WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Aide au développement et croissance économique en R.D.C. : une étude critique du modèle économétrique.

( Télécharger le fichier original )
par Junior Assumani Manyota
Universite de Kindu - Licence 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section II. Les théories de la croissance et ses déterminants

Les théories explicatives de la croissance sont relativement récentes dans l'histoire de la pensée économique. Ces théories ont conduit à mettre en avant le rôle primordial du progrès technique dans la croissance. Sur le long terme, seul le progrès technique est capable de rendre plus productive une économie (et donc de lui permettre de produire plus, c'est-à-dire d'avoir de la croissance). Toutefois, ces théories expliquent mal d'où provient ce progrès, et en particulier en quoi il est lié au fonctionnement de l'économie. C'est dans cette optique que bon nombre d'économistes ont donnée leur vision de la croissance.

II.1. L'innovation à l'origine de la croissance économique : J. Schumpeter

A partir des travaux sur les cycles économiques de KONDRATIEFF, Joseph SCHUMPETER67 a développé la première théorie de la croissance sur une longue période. Il pensait que l'innovation portée par les entrepreneurs constituait la force motrice de la croissance. Il développa en particulier l'importance de l'entrepreneur dans Théorie de l'évolution économique en 1913.

Pour SCHUMPETER, les innovations apparaissent par « grappes », ce qui explique la cyclicité de la croissance économique. Par exemple, SCHUMPETER retient les transformations du textile et l'introduction de la machine à vapeur pour expliquer le développement des années 1798-1815 ou le chemin de fer et la métallurgie pour l'expansion de la période 1848-1873.

De façon générale il retient trois types de cycle économiques pour expliquer les variations de la croissance :

67 Joseph SCHUMPETER, née dans une famille de la Bourgeoisie Autrichienne. Avec Keynes, il fut le monstre sacré de l'économie du XXe siècle. Il a pourtant peu écrit dans le domaine de la théorie économique mais chacune de ses oeuvres traçait un profond sillon. Il entreprend en premier lieu une analyse sur les cycles économiques en reprenant une hypothèse testée par KONDRATIEF et, en deuxième lieu, il analyse le rôle de l'entrepreneur. Il note que celui-ci ne se contente pas de prendre des risques, mais il précipite aussi des pans entiers de l'activité économiques dans le déclin.

52

- Les cycles longs ou cycles KONDRATIEFF, d'une durée de cinquante ans ; - Les cycles intermédiaires ou cycles Juglar, d'une durée de dix ans environ ;

- Les cycles courts ou cycles KITCHIN, d'une durée de quarante mois environ.

Il introduisit enfin le concept de « destruction créatrice » pour décrire le processus par lequel une économie voit se substituer à un modèle productif ancien un nouveau modèle fondé sur des innovations. Il écrit ainsi:

« L'impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d'organisation industrielle, tous éléments créés par l'initiative capitaliste. L'ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le développement des organisations productives, depuis l'atelier artisanal et la manufacture jusqu'aux entreprises amalgamées telles que l'U.S. Steel, constituent d'autres exemples du même processus de mutation industrielle, si l'on ne passe cette expression biologique - qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs. Ce processus de Destruction Créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c'est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s'y adapter. »68

68 Joseph SCHUMPETER, (1939), Theoretical, Historical and Statistical Analysis of capitalism process, éd. Porcupine Press, p.158

69 DOMAR and HARROD, «Growht Model», In Brian Snowdon and Haward R. vane, An Encyclopedia of Macroeconomics, p.316

53

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite