CONCLUSION
Changements climatiques est un phénomène reconnu
au niveau international ; la coopération internationale a
été la bienvenue pour des solutions négociées
à travers les conventions et accords entre les Etats dans le cadre des
Nations Unie.
Grace à la coopération internationale, il y a
des avancées significatives depuis Stockholm en passant par Rio, Rion
21, protocole de Kyoto, quelques conférences diplomatiques ont abouti
à des accords contraignants et non contraignants mais à
Copenhague pendant la 15ème COP de la CCNUCC les
résultants ont passé à l'état latent.
Alors que nous vivons l'expiration de Kyoto depuis 2012, les
tentatives se sont succédées pour trouver un accord d'un post
Kyoto contraignant et efficace.
La coopération internationale joue-t- elle un
rôle pour la production et la mise en oeuvre du droit international du
climat ? Au moment où toute la planète fixe les yeux sur
Paris pour la COP 21 en fin de cette année 2015 qui doit apporter des
solutions diplomatiques dans tous les domaines de la vie , le domaine de
la santé qui a été négligé par les autres
conférences doit être pris en compte.
Si les changements climatiques peuvent anéantir les
progrès sanitaires, il y a toute une urgence médicale.
Cependant, la situation climatique mondiale a était
toujours clitique surtout que la majorité des pays cherchent à
sauvegarder leurs intérêts économiques, voir le boycottage
des Etats Unis d'Amérique au moment du Protocole de Kyoto à cause
d'un nombre suffisant des entreprises à défendre. A cette
situation grave causée par les Etas Unis s'ajoute le retrait du Canada
qui était bien parti dans cet accord, bref beaucoup de choses restent
à faire et beaucoup de défis sont à relever si nous
voulons sauver le climat pour les générations présentes et
futures. Quels sont les moyens pour attendre ce but ? Que ce qui existe
dans les accords internationaux relatif au régime du climat ?
Le texte de référence reste toujours la
convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992.
Cette convention a bien sûr des faiblesses et des limites, mais elle
constitue un apport considérable en droit international de
l'environnement.
Cette convention qui commence son préambule par
les termes « conscientes que les Changements du climat de la
planète et leurs effets néfastes sont un sujet de
préoccupation pour l'humanité tout entière »
engage en réalité tous les Etats à plus d'action en
faveur d'une économie décarbonisée, indépendamment
de leur responsabilité historique dans les causes atrophiques des
changements.
Pour relever les multiples défis écologiques du
20ème siècle, la coopération sans distinction
ni discrimination est la meilleure solution.
Les pays industrialisés ont concrétisé
leur économie sans se soucier de l'impact sur les changements
climatiques ; à ce niveau, ils ont une responsabilité
historique à payer. Mais qu'est ce qu'il faut faire pour empêcher
les pays en voie de développement de progresser dans la même voie
ce qui va encore aggraver la situation. Ces pays développés vont
accepter de transférer des nouvelles technologies dans les pays en voie
de développement pour favoriser un développement
durable ?
Pour alléger la souffrance humaine, la
coopération internationale entre les Etats par le biais des Nations
Unies a adopté des textes de référence pour lutter contre
les effets des changements climatiques dans le monde entier. Il s'agit de la
convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992 et
son protocole additionnel de 1997.
Le protocole de Kyoto était venu couvrir les lacunes
relatives à la limitation chiffrée des émissions de gaz
à effet de serre, renforcement des capacités et le transfert des
technologies dans les pays en voie de développement.
Hélas, beaucoup d'accords et protocoles se sont
succédés pour chercher les voies et moyens à prendre la
relève du protocole de Kyoto qui est entré en vigueur en 2005
pour s'expirer en 2012, main en vain. Il s'agit des accords de Bonn et de
Marrakech(2001), le plan d'action de Bali(2007), accord de Copenhague(2009),
accord de Cancun(2010), accord de Durban(2011), la COP 18 à Doha(2012),
et la COP 19 à Varsovie(2013).L'espoir du monde entier est tourné
vers la COP 21 à Paris au mois d'octobre de cette année 2015 qui
pourra succéder le protocole de Kyoto qui était le seul accord
contraignant dans la matière mais qui avait rencontré beaucoup de
difficultés liées au problèmes économiques. C'est
par rapport aux difficultés rencontrées par le premier que la
communauté internationale tirera son attention pour un texte très
efficace dans la matière qui doit s'appliquer en 2020, mais là
encore ça a commencé mal par ce que chaque pays impose ses
conditions.
Là encore c'est dans le cadre de la coopération
internationale que les pays du monde entier vont revenir sur une étude
des changements climatiques, Faire une analyse sur les problèmes
relatifs à la réduction des émissions des gaz à
effet de serre même si leurs origines et leurs impacts différent
suivant les pays ; faciliter le financement des exploitations de sources
de production d'énergies renouvelable.
Nous ne pouvons pas éviter les changements climatiques
sans penser aux transports aériens et routiers qui ne cessent
d'augmenter ; aux bâtiments aux usines de toutes sortes, bref, la
planète a besoin d'un développement sans regrets ni pour la
société ni pour les vies humaines.
Nous devons instaurer les nouvelles technologies de production
afin d'éviter la pollution qui nuit la santé. L'environnement
doit être propice à une vie saine pour les
générations présentes et futures.
Depuis la révolution industrielle qui a provoqué
la dégradation de l'atmosphère, les industriels devraient et
devront placer l'homme au centre de l'économie, car tout devait tourner
autour de l'homme dans son entourage dans le respect des droits de l'homme.
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