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à‰tude comparative des représentations des lycéens à  l'égard de l'usage de la langue française.

( Télécharger le fichier original )
par Ayyoub SLIMANE
Relizane - master didactique du FOS/FLE 2016
  

Disponible en mode multipage

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Année universitaire : 2015-2016

République algérienne démocratique et populaire
Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

 

Centre universitaire Ahmed ZABANA-
RELIZANE
Institut des lettres et des langues
Département de français

 

Etude comparative des représentations des

lycéens des régions urbaines et rurales à l'égard

de l'usage de la langue française

Mémoire présenté pour l'obtention du diplôme de master académique
Option : didactique du FLE/FOS
Présenté et soutenu par
:
M : SLIMANE Ayyoub
Sous la direction de :
Mme :
BECHIKH Hayat

Membres du jury :

Présidente : SEGHIER Souad, maitre assistante B

Examinatrice : BELHADJ DJELLOUL Souad, maitre assistante A Encadreur : BECHIKH Hayat, maitre assistante A

Année universitaire : 2015-2016

République algérienne démocratique et populaire
Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique

 

Centre universitaire Ahmed ZABANA-
RELIZANE

Institut des lettres et des langues Département de français

 

Etude comparative des représentations des

lycéens des régions urbaines et rurales à l'égard

de l'usage de la langue française

Mémoire présenté pour l'obtention du diplôme de master académique
Option : didactique du FLE/FOS
Présenté et soutenu par
:
M : SLIMANE Ayyoub
Sous la direction de :
Mme :
BECHIKH Hayat

Membres du jury :

Présidente : SEGHIER Souad, maitre assistante B

Examinatrice: BELHADJ DJELLOUL Souad, maitre assistante A Encadreur : BECHIKH Hayat, maitre assistante A

II

Dédicace :

Ce travail modeste est dédié : À ma chère mère ;

À tous mes proches, et plus particulièrement, mes soeurs et mes frères tout à son nom ;

À tous mes chers amis et mes collègues ;

Et à tous ce qui ont enseigné moi au long de ma vie scolaire.

III

Remerciement :

Au terme de ce modeste travail de recherche, Je remercie d'abord Dieu, le Tout puissant, qui m'a donné la force et le courage pour poursuivre mes études.

Je remercie ma directrice de recherche, Madame BECHIKH Hayat, d'avoir accepté de me prendre en charge et pour ses précieux conseils et son aide pour la réalisation de ce modeste travail de recherche.

Je remercie vivement mes proches et ma mère, qui ont su rester à mes côtés pendant toute cette période de formation.

Les membres de jury d'avoir accepté d'évaluer ce travail

Et enfin, je présente mes remerciements à toutes les personnes qui m'ont aidé dans l'accomplissement des différentes phases de ma recherche.

IV

Résumé :

Dans cette contribution, nous présentons une étude comparative des représentations de la langue française exprimées par des lycéens issus de deux différentes régions de la wilaya de Relizane, la motivation d'apprentissage et l'utilité du français sont également étudiées ; nous essayons aussi d'identifier les attitudes, les perceptions des lycéens et les comparer vis-à-vis l'usage du français en général.

Mots-clés : représentation, attitudes, langue française, région urbaine, région rurale, motivation d'apprentissage du français, usage du français.

Abstract :

In this paper , we present a comparative study of representations of the French language expressed by students from two different regions of the wilaya of Relizane , learning motivation and utility of the French are also studied ; we also try to identify and compare the attitudes, perceptions of students with regard to the use of French in general.

Keywords: representation , Attitudes , French, urban, rural , learning motivation of French, use of French.

V

TABLE DES MATIERES Dédicace

Remerciement Résumé/abstract

 

INTRODUCTION :

.02

PARTIE THEORIQUE

 

Chapitre 01 : Le paysage linguistique en Algérie.

 

1.1 Introduction

.08

1.2 Les langues « maternelles » en Algérie

09

1.2.1 La langue Darija (arabe algérien)

10

1.2.2 Les langues berbères

..11

1.3 La langue arabe

13

1.4 Le français héritage colonial

14

Conclusion

.15

CHAPITRE 02 : ATTITUDE ET REPRESENTATION

 

Introduction

..17

2.1 Attitude

..17

2.2 Attitude linguistique

...18

2.3 Représentation

19

2.4 Représentation sociale

21

2.5 Représentation mentale

23

2.6 Représentation collective et individuelle

24

2.6.1 L'approche socio-anthropologique ...24

2.6.2 Représentation collective 26

2.6.3 Représentation individuelle ..26

PARTIE PRATIQUE

1. Enquête et méthodologie

VI

1.1 Enquête 28

1.2 L'échantillon .29

1.3 Le questionnaire .29

CHAPITRE 01 :

1.1 Présentation des résultats (région rurale)

1.1.1 Evaluation de la situation sociale des enquêtés 32

1.1.2 Situation professionnelle des parents et lieu de résidence 33

1.1.3 Situation linguistique 34

1.1.4 Motivation d'apprentissage du français et auto-évaluation des

compétences ...35

1.1.5 Les représentations construites à l'égard de la langue françaises et son

usage ..35

1.2. Présentation des résultats des enquêtés de la région de Relizane centre :

1.2.1 Identification du public 37

1.2.2 La situation professionnelle des parents 48

1.2.3La situation linguistique .39

1.2.4 Usage et motivation d'apprentissage de la langue française .39

1.2.5 Auto-évaluation .40

1.2.6 Représentation de la langue française et son usage 40

1.3. Tableau récapitulatif ..43

CHAPITRE 02 :

ANALYSE COMPARATIVE (ANALYSE QUALITATIVE) 2.1 Les variables indépendantes :

2.1.1 Le variable sexe 45

2.1.2 La variable classe sociale 46

2.1.3 Variable linguistique ....47

2.2 Usage du français 48

VII

2.3 Les représentations des lycéens vis-à-vis de la langue française et son

usage 49

2.4 Conclusion 50

CONCLUSION GENERALE 52

Bibliographie 54

Documents électroniques 56

Annexes

Annexe 01

Annexe 02 .

VIII

Liste des graphes :

Grapheø1 : variable âge 47

Grapheø2 : variable sexe 48

Grapheø3 : catégorie socioprofessionnelle des parents 53

Grapheø4 : réponse des enquêtés 55

Grapheø5 : réponses des enquêtés 55

Grapheø6 : utilité du français ..56

Grapheø7 : représentations de la langue française et son usage 57

Liste des tableaux :

Tableauø1 : les langues berbères 25

Tableauø2 : situation socioprofessionnelle des parents

Tableauø3 : répartition des enquêtés selon le sexe et l'âge 52

Tableauø4 : langues maternelles et étrangères des enquêtés 54

Tableauø5 : tableau récapitulatif 58

Introduction

- 2 -

Introduction générale :

Une langue, selon Ferdinand de Saussure, est un système de signes conventionnel et doublement articulé qui sert de moyen de communication et d'échange, une langue est propre à une culture, ou une nation, avec une grammaire, une syntaxe et un vocabulaire spécifiques.

Quel que soit le statut de cette langue, elle est un moyen de communication par lequel les hommes échangent et mettent en commun leurs idées, sentiments, et pensées. C'est aussi un moyen d'identification des caractéristiques et appartenances sociales de chaque individu ou groupe d'individus. La langue et la culture sont indissociables, autrement dit, Toute langue véhicule une culture, une civilisation, des traditions et moeurs ainsi que des valeurs humaines et éthiques. Par conséquent, la langue est un objet vivant soumis à de multiples phénomènes d'évolution.

Un constat sommaire de la situation des langues en Algérie nous amène à remarquer l'existence d'un plurilinguisme qui donne l'occasion à des locuteurs maîtrisant souvent deux langues parmi lesquelles nous cirons l'arabe et le français.

Si la langue arabe est la langue officiel en Algérie, la langue française reste couramment employée, 53 ans après la décolonisation, la langue française est toujours bien présente dans tous les domaines et les institutions, elle la première langue étrangère enseignée après l'arabe dans l'école algérienne à partir de la troisième année primaire.

Nous pouvons ainsi déjà constater que les attitudes et les opinions des locuteurs orientent le plus souvent leurs comportements linguistiques :

« Les images et les conceptions que les acteurs sociaux se font d'une langue, de ce que ses normes, ses caractéristiques, son statut au regard d'autres langues, influencent largement les procédures et les stratégies qu'ils développent et mettent en oeuvre pour apprendre cette langue et en user ». (Moore 2001: 9)

Ce sont ces perceptions qui permettent à toute langue d'aller de l'avant, de perpétuer et d'imposer son statut, autrement, elle sera figée et, donc, condamnée à la disparition. Des images qui peuvent être positives et cette langue sera valorisée, ou négatives et elle sera rejetée.

Le présent travail de recherche s'inscrit dans deux domaine, la sociolinguistique et la didactique des langue , notre intérêt s'est porté essentiellement sur la place que la

- 3 -

langue française occupe (son statut, son degré d'usage, son évaluation et son avenir) aux regards des lycéens des régions différentes et par rapport aux autres langues en présence notamment la langue arabe, la recherche va s'intéresser à la question de la motivation d'apprentissage de cette langue.

Pour ce faire nous avons opté pour une étude comparative entre les représentations du français et son usage chez les lycéens d'une région rurale et celle des lycéens d'une région urbaine.

Problématique :

Depuis longtemps, la langue français avait une importance particulière et elle est considérée comme une deuxième langue plus pratiquée en Algérie .la plupart des locuteurs algérien maitrisent cette langue parce qu'elle représente la culture et la modernité, elle a envahi tous les domaines, économiques, scientifiques et culturelles.

L'école algérienne comme toutes les institutions de l'Etat donne une importance à cette langue, le ministère concerné brigue toujours à développer le niveau de l'enseignement du français. Malgré toutes ces tentatives et malheureusement sur le plan apprentissage, nos élèves montrent certains désintéresse à l'égard de cette langue mais encore ils montrent un certain malaise quant à son usage à l'oral et à l'écrit. En comparant les résultats et le taux de réussite dans les autres matières enseignées avec la langue français, « une baisse de niveau »est palpable ceci est dû au la démotivation.

Ce constat est à cause de plusieurs facteurs, parmi lesquels, nous citons les plus connus comme la politique d'arabisation, le manque de professeurs, l'insuffisance des horaires consacrés à l'apprentissage de cette matière ainsi que le changement historique du statut de cette langue. Sans oublier l'environnement culturel où demeurent nos jeunes lycéens qui empêche l'usage de cette langue dans leur vie quotidienne.

Toutes ces raisons sont étroitement liées, elles peuvent influer l'image du français chez nos élèves ce que nous laisse penser que certains élèves aient des représentations à l'égard de cette langue qui ont affecté, à son tour, l'apprentissage et l'usage de cette dernière.

L'objectif de cette recherche est de savoir :

Que représente la langue française chez nos jeunes lycéens ?

- 4 -

Quelles représentations ont les lycéens à l'égard de l'usage de la langue française ?

Quelle différence entre les représentations et l'usage des lycéens des régions urbaines et celles des lycéens des régions rurales ?

Quel est le degré d'importance de la langue française pour nos jeunes aujourd'hui ?est-ce qu'ils sont motivés à l'apprendre ?

Comment est-il perçu la personne qui utilise le français dans ses différentes situations de communication ?

Hypothèses de recherche :

En guise des réponses préalable aux questions de problématique, nous supposons que :

-la langue française ait une valeur privilégiée dans l'imaginaire de nos jeunes lycéens.

-elle soit la première langue étrangère utilisée après l'arabe dans le parler des algériens car elle représente l'intelligence et le savoir en plus de cela elle est une langue prestigieuse.

-- le statut politique et l'aspect historique d'une langue et la situation sociale ainsi que les variables sexe, âge, lieu de résidence, langue maternelle, soient les facteurs qui exercent une influence sur les représentations et qu'ils déterminent le comportement socio-langagier des locuteurs.

-Dans les régions urbaines, les lycéens aient des représentations positives à l'égard de l'usage du français car ils ont plus d'occasions que les lycéens d'une région rurale qui aient de représentation négatives.

-Les représentations, images et attitudes envers une langue influencent son apprentissage.

Méthodologie de recherche :

En vue de vérifier ces hypothèses, nous avons envisagé une étude comparative, nous avons effectué une enquête sur terrain, pour laquelle nous avons opté à utiliser une méthode de collecte de données qui est 'administration d'un questionnaire à un

- 5 -

échantillon significatif d'élèves du secondaire qualifiant deux lycées situant dans deux régions différentes afin de collecter le maximum d'informations et de données ceci nous aiderons à faire notre étude comparative.

Plan de la recherche :

Le présent travail de recherche est organisé en deux parties, une théorique et une pratique.

Dans la première qui comportera deux chapitres, le premier s'intéresse à une brève description du paysage linguistique en Algérie et les langues qui le caractérisent.

Le deuxième comportera des définitions de quelques concepts de bas qui ont relation avec notre sujet de recherche (attitudes, attitude linguistique, représentation, représentation sociale, mentales, individuelle et collective.)

La partie pratique sera consacré à l'enquête, nous aborderons directement la méthodologie d'investigation où nous décrirons l'enquête menée par questionnaire, cette partie se structure en deux chapitres :

Le premier traitera les résultats obtenus (analyse quantitative)

Le deuxième se focalise sur l'analyse comparative et l'interprétation des résultats. Ce dernier va nous permettre de vérifier nos hypothèses, afin de les confirmer ou les infirmer.

I. Partie théorique

Chapitre 1 :

Le paysage linguistique en

Algérie

- 8 -

1. Introduction :

L'Algérie ne déroge pas à la règle du multilinguisme existant dans le monde arabe, qui voit cohabiter des langues « maternelles » qui ne sont pas forcément représentées dans le monde scolaire

L'Algérie peut être considérée comme étant un pays plurilingue et multiculturel, dans son article sur La culture et le plurilinguisme en Algérie, Sebaa, trouve que :

« L'Algérie se caractérise, comme on le sait, par une situation de quadrilinguité sociale : arabe conventionnel / français / arabe algérien / tamazight. Les frontières entre ces différentes langues ne sont ni géographiquement ni linguistiquement établies. Le continuum dans lequel la langue française prend et reprend constamment place, au même titre que l'arabe algérien, les différentes variantes de tamazight et l'arabe conventionnel redéfinit, de façon évolutive les fonctions sociales de chaque idiome. Les rôles et les fonctions de chaque langue, dominante ou minoritaire, dans ce continuum s'inscrivent dans un procès dialectique qui échappe à toute tentative de réduction. »1

1 RABEH SEBAA: Culture et plurilinguisme en Algérie. In: TRANS. Internet-Zeitschrift für Kulturwissenschaften.No.13/2002.

- 9 -

1.1 Les langues « maternelles » en Algérie :

1.1.1 La langue darija (arabe algérien) :

Darija, darja, arabe algérien, l'algérien, le dialectal... les nominations divergent et les orthographes aussi pour qualifier cet arabe parlé dans les rues et les maisons algériennes.

Elle est une langue dont la base est l'arabe. Mais c'est aussi une langue qui a beaucoup emprunté aux autres langues telles que le turc, le français, l'espagnol et l'italien en fonction de la proximité géographique ou des rencontres historiques. C'est le propre de toute langue moderne. Il n'existe actuellement aucune langue au monde qui ne contienne des mots empruntés aux autres langues. Or depuis toujours, notre pays, occupant un endroit stratégique dans le bassin méditerranéen, a été un carrefour, une espèce de passage obligé de toutes les visées expansionnistes et a fait l'objet de toutes les convoitises. La richesse avérée de nos contrées et l'hospitalité de nos ancêtres y ont contribué pour une grande part.

Dominique Caubet :

« La darija qui avait été longtemps associée à l'analphabétisme et au sous-développement a vu son statut évoluer dans la société civile. Elle n'est plus considérée avec mépris, mais vue par certains comme une des composantes importantes de l'identité?..?, une langue de création, capable de s'adapter à la modernité. De plus, elle a connu un développement très récent avec son utilisation régulière dans les nouveaux médias : notamment les radios, dans les émissions en direct, les débats et y compris pour les informations ; dans la presse écrite, avec Nichane, par exemple, qui fait un usage important de la darija dans ses titres ; et enfin, avec les nouvelles technologies où la darija a connu un passage à l'écrit massif avec l'écriture sur clavier d'ordinateur et de portables »2

2 Dominique Caubet, «La darija a vu son statut évoluer dans la société civile», article, juillet 2010

- 10 -

1.1.2 Les langues berbères :

Berbère

septentrional

Zenati

Libye

Ghadamès, nafusi

Tunisie

Langue morte : sened (ou tmagourt)

Maroc

Rifain (ou tarifit), langues mortes : ghomara, senhaja.

Algérie

M'zab-Ouargla : Taznatit (région de Timimoun), Tumzabt (M'zab),

Tagargrent (Ouargla), Temacine (Touggourt). chowiah (Aurès), tidikelt (Aïn-Salah).

Kabyle

Chenoua (intermédiaire entre le kabyle et le chowiah)

Berbère de l'atlas

Chillah (tachelhit, tamazight), judéo-berbère.

Berbère oriental

Aoudjila, Sokna, Siouwhi (oasis de Siouah); plus que quelques milliers de locuteurs en Libye et en Egypte)

Tamazig

Variétés dialectales du touareg : tamahaq, tamasheq, tamajeq, tamajaq.

Autres

Zenaga(en voie d'extinction, Mauritanie).

Langues mortes : guanche (ancienne langue des Canaries), dialectes ibères.

Tableau01 : les langues berbères.

Les langues berbères sont des langues afrasiennes3, classées, à l'égal du copte et de l'ancien égyptien, parmi les langues chamitiques. Elles sont le lien commun des nombreux Berbères répandus dans l'Afrique septentrionale : on la parle depuis les frontières de l'Égypte jusqu'à l'Atlantique, et depuis les vallées septentrionales de la

- 11 -

chaîne de l'Atlas jusqu'aux limites méridionales du Sahara; Elle comprend de nombreux dialectes, celui des Berbères ou Kabyles dans l'Algérie, le tamazigh des Touareg, le chowiah de l'Aurès, le chillah ou schellouh du Maroc, etc. Mais ils ont, pour une multitude de mots, une identité remarquable.

La langue des Berbères, dit Ibn-Khaldoun, est une espèce de jargon barbare qui leur a valu leur nom, berberal, signifiant en arabe un mélange de sons confus et inintelligibles.

3les langues Afro-Asiatiques sont parlées en Asie et en Afrique, et plus exactement à l'Ouest de l'Asie (Proche Orient, péninsule Arabique) et au Nord et à l'Est de l'Afrique

- 12 -

En Algérie :

Comme le souligne Salem Chaker : « En Algérie, la principale région berbérophone est la Kabylie. D'une superficie relativement limitée mais très densément peuplée, la Kabylie compte à elle seule probablement plus de deux tiers des berbérophones algériens. Les autres groupes berbérophones significatifs sont : les Chaouïa de l'Aurès (...), le Mzab (Ghardaïa et les autres villes Ibadhites) (...). Il existe de nombreux autres groupes berbérophones en Algérie, mais il s'agit toujours de petits îlots résiduels, ne dépassant pas - dans les meilleurs des cas - quelques dizaines de milliers de locuteurs : Ouargla, Nouça, sud-Oranais, Djebel Bissa, Chenoua... »4. Ainsi,

:

nous dénombrons trois importants groupes berbérophones

1- La Kabylie dont le dialecte est le kabyle qui couvre une grande partie du centre du pays (Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès, Sétif et Alger). Ce dialecte est éclaté en plusieurs parlers régionaux se distinguant par plusieurs particularités lexicales, parfois même syntaxiques, mais l'intercompréhension est souvent assurée.

2- Les Chaouïa de l'Aurès dont le dialecte est le chaoui qui couvre une partie de l'est du pays (Batna, Biskra, Oum El-Bouaghi, Aïn Mlila, Aïn Beïda). Ce dialecte connaît aussi un éclatement en plusieurs parlers distincts que les locuteurs reconnaissent facilement comme le chaoui.

3- Le Mzab dont le dialecte est le mozabite qui couvre Ghardaïa et les autres villes ibadhites.

4- Le tergui dit tamachakt est un dialecte parlé au sud du pays. Il est très loin des dialectes sus-cités et se démarque d'eux du point de vue lexical, phonétique et même syntaxique.

Par ailleurs, on dénombre plusieurs autres parlers comme le chalhi, le chanoui, le ouarglais... jadis fort présents dans le paysage linguistique algérien, et qui maintenant sont supplantés par l'arabe.

4 Salem Chaker (docteur en lettres, spécialiste de linguistique berbère, est professeur de langue berbère à l'Université d'Aix-Marseille)., le soir d'Algérie, articles /2016/04/19/

- 13 -

1.2 La langue arabe :

Après l'indépendance de l'Algérie, l'arabe standard est devenu la langue officielle et nationale pour des raisons politiques et idéologiques plus que linguistiques. Pourtant, cette langue n'est pas utilisée couramment par la population dans la vie quotidienne.

C'est une langue essentiellement écrite et absolument incompréhensible à l'oral pour un public arabophone illettré. Il faut ajouter qu'actuellement, des administrations telles que celles du secteur industriel et financier continuent à travailler en langue française et que la presse écrite est en grande partie francophone.

L'Algérie a mis en place l'arabisation5 par le biais du système éducatif. Cela a donné une place importante à cette langue qui est utilisée dans la littérature moderne et les mass media.

La Constitution de 1989, dans son article 3, stipule que «l'arabe est la langue nationale officielle» ; c'est ainsi que cet idiome tend à s'imposer dans des secteurs tels que l'administration, l'enseignement, la presse et les médias (de plus en plus utilisé par la catégorie cultivée du monde journalistique, surtout lors des interviews et des débats

politiques ou littéraires).
Cependant, en raison d'un fort taux d'illettrisme, cette forme de langue n'est comprise que par le public scolarisé. Nous pouvons, approximativement, évaluer que la quasi-totalité des Algériens ne communiquent qu'en arabe algérien ou en berbère.

L'arabe standard reste donc en dehors de la pratique linguistique quotidienne, cette situation est résumée par Grand Guillaume lorsqu'il explique que «sans référence culturelle propre, cette langue est aussi sans communauté. Elle n'est langue parlée de personne dans la réalité de la vie quotidienne (...) »6

5 désigne un ensemble de mesures politiques et culturelles destinées à promouvoir la langue et l'identité arabe.

6G. GRANDGUILLAUME, Arabisation et politique linguistique au Maghreb, Maisonneuve et Larose, Paris, 1983, p.11

- 14 -

1.3 Le français, héritage colonial :

Selon le rapport de l'OIF7, portant sur le français dans le monde pour l'année 2006-2007, l'Algérie, non membre de l'Organisation Internationale de la Francophonie, comptabilise la 113 secondes communautés francophones au monde, avec environ 16 millions de locuteurs, soit un Algérien sur deux parle français. Et selon les résultats d'un sondage effectué pour le compte de la revue Le Point8, article du 03 novembre 2000, N°1468. L'Algérie est, en dehors de la France, le premier pays francophone au monde, avec plus de 14 millions, d'individus de 16 ans et plus, qui pratiquent le français, soit 60 % de la population. Cette enquête fait ressortir le fait que beaucoup d'Algériens, sans rejeter leur arabité, estiment que le français est nécessaire dans leur relation avec le monde.

Une grande partie des médias est en langue française (radio, quotidiens, hebdomadaires, etc.), la moitié de la presse algérienne, par exemple, paraît encore en français, et connait même un tirage bien plus important que la presse arabophone

Le français, langue imposée aux Algériens, a constitué un des outils fondamentaux utilisés par le pouvoir colonial pour parachever et accélérer l'entreprise de francisation qui a abouti à une «déberbérisation» des Algériens.

Ce processus n'a pas pris fin après l'indépendance, mais s'est au contraire élargi à cause de la généralisation de l'enseignement du français. En une vingtaine d'années, le taux de scolarisation est passé de 5 à 70%.

De nos jours, le français est enseigné en tant que langue étrangère. Cependant, cette langue bénéficie d'un statut particulier parmi les autres langues étrangères. En effet, c'est encore la langue d'enseignement des matières scientifiques et techniques à l'université. Actuellement, après la réforme du système éducatif, l'enseignement du français est obligatoire à partir de la troisième année en tant que première langue étrangère. C'est dire que le français jouit encore d'une place privilégiée par rapport aux autres langues étrangères et que le plurilinguisme restera un fait national.

7Organisation Internationale De La Francophonie

8 Le Point est un magazine hebdomadaire français d'information générale

- 15 -

Conclusion :

Toutes ces langues qui caractérisent le paysage linguistique algérien peuvent s'évoluer ou rejeter avec le temps selon les représentations qu'une communauté ou un groupe d'individu construisent à l'égard de ces idiomes et surtout selon l'usage de ces derniers. Alors que signifier le concept de « représentation » et quel est la relation entres les représentations et la langue ?

Chapitre 2 :

Attitude et représentations.

- 17 -

Introduction :

A partir de 1960, les études portant sur les perceptions des langues et leurs usages ont été principalement problématisées et traitées à travers la notion d'attitude.

La notion de représentation et celle d'attitude, toutes deux empruntées à la psychologie sociales sont parfois utilisées l'une à la place de l'autre, la plupart des auteurs préfèrent néanmoins les distinguer.

2.1 Attitude :

Le concept d'attitude vient du bas latin « aptitudo » dans le sens de « manière de se tenir le corps »9, avec le temps a subi différents interprétations selon le domaine d'utilisation.

En dictionnaire de sociologie, il est défini comme « une disposition mentale, d'ordre individuel ou collectif, explicative du comportement social »10

en psychologie ,attitude est « un Système organisé et relativement stable de dispositions cognitives d'un sujet vis-à-vis d'un objet ou d'une situation dont il évalue le contenu comme vrai ou faux, bon ou mauvais, désirable ou indésirable. »11

Ainsi pour Katz (1960 :168)12 : « l'attitude est la prédisposition13 de l'individu à évaluer un symbole d'un objet ou un aspect de son monde d'une manière favorable ou défavorable. L'avis est expression verbale d'une attitude, mais les attitudes peuvent aussi être exprimées en comportement non verbal. » Autrement dit, les attitudes s'expriment plus au moins ouvertement à travers divers symptômes ou indicateurs (paroles, actes, choix ou leur absence), elles exercent une fonction à la fois cognitive, énergétique, et régulatrice sur les conduites qu'elles sous-tendent.

9BOUMEDIENE.F ,Etude des représentations, attitudes linguistique et comportements langagière des locuteurs Tizi- Ouzéens à l'égard des langues arabe ,kabyle et française, thèse de magistère, université de Tizi-Ouzou,2002,P.18

10AKOUN. A et ANSART. P, Dictionnaire de sociologie, Le Robert/Seuil, Paris, 1999, p.42

12KATZ, D. The functional approach to the Study of Attitudes, dans Public Opinion Ouartelv. Vol. 24, 1960, p. 168

13un état mental prédisposant à agir d'une certaine manière

- 18 -

2.2 Attitude linguistique :

La sociolinguistique a associé au terme attitude celui de communauté linguistique. Celle-ci, qu'elle soit petite ou grande, il y a toujours des attitudes linguistiques aussi bien face aux autres langues que face à la variété parlée par la majorité des membres de la communauté actuelle. Dans la mesure où elle correspond à une évaluation, une attitude peut être positive, neutre ou négative, consciente ou inconsciente.

Chez William Labov (1976)14, les attitudes occupent une place importante : elles déterminent par exemple l'indice d'insécurité linguistique des locuteurs, qui est calculé en fonction de l'écart entre la perception qu'ils se font de leur usage d'une langue et de leur « image » de cette langue perçue comme idéale (2005 : 183-200).

Pour J.L.CALVET « les attitudes linguistique renvoient à un ensemble de sentiments que les locuteurs éprouvent pour les langues ou une variété d'une langue .ces locuteurs jugent, évaluent leurs productions linguistiques et celles des autres en leurs attribuant des dénominations .ces derniers révèlent que les locuteurs, en se rendant compte des différences phonologiques, lexicales et morphosyntaxiques, attribuent des valeurs appréciatives ou dépréciatives à leur égard »15

Généralement, l'attitude est défini comme « une disposition à réagir de manière favorable à une classe d'objet, un (pré)disposition psychique latente acquise, à réagir d'une certaine manière à un objet »16

Le mot disposition est l'élément central de ces définitions, qui souligne le caractère potentiel de l'attitude.

14 LABOV, W., (1976), Sociolinguistique, Paris : Minuit.

15J.L.CALVET, La sociolinguistique, PUF, collection Que Sais-je ? Paris, 1993, P.46. 16KOLD1981, cité par LUDI. G&PY.B, Etre Bilingue, Peter Lang, Berne, 1986, P.97

- 19 -

2.3 Représentation :

Chaque individu ou groupe d'individu a des représentations sous forme d'informations, croyances et d'opinion, qui portent sur les objets qui constituent la réalité sociale.

Le concept de représentation a plusieurs et diverses définitions.

Etymologiquement représentation est « l'action de replacer devant les yeux de quelqu'un »17.

La représentation apparaît d'abord comme une présentification : il s'agit de rendre quelque chose d'absent présent (penser à une table fait apparaître en esprit une table). Cette notion d'origine latine garde tout son sens étymologique mais revêt des acceptions sensiblement distinctes suivant le contexte dans lequel elle est utilisée.

Du coté psychologique, représentation est « Perception, image mentale, etc., dont le contenu se rapporte à un objet, à une situation, à une scène, etc., du monde dans lequel vit le sujet. »18

Dans le grand dictionnaire de la psychologie, Jodelet présente les représentations comme étant une : « forme de connaissance courate, dite « de sens commun », caractérisée par les propriétés suivantes 19:

1. Elle est socialement élaborée et partagée ;

2. Elle a une visée pratique d'organisation, de maitrise de l'environnement (matériel, social, idéel) et d'orientation des conduites et communications ;

3. Elle concourt à l'établissement d'une vision de la réalité commune à un ensemble social (groupe, classe, etc.) ou culturel donné. »

- 20 -

La notion de représentation est présentée dans divers domaines liés aux sciences humaines et sociales, en psychologie (cognitive ou sociale) , en sociologie, en didactique des langues-cultures, en sociolinguistique, en histoire, en anthropologie, en philosophie épistémologie, en géographie, en économie, en informatique, etc. Nous pouvons la considérer comme étant une notion transversale. La multitude des significations qu'elle véhicule en font d'elle un instrument souvent difficile à situer et à manier.

17 Grand dictionnaire Larousse

18 JODELET, D. (1991) « Représentations sociales », Grand Dictionnaire de la Psychologie. Paris : Larousse

19 JODELET, D. (1989) Les représentations sociales. Paris : PUF.

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2.4 Les représentations sociales :

Dans les années 1960, le terme de "représentation sociale" est né, pour désigner les représentations que construisent les groupes sociaux à propos d'objets sociaux comme la santé ou l'environnement, par exemple.

On parle de représentation sociale car elle est « socialement partagée » par une population donnée ; l'objet de la représentation est social.

De nombreux scientifiques, tel que Denise Jodelet, s'accordent pour définir la représentation comme « une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d'une réalité commune à un ensemble social »20.

Le concept de Représentation sociale permet de mieux comprendre les individus et les groupes en analysant la façon dont ils se représentent eux-mêmes, les autres et le monde.

Selon Moscovici, une représentation sociale comporte trois dimensions21: L'attitude, l'information et le champ de représentation :

1. L'attitude : Elle exprime un positionnement, une orientation générale, positive ou négative par rapport à l'objet de la représentation.

2. L'information : L'information renvoie à la somme et à l'organisation des connaissances sur l'objet de la représentation. Elles peuvent être plus ou moins nombreuses, variées, précises ou stéréotypées.

3. Le champ de représentation : Le contenu d'une représentation est constitué d'éléments à la fois cognitifs et affectifs: C'est un ensemble d'informations organisés et structurés relatives à un objet.

20 JODELET, D. (1989) Les représentations sociales. Paris : PUF.

21S. MOSCOVICI, Social représentations Cambridge, Cambridge Université Presse. 1984

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Aussi Abric propose-t-il en 1976 la théorie du noyau central22:« Le noyau dur de la représentation ou noyau central est marqué par la mémoire collective du groupe mais aussi marqué par le système de normes auquel il se réfère. Il y a homogénéité du groupe au niveau de ce noyau central. »

Le noyau central a pour fonction de générer la signification de la représentation et déterminer son organisation.

Stable et cohérent, il résiste aux changements et assure la permanence de la représentation.

Il est à noter que toute étude portant sur les représentations sociales doit tenter le repérage de ce noyau central

22J.C.ABRIC.1999 cité par D.JODELET, in. Les représentations sociales, PUF, Paris. 1989, p200

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2.5 Les représentations mentales :

La représentation mentale est une représentation que l'on se fait, par la pensée, d'une projection sensorielle, d'un concept ou d'une situation. Une représentation mentale peut être de l'ordre du réel ou du fictif.

Les représentations mentales sont des images émotionnellement chargées, que l'individu se représente ou se re-présente aux autres de façon délibérée dans un but d'échanges et de communication d'informations intellectuelles ou affectives.

Autrement dit, Image qu'un individu se forge d'un produit, d'une personne, d'une idée, d'une situation... cette image est nourrie à la fois par les éléments d'information stockés en mémoire et les sensations perçues lors de la confrontation physique et/ou intellectuelle avec l'élément objet de la représentation.

Mannoni (2006 : 12)23 propose deux sortes de représentations mentales qui expliquent cette relation, individu/milieu, selon lui, il existe des représentations types, qui sont l'ensemble des représentations mentales constitutives de son information et de sa mémoire sémantique et des représentations-occurrences, qui sont les représentations mentales utilisées dans l'échange que chaque individu entretient avec son milieu.

23 MANNONI P. (2006). Les représentations sociales. Paris : PUF

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2.6 Représentation collective et individuelle :

Les représentations tiennent un rôle particulier dans les interactions groupales qu'elles structurent en fonction de certaines lois de nature cognitive. Le contenu de la représentation est déterminé par la nature des relations entre groupes à un moment donné, l'intervention de la représentation dans le déroulement des relations groupales peut faire changer le contenu et ce en anticipant leur évolution et en justifiant leur nature.

2.6.1 L'Approche socio-anthropologique

E. Durkheim (1898)24, qui, dans son article intitulé « Représentations individuelles et représentations collectives », fait une analyse sociologique des représentations, plaçant ainsi les faits sociaux au-dessus des faits individuels. En effet, pour l'auteur, le groupe social (la société) constitue l'unité de base en sociologie.

Cette dernière est régie, selon Durkheim, par ce qu'il nomme la conscience collective ou l'âme collective, qui est une sorte de système ou de spiritualité. Ce système

La conscience collective impose à l'individu un certain nombre de contraintes dans sa façon de penser et d'agir.

Constituant la base fondamentale des jugements humains, la conscience collective génère des représentations, nommées « représentations collectives », de formes diverses, qui peuvent être objectales de par la nature de leur objet de référence (économique, politique, religieux, etc.) ou en relation avec leur nature qu'elle soit matérielle ou idéelle

Sur le plan idéel, elles sont des formes mentales socialement partagées comprenant des mythes, traditions, savoirs, opinions, visions du temps et de l'espace, croyances. Sur le plan matériel, sont-elles à l'origine des pratiques et des comportements individuels ou collectifs, car ceux-ci reposent sur le fondement même des comportements humains.

24Emile Durkheim (1898) Représentations individuelles et collectives. Sociologie et Philosophie, Paris, P.U.F. 1974

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Les représentations collective comme la conscience collective sont durables au-delà même des générations. Pour E. Durkheim (1898), ce caractère durable des représentations est un point fondamental dans l'intérêt accordé aux représentations collectives aux dépens des représentations individuelles. En effet, pour l'auteur, la durée de vie des représentations individuelles est limitée car elles disparaissent en même temps que leurs concepteurs.

- 26 -

2.6.2 Représentations collective :

Selon Durkheim, les représentations collectives visent l'étude des phénomènes sociétaux, elles sont homogènes et partagées par tous les membres d'un groupe, leur fonction principale est le maintien des liens entre les membres du groupe et l'uniformisation des actions et des manières de pensée. Elles se perpétuent à travers les générations et conditionnent les individus en leur imposant des contraintes sociales. Ces représentations, par rapport aux représentations individuelles, sont plus stables et vouées à durer, car, les représentations individuelles sont - de par leurs caractères particuliers uniques et propres à l'individu en tant que singularité - instables et éphémères.

« Les représentations collectives sont plus stables que les représentations individuelles car tandis que l'individu est sensible même à de faibles changements qui se produisent dans son milieu interne ou externe, seuls des événements d'une suffisante gravité réussissent à affecter l'assiette mentale de la société » (Durkheim, 1968 : 609)25

2.6.3 Représentations individuelles :

L'Homme est un être qui est, d'une part, sociable dans le sens où il entre en interaction avec les autres membres de la société, et d'autre part, sociabilisé, c'est-à-dire, qu'il est membre d'une société qui lui dicte un certain mode de vie qu'il doit suivre pour y être accepté.

Durkheim dit que les représentations individuelles, par rapport aux représentations collectives qui sont propres à une société, sont issues de la conscience individuelle, elles peuvent être considérées comme étant « éphémères ».Contrairement à lui, Clenet (1998) voie que ces représentations sont particulières dans le sens qu'elles s'inspirent d'expériences singulières propres à l'individu. Les représentations individuelles peuvent être définies : « Comme processus par lesquels l'esprit humain appréhende son environnement, en construit des représentations et utilise celle-ci afin de régler sa conduite. » 26(Clenet, 1998 : 41)

25DURKHEIM, E., 1968 (5ème édition), Les formes élémentaires de la vie religieuse. Le système totémique en Australie, Paris, PUF, collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine.

26CLENET, J. (1998) Représentations, formation et alternance, Alternances/Développement. Paris : L'Harmattan.

2. Partie pratique

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1. Enquête et méthodologie :

Dans ce qui va suivre, nous allons présenter le détail relatif à notre enquête, la méthodologie adoptée ainsi que la présentation de l'échantillon de notre recherche.

1.1 L'enquête :

L'enquête exploratoire sur laquelle se base cette étude a été effectuée auprès de deux groupes lycéens de régions diverses de la Wilaya de Relizane, car il nous a semblé important de comparer les représentations des élève des régions urbaines et celles des régions rurale.

Comme toute autre recherche, la nôtre appelle une méthodologie afin d'approcher l'analyse de ces représentations, notre travail sur le terrain nécessite d'adopter différents moyens d'investigation, de ce fait la problématique que nous avons posée ne pourrait être saisie - nous semble-t-il - qu'à travers un questionnaire.

En effet, nous étions au début confus entre le questionnaire et l'entretien car « l'échantillon nécessaire à la réalisation d'une enquêtes par entretien est de taille plus réduite que celui de l'enquête par questionnaire »1 et puisque nous voulons analyser autant de représentations nous avons choisi le questionnaire.

1 Blanchet A& Gotman A(1998), l'enquête et ses méthodes, l'entretien, PP.53-54

- 29 -

1.2 L'échantillon :

L'échantillon est constitué de 50 lycéens (1ère année ,2éme année et terminale) de différents âge entre 15 - 19 ans et de régions diverses, questionnaire est scolarisée d'une part dans une région urbaine et d'autre part dans une région rurale.

25% du questionnaire est distribuée dans les lycées de la ville de Relizane, ISMAIL EL-AMMARI qui se situe à la cité Intissar (Tlayen), lycée BEN ADDA BENAOUDA (Polyvalent) et Technicom SI TAREK accueillant les élèves de la classe moyenne ; Le reste est scolarisé au lycée Mohamed Ben Ahmed Abd Elghani, Situé dans une région rurale H'MADNA BOUROKBA qui accueille majoritairement les élèves issues des compagnes.

1.3 Le questionnaire :

Le questionnaire est administré sous la tutelle des enseignants de français ; nous leur avons demandé de présenter et lire le questionnaire pour nos informateurs (les élèves) après une explication de son utilisation heuristique.

Selon les enseignants, Aucune gêne n'a été manifestée par les élèves qui n'ont pas résisté à l'envie d'exprimer leurs opinions. Les questionnaires avec réponses se trouvent annexés à la fin du présent travail (voir annexe 01).

Le questionnaire administré est constitué de 28 questions réparties de la manière suivante :

Une première partie de questions réservée aux variables de base appelé aussi les facteurs extralinguistiques, l'état civil, la situation sociale et le milieu sociolinguistique dans lequel les informateurs évoluent. Ces questions s'avèrent utiles pour notre enquête puisqu'elles déterminent le profil de l'informateur avec des faits objectifs

Une deuxième partie porte sur le degré de satisfaction, sur les heures de cours hebdomadaires de français en classe, la motivation pour l'apprentissage des langues et particulièrement le français.

Une troisième partie porte sur l'usage de la langue française dans les cercles familial, amical et scolaire.

- 30 -

Une quatrième partie porte sur une auto évaluation des compétences en langue française et sur les stratégies de renforcement extra-scolaire mise en place par l'élève.

Le dernier groupe de questions (vise les symboles et les représentations) a pour objectif de mettre la lumière sur les représentations qu'ont les lycéens à l'égard de la langue française, sur l'utilité actuelle et future de cette langue en Algérie dans différents domaines de la vie (familiale, professionnelle, culturelle, amicale...) et une dernière question qui propose à l'élève de procéder à une association mentale entre les termes qui lui viennent le plus spontanément à l'esprit lorsqu'il/elle entend « langue française ».

Chapitre 01 :

Analyse quantitative

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1. Présentation des résultats (région rurale) :

Comme nous l'avons cité au départ, notre questionnaire est adressé à 50 lycéens de deux régions différentes de la wilaya de Relizane afin de réaliser notre étude comparative. Dans ce chapitre nous présentons d'abord les résultats du questionnaire adressé au lycée de la région rurale puis nous montrons les résultats obtenus des lycéens de la région urbaine

Après avoir recueilli les données, nous somme arrivé aux résultats que nous exposons avec les schémas qui les illustrent et que nous tenterons d'analyser dans ce qui suit.

1.1 Évaluation de la situation sociale des enquêtés :

Variable sexe et âge :

En ce qui concerne les lycéens de la région de H'madna Bourokba, les catégories d'âge des enquêtés sont variées entre 15 et 19ans car certains élèves ont redoublé l'année, comme présente les graphique suivants :

24%

16%

variable age

16%

44%

15 ans 16-17 ans

18 ans

19 ans

Graphe01 : variable âge

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Graphe02 : variable sexe

Nous avons constatons que seulement 24% des enquêtés qui ont répondus au questionnaire sont des garçons alors que le reste sont de sexe féminin. Cela nous permettrait de dire que les filles s'intéressent beaucoup plus que les garçons à l'apprentissage de la langue française.

1.2 La situation professionnelle des parents et le lieu de résidence :

Généralement, lycée Mohammed Ben Ahmed Abdelghani, situé dans un petit village nommé Hmadna Bourokba, accueille les élèves des compagnes et des douars à proximité.

Les parents des enquêtés appartiennent à différentes catégories socioprofessionnelles selon leurs fonctions:

16 % des pères sont des fonctionnaires ayant un niveau scolaire BAC+ 28% sont des commerçants, des vendeurs...etc.

16 % sont des agriculteurs (Fellah).

La majorité des pères des lycéens interrogés sont des chômeurs (qui n'ont aucun travail).

- 34 -

Quant aux mères, les resultats montrent que la plupart sont des femmes au foyer : environ 80%.

Pour cette dernière variable extralinguistique, nous avons alternativement :

Fonction

fonctionnaire

employé

cadre

Profession libérale

Sans métier

autre

Du père

16% 8% 0% 28% 32% 16%

De la mère

4% 8% 0% 0% 80 8%

Tableau 02 : situation professionnelle des parents

1.3 Situation linguistique :

Pour cette partie de questionnaire, quatre questions ont été posées pour connaitre l'environnement linguistique des élèves.

Nous avons remarqué que plus de 52% des enquêtés ont pour langue maternelle le Tamazight, sachant que nombreuses familles de cette région sont d'origine Kabyle, quant aux 48 % qui reste leur langue maternelles est l'arabe algérien.

Pour eux, la première langue étrangère est le français, puisque c'est la première langue apprise à l'école primaire. Certains déclarent qu'ils connaissent d'autres langues étrangères comme l'anglais et l'espagnol.

Il est à noter que 9% des enquêtés dont la langue maternelle est le tamazight considèrent la langue arabe comme une langue étrangère.

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1.4 Motivation d'apprentissage du français et auto évaluation des compétences :

Question :

L'apprentissage est positivement perçu, tous les enquêtés voient que le volume horaire programmé pour l'enseignement de la langue française, qui varie entre 5à 6 heures selon le niveau scolaire, est suffisant pour répondre à leurs besoins langagière.

Selon les réponses, la séance du français est très utile pour eux car ils peuvent améliorer leur niveau en langue cible et ils en profitent le maximum pour apprendre l'essentiel afin d'être capable de lire ou communiquer en français dans différentes situations.

Apparemment l'enseignant du français représente pour la quasi-totalité des enquêtés le père et l'amis adorable, cela signifie que ces élèves sont motivés à apprendre le français.

L'auto-évaluation des compétences par les lycéens révèle que 61% ont une évaluation positive de leur apprentissage et de leur niveau en français. La majorité déclare avoir des problèmes en expression orale, problèmes de vocabulaire et syntaxe, ils comprennent le français mais ils n'arrivent pas à exprimer.

Pour un renforcement linguistique, les élèves font recours à plusieurs stratégies extralinguistiques, nous citons par exemple : les chansons française, les chaines télévisées françaises ainsi que les programmes télévisés (les films, les séries, les émissions...etc.), et surtout les cours supplémentaires et la consultation de l'internet à proximité de leur lycée.

1.5 Les représentations construites à l'égard de la langue française et leur usage :

Toutes les questions de la dernière partie du questionnaire sont principalement des questions d'opinion. Dans cette partie, nous avons essayé d'identifier leurs représentations de la langue française et leurs impressions lors de communication en français.

- 36 -

En répondant à la question : utilisez-vous la langue française dans votre vie quotidienne ?

Plus de 13 élèves ont répondu par « oui ».

Ces resultats nous informent que la langue française est utilisée au quotidien par les lycéens, aussi bien dans des domaines formels qu'informel, mais à des taux légèrement disproportionnés. Ainsi la grande majorité des lycéens affirment la pratiquer essentiellement en classe et pour lire et comprendre les textes ou autre. Pour certains parce qu'ils y sont obligés, pour d'autres parce qu'ils aiment et apprécient cette langue.

Quant à les deux questions semi-fermées qui demandent aux enquêtés de nous décrire leur pensées à l'égard du français et son utilité, certains élèves reconnaissent que le français est véhiculaire de modernité, d'épanouissement et d'ouverture, alors que d'autres, dont le taux de 52% en voient plutôt le côté pratique des choses ; celui du rôle important que joue le livre. Entre autres, celui d'améliorer les compétences langagières et grammaticales pour le seul objectif de mieux se préparer pour les études supérieures, voire pour l'avenir.

Une minorité qui ont montré certains désintérêt à l'égard du français car elle est, d'après eux, la langue des apostats et non croyants.

2. Présentation des résultats des enquêtes de la région de Relizane

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centre :

25 questionnaires ont été répartis sur trois lycées connus dans la ville de Relizane, lycée ISMAIL AMMARI situé à la cité INTISSAR, lycée BEN ADDA BEN AOUDA (polyvalent) et TECHNICOM SI TAREK accueillant les élèves d'une région urbaine.

Après la récupération du questionnaire, nous avons trouvé que certains n'ont pas répondu à toutes les questions posées, pourtant les enseignants ont lu et expliqué question par question.

Selon les enseignants, la plupart n'ont pas compris l'objectif de cette enquête et d'autres ont suffi de répondre que par OUI ou NON sans donner des réponses favorables. Nous allons prendre en considération que quelques réponses qui peuvent nous aider à faire notre analyse.

2.1 Identification du public et la situation professionnelle des parents :

Le tableau suivant résume les données que nous avons pu récolter après le tri des résultats :

Groupe d'âge

sexe

Fille

Garçon

15-17 ans

2

7

17-19 ans

9

1

19 ans et plus

3

3

Total

14

11

Tableau 03 : répartition des enquêtés selon le sexe et l'âge

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2.2 Situation professionnelle des parents :

5, 20%

9, 36%

2, 8%

3, 12%

2, 8%

4, 16%

Catégorie socioprofessionnelle du père

fonctionnaire employé

cadre superieur profession libérale autre

vide

6, 24%

7, 28%

4, 16%

5, 20%

2, 8%

1, 4%

catégorie socioprofessionnele de la mère

fonctionnaire employée cadre superieure autre

sans mitier vide

Graphe 03 : catégorie socioprofessionnelle des parents

Comme il figure dans les graphiques, la plupart des lycéens sont issus des familles instruites, 36%(au nombre de 9 élèves) et 24% leurs pères et mères sont des fonctionnaires

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4% des pères et 2 % des mères sont des cadres supérieurs (médecin, avocat, enseignants...etc.).Nous notons que pour « autre » sont les parents qui retraités ou qui ont autres métiers.

2.3 La situation linguistique :

Les langues

Langue

maternelle en %

1ère Langue étrangère en %

Vide

Arabe

84

16

0

Tamazight

16

 

84

Français

0

100

 

autre

0

76

24

Tableau 04 : la langue maternelles et étrangères des enquêtés.

Une telle diversité linguistique révèle la richesse linguistique de l'Algérie: 84% des lycéens ont l'arabe dialectal comme langue maternelle, 16% tamazigh (dont le kabyle et l'Mzab), et une totalité de 100%, déclare que le français est une langue étrangère pour eux ; il est à ajouter qu'une importante majorité de 76%, connait d'autres langues étrangères comme l'anglais, l'espagnol et l'allemand.

2.4 Usage et motivation d'apprentissage de la langue française :

Les réponses des élèves interrogés nous informent que la langue française est utilisée par la quasi-totalité des lycéens, 18 élèves parmi les 25 qui utilisent le français dans leur vie quotidienne dans différentes situations notamment familiale, amicale et sur les réseaux sociaux.

D'autre élèves déclarent qu'il n'aime pas parler en français ni faire un effort à communiquer en français.

55% trouve que la séance du français n'a aucune utilité dans leurs cursus scolaire car le volume horaire ne suffit pas pour apprendre cette langue et qu'ils préfèrent la séance d'anglais.

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2.5 Auto évaluation :

Plus de 20 élèves trouvent que leur niveau en français est moyen, leur notes en composition varient entre 10 et 15, cela est dû, selon eux, à des problèmes de compréhension et d'expression, 28% déclare avoir des problèmes de vocabulaire, 4% ont des difficultés de prononciation.

2.6 Représentation de la langue française et leur usage :

En répondant aux deux questions figurant sur les diagrammes, les statistiques ont donné les taux suivants :

Que pensez-vous de la langue française?

40%

12% 8%

16%

24%

c'est une langue inutile je l'aime

c'est une langue intéressente autre

C'est une langue facile pour nous les algeriens

Graphe 04 : réponses des enquêtés

Pour la proposition « autre », nous avons compté les lycéens qui n'ont pas répondu à cette question : environ 40%

Une importante catégorie déclarent que la langue française est une langue intéressante, 24% voient qu'elle est une langue inutile, juste 8% des élèves aiment cette langue.

La langue française, vous est utile?

64%

36%

Oui Non

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Graphe 06 : l'utilité du français

64% des enquêtés trouvent que la langue français n'est pas utile pour eux alors que face à cette catégorie, nous remarquons que 36% d'entre eux voient que le français a une importance surtout pour leurs études supérieures, selon les réponses à la question qui se suit.

Deux questions ont été posées pour connaitre l'impression des jeunes lycéens quand ils parlent en français hors de la classe et l'image qu'ils prennent sur une personne qui communique en utilisant cette langue, les résultats sont exposés dans les graphiques suivant :

24%

52%

16%

8%

Quelle est votre impression quand vous parlez en français hors de la classe?

Normal

Rien

Je me sens à l'aise Pas de réponse

4%

8%

16%

28%

24%

20%

Comment vous trouvez la personne qui parle souvent en français?

intelligent élégant cultuvé Normal arrogant tres sùr de soi

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Graphe 07 : représentation de la langue française et son usage

Les représentations sont différentes, certaines sont positive et d'autres négatives

Avant la dernière question nous avons demandé aux enquêtés leurs perspective sur le futur du français en Algérie, la majorité déclare qu'ils n'ont aucune idée, les autres réponses sont différentes, nous citons par exemple : elle sera développé, elle sera progressé, différent, bien...etc.

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3 .Tableau récapitulatifs

Le tableau suivant présente tous les résultats obtenus de cette enquête menée par questionnaire adressé à deux publics hétérogènes de différentes régions de la wilaya de RELIZANE :

Lycées de centre-ville Relizane

Lycée Hmadna bourokba

Majorité des enquêtés sont de sexe

féminin

50% fille et 50% sont des garçons

-catégorie d'âge varie entre 15 ans et 19 ans

-catégorie d'âge varie entre 15 ans et 19 ans

- la situation socioprofessionnelle des

parents est bonne

-la situation socioprofessionnelle des

parents est assez bien

-l'arabe est la langue maternelle de 84%, le tamazight est la langue maternelle de 16%

-52% ont le tamazight comme langue maternelle, l'arabe est la langue maternelle de 48%

- motivation d'apprentissage négative

-motivation d'apprentissage positive

-le français est pratiqué quotidiennement par les enquêtes dans différentes situations amicale et familiale

-le français n'est pratiqué que dans la classe.

- auto-évaluation positive

-auto-évaluation positive

-les enquêtés ont des problèmes de

compréhension et d'expression

- les difficultés rencontrées sont

d'expression orale et de prononciation.

-pas de renforcement

-recours à des stratégies extrascolaires

pour un renforcement linguistique et
remédiation des acquis lacunes

-représentations négative

-représentations positive

Chapitre 02 :

Analyse comparative :

(Analyse qualitative)

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2.1 Les variables indépendantes :

Les variables indépendantes sont :

? Le sexe : féminin ou masculin

? L'âge : entre 15 ans et 20 ans, il a été introduit comme variable car il jouait un rôle important.

? La situation et la classe sociale

2.1.1 Le Variable « sexe » :

Puisqu'il existe beaucoup de préjugés et d'idées non-vérifiées par rapport à l'influence de la variable sexe sur l'usage et l'apprentissage de la langue française, nous avons pu avoir une idée sur les représentations linguistiques construites à l'égard de l'usage et la motivation d'apprentissage de la langue française dans différents domaines et différentes situations et qu'il y a une différence entre l'image du français chez les filles et celles des garçons.

Comme premier constat commun entre les deux publics enquêtés, nous avons pu observer à travers les réponses de quelques questions fermées, que les filles aiment la langue française plus que les garçons et elles sont, plus qu'eux, motivées à l'apprentissage de cette dernière.

Généralement, les filles s'investissent mieux et donc réussissent mieux à l'école, leur notes en composition de français sont bonne, il est connu aussi que les filles sont plus orientées vers les langues surtout les langues étrangères qui symbolisent la modernité, les cultures autres, la civilisation et le savoir. BOURDIEU ET PASSERON écrivaient à ce propos en 1964 :« L'idéologie du don et sa répartition sexuelle est d'autant plus marquée qu'on descend dans les catégories modestes : aux filles les études générales, aux garçons les études technologiques. »1

Les filles parlent le français parce qu'elles veulent parler et surtout entre elles. On compte le côté d'enthousiasme. Quant aux garçons, ils utilisent l'arabe dans leurs discussions et ne donnent pas grande importance au français.

1 BOURDIEU ET PASSERON.1964.

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Par ailleurs, Dans certaines réponses ouvertes, nous sommes arrivé aux autres paramètres qui seraient à l'origine de cette différence de motivations pour l'apprentissage des langues. À savoir par exemple que l'attitude des élèves vis-à-vis de la langue française n'est pas tributaire seulement de la langue en elle-même, mais de l'enseignant de cette langue, l'apprenant, s'il aime l'enseignant de la matière il va automatiquement aimer sa séance et la motivation sera positive. Pour expliquer nous avons eu des réponses comme :

« J'aime mon prof de français parce qu'il me représente mon père »

« Mon enseignant de français est comme mon ami » « Mon prof je l'adore, il est gentille, beau et cultivé »

Il est à noter que ce sont des réponses des filles, la plupart des garçons ont répondu par le mot « rien ».

Nous venons de vérifier l'hypothèse que les attitudes et représentations forgées par les lycéens sur les langues influencent leur apprentissage et donc l'usage de ces langues.

2.1.2 La variable « classe sociale» :

La classe sociale ou la situation socioprofessionnelle constitue un des facteurs ayant une grande influence sur les représentations linguistiques.

Nous avons présenté notre méthodologie de travail à la page (....), nous avons mené notre enquête auprès de deux différentes régions, urbaine et rurale.

Comme deuxième constat, les enquêtés proviennent d'horizons socio-économiques et culturels variés. Comme indique les pourcentages de graphique (voir la page....), les lycéens campagnards de Hmadna Bourokba sont issus d'une classe sociale défavorisée plus que moyenne, la plupart des parents sont des chômeurs, des agriculteurs ou des commerçants qui ont un niveau culturel assez faible, malgré ça ,une solide catégorie ont une motivation positive d'apprentissage de la langue française ,ils déclarent que l'apprentissage dans l'école ne suffit pas pour cela ils se réfèrent à d'autres stratégies extra-scolaires pour remédier et renforcer les acquis ,ils consultent

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par exemple l'internet (à proximité de leur lycée) et ils font des cours supplémentaires ce qui justifie leur auto-évaluation positive.

En revanche, les statistiques montrent que les lycéens citadins sont issus d'un milieu favorisé, une minorité des parents qui n'ont aucun métier ; nous avons constaté que ces apprenants montrent certains désintérêt à la langue française et son apprentissage pourtant il existe un lien entre la scolarité des enfants et celle de leurs parents.

Vu l'importance de cette variable dans notre étude comparative et en comparent les deux résultats, nous pouvons noter, dans ce cas, que les lycéens d'une région rurale sont plus motivés à apprendre le français par rapport à ceux d'une région urbaine, donc les représentations seront différente.

2.1.3 Variable linguistique :

Les variables linguistiques sont prises en considérations dans cette étude comparative, d'une part nous parlons de l'usage des langues, avec laquelle nous pourrions situer la langue française par rapport aux autres langues en présence en Algérie.

Troisième constat : Nous remarquons que l'échantillon présente un amalgame de langues maternelles et de langues parlées, il est donc linguistiquement hétérogène.

La langue arabe est la langue maternelle de la grande majorité des deux groupes enquêtés, nous avons observé que certains lycéens campagnards ont la Kabylie comme une langue maternelle car ils sont d'origine kabyle ou leurs mamans sont de kabyles, voilà pourquoi nous avons constaté qu'ils ont plus de volonté d'apprendre le français. Quant à la langue française, elle est la première langue étrangère pour ces lycéens, sachant qu'elle est la première langue apprise à l'école primaire (à partir de la 3 ème année primaire). Les réponses des lycéens indiquent une pluralité linguistique caractéristique du paysage algérien.

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2.2 Usage du français :

La langue française est fortement omniprésente dans la vie quotidienne des enquêtés, les résultats montrent encore une fois un décalage entre les pourcentages des enquêtés en fonction de la variable sexe. Le degré d'utilisation de cette langue par les filles est nettement supérieur à celui des garçons, elles les dépassent de manière générale dans tous les domaines, les garçons disent que le français est une langue féminine que plutôt masculine, il y a même des garçons qui ont une bonne évaluation et forte motivation mais ne l'utilise pas souvent.

Pour les jeunes lycéens de la région rurale, ils aiment la langue française et l'utiliser pour communiquer avec autrui mais cela ne se réalise que dans la classe car hors de classe ils ne trouvent pas des personnes qui maitrisent cette langue, en plus, leur environnement (absence des salles de jeux, les cafétérias, les bibliothèques,...etc.) ne leur permet pas de pratiquer le français, même dans leur milieu familial.

Contrairement à ce qui est le cas des lycéens citadins ,ils sont issus des familles plus ou moins instruites, une société civilisée, donc ils ont des occasions, que l'autres groupe n'a pas, pour parler en français ; ce que nous avons constaté d'après leur réponses qu'ils préfèrent la langue maternelle(arabe algérien) pour communiquer afin de bien faire transmette les messages.

Ce constat met en lumière les représentations stéréotypées qui stipulent que les garçons n'osent pas parler en langue française à cause des remarques désobligeantes de leurs camarades ou leurs familles.

- 49 -

2.3 Les représentations des lycéens vis-à-vis de la langue française et leur usage :

Les lycéens sont conscients de la nécessité de l'apprentissage du français, mais nous avons remarqué que les représentations sont différentes chez les deux groupes interrogés, un groupe a des représentations positive par rapport à l'autre, la langue française est négativement perçu.

Nous avons classé l'image de la langue française selon 5 critères : le statut de la langue, sa nature (aux niveaux linguistique, culturel et historique), ses traits esthétiques, ses implications affectives chez les apprenants et la nature de son apprentissage.

Premièrement, la représentation la plus évoquée par ces étudiants est celle faisant référence au statut du français : 64% des lycéens citadin et 80% des lycéens issus d'une région rurale ont souligné la présence importante et privilégiée de la langue française au niveau mondial. Pour eux, le français est « international », « parlé dans plusieurs pays », « important au niveau économique, industriel, scientifique, touristique », « présent dans des institutions internationales », « une langue de prestige ».

La deuxième image évoquée est celle liée aux traits linguistiques, culturels, historiques et religieux du français : 72% des lycéens de la région rurale et 40% de la région urbaine ont qualifié cette langue comme « intéressante », « facile», «utile », « langue des intelligent », « marque de civilisation » quant au reste déclare que la langue française pour eux est la langue des arrogants et du colonialisme, instrument de transmission d'un héritage historique et culturel ,autres disent qu'elle représente la guerre et le racisme.

Viennent ensuite les images relatives à ses traits esthétiques et aux effets affectifs entraînés par cette langue chez les lycéens de Hmadna Bourokba qui se sont référé au critère affectif : ils ont exprimé leur goût, leur intérêt et leur passion pour la langue française : « c'est ma passion », « elle me plaît beaucoup », « c'est une langue qui m'intéresse beaucoup ». « Je l'aime », »c'est une belle langue »

Une dernière image évoquée est celle relative à la nature de son apprentissage : une minorité voie que la langue française est difficile, elle est complexe, il est difficile à prononcer les mots correctement...etc.

- 50 -

2.4 Conclusion :

D'après l'analyse des données de l'enquête menée par questionnaire, que nous avons effectué, il ressort que le français est une langue aimée et jugée utile dans le quotidien des algériens, elle fait partie intégrante de leur vie actuelle, à venir en générale et dans le contexte de nos lycéens en particulier.

D'une part, pour certains, elle est nécessaire et doit être apprise puisque c'est une langue du savoir et de la science, elle représente pour eux la réussite car elle est la langue des études et de la communication professionnelle aussi une langue de culture et de prestige ; ces représentations positives nous les avons constatées surtout chez les lycéens de la région rurale.

D'autre part, un groupe de lycéens voit le coté négatif de la langue française car ils sont affectées par l'aspect historique et religieux, pour cette catégorie, le français est la langue des français et du colonialisme, puisqu'ils sont des algériens arabes, ils ne parlent que la langue arabe. Aussi elle est la langue des arrogants et des racistes, donc elle n'est pas intéressante, ceci est perçu par de nombreux lycéens citadins. Nous pouvons dire que la conscience sociale a un impact observable sur les pensées et les représentations de nos lycéens.

Conclusion

- 52 -

Conclusion générale :

Dans notre présente recherche portée sur les représentations des lycéens de deux régions socialement différente à l'égard de l'usage de la langue française, nous avons essayé de faire une étude comparative entre image du français chez les lycéens qui habitent dans des régions rurales et les lycéens de la ville aussi l'impact de ces représentations sur l'apprentissage de cette langue

Donc, L'objectif principal de cette études est de savoir comment la langue française est perçus chez nos lycéens et de savoir aussi s'il y a une différence entre l'image prenne par les citadins et celle des campagnards. Aussi pour vérifier si ces représentations influencent l'apprentissage et l'usage de cette langue.

Cette étude est faite pour vérifier, aussi, si la classe sociale et l'environnement influent sur l'apprentissage de la langue française et son usage ainsi l'impact du plurilinguisme, qui caractérise le paysage linguistique algérien, sur les représentations du français.

L'importance du français pour les études et la vie professionnelle est très massivement présente, le français déborde le cadre de la classe, puisque les enquêtés déclarent massivement qu'il est intégré dans la vie quotidienne ; ses fonctions, culturelle et sociale, semblent acquises pour les enquêtés qui considèrent que le français est une langue d'études, de travail, de culture et de socialisation.

Pour récapituler, nous pouvons affirmer que l'entourage où il habite l'individu n'a aucune influence sur les perceptions et les représentations à l'égard de la langue française.

Ensuite, le français représente la langue de modernité, de réussite, de progrès et d'ouverture sur l'occident chez la majorité des jeunes lycéens, pour eux ,parler en français est être intelligeant, cultivé et présentable.

Ainsi, il n'y a pas une grande différence entre l'image du français chez les citadins et celle des habitants de la compagne, , nous ajoutons que les campagnards

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s'intéressent au français, ils sont motivés et ils maîtrisent la langue mais ils n'ont pas d'occasion pour la pratiquer ce qui rejette l'hypothèse, supposée préalablement, qui propose que les lycéens de la région urbaine ont des représentations positives, les jeunes des familles urbaines ont une perception massivement négative à cause d'autre facteurs que nous connaissons pas.

Ce qui nous motive à réfléchir et à identifier ces facteurs.

En vérifiant l'importance de l'apprentissage et l'usage du français, nous notons que cette langue garde au sein du système éducatif algérien une place privilégiée comme il est démontré par nos enquêtés.

Enfin, en évoquant la complexité linguistique en Algérie, elle joue un rôle important dans la détermination des attitudes et des représentations, nous remarquons que presque tous les étudiants qui sont de langue maternelle kabyle ont un penchant pour la langue français.

Pour les étudiants ayant la langue maternelle arabe, ils adoptent alors plus favorablement la langue arabe standard qui représente pour eux la religion et l'unification du pays.

Pour conclure, d'après la diversité des représentations de la langue française et son usage chez nos lycéens, nous pouvons dire que, dans le système éducatif, l'étude des représentations devient nécessaire pour élaborer des stratégies d'apprentissage qui seront appropriées aux apprenants. Car, à notre sens, on ne peut pas mettre l'apprenant au centre du système pédagogique sans prendre en considération ses perceptions, son environnement, ses idées et ses besoins, en rapport avec les programmes scolaires qui lui sont destinés et aussi ses représentations et attitudes.

Les résultats et suggestions proposés dans ce modeste travail sont loin de prétendre à l'exhaustivité, ils gagneraient à être complétées et plus approfondies par d'autres recherches.

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Bibliographie :

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3. BOUMEDIENE.F, 2002,Etude des représentations, attitudes linguistique et comportements langagière des locuteurs Tizi- Ouzéens à l'égard des langues arabe ,kabyle et française, thèse de magistère, université de Tizi-Ouzou, ,P.18

4. CLENET, J. (1998) Représentations, formation et alternance, Alternances/Développement. Paris : L'Harmattan.

5. DURKHEIM, E., 1968 (5ème édition), Les formes élémentaires de la vie religieuse. Le système totémique en Australie, Paris, PUF, collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine.

6. Emile Durkheim (1898) Représentations individuelles et collectives. Sociologie et Philosophie, Paris, P.U.F. 1974

7. FERDINAN De Saussure, Jean du bois, Mathée Giacomo, Lois Guespin, Christiane Marcellesi, Jean-Baptiste Marcellesi, Jean-Pierre Mével. Dictionnaire de linguistique. Larousse 2001.

8. G. GRANDGUILLAUME, 1983, Arabisation et politique linguistique au Maghreb, Maisonneuve et Larousse, Paris

9. Grand dictionnaire Larousse

10. J.C.ABRIC.1999 cité par D.JODELET, in. Les représentations sociales, PUF, Paris. 1989

11. J.L.CALVET, 1993, La sociolinguistique, PUF, collection Que Sais-je ? Paris,

12. JODELET, D. (1989) Les représentations sociales. Paris : PUF

13. JODELET, D. (1989) Les représentations sociales. Paris : PUF.

14.

- 55 -

JODELET, D. (1991) « Représentations sociales », Grand Dictionnaire de la Psychologie. Paris : Larousse

15. KATZ, D. 1960, The functional approach to the Study of Attitudes, dans Public Opinion Ouartelv. vol. 24

16. KOLD1981, cité par LUDI. G&PY.B, Etre Bilingue, Peter Lang, Berne.

17. LABOV, W., (1976), Sociolinguistique, Paris : Minuit.

18. MANNONI P. (2006). Les représentations sociales. Paris : PUF

19. S. MOSCOVICI, 1984, Social représentations Cambridge, Cambridge Université Presse.

Documents électroniques :

20. http://www.cosmovisions.com/languesBerberes.htm

21. http://www.huffpostmaghreb.com/2015/04/23/darija-langue-dialectal_n_7124632.html

22. http://www.inst.at/trans/13Nr/sebaa13.htm

23. http://www.lematindz.net/news/2529-les-algeriens-nont-pas-oublie-la-langue-de-leurs-ancetres.html

24. RABEH SEBAA: Culture et plurilinguisme en Algérie. In: TRANS. Internet-Zeitschrift für Kulturwissenschaften. No. 13/2002.

25. Salem Chaker ,le soir d'Algérie, articles /2016/04/19/.

Annexes :

X

Annexe 01 : le questionnaire :

1) Vous êtes :

a. Une fille

b. Un garçon :

c. Age :

2) Situation sociale :

a. Fonction du père :

b. Fonction de la mère :

c. Lieu de résidence :

3) Les langues :

a. Quelle est votre langue

maternelle ?

b. Quelle est votre première langue

étrangère ?

c. Connaissez-vous d'autres

langues ?

d. Si « oui »

lesquelles ?

4) Motivation d'apprentissage de la langue française ?

a. Combien d'heures étudiez-vous le français par semaine ?

b. Trouvez-vous que ce volume horaire suffisant pour répondre à vos besoins langagiers?

c. Comment vous trouvez la séance de la langue

française ?

d. Que représente pour vous l'enseignant du

français ?

5) Usage du français

a. Utilisez-vous le français dans votre vie quotidienne ? -OUI -NON

b.

XI

Si votre réponse à la question (a) était par « oui », dans quelle situation et avec qui ?

c. Y a-t-il des personnes dans votre famille qui communique en français ?

d. Oui Non

6) Auto-évaluation des compétences en français :

a. Estimez-vous votre niveau en langue française :

Faible ? Moyen ? Avancé ?

b. Vos notes en composition varient entre :

c. Avez-vous des problèmes en langue française ?-OUI -NON

d. votre réponse était « oui » a la question précédente, quelles sont ces problèmes ?

- Problèmes de compréhension

- Problèmes d'expression (écrite/orale)
- Problèmes de vocabulaire

- Problèmes de syntaxe

- Problèmes de prononciation

e. Est-ce que vous vous référez à d'autres stratégies extra-scolaires pour vous résoudre ces problèmes ?

7) Représentation de la langue française et son usage : a. Que pensez-vous de la langue française ?

-C'est une langue facile pour nous les algériens car nous en somme l'habitude.

-C'est une langue inutile.

-je l'aime.

-C'est une langue intéressante

Autre :

b.

XII

La langue française, vous est utile ?-OUI -NON
Quand ?et Pourquoi ?

c. Que représentent pour vous, la France et les français ?

d. Les français et les algériens, ont-ils des choses en commun ?

e. Quelle est votre impression quand vous parlez en français hors de la classe ?

f. Comment vous trouvez la personne qui parle souvent en français ?

1. D'après vous, Que sera le future de la langue française en Algérie ?

8) Dites quels sont les termes qui vous viennent à l'esprit à l'évocation de la langue française ?

XIII

Annexe 02 : le corpus

d. votre réponse était « oui » a la question précédente, quelles sont ces problèmes ? - Problèmes de compréhension

- Problèmes d'expression ® (écrite/orale)

- Problèmes de vocabulaire =

- Problèmes de syntaxe = - Problèmes de prononciation =

e. Est-ce que vous vous référez à d'autres stratégies extra-scolaires pour vous résoudre ces problèmes ?

7) Représentation de la langue française et son usage : a. Que pensez-vous de la langue française ?

-C'est une langue facile pour nous les algériens car nous en somme l'habitude. -C'est une langue inutile.(c)

-je l'aime.=

-C'est une langue intéressante=

Autre -.....

 

b.

XIV

La langue française, vous est utile ?-OUI = NON® Quand ?et Pourquoi ?

c. Que représentent pour vous, la France et les français ?

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d. Les français et les algériens, ont-ils des choses en commun ?

e. Quelle est votre impression quand vous parlez en français hors de la classe ?

f Comment vous trouvez la personne qui parle souvent

enfrrancais ?


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1. '3pr c vous, Que sera le friture dc la langue française cn Algérie

8) Dites guet sa;ïFi termes qui vü3 i iïiaiaïna ii l'esprit i< i'cv'li{;atllin de la langue, française ?

XV

Questionnaire

1)- Vous êtes :

a. Une fille 0

b. Un garçon :LI

c. Age .........

2) Situation sociale :

a. Fonction du père :.....ecTIA.e.Qlsolig.- ....

b. Fonction de la mère :.. .

c. Lieu de résidence :... . 6ozou) k4 .... .

.............................

3) Les langues :

a. Quelle est votre langue maternelle 9 -.

b. Quelle est votre première langue étrangère ç,

c. Con naissez-vous d'autres langues ?...tri.

d. Si « oui » lesquelles ?...

4) Motivation d'apprentisaé_e de la langue française ? a. Combien d'heures étudiez-vous le français par semaine ?

b Trouvez-vous que ce volume horaire suffisant pour répondre â vos besoins langagiers?

r.. Comment vous trouvez la séance de la langue française ?

d. Que représente pour vous l'enseignant du français 9

5) Usage du français

a. Utilisez-vous le français dans votre vie quotidienne ? --OUI 0 -NON®

b. Si votre réponse à la question (a) était par « oui », dans quelle situation et avec qui ?

c. Y a-t-il des personnes dans votre famille qui communique en français ? Ou= Non

6) Auto-évaluation des compétences en français :

a. Estimez-vous votre niveau en langue française : Faible ?0 Moyen ?® Avancé ?[]

b. Vos notes en composition varient entre :........11:x. Jl ,.. ...................................

c. Avez-vous des problèmes en langue française ?-OUIM -NON=

d. XVI

votre réponse était « oui » a la question précédente, quelles sont ces problèmes ?

- Problèmes de compréhension =

- Problèmes d'expression LI (écrite/orale)

- _ Problèmes de vocabulaire =

- Problèmes de syntaxe =

- Problèmes de prononciation

e. Est-ce que vous vous référez à d'autres stratégies extra-scolaires pour vous résoudre ces problèmes ?

OM:.~...

7) Représentation de la langue française et son usage : a. Que pensez-vous de la langue française ?

-C'est une langue facile pour nous les algériens car nous en somme l'habitude. -C'est une langue inutile.=

-je l'aime.=

-C'est une langue intéressante ,.

Autre
·

b. La langue française., vous est utile ?-OUI ® -NON=

Quand ?et Pourquoi ? /f

c. Que représentent pour vous, la France et les français ?

d. Les français et les algériens, ont-ils des choses en commun ?

e. Quelle est votre impression quand vous parlez en français hors de la classe ?

f. Comment vous trouvez la i ersonne qui parie souvent en français ?

_. D'après vous, Que sci G Mre de ler langue française en Algérie ?

8) Bites quels sont les termes qui vous viennent ü l'esprit à l'évocation U de la langue française i

XVII

Questionnaire

1) Vous êtes :

a. -Une fille 0

b. Un garçon :0

c. Age ; .../~ ......

2) Situation sociale : a. Fonction du père :..

iLvkru.-L

b. Fonction de la mère
·...... -

.............................

.........................

c. Lieu de résidence :... Ç3

3) Les langues :

a. Quelle est votre langue maternelle ?.. c.:1.as

b. Quelle est votre première langue étrangère ?...

c. Connaissez-vous d'aubes langues ?01,,,w

d. Si « oui » lesquelles ?....,w..

4) Motivation d'apprentissagrede la langue fr..nçtise ? a. Combien d'heures étudiez-vous le français par semaine

h. Trouvez-vous que ce volume horaire suffisant pour répondre v

épLndrenvos besoins

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C. Comment vous trouvez la séance (, la langue française

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Si votre réponse â la question (a) était par « oui », dans quelle situation et avec qui ?

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. Y a-t-il des personnes dans votre famille qui communique en français ? Oui= Non®

Avancé ?0

Auto-évaluation des compétences en français :

Estimez-vous votre niveau en langue française : Faible ?0 Moyen lai

Vos notes en composition varient entre :....:13 , .-y

Avez-vous des problèmes en langue française ?-OUI(c) -NONCE

XVIII

d. votre réponse était « oui » a la question précédente, quelles sont ces problèmes ? - Problèmes de compréhension =

Problèmes d'expression ® (écrite/orale)

- Problèmes de vocabulaire

- Problèmes de syntaxe = - Problèmes de prononciation =

e. Est-ce que vous vous référez â d'autres stratégies extra-scolaires pour vous résoudre ces problème. ?

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7) Représentation de la langue française et son usage :

a. Que pensez-vous de la langue française ?

-C'est une langue facile pour nous les algériens car nous en somme l'habitude. -C'est une langue inutile.=

-je l'aime.=

- C'est une langue intéressante=

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b. La langue française. vous est utile ?-OUI = -NON= Quand ?et Pour uoi ?

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe