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Epigraphe
« Le passage du quartier Abattoir vers le quartier
NDANU ne peut être rendu possible que par un pont jeter sur la
rivière Njili. Nous voici réfléchir sur comment jeter
le pont nonobstant ce qui est déjà fait ne dit-on pas que
l'abondance n'a jamais été nuisible ! »
MERVEIL ASALAKOW
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Dédicace
Nous dédions ce travail à nos chers parents :
JEAN ASALAKOW et FLORENCE KAYOKO, pour leur dévouement.
MERVEIL ASALAKO MBANGU
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Avant-propos
Au terme du premier cycle en Bâtiment et Travaux
Publics, qui sanctionne notre formation à l'I.N.B.T.P, n'est pas le
fruit de nos seules capacités. Il est le couronnement des efforts de
plusieurs personnes auxquelles nous voulons ici réitérer
l'expression de notre gratitude.
De prime à bord, nous rendons un vibrant hommage au
Dieu tout puissant, source de toute inspiration, pour le souffle de vie et la
protection dont nous étions bénéficiaire tout au long de
ces 4 années d'études.
Nous remercions plus particulièrement le Chef des
travaux DEDE BIVULU, qui malgré ses multiples occupations, a
accepté de diriger et de mener à bout ce travail.
Notre gratitude va en outre à l'endroit de tout le
corps académique, scientifique et professoral de l'Institut National du
Bâtiment et des Travaux Publics en sigle (I.N.B.T.P.), qui s'est
donné corps et âme pour notre formation.
Nous pensons également à nos soeurs
GRACIEL ASALAKOW, BENEDICTE KAYOKO, MERRY TABUKU, PLAMEDIE ASALAKOW,
LUMIERE MONI, CLARISSE ASAKAKOW, LAURETTE ASALAKOW, JAEL MONI et
CHRISTELLE KAYOKO, à nos frères REAGAN ASALAKOW,
TCHAN MONI, HYGO MONI ARISTOTE MAZELE, SOU MONI, WANG MONI
et ENOCK GAGA, ainsi qu'à mes nièces et neveux KERTICHE
KIBUNGI, MIKE ASALAKOW, ESDY ASALAKOW et KATHIE ASALAKOW.
Nous ne pouvons pas oublier les combattants et camarades de
lutte, avec qui nous avons enduré et parcouru le cycle à savoir
GLOIRE BONKINGA, JOHN ILUNGA, GEDEON MUNGEDI, GEULORD KAZEMBE, JEAN BLESE
MUKOKO, ELIE KABONGO.
Sans oublier nos camarades de chambre PATRICK LOKATIKALA,
EMMANUEL LUMENE, KEVINE ITOLE, THE GAME KUYANA, DON BENIE,
LADY ASANZI, TELICA MADECO et LOVE MANDWENI.
Enfin à toute la famille de l'Institut National du
Bâtiment et des Travaux Publics et à ceux qui, de loin ou de
près, ont apporté leur pierre à la mise au point de ce
travail et dont les noms ne figurent pas ici, qu'ils se sentent
concernés par ces remerciements.
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SYMBOLES, SIGLE ET ABREVIATIONS
: Section d'armature be : base de l'entretoise ;
b : Base de la poutre ;
c : Enrobage
d : Hauteur utile
e : Excentricité
Fv : somme force verticale
Fh : somme des forces horizontales
H : Hauteur de la poutre ;
h0 : épaisseur de la dalle ;
H : Effort du freinage
H : Poussée due à la surcharge du remblai
H3 : poussée du remblai (terre)
He = hauteur de l'entretoise ;
Hr : hauteur (épaisseur) de revêtement
: Kilo newton
: Portée du pont ;
: Largeur du pont ;
lC : largeur de la chaussée ;
Lxe : écartement entre nus de l'entretoise ;
l1x : distance entre axe des poutres ;
lx : écartement des poutres ;
Lx : petite portée de la dalle ;
Ly : grande portée de la dalle ;
M : Méga newton
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M : moment fléchissant ;
M0 : moment fléchissant à l'axe 0 du
pont ;
M+ : moment positif ;
M- : moment négatif ;
Mtt : moment en travée ;
MtA : moment sur l'appui ;
Mser : moment de service ;
MR : moment reversant ;
Ms : moment stabilisant
Ne : nombre d'entretoise ;
n : nombre de voies de circulation ;
N1e : nombre d'entretoise ;
Np : nombre de poutre ;
P( KN) : Charge unitaire
P : charge permanente
Q1 : surcharge sur le remblai
Q2 : réaction des charges
Q3 : poids de la culée
Q4 : poids propre de la superstructure
Q5 : poids du remblai q- : charge négative q+ :
charge positive
: Résultant des forces
S+ : surface positive
S- : surface négative
t : trottoir ;
T : effort tranchant ;
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Tmax : effort tranchant max ;
U et V : côtés de rectangle d'impact ;
x : bras de levier ;
: Contrainte ;
: Contrainte maximale ;
: Contrainte minimale ;
: Contrainte admissible d'acier ;
: Contrainte maximale du béton ;
: Contrainte admissible du béton ;
: Coefficient d'impact dynamique ;
: Diamètre de barres en acier (haute adhérence)
;
: Tension tangentielle ;
: Rapport entre lx et ly ;
: Angle de frottement naturel.
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CHAPITRE 0 INTRODUCTION
1. Problématique
Afin de contribuer à la modernité de notre pays,
nous avons bien jugé de concevoir un ouvrage d'art de franchissement.
Les quartiers NDANU et ABATTOIR présentent des divers problèmes
d'enclavement et de sérieux problèmes pour pouvoir même
traverser l'obstacle naturel (rivière NDJILI) sans problème pour
bien se communiquer.
S'agissant de la conception et dimensionnement d'un nouvel
ouvrage sur le site, cette étude menée dans la perspective de
construire un pont en béton armé de 18m de portée à
deux voies s'est révélée urgente.
2. Hypothèses
Notre souci sur ce sujet n'est rien d'autre que de
répondre aux questions essentielles ci-après :
Comment faut - il concevoir un pont adapté aux
réalités du milieu ?
Quels sont des méthodes et normes des calculs qu'il
faut utiliser et les matériaux qui peuvent nous servir pour arriver
à réaliser l'ouvrage ?
3. Objectif et intérêt
Le but poursuivi dans cette étude est la conception et
dimensionnement d'un ouvrage à un prix moindre pouvant tenir face aux
sollicitations telles que :
> Les inondations ;
> Le poids propre de l'ouvrage ;
> Le convoi ; > La foule...
4. Canevas du travail
Ce présent travail est divisé en 7 chapitres
à savoir :
> Généralités sur le pont
> Description de l'ouvrage
> pré dimensionnement du pont
> Calcul de la poutre et l'entretoise
> Calcul du trottoir et la dalle
> Calcul de l'infrastructure
> Evaluation du projet
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Chapitre I. Généralités sur les
ponts
I.1. Définitions
Le pont est une construction, qui permet de franchir une
dépression ou un obstacle (cours d'eau, voie de communication,
vallée, etc.) en passant par-dessus cette séparation. Le
franchissement supporte le passage d'hommes et de véhicules dans le cas
d'un pont routier ou d'eau dans le cas d'un aqueduc1.
Il fait partie de la famille des ouvrages d'art et leur
construction relève du domaine du génie civil.
Toutefois, ce sont généralement des ouvrages de
portée supérieure à 8m, qui reposent sur des culées
et peuvent comporter plus d'une travée. Ce qui nécessite alors la
construction d'une ou de plusieurs piles.2
Ponceau ou dalot : c'est un pont de longueur
inférieur à 8m.
Une buse : c'est un ouvrage permettant de
faire passer l'eau de pluie ou un ruisseau sous la route. Cette dernière
n'est jamais appelée Pont même si elle remplit la
définition du pont.
I.2. Types de ponts3
Ces derniers sont distingués d'après
? Le matériau constitutif ;
? L'utilisation future ;
? Le mode de conception suivant les règles de la
Résistance des matériaux ;
? La forme des poutres ;
? La forme en plan et la durée du service
envisagée.
Certes, l'existence de plusieurs possibilités de
différencier les ponts entre eux ne permet pas d'en établir une
classification unique et indiscutable.
I.2.1. selon les matériaux constitutifs
Ponts en bois : sa durée de vie est
limitée, il est employé pour les ponts provisoires. Les formes
les plus usitées sont les poutres à treillis et les arcs.
Ponts en pierre : étant donné
que la construction en maçonnerie résiste très bien aux
efforts de compression, et très mal à la traction, la
réalisation des voûtes en pierre pour lesquelles chaque section
reste constamment comprimée est employée. Par contre, celui-ci
est en nette régression parce que les conditions actuelles,
principalement de main-d'oeuvre et de temps, ne permettent plus la taille de la
pierre.
1 Wikipédia, encyclopédie, dictionnaire
libre.
2 Guide : aménagement des ponts et des ponceaux dans le
milieu forestière
3 REUNION D'INGENIEURS ; Cours de ponts
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Ponts en béton : le béton non
armé a été utilisé comme la pierre de taille pour
la réalisation de voûtes, car il n'est pas susceptible de
s'opposer aux grands efforts de traction.
Ponts en béton armé : le mode
de mise en oeuvre du béton armé permet d'envisager la
réalisation de toutes les formes d'ouvrages que l'on peut imaginer.
Cependant, dans un but d'économie, le projeteur recherche les formes
simples qui permettent de réduire au minimum le prix des coffrages.
Ponts en béton précontraint :
il permet en particulier de réaliser de travées
indépendantes par poutres préfabriquées de plus grande
portée et à un prix moindre lorsqu' il y a un grand nombre de
poutres identiques. Grâce à celui-ci, des méthodes
nouvelles de construction sont apparues, telle la construction par
encorbellement, qui permet de supprimer les cintres et les
échafaudages.
Ponts en métal
? Ponts en fonte et en fer : pour la
réalisation des ponts, ces matériaux sont maintenant
abandonnés par ce que :
( La fonte est trop fragile, résiste mal à
l'application de surcharges dynamiques et se fissure ;
( Le fer est plus cher et moindre résistant que
l'acier.
? Ponts en acier : diverses nuances d'acier,
de qualités différentes, permettent la réalisation de
ponts métallique modernes. Les pièces métalliques
élémentaires (fers plats, cornière...) sont
assemblées soit par rivetage, soit par soudure, soit par boulonnage. Un
ouvrage métallique réclame une surveillance et un entretient
permanents, après son achèvement.
? Ponts mixtes : ce sont des ouvrages
métalliques pour lesquels la dalle de couverture en Béton
Armé intervient dans la résistance générale de
l'ensemble à la flexion longitudinale.
? Ponts en alliages légers.
Il existe quelques cas particuliers des grains de poids assez
importants.
I.2.2. selon la conception mécanique. On distingue
deux catégories :
Les ouvrages isostatiques :
> Arcs à trois articulations ;
> Pont à travées indépendantes ;
> Ponts cantilever ou ponts GERBER ; > Les
consoles.
Les ouvrages hyperstatiques : > Les ponts
cadres ;
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> Ponts à travées continues ; > Les ponts
à béquilles.
Le calcul des premiers est généralement plus simple
et plus rapide.
Ponts à travées indépendantes
: ce sont des ouvrages isostatiques : Poutres sur appuis simple. On
réalise ainsi des ouvrages ayant jusque 30m en béton armé,
50m en béton précontraint et jusque 80m en métal.
C'est la solution quasi idéale que l'on rencontre par
exemple dans les viaducs d'accès aux grands ouvrages ou dans les ponts
particulièrement longs.
Fig. I.1 pont à travée
indépendante
Ponts en poutres continues : ce sont des
ouvrages hyperstatiques, qui répondent bien au franchissement de larges
brèches avec implantation d'appuis intermédiaires.
La continuité permet de réduire les moments en
travée et fait apparaître des moments négatifs sur appuis.
Ceci permet une variation de la hauteur des poutres, donc de respecter, dans
certains cas, les gabarits imposés par la voie franchie.
Fig. I.2 pont à poutre continue
Ponts cantilevers : ce sont des ouvrages
isostatiques que les projeteurs n'envisagent plus guère actuellement
à cause des problèmes qui se posent au droit de l'articulation
pour le joint de chaussée et qui n'ont pas trouvé de solution
jugée acceptable.
Fig. I.3 pont cantilever
Ponts Voûtes et arcs : ces sont des
ouvrages hyperstatiques, qui engendrent des poussées horizontales sur le
sol de fondation, d'où la nécessité pour celui-ci
d'être particulièrement résistant.
Ponts en portiques : ils engendrent des
poussées horizontales à leur base comme les arcs.
L'évolution de la précontrainte permet la réalisation de
formes nouvelles
Fig. I.4 pont arc
dans les portiques.
Fig.I.5 Portique
I.2.3. Selon l'utilisation
> Ponts rail : est destiné à
supporter une ou plusieurs voies ferrées.
> Ponts routes : supporte des voies de circulation
routière.
> Passerelles : c'est un ponceau
réservé aux piétons. Il est de faible largeur, avec des
rampes ou des escaliers d'accès.
> Ponts canaux : le problème de
l'étanchéité y est particulièrement important.
> Aqueducs et bâches : c'est un
petit ouvrage généralement voûte et inférieur
à 2m utilisé pour le transport de l'eau potable.
On appelle bâche, un petit aqueduc.
> Ponts Oléoduc : c'est un pont,
qui livre passage à une canalisation conçue pour le transport des
huiles.
> Poutres en caissons : elles sont
constituées par deux âmes ou plus reliées entre elles par
des membrures supérieure et inférieure. Ces membrures s'appellent
également hourdis dans les ouvrages en béton
précontraint.
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En métal (a) Fig.I.7 En béton
précontraint(b)
> Poutres à âme pleine :
c'est le cas des ponts à poutres latérales de hauteur
relativement faible ou des poutres multiples sous chaussée.
> Poutres à treillis : lorsque la
hauteur des poutres devient trop importante (cas des ouvrages à poutres
latérales de grande portée), et afin de réduire le poids
du matériau utilisé, on réalise des poutres treillis. Ceci
est une forme des poutres très répandue dans les ouvrages
métalliques.
Fig.I.8 poutre en treillis
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Poutres de hauteur constante ou variable : la hauteur, plus
grande sur appui qu'à la clé, peut varier suivant une loi
parabolique sur toute la longueur de la travée.
Mais, la hauteur peut également varier paraboliquement
ou linéairement sur une partie de la portée : Ce sont les poutres
à goussets.
Ponts dalles : il n'y a plus de poutre, la dalle est à
la fois élément de couverture et élément porteur.
Ils sont souvent réalisés pour les ouvrages de faible
portée et pour lesquels le gabarit de la voie franchie et le profil en
long de la voie portée ne permettent qu'une faible hauteur du
tablier.
I.2.4. Selon la forme en plan. ? Ponts droits.
Ce sont ceux pour lesquels l'axe de la voie portée est
perpendiculaire à l'axe de la voie franchie (ou à la direction
principale du courant de la rivière).
Dont l'angle des deux axes c'est -à-dire l'axe de la
voie de circulation et celle de la rivière sont différent de
9Ø°.
? Ponts courbes.
Est un pont dont l'axe de circulation décrit une
courbe.
Fig.I.10 Pont Courbe
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I.2.5. Selon la durée du service envisagé
> Ponts provisoires.
Ils doivent être construits rapidement
et pour une durée relativement brève permettant la construction
d'un ouvrage définitif.
Ils sont en bois ou métal (poutres de
récupération). On utilise également les ponts militaires
Bellay.
> Ponts définitifs.
Ils sont théoriquement pour une durée de l'ordre
d'un siècle et sont évidemment beaucoup plus soignés que
les ponts provisoires.
> Pont semi définitif.
Est un pont intermédiaire entre le pont provisoire et le
pont définitif.
I.2.6. utres types d'ouvrages selon leur transmission des
charges. > Ponts à Haubans.
Cette forme d'ouvrage peut être intéressante pour
franchir des portées supérieures à 100 mètres. Les
haubans (câbles obliques) introduisent dans le tablier une composante
horizontale de compression, ce qui permet d'économiser une grande partie
des câbles intérieur.
Le tablier peut être constitué par des poutres sous
chaussée ou par des caissons. C'est sont des ponts à efforts
normaux de type spéciale.
> De Pont Bow - String.
Un pont bow-string est une catégorie de pont munie d'un
tablier faisant aussi fonction de tirant et de poutres latérales (en arc
au-dessus du tablier) qui sont encastrés l'un dans l'autre aux
extrémités. En travée, le tablier est tenu par des
suspentes souvent à la verticale.
> Ponts Vierendeel.
Pont de type treillis dont les diagonales sont enlevées
et les membrures sont encastrées.
> Ponts suspendus.
Ponts de portée supérieur supérieure
à 300m constitués par des câbles porteurs ou suspends,
pylônes, poutre maîtresse et les massifs
d'encrages.
> Ponts hybrides.
C'est la combinaison des ponts suspendus et les ponts Haubans.
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? Ponts Radier.
C'est un dalot avec chaussée submersible.
I.3. Historiques4.
L'historique peut se résumer en différentes
périodes ci-
dessous :
Avant 1500 (après J.C.).
C'est la période empirique, la conception des ponts sans
les calculer. Il s'agit de construction de ponts voûte en
maçonnerie par des romains avant 1500.
Période de 1500 à 1700-1800.
C'est la période de grands savants (Newton, Hooke,
Galilée) ; c'est le climat des études théoriques des
ponts, naissance de l'acier.
Période de 1800-1900.
Naissance de l'industrialisation, d'où début de
chemins de fer et construction des 1er Ponts métalliques pour des
chemins de fer.
A la fin de cette période, il y a apparition du
Béton Armé (B.A).
Période de 1900-1950.
pparition des voitures, d'où des ouvrages d'arts routiers
(ponts,...) ;
Apparition du béton précontraint.
Période de 1950-1975
Développement de l'autoroute, à partir de 975,
à cause de la crise pétrolière qui a entraîné
la crise tout court et de l'apparition des écologistes, fin de la
construction des routes.
Ecologistes : les gens destinés à
conserver la nature c.-à-d. qui est contre ceux qui détruisent la
nature.
Les grandes lignes de l'évolution de la construction des
ponts ces dernières années sont les suivantes :
Evolution du trafic en flèche : le trafic
a évolué quantitativement et qualitativement et le confort
aussi.
4 MUTONDO, « Cours de ponts », BTP3/INBTP 2014-2015.
Evolution des techniques des constructions : les
techniques à mettre à la disposition des
ingénieurs, des moyens de plus en plus sûrs du point de vue
matériaux, calculs et exécutions.
I.4. Éléments constitutifs des
ponts5.
Le pont est constitué de deux grandes parties qui sont
: la superstructure et l'infrastructure.
I.4.1. La superstructure
La superstructure est constituée de : I.4.1.1. Le
tablier
C'est la partie de l'ouvrage supportant la chaussée (ou
la voie ferrée) au-dessus de la brèche à franchir. Dans
les ponts à poutres, on distingue les ponts à poutres
latérales et les ponts à poutres sous chaussée. Que ce
soit dans l'un ou dans l'autre cas, une dalle, des entretoises et parfois des
longerons, sont associés aux poutres pour former le tablier.
I.4.1.1.1. Dalle
La dalle ou hourdis sert d'élément de couverture
; c'est elle qui reçoit la couche de roulement de la chaussée et
les surcharges des véhicules.
Outre celui de couverture, le rôle de la dalle est de
reporter les charges permanentes et les surcharges sur les poutres, les
longerons et les entretoises.
I.4.1.1.2. Entretoises
Les entretoises intermédiaires ont pour but de
solidariser les poutres entre-elles ; elles reportent l'effet des charges sur
les différentes poutres. Elles doivent être rigides et avoir une
hauteur sensiblement identique à celle des poutres (rigidité).
Elles sont à âme pleine mais le plus souvent elles sont
triangulées car les efforts qui les sollicitent sont faibles et la
couverture repose sur les poutres à faible écartement. Entre les
entretoises d'appuis et du milieu on place les autres uniformément
à une distance de 7 à 10m. Les entreprises d'appuis
répartissent les réactions d'appui entre les différentes
poutres et transmettent aux appareils d'appuis les efforts dus au vent.
I.4.1.1.3. Longerons
Les longerons, essentiellement utilisés dans les ponts
métalliques, sont disposés parallèlement à l'axe
longitudinal de l'ouvrage et relient entre elles les différentes
entretoises.
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5 REUNION D'INGENIEURS ; Op. cit
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I.4.1.1.4. Les poutres principales
Il s'agit de l'organe essentiel porteur de l'ouvrage. Les poutres
transmettent aux appuis les efforts des charges permanentes et des surcharges.
Elles sont parallèles à l'axe longitudinal du pont.
I.4.1.1.4. Poutres latérales
Elles sont également appelées poutres de rive,
poutres maitresses ou, encore, poutres principales.
Dans ce type d'ouvrage, les charges sont supportées par
deux poutres parallèles à l'axe longitudinal de la
chaussée et situées aux bords extrêmes du tablier.
I.4.1.1.5. Poutres sous chaussée
Pour des raisons d'esthétique, dans les
agglomérations, pour dégager la visibilité ou pour
réserver un gabarit au-dessus de la brèche, la hauteur de la
poutre se trouve être imposée. On a alors recours aux ponts
à poutres sous chaussée. Un tel type d'ouvrage comporte un
certain nombre de poutres sensiblement identiques, réparties de
façon uniforme sous le tablier.
I.4.1.1.6. Contreventement
Le contreventement est constitué par une poutraison
croisée horizontale entre poutres latérales destiné
à assurer la stabilité du tablier sous les efforts du vent.
I.4.1.1.7. La chaussée
Elle reçoit les surcharges et peut être en
béton ou en d'autres matériaux. Le drainage des eaux de pluie est
assuré par deux pentes opposées dirigées vers les
trottoirs et par les canalisations d'évacuation des eaux à
travers les trottoirs.
I.4.1.1.7.1. Profil en travers
Pour les ponts droits, ce profil normal est celui qui comprend
deux pentes de sens contraire de 2 à 3 % raccordées par un arc
parabolique sur une largeur de 0,5 à ,5 m de part et d'autre de l'axe.
Pour les ponts courbes, il faut prévoir un devers de 2%.
I.4.1.1.7.2. Profil à long
Sa pente ne dépassera pas 4% et ne
sera pas inférieure à 1% afin de permettre un écoulement
normal des eaux.
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I.4.1.1.7.3. Le revêtement
Le revêtement comprend essentiellement une couche
d'étanchéité et une couche de roulement.
Couche d'étanchéité en
béton
Le béton étant un matériau poreux,
même bien comprimé, il n'est jamais parfaitement
étanche.
Pour protéger les armatures il est nécessaire de
disposer d'une chape d'étanchéité sur toute la couverture
en béton. L'étanchéité peut être :
? base d'asphalte coulée naturel ou synthétique
utilisant des résines
synthétique ;
? Par feuilles préfabriquées revêtues
d'asphalte ; ? Par moyens à haute cadence (MHC)
Couche de roulement
La couche de roulement doit, sur un ouvrage d'art comme en
section courante, présenter un bon Uni (confort) et offrir des bonnes
caractéristiques antidérapantes. Les couches de roulement
classiques ne sont pas étanches, il faut alors étudier les
dispositions constructives pour éviter la stagnation de l'eau entre la
couche de roulement et l'étanchéité proprement dite
(drains, pentes, ...).
I.4.1.1.8. Les trottoirs6
C'est l'espace latéral du profil en travers
dûment identifié par une surélévation par rapport au
niveau des voies de circulation des véhicules et dont la fonction
principale est de supporter une piste piétonne.
Il est limité, côté circulation par une
marche ou par un dispositif de retenue et, côté vide, par un grand
corps (ou une barrière de sécurité qui assurera aussi la
fonction de sécurité des piétons).
Cette position en surélévation est usuellement
utilisée pour faire transiter sur l'ouvrage des canalisations de
services publics ou de concessionnaires.
Le trottoir peut être utilisé moyennant certaines
adaptations pour permettre une cohabitation comme support d'une piste
cyclable.
6 Service d'études techniques des routes et autoroutes :
« SETRA » ; Guide technique ; Août 2005 ; France Page 5
Page 18 sur 115
I.4.1.1.8.1. Le revêtement
Il dépend de l'utilisation et du type de l'ouvrage.
Dans le cas où le trottoir ne comporte pas d'alvéoles, on peut le
consulter par le béton maigre recouverte d'asphalte (en ville) ou non
revêtu (en rase campagne) ou simplement comblé du sable.
Pour les trottoirs à dalot (dallette)
préfabriqué, il n'y a pas de revêtements.
I.4.1.1.8.2. Les bordures des trottoirs7
Les bordures de trottoir sont généralement en
béton (en site urbain, on emploie parfois des bordures en granit, plus
robustes) et leurs dimensions sont normalisées. Leur hauteur varie de 20
à 30 Cm, leur poids de 0,56 à 1,65 KN/m et son parement est
incliné de 1/20. La bordure est en saillie de 16 à 20m.
I.4.1.1.8.3. Les canalisations
Les compagnies de gaz, de l'eau, de
l'électricité peuvent solliciter de faire franchir leur conduite
et leur câble par le pont. On ménage ainsi des galeries visitables
sous les trottoirs pour les recevoir. Il faut alors prévoir
d'alvéoles en créant des compartiments sous la dallette car
certaines canalisations ne peuvent pas être mises côte à
côte telles que les conduites des gaz et les câbles
électriques.
I.4.1.1.8.4. Les garde-corps
Ils ont essentiellement pour objet la protection des
piétons. Ils doivent être constitués des matériaux
non fragiles ; on utilise souvent l'acier doux ou les alliages légers.
La hauteur minimale est égale à :
hmin = Min (1,20m ; 0,95m + 0,005H #177; 0,05m).
Avec H = la hauteur en mètre du trottoir au-dessus du sol
ou de l'eau.
Jusqu'à une hauteur de 0,60m au-dessus du trottoir, les
vides doivent être suffisamment réduits pour qu'on ne puisse pas y
faire pénétrer un cylindre de plus de 5cm de diamètre afin
d'assurer la sécurité des jeunes enfants.
Les différentes parties d'un garde-corps sont :
? La main courante ou lisse (elle est dépourvue de
souillée) ;
? Une ou plusieurs sous lisses (facultatives suivant le type de
garde-corps) ; ? Les montants principaux scellés dans le tablier ;
? Les barreaux ou montants secondaires (facultatifs).
7 J. Armand CALGARO: `` Projet et construction des ponts ;
Presses de l'école nationale des ponts et chaussées. Paris
1999.page 220-221''.
Page 19 sur 115
I.4.1.1.8.5. Canalisation d'eau
Les eaux de pluie sont évacuées hors du pont par
des drains (ouvertures, orifice, tuyaux, conduite...) à travers les
trottoirs (conduites à plastique, en métal, en amiante
ciment).
I.4.1.1.8.6. Les corniches
La corniche a essentiellement un rôle esthétique.
En plus de ce rôle elle doit également servir de lamier afin
d'éviter le ruissellement de l'eau de pluie sur le parement. La corniche
en béton peut être coulée en place ou
préfabriquée.
I.4.2. L'infrastructure
L'infrastructure est constituée de :
I.4.2.1. Les piles et les culées
Les piles et les culées dépendent des deux
éléments qu'elles unissent :
? Le sol
? le tablier
Elles sont donc conçues au mieux, en tenant compte de
ces facteurs, ce qui se traduit par la résistance mécanique, la
stabilité et l'aspect.
En plus de leur rôle de support des
extrémités des ouvrages d'art, les culées doivent souvent
soutenir les terres des ouvrages d'accès et sont étudiées
en conséquence.
I.4.2.2. Les appareils d'appui
Sous l'effet des différences de température, ou
sous l'application des surcharges, les tabliers se déplacent par rapport
aux piles et aux culées. Il est donc nécessaire d'interposer
entre eux des dispositifs permettant ces mouvements : ce sont les appareils
d'appui.
Ces appareils d'appui peuvent être fixes ou mobiles ;
ils sont différents selon que l'ouvrage est en béton armé
ou précontraint, à poutres préfabriquées (appuis en
Néoprène, par exemple) ou coulé en place (noyau
Freyssinet) ou métallique (balanciers ou rotules...).
I.4.2.3. Le sommier
Il s'agit de la maçonnerie au-dessus des appuis sur
laquelle repose une voûte ou des poutres et servant à transmettre
et à répartir les charges des tabliers sur les piles et
culées. Il joue le rôle d'une poutre ceinture ou chaînage
dans la construction des ponts.
Page 20 sur 115
I.4.2.4. La dalle de transition
Il s'agit d'une dalle en béton armé
placée sous la chaussée à l'entrée du pont, elle
est appuyé sur l'arrière de la culée et sur le remblai.
Elle a pour rôle d'éviter la dénivellation qui risque de se
produire entre la chaussée courante et le pont en cas de tassement du
remblai. Si ce tassement se produit elle remplace une différence brutale
de niveau par une légère augmentation de la pente.
Page 21 sur 115
Chapitre II. Description de l'ouvrage II.1.
Description de site
Le présent pont sera érigé dans la ville
province de Kinshasa, entre le quartier NDANU dans la commune de LIMETE et le
quartier ABATTOIR dans la commune de MASINA.
II.1.1. Données hydrographiques
Le quartier NDANU et ABATTOIR sont séparés par
une grande rivière dénommée « rivière N'DJILI
»
II.1.2. Données naturelle
Les données naturelles étant l'ensemble des
éléments techniques de l'environnement qui influence directement
la structure. Cela nous permettrait d'avoir :
a) Données géologiques
Le site de Kinshasa a deux zones géomorphologiques :
? La plaine du pool bordant le fleuve Congo au nord
constituée par deux terrasses emboîtées dont l'altitude
varie de 275 à 340m
? La zone des collines dont le sommet culmine à 550m
d'altitude présentant dans l'ensemble des pentes de l'ordre de 2
à30% pour des altitudes de 345 à 550m. elle est située au
sud-est et sud-ouest de la ville.
b) Données hydrologiques
Lorsqu'un ouvrage d'art franchit un cours d'eau ou un canal,
un certain nombre des renseignements sont nécessaire. En dehors du
relevé précis de la topographie de lit, il convient de connaitre
les niveaux des eaux qui influencent sur la conception de l'ouvrage et son
implantation dans l'espace et permet d'apprécier l'opportunité de
certaines méthodes d'exécution.
Débit d'étiage : 0,140m3/s
Vitesse d'écoulement : 0,7m/s avec une profondeur de
0,65m
Précipitation annuelle : 1500mm
Débit de crue : 14,7 m3/s
PHE : 2,5m
PBE : 0,5m
Profondeur de la nappe phréatique : pas présence
de la nappe phréatique.
c) Les données géotechniques
Les données géotechniques sont évidemment
fondamentales dans l'étude d'un ouvrage. Non seulement elles
déterminent les types de fondations des appuis, mais elles constituent
l'une des éléments de choix de la solution pour le
franchissement.
Page 22 sur 115
Elles sont obtenues à partir de la reconnaissance du
sol. Les essais in situ mettent en évidence les sols ci-après.
Nature du sol
|
Contrainte admissible Kg/cm2
|
Sable fin moyennement compact
|
2 à 3
|
Sable fin assez compact
|
3 à 6
|
Sable fin très compact
|
6 à 12
|
Comme nous sommes face à un sable fin assez compact,
les résultats proposent un mode de fondation directe et travaillant avec
une contrainte admissible de 3,5 kg/cm2 (0,35 MPa).
? Capacité portante : 0,35 MPa ? Profondeur du sol :
2,5m
II.2. Description de l'ouvrage
II.2.1. Présentation de l'ouvrage
Notre ouvrage est un pont-route de 18m de portée avec
une travée isostatique, qui contient deux bandes de 3,5m, deux trottoirs
de 1,5m, deux caniveaux de 0,35m et deux bordures de 0,15m.
II.2.2. Les données fonctionnelles
Elles rassemblent l'ensemble des caractéristiques
permettant au point d'assurer la fonction de l'ouvrage de franchissement.
II.2.2.1. Données relatives à la voie
portée
Le dimensionnement à adopter pour les
différentes caractéristiques de la route répond à
une nécessité de permettre l'écoulement du trafic dans les
conditions de fluidité et de confort lié à l'importance de
l'itinéraire. Ces données concernent :
a) Le tracé en plan
C'est la ligne définissant la géométrie
de l'axe de la voie portée. Il définit aussi les ouvrages droits,
biais et courbes. Il convient d'éviter les deux cas derniers pour des
raisons qu'ils sont difficiles à calculer et à
exécuter.
b) Le profil en long
C'est la ligne située sur l'estrade de l'ouvrage
définit en élévation le tracé en plan. Il doit
être défini en tenant compte des nombreux paramètres
liés aux contraintes fonctionnelles de l'obstacle franchi.
Page 23 sur 115
c) Le profil en travers
Il définit la géométrie et les
équipements de la voie dans le sens transversal. Les pentes
transversales de la chassée ont une valeur variante entre 0 et 2%.
II.2.2.2. Données relatives à l'obstacle
franchi
Lorsqu'un ouvrage projeté franchit une voie de
communication (route, voie ferrée ou voie navigable), il convient
naturellement de respecter les caractéristiques relatives à cette
voie. Il s'agit de respecter les ouvertures.
Les gabarits définissent la hauteur libre minimale
à dégager au-dessus de la voie franchie les ouvertures de la
largeur minimale à dégager parfois appelée « gabarit
horizontale ».
> Dans notre cas l'ouvrage franchi une voie non navigable,
mais il est important de définir les gabarits à respecter. Car au
cas contraire l'ouvrage sera englouti par des eaux de la rivière. Nous
devrons donc définir la période des plus hautes eaux (PHE) et
celle des plus basses eaux (PBE).
> Le gabarit maximal du véhicule est fixé
à 4m.
II.3. Les données architecturales
Ces données rassemblent les éléments qui
vont guider la conception esthétique de la structure.
II.4. Conception de l'ouvrage
II.4.1. Choix du type de l'ouvrage
Ce choix est une démarche qui nous aide bien de trouver
la variante qui s'inscrit le mieux dans le contexte naturel du franchissement
de l'obstacle.
II.4.2. Critère de choix du type d'ouvrage
Il nous est de tenir compte de :
> L'obstacle à franchir : la rivière
> Voie portée : un pont-route
> Matériaux : un pont en béton armé
> Fonctionnement mécanique : un pont fixe
> Durée de vie de l'ouvrage : un pont
définitif
Suivant les critères nous sommes face à un pont
en béton arme de 18 m de portée à une travée
isostatique, deux culées gauche et droite.
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II.5. Base de calcul
Les charges et règlement de calcul adoptés pour
le présent travail sont relatifs aux normes belges en particulier NBN
B03-101 qui fixe les actions à considérer pour le calcul des
ponts routes. La méthode de calcul est celle des états
limites.
Page 25 sur 115
Chapitre III Pré dimensionnement
III.1. Définition
Le pré dimensionnement d'une structure consiste à
fixer les dimensions de différents éléments de la
structure ou de l'ouvrage en respectant certain règles et principes
pratique de la construction.
Etant donné que la superstructure est composée des
éléments en béton armé et autre, le pré
dimensionnement de la structures se portera sur : la poutre (nervure
longitudinale), la dalle et l'entretoise nervure transversale).
Partant sur le renseignement reçu de l'office de route,
relative à l'ouverture de deux bouts de la rivière sur laquelle
nous voulons placer le pont et suivant l'utilité du projet, nous
recueillons les données ci-dessous :
élément
|
Nombre
|
longueur (m)
|
longueur total
|
Bande
|
2
|
3,50 m
|
7 m
|
Caniveaux
|
2
|
0,35 m
|
0,70 m
|
Bordure
|
2
|
0,15 m
|
0,30 m
|
Trottoir
|
2
|
1,50m
|
3 m
|
Largueur de la chaussée 11 m
|
III.2. La poutre
a) Hauteur de la poutre Hp
Pour déterminer la hauteur de la poutre, il est mieux de
respecter la condition avec L : la portée du pont
8
0
85 H
,2 H ,8
D'où nous adoptons Hp= ,2m
b) Epaisseur de la poutre (bo)
La condition pour déterminer l'épaisseur de la
poutre est donnée par :
0,30
|
Hp
|
bo
|
0,40Hp
|
|
0,30
|
,2
|
bo
|
0,40
|
,2
|
0,36
|
bo
|
0,48
|
|
|
Nous adoptons bo=0,40m
c) Nombre des poutres (Np)
Le nombre des poutres est fonction de la longueur totale du
pont. Le cours de pont « Réunion des ingénieurs8
» recommandé dans la page 305, l'utilisation de l'abaque
ci-après pour déterminer le nombre des poutres.
Largueur
|
à 6m
|
6 à 9m
|
9 à 11m
|
11 à 14 m
|
Np
|
2
|
3
|
4
|
5
|
|
Etant donné que la largeur totale du pont est de 11 m et
pour mieux repartir les
charges sur toutes les poutres nous prendrons = 4 .
d) Distance entraxe des poutres L1x
La distance entraxe L x est déterminée par
l'expression = Avec l : la largeur du pont
=
4 = 2,8 m
e) Ecartement des poutres
b0
= 2 2
= b0 = 2,75 0,40 = 2,4m
f) Porte à faux
Les portes à faux sont aux extrémités de la
largeur du pont suivant le profil en
travers p = ,
= = ,4 m
g) Les goussets
Les dimensions des goussets sont tirées de
l'expérience pratique soit une largeur de 030 m et 010 m de hauteur.
h) Encorbellement 2
Alors ,
d où 0,60 m
Nous adoptons alors 0,55m qui équivaut à 55cm
8 Réunion des ingénieurs, op.cit.
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III.3. La dalle
L'épaisseur de la dalle est toujours 6m
pour 16m, nous avons une distance entraxe de 2m pour 18m, nous
avons une distance entraxe de 3m pour 20m, on nous avons distance entraxe de
4m
D'où pour notre cas, maintenons la valeur de 18m vu que
L1x est égale à 2,75m.
III.4. L'entretoise
Les entretoises sont des éléments en
béton armé considérées comme poutres
disposée perpendiculairement aux poutres principales reliant celle-ci,
alors qu'elles sont placées transversalement par rapport à la
portée du pont.
a) Hauteur de l'entretoise (He)
En travée He = Hp ed = ,20 0, 8 = ,02m
Aux appuis He = 2 = 2 ,
= 0,68m
b) Epaisseur de l'entretoise
L'épaisseur de l'entretoise est à celle des
poutres longitudinales.
= 5 :
Cette expression est destinée dans l'ouvrage «
calcul et vérification des ouvrages en béton armé
de Pierre Chavron » 9
Alors be = 40 5 = 35cm
c) Distance entraxe d'entretoise
Elle varie entre 5m 8m nous adoptons 6m
d) Ecartement des entretoises Cet
écartement est donné par la relation
be
= 2 2
si nous simplifions, l expressiondevient = be = 6 0,35 =
5,65m
e) Nombre d'entretoise Ne
9 Pierre Chavron, calcul et vérification des
ouvrages en béton armé
Partant de la théorie du cours de pont, il exige qu'on
place une entretoise au droit de la section médiane et deux autres aux
extrémités et de placer encore une si possible dans les deux
parties récentes. Mais nous les
déterminons par la relation Ne =
Ne =
|
8 0,35
|
= 2,94 = 3,94m 4 entretoises
|
6
|
Page 28 sur 115
III.5. Trottoir
Le trottoir est constitué de :
Sable de 0cm d'épaisseur Mortier de 1cm d'épaisseur
Dallette de 3cm d'épaisseur Chape de protection
Pierre de taille
Représentation transversale de la
superstructure
Page 29 sur 115
Représentation longitudinale du la
superstructure
Page 30 sur 115
CHAP IV. CALCUL DE LA POUTRE ET L'ENTRETOISE
IV.1. La poutre
IV.1.1. Répartition des charges transversales10
En considérant l'hypothèse où = pour le
calcul des lignes
d'influence, le croquis ci-dessous représente la coupe
transversale du pont.
Partant de la ligne d'influence de la poutre une, nous la
définissons comme étant la déformation de l'entretoise
sous l'effet d'une charge unitaire située au droit de cette poutre, ce
raisonnement est valable pour les poutres 2, 3,4, et 6.
Comme l'entretoise , les lignes d'influences sont des droites,
il suffit de connaitre deux points pour le tracer.
Plaçons en premier une charge unitaire en 0
c.-à-d. dans l'axe du point. Le coefficient de répartition des
charges est de 1/4 car chaque poutre est estimée charger de la
même manière, alors que le point 0 est commun à toutes
les
poutres. Ces qui vient à dire qu'à ce point on a =
0,25t.
Plaçons une charge unitaire de 1t sur la poutre une,
à ce point nous aurons une flexion composée car l'effort normal
de t et un moment réduit au centre de la section M = P d apparaissent et
on obtient R = R2 = R3 pour la commodité de calcul, nous
replaçons I par le moment d'inertie de la section fictive S tel que :S =
S2 = S3 = S4 = . d où St = ? Si
= 4 dans cette condition I=Sd2 par
symétrie I= (S1d2+S2d22) 2
Avec une charge unitaire de 1t, sur la première poutre
on a une rotation de la section de 0, l'axe de la coupe transversale. On a Q1,
Q2, Q3, Q4, Q5 et Q6
Avec
Q1= d où P =Q1S1
10 Mutondo, op.cit.
Page 31 sur 115
Q2= d où P =Q2S2 Q3=
doù P =Q3S3
Q4= doù P =Q4S4
Nous savons que ? P =
= 4,2 ; = ,4
= (4,2) ( ,4) 2
= 9,33 et, = 28
= ( 7,64 ,96)
= 39,2 Pd1=( 4,2) = 4,2
On aura alors = ,
Donc Q1= , =0,70 d oùP = 0,70 = 0,70t
,
Q2= , = 0,40 doù P2 = 0,40 = 0,40t
Q3= ,
= 0, 0 doù P2 = 0, 0 = 0, 0t
,Q4= = 0,20 d oùP2 = 0,20 = 0,20t
,
Vérification de ?Pi = t alors prenons: (0,7 0,4 0, 0,2) =
t cqfd
Page 32 sur 115
IV.1.1.1. Traçage des lignes d'influences
IV.1.1.2. Evaluation des surfaces des diagrammes
obtenus
Ligne
d'influence
|
Surfaces positives
|
Surfaces négatives
|
|
|
Surfaces totales
|
1 et 4
|
0,7 8,6
|
3,0
|
0,2
|
|
2,4
|
=
|
0,24
|
2,77
|
2 =
|
|
2
|
|
2 et 3
|
(0,09 0,4)
|
|
0
|
|
|
|
|
2,70
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
= 2,70
|
|
|
|
|
|
|
|
IV.1.1.3. Utilisation des lignes d'influences
Pour le poids propre de l'ouvrage, il n'y a pas des
répartitions transversales, chaque poutre repend de même
charge.
Pour le surcharge fixe, il est de même que le poids propre.
La foule à son tour on considère le coefficient d'impact
dynamique de ,2 avec la charge ed4KN. Faisons
alors 0,4 ,2 = 0,48tm.
Cette charge est la seule qui se répartie sur toute la
surface du tablier du pont ; d'où nous allons la multiplier par les
surfaces des lignes d'influences transversales.
Page 33 sur 115
Lignes d'influences
|
Surfaces positives
|
|
Surfaces négatives
|
|
1 et 4
|
0,48
|
3,0
|
=
|
,44
|
0,48
|
0,24
|
= 0,
|
5
|
2 et 3
|
0,48
|
2,7
|
=
|
,30
|
|
0
|
|
|
Pour le convoi nous supposons que chaque véhicule ne
peut se mouvoir que dans la bande de circulation. D'où la recherche de
la répartition maximale par usage des lignes d'influences avec
l'utilisation de deux véhicules à la fois.
|
R
|
R
|
R
|
R
|
Total
|
P1
|
0,46
|
0,31
|
0,2
|
0,04
|
1,01
|
P2
|
0,32
|
0,27
|
0,13
|
0,18
|
1
|
P3
|
0,18
|
0,23
|
0,27
|
0,32
|
1
|
P4
|
0,04
|
0,19
|
0,3
|
0,46
|
0,99
|
Total
|
1
|
1
|
1
|
1
|
4
|
IV.1.1.4. Calcul des coefficients d'impact
dynamique
,
III.1.1.4.1. Coefficient d'impact dynamique pour la dalle
Elle est donnée par la relation = , ,
? Charges permanentes Pour la dalle : =
Alors P = 0, 8 25 8 7 = 567KN Pour la chaussée
- Couche de forme en béton
P = (0,04
|
23
|
8
|
7)
|
= 5,92KN
|
- Couche d'isolation
P = (0,02
|
23
|
8
|
7)
|
= 57,96KN
|
Page 34 sur 115
- Couche de revêtement
P = (0,03 23 8 7) = 86,94KN
Le poids propre de la chaussée = 5,92
57,96 86,94 = 260,82 Tablette
P = 0,30 25 8 0, 5 = 20,25KN
Le poids total Pt=poids de la dalle + poids de la chaussée
+ poids de la tablette
P = 567 260,82 20,25 = 848,07KN
? Charge d'exploitation
Nous n'avons que deux bandes de 3,5m, donc nous
considérons deux camions de 32t roulant à coté ; la
position la plus défavorable. D'où Q=32t 2=64t=640KN
,
,
Alors = ,
( , )
= , 8 ,2
IV.1.1.4.2. Coefficient d'impact dynamique pour la poutre
? Charges permanentes
Pour la chaussée
- Couche de forme en béton armé
P = (0,04 23 8 7) = 5,92KN - Couche
d'isolation
P = (0,02 23 8 7) = 57,96KN - Couche de
revêtement
P = (0,003 23 8 7) = 86,94KN
D'où le poids pour la chaussée =
Alors on a : = 5,92 57,96 86,94) = 260,82
Pour l'entretoise - En travée
:
3 = ,02 0,35 3 2,8 2 25 = 49,94
- Aux appuis : on applique la même formule
est on a
0,68 0,35 3 2,8 2 25 = 99,96KN
D'où le poids de l'entretoise = 49,94 99,94 = 249,9
Pour la poutre
= = ,20 0,40 8 25 4 = 864
Trottoir
= 0,05 ,5 8 25 = 33,75 Garde-corps : 1KN 8 = 8KN
Pour la tablette la valeur déjà calculée
dans la partie haute = 20,25
' ù = = (33,75 20,25 8) = 72
Cette valeur on le multiplie par deux parce que qu'on a deux
trottoirs, qui donnent 144KN
=
= (260,82 249,9 864 44 567) = 2085,72KN
Charge d'exploitation
= 32 2 = 64 = 640
,
,
( , )
Alors =
, = , 3
Page 35 sur 115
IV.1.1.5. Choix de la poutre la plus chargée
La valeur de la poutre la plus chargée est de 1,01(de
la poutre une), cette poutre tiendra compte du coefficient d'impact dynamique
de
1, 3, alors l'effet maximum réduit pour KN par essieu k
=
Avec n : nombre des bandes, c : la valeur de la poutre la plus
chargée
k = 2
= 0,57
,0 , 3
IV.1.2. Détermination de la poutre longitudinale la
plus chargée
Etablissons les lignes d'influences des moments (M) et
l'effort tranchant (T) en 10 points de notre poutre et déterminons la
courbe enveloppe de ces deux derniers dans ce dix ponts.
IV.1.2.1. Le moment fléchissant à chaque
section a) Calcul du moment fléchissant
Mmax =
L ; x = L x ;P = t
Pxx
alors Mmax =
|
Px(L x)
|
L
|
pour x = 0; M =
|
|
0( 8 0) 8
|
= 0tm
|
|
pour x = .8; M = pour x = 3.6; M = pour x =
5.4; M = pour x = 7.2; M =
.8( 8 .8)
8
3.6( 8 3.6)
8
5.4( 8 5.4)
8
7.2( 8 7.2)
8
= .62tm
= 2.88tm
= 3.78tm
= 4.32tm
pour x = 9; M =
|
|
9( 8 9) 8
|
= 4.5tm
|
|
pour x = 0.8; M = pour x = 2.6; M = pour x
= 4.4; M = pour x = 6.2; M =
0.8( 8 0.8)
8
2.6( 8 2.6)
8
4.4( 8 4.4)
8
6.2( 8 6.2)
8
= 4.32tm
= 3.78tm
= 2.88tm
= .62tm
Page 36 sur 115
pour x = 8; M =
|
8( 8 8)
|
= 0tm
|
8
|
b) Evaluation des surfaces des lignes d'influence du
moment fléchissant
Les surfaces du diagramme des moments fléchissant
à chaque section de la poutre sont des triangles dont la base est la
portée du pont et la hauteur est la valeur du moment fléchissant
en ce point de la poutre.
Comme nous venons de remarquer ci-haut que :
S = S ; S = S ; S = S ; S = S ; etS = S
Alors on fait :
0 8
.62 8
2.88 8
3.78 8
4.32 8
S= S =
|
|
= 38.88m
|
2
|
S=
|
4.5 8
|
= 40.5m
|
2
|
IV.1.2.2. Effort tranchant à chaque section
( )
= =
a) Effort tranchant positif
( 8 0)
T 0 = 8
= t
T = 8
= 0.9t
( 8 .8)
T 2 = 8
( 8 3.6)
T 3 = 8
( 8 5.4)
T 5 = 8
= 0.5t
( 8 9)
T 6 = 8
= 0.4t
( 8 0.8)
Page 37 sur 115
T 4 = ( 8 7.2)
8
= 0.8t
= 0.7t
= 0.6t
T 7 = 8
( 8 2.6)
= 0.3t
T 8 = 8
= 0.2t
( 8 4.4)
T 9 = 8
= 0. t
( 8 6.2)
T 0 = 8
( 8 8)
Page 38 sur 115
= Ot
b) Effort tranchant négatif T i = P T i
T 0 = = 0t
T = 0.9 = 0. t
T 2 = 0.8 = 0.2t
T 3 = 0.7 = 0.3t
T 4 = 0.6 = 0.4t
T 5 = 0.5 = 0.5t
T 6 = 0.4 = 0.6t
T 7 = 0.3 = 0.7t
T 8 = 0.2 = 0.8t
T 9 = 0. = 0.9t
T 0 = 0 = t
c) Evaluation des surfaces des lignes d'influences de
l'effort tranchant
Les surfaces des lignes d'influences sont des triangles
dont la base est la portée du pont en ce point et la
hauteur est la valeur de l'effort tranchant en ce point.
T X
v Effort tranchant positif
0.9 6.2
S=
S 2 =
S 3 =
S 4 =
|
|
= 7.29m = 5.76m = 4.4 m = 3.24m
|
|
|
|
|
|
S 6 =
S 7 =
S 8 =
S 9 =
0.4 7.2
2
0.3 5.4
2
0.2 3.6
2
0. .8
2
= .44m
= 0.8 m
= 0.36m
= 0.09m
v Effort tranchant négatif
0 0
0. .8
0.2 3.6
0.3 5.4
Page 39 sur 115
S 3 =
S 4 =
2
0.4 7.2
2
= 0.8 m
= .44m
Page 40 sur 115
0.5 9
0.6 0.8
0.7 2.6
S 7 =
|
|
= 4.4 m
|
2
|
S 8 =
S 9 =
|
0.8 4.4
|
= 5.76m = 7.29m
|
2
0.9 6.2
|
2
|
S 0 =
|
|
8= 9m
|
2
|
? Surface totale
La surface totale est la différence entre la surface
positive et la surface négative.
St = Si Si
On a :
St = 9 0 = 9m
St = 7.29 0.09 = 7.2m
St = 5.76 0.36 = 5.4m
St = 4.4 0.8 = 3.6m
St = 3.24 .44 = .8m St = 2.25 2; 25 = 0m
St = .44 3.24 = .8m
St = 0.8 4.4 = 3.6m St = 0.36 5.76 = 5.4m St = 0.09 7.29 =
7.2m St = 0 9 = 9m
Page 41 sur 115
IV.1.2.3. Diagrammes des lignes d'influences
IV.1.2.3.1. Lignes d'influence des moments
IV.1.2.3.2. Lignes d'influences des efforts tranchants
IV.1.3. Application
Déterminons d'abord la largeur de la table de compression
:
Page 42 sur 115
b
|
|
b0
|
= Min = Min
= .4
= 2(
|
L Lx
[ ]
.11
|
b
|
2
|
b0
|
0' 2
[ 8 2.81
|
b
|
2
|
b0
|
.4)
|
0' 2 J
|
b
|
2
|
b0
|
b = 2.8 0.4 b = 3.20m
IV.1.3.1. Poids propre
a) Poutre
> Dalle (table de compression)
S = 0. 8 3.20 = 0.578m > Nervure
S2 = 0.40 .02 = 0.408m > Les deux
goussets
0. 0.3
St = S S2 (S3 4) = 0.576 0.408 0.03 = .0 4m
D où Pp = St b = .0 4 25 = 25.35 KN m
11 Pratique du BAEL 91, cours et exercices
corrigés
Page 43 sur 115
b) Entretoise
Les effets des entretoises extrêmes sont directement
reprisent par les appuis, les autres entretoises (intermédiaires)
peuvent être considérées comme ponctuelles ou
uniformément réparties ; nous considérons ce dernier cas
:
Pentr =
|
Nentr be(he e de la dalle)(b b0) b
|
L
|
Pentr =
|
2 0.35( .02 0. 8)(3.20 0.40)25
|
= 2.28KN
|
2
|
Alors :
P = Pp Pentr
P = 2.28 25.35 = 27.6KN = 2.76t m
IV.1.3.2. Surcharge fixe sur la moitié du pont
> Garde-corps : 0,05t/m
> Chape de protection : 0,15t/m
|
>
|
Revêtement asphalté :
|
7 0.03 2.3 = 0.483 t/m
|
>
|
Mortier de port : 0.0
|
.5
|
2.2 = 0.033 t/m
|
>
|
Sable (trottoir) : 0.
|
.5
|
.8 = 0.27t/m
|
>
|
Couche d'isolation : 7
|
0.02
|
2.3 = 0.322 t/m
|
>
|
Couche de forme : 7
|
0.04
|
2.3 = 0.6 4 t/m
|
>
|
Pierre de taille : 0. 5
|
0. 5
|
2.3 = 0.052 t/m
|
>
|
Dallette : 0.03 .5
|
2.2 =
|
0. 08 t/m
|
? = .79 t /m
Etant donné que la moitié du pont comporte deux
poutres, on aura comme solution :
D'où Pt = P P = 2.76 0.895 = 3.66 t/m en ELS Et
Pt = 4.94 t /m en ELU
IV.1.3.3. Foule
Charge positive : en ELS .44 t/m et en ELU 2. 6
t/m
Charge négative : en ELS 0. 5 t/m et en ELU 0.
7 t/m
IV.1.3.3. Convois
Le convoi de 32t mis dans la position la plus défavorable.
La position longitudinale de convois produit un moment maximum.
La norme NBN considère la charge suivant pour le pont
route par rapport à la bande de circulation, un convoi routier de 32t
(12t, 6t, 6t, 4t, 4t) ? Les essieux étant permutable et
écartés de 4m
IV.1.3.3.1. Valeurs des moments dus au convoi
On calcul ces valeurs suivant la règle de triangle
semblable en tenant compte du déplacement du convoi au long du pont.
Cas 1 où le convoi est fixe sur le pont
Au point 1
/ .l
v .
|
.
= alors Y =
|
|
= 0.9 (4t)
|
|
|
/ .
|
/
|
.
= alors Y2 =
|
|
= .3 (6t)
|
|
|
|
/ .
|
/
|
.
= alors Y3 =
|
|
= 0.9 ( 2t)
|
|
|
|
/ .
|
/
|
.
= alors Y4 =
|
|
= 0.5 (6t)
|
|
|
|
/ .
|
/
|
.
= alors Y5 =
|
|
= 0. (4t)
|
|
|
|
s .
.
|
.
= alors Y =
|
|
= 0.8 (4t)
|
|
|
|
.
= alors Y2 =
|
|
= 2.6 (6t)
|
|
|
|
Page 44 sur 115
Au point 2
s .
|
|
.
= alors Y2 =
|
|
= .8 ( 2t)
|
|
|
|
s .
|
|
.
= alors Y4 =
|
|
= (6t)
|
|
|
|
s .
|
|
.
= alors Y5 =
|
|
0.2 (4t)
|
|
|
|
Au point 3
s .
|
=
|
|
.
|
s .
|
=
|
|
.
|
s .
|
=
|
|
.
|
s .
|
=
|
|
.
|
s .
|
=
|
|
|
|
.
.
.
.
.
.
Au point 4
.
alors Y =
.
alors Y2 =
.
alors Y3 =
.
alors Y4 =
.
alors Y5 =
= 0.7 (4t)
= 3.5 (6t)
= 2.7 ( 2t)
= .5 (6t)
= 0.3 (4t)
.
/ .:
V .
= 0.6 (4t)
.
= alors Y =
.
/ .: V .
= 3 (6t)
.
= alors Y2 =
/ .
|
/
|
.
= alors Y3 =
|
|
= 3.6 ( 2t)
|
|
|
|
/ .
|
/
|
.
= alors Y4 =
|
|
= 2 (6t)
|
|
|
|
/ .
|
/
|
.
= alors Y5 =
|
|
= 0.4 (4t)
|
.
|
.
|
Page 45 sur 115
Page 46 sur 115
Au pont 5
? . alors Y = .
= = 2.5 = Y4 (6t)
? . alors Y2 = .
= = 0.5 = Y5 (4t)
? Y3 = 4.5 ( 2t)
IV.1.3.4.1.1. Tableau récapitulatif du
moment
Section
|
4t
|
6t
|
12t
|
somm e
|
0.57M
|
Y1
|
Y2
|
(Y1+Y2)4 t
|
Y1
|
Y2
|
(Y1+Y2)6 t
|
Y
|
12Y
|
|
0.
|
0.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
9
|
1
|
4
|
1.3
|
0.5
|
10.8
|
0.9
|
10.8
|
25.6
|
14.60
|
|
0.
|
0.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
8
|
2
|
4
|
2.6
|
1
|
21.6
|
1.8
|
21.6
|
47.2
|
26.9
|
|
0.
|
0.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
7
|
3
|
4
|
3.5
|
1.5
|
30
|
2.7
|
32.4
|
66.4
|
37.85
|
|
0.
|
0.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
6
|
4
|
4
|
3
|
2
|
30
|
3.6
|
43.2
|
77.2
|
44
|
|
0.
|
0.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
5
|
5
|
4
|
2.5
|
2.5
|
30
|
4.5
|
54
|
88
|
50.16
|
Somm
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
173.5
|
e
|
|
|
20
|
|
|
122.4
|
|
162
|
304.4
|
1
|
Cas 2 où le convoi se déplace sur le pont
Au point 1
ü Y = .62 (4t)
ü . =
. .
alors Y2 = . . . = .22 (6t)
ü .
|
.
|
=
|
.
|
alors Y3 = . .
|
= 0.82 ( 2t)
|
|
ü .
|
.
|
=
|
.
|
alors Y4 = . .
|
= 0.42 (6t)
|
|
ü .
|
.
|
=
|
.
|
alors Y5 = . .
|
= 0.02 (4t)
|
|
Au point 2
ü Y = 2.88 (4t)
alors Y2 = . .
. = 2.08 (6t)
. . = .28 ( 2t)
alors Y3 =
ü .
|
.
|
=
|
.
|
alors Y4 = . .
|
= 0.48 (6t)
|
|
ü .
|
.
|
=
|
.
|
alors Y2 = . .
|
= 2.58 (6t)
|
|
ü .
.
=
.
alors Y3 =
. . = .38 ( 2t)
ü .
|
.
|
=
|
.
|
alors Y4 = . .
|
= 0. 8 (6t)
|
|
Page 47 sur 115
Au point 3
ü Y = 3.78 (4t)
Au point 4
ü Y = 4.32 (4t)
ü .
|
.
|
=
|
.
|
alors Y2 = . .
|
= 2.72 (6t)
|
|
ü .
.
=
.
alors Y3 =
. . = . 2 ( 2t)
Au point 5
ü Y
ü .
|
=
=
=
|
4.5 (4t)
.
Y2
alors =
|
=
|
2.5 (6t) 0.5 ( 2t)
|
ü .
|
ü
|
=
|
|
|
|
|
Pour les points :
P = P9; P2 = P8; P3 = P7; P4 = P6, vus que le diagramme est
symétrique IV.1.3.4.1.2. Tableau
récapitulatif
section
|
4t
|
6t
|
12t
|
somme
|
0.57M
|
Y1
|
Y2
|
(Y1+Y2)4t
|
Y1
|
Y2
|
(Y1+Y2)6t
|
Y
|
12Y
|
1
|
1,62
|
0,02
|
6,56
|
1,22
|
0,42
|
9,84
|
0,82
|
9,84
|
26,24
|
14,96
|
2
|
2,88
|
0
|
11,52
|
2,08
|
0,48
|
15,35
|
1,28
|
15,36
|
42,24
|
24,08
|
3
|
3,78
|
0
|
15,12
|
2,58
|
0,18
|
16,56
|
1,38
|
16,56
|
48,24
|
27,50
|
4
|
4,32
|
0
|
17,28
|
2,72
|
0
|
16,32
|
1,12
|
13,44
|
47,04
|
26,81
|
5
|
4,5
|
0
|
18
|
2,5
|
0
|
15
|
0,5
|
6
|
39
|
22,23
|
Page 48 sur 115
somme
202,76
115,57
73,07
68,48
61,2
IV.1.3.4.1.3. Tableau synthèse des deux
cas
Section
|
CAS 1
|
CAS 2
|
Mcrt
|
A RETENIR
|
M
|
M*Mcrt
|
M
|
M*Mcrt
|
|
|
1
|
25,6
|
14,59
|
26,24
|
14,96
|
0,57
|
14,96
|
2
|
47,2
|
26,90
|
42,24
|
24,08
|
0,57
|
26,9
|
3
|
66,4
|
37,85
|
48,24
|
27,50
|
0,57
|
37,85
|
4
|
77,2
|
44,00
|
47,04
|
26,81
|
0,57
|
44
|
5
|
88
|
50,16
|
39
|
22,23
|
0,57
|
50,16
|
Somme
|
|
173,51
|
|
115,57
|
|
173,87
|
Comme nous venons de trouver les moments de fléchissant
dus aux trains des charges de convoi, alors trouvons les moments dus à
la foule et au poids propre de la poutre en fin de faire la sommation de tous
les trois moments.
IV.1.3.4.1.4. Tableau des moments dus à la
foule
Section
|
S+
|
q+ EN ELS
|
q+ EN ELU
|
q+S+ ELS
|
q+S+ ELU
|
1
|
14,58
|
1,44
|
2,16
|
21,00
|
31,49
|
2
|
25,92
|
1,44
|
2,16
|
37,32
|
55,99
|
3
|
34,02
|
1,44
|
2,16
|
48,99
|
73,48
|
4
|
38,88
|
1,44
|
2,16
|
55,99
|
83,98
|
5
|
40,05
|
1,44
|
2,16
|
57,67
|
86,51
|
Page 49 sur 115
Page 50 sur 115
IV.1.3.4.1.5. Tableau des moments dus au poids
propre
Section
|
S+
|
Pt
|
Pt'
|
S+Pt
|
S+Pt'
|
1
|
14,58
|
3,66
|
4,94
|
53,36
|
72,03
|
2
|
25,92
|
3,66
|
4,94
|
94,87
|
128,04
|
3
|
34,02
|
3,66
|
4,94
|
124,51
|
168,06
|
4
|
38,88
|
3,66
|
4,94
|
142,30
|
192,07
|
5
|
40,05
|
3,66
|
4,94
|
146,58
|
197,85
|
IV.1.3.4.2. Valeurs des efforts tranchants dus aux convois
L'effort tranchant est maximal aux appuis et on peut le calculer
toujours suivant la règle de triangle semblable en tenant compte du
déplacement du convoi tout au long du pont.
Cas 1 où le convoi est fixe sur le pont
Au point 0
? olrs Y0 =
= = 0.94 (4t)
? lors Y =
= = 0.72 (6t)
? alors Y2 =
= = 0.5 ( 2t)
? alors Y3 =
= = 0.27 (6t)
? alors Y3 =
= = 0.05 (4t)
Page 51 sur 115
Au point 1
Nous appliquons la même procédure, et on a des
valeurs :
1' Y0 =
|
0 (4t)
|
1' Y
|
=
|
0.72 (6t)
|
1' Y2
|
=
|
0.5 ( 2t)
|
1' Y3
|
=
|
0.27 (6t)
|
1' Y4
|
=
|
0.05 (4t)
|
Au point 2
1'
|
Y0=0 (4t)
|
1'
|
Y1=0.72 (6t)
|
1'
|
Y2=0.5 (12t)
|
1'
|
Y3=0.27 (6t)
|
1'
|
Y4=0.05 (4t)
|
Au pont 3
1'
|
Y0=0 (4t)
|
1'
|
Y1=0 (6t)
|
1'
|
Y2=0.5 (12t)
|
1'
|
Y3=0.27 (6t)
|
1'
|
Y4=0.05 (4t)
|
Page 52 sur 115
Au point 4
1'
|
0
|
=
|
0 (4
|
)
|
1'
|
|
=
|
0 (6
|
)
|
1'
|
2
|
=
|
0.5 (
|
2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0.27
|
(6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0.05
|
(4 )
|
Au point 5
1'
|
0
|
=
|
0 (4
|
)
|
1'
|
|
=
|
0 (6
|
)
|
1'
|
2
|
=
|
0.5 (
|
2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0.27
|
(6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0.05
|
(4 )
|
Au point 6
1'
|
0
|
=
|
0 (4 )
|
1'
|
|
=
|
0(6 )
|
1'
|
2
|
=
|
0( 2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0.27 (6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0.05 (4 )
|
Page 53 sur 115
Au point 7
1'
|
0
|
=
|
0 (4 )
|
1'
|
|
=
|
0 (6 )
|
1'
|
2
|
=
|
0 ( 2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0.27 (6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0.05 (4 )
|
Au point 8
1'
|
0
|
=
|
0 (4 )
|
1'
|
|
=
|
0 (6 )
|
1'
|
2
|
=
|
0 ( 2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0 (6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0.05 (4 )
|
Au point 9
1'
|
0
|
=
|
0 (4 )
|
1'
|
|
=
|
0 (6 )
|
1'
|
2
|
=
|
0 ( 2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0 (6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0.05 (4 )
|
Au point 10
1'
|
0
|
=
|
0
|
(4 )
|
1'
|
|
=
|
0
|
(6 )
|
1'
|
2
|
=
|
0
|
( 2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0
|
(6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0
|
(4 )
|
IV.1.3.4.2.1. Tableau récapitulatif des efforts
tranchant
section
|
4t
|
6t
|
12t
|
somme
|
0.57M
|
Y1
|
Y2
|
(Y1+Y2)4t
|
Y1
|
Y2
|
(Y1+Y2)6t
|
Y
|
12Y
|
0
|
0.94
|
0,05
|
3,96
|
0,72
|
0,27
|
5,94
|
0,5
|
6
|
15,9
|
9,063
|
1
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0,72
|
0,27
|
5,94
|
0,5
|
6
|
12,14
|
12,14
|
2
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0,72
|
0,27
|
5,94
|
0,5
|
6
|
12,14
|
12,14
|
3
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0
|
0,27
|
1,62
|
0,5
|
6
|
7,82
|
7,82
|
4
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0
|
0,27
|
1,62
|
0,5
|
6
|
7,82
|
7,82
|
5
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0
|
0,27
|
1,62
|
0,5
|
6
|
7,82
|
7,82
|
6
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0
|
0,27
|
1,62
|
0
|
0
|
1,82
|
1,82
|
7
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0
|
0,27
|
1,62
|
0
|
0
|
1,82
|
1,82
|
8
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,2
|
0,2
|
9
|
0
|
0,05
|
0,2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0,2
|
0,2
|
10
|
0
|
0,05
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
somme
|
|
|
5,76
|
|
|
25,92
|
|
36
|
67,68
|
38,58
|
Page 54 sur 115
Page 55 sur 115
Cas 2 où le convoi se déplace sur le pont
Au point 0
|
0
|
=
|
(4
|
)
|
|
|
|
=
|
0.77
|
(6
|
)
|
|
2
|
=
|
0.55
|
(
|
2 )
|
|
3
|
=
|
0.33
|
(6
|
)
|
|
4
|
=
|
0.
|
(4
|
)
|
Au point 1
|
0
|
=
=
|
0.9 (4 )
0.67 (6 )
|
|
2
|
=
|
0.45
|
( 2 )
|
|
3
|
=
|
0.23
|
(6 )
|
|
4
|
=
|
0.0
|
(4 )
|
Au point 2
|
0
|
=
|
0.8 (4 )
|
|
|
=
|
0.57 (6 )
|
|
2
|
=
|
0.35 ( 2 )
|
Page 56 sur 115
1'
|
3
|
=
|
0.35
|
(6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0. 3
|
(6 )
|
Au point 3
1'
|
0
|
=
|
0.7 (4 )
|
1'
|
|
=
|
0.47 (6 )
|
1'
|
2
|
=
|
0.25 ( 2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0.033 (6 )
|
1'
|
4
|
=
|
0 (4 )
|
Au point 4
1'
1'
|
0
|
=
=
|
0.6 (4
0.37 (6
|
)
)
|
1'
|
2
|
=
|
0. 5
|
(
|
2 )
|
1'
|
3
|
=
|
0 (6
|
)
|
|
1'
|
4
|
=
|
0 (4
|
)
|
|
Au point 5
1'
|
0
|
=
|
0.5 (4 )
|
1'
|
|
=
|
0.27 (6 )
|
1'
|
2
|
=
|
0.05 ( 2 )
|
Page 57 sur 115
Au point 6
|
0
|
=
|
0.4 (4 )
|
|
|
=
|
0. 7 (6 )
|
|
2
|
=
|
0 ( 2 )
|
|
3
|
=
|
0 (6 )
|
|
4
|
=
|
0 (4 )
|
Au point 7
|
0
|
=
=
|
0.3 (4 )
0.07 (6 )
|
|
2
|
=
|
0 ( 2 )
|
|
3
|
=
|
0 (6 )
|
|
4
|
=
|
0 (4 )
|
Au point 8
|
Y0=0.2 (4t)
|
|
Y1=0 (6t)
|
|
Y2=0 (12t)
|
|
Y3=0 (6t)
|
|
Y4=0 (4t)
|
Page 58 sur 115
Au point 9
1' Y0=0.1 (4t) 1'
Y1=0 (6t)
1' Y2=Y3=Y4=0
Au point 10
Nous avons pour valeur zéro dans tous les
tronçons. IV.1.3.4.2.2.Tableau récapitulatif de l'effort
tranchant
section
|
4t
|
6t
|
12t
|
somme
|
0.57M
|
Y
|
Y
|
(Y +Y )4t
|
Y
|
Y
|
(Y +Y )6t
|
Y
|
12Y
|
0
|
1,00
|
0,11
|
4,44
|
0,77
|
0,33
|
6,60
|
0,55
|
6,60
|
17,64
|
10,05
|
1
|
0,90
|
0,01
|
3,65
|
0,67
|
0,23
|
5,40
|
0,45
|
5,40
|
14,45
|
8,24
|
2
|
0,80
|
0,00
|
3,20
|
0,57
|
0,13
|
4,20
|
0,35
|
4,20
|
11,60
|
6,61
|
3
|
0,70
|
0,00
|
2,80
|
0,47
|
0,03
|
3,02
|
0,25
|
3,00
|
8,82
|
5,03
|
4
|
0,60
|
0,00
|
2,40
|
0,37
|
0,00
|
1,48
|
0,15
|
1,80
|
5,68
|
3,24
|
5
|
0,50
|
0,00
|
2,00
|
0,27
|
0,00
|
1,08
|
0,05
|
0,60
|
3,68
|
2,10
|
6
|
0,40
|
0,00
|
1,60
|
0,17
|
0,00
|
0,68
|
0,00
|
0,00
|
2,28
|
1,30
|
7
|
0,30
|
0,00
|
1,20
|
0,07
|
0,00
|
0,28
|
0,00
|
0,00
|
1,48
|
0,84
|
8
|
0,20
|
0,00
|
0,80
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,80
|
0,46
|
9
|
0,10
|
0,00
|
0,40
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,40
|
0,23
|
10
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
somme
22,74
38,09
21,60
22,49
66,83
Page 59 sur 115
IV.1.3.4.2.3. Tableau synthèse de trois
cas
Section
|
CAS 1
|
CAS 2
|
A RETENIR
|
T
|
T*crt
|
T
|
T*crt
|
|
0,00
|
15,90
|
9,06
|
17,64
|
10,05
|
10,05
|
1,00
|
12,14
|
6,92
|
14,44
|
8,23
|
8,23
|
2,00
|
12,14
|
6,92
|
11,60
|
6,61
|
6,92
|
3,00
|
7,82
|
4,46
|
8,82
|
5,03
|
5,03
|
4,00
|
7,82
|
4,46
|
5,68
|
3,24
|
4,46
|
5,00
|
7,82
|
4,46
|
3,68
|
2,10
|
4,46
|
6,00
|
1,82
|
1,04
|
2,28
|
1,30
|
1,30
|
7,00
|
1,82
|
1,04
|
1,48
|
0,84
|
1,04
|
8,00
|
0,20
|
0,11
|
0,80
|
0,46
|
0,46
|
9,00
|
0,20
|
0,11
|
0,40
|
0,23
|
0,23
|
10,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
SOMME
|
|
38,58
|
|
38,09
|
42,18
|
IV.1.3.4.2.4. Tableau des efforts tranchant dus au poids
propre
Section
|
St
|
Pt ELS
|
Pt ELU
|
St*Pt ELS
|
St*Pt ELU
|
0
|
9
|
3,66
|
4,94
|
32,94
|
44,46
|
1
|
7,2
|
3,66
|
4,94
|
26,352
|
35,568
|
2
|
5,4
|
3,66
|
4,94
|
19,764
|
26,676
|
3
|
3,6
|
3,66
|
4,94
|
13,176
|
17,784
|
4
|
1,8
|
3,66
|
4,94
|
6,588
|
8,892
|
5
|
0
|
3,66
|
4,94
|
0
|
0
|
Page 60 sur 115
6
|
-1,8
|
3,66
|
4,94
|
-6,588
|
-8,892
|
7
|
-3,6
|
3,66
|
4,94
|
-13,176
|
-17,784
|
8
|
-5,4
|
3,66
|
4,94
|
-19,764
|
-26,676
|
9
|
-7,2
|
3,66
|
4,94
|
-26,352
|
-35,568
|
10
|
-9
|
3,66
|
4,94
|
-32,94
|
-44,46
|
IV.1.3.4.2.5. Tableau des efforts tranchant dus à la
foule
S-q-
ELU 0,00 0,02 0,06 0,14 0,24 0,38 0,55 0,75 0,98 1,24 1,53
section
|
S POS
|
S NEG
|
q POS ELS
|
q POS ELU
|
q NEG ELS
|
q NEG ELU
|
S+q+ ELS
|
S+q+ ELU
|
S-q-ELS
|
0
|
9
|
0
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
12,96
|
19,44
|
0,00
|
1
|
7,29
|
0,09
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
10,50
|
15,75
|
0,01
|
2
|
5,76
|
0,36
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
8,29
|
12,44
|
0,04
|
3
|
4,41
|
0,81
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
6,35
|
9,53
|
0,09
|
4
|
3,24
|
1,44
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
4,67
|
7,00
|
0,17
|
5
|
2,25
|
2,25
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
3,24
|
4,86
|
0,26
|
6
|
1,44
|
3,24
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
2,07
|
3,11
|
0,37
|
7
|
0,81
|
4,41
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
1,17
|
1,75
|
0,51
|
8
|
0,36
|
5,76
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
0,52
|
0,78
|
0,66
|
9
|
0,09
|
7,29
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
0,13
|
0,19
|
0,84
|
10
|
0
|
9
|
1,44
|
2,16
|
0,115
|
0,17
|
0,00
|
0,00
|
1,04
|
IV.1.3.4.3. Courbe enveloppe
Après avoir trouvé les moments
fléchissant et les efforts tranchant dus au poids propre et aux
surcharges fixes à la foule et au convoi, nous pouvons bien faire la
sommation pour tracer la courbe enveloppe.
IV.1.3.4.3.1. valeurs des moments
fléchissant
Section
|
POIDS PROPRE (1)
|
FOULE (2)
|
CONVOIS (3)
|
MOMENT
(1)+(2)+(3)
|
ELS
|
ELU
|
ELS
|
ELU
|
ELS
|
ELU
|
ELS
|
ELU
|
1,00
|
53,36
|
72,03
|
21,00
|
31,49
|
14,96
|
22,44
|
89,32
|
125,96
|
2,00
|
94,87
|
128,04
|
37,32
|
55,99
|
26,90
|
40,35
|
159,09
|
224,38
|
3,00
|
124,51
|
168,06
|
48,99
|
73,48
|
37,85
|
56,78
|
211,35
|
298,32
|
4,00
|
142,30
|
192,07
|
55,99
|
83,98
|
44,00
|
66,00
|
242,29
|
342,05
|
5,00
|
146,58
|
197,85
|
57,67
|
86,51
|
50,16
|
75,24
|
254,42
|
359,60
|
IV.1.3.4.3.1.1. Graphique de la courbe enveloppe du
moment
IV.1.3.4.3.2. Valeurs des efforts tranchant
section
|
CONVOIS (1)
|
FOULE (2)
|
poids propre
(3)
|
(1)+(2)+(3)
|
ELS
|
ELU
|
T+ ELS
|
T- ELS
|
T+ ELU
|
T-ELU
|
ELS
|
ELU
|
ELS
|
ELU
|
0
|
10,05
|
15,08
|
12,96
|
0,00
|
19,44
|
0,00
|
32,94
|
44,46
|
55,95
|
78,98
|
1
|
8,23
|
12,35
|
10,50
|
0,01
|
15,75
|
0,02
|
26,35
|
35,57
|
45,09
|
63,67
|
2
|
6,92
|
10,38
|
8,29
|
0,04
|
12,44
|
0,06
|
19,76
|
26,68
|
35,02
|
49,56
|
Page 61 sur 115
3
|
5,03
|
7,55
|
6,35
|
0,09
|
9,53
|
0,14
|
13,18
|
17,78
|
24,65
|
34,99
|
4
|
4,46
|
6,69
|
4,67
|
0,17
|
7,00
|
0,24
|
6,59
|
8,89
|
15,88
|
22,83
|
5
|
4,46
|
6,69
|
3,24
|
0,26
|
4,86
|
0,38
|
0,00
|
0,00
|
7,96
|
11,93
|
6
|
1,30
|
1,95
|
2,07
|
0,37
|
3,11
|
0,55
|
-6,59
|
-8,89
|
-2,84
|
-3,28
|
7
|
1,04
|
1,56
|
1,17
|
0,51
|
1,75
|
0,75
|
-13,18
|
-17,78
|
-
10,46
|
-
13,72
|
8
|
0,46
|
0,69
|
0,52
|
0,66
|
0,78
|
0,98
|
-19,76
|
-26,68
|
-
18,12
|
-
24,23
|
9
|
0,23
|
0,35
|
0,13
|
0,84
|
0,19
|
1,24
|
-26,35
|
-35,57
|
-
25,15
|
-
33,79
|
10
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
1,04
|
0,00
|
1,53
|
-32,94
|
-44,46
|
-
31,91
|
-
42,93
|
IV.1.3.4.3.2.1. Graphique de la courbe enveloppe de l'effort
tranchant
Page 62 sur 115
Page 63 sur 115
IV.1.4. Calcul des armatures de la poutre
M = 359,60tm = 3,5960MNm M = 254,44tm = 2,5442MNm T = 78,98t =
0,7898MN
T = 55,95t = 0,55MN
f = 30MP f = 400MP
Contrainte de calcul du béton
avec = ; = ,5
alors f =
|
0,85 30
|
= 7MPa
|
,5
|
f = 0,6 0,06fc28 = 2.4MPa
Contrainte de calcul de l'acier
f st =
|
avec s = , 5
|
st =
|
400
|
= 348MPa
|
, 5
|
Calcul du moment de table de compression Mt
M = f h b (d h 2 )
M = 7 3,2 0, 8 ( , 5 0, 8 2 )
Page 64 sur 115
M = 0,38MNm Mu = 3,5960MNm
Dans ce cas l'axe neutre est dans la table de compression. La
poutre sera calculée comme une poutre rectangulaire b h.
Calcul du moment réduit
Mu 3,5960
,
= ,
= 0,05 0, 89, , Donc, la poutre n'a
pas besoin des armatures comprimées.
=
|
,25(
|
|
|
|
|
v
|
2
|
)
|
=
|
,25(
|
v
|
2
|
|
0,05)
|
=
|
0,064
|
|
|
|
|
Y = d = 0,064 , 5
Y = 0,073m
H = 0,20Y 0,8Yu = 0,059
dans ce cas une partie de la dalle est comprimée
Bras de levier
z = d( 0,4 )
z = , 5( 0,4 0,064) = , 2m Section d'armatures tendues
s
3,5960
M
=
=
, 2 348
z
= 0,009226 52m qui equivaut à 92,26cm
On utilise des barres à haute adhérence HA comprise
entre HA 20 à HA 32 voire
, ( , )
même HA 40 ; prenons HA 32 avec une section de S = =
8,04cm
Soit 12HA32 avec une section réelle
d'armatures de 98,51cm2.12 Calcul et vérification des contraintes
à l'état limite de service13 Axe
neutre
12 J. Pierre Mougin, Pratique du BAEL 91, page 117
13 Pascal Legrand, cours de béton armé
suivant les règles de BAEL 91 et modifications 99, page 84
by
n (y C ) n (d Y ) (b b0) (y h0
2 ) = 0
Avec A=Asu ; '=0 On a :
b y 2(b b )h 30 s y (b b )h 30 d = 0
40y 2(320 40) 8 30 98,5 y (320 40)( 8) 30 98,5 5
= 0
y 325,88y 622,48 = b 4ac
= (325,88) 4 ( 6228,48) = 395
Après calcul nous avons trouvé y =34,56cm et y
=-360,44 qui est la valeur à ne pas utiliser.
Le moment d'inertie par rapport à l'axe neutre
Y
bY
I =
n s(d y )
3
40 (34,56)
I =
Page 65 sur 115
5 98,5 ( 5 34,56)
3
= , = ,
Contrainte maximale dans le béton
comprimé
= =
|
2,5442 0,3456
|
= 8,7MPa bc adm = 8MPa
|
0, 0
|
La contrainte de traction des aciers
st =
= 5 0, 0
( , 5 0,3456)
n(d y )
I
= 303,94MPa st adm = 348MPa (la fissuration
préjudiciable)
Contrainte de cisaillement
= bd min [0, 5fc28
V ; 4MPa] , é
= 0,4 , 5 min [0, 5 30
0,7898 ,5 ; 4MPa]
Page 66 sur 115
= ,72MPa 3MPa
Détermination des armatures transversales des
poutres et leur espace
V =
|
=
|
0,7898
|
=
|
,72MPa
|
|
bd
|
|
0,40 , 5
|
|
Dimensionnement des armatures transversales
Les armatures transversales sont estimées à partir
de la relation : 35 ; 32; 400
t min [h 0 ]
t min 34,28; 32; 40 prenons 32mm
Pour la petite section = = 0,7mm, d oùnous optons our t =
2mm Disposition des étriers
Selon le cours de pont, il nous est recommandé de
diviser le mi porté de la poutre en trois zones, puis effectué
les espacements comme suit :
Zone 1 : de l'appui à 3m 5cm d espacement
Zone 2 : de 3m à 6m 20cm d espacement
Zone 3 : de 6m au mi porté 25cm
Il est souhaitable d'utiliser les armatures inclinées
de 45° dans la première zone afin d'éviter de manière
efficace le phénomène de rupture du à la traction du
béton. Cependant dans les deux dernières zones, les armatures
resteront verticales d'autant plus que dans ces derniers les efforts de
cisaillement deviennent de plus en plus faibles.
Page 67 sur 115
Plan d'armature
Page 68 sur 115
IV.2. Calcul de l'entretoise
IV.2.1. Définition
Dans le pont, nous désignons par entretoise une sorte
de poutre secondaire disposée perpendiculairement aux poutres
principales qu'elle relie pour la plupart des cas. (Sauf dans des ponts biais,
où celle-ci est parallèle aux appareils d'appui).
La présence des entretoises dans le pont se justifie du
fait qu'elles assurent non seulement la solidarité effective des poutres
mais aussi pour leur rôle du contreventement transversal de ce
dernier.
En plaçant une charge au point 0, chacune des quatre
poutres reçoit une portion de 1/4 en se référant de ligne
d'influences transversales.
M = 4 (d d ) = 4 ( ,4 4,2) = ,3tm
En plaçant une charge unitaire sur la poutre principale
n°1 on obtient :
M = (0,7 4,2) 0,4( ,4) (4,2)
M = 0,7tm
En plaçant une charge sur la poutre n°2
P = 0,4
|
=
|
0,4t
|
P =
|
0,3
|
=
|
0,3t
|
P =
|
0,2
|
=
|
0,2t
|
On a :
,4
= 0,25
9,3
|
= 0,4t
|
= 0,25 28
= 0,3t
,4
= 0,25 28
= 0,2t
,4
Page 69 sur 115
P d = ,4 = ,4tm
P
= S
P
= S
P
= S
P
= S
|
Pd2
|
|
I d2
Pd
|
|
I d
Pd
|
|
I d
Pd
|
|
I
|
|
alors P = S
alors P = S
alors P = S
alors P = S
P
=
S 4
d
0,25t
= m
I = (P d P d ) 2
I = (4,2) ( ,4) 2 alors I = 39,2m
I 39,2
|
= 9,33m
|
d 4,2
|
I =
d
|
39,2
|
= 28m
|
,4
|
= 0,25 9,3
= 0, 0t P = 0, 0 = 0, 0t
,4
M = (0,4 4,2) (0,3 ,4) ( ,4) = 0,7tm
Surface du diagramme
Surface positive S+
|
Surface négative S-
|
|
= , ,
,
|
, ,
=
|
= ,
|
|
|
IV.2 2. Application
Nous avons 4 entretoises distantes de 5,88 m sur 4
poutres distantes de 2,8 m. IV.2 2.1. Poids propre et surcharges
fixes
Ces éléments ne causent pas de
flexion de l'entretoise. Tout est repris par les poutres principales. Tout le
pont fléchit et les entretoisent parallèles à
elles-mêmes.
IV.2 2.2. La foule
Il faut chercher la ligne d'influence de la réaction de la
dalle sur l'entretoise considérée liée iso statiquement
à celle-ci.
Surface d'influence
S = 2
|
bh
|
= 2
|
5,88
|
= 5,88m
|
|
|
2
|
2
|
Page 70 sur 115
La charge de la foule
q=
|
0,48t
|
5,88 =
|
2,82t
|
m
|
|
m
|
IV.2 2.2.1. Valeurs des moments fléchissant dû
à la foule Moment positif : M+=2,82 3,5 = 9,89tm
Moment négatif : M = 2,82 ,05 = 2,96tm
Page 71 sur 115
IV.2.3. Convoi
On a pris un convoi de 32t disposé de 5 essieux de 4t, 6t,
12t, 6t et 4t.
Et on a des valeurs comme suite : y= y = 0,
y = y = 0,55
y=
IV.2.3.1. Valeur de la réaction
Q = 2( ) 2(6 0,55) (4 2 0, ) = 9,48t
Etant donné que nous avons deux fils de roues, nous aurons
comme valeur de ,
Q = = 9,74t
IV.2.3.2. Les lignes d'influences des moments
1er cas : deux véhicules roulent dans leur bande
habituelle
Par la règle de triangles semblables, nous auront : y = ,0
et y = 0,096
Alors ?y = 2 (0,096 ,0 ) = 2,2 4
2eme cas : un véhicule avec un fil de roue sur l'axe
Page 72 sur 115
y = ,0 ; y = 0,096; y = ,3 et y = 0,385
?y = ,0 0,096 ,3 0,385 = 2,792 ?y = 0
Nous retenons ? = ,
IV.2.3.3. Valeur de moment dû au convoi
M = Q ?y = 9,74 2,792 ,2 = 32,63tm
IV.2.3.4. Tableau synthèse des moments
Type des charges
|
M tm
|
Foule (q)
|
9,89
|
Convoi (Q)
|
32,63
|
Mser=Q+q
|
42,52
|
Mu=1,5(Q+q)
|
63,78
|
IV.2.4. Calcul d'armatures
Comme pour la poutre et la dalle, nous calculons les armatures
à l'ELU; puis si possible, nous vérifierons à
l'ELS.
= 0,35
= 0, 8
= ,02
= 0,9 = 0,9 8
= 2 = 2 0, 8 0,35 = 2,5
Calcul du moment dans la table de compression
Mt = bf h0 (d h 2 ) fbu
Mt = 2,5 0, 8 (0,9 8
|
0, 8
2 ) 7
|
' ù = 6,35 = 0,6378 ; Ainsi l'entretoise sera armée
comme
une poutre rectangulaire de section = .
|
|
,
|
|
=
|
0,0
7
|
uu=
|
=
|
, (
|
, )
|
|
= ,25
|
(
|
v
|
2(0,0
|
7))=
|
0,02143
|
= .
|
=
|
0,02
|
43
|
0,9 8
|
= 0,0 96
|
0,8 =
|
0,0
|
5
|
=
|
0, 8
|
|
D'où, l'axe neutre passe dans la table de compression ;
Cela étant, nous aurons :
= ( 0,4 ) = 0,9 8( 0,4 0,02 43) = 0,9
As=
|
,
=
|
|
= 0,0020 4 = 20, 4
|
|
Page 73 sur 115
,
7H 20, pour une bonne disposition on prend
é,
Armatures de répartition :
,
Ar= = = 6,2825 5HA14 (7,70 cm2)
Armatures transversales (étriers) : le diamètre des
armatures transversales est de :
øt= = 6,66
Nous adoptons øt=10 mm
Espacement de armatures transversales : e= 25 cm
Plan d'armature de l'entretoise
Page 74 sur 115
Page 75 sur 115
Chap. V. Calcul du trottoir et la dalle
V.1. Calcul du trottoir
Le calcul du trottoir se fait comme une poutre encastrée
et libre de l'autre côté et dans une tranche d'un mètre.
Schéma statique de cet élément en
porte-à-faux est :
V.1.1. Evaluation des charges sur le trottoir Surcharge
fixe
a) Charges permanentes
,
Pierre de taille : ,5 2,3 =
Chape de protection : ,
,
: 0,03 ,5 2,2 =
,
Mortier : 0,0 ,5 2,2 =
,
Poids propre : ,5 0, 8 2,5 =
,
Bordure : 2,5 0, 5 0,04 =
,
Corniche : 2,5 0,20 ,5 = D'où ? =
,
b) Charges concentrées
La force horizontale : ,
Garde-corps : ,
D'où ? = ,
Page 76 sur 115
La foule
La norme belge prévoit une charge de
0,4t/m2 avec un coefficient dynamique
0,72
= ,2
= 0,4 ,5 ,2 =
La combinaison en ELU nous donne :
= ,35 ,5 = ( ,35 3,727) ( ,5 0,72)
6,
=
= , 7 ,35 = 0,23
V.1.2. Sollicitation
= = 0,23 = 0, 7
= = 3,055 0,23 = 3,285
V.1.3. Calcul des armatures Nous avons :
= ,5 ; = 0, 8 ; = 0, 8 0,02 = 0, 9
= 3,225 = 0,03825
= =
|
0,03825
|
= 0,035 0,39
|
,5 0, 9 7
|
= ,25( V 2 )
= ,25( V 2 0,035) = 0,0875
= = 0,0875 0, 9 = 0,0 66
0 0,8 0, 8 0,0 3
e é .
= ( 0,4 ) = 0, 9 ( 0,4 0,0875) = 0, 8 lors la section
d'armatures s sera :
= =
|
0,03825
|
= 6, 0
|
0, 8 348
|
Page 77 sur 115
8HA10 par mètre avec une section réelle de
6,28cm2 Espacement
St (2 0 ; 25 ), é M (36 ; 25 )
25 , ù 20 .
Plan d'armature
Page 78 sur 115
V.2. Calcul de la dalle
V.2.1. Introduction
La dalle est avant tout une plaque, c.à.d. un
élément horizontal de la structure dont l'une des dimensions est
plus petite que les deux autres.
La dalle que nous aurons à calculer est en béton
armé, c.à.d. constituée de béton et des aciers
armatures) dont nous déterminerions la section.
Pour ce faire, nous utiliserons les règles de
béton armé aux états limites (BAEL). Mais en cela, nous
signalons que pour la détermination des moments fléchissant dus
aux charges roulantes, nous nous servirons des Abaques de PIGE UD qui
s'avèrent les plus pratiques et les plus utilisés dans le calcul
des charges mobiles.
V.2.2. Calcul proprement dit
Considérons un panneau de dalle
Élancement
= = , = 0,424 ,
étant supérieur à 0,4 ; ce qui revient
à dire que la dalle porte dans les deux sen. C.à.d. suivant la
petite portée (lx) et suivant la grande portée (ly).
Configuration de la dalle
Page 79 sur 115
V.2.2.1. Les charges en présences ? Charges
permanentes
Comme charges permanentes, nous considérerons le poids
propre de la dalle et celle de la chaussée.
Nous aurons :
Dalle : =0,18×25KN/m3 = 4,50 KN/m2
Chaussée : = 2,07 KN/m2
? = = ,
? La foule
La norme Belge 003-01 nous recommande de prendre pour foule :
= 4KN/m2×1,2= 4,80 KN/m2
? Le convoi
A ce stade, nous prendrons en compte les effets de la roue la
plus chargée sur le panneau considéré.
D'après la norme, l'essieu le plus chargé est de
celui de 2t. insi, la roue la plus chargée sera celle de 6t d'autant
plus que la charge d'un essieu se reparti équitablement sur deux
roues.
Les roues sont en contact avec la chaussée sur un
rectangle de dimensions a1 et a2, définies par la norme.
Ainsi, la norme nous prescrit les dimensions ci-après :
U0= a2= 0,30m V0= a1= 0,10m
Page 80 sur 115
La charge de la roue sur la chaussée fait
fléchir une bande de longueur et de largeur respectivement V et U.
V= V0+1,5hr+2hd+ Avec hr : épaisseur du
revêtement
U= U0+1,5hr+2hd hd : épaisseur de la dalle
L1 : entre-axes des poutres
Cela étant, nous aurons :
V= 0,15+1,5(0,09) +2(0,18) + ,
= 1,57 m
U= 0,20+1,5(0,09) +2(0,18)
= 0,725 m
Surface d'impact
S= U×V= 0,725m×1,57m
= 1,138 m2
Densité de la charge (roue)
Pr = 6t= 60 KN (poids de la roue)
La densité de la roue sera déterminée par la
formule ci-après :
d= Avec Pr : poids de la roue
: coefficient d'impact applicable à la dalle S : surface
d'impact
Nous aurons :
,
Page 81 sur 115
V.2.2.2. Calcul des moments (par rapport à la
plaque considérée) Soit un panneau:
Le rapport = = 0,49 0,4 ; donc la dalle est sollicitée
dans les deux sens.
Dans ce cas, l'étude de cet élément
consiste à travailler sur une bande d'un mètre dans le sens
perpendiculaire à celui de la portée considérée.
Abaques de Pigeaud
PIGEAUD a publiée dans les annales des ponts et
chaussées (janvier-février 1921), des abaques permettent de
déterminer les moments maximaux suivant la petite et la grande
portée pour les plaques rectangulaires simplement appuyées sur
leur pourtour et pour les cas de charges suivants :
Charge uniformément repartie sur toute la surface de la
plaque
Charge uniformément repartie sur un rectangle concentrique
à la plaque
Les moments au centre de la plaque ont les valeurs suivantes :
Sens de Lx ? ??x = (M1+??M2) P
Sens de Ly? ??y = (??M1+M2) P
Avec :
1' M1 : obtenue par l'abaque en
fonction de 1 = Lx/Ly= 0,49;
1' M2 : obtenue par l'abaque en
fonction de 2 = Ly/Lx= 2,01 ;
1' ?? : Coefficient de poisson, on
prend ??= 0,15 pour le béton armé ;
P= charge totale agissant sur la plaque (P= Pi x Lx x Ly). Dans
le cas de notre projet, nous avons :
1 = 0,49? M1 = 0,048
2 = 2,01? M2 = 0,009.
Moment du aux charges permanentes
= 6,57 Or la section du panneau est S= Lx x Ly=
13,56m2
= = 6,57 3,56 = 89,08
= (0,049+0,15 x 0,009) x 89,08 = 4 ,48517 KNm/m
= (0,15 x 0,049+0,009) x 89,08 = 1,45645 KNm/m
Moment dû à la foule
P= ×lx×ly= 4,80KN/m2×2,4m×5,65m
= 65,088 KN
La charge repartie sur une bande d'un mètre est: =
65,088
= (0,049+0,15 x 0,009) x 65,088 = 3,27718 KNm/m
= (0,15 x 0,049+0,009) x 65,088 =1,06418 KNm/m
Moment du aux charges roulantes (trains de charge)
,
,
= =
= 0,33
,
= =
= 0,27
Page 82 sur 115
,
Elancement
0,795
= =
,53
|
= 0,52
|
Après dans les Abaques, nous avons trouvé les
valeurs suivantes : m1= 0,16 m2= 0,068 Calcul des moments
= (m1+nm2) P Pour ce type de charge, n= 0,15
= (nm1+m2) P
La charge P à considérer suivant le sens de la
circulation est : =
= 53,2
|
|
|
|
,53 =
|
96,69
|
|
|
= (0,
|
6
|
0,
|
5
|
0,068)
|
96,69
|
=
|
6,456
|
= (0,
|
6
|
0,
|
5
|
0,068)
|
96,69
|
=
|
8,895
|
V.2.2.3. Combinaison des charges à ELU
= ,35 ,5( )
= ,35 4 ,485 7 ,35 (3,277 8 6,456 )
= 32,694
= ,35 ,5( ) = ,35 ,45645 ,5( ,064 8 8,895 )
= 6,9
Moment aux appuis
= 0,5 = 6,347 (Suivant la petite
portée)
= 0,5 = 8,45 (Suivant la grande portée) Moment
en travée
= 0,75 = 24,52 (Suivant la petite
portée)
= 0,75 = 2,675 (Suivant la grande
portée) V.2.2.4. Calcul des armatures
Comme toujours, la dalle sera calculée comme étant
une poutre rectangulaire de
largeur b= 1m et de hauteur = 0, 8 . D'où la distance
utile d= 0,9hd= 0,162m ? Armatures en travée
Suivant la petite portée : = 24,52 =
0,02452
u= avec b=1m
Nous aurons :
u=
|
,
|
= 0,055 0,186 Pivot A
|
( , )
|
u=
|
,
|
= 0,028< 0,186 pivot A
|
( , )
|
Page 83 sur 115
= ,25( -J 2 ) = 1,25(1-J 2(0,055))
= 0,07
= ( 0,4 ) = 0, 62( 0,4 0,07) = 0, 57
La section d'armatures est :
4HA12 pm avec une section réelle de
4,52cm2
Suivant la grande portée: avec Mu= 2,675
=0,0126752 MNm
= ,25( J 2(0,028)) = 0,035
= ( 0,4 ) = 0, 62( 0,4 0,035) = 0, 59
La section d'armatures est:
As= , = 2,29cm2
4HA10 pm avec une section réelle de 3,14cm2
? Armatures aux appuis
Suivant la petite portée : avec Mu= 6,34
= 0,01634MNm
u= avec b=1m
Nous aurons :
u=
|
,
|
= 0,036 0,186 Pivot A
|
( , )
|
= ,25( -J 2 ) = 1,25(1-J 2(0,036))
= 0,045
= ( 0,4 ) = 0, 62( 0,4 0,045) = 0, 59 La section d'armatures
est :
Soit, 4HA10 pm avec une section réelle de
3,14cm2
Suivant la grande portée: avec Mu= 8,45
=0,00845MNm
u=
|
,
|
= 0,018< 0,186 pivot A
|
( , )
|
Page 84 sur 115
= ,25( J 2(0,0 8)) = 0,023
= ( 0,4 ) = 0, 62( 0,4 0,023) = 0, 6
La section d'armatures est:
As= , = 1,51cm2
,
4HA8 avec une section réelle de
2,01cm2
Plan armature de la dalle
Page 85 sur 115
Page 86 sur
115
CHAPITRE VI CALCUL DE L'INFRASTRUCTURE
VI.1. Données naturelles
VI.1.1. Données géotechniques
Sable :
Contrainte admissible : 0,35MPa L'angle de frottement :
30°
VI.1.2. Données hydrologiques
Niveau des bases eaux (NBE) : c'est le niveau d'une cour d'eau en
temps normal, pour notre projet NBE est 0,50m.
Niveau des hautes eaux (NHE) : c'est le niveau d'une cour d'eau
en temps de crue, pour notre projet NHE est 2,50m.
VI.2. Pré dimensionnement de la culée
Page 87 sur
115
VI.2.1. Charges en présence
Avec :
- : û
- : é û à
- H : é ( )
- :
- : é
- : é
- :
- :
VI.3. Evaluation des charges horizontales sur la
culée
VI.3.1. Effort dû au freinage
,93
= = 0,333 232 =
L'excentricité est = 7, 25
Avec :
: Convoi de 32t N : nombre de voie
: :
= ( 4 2) = 0,333
Page 88 sur
115
VI.3.2. Poussée due à la surcharge de
remblai
= = 7,75 0,333 = 2,58
é é = 2 = 3,875
8
Avec =
VI.3.3. Poussée dû au remblai (terre)
=
2 = 2 ,8 7,75 0,333 =
é é = 3 = 2,58
Tableau récapitulatif des forces
horizontales
|
( )
|
|
é
|
)
|
|
1,93
|
1,93
|
7,125
|
13,75
|
|
2,55
|
2,55
|
3,875
|
9,88
|
|
18
|
18
|
2,58
|
56,44
|
?
|
22,48
|
22,48
|
|
70,07
|
D'où le moment de renversement dû aux charges
horizontales est :
= 70,07
= ,
VI.4. Evaluation des charges verticales
La culée et la dalle se calcule sur une bande de un
mètre
VI.4.1. Surcharge de remblai
,4
2 7,75
= =
é 0 = 4
VI.4.2. Réaction des charges
9,35
= ( ) = 55,95 36,6 =
Comme il y a 4 appuis sur la culée, on fait
é = 2,4
33, 5
=
,89
= 2,788
Page 89 sur
115
VI.4.3. Poids de la superstructure
,58
=
= 208,572
=
=
8
5,79
=
2
é = 2,4
VI.4.4. Poids de remblai
27,9
|
=
( ,
=
|
,25 0,2 = 0,25
, ) ,
0, 4
=
|
;
;
=
3,67
4
,33
|
= 3
|
=
3,
|
2,9
|
2 7,75
= ,8 =
é 4
VI.4.5. Poids de la culée
· . Surface 1 (rectangle) :
· . Surface 2 (trapèze) :
· . Surface 3 (rectangle) :
· . Surface 4 (triangle) :
· . Surface 5 (rectangle) :
· . Surface 6 (rectangle) :
· . Surface 7 (triangle) :
|
= =
|
6,5 = 6,5 ;
,
0,5
= ; =
|
=
= =
|
2 = 2 ; =
2 = 2 ; =
,
0,5
= ; =
|
|
|
N°
|
S (m2)
|
e (m)
|
|
1
|
0,25
|
2,9
|
0,725
|
2
|
0,14
|
3,1
|
0,434
|
3
|
6,5
|
3
|
19,5
|
4
|
0,5
|
3,67
|
1,835
|
5
|
2
|
1
|
2
|
6
|
2
|
4
|
8
|
7
|
0,5
|
1,33
|
0,665
|
?
|
11,89
|
|
33,159
|
Le moment stabilisant = = 33, 5
Tableau récapitulatif des forces
verticales
N°
|
Q (t/m)
|
e (m)
|
Moment (tm)
|
1
|
1,41
|
4
|
5,64
|
2
|
7,036
|
2,4
|
16,87
|
3
|
5,79
|
2,4
|
13,896
|
4
|
27,9
|
4
|
111,6
|
5
|
29,159
|
2,788
|
81,29
|
?
|
71,295
|
|
229,296
|
=
229,296
=
7 ,295
|
= 3,2
|
VI.5. Vérification de la stabilité
La présente vérification consiste à
vérifier l'aptitude du mur à pouvoir résister aux forces
qui sollicitent l'ouvrage et si cette vérification donne un coefficient
de sécurité insuffisante, il faut modifier les dimensions du mur
de la culée.
a) Stabilité au renversement
2
Condition de vérification : ? ?
229,296
68,037 ,5 3,37 ,5 ù .
b) Stabilité des contraintes sur le sol
Condition de vérification :
Calcul de l'excentricité =
? ?
= ?
2
3 3
229,296 68,037
= 2,26
=
7 ,295
,66 3,33
Page 90 sur 115
Dans le cours de résistance de matériaux, une
pièce soumise à la flexion composée développe les
contraintes telles que :
=
= ; = ? ; = ? ; = =
2 2
Page 91 sur 115
?
2
=
2 = 2,5 2,26 = 0,24
( 6
) = 7 ,295 5 ( 6 0,24
5 )
8,36 0,0 836
= =
|
|
|
= 0,0 836
|
|
|
0, 4 0,0 0 4
= =
|
|
|
|
= 0,0 0 4
|
|
|
|
ù = 0,0 836 = 0,35
c) Stabilité au glissement sur la
base
Condition de vérification : 0,788 ? ,5
?
7 ,295
0,788 22,48 ,5
2,47 ,5
d) Stabilité à la fissuration
Pour que la stabilité à la fissuration soit
vérifiée, il faut que la résultante des forces verticales
R tombe à l'intérieur du tiers central ; 0
: 0 0,24 0,83 ù é .
e) Diagramme de compression
Page 92 sur
115
VI.6. Calcul de la culée
Le calcul de la culée se fait dans les sections
dangereuses. Il est simplifié, car nous ne considérons que la
flexion simple, alors qu'il s'agit d'une flexion composée. Nous allons
utiliser que les efforts horizontaux.
Les sections 4-4 et 5-5 seront déterminées dans le
calcul de la semelle.
VI.6.1. Calcul des efforts
1) effort de freinage
2,895
= ,93 = ,5 ,93 = { . .
2) poussée de remblai
=
2
Section 1-1
,288
= 2,083 = 2 (2,083) 0,33 ,8 =
Section 2-2
5, 39
= 4, 6 = 2 (4, 6) 0,33 ,8 =
Section 3-3
Page 93 sur 115
,6
= 6,25 = 2 (6,25) 0,33 ,8 =
Toutes ces différentes valeurs à l'E.L.U deviennent
:
Section 1-1 : = ,35 ,288 =
,7388
Section 2-2 : = ,35 5, 39 = 6,937
Section 3-3 : = ,35 ,6 = ,
La poussée due à la surcharge = Avec k : hauteur de
la section
0,33
=
l'E.L.U : = 0,33 ,5 = ,
VI.6.2. Calcul des moments et efforts tranchants Section
1-1
2,895
=
|
; = 2 =
|
2,083
|
= ,04 5
|
2
|
,7388
=
; = 3 = 0,694
0,495
5,66
= 2 = 2,083
2,083 = ,03 ; =
= = ,04 5 0,694 ,03 =
= ( ) ( ) ( )
= (2,895 ,04 5) ( ,7388 0,694) ( ,03 ,04 5) = 5
Section 2-2
,7388
=
; = 3 = ,388
0,495
= 2 = 2,083
4, 66 = 2,062 ; =
= = 2,895 6,937 2,062 = ,894
= ( ) ( ) ( )
22,96
= (2,895 3, 24) (6,937 ,388) (2,062 2,083) =
Section 3-3
2,895
=
; = 2 =5,2
m
,7388
=
; =3 = 2, 6
0,495
= 2 = 3,25
6,5 = 2,062 ; =
2 ,77
= = 2,895 5,66 3,2 75 =
= ( ) ( ) ( )
59,3
= (2,895 5,2) ( 5,66 2, 6) (3,2 75 3,25) =
Tableau récapitulatif des moments dans le
mur
Section
|
Moment (t/m)
|
Effort tranchant (t)
|
1-1
|
5
|
5,66
|
2-2
|
22,96
|
11,894
|
2-3
|
59,31
|
21,77
|
VI.6.3. Calcul des armatures
v Géométrie de la section
= ; = 0,05 = 0,95 ; = 0,05
Nous prenons la valeur max pour dimensionner la culée
pour des raisons sécuritaires, d'où on a :
59,3
=
2 ,77
= 0,593
=
0,2 77
=
v
Page 94 sur 115
Moment réduit
=
Page 95 sur 115
=
0, 89, , é .
= ,25 ( v 2 )
= ,25 ( v 2 0,038) = 0,048
? Bras de levier
= ( 0,4 ) = ( 0,4 0,048) = 0,98 ? Section
d'acier
0,593 7,39
0,98 348
Soit é 24, 3
? Espacement
00
? Armatures de répartition
4
Soit
?
00
VI.7. Calcul de la semelle
Page 96 sur
115
VI.7.1. Calcul des surfaces
= = 2 0,9 = ,8
= ,4 = ,4
= 6
VI.7.2. Poids propre
= = 6 2,5 = 5
La contrainte
=
5 5 = 3
Réaction de sol
= 8,36
= 0, 4
VI.7.3. Charges supportées par la semelle
> Mur de front : 5 2,5 = 2,5
> Mur de garde-grève : ,25 0,2 2,5 = 0,625
? = 2,5 0,625 = 3, 25
> Poussée des terres : 6,25 2 ,8 = 22,5
,
> Effort normal dû au tablier : R = = = 2,43
:
· :
· :
· = é
> Surcharge du remblai : 2 =2
= 3, 25 22,5 2,43 2 = 50,055
Contrainte : , = 6,685
? Diagramme des contraintes sur la semelle
VI.7.4. Calcul des contraintes ? Au point A
= = 8,36 3 = 5,36
? Au point B
( 8,36 0, 4)
|
=
|
|
= 3,288
|
5
|
2
|
Page 97 sur 115
= = 5,072
= = 6,685 3 5,072 = 4,6 3
= = 5,072 3 = 2,072 ? Au point C
= = 6,685 3 0, 4 = 9,545
Chaque partie de la semelle a pour valeur une résultante.
Tronçon AB
( 5,36 2,072)
=
2
|
2 = 27,432
|
, ,
Point d'application = =
= ,039
, ,
Tronçon BC
(9,545 4,6 3)
= 3 = 2 ,237 2
Point d'application = = ,
, ,
|
,
|
= ,67
|
|
Page 98 sur
115
VI.7.5. Les moments pour les sections d'encastrement
v Semelle avant : = = 27,432 ,039 = 28,50
v Semelle arrière : = ( ) = 2 ,237 ( ,67 ) = 4,22
: .
Combinaison à l'E.L.U
a) Semelle avant (section 5-5)
= ,35 = ,35 28,50 = 38,475 = 0,38475
b) Semelle arrière (section 4-4)
= ,35 = ,35 4,22 = 9, 97 = 0, 9 97
Pour des raisons sécuritaires, utilisons le moment le plus
grand dans toutes les sections de la semelle.
VI.7.6. Calcul des armatures
On a = ; = ,4 ; = ,4 0,05 = ,35
Page 99 sur 115
? Moment réduit
=
0, 89, , é .
= ,25 ( v 2 )
= ,25 ( v 2 0,0 2) = 0,0 5
? Bras de levier
= ( 0,4 ) = ( 0,4 0,0 5) = ,34 ? Section
d'acier
0,38475 8,25
,34 348
Soit é 9,42
? Armatures de répartition
4
Soit
?
00
Page 100 sur 115
Plan d'armatures de l'infrastructure
Page 101 sur 115
VI.8. Dalle de transition (flottante) VI.8.1.
Définition
Une dalle de transition est une dalle en béton
armé reposant sur le remblai dans la partie arrière de la
culée recouverte par la chaussée et assurant la transition entre
le tablier et le remblai d'accès.
Nous adoptons une épaisseur de 30cm de la dalle de
transition, = 6 sur le
sens de circulation et = suivant la largeur du pont.
6
= = = 0,54 0,4, é ,
= =
6 = ,83,
= 0,0475 = 0,0 2
VI.8.2. Evaluation des charges
? Poids propre de la dalle : = 49,5
|
|
|
é
|
é
= 2,5
|
=
0,3 6 =
|
|
|
|
,2
|
= 79,2
|
|
|
? Surcharge la dalle 6
sur : =
|
VI.8.3. Calcul des moments
|
|
|
|
|
|
|
? Charge permanente
|
|
|
|
|
|
|
? Dans le sens de la petite portée
|
|
|
|
|
|
|
= ( ) = (0,0475
|
0,
|
5
|
0,0
|
2) 49,5
|
=
|
2,44035
|
? Dans le sens de la petite portée
= ( ) = (0,0475
|
0,
|
5
|
0,0
|
2) 49,2
|
=
|
0,940456
|
· . Surcharge sur la dalle
2)
|
79,2
|
=
|
3,9045
|
2)
|
49,2
|
=
|
,5 47
|
|
> Dans le sens de la petite portée
= ( ) = (0,0475 0, 5 0,0 > Dans le sens de la grande
portée
= ( ) = (0, 5 0,0475 0,0
VI.8.4. Combinaison à l'E.L.U
> Dans le sens de la petite portée
= ,35 ,5 = ,35 2,44035 ,5 3,00456 = 9, 5 3 3
> dans le sens de la grande portée
= ,35 ,5 = ,35 0,940456 ,5 ,5 47
= 7,5432
VI.8.5. Calcul des armatures
La géométrie de l'élément est : = ;
= 0,30 ; = 0,30 0,05 = 0,25
a) dans le sens de la petite portée
= 9, 5 3 3 = 0, 5 3 3
· . Moment réduit
Page 102 sur 115
= ,25( J 2(0,086)) = 0,112
· . Bras de levier
= ( 0,4 ) = 0,25( 0,4 0, 2) = 0,23
· . La section d'armatures est:
As= , = 11,43cm2
,
6HA16 pm avec une section réelle de
12,06cm2 b) Dans le sens de la grande portée
= 7,5432 = 0,075432
· . Moment réduit
,
u= ( , )
= 0,07< 0,186 pivot A
= ,25( J 2(0,07)) = 0,09
? Bras de levier
= ( 0,4 ) = 0,25( 0,4 0,09) = 0,24 ? La section
d'armatures est:
As= , = 8,99cm2
,
7HA14 pm avec une section réelle de
10,78cm2
Plan armature de la dale de transition
VI.9. Dimensionnement des appareils d'appuis
Rappelons que l'appareil d'appui est conçus pour
transmettre des
efforts essentiellement verticaux, ou, à la fois des
efforts verticaux et des efforts horizontaux. Il permet le mouvement de
rotation dû aux charges d'exploitations ou aux déformations
imposées.
On distingue deux sortes d'appareils d'appuis :
? les appareils d'appui fixes ;
? Les appareils d'appui mobiles qui permettent à la
poutre une libre dilatation.
Page 103 sur 115
Nous optons pour choix, un appareil d'appui à
néoprène. Il est formé de plusieurs plaques
constituées, chacune par une feuille de caoutchouc colée à
une plaque de tôle d'acier dont le rôle est de fretter le
néoprène.
VI.9.1. Caractéristiques de
l'élastomère frette
L'épaisseur des frettes est comprise entre et 3mm et
l'épaisseur des feuilles d'élastomère est, en
général, de 8, 10,12 et 16mm. Leurs dimensions en plan sont
100x100mm2.
Des tels appareils d'appui sont vérifiés à
la compression et à la distorsion.
VI.9.2. Calcul de la surface de plaque
La surface de la plaque doit satisfaire à la condition
suivante :
S>
avec = = 559,5 KN et = 100Kg/cm2 =
1KN/cm2
S> , = 559,5cm2
La longueur du néoprène étant de 30 cm, sa
largeur sera :
l= = ,
= 18,65 cm.
Donc la surface S = L x l = 30cm x 18,65cm = 559,5cm2
560cm2
VI.9.3. Vérification des contraintes
Pour les contraintes de compression on a :
= 0,95 KN cm cas de l'ouvrage non chargé
;
= ,35 KN cm pour l'ouvrage chargé
Avec P1= poids propre de la poutre et P2 = Poids max de
l'effort tranchant Rappelons que P1 = 25KN/m3 x 0.40m x
,20m x 8m = 2 6 KN est le poids d'une poutre et P2 = 559,5KN.
= = 0,385 0,95
Page 104 sur 115
Pour la distorsion on a :
= 0,5 e avec e = l'épaisseur de la plaque = 2cm.
.
=
.
Page 105 sur 115
vec F = l'effort de freinage= ; Q = 60 KN (convoi pour une
roue),
Np (nombre des poutres) = 4 et = nombre d'appui par poutre =
2.
F = 7,5 KN.
G (le module d'élasticité transversal du
néoprène) qui est généralement pris égal
à 0,1019 KN/cm2
La distorsion totale d=d1+d2 0,7.e.
= ,
D'où d = 0,5 2 = et d = ,
,
Donc d = 1cm + 0,26cm = 1,26cm < 0,7.e = 1,4
cm.
Toutes les conditions étant vérifiées,
ceci revient à dire que les dimensions choisies conviennent et notre
néoprène transmettra aussi bien les poids du tablier aux
appuis.
Page 106 sur 115
Chapitre VII : EVALUATION QUANTITATIVE DES MATERIAU ET
DEVIS ESTIMATIF
Sur cette évaluation, nous tenons compte qu'aux
matériaux utilisés (le béton armé).
Nous n'allons pas tenir compte aussi des travaux
préparatifs.
VII.1. Evaluation quantitative des
matériaux
a) Qualification des éléments de l'infrastructure
> béton de propreté : L=11m, l=5m, H=0,10
V= 2 x L x l x H
= 2 5 0, 0 =
> béton semelle : L=11m, l=5m, H=1,40m
V= 2 x L x l x H
= 2 5 ,40 = 54
> culée :
-mur de front : V= 5 x 11 x 1 x 2
V=110m
-mur garde grève : V= 1,25 x 11 x 0,2 x 2
V= 5,5m
> dalle de transition : V=0,3 x 11 x 6 x 2
V= 39,6m
b) quantification de la superstructure
> dalle : = 0, 8 8 = 35,64
> trottoir : = 8 ,5 0,30 2 = 6,2
> poutre : = 0,40 ,02 0,30 4 = 29,376
> entretoise : = 0,35 2 (0,84 0,50) 7,2 = 6,7536
VII.2. Devis quantitatif et estimatif des
matériaux de constructions du pont
N°
|
désignation
|
unité
|
quantité
|
P.U USD
|
P.T USD
|
I
|
travaux préliminaires
|
|
|
|
|
I.1
|
installation chantier 2,5%
|
%
|
-
|
-
|
-
|
sous total 0
|
|
II
|
terrassement
|
II.1.
|
démolition d'ouvrage existant
|
|
-
|
-
|
-
|
II.2.
|
aménagement voie d'accès (passerelle)
|
Ff
|
-
|
-
|
-
|
II.3.
|
fouille
|
|
-
|
25
|
-
|
|
Page 107 sur 115
II.4. déviation de la rivière - - -
|
sous total 1 -
|
III.
|
infrastructure
|
III.1.
|
semelle
|
m3
|
154
|
800
|
123.200
|
III.2.
|
culé
|
m3
|
115,5
|
800
|
92.400
|
III.3.
|
dalle de transition
|
m3
|
39,6
|
800
|
31.680
|
Sous total 2
|
247.280
|
IV.
|
Superstructure
|
|
IV.1
|
dalle dosé à 450kg/m
|
m3
|
35,64
|
750
|
26.730
|
IV.2
|
poutres dosé à 450kg/m
|
m3
|
29,38
|
750
|
22.035
|
IV.3
|
entretoises dosé à 450kg/m
|
m3
|
6,76
|
750
|
5.070
|
IV.4.
|
trottoir
|
m3
|
16,2
|
750
|
12.150
|
IV.5.
|
appareils d'appuis
|
Ff
|
8
|
100
|
800
|
|
sous total 3
|
66.785
|
total travaux
|
314.065
|
Page 108 sur
115
Conclusion
Le présent travail a pour intérêt de
concevoir et dimensionner un pont en béton armé de 18m de
portée sur la rivière NJILI entre le quartier ABATTOIR et le
quartier NDANU, pouvant résister face aux diverses sollicitations
ci-dessus énumérées.
L'objectif atteint, il nous a amené finalement de
déterminer un coût des travaux d'exécution du projet de
314.065 USD.
Il nous a permis d'avoir une idée clef sur le
fonctionnement du pont en tant que étudiants finalistes du premier cycle
ou Ingénieur technicien en devenir dans le domaine du bâtiment et
travaux publics, BTP en sigle.
Page 109 sur 115
BILIOGRAPHIE
I. Ouvrages
> Réunion d'ingénieurs, cours de pont ;
> Guide d'aménagement des ponts et des ponceaux dans
le milieu
forestière ;
> Wikipédia, encyclopédie, dictionnaire libre
;
> Service d'étude technique des routes et autoroutes
« SETRA » ;
> Projet et construction des ponts ;
> Calcul et vérification des ouvrages en béton
armé ;
> Pratique du BAEL 91 ;
> Béton armé BAEL 91 modifié 99.
II. Notes de cours
5. Prof. RUFIN MUTONDO, cours de pont, 3ièmeBTP/INBTP,
Kinshasa
6. Prof. MBUYAMBA, cours de résistance des
matériaux, 2ièmeBTP/INBTP, Kinshasa
7. Prof. MUZYUMBA, cours de mécanique de sol,
2ièmeBTP/INBTP, Kinshasa
8. Prof. MUKENDI, cours d'initiation à la recherche
scientifique, 2ièmeBTP, Kinshasa
9. CT. KUK , cours de l'analyse des travaux,
3ièmeBTP/INBTP, Kinshasa
10. CT MANGINZI, cours de calcul des structures,
3ièmeBTP/INBTP, Kinshasa
11. Ass. NZENZA, cours de béton armé,
2ièméBTP/INBTP, Kinshasa
12. ss. K PEBW , cours de l'Expression Orale et Ecrite,
1ièmeBTP, Kinshasa
Page 110 sur 115
Table des matières
Epigraphe 1
Dédicace 2
Avant-propos 3
SYMBOLES, SIGLE ET ABREVIATIONS 4
CHAPITRE 0 INTRODUCTION 7
1. Problématique 7
2. Hypothèses 7
3. Objectif et intérêt 7
4. Canevas du travail 7
? Généralités sur le pont 7
? Description de l'ouvrage 7
? pré dimensionnement du pont 7
Chapitre I. Généralités sur les ponts 8
I.1. Définitions 8
I.2. Types de ponts 8
I.2.1. selon les matériaux constitutifs 8
I.2.2. selon la conception mécanique. 9
I.2.3. Selon l'utilisation 11
I.2.4. Selon la forme en plan. 12
I.2.5. Selon la durée du service envisagé 13
I.2.6. utres types d'ouvrages selon leur transmission des
charges. 13
I.3. Historiques. 14
I.4. Éléments constitutifs des ponts. 15
I.4.1. La superstructure 15
Chapitre II. Description de l'ouvrage 21
II.1. Description de site 21
II.1.1. Données hydrographiques 21
II.1.2. Données naturelle 21
II.2. Description de l'ouvrage 22
II.2.1. Présentation de l'ouvrage 22
II.2.2. Les données fonctionnelles 22
II.2.2.1. Données relatives à la voie portée
22
II.2.2.2. Données relatives à l'obstacle franchi
23
II.3.
Page 111 sur 115
Les données architecturales 23
II.4. Conception de l'ouvrage 23
II.4.1. Choix du type de l'ouvrage 23
II.4.2. Critère de choix du type d'ouvrage 23
II.5. Base de calcul 24
Chapitre III Pré dimensionnement 25
III.1. Définition 25
III.2. La poutre 25
III.3. La dalle 27
III.4. L'entretoise 27
III.5. Trottoir 28
CH P IV. C LCUL DE L POUTRE ET L'ENTRETOISE 30
IV.1. La poutre 30
IV.1.1. Répartition des charges transversales 30
IV. . . . Traçage des lignes d'influences 32
IV.1.1.2. Evaluation des surfaces des diagrammes obtenus 32
IV. . .3. Utilisation des lignes d'influences 32
IV. . .4. Calcul des coefficients d'impact dynamique 33
III. . .4. . Coefficient d'impact dynamique pour la dalle 33
IV. . .4.2. Coefficient d'impact dynamique pour la poutre 34
IV.1.1.5. Choix de la poutre la plus chargée 35
IV.1.2. Détermination de la poutre longitudinale la plus
chargée 35
IV.1.2.1. Le moment fléchissant à chaque section
36
IV.1.2.2. Effort tranchant à chaque section 37
IV.1.2.3. Diagrammes des lignes d'influences 41
IV. .2.3. . Lignes d'influence des moments 41
IV. .2.3.2. Lignes d'influences des efforts tranchants 41
IV.1.3. Application 41
IV.1.3.1. Poids propre 42
IV.1.3.2. Surcharge fixe sur la moitié du pont 43
IV.1.3.3. Foule 43
IV.1.3.3. Convois 44
IV.1.3.3.1. Valeurs des moments dus au convoi 44
IV.1.3.4.2. Valeurs des efforts tranchants dus aux convois 50
Page 112 sur 115
IV.1.3.4.3. Courbe enveloppe 60
IV.1.4. Calcul des armatures de la poutre 63
IV.2. Calcul de l'entretoise 68
IV.2.1. Définition 68
IV.2 2. Application 70
IV.2 2.1. Poids propre et surcharges fixes 70
IV.2 2.2. La foule 70
IV.2 2.2.1. Valeurs des moments fléchissant dû
à la foule 70
IV.2.3. Convoi 71
IV.2.3.1. Valeur de la réaction 71
IV.2.3.2. Les lignes d'influences des moments 71
IV.2.3.3. Valeur de moment dû au convoi 72
IV.2.3.4. Tableau synthèse des moments 72
IV.2.4. Calcul d'armatures 72
Chap. V. Calcul du trottoir et la dalle 75
V.1. Calcul du trottoir 75
V.1.1. Evaluation des charges sur le trottoir 75
V.1.2. Sollicitation 76
V.1.3. Calcul des armatures 76
V.2. Calcul de la dalle 78
V.2.1. Introduction 78
V.2.2. Calcul proprement dit 78
V.2.2.1. Les charges en présences 79
V.2.2.2. Calcul des moments (par rapport à la plaque
considérée) 81
V.2.2.3. Combinaison des charges à ELU 82
V.2.2.4. Calcul des armatures 83
CHAPITRE VI CALCUL DE L'INFRASTRUCTURE 86
VI.1. Données naturelles 86
VI.1.1. Données géotechniques 86
VI.1.2. Données hydrologiques 86
VI.2. Pré dimensionnement de la culée 86
VI.2.1. Charges en présence 87
VI.3. Evaluation des charges horizontales sur la culée
87
VI.3.1. Effort dû au freinage 87
Page 113 sur 115
VI.3.2. Poussée due à la surcharge de remblai 88
VI.3.3. Poussée dû au remblai (terre) 88
VI.4. Evaluation des charges verticales 88
VI.4.1. Surcharge de remblai 88
VI.4.2. Réaction des charges 88
VI.4.3. Poids de la superstructure 89
VI.4.4. Poids de remblai 89
VI.4.5. Poids de la culée 89
VI.5. Vérification de la stabilité 90
VI.6. Calcul de la culée 92
VI.6.1. Calcul des efforts 92
VI.6.2. Calcul des moments et efforts tranchants 93
VI.6.3. Calcul des armatures 94
VI.7. Calcul de la semelle 95
VI.7.1. Calcul des surfaces 96
VI.7.2. Poids propre 96
VI.7.3. Charges supportées par la semelle 96
VI.7.4. Calcul des contraintes 97
VI.7.5. Les moments pour les sections d'encastrement 98
VI.7.6. Calcul des armatures 98
VI.8. Dalle de transition (flottante) 101
VI.8.1. Définition 101
VI.8.2. Evaluation des charges 101
VI.8.3. Calcul des moments 101
VI.8.4. Combinaison à l'E.L.U 102
VI.8.5. Calcul des armatures 102
VI.9. Dimensionnement des appareils d'appuis 103
VI.9. . Caractéristiques de
l'élastomère frette 104
VI.9.2. Calcul de la surface de plaque 104
VI.9.3. Vérification des contraintes 104
Chapitre VII : EVALUATION QUANTITATIVE DES MATERIAU ET DEVIS
ESTIMATIF 106
Sur cette évaluation, nous tenons compte qu'aux
matériaux utilisés (le béton armé). 106
Nous n'allons pas tenir compte aussi des travaux
préparatifs. 106
VII.1. Evaluation quantitative des matériaux 106
Page 114 sur 115
VII.2. Devis quantitatif et estimatif des matériaux de
constructions du pont 106
Conclusion 108
BILIOGRAPHIE 109
Table des matières 110
Page 115 sur
115
ANNEXES
|
|