CONCLUSION
Ne dit on pas que mieux vaut prévenir que
guérir.
En effet, alors que la prévention nous met à
l'abri de tout danger que représente une maladie, le traitement de cette
maladie peut ne pas aboutir à la guérison et même si elle y
aboutissait celle-ci peut ne pas être complète. Par ailleurs,
même si la guérison y serait et complète, le guéri
aurait subi une souffrance psychosomatique liée à des
perturbations physiologiques connues. Ainsi donc la prévention doit
être à la base de tout traitement en médecine. Et surtout
en matière des maladies que nous savons incurables tel que le VIH/Sida
et les cancers, les personnels des soins doivent mettre la prévention
comme priorité car c'est l'unique arme dont nous disposons.
Cependant, Muzalia K. a souligné : « une meilleur
prévention et efficace doit avoir pour fondement une connaissance
suffisante de la maladie en question, ses modes de transmission et toutes ses
méthodes préventives. Cela pourra permettre à une personne
de savoir comment se tenir face à ce mal qui la guette »
A l'issue de l'étude de connaissance et le comportement
des jeunes chrétiens de Bukavu sur le VIH/SIDA, il ressort ce qui suit
:
- Bien que les jeunes chrétiens de la ville de Bukavu
soient conscients que le sida est incurable, nous constatons cependant qu'ils
ne savent pas (à grande majorité) tous les modes de transmission
de cette maladie et ils ne métrisent pas non plus tous les moyens de
prévention efficaces qui concourent dans la lutte contre ce mal du
siècle. Ceci nous envoie à infirmer l'hypothèse selon
laquelle les jeunes chrétiens de ville de Bukavu auraient eu une
connaissance suffisante de ce qui relève du Sida.
- Les jeunes chrétiens de notre ville se sentent
concernés par le VIH et sont favorable au test du dépistage et
adoptent une attitude responsable à l'égard de la
pandémie. Cependant ils ont des préjugés sur la
maladie.
- Par ailleurs, cette étude nous a
démontré peu de jeunes chrétiens passent
régulièrement leur test de dépistage . Quoi qu'un nombre
important fasse recours aux préservatifs comme bouclier, ce nombre n'a
pas recours à d'autres méthodes universellement reconnues comme
moyens de prévention, se rendant ainsi limité dans la lutte
contre le VIHSIDA. Aussi, vaut-il la peine de dire que le préservatif
n'est pas une prévention maximum pour autant que des
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complications ne manquent pas. Notamment la perforation qui
peu être liée à une mauvaise utilisation du condom.
En somme, les connaissances sur le VIH et SIDA restent basses
chez des jeunes dans les églises chrétiennes. Il va de soi que
l'attitude et la pratique suivent car les connaissances en sont la
motivation.
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