AVANT PROPOS
Le présent travail est le fruit d'une année
académique entière de dur Labeur. Nous avons connu pendant la
période de recherche, des hauts et des bas dans nos relations avec les
autres personnes. Mais le plus intéressant demeure les contacts et les
nouvelles relations humaines que nous avons eus.
Il ne sera pas facile pour nous de citer ici, tous ceux ou
celles qui ont soutenu dans ce travai1 à travers leur aide
matérielle ou morale. À tous ceux-là, nous leur adressons
nos sincères remerciements.
Nous tenons à exprimer notre gratitude à tous
ceux qui nous ont guidé dans l'élaboration de ce travail,
notamment Monsieur FOTSING Jean-Marie, Directeur des travaux. Les conseils de
M. Tjeega Paul nous ont également été très utiles.
Nous remercions à travers eux, tous nos éducateurs et enseignants
de depuis l'école maternelle jusqu'à ceux d'aujourd'hui.
Néanmoins, nous devons nous souvenir de M. TSÉMO
Grégoire Legrand, chef du village Matoubé, qui n'a jamais
hésité à nous apporter son aide et qui est pour nous
aujourd'hui plus qu'un tuteur mais un parent. Il en est de même de M.
KENGNE Richard qui demeure toujours à l'écoute de nos
problèmes.
Comment ne pas remercier ceux des amis qui nous ont sans cesse
encouragés. Nous pensons particulièrement à
Mllle TIOKENG Adèle et M. TCHOFFO Cyril pour leur
disponibilité et leur présence réconfortante. Une
pensé" spéciale à l'endroit de M.YETGANG Jean-Bosco, cet
ami qui lève toujours le voile sur les écueils qui jonchent notre
parcours académique. Que tous les autres, camarades, amis et
frères retrouvent dans ce paragraphe, La même gratitude.
Nous ne saurons jamais comment remercier, ceux des membres de
la famille qui non seulement veille sur nous, n'hésitent pas à
appuyer nos efforts. Plus près de nous, notre regard se retourne vers
Mme TATTA Antoinette et Mme NZOYOUM Jeanne pour leur concours matériel
non négligeable.
Mes sincères remerciements à M. SIPIGO Joachim,
à GWA CHE Joseph, (fidèle) et surtout à POULEU
Gérard. Que mes aînés de la famille, trouvent en ce
travail, un début de réponse à la mission qi 'ils m'ont
confiée. Quant aux cadets, que ce soit un exemple à
dépasser.
XII
RÉSUMÉ
L'opération Yabassi-Bafang est une colonisation
agricole orientée, lancée par le gouvernement en 1966.
L'aboutissement de ce projet a bénéficié des conditions
physiques et humaines favorables, et surtout de la présence d'un
organisme de gestion de la zone. L'immigration nuit en a suivi a touché
presque toutes les régions du Cameroun et même les pays voisins.
Grâce au dynamisme des pionniers environ 50 000 ha de forêt sont
mis en valeur. L'évaluation de l'Opérai ion à la veille de
la dissolution de la SODENKAM présente un bilan mitigé.
En 1988 la SODENKAM est dissoute. Les conséquences de
cette dissolution dépassent le cadre de l'Opération
Yabassi-Bafang pour atteindre toute la région de Nkondjock. Pour faire
face à la nouvelle situation dans la zone de l'Opération, les
pionniers abandonnés subitement, s'organisent suivant leur propre
logique. Mais les difficultés de la région ne cessent de
croître.
L'avenir de cette légion longtemps assistée par
l'État est fonction de la situation géographique et
démographique de chaque village, et des facteurs extérieurs. Si
certains villages offrent des perspectives favorables, d'autres par contre
suscitent des inquiétudes quant à leur avenir. Quelques solutions
aux problèmes de la zone passent par l'auto-encadrement paysan, la
diversification des activités et le désenclavement.
XIII
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