
CYCLE_GOUV(-1) 0.584176 -0.195610 0.010036
(0.17555) (0.25316) (0.17954)
[ 3.32771] [-0.77269] [ 0.05590]
CYCLE_GOUV(-2) -0.348888 -0.059906 0.045478
(0.17418) (0.25118) (0.17813)
[-2.00307] [-0.23850] [ 0.25530]
CYCLE_INVEST(-1) -0.021530 0.188806 0.303424
(0.13389) (0.19308) (0.13693)
[-0.16080] [ 0.97785] [ 2.21584]
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CYCLE_INVEST(-2) 0.160033
(0.14059)
[ 1.13834]
|
0.092265
(0.20273)
[ 0.45510]
|
-0.288224
(0.14378)
[-2.00463]
|
CYCLE_BAL(-1) -0.213540
|
-0.162731
|
0.314595
|
(0.17184)
|
(0.24781)
|
(0.17574)
|
[-1.24267]
|
[-0.65669]
|
[ 1.79008]
|
CYCLE_BAL(-2) 0.000834
|
-0.231984
|
-0.318770
|
(0.16778)
|
(0.24195)
|
(0.17159)
|
[ 0.00497]
|
[-0.95881]
|
[-1.85774]
|
C 1072117.
|
18213737
|
-5095721.
|
(4.2E+07)
|
(6.0E+07)
|
(4.3E+07)
|
[ 0.02560]
|
[ 0.30158]
|
[-0.11897]
|
R-squared 0.369239
|
0.126979
|
0.241842
|
Adj. R-squared 0.247156
|
-0.041993
|
0.095102
|
Sum sq. resids 2.04E+18
|
4.25E+18
|
2.14E+18
|
S.E. equation 2.57E+08
|
3.70E+08
|
2.62E+08
|
F-statistic 3.024495
|
0.751478
|
1.648099
|
Log likelihood -785.8479
|
-799.7592
|
-786.7015
|
Akaike AIC 41.72884
|
42.46101
|
41.77376
|
Schwarz SC 42.03050
|
42.76267
|
42.07543
|
Mean dependent 2760128.
|
12092391
|
-4089443.
|
S.D. dependent 2.96E+08
|
3.63E+08
|
2.76E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
5.19E+50
|
|
Determinant resid covariance
|
2.82E+50
|
|
Log likelihood
|
-2368.880
|
|
Akaike information criterion
|
125.7831
|
|
Schwarz criterion
|
126.6881
|
|
Annexe3-Tableau 10
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:43
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
CYCLE_GOUV
|
CYCLE_COM
|
CYCLE_GOUV(-1)
|
0.454229
|
-0.728767
|
|
(0.15680)
|
(0.50351)
|
|
[ 2.89688]
|
[-1.44737]
|
CYCLE_GOUV(-2)
|
-0.262056
|
0.092260
|
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budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
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(0.15234) (0.48920)
[-1.72016] [ 0.18859]
CYCLE_COM(-1) 0.059954 0.256513
(0.05950) (0.19107)
[ 1.00759] [ 1.34250]
CYCLE_COM(-2) 0.169141 0.087937
(0.06418) (0.20610)
[ 2.63536] [ 0.42668]
C
|
-2603240.
|
-21461187
|
|
(3.6E+07)
|
(1.2E+08)
|
|
[-0.07156]
|
[-0.18371]
|
R-squared
|
0.488402
|
0.127213
|
Adj. R-squared
|
0.426390
|
0.021420
|
Sum sq. resids
|
1.66E+18
|
1.71E+19
|
S.E. equation
|
2.24E+08
|
7.19E+08
|
F-statistic
|
7.875951
|
1.202476
|
Log likelihood
|
-781.8695
|
-826.2017
|
Akaike AIC
|
41.41418
|
43.74746
|
Schwarz SC
|
41.62966
|
43.96293
|
Mean dependent
|
2760128.
|
-20152369
|
S.D. dependent
|
2.96E+08
|
7.27E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
2.55E+34
|
Determinant resid covariance
|
|
1.92E+34
|
Log likelihood
|
|
-1607.738
|
Akaike information criterion
|
|
85.14413
|
Schwarz criterion
|
|
85.57507
|
Annexe3-Tableau 11
Vector Autoregression Estimates
Date: 07/15/12 Time: 01:44
Sample (adjusted): 1972 2009
Included observations: 38 after adjustments
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
CYCLE_GOUV CYCLE_INVEST CYCLE_COM
CYCLE_GOUV(-1) 0.452886 -0.085232 -0.797007
(0.16383) (0.26637) (0.48758)
[ 2.76433] [-0.31998] [-1.63462]
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CYCLE_GOUV(-2)
CYCLE_INVEST(-1)
|
-0.263759
(0.15954)
[-1.65320]
-0.011889
(0.11871)
[-0.10015]
|
-0.080964
(0.25940)
[-0.31212]
0.199863
(0.19300)
[ 1.03555]
|
0.067583
(0.47482)
[ 0.14233]
-0.257704
(0.35328)
[-0.72946]
|
CYCLE_INVEST(-2)
|
0.024344
|
0.097169
|
0.790200
|
|
(0.11879)
|
(0.19314)
|
(0.35354)
|
|
[ 0.20493]
|
[ 0.50310]
|
[ 2.23513]
|
CYCLE_COM(-1)
|
0.061444
|
0.073372
|
0.285186
|
|
(0.06395)
|
(0.10397)
|
(0.19032)
|
|
[ 0.96083]
|
[ 0.70569]
|
[ 1.49848]
|
CYCLE_COM(-2)
|
0.165989
|
-0.058414
|
-0.013253
|
|
(0.06786)
|
(0.11034)
|
(0.20197)
|
|
[ 2.44591]
|
[-0.52941]
|
[-0.06562]
|
C
|
-1994431.
|
15033546
|
7088.826
|
|
(3.8E+07)
|
(6.1E+07)
|
(1.1E+08)
|
|
[-0.05290]
|
[ 0.24525]
|
[ 6.3e-05]
|
R-squared
|
0.489173
|
0.101275
|
0.251454
|
Adj. R-squared
|
0.390303
|
-0.072672
|
0.106575
|
Sum sq. resids
|
1.65E+18
|
4.37E+18
|
1.46E+19
|
S.E. equation
|
2.31E+08
|
3.75E+08
|
6.87E+08
|
F-statistic
|
4.947652
|
0.582218
|
1.735607
|
Log likelihood
|
-781.8409
|
-800.3105
|
-823.2840
|
Akaike AIC
|
41.51794
|
42.49003
|
43.69916
|
Schwarz SC
|
41.81960
|
42.79169
|
44.00082
|
Mean dependent
|
2760128.
|
12092391
|
-20152369
|
S.D. dependent
|
2.96E+08
|
3.63E+08
|
7.27E+08
|
Determinant resid covariance (dof adj.)
|
|
3.43E+51
|
|
Determinant resid covariance
|
|
1.86E+51
|
|
Log likelihood
|
|
-2404.799
|
|
Akaike information criterion
|
|
127.6736
|
|
Schwarz criterion
|
|
128.5786
|
|
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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BIBLIOGRAPHIE DÉTAILLÉE
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Décision) (éd. 2004). (U. P. Dauphine, Éd.)
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Mondialisation et politique fiscale du Brésil. Les Etudes du
CERI.
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11. Tissot, B., & Carnot, F. (2005). La
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Générale des Etudes et des Relations Internationales; Direction
des Etudes Economiques et de la Recherche.
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NOTES DE COURS
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"théorie et application" (DESS Mathématiques de la
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Appliquée" (Maitrise d'économie appliquée)
(éd. 2003).
3. Mfumunzanza, T., & Lusenge, A. (2010). Note de cours
"Econométrie" (éd. 2010-2011).
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"Econométrie" (éd. 2011-2012).
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EPIGRAPHE Erreur I Signet non
défini.
REMERCIEMENTS 3
AVANT-PROPOS 4
INTRODUCTION 5
I. PROBLEMATIQUE 5
II. HYPOTHESES 5
III. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6
IV. DELIMITATION DU SUJET 6
V. APPROCHE METHODOLOGIQUE 7
VI. ORGANISATION DU TRAVAIL 7
CHAPITRE I: GÉNÉRALITÉSSUR LA POLITIQUE
BUDGÉTAIRE 9
I. NOTION GÉNÉRALES SUR LA POLITIQUE
BUDGÉTAIRE 9
II. EFFETS DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE 9
1. EFFET SUR LA DEMANDE 9
2. EFFET SUR L'OFFRE 10
3. EFFET D'EVICTION 10
III. FINANCEMENT DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE 11
IV. ANALYSE THEORIQUE DANS LE CADRE DU MODELE IS-LM 12
V. LA SENSIBILITE DES INVESTISSEMENTS SOUS L'EFFET DELA
POLITIQUE BUDGETAIRE 15
VI. DEMARCHES DE STABILISATION 18
1. BRESIL 19
2. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 21
3. REPUBLIQUE DU CONGO 23
VII. EVALUATION DE LA POSITION BUDGETAIRE 25
CHAPITRE II: APPROCHE ECONOMETRIQUE 34
I. STATIONNARITE 34
1. DEFINITION ET PROPRIETES 34
2. ENJEUX DE LA DIFFERENCIATION TS & DS 35
3. CONSEQUENCES D'UNE MAUVAISE STATIONNARISATION DU PROCESSUS
37
4. TEST DE RACINE UNITAIRE 38
II. FILTRAGE : LES DECOMPOSITIONS EN TENDANCE & CYCLE
39
1. EXPOSE THEORIQUE 39
2. FORMALISATION 41
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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3. APPLICATION DU FILTRE DE HODRICK-PRESCOTT 42
III. MODELISATION VAR 46
1. PRINCIPE DES VAR 46
2. LES FORMES DU MODELE 46
3. ESTIMATION DES PARAMETRES D'UN MODELE VAR 47
IV. LA COINTEGRATION 48
1. INTRODUCTION 48
2. TEST DE COINTEGRATION. 49
3. MODELE A CORRECTION D'ERREUR. 49
V. SELECTIONS DES DONNEES &COMBINAISON DES METHODES :
LASTATIONNARITE ET
LE FILTRAGE HP 50
1. DISCUSSION 50
2. PRESENTATION DES DONNEES SELECTIONNEES 54
CHAPITRE III: MODELISATION DU PROCESSUS D'ANALYSE 56
I. FORMALISATION DU PROCESSUS D'ANALYSE 56
1. SELECTION DES EFFETS ECONOMIQUES 56
2. ESTIMATION VAR DES EFFETS ECONOMIQUES 58
3. CONSTRUCTION DE LA MATRICE D'EVALUATION 60
II. APPLICATION 64
1. CAS DU BRESIL 64
2. CAS DU CONGO 74
3. CAS DE LA RD CONGO 76
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 79
LISTE DES FIGURES 82
LISTE DES TABLES 82
ANNEXES 84
ANNEXE 1. BRESIL 85
ANNEXE 2. CONGO 96
ANNEXE 3. RD CONGO 108
BIBLIOGRAPHIE DÉTAILLÉE 120
UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE : Analyse
économétrique de l'efficacité des politiques
budgétaires. Cas du Brésil, du Congo et de la RD Congo
(1970-2010) Par N'SUNDI ZALA Hugo
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