CHAPITRE 2 : LE COMMERCE INTERNATIONAL
Le commerce international correspond au libéralisme
économique, soit, l'importation et l'exportation de biens et des
services, le partage de licences dans d'autres pays et les investissements
étrangers. Il sert à un pays de consommer à travers ses
ressources propres, et d'ouvrir ses débouchés afin
d'écouler sa production.
Ce type de commerce existe depuis des siècles (cf. route
de la soie), mais il connaît un essor récent du fait de la
mondialisation La théorie du commerce international est fondé par
les théories classiques de la branche de l'économie qui essaye de
définir le commerce international.
Par ailleurs il existe un droit des opérations de commerce
international, formalisé notamment par les incoterms de la Chambre de
commerce internationale.
I. ÉVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL :
Ces deux dernières décennies, les échanges
commerciaux internationaux ont évolué, plus
particulièrement pour les pays développés, et pour les
nouveaux pays industrialisés, favorisant la croissance de ces derniers.
Les pays les moins avancés n'ont pas connu une telle hausse des
échanges commerciaux internationaux. Le volume du commerce mondial est
14 fois supérieur à ce qu'il était en 1950.
II. THÉORIE DU COMMERCE INTERNATIONAL :
La théorie du commerce international est la branche de la
science économique qui s'intéresse à la
modélisation des échanges de biens et de services entre
États. Elle se penche également sur les questions
d'investissement international et de taux de change.
La théorie du commerce international comprend deux
branches essentielles. La première est fondée sur la
pensée classique inspirée de David Ricardo, et la seconde
s'inspire des outils de l'organisation industrielle et de l'économie
géographique.
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LES THÉORIES CLASSIQUES :
1.1 Théorie des avantages absolus :
Cherchant à défendre l'idée du libre
échange, Adam Smith montre, à la fin du XVIIIème
siècle, qu'un pays ne doit pas hésiter à acheter à
l'extérieur ce que les producteurs étrangers peuvent produire
à meilleur compte que les producteurs nationaux. Le pays qui vend un
certain produit moins cher que tous les autres pays possède ainsi un
avantage absolu pour ce produit. Smith indique alors qu'un pays doit se
spécialiser dans la production de biens pour lesquels il possède
cet avantage absolu et acheter tous les autres biens.
La théorie des avantages absolus exclut l'échange
réciproque entre pays ayant des niveaux très différents de
développement. En effet, le plus développé des pays est
susceptible de bénéficier de la productivité la plus
élevée dans tous les secteurs.
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