UNIVERSITE DE LIMOGES
FACULTE DE DROIT ET DES SCIENCES ECONOMIQUES DE LIMOGES
AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AUF)
MASTER 2 DROIT INTERNATIONAL ET COMPARE DE L'ENVIRONNEMENT
Formation à distance, Campus Numérique
« ENVIDROIT »
TITRE DU MEMOIRE
Mémoire présenté par Valens
SENEZA
Sous la direction de Monsieur le Professeur Koffi
AHADZI- NONOU
Août/2015
CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET COOPERATION
INTERNATIONALE EN DROIT INTERNATIONAL DE L'ENVIRONNEMENT
UNIVERSITE DE LIMOGES
FACULTE DE DROIT ET DES SCIENCES ECONOMIQUES DE LIMOGES
AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE (AUF)
MASTER 2 DROIT INTERNATIONAL ET COMPARE DE L'ENVIRONNEMENT
Formation à distance, Campus Numérique
« ENVIDROIT »
TITRE DU MEMOIRE
Mémoire présenté par Valens
SENEZA
Sous la direction de Monsieur le Professeur Koffi
AHADZI- NONOU
Août/2015
CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET COOPERATION
INTERNATIONALE EN DROIT INTERNATIONAL DE L'ENVIRONNEMENT
SOMMAIRE
DEDICACES
REMERCIEMENTS
ABREVIATIONS ET SIGLES
INTRODUCTION 5
PREMIERE PARTIE : LES ACQUIS DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE AU
REGIME JURIDIQUE INTERNATIONALE DU CLIMAT
9
CHAPITRE I : DYNAMIQUE DE COOPERATION
INTERNATIONALE CONTRE LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES 11
Section 1 :L'adhésion des Etats aux
conventions internationales 12
Section 2 : les autres instruments d'intervention
19
CHAPITRE II : LE FRUIT DES MECANISMES JURIDIQUES
ET INSTITUTIONNELS
DEPUIS
1992...............................................................................................
25
Section 1: La coopération multinationale
soutenue par les nations unies 25
Section 2 : Initiation de
coopération entre les Etats 27
DEUXIEME PARTIE : LES DEFIS DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE AU
REGIME JURIDIQUE INTERNATIONAL DU CLIMAT
33
CHAPITRE I: LES DIFFICULTES LIEES A LA MISE EN OEUVRE DE
LA CONVENTION
CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS
CLIMATIQUES (CCNUCC) ET
LES SUGGESTIONS. 35
Section 1 : difficultés 35
Section 2 : Suggestions 41
CHAPITRE II : L'ADOPTION D'UN ACCORD UNIVERSEL SUR
LE CLIMAT EN
REMPLACEMENT DU PROTOCOLE DE KYOTO 49
Section 1 : Les obstacles
juridiques et politiques viennent compliquer la coopération d'un accord
post-Kyoto 49
Section 2 : Les discussions en
cours sur les enjeux de cet accord 55
CONCLUSION.....................................................................................................62
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................66
TABLE DES
MATIERES.........................................................................................69
DEDICACES
Je dédie ce mémoire:
A mon père;
Vous qui jusqu'à l'heure où vous quittiez ce
monde aviez tenu à ma réussite.
Vous qui m'aviez appris à accepter les
premières erreurs pour en éviter les secondes. Ma foi me rassure
que vous êtes auprès de Dieu.
A ma mère;
A mes frères et soeurs;
A ma femme;
A mes enfants;
A tous mes amis et connaissances;
A tous ceux qui s'intéressent aux problèmes
climatiques.
Qu'ils sachent qu'il n'y a sans doute pas de chaos mais les
principes les plus complexes qui nous échappent encore.
Ceci est le fruit de votre compassion.
REMERCIEMENTS
Aucun travail de recherche ne peut pas s'accomplir dans la
solitude, il ya toujours un apport spirituel, intellectuel, moral,
matériel et académique de l'extérieur.
C'est pourquoi, le rôle déterminent de
l'éternel dans la réalisation des rêves humais est
indubitable;
Nous adressons nos vifs remerciements à:
§ Monsieur le professeur Koffi AHAZDI-NONOU qui en
dépit de ses multiples occupations tant professionnelles que familiales,
n'a pas hésité de diriger ce travail ; pour les critiques,
suggestions et encouragements .Qu'il trouve par ces mots, l'expression de nos
profondes gratitudes.
§ Monsieur François PELISSON, responsable de la
gestion Master 2 en droit international et comparé de l'environnement
pour nous avoir aidés dans l'information et l'organisation tout au long
de la formation.
§ Madame Séverine NADAUD, responsable
pédagogique de la formation pour son dévouement.
§ Nous exprimons aussi une vive gratitude à tous
les professeurs de la formation pour les cours dispensés.
§ Nous voulons exprimer notre cordiale reconnaissance
à Maître Brice Severin PONGUI Avocat au barreau de
Brazzaville, Directeur de l'ONG Institut Cerveau Vert 2063, pour les conseils
et encouragements.
A tous ceux qui ont contribué de près /et ou
de loin à notre formation qu'ils reçoivent ici notre profonde
et affectueuse gratitude.
ABREVIATIONS ET SIGLES
|
AIEA
|
:
|
Agence Internationale de l'Energie atomique
|
APEC
|
:
|
Asia-Pacifique Economique Coopération
|
CCNUCC
|
:
|
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques
|
CNUED
|
:
|
Conférence des Nations Unies pour l'Environnement et le
Développement
|
DIE
|
:
|
Droit International de l'Environnement
|
FAO
|
:
|
Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture
|
FEM
|
:
|
Fonds Pour l'Environnement
|
GES
|
:
|
Gaz à Effet de Serre
|
GIEC/IPCC
|
:
|
Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du
Climat
|
HFC
|
:
|
Hydrofluorocarbure
|
MDP
|
:
|
Mécanisme de Développement Propre
|
OMM
|
:
|
Organisation Météorologique Mondial
|
ONG
|
:
|
Organisation Non Gouvernemental
|
ONU
|
:
|
Organisation des Nations Unies
|
REED
|
:
|
Initiative Internationale et Transnationale de Lutte Contre le
Réchauffement Climatique
|
RDM
|
:
|
Rapport sur le développement
|
PNUD
|
:
|
Programme des Nations Unies Pour le Développement
|
PNUE
|
:
|
Programme de Nations Unies Pour l'environnement
|
UA
|
:
|
Union Africaine
|
UE
|
:
|
Union Européenne
|
USA
|
:
|
Etats Unis d'Amérique
|
UICN
|
:
|
Commission du Droit de l'Environnement de l'union mondiale
pour la Nature.
|
INTRODUCTION
Depuis la révolution industrielle du
18ème siècle jusqu'à nos jours, les modes de
production et de consommation des biens et services ont profondément
modifié l'équilibre de la planète. Cela a provoqué
une accumulation dans l'atmosphère de « gaz à effet de
serre » avec pour suite la montée des températures qui
a entrainé des conséquences visibles, notamment les effets
nocifs significatifs sur la composition, la résistance ou la
productivité des écosystèmes naturels et
aménagés, sur le fonctionnement des systèmes
socio-économiques ou sur la santé et le bien-être de
l'homme.
On remarque en effet une montée rapide de la
température moyenne de l'air et de l'eau des océans, la fonte de
la neige et de la glace, l'élévation du niveau des mers du fait
de la fonte glaciale dans les zones polaires.
Le climat a depuis longtemps, eu de nombreux bouleversements
dans différentes périodes de l'histoire de la planète. Or
depuis quelques années, il est beaucoup troublé qu'auparavant.
La production d'énergie à partir des
combustibles fossiles ou encore l'abattage ou déchiffrement des
forêts par le feu libèrent du dioxyde de carbone dans
l'atmosphère. L'accumulation de ces gaz à effets de serre,
notamment le méthane et l'oxyde nitreux, a atteint un niveau tel que
les changements climatiques sont devenus un grand problème politique
contemporain dont la résolution ne peut dépendre d'un seul pays
ou d'une seule sous-région de la planète terre.1(*)
C'est pourquoi, conformément à la charte des
Nations Unies qui engage les Etats membres à « réaliser
la coopération internationale en résolvant les problèmes
internationaux d'ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire,
en développant et en encourageant le respect des droits de l'homme et
des libertés fondamentales pour tous, sans distinctions de race, de
sexe, de langue ou de religion2(*) », les Etats de la planète ont tous
unanimement pris conscience que les changements du climat de la planète
et leurs effets néfastes sont un sujet de préoccupation pour
l'humanité tout entière, et dont les solutions individuelles ne
suffisent pas.
La coopération internationale a été ainsi
retenue comme moyen privilégié pour lutter contre les changements
climatiques et ses conséquences sur la nature et l'homme, un
phénomène particulier qui remet en cause les modes de production
et de consommation des sociétés modernes qui constitue de ce fait
une énigme pour le développement durable.
Aux fins de cette étude, l'interaction entre la
coopération internationale et les changements climatiques ne se limitera
qu'au droit international de l'environnement qui en constitue l'un des
produits.
Pour rappeler brièvement ce à quoi correspondent
les termes-clés de notre sujet, nous reprendrons les définitions
suivantes :
Les termes « Changements
climatiques » s'entendent ici comme des changements de
climat qui sont attribués directement ou indirectement à une
activité humaine altérant la composition de l'atmosphère
mondiale et qui viennent s'ajouter à la variabilité naturelle du
climat observée au cours de période comparable.3(*)
Quant à la « Coopération
internationale » , dans le cadre de ce mémoire,
elle s'étend à des domaines variés et croissants que l'on
peut illustrer par quelques exemples : aérien, culturel,
économique, environnement, fiscal, maritime, monétaire,
nucléaire, pénal, politique, social, scientifique et technique,
transfrontalier, spatial, etc.4(*)
Nous ne pouvons pas passer sans tenter de définir
le droit international de l'environnement qui selon SAFARIA
22 : « Le droit international de l'environnement n'est ni un
mythe, ni une panacée mais seulement une institution parmi d'autres qui
est mise à notre disposition pour nous aider à construire un
meilleur ordre international ».
Il a pour objet l'étude de l'ensemble des règles
juridiques à la protection de l'environnement sous toutes ses formes
terrestres, naturelles et culturelles, voir non terrestres (droit spatial).
C'est un droit transversal assez récent qui comprend de
nombreuses sous branches.
Si par le passé, la planète terre a connu des
changements climatiques dus aux processus naturels comme les éruptions
volcaniques et les variations solaires, les activités humaines sont fort
probablement l'une des causes de l'accentuation des effets de gaz à
effet de serre dans l'atmosphère. L'humanité fait donc
désormais face à deux défis environnementaux, et pas les
moindres : réduire les émissions de gaz à effet de
serre en s'adaptant aux conséquences du changement climatique.
Pour y parvenir, comme dans de nombreux cas, le droit a
été choisi comme l'un des outils par excellence et la
coopération internationale, multilatérale ou bilatérale
comme moyen pour parvenir à l'élaboration des outils juridiques
appropriés pour la lutte contre les changements climatiques.
Notre sujet soulève un intérêt au regard
de la problématique qu'il soulève : celle de l'apport de la
coopération internationale comme moyens pour résoudre le
problème des changements climatiques par le droit international de
l'environnement. Autrement dit :
- Quels sont les acquis et les manquements de la
coopération internationale en matière de
changement climatique en droit international de l'environnement ?
- Quel est l'état du droit international du changement
climatique, fruit de la coopération internationale ?
- Quels acquis juridiques obtenus et quels défis
juridiques restent à relever en droit international de
l'environnement ?
La 21ème conférence des Parties
à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(CCNUCC), prévue en fin d'année, à Paris, capitale
française renforce l'intérêt de notre problématique
au regard des questions qu'elle soulève. En effet, il n'est pas
inopportun de s'interroger sur un tel sujet à un moment où le
droit international de l'environnement ou mieux le droit international du
climat est à l'honneur puisque toute la communauté des Etats
par le bais des négociations, donc de la coopération
internationale avant, pendant et sûrement après, est à la
recherche d'un nouvel accord international qui doit remplacer le Protocole de
Kyoto et dont l'objectif est d'amener les Etats à « prendre
des mesures de précaution pour prévoir, prévenir ou
atténuer les causes des changements climatiques et en limiter les effets
néfastes » comme le prévoit la CCNUCC5(*).
En termes d'hypothèses retenues dans le cadre de cette
recherche, les réponses à donner à ces questions
résument à la fois les enjeux en présence, les
succès et les échecs ainsi que les défis à venir
qui restent à relever.
C'est sur la base de ces hypothèses que des tentatives
d'éclaircissements, d'interprétations, d'explications et de
préconisations doivent être fournies et tel est le but de ce
mémoire qui s'articule autour de deux parties essentielles.
La première partie insistera sur les acquis ou les
succès obtenus à ce jour par la coopération internationale
en termes de mécanismes juridiques, institutionnels et financier pour la
lutte contre les changements climatiques (I). La deuxième portera sur
les défis juridiques que soulève la définition d'un
régime juridique international en matière de lutte contre les
changements, notamment en termes d'obstacles à la mise en oeuvre des
textes en vigueur, mais également en termes du droit
complémentaire qui reste à définir (II).
PREMIERE PARTIE :
LES ACQUIS DE LA COOPERATION INTERNATIONALE DANS LA
DEFINITION DU REGIME JURIDIQUE INTERNATIONAL DU CLIMAT
L'un des buts des Nations Unies est de
« réaliser la coopération internationale en
résolvant les problèmes internationaux d'ordre économique,
social, intellectuel ou humanitaire, en développant et en encourageant
le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour
tous, sans distinctions de race, de sexe, de langue ou de religion6(*) ». Même si la
lutte contre les changements climatiques par le droit international de
l'environnement n'est pas citée explicitement dans cette disposition de
la Charte des Nations unies, la coopération internationale comme moyen
pour produire les outils juridiques internationaux sur le climat, s'est
beaucoup activée ces quatre dernières décennies.
Nous verrons dans notre développement, la dynamique de
coopération internationale contre les changements climatiques (chapitre
I), et le fruit des mécanismes juridiques et institutionnels depuis
1992, année charnière dans le processus de définition d'un
régime juridique international du climat (chapitre II).
CHAPITRE I: DYNAMIQUE DE COOPERATION INTERNATIONALE
CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Conformément aux principes écrits et coutumiers
du droit international public, beaucoup de réunions et d'initiatives
internationales sur l'environnement ont contribué à redonner
à la planète une volonté salvatrice d'agir contre les
changements climatiques.
Les «effets néfastes des changements
climatiques» qui entraînent les modifications de l'environnement
physique ou des biotes dues à des changements climatiques et qui
exercent des effets nocifs significatifs sur la composition, la
résistance ou la productivité des écosystèmes
naturels et aménagés, sur le fonctionnement des systèmes
socio-économiques ou sur la santé et le bien-être de
l'homme ont fait prendre conscience du caractère planétaire du
phénomène des changements climatiques, un
phénomène qui requiert de tous les pays qu'ils coopèrent
le plus possible et participent à une action internationale, efficace et
appropriée, selon leurs responsabilités communes mais
différenciées, leurs capacités respectives et leur
situation sociale et économique7(*).
Nous verrons successivement l'adhésion des Etas aux
conventions internationales (Section1), ainsi que les autres instruments
d'intervention (Section 2).
Section 1: L'adhésion des Etats aux conventions
internationales
Face aux changements climatiques, plusieurs Etats se sont
mobilisés avec pour mission d'intéresser la quasi-totalité
des pays du monde entier à adhérer aux conventions relatives
à l'environnement en général et aux changements
climatiques en particulier. Nous partirons tout d'abord de la
déclaration de Stockholm à la convention de Rio (Paragraphe 1),
afin d'aboutir au protocole de Kyoto paragraphe 2).
Paragraphe 1: De la déclaration de Stockholm
à la convention de Rio
Au nom du caractère programmatoire du droit
international de l'environnement, caractère sur lequel nous reviendrons
parce qu'il a largement dominé le processus de définition d'un
régime juridique international pour la lutte contre les changements
climatiques, comme l'indique l'intitulé du paragraphe, l'accent sera
mis sur l'étape franchie à la Conférence de Stockholm (A)
avant la conclusion d'un accord contraignant à Rio de Janeiro, en
1992(B).
A. Inspiration de la Déclaration de
Stockholm
Le premier sommet consacré aux questions
environnementales, dans le cadre des Nations Unies est sans doute la
Conférence mondiale sur l'environnement tenue à Stockholm le 16
juin 1972. Elle a permis l'adoption d'une déclaration qui porte le nom
de la ville qui a abrité ladite conférence. Cette
déclaration est considérée comme l'acte fondateur du
droit international de l'environnement8(*). Elle comprend un préambule et 26 principes.
Son principe 1 contient une approche
« révolutionnaire », liant protection de
l'environnement et protection des droits de l'homme. Les principes 2 à 7
insistent sur la responsabilité de l'homme dans la sauvegarde du
patrimoine environnemental : les ressources naturelles doivent être
préservées dans l'intérêt des
générations présentes et futures. Les principes 8 à
25 contiennent des éléments relatifs à la mise en oeuvre
de la protection de l'environnement. Un groupe de principes est notamment
consacré à la coopération internationale dans le domaine
de l'environnement. Le principe 26 rejette les armes nucléaires et
autres moyens de destruction massive.
La déclaration de Stockholm qui n'a pas de valeur
juridique contraignante, par le fait qu'il s'agit des principes
déclaratoires, uniquement incitatifs a été
considérée comme étant la base des principes devenus des
règles coutumières en droit international de l'environnement.
En effet, la nature des problèmes environnementaux et
des relations internationales est particulière, et le régime
juridique international du climat doit être conçu pour coller
à la réalité et donc le résultat d'un consensus
minimal afin que la souveraineté des pays soit respectée, sans
oublier d'autres facteurs qui influencent souvent négativement les
négociations internationales.
D'une part, il peut être en effet difficile d'obtenir
des engagements précis et contraignants sur certains points lors des
conférences internationales. D'autre part, il peut être difficile
de mettre au point une norme environnementale, car de nombreux
paramètres sont à prendre en compte et cette norme doit souvent
être adaptée, notamment au progrès scientifique et
technique. Bref, l'élaboration de cette norme réclame souplesse
et flexibilité. C'est la raison pour laquelle le droit programmatoire de
l'environnement, encore appelé « droit mou » et
« soft law » par les anglo-saxons, est très
fréquent.
Cette technique consiste donc en l'adoption d'instruments
juridiquement non contraignants, ce qui n'est pas négligeable puisque
même si le texte n'est pas contraignant juridiquement, il permet aux
Etats de s'engager politiquement en public. Connaissant la pression que peut
exercer les organisations internationales sur les Etats ayant pris des
engagements politiques, ces textes à priori non contraignants peuvent
avoir des effets positifs sur le comportement des Etats qui les ont
adoptés.
La déclaration de la conférence de Stockholm par
son contenu a fait appel au changement climatique ; c'est ainsi qu'en
février 1979 dans la première conférence sur le climat,
les Etats ont essayé de chercher les solutions aux changements
climatiques et leurs conséquences pour le bon déroulement de
suivie, en novembre 1988 à Toronto, le Programme des Nations Unies pour
l'Environnement (PNUE) et l'Organisation mondiale de la
météorologie (OMM) ont décidé de créer le
groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Dans la perspective de la sauvegarde et la protection du
climat, l'Assemblée Générale des Nations Unies a pris un
certain nombre de résolutions : la résolution 42/182 du 11
décembre 1987 relative à la protection de la couche d'ozone, les
résolutions 42/186 et 42/187 du 11 décembre 1987, relatives
à l'étude des perspectives en matière d'environnement
jusqu'en l'an 2000 et au-delà, la résolution 43/53 du 6
décembre 1988 relative à la question des changements
climatiques pour l'humanité tout entière ainsi que la
résolution 15/35 du 25 mai 1989, relative à la modification du
climat mondial, la résolution 45/212 du 21 décembre 1990 relative
à l'élaboration d'une convention cadre concernant les
changements climatiques.
La conférence de Stockholm a mis en place un programme
des Nations Unies pour l'environnement tandis que le sommet de 1992 à
Rio de Janeiro a crée les conditions de l'adoption d'une
convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCUNCC).
B. La protection du climat par la convention de
Rio (CCNUCC) de 1992
Dans le préambule de la Convention de Vienne sur le
droit des traités (1969), les Etats parties à cette convention
ont reconnu le « rôle fondamental des traités dans
l'histoire des relations internationales, sans oublier l'importance de plus en
plus grande des traités en tant que source du droit international et en
tant que moyen de développer la coopération pacifique entre les
nations, quels que soient leurs régimes constitutionnels et
sociaux ».
C'est pourquoi, suite au réchauffement climatique qui
menace la paix et la sécurité mondiale, la Convention-cadre des
Nations Unies censée, protéger le climat dans le monde entier a
été adoptée par consensus à New York aux Etats
Unis, le 9 mai 1992 pour être ouverte à la signature à Rio
de Janeiro au Brésil le 5 juin 1992. Parallèlement à cette
convention, la communauté internationale a affirmé un certain
nombre de principes et d'engagements qui contribuent également à
la lutte contre les changements climatiques par le biais de la
Déclaration dite de Rio.
Elle comprend également un préambule et 27
principes. Elle scelle définitivement la fusion entre protection de
l'environnement et développement. Les principes qu'elle contient peuvent
être repartis en deux catégories : la première
comprend les principes énoncés à Stockholm en 1972 et
elle confirme droit à l'environnement, souveraineté
étatique sur les ressources naturelles ou évaluation de l'impact
des activités humaines ou des phénomènes naturels sur
l'environnement ; la seconde regroupe des principes émergeants
axés sur le développement durable (principe de précaution,
principe de responsabilités communes mais différenciées,
principe de participation et d'accès des populations aux
procédures environnementales). Il faut noter également qu'une
autre déclaration de Rio a été adoptée en 2012
lors de la dernière conférence intitulée Rio+20. Elle met
un accent sur l'économie verte, l'autre pan de la lutte contre les
changements climatiques.
Pour revenir à la CCNUCC, elle est entrée en
vigueur le 21 mars 1994 et comprend aujourd'hui 195 Parties. Sa mission
principale est de veiller sur le contrôle des émissions de gaz
à effet de serre qui sont à l'origine des changements
climatiques. Elle engage les parties à promouvoir des technologies
modernes pour un développement durable, l'éducation et la
sensibilisation aux changements climatiques, chercher à capter les gaz
à effet de serre par la sauvegarde des forêt, multiplier les
coopérations entre les Etats afin de faire face aux impacts des
changements climatiques.
L'objectif ultime de la convention et de tous les instruments
juridiques connexes que la conférence des parties pourrait adopter est
de stabiliser, conformément aux dispositions pertinentes de la
convention, les concentrations de gaz à effet de serre dans
l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation
anthropique dangereuse du système climatique. Il conviendra d'atteindre
ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes
puissent s'adapter naturellement aux changements climatiques, que la production
alimentaire ne soit pas menacée et que le développement
économique puisse se poursuivre d'une manière durable.9(*)
Les Etats parties à cette conférence ont pris un
certain nombre d'engagements utiles pour la protection du climat de toute la
planète. Pour y arriver l'adoption d'un accord de Kyoto a
été nécessaire cinq ans plus tard.
Paragraphe 2: Le protocole de Kyoto
Après la conférence de Rio, la communauté
internationale se réunit de nouveau à l'occasion de la
troisième conférence à la convention-cadre des Nations
Unies(CCNUCC) qui s'est organisée à Kyoto au japon le 11
décembre 1977.
A. Les pays développés et le
protocole de Kyoto
Le Protocole de Kyoto est un accord international visant
à la réduction des émissions de gaz à effet de
serre et qui vient s'ajouter à la convention-cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une
fois par an depuis 1995. Signé le 11 décembre 1997 lors de la
3ème conférence des parties à la convention (COP) à
Kyoto, au Japon, il est entré en vigueur le 16 février 2005
« quatre vingt dixième jour après la date à
laquelle au moins 55 parties à la convention, incluant les parties de l'
annexe I qui comptaient en 1990 un total d'au moins 55% des émissions de
ce groupe, avaient déposé leurs instrument de ratification,
d'accession, d'approbation ou d'accession ».10(*) Il est la preuve que le droit
international du climat est un droit évolutif. Ce caractère du
droit international de l'environnement se traduit par la technique des
conventions-cadres ou conventions assimilées qui consistent à
échelonner dans le temps la création des normes
environnementales. Cette technique permet donc de faire évoluer ce
droit. Compte tenu des enjeux en présence, des contradictions
évidentes sur les moyens appropriés pour atteindre les objectifs
formulés et obtenir les résultats escomptés, mais surtout
en raison de la persistance de nombreuses divergences d'intérêt,
les Etats désireux d'améliorer la protection de l'environnement
dans un domaine comme la lutte contre les changements climatiques, mettent au
point un traité qui pose les grands principes, et fixent les objectifs
généraux du traité, ainsi que les obligations
générales et les engagent à coopérer dans le temps.
Ces mêmes Etats précisent ensuite les modalités de leurs
engagements conventionnels en adoptant des protocoles additionnels ou
complémentaires.
En vertu de ce protocole, il incombe aux parties de
préserver le système climatique dans l'intérêt des
générations présentes et futures, sur la base de
l'équité en fonction de leurs responsabilités communes
mais différenciées et de leurs capacités respectives. Il
appartient, en conséquence aux pays développés parties
d'être à l'avant- garde de la lutte contre les changements
climatiques.11(*)
En 1997, les pays qui avaient ratifié la convention se
sont donc réunis à Kyoto (Japon), où ils ont adopté
un protocole ayant force obligatoire au titre duquel les pays
développés se sont engagés à réduire leurs
taux collectifs d'émission de six gaz à effet de serre de 5,2 %
de 2008 à 2012, en prenant comme point de référence les
niveaux de 1990. A ce jour, 192 Etats se sont parties au protocole de Kyoto,
qui porte également création de plusieurs mécanismes
novateurs visant à réduire le coût des mesures de
réduction des émissions12(*).
Le but assigné par le protocole de Kyoto du 11
décembre 1997, était la réduction de gaz à effet de
serre.
Le protocole de Kyoto est entré en vigueur en 2005.
Parmi les six gaz visés, le dioxyde de carbone, le méthane et
l'oxyde nitreux sont naturellement présents dans l'atmosphère,
mais les émissions dues aux activités humaines ont porté
le taux correspondant à des niveaux sans
précédent13(*). Bien que le protocole de Kyoto a exigé les
pays développés à faire une réduction des GES
dans l'atmosphère, il n'a pas laissé indifférent les pays
en développement puisqu'à la place des obligations, il
crée des mécanismes financiers en leur faveur.
B. Les pays en voie de développement et
le Protocole de Kyoto
Au moment de l'adoption du protocole de Kyoto, la
majorité des pays qui
Etaient encore en voie de développement comme la Chine
ou l'Inde, le changement climatique n'est pas une priorité
comparée aux autres enjeux du développement. Ils disent que les
pays développés peuvent agir en priorité car ils ont une
responsabilité historique sur la montée des concentrations de
GES. Ils jugent la montée de leurs émissions par tête.
Au moment où ces pays devenaient des pays
émergents comme la Chine l'Inde, le brésil, ils n'ont pas
cessé d'alimenter le débat de coopération internationale
relative aux changements climatiques à cause des GES qu'ils
émettent depuis que leurs économies sont en relance. En
principe, notons que certains pays en développement ignorent les
mécanismes juridiques contraignants et les sociétés
internationales qui opèrent sur leurs territoires ne respectent pas
les règles relatives au climat.
Ces pays dont la Chine et l'Inde ainsi que le Brésil,
considérés comme des grands pollueurs aujourd'hui, n'ont en
général aucun engagement de la part du protocole de Kyoto parce
qu'au moment de la signature de celui-ci, ils étaient encore
considérés comme des pays moins équipés
industriellement et leurs émissions par habitant étaient encore
faible.
La Chine qui occupait la deuxième place dans les
années 2000 après les Etats Unis d'Amérique a
été classée au premier rang des grands émetteurs
des GES au niveau mondial en 2007 par l'Agence Internationale de l'Energie
atomique(AIEA) qui, estimait auparavant que la Chine ne devait pas
dépasser les Etats Unis avant 2030.Malgré tout la Chine continue
a compter sur les privilèges accordées aux pays en
développements par le protocole de Kyoto de 1977,pour ne pas
réduire ses émissions.
L'autre pays émergent, c'est l'inde qui demande les
transferts financiers, avant d'engager des réductions des
émissions de gaz à effet de serre.
Dans le cadre de la coopération internationale, l'Inde
dont le secteur industriel a connu beaucoup de progrès estimait que
le protocole de Kyoto devrait être renforcé ou remplacé par
un autre protocole contraignant depuis son expiration en 2012. Nous pouvons
espérer à la conférence des patries de Paris fin 2015.
L'Inde quant à lui ne peut pas prendre des engagements
contraignants avant le nouveau texte de réduction.
Cette réticence ne permet pas de résoudre le
problème le plus rapidement possible alors que les signes montrent que
la température continue à monter.
Si l'on continue avec les pays émergents, le cas du
Brésil est aussi frappant. Dans le cadre où la
déforestation dans ce pays représente75% des émissions des
GES.
Malheureusement cette situation est souvent présente
dans l'Amazonie qui a un grand rôle à jouer dans le cycle
planétaire du carbone.
L'Afrique du sud qui depuis le protocole de Kyoto milite pour
une hausse des émissions des GES jusqu'en 2025, quant à elle
soutient l'idée d'un financement durable par des pays
développés aux pays pauvres.
A part les pays émergents, il y a aussi les pays en
voie de développement qui comptent parmi eux la majorité des pays
forestiers qui constituent un enjeu majeur dans la coopération
internationale des changements climatiques.
La coopération internationale dans le cadre de la
mobilisation des fonds en faveur des pays en développement en faisant
appel que la conservation et la gestion des forêts tropicales soient
beaucoup plus avantageuses que leur abattage aurait un effet positif.
La communauté internationale et l'organisation des
Nations unies sont à la croisée des chemins. Le moment est venu
de faire appel à des mécanismes fondés sur un
marché et autres mécanismes de financement bien conçus
pour aider à résoudre des problèmes les plus pressants et
les plus difficiles de notre temps. Si nous pouvons aider à mettre en
place un cadre fonctionnel et pratique pour la réduction des
émissions liées à la déforestation et à la
dégradation des forêts(REDD), nous aurons fait plus pour
éliminer la pauvreté, conserver la biodiversité et
progresser dans la voie de la durabilité que nous ne l'avons fait dans
le passé avec les approches de parvenir à un accord post
Copenhague.14(*)
Depuis Copenhague, la situation forestière connait un
regain d'intérêt. La conscience de la communauté
internationale comprend l'importance de l'enjeu rendu perceptible par la
préservation des forêts principalement dans les grands bassins
forestiers du Congo en Afrique centrale, de l'Amazonie en Amérique du
sud, et de Bornéo Mékong en Asie du sud est. Ce qui est choquant
c'est que ces pays qui abritent ces bassins forestiers entendent des aides des
pays développés et les forêts présentent pour eux
une source de revenu et ils exigent des aides nécessaires pour
arrêter l'exploitation de ces forêts. « Dans le
bassin du Congo, par exemple beaucoup reste à faire pour que la
protection de cette richesse devienne une priorité. Car la forêt
de cette partie du monde n'est pas uniquement menacée par les
entreprises de la filière; elle l'est aussi par les personnes qui en
tirent l'essentiel de leur revenue grâce au charbon de bois. Autre
réalité : plus de 60% de l'énergie utilisée en
Afrique vient du bois de Chauffage »15(*)
Le bois qui absorbe les GES tout au long de sa période
de maturation ne devait pas être abattu car la déforestation
représente 17 à 20% des GES de carbone dans le monde. Selon le
rapport de la FAO, 15 millions d'hectares de ces véritables puits de
carbone disparaissent chaque année, et les GES emprisonnés se
relâchent dans la nature au moment de l'abattage de ces vrais
pièges du CO2.
Du 29 mai au 3 juin 2011 s'est tenu à Brazzaville la
capitale de la République du Congo un sommet en rapport de la
protection des bassins forestiers tropicaux.
Le sommet des chefs d'Etats et de gouvernements des
trois grands bassins forestiers tropicaux du monde, Amazone,
Bornéo-Mékong, et Congo s'est achevé le 3 juin 2011
à Brazzaville, sur une note de satisfaction générale de la
part de tous les participants, en raison de la qualité des
résultats auxquels ils sont parvenus. Une satisfaction qui s'est
traduite, par l'adoption d'une « déclaration
commune », établissant une coopération dynamique en
matière d'échange d'information et d'expérience sur la
gestion durable des forêts et des écosystèmes de ces trois
bassins forestiers qui représentent 80% de la surface forestiers
mondiale et couvrent 57% de l'ensemble des terres émergées contre
31% de la moyenne mondiale même si le résultat escompté
avant la tenue de la conférence était la signature d'un accord
international sur les trois bassins.16(*)
Même si nous affirmons sans cesse que la CCNUCC et le
Protocole de Kyoto ont joué et jouent un grand rôle dans le
domaine du climat, nous ne pouvons pas ignorer que d'autres instruments ont eu
un rôle à jouer dans la matière.
Section 2: les autres instruments d'intervention
La CCNUCC et le Protocole de Kyoto ne sont pas les seuls
instruments juridiques internationaux mis en place pour lutter contre les
changements climatiques. Plusieurs autres accords internationaux
régissent plusieurs aspects qui contribuent directement ou indirectement
à la lutte contre les changements climatiques.
Paragraphe 1: les autres conventions de Rio
A part la convention-cadre des Nation Unies sur les
changements climatiques signés à Rio en 1992, qui est
considéré comme un texte de référence
jusqu'aujourd'hui, d'autres conventions ont fait leur intervention.
A. La convention sur la biodiversité
Le terme « biodiversité ou diversité
biologique » désigne la variabilité des organismes
vivants de toute origine, y compris, entre autres les écosystèmes
terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les
complexes écologiques dont ils font parties ; cela comprend la
diversité au sein des espèces et entre les espèces ainsi
que des écosystèmes.17(*) Mais la définition qui nous semble plus
précise et complète est celle donnée par l'article 2,
point 16 « l'utilisation des éléments constitutifs
de la diversité biologique d'une manière et à un rythme
qui n'entraine pas leur appauvrissement à long terme, et sauvegarde
ainsi leur potentiel pour satisfaire les besoins et les aspirations des
générations présentes et futures »18(*)
La convention sur la biodiversité ouverte aux
signatures le 5 juin 1992 pour entrée en vigueur le 29 décembre
1993 est considérée comme un texte clé intéressant
le développement durable ; cette convention qui n'a qu'une
portée contraignante limitée avait été
signée par 168 pays depuis décembre 1993 pour faire un pont entre
biodiversité et développement pour marquer les symptômes
de l'évolution du climat dans le milieu naturel.
Nous ignorons l'ampleur totale des impacts du changement
climatique sur la biodiversité, mais nous savons que la lutte contre la
perte de la biodiversité et celle contre le changement climatique
doivent aller de paire si nous voulons protéger notre environnement. Les
services de l'écosystème, qui contribuent actuellement à
limiter le changement climatique comme par exemples l'absorption du
CO2 de l'atmosphère par les sols, les océans et les
forêts, sont gravement menacés19(*).
La convention sur la biodiversité est une
préoccupation planétaire à l'humanité et que les
Etats dans leur souveraineté doivent assurer leurs ressources
biologiques.
Cependant, c'est en 1987 que le programme des Nations unies
pour l'environnement (PNUE) a invité pour la première fois les
gouvernements à envisager l'établissement d'un instrument
juridique international pour la protection et l'utilisation rationnelle de la
biodiversité.20(*)
En 1998 le PNUE a créé un groupe d'experts de la
diversité biologique qui s'est réuni trois fois, à partir
de novembre jusqu'en juillet de l'année suivante.
Au Cours des négociations, les questions à
débattre étaient l'aide financière à apporter aux
pays en développement pour qu'ils puissent appliquer les conventions,
conditions selon les quelles les pays en développement vont
accéder aux éco - technologiques et aux biotechniques
trouvés grâce aux matériels génétiques de
leurs forêts tropicales, et en fin la question relation à la
propriété des biotechniques.
Les Etats qui sont responsables de la conservation et de la
biodiversité et qui ont l'usage de leur ressources biologiques avaient
signé la convention.
Les Etats Unis d'Amérique en sauvegardant le secteur
biotechnologique avaient refusé de signer la dite convention
internationale des Nations Unies chargée d'appliquer une action pour
réduire la destruction de l'écosystème.
Le PNUE a encore crée un groupe d'experts techniques
et juridiques en vue des négociations d'une convention sur la
biodiversité.
La première conférence des Etats parties a eu
lieu du 28 novembre au 9 décembre 1994 aux Bahamas. Tout au long de la
réunion les Etats parties étudiaient l'élaboration
possible d'un protocole sur la prévention des risques
biotechnologiques, les droits de propriété des ressources
génétiques ex situ et les droits des agriculteurs.
Parmi les textes de Rio de lutte contre le
réchauffement climatique, nous ne pouvons pas oublier l'Agenda 21.
B. Lutte contre le réchauffement climatique
et l'Agenda 21
L'Agenda 21 prévoit trois voies d'actions en rapport
avec des devoirs universels, c'est-à-dire conserver un environnement
sain, lutter contre la pauvreté mais aussi soutenir un environnement
durable. La conservation de l'environnement va se préoccuper de la
conservation de la biodiversité, de la lutte contre la
désertification, en consacrant beaucoup plus d'énergie dans la
coopération des changements climatiques.
Si la coopération internationale se mobilise contre les
changements climatiques, il est possible de délimiter la hausse de la
température mondiale. C'est pour toute la planète doit donner la
possibilité de rechercher un remède qui oeuvre à freiner
le développement de réchauffement climatique
La façon dont les générations
présentes vivent les méfaits des émissions de gaz à
effet de serre émises depuis l'ère industrielle c'est de la
même façon dont les générations futures pourront
vivre des conséquences de nos émissions si la COP 21
prévue en octobre de cette année 2015 à Paris la capitale
française n'apporte pas des solutions appropriées aux changements
climatiques.
Laisser évoluer la tragédie des changements
climatiques serait l'échec de la coopération internationale
actuelle si on regarde la conscience humaine. Les Etats dans leur
coopération doivent éviter de faire un recul qui serait
l'extinction de la valeur universelle et la vie humaine ainsi que la violation
des droits des générations futures.
L'Agenda 21 (Agenda du 21ème
siècle) est un plan d'action mondial adopté au sommet de la terre
de Rio de 1992 par 178 gouvernements pour s'orienter vers un
développement durable .Il vise à une coopération
intergouvernementale pour permettre l'amélioration des conditions de vie
de tous et la satisfaction des besoins fondamentaux tout en gérant les
écosystèmes de manières à assurer un avenir plus
sur et plus prospère ; la participation du public et des ONG est
encouragée ,et les collectivités sont incitées a
élaborer des agendas 21 locaux.
L'Agenda 21 mentionne toutefois les trois piliers du
développement durable, au chapitre 39.1 : « a) La poursuite
du droit international concernant le développement durable, en accordant
une attention particulière à l'équilibre délicat
entre les questions relatives à l'environnement et celles relatives au
développement. » L'alinéa suivant mentionne le domaine
social aux côtés de l'économique et de
l'environnement : « b) La nécessité de
préciser et de renforcer les liens entre les instruments ou accords
internationaux en vigueur en matière d'environnement et les accords ou
instruments pertinents dans les domaines économiques et sociales, en
tenant compte des besoins propres des pays en développement. »
Il comprend des principes d'action, des objectif des
activités et des moyens d'exécution, autant dans le domaine
environnemental (atteintes à l'environnement et à la santé
voir changements climatiques, biodiversité que dans le domaine
socio-économique21(*).La question qui s'oppose est de savoir si l'agenda 21
intègre une coopération internationale face aux changements
climatiques. Les changements climatiques demeurent un impératif de
solidarité mais la communauté internationale ne peut pas dans
l'immédiat dénouer le problème des changements
climatiques. Cependant, nous pouvons alléger la situation pour les
générations futures. Stopper le réchauffement climatique
est une nécessité que la communauté doit faire en
améliorant les conditions de vie pour les générations
actuelles et futures même après Rio.
Paragraphe 2: Les conventions après RIO
Tous les accords multilatéraux relatifs aux changements
climatiques adoptés après le sommet de Rio de 1992 comme tous
les autres traités adoptés avant cette date intègrent
d'une manière ou d'une autre l'idée d'équité
climatique environnementale interétatique.
Nous allons voir dans un premier lieu la convention sur la
désertification et la sécheresse (A) et ensuite nous verrons la
convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (B).
A. La convention sur la désertification et
la sécheresse
Le terme « désertification »
désigne la dégradation des terres dans les zones arides,
semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs parmi les
quels les variations climatiques et les activités humaines22(*). En Afrique, les changements
pluviométriques seront accompagnés d'inondation et de
sécheresse voir même l'élévation du niveau de la
mer.
Par contre, la Convention des Nations Unies sur la lutte
contre la désertification dans les pays gravement touchés par la
sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique
adopté le 17 juin 1994 à Paris a des liens très
étroits avec d'autres conventions tel que le précise l' article
8, alinéa1 « les Parties encouragent la coordination des
activités menées en vertu de la Convention et, si elles y sont
Parties, en vertus d'autres accords internationaux pertinents, notamment la
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et la
convention sur la diversité biologique, afin de tirer le meilleur profit
des activités prévues par chaque accord tout en évitant
les doubles emplois... » 23(*)
La raison pour laquelle la dégradation des sols a
toujours inquiété et mobilisé la coopération
internationale est qu'il constitue à la fois une composante
écologique qui conditionne des écosystèmes terrestres et
un élément fondamental pour stabiliser la vie humain sur la
planète. Tel est la raison d'un consensus dans l'élaboration des
instruments internationaux dans le cadre d'y trouver des solutions. C'est dans
cet optique que beaucoup des pays ont signé la convention des Nations
Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement
touchés par la sécheresse et /ou la désertification.
B. Convention de Stockholm sur les polluants
organiques persistants (2001), art 1.
La convention de Stockholm sur les polluants organiques
persistants de 2001 a pour objet de protéger la santé humaine et
l'environnement des polluants organiques persistants tel
qu'énoncé à l'article 1.
Il en est de même pour l'article 11, alinéa 1 qui
exige que les parties encouragent et/ou entreprennent dans la mesure de leurs
moyens, aux niveau national et international, des activités
appropriées de recherche-développement, de surveillance et de
coopération concernant les polluants organiques persistants et le cas
échéant, les solutions de remplacement et les polluants
organiques potentiel.
Après ce Chapitre consacré au dynamique de la
coopération internationale contre les changements climatiques, nous
entrons dans un deuxième chapitre qui va parler du fruit des
mécanismes juridiques et institutionnels depuis 1992.
CHAPITRE II: LE FRUIT DES MECANISMES JURIDIQUES ET
INSTITUTIONNELS DEPUIS 1992
La convention cadre des Nations unies a permis à la
communauté internationale de remporter quelques victoires sur le plan
juridique et institutionnel suite aux modalités de mise en oeuvre
prévus par la convention.
Nous verrons successivement, la coopération
internationale soutenue par les Nations Unies (section 1) et l'initiation de
coopération entre les Etats (section 2).
Section 1: La coopération multinationale
soutenue par les nations unies
Officialisée par un traité, une
déclaration ou un accord dans le cadre de maintenir l'équilibre
climatique est le résultat d'une coopération internationale.
Afin d'arriver à des objectifs commun ; les
Nations Unis dans ses objectifs doivent « Réaliser la
coopération internationale en résolvant les problèmes
internationaux d'ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire
en développant et en encourageant le respect des droits de l'homme et
des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe,
de langue, de religion.24(*)
Les Etats devraient coopérer pour faciliter des
relations économiques internationales plus rationnelles et plus
équilibrées et pour encourager des transformations de structure
dans le cadre d'une économie mondiale équilibrée,
conforment aux besoins et aux intérêts de tous les pays, en
particulier des pays en voie de développement(...) 25(*)
Paragraphe 1: Le sommet de Kyoto
Dans le cadre de renforcer la convention cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques de 1992, un protocole de Kyoto a
été mis en place en décembre 1997, en fixant des objectifs
contraignants et des délais raisonnables accordés aux pays
industrialisés pour réduire les émissions de gaz à
effet de serre. Selon l'annexe B du protocole de Kyoto, 38 pays avaient
opté pour la réduction. Parmi eux 94,7 % ont signé le
protocole et 84,21% l'ont ratifié. Du point de vue politique, ceci a
représenté une victoire, mais malheureusement les Etats- Unis
(le plus grand émetteur de gaz à effet de serre de
l'époque), ont refusé de ratifier le protocole, en restant en
dehors du régime actuel du changement climatique. N'oublions pas que les
Etats Unis sont soumis aux mêmes types d'engagements et de règles
que les autres pays industrialisés. Ils sont spécialement soumis
à des mesures d'internationalisation. Cette situation conduit à
rejeter la vision « top down » qui est le trait dominant de
l'architecture de Kyoto au bénéfice d'une démarche pas
à pas et plutôt « bottom up »
Les engagements au titre du protocole varient d'une nation
à une autre. L'objectif global, de 5,2% pour les pays
développés, est à atteindre au travers de réduction
par rapport aux niveaux de 1990. Il est de 8% pour l'Union Européenne
(EU), la Suisse et la plupart des pays d'Europe Centrale et Orientale, 6% pour
le Canada, 7% pour les Etats-Unis (bien que ces derniers se soient depuis
retirés du protocole), 6% pour la Hongrie, le Japon et la Pologne. La
Nouvelle Zélande, la Russie, et l'Ukraine doivent stabiliser leurs
émissions, tandis que la Norvège pourrait augmenter ses
émissions de 1%, l'Islande de 10% et l'Australie de 8% de
réduction en distribuant différents taux à ses Etats
membres. Ces objectifs varient de 28% de réduction pour le Luxembourg,
21% pour le Danemark et l'Allemagne. En revanche, l'augmentation pourrait
atteindre 25% pour la Grèce et 27 pour le Portugal.26(*)
Pour composer ces objectifs contraignants, l'accord offre la
flexibilité aux pays sur les manières d'atteindre leurs
objectifs. Par exemple, ils peuvent partiellement composer leurs
émissions en argumentant les puits, terme utilisé pour
désigner les forêts qui absorbent du dioxyde de carbone provenant
de l'atmosphère. Ceci peut se réaliser sur leur propre territoire
ou dans d'autres pays. Ils peuvent également financer des projets
à l'étranger ayant pour but de réduire l'émission
de gaz à effet de serre. Plusieurs mécanismes ont
été mis en place à cet effet.27(*)
A Kyoto, les Etats s'étaient engagés à
stabiliser les gaz à effet de serre; ce qui veut dire que le protocole
de Kyoto de 1977 avait le même objectif que la convention cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de Rio de Janeiro de
1992, à savoir la stabilisation des concentrations atmosphériques
des gaz à effet de serre à un niveau qui empêche des
dangereuses interférences compte tenu du système climatique. Le
protocole améliore et renforce de nombreux engagements prévus par
la convention pour atteindre l'objectif juridique et contraignant qui s'impose
aux pays développés.
Même si toutes les parties avaient accepté de
poursuivre la mise en oeuvre des engagements pris au titre de la convention,
seules les Parties de l'annexe I ont accepté des nouveaux objectifs au
titre du protocole. Bref ces parties ont accepté des objectifs
d'émission juridiquement contraignants c'est-à-dire des
engagements chiffrés pour la période allant de 2008 à
2012.Ces engagements sont prévus successivement par les articles 3 et 4
du protocole qui stipulent : Article 3 : « Les parties
visées à l'annexe I font en sorte, individuellement ou
conjointement, que leurs émissions anthropiques
agrégées ,exprimées en équivalent-dioxyde de
carbone, des gaz à effet de serre indiqués à l'annexe A ne
dépassent pas les quantités qui leur sont attribuées,
calculées en fonction de leur engagements chiffrés en
matière de limitation et de réduction des émissions
inscrits à l'annexe B et conformément aux dispositions du
présent article, en vue de réduire le total de leurs
émissions de ces gaz d'au moins 5% par rapport au niveau de 1990
au cours de la période d'engagement allant de 2008 à
2012 .
Chacune des parties visées à l'annexe I devra
avoir accompli en 2005, dans l'exécution de ces engagements au titre du
présent protocole, des progrès dont elle pourra apporter les
preuves.
La partie visée à l'annexe I qui est en
transition vers une économie de marché et qui n'a pas encore
établi sa communication initiale en application de la convention, peut
aussi notifier à la conférence des parties agissant comme
réunion des parties au présent protocole, son intention de
retenir une année ou une période de référence
historique autre que 1990 pour remplir ses engagements au titre du
présent protocole » ;
Afin d'atteindre un développement durable et promouvoir
des objectifs contraignants dans les pays en développement (PED), le
protocole de Kyoto a adopté trois mécanismes novateurs : Le
mécanisme de développement propre(MDP), la mise en oeuvre
conjointe(MOC), et l'échange d'émission.
-Dans le cadre de mécanisme de développement
propre, le MDP, prévoit « l'aide aux parties ne figurant pas
à l'annexe I à parvenir à un développement durable
ainsi qu'à contribuer à l'objectif ultime de la convention, et
d'aider les parties visées à l'annexe I à remplir leurs
engagements chiffrés de limitation et de réduction de leurs
émissions prévues à l'article 3.
En vertus du MDP, les parties visées à l'annexe
I peuvent utiliser les réductions d'émissions certifiées
obtenues grâce à ces activités pour remplir une partie de
leurs engagements.
Le MDP est placé sous l'autorité de la
conférence des parties agissant comme réunion des parties au
présent protocole. Le mécanisme pour un développement
propre aide à organiser le financement d'activités
certifiées selon que de besoin »28(*)
Le but visé par le mécanisme est de
facilité le transfert des technologies vers les pays en
développement et d'y apporter des avantages financiers à ceux qui
s'y impliquent.
-La mise en oeuvre conjointe (MOC) appelé encore
application conjointe (AC) est un mécanisme qui n'est pas
éloigné de celui de la MDP mais à destination d'un autre
pays industrialisé.
Ce système dispose qu' « afin de remplir
ses engagements au titre de l'article 3 , toute partie visée à
l'annexe I peut céder à toute autre partie ayant le même
statut, ou acquérir auprès d'elle, de réduction des
émissions découlant des projets visant à réduire
les émissions anthropiques par les sources ou à renforcer les
absorptions anthropiques par les puits de gaz à effet de serre dans tout
secteur de l'économie... »29(*)
Notons par ailleurs, que le protocole de Kyoto a prévu
le mécanisme des permis d'émissions négociables(PEN) et
des mécanismes de flexibilité.
-Le mécanisme de permis d'émissions
négociables est aussi prévu par le protocole de Kyoto en son
article 17 qui stipule « la conférence des parties
définie les principes, les modalités, les règles et les
lignes directrices à appliquer en ce qui concerne notamment la
vérification, l'établissement des rapports et l'obligation
redditionnelle en matière des droits d'émissions. Les parties
visées à l'annexe B peuvent participer à des
échanges des droits d'émissions aux fins de remplir leurs
engagements au titre de l'article 3. Tout échange de ce type vient en
complément des mesures prises au niveau national pour remplir leurs
engagements chiffrés de limitation et de réduction des
émissions prévues dans cette article ».
Au titre du protocole de Kyoto, le dispositif du PEN vise
à apporter plus de souplesse et assurer un meilleur rendement
économique aux pays industrialisés soumis à l'obligation
contraignante en réduisant leurs émissions.
Le protocole de Kyoto a été lent à entrer
en vigueur. Le protocole doit non seulement être efficace face à
un problème mondial et complexe, mais également être
politiquement acceptable. De ce fait, les panels, commissions et comités
se sont multipliés pour contrôler et arbitrer ses
différents programmes. Même après son approbation en 1997,
des négociations supplémentaires furent jugées
nécessaires afin d'établir les instructions le rendant
opérationnel. Ces règles furent adoptées en 2001 dans les
accords de Marrakech. 30(*)
Le protocole de Kyoto qui devait s'expirer en 2012 devait
avoir son remplaçant pour assurer la continuité dans les
même engagements, d'où le sommet de Copenhague.
Paragraphe 2: Le sommet de Copenhague
Au premier vue est ce que le sommet de Copenhague a
été considéré comme un sommet historique
censé à donner des bons résultats avec des engagements
chiffrés et une feuille de route pour une coopération
internationale dans le domaine du climat ?
La conférence de Copenhague était censée
trouver un accord pour succéder au protocole de Kyoto qui fixait des
seuils pour les émissions de gaz à effet de serre seulement
jusqu'en 2012.31(*)
Le sommet de Copenhague de 2009 avait suscité
l'admiration au sein de la communauté internationale. En dépit de
tous les espoirs entendus, la conférence de Copenhague s'est
avéré un échec de la coopération internationale en
matière de changement climatique. Le consensus entre plus de 190 Etats
divisés sur les questions économiques, technologiques et sociales
était démesuré en lui-même.
Aux intérêts conflictuels entre les Etats
s'ajoutaient de plus un nombre d'enjeux dépassant vraisemblablement la
capacité de gestion des négociateurs du sommet de Copenhague. En
vérité, ce qui a fait dérailler les négociations
à Copenhague c'est l'absence complète d'une vision commune
à l'ensemble des acteurs impliqués, conformément aux
objectifs à long terme et à la façon d'y
accéder.
En outre la division nord sud en matière climatique ne
date pas d'hier ; jamais un enjeu n'aura pu permettre de plonger
profondément le monde dans tel débat climatique, car pour lutter
efficacement contre les changements climatiques il faut aborder les questions
au coeur même de cette division: le droit au développement, le
renforcement des capacités « la dette
écologique », l'écart technologique, la
responsabilité commune mais différenciée.
L'échec du sommet de Copenhague est ressenti d'autant
plus fortement que l'optimiste prévalait. Cependant, il est apparu assez
vite qu'un accord contraignant serait difficile à trouver. Plusieurs
facteurs expliquent l'échec de la conférence qui a
péniblement accouché d'une déclaration politique non
contraignante.
La conférence de Copenhague sur les changements
climatiques réunie à Copenhague (Danemark), du 7 au 18
décembre 2009, a été la 15e conférence
des parties (COP15) de la convention - cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (CCNUCC). Malgré la feuille de route
adoptée en 2007 lors de la COP 13 qui donnait l'occasion au plus de 190
Etats ayant ratifié la convention, de négocier un accord
international sur le climat remplaçant le protocole de Kyoto ; la
Conférence de Copenhague, s'est avéré un échec de
coopération climatique.
La 15ème édition du sommet annuel des
représentants des Etats ayant ratifié la CCNUCC, la Cop 15 visait
à ne pas dépasser la moyenne de 2°c en 2100 par rapport
à l'ère préindustrielle.
Cette coopération internationale qui visait à
négocier un accord international de lutter énergiquement contre
les changements climatiques a été ténu en échec par
l'opposition de la Chine et des Etats Unis qui ne voulaient pas un consensus
contraignant entre les dirigeants de 193 Etats.
Malgré tout, au somme de Cancun (Mexique) de 2010,
les négociateurs ont, certes pris une orientation plus encourageante
qu'à Copenhague mais aucun accord véritablement contraignant n'a
été trouvé. A Cancun les pays se sont mis d'accord pour
réunir 100 milliards de dollars chaque année jusqu'en 2020,
destinés à aider les nations en développent à
s'adapter au coût de la limitation des changements climatique. Dans le
même accord ils ont mis en place un fond vert pour le climat qui sera un
moteur majeur de financement climatique. Ils se sont séparés en
ayant l'espoir de débattre des recommandations pour le fonctionnement
de ce fond à Durban.
Ce sentiment est tempéré par la Ministre
Française Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET : « on a pas
sauvé la planète, mais on s'engage sur un accord
global ».Il est battu en brèche par différentes ONG qui
déplorent l'absence d'engagements concrets.
Parmi elles, les amis de la Terre soulignent la frustration et
le flou de l'accord obtenu : « A Durban, on s'est mis
d'accord pour continuer à discuter en vue d'un accord, en 2015, qui
devrait préfigurer un autre accord plus ferme, qui pourrait entrer en
vigueur en 2020, si on est d'accord pour fixer des objectifs
contraignants »32(*).
La conférence des parties doit conclure un accord
engageant les Etats à réduire leurs émissions de gaz
à effet de serre, et cette contribution permettra de stabiliser le
réchauffement climatique dû aux activités de la personne.
Pour cela les engagements nationaux doivent être révisés
à la hausse par les participants.
A part ces coopérations qui aboutissent à des
conventions et sommets soutenus par les Nations Unies dans le cadre mondiale,
Nous assistons à d'autres types de coopération climatique
à l'initiative des Etats.
Section 2: Initiation de coopération entre les Etats
Il est évident de dire que dans le cadre de changements
climatique sur le plan mondial, le concept de coopération est parti
d'un vide juridique et institutionnel à une dénonciation
collective par rapport à la dégradation climatique sur toute la
planète causant des dégâts inconsidérés sur
l'environnement.
Depuis la révolution industrielle du 18ème
siècle les émissions de gaz à effet de serre n'ont
cessé de se concentrer dans l'atmosphère suite aux besoins
énergétiques de la personne, l'agriculture, le transport,
l'industrie ainsi que les autres secteurs concernés. Depuis ce temps,
les effets des changements climatiques se font sentir. Pour faire face à
ce problème majeur, les Etats étaient obligés de s'engager
dans la coopération bilatérale(A) et dans la coopération
multilatérale au niveau régionale (B).
Paragraphe 1: Coopération bilatérale
A part la coopération internationale dans le cadre des
Nations unies les coopérations internationales bilatérales c'est
à dire entre deux Etats peuvent être organisées toujours
dans le cadre d'améliorer l'environnement climatique. Il reste à
savoir si la coopération bilatérale peut contribuer à
stabiliser efficacement le réchauffement climatique.
C'est dans ce cadre que les Etats Unis d'Amérique qui
avaient nié de ratifier le protocole de Kyoto avaient
préféré de se rapprocher de la Chine et de l'Inde pour des
coopérations bilatérales en la matière. Pour être
bref nous nous sommes limités à quelques exemples de
coopération entre USA et Chine (A) ; USA et Inde (B) qui sont
considérés comme des grands pollueurs du monde contemporain.
A. Coopération entre USA et
Chine
Les Etats Unis d'Amérique et la République
Populaire de Chine entretiennent ces derniers temps des bonnes relations dans
le domaine climatique. Ces deux pays s'engent à maîtriser leurs
émissions de CO2.
Dans un communiqué du 12 novembre 2014, la
Chine et les Etats unis annoncent un accord
« Historique ».En marge du
22ème sommet de l'APEC qui se déroule à
Pékin, les dirigeants américains et chinois publient leurs
engagements de réduction d'émission de gaz carbonique, le
principal gaz à effet de serre (GES).33(*) Il en est de même pour un communiqué de
la Maison blanche « Washington s'engage à abattre ses
émissions de CO2 de 26 % (certaines ONG américaines tablaient sur
une fourchette de 28 à 30 %) entre 2005 et 2025. Pékin de son
côté, promet le déclin de ses rejets de
carbonés « autour de 2030 ».Le premier
émetteur mondial de GES annonce aussi que son parc de production
d'électricité comprendra environ 20% de source d'énergies
décartonnées à la même échéance .Ce
qui suppose de mettre en service de 800 à 1.000 gigawatts de
capacités nucléaire et renouvelables nouvelles en 15ans. Un sacre
challenge.34(*) Toujours
dans le cadre des grands pollueurs mondiale les Etats Unis continuent à
mobiliser les Etats émergents qui étaient
considérés comme les pays en développement au moment du
protocole de Kyoto. C'est pourquoi après la Chine, Ils font un accord de
coopération avec l'Inde.
B. Coopération entre USA et
Inde
Comme l'accord conclu le 12 novembre 2014 entre Pékin
et Washington ; le président des Etas Unis lors de son
déplacement à New Delhi, a conclu un accord sur le climat avec
l'Inde. Cet accord signé le 25 janvier entre New Delhi et Washington
s'engage à amender le protocole de Montréal. Pour les deux
présidents ; leur objectif était de chercher l'interdiction
d'utiliser et de produire des hydrofluorocarbures (HFC) qui sont
considérés comme une très grande puissance gaz à
effet de serre.
Dans le domaine scientifique, les deux Chefs d'Etats ont
financé des recherches sur les énergies solaires, sans oublier
d'autres problèmes, l'énergie efficace des bâtiments, les
agrocarburants, et beaucoup d'autres domaines sans oublier les sources de
production des énergies renouvelables surtout que devrait financer
l'administration américaine.
Dans le cadre de la coopération nucléaire
américain et solaire indien le premier ministre Narendra Modi a
donné un coup de pouce à d'hypothétiques exportations de
centrale nucléaires américaines. Sept ans après la
signature d'un accord avec le groupe des fournisseurs nucléaire
(permettant à des exportateurs de technologies nucléaires civiles
de vendre des réacteurs et du combustible à des pays n'ayant pas
signé le traité de non-prolifération nucléaire),
les deux gouvernements se sont entendus sur un cadre juridique limitant la
responsabilité juridique des fournisseurs d'équipement en cas
d'accident nucléaire. Narendra Modi a également annoncé
que l'Inde mettrait en service 100 gigawatts crête de centrales solaires
d'ici 2022.35(*)
Paragraphe 2: Coopération multilatérale
ou régionale
La coopération internationale pour la sauvegarde et la
préservation de l'environnement est une nécessité
imposée par la globalité de l'écosystème et
progressivement érigée en une obligation juridique de nature
très générale, qui se décompose progressivement en
une série d'obligation spécifique, méticuleusement
décrite par certains traités, mais dont quelques-uns sont sans
aucun doute de nature coutumière.
Il est exprimé sous sa forme générale par
le principe de Rio : « Les Etats doivent coopérer
dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver, de protéger
et de rétablir la santé et l'intégrité de
l'écosystème terrestre ».36(*) Il est évident de
rappeler que si Rio sert toujours de référence dans le domaine du
climat c'est parce que la quasi-totalité des Etat du monde entier
étaient invités à coopérer pour un consensus sous
couvert des nations Unies qui représentent le champ le plus vaste de la
coopération multilatérale.
« Lorsqu'il apparaît que la matière d'un
accord ou d'une convention relève pour partie de la compétence de
la communauté et pour partie de celle des Etats membres, il importe
d'assurer une coopération étroite entre ces derniers et les
institutions communautaires tant dans le processus de négociation et de
conclusion que dans l'exécution des engagements assumés. Cette
obligation de coopération découle de l'exigence d'une
unité de représentation internationale de la
communauté ».37(*)
Pour ne pas être très large, nous allons nous
limiter sur la coopération dans le cadre de l'union européenne
(A), et la coopération dans le cadre de l'union africaine(B).
A. Coopération dans le cadre de l'union
européenne
La majorité des communautés démunies de
la planète ont déjà ressenti les effets du changement
climatique.
Le problème qui s'oppose ici est de savoir si les pays
développés de l'union européenne respectent les
engagements conventionnels qu'ils avaient signés ? L'article 16 de
la convention sur la diversité biologique traite de l'accès
à la technologie et du transfert de technologie. Chaque partie
contractante s'engage à assurer et ou faciliter à d'autres
parties l'accès aux technologies nécessaires à la
conservation et à l'utilisation durable de la diversité
biologique, ou utilisant les ressources génétiques, sans causer
de dommages sensibles à l'environnement et le transfert des dites
technologies. L'accès à la technologie et le transfert de
celle-ci doivent être assurés et ou facilités pour ce qui
concerne les pays en développement à des conditions justes et les
plus favorables, y compris des conditions de faveur et
préférentielles. Il convier de « mentionner que
cette partie de la convention de la diversité biologique est
restée au plan des bonnes intentions, par ce que les pays
développés, producteurs de technologie et de biotechnologie, ne
se rappellent pas les principes de justice et d'équité dans leurs
échanges avec les pays en voie de développement, fournisseurs de
ressources génétiques ». 38(*)
Il incombe au monde entier de prendre la responsabilité
de les aider à s'y adapter en faisant référence au
transfert de connaissance accompagné d'une aide financière.
Il faut avoir de la technologie et des compétences
nécessaires pour avoir une conception sûre qui permet un
développement durable.
La coopération internationale est très
avancée en Europe dans la recherche de l'innovation dans des espaces
urbains « au lieu d'endommager les écosystèmes,
pourquoi ne pas commencer à en créer ? »,
déclare le professeur Jacqueline MC Glade « Nous disposons de
la technologie et des compétences nécessaires en matière
de conception. Partout en Europe, des exemples montrent la voie à suivre
pour l'avenir, mais il ne s'agit que de poches d'innovation. Nous devons passer
de celle-ci aux villes du futur. »39(*).
La pollution des villes a fréquemment des effets dans
les campagnes. La tendance à la vie urbaine devrait se poursuivre.
Bien que les villes n'occupent que 2% de la surface de la
terre, elles rassemblent la moitié de la pollution mondiale40(*).
Les impacts environnementaux des villes ont des
répercussions vastes et lointaines car elles font appel à de
ressource pour accueillir leurs décrets selon une étude du grand
Londres41(*).
Si on y prend garde les villes deviennent menacées par
les changements climatiques et beaucoup d'entre elles en souffriront
davantage.
Les pauvres qui ne disposent pas des moyens seront les plus
exposés et auront besoins des financements pour s'adapter à des
approches purement techniques telles que les constructions des digues.
Ceux qui vont exploiter des nouvelles méthodes auront
des bons résultats en termes d'adaptation, or dans le cadre de
changement climatique, quelques pays industrialisés ont
déjà développé des stratégies qui les aident
à s'adapter aux multiples solutions fruit de la coopération
internationale.
En outre, ces pays riches ont l'obligation d'aider les pays en
développement à financer l'adaptation au changement climatique
afin de diminuer le réchauffement climatique pour nous même et
pour les générations futures.
Le principe 10, de la charte des entreprises pour le
développement durable du 27 novembre 1990 relatif aux mesures
préventives stipule : « adapter la fabrication ou
l'utilisation de produits ou de services ou la conduite d'activités en
fonction des connaissances scientifiques et techniques, afin d'éviter
toute dégradation grave ou irréversible de
l'environnement »42(*).
Toujours dans l'inspiration de Stockholm art. 6 de la
convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à
longue distance (13 novembre 1979) est consacré à la gestion de
la qualité de l'air.
Dans le programme d'empêcher que les changements
climatiques n'arrivent pas à mettre en danger toute la planète,
la communauté internationale a consigné que la température
moyenne mondiale ne doit pas accroitre de plus de 2°c. Pour y arriver
l'Union Européenne a oeuvré pour :
la réduction des émissions des Etats
membres ;
ramener les autres pollueurs du monde à prendre les
mêmes mesures ;
Réétudier les effets inéluctables du
changement climatique.
Comme les pays les plus industrialisés s'y sont
engagés, Bruxelles présente sa contribution
« nationale » à la lutte contre le
dérèglement climatique. On pouvait s'y attendre ; la
commission s'engage à abattre de 40% les rejets communautaires de
GES :c'est aussi l'objectif de son paquet Energie Climat 2030.Ce qui
n'était pas forcément prévu à l'origine,
c'était d'inclure dans cet objectif la capacité de stockage du
carbone des sols et des forêts. Ce qui permet de minorer de quelques
pourcents l'objectif réel de baisse d'émission de GES.43(*)
En effet, la coopération internationale va rappeler aux
sociétés internationales à changer les comportements.
Tout aussi problématique est le choix juridique de la
commission. Bruxelles opte pour un nouveau protocole à la
convention-cadre sur le changement climatique de l'ONU, à l'image de
celui conclu à Kyoto en 1977. Problème : un tel
véhicule oblige probablement Washington à passer par la voie
parlementaire pour ratifier le texte.44(*)
B. Coopération dans le cadre de l'union
africaine
Le continent africain a connu une vulnérabilité
totale due aux impacts du changement climatique. Ceci a été
influencé par un manque d'information dans ce domaine de
coopération climatique. C'est ainsi que les services
météorologiques et hydrologiques nationaux, et le Système
Mondial d'observation ainsi que l'organisation météorologique
mondiale ont montré à toute la planète la faiblesse des
stations climatiques africaines.
La coopération internationale est
réglementée par les Etats, donc un élément de
négociation ou de contestation entre les gouvernements. C'est donc
l'action des Etats qui se trouve au centre des relations
internationales. »45(*)
Dans cette optique, l'Afrique dispose d'un ensemble de
ressource pour devenir un pôle de croissance qui s'intègre dans un
monde en évolution économique.
Pour maintenir ce progrès économique, la
coopération de toute la région doit veiller à la
variabilité et au changement climatique qui forment un danger
problématique pour la croissance, le développement et même
la diminution de la pauvreté.
La préoccupation des dirigeants africains en
matière climatique a suscité l'intervention des experts dans ce
domaine de recherche pour appuyer l'accord sur le changement climatique de
Paris en cours de négociation ; ce qui montre le rapport entre le
climat et le développement. C'est pourquoi les dirigeants africains
continuent à plaider avec véhémence en faveur d'un accord
contraignant sur les changements climatiques de Paris prévu en fin
d'année 2015.
A cet effet, pour avoir un développement durable, les
africains dans leur coopération doivent promouvoir la
prospérité africaine en réduisant la pauvreté dans
le respect des mesures propres pour lutter contre les changements climatiques
afin de protéger l'environnement.
Les Etats africains comme les autres Etats de la
planète s'appuient sur la convention cadre des Nations unies sur les
changements climatiques(CCNUCC) pour négocier les modalités d'une
limitation de la hausse des températures à moins de
2oc en réduisant les émissions de gaz à effet
de serre qui sont les principales variations météorologiques
excessives.
Contrairement aux précédentes
négociations relatives au climat ; nous espérons que les
plans nationaux de réduction des émissions de carbone
présentés par les pays dans le cadre de l'accord de Paris, les
rendrons plus responsables de leurs engagements qui seront à leur tour
inclus dans l'objectif planétaire, même si les experts ne pensent
pas que ces plans soumis avant la conférence soient exhaustifs.
Pour diminuer les effets les plus néfastes du
changement climatique, l'accord de Paris décrira la manière dont
la planète procédera. Les africains comme les autres parties du
monde, doivent renforcer la bonne volonté pour éviter le
chaos.
Cependant, le réchauffement planétaire accentue,
la vulnérabilité de l'Afrique qui est, de ce fait la
région du monde la plus exposée aux effets du changement
climatique. Les progrès réalisés ces dernières
années pourraient être anéantis par les
événements climatiques extrêmes, les mauvaises
récoltes et l'éruption de famines et de maladies46(*).
Après la première partie qui était
consacrée aux acquis de la coopération internationale au
régime internationale du climat, nous allons maintenant dans la
deuxième partie qui va évoquer, les défis de la
coopération internationale au régime international du climat.
DEUXIEME PARTIE :
LES DEFIS DE LA COOPERATION INTERNATIONALE SUR LA
DEFINITION DU REGIME INTERNATIONAL DU CLIMAT
Bien qu'un certain nombre de mécanismes internationaux
aient été mis au point par la coopération internationale
afin de favoriser le respect de l'équilibre climatique, quelques
défis restent à relever.
Le paramètre du défi qui oblige que les
réponses soient collectives pour une réalisation efficace
s'explique par le fait que la planète ne fait aucune distinction entre
les pays industrialisés et les pays non industrialisés, les
pollueurs et les non pollueurs et même les riches et les pauvres sont
appelés à coopérer afin d' éviter le chaos
climatique pour une planète terre qui n'a pas son remplaçant.
Bref l'homme a été placé par Dieu dans la nature pour
être son Maître et non pas pour être son destructeur. Si
l'homme dans ses activités avait respecté la nature, il aurait
contribué à un développement durable.
Quelques soit leur origine, les GES présentent un
danger pour toute la planète. Une telle quantité de gaz à
effet de serre qu'il vient de l'Afrique, de l'Europe, de l'Amérique ou
de l'Asie pèse de la même façon. Par conséquent
chaque pays par l'inattention peut émettre les GES qui peuvent provoquer
des réchauffements dans d'autres pays.
En résumé aucun pays ou aucune région du
monde ne peut gagner seul ce combat contre le réchauffement
climatique ; bref il faut la combinaison des efforts du monde
entier ; c'est pourquoi la coopération internationale dans le cadre
des changements climatique en droit international de l'environnement n'est
plus une option, mais un impératif de solidarité mondiale qui
contribue au développement durable, pour finir avec une dette
écologique que la génération actuelle doit à la
génération future.
La convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques(CCNUCC) et son protocole additionnel de Kyoto sont au centre de
coopération internationale pour essayer de donner une solution aux
défis du phénomène de changements climatique. Ces
conventions incarnent la réaction de la coopération
internationale face à des preuves probantes rassemblées mainte
fois par le GES, que le climat est entrain de changer ces dernières
décennies à cause de l'activité humaine.
Pour pouvoir intérioriser les défis de la
coopération internationale du régime international du climat, il
sied d'analyser les difficultés liées à la mise en oeuvre
de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et les
suggestions (Chapitre I), avant de voir l'adoption d'un accord universel sur le
climat en remplacement du protocole de Kyoto (Chapitre II).
CHAPITRE I : LES DIFFICULTES LIEES A LA MISE EN
OEUVRE DE LA CONVENTION CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
(CCNUCC) ET LES SUGGESTIONS
La mise en oeuvre de la convention cadre des Nations Unies sur
les changements climatiques est un travail important et qui nécessite
des efforts de longue haleine. Il faut que tous les Etas puissent y prendre
garde tel que recommandé par l'article 3 en son alinéa
1 «il incombe aux parties de préserver le système
climatique dans l'intérêt des générations
présentes et futures, sur la base de l'équité et en
fonction de leurs responsabilités communes mais
différentiés et de leurs capacités respectives. Il
appartient, en conséquence, aux pays développés parties
d'être à l'avant-garde de la lutte contre les changements
climatiques et leurs effets néfastes. »47(*)
Bien qu'un certain nombre de mécanismes internationaux
aient été mis au point afin de favoriser le respect du droit
international de l'environnement, la responsabilité première de
leur mise en oeuvre incombe aux Etats qui ont une obligation claire d'assurer
la mise en oeuvre et le respect du droit international de l'environnement et
adopter à cette fin, un ensemble de mesures législatives et
administratives à l'échelon national.
Section 1: Difficultés
La coopération internationale contre les changements
climatiques à travers la convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques du 6 juin 1992 signé à Rio, et son
protocole additionnel de Kyoto du 11 décembre 2007 connait beaucoup de
difficultés qui annonçaient son échec au moment où
le protocole de Kyoto qui devrait s'expirer en 2012 n'a pas pu remplir sa
mission de stabilisation des émissions des GES.
Outre la volonté des Etats de se mettre ensemble pour
la sauvegarde de la planète en général, et de la vie
humaine en particulier ; de tout temps, les Etats ont été
toujours caractérisés par une politique de croissance
économique ce qui les pousse à poursuivre chacun ces
intérêts de développement économique. C'est ainsi
que depuis longtemps, on a assisté à des multiples guerres entre
les Etats pour leurs intérêts économiques.
Ainsi nous nous bornerons ici à nous
référer brièvement au manque de volonté des Etats
et la faiblesse des organisations internationales (paragraphe 1) sans oublier
les problèmes d'ordre financier et technologique (Paragraphe 2).
Pour pouvoir intérioriser les difficultés de
mise en oeuvre de la convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques, il sied d'analyser le manque de volonté des Etats et la
faiblesse des organisations internationale (paragraphe1) à cela s'ajoute
les problèmes d'ordre financier et technologiques (Paragraphe2).
Les changements climatiques comme ils sont prévus par
la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques avec un
protocole de Kyoto qui est entré en vigueur en 2005 pour s'expirer en
2012 ont eu beaucoup de difficultés causées par le manque de
volonté des Etats et la faiblesse des organisations internationales
(paragraphe 1) ainsi que les problèmes d'ordre financiers et
technologiques (Paragraphe 2).
Paragraphe 1: Le manque de volonté des Etats et
la faiblesse des organisations internationales
Face à l'émergence d'une situation d'urgence
qui met en cause l'avenir de la planète la responsabilité incombe
aux Etas parties aux différentes conventions dans leur
coopération internationale appuyés par les organisations
internationales, mais la plus part de ces pays sont caractérisés
par le manque de volonté (A) et la faiblesse des organisations
internationales (B).
A. Le manque de volonté
Prendre des engagements dans le cadre de la coopération
internationale est une nécessité des Etats mais les mettre en
pratique c'est encore plus sur. L'impunité des crimes contre le climat
est causée par le manque de volonté politique des états.
Depuis longtemps la planète est à la base des
relations internationales dans une bipolarité de développement
économique.
Bien que sur le plan juridique, les Etats viennent au premier
rang des acteurs du droit international de l'environnement, et qu'ils ont les
mêmes droits et devoirs dans la coopération internationale, on
distingue les Etats industrialisés, les pays émergents et les
pays en voie de développement (PED).
La volonté des Etats dans les résolutions des
changements climatiques tarde la concrétisation de la réalisation
de diminution des GES par le fait que le réchauffement climatique est
étroitement lié à un secteur primordiale de
l'économie mondial, à savoir celui de l'énergie, du
pétrole comme moteur de l'économie mondiale.
Notons que pour sauvegarder les intérêts
économiques, les pays industrialisés, ne veulent pas avancer les
actions efficaces et concrètes alors que les autres pays qui restent ne
sont pas prêts à entraver le cours de développement pour un
climat qu'ils jugent avoir été dégradé par les
autres ; ce qui décourage les organisations internationales qui
doivent les aider dans leur coopération internationale. L'autre domaine
important qui contribue à capter les GES dans l'atmosphère est la
forêt mais malheureusement elle constitue aussi un autre secteur
important de l'économie qui produit beaucoup d'argent dans les
transactions commerciales à travers le bois. Telles sont des raisons
économiques qui contraient les Etats à ne pas prendre des
engagements fermes relatifs au respect de la convention cadre des Nations Unies
sur les changements climatique; ce qui provoque la faiblesse des organisations
internationales qui sont le reflet de ces Etats.
C'est le manque de volonté des Etats qui a
provoqué la faiblesse des organisations internationales.
B. La faiblesse des organisations
internationales
Les changements climatiques sont dans la vie de tous les jours
et la lutte contre ce fléau demeure au centre de la coopération
mondiale depuis la convention cadre des Nations Unies sur les Changements
climatique de Rio de 1992. Pour les scientifiques les impacts sont
incomparables si rien n'est fait pour freiner la prolifération des
GES.
Les organisations internationales qui sont obligées
d'appuyer les Etats à conjuguer les efforts pour la
concrétisation des conventions, protocoles et traités afin de les
respecter et à les faire respecter semblent impuissantes à cause
de la puissance des lobbies industriels.
Sans risque de nous tromper, les sociétés ou
les industries, doivent se référer à la
réglementation nationale et internationale quelque soit l'Etat où
elles exercent leurs activités, mais au contraire elles influencent la
politique de quelques pays ce qui limite le bon fonctionnement des
organisations internationales.
Les communautés défavorisées du monde
sont nombreuses à déjà ressentir concrètement les
impacts du changement climatique. Les aider à s'y adapter relève
d'une responsabilité mondiale. Cela implique un transfert de
connaissances et une assistance financière.48(*)
L'atténuation et l'adaptation aux changements
climatiques nécessitent d'énormes moyens financiers mais
également le transfert de technologie aux bénéfices de
certains pays en voie de développent.
Mais cette promesse acceptée par des pays
développés en vers les pays en voie de développement est
parfois suivie d'effets insuffisants.
Paragraphe 2: Les problèmes d'ordre financier et
technologique
L'organe subsidiaire du conseil scientifique et technologique,
agissant sous l'autorité de la conférence des Parties et
s'appuyant sur les travaux des organes internationaux compétents, a pour
fonction de fournir des avis sur les programmes scientifiques, sur la
coopération internationale et la recherche de développement en
matière de changements climatiques et sur les moyens d'aider les pays en
développement à se doter d'une capacité propre.49(*) Cette inspiration nous
amène à voir la question du financement (A) puis celle de
l'amélioration de la technologie (B).
A. Le financement
Le mécanisme financier est prévu par l'article
11 al 1 de la CCNUCC qui stipule que « le mécanisme
chargé de fournir des ressources financières sous forme de dons
ou à des conditions de faveur, notamment pour le transfert de
technologie, est ici défini. Ce mécanisme relève de la
conférence des parties, devant la quelle il est responsable et qui
définit ses politiques, les priorités de son programme et les
critères d'agrément liés à la convention. Son
fonctionnement est confié à une ou plusieurs entités
internationales existantes.»50(*)
Il en est de même pour l'article13 de la convention de
Stockholm sur les polluants organiques persistants de 2001 qui porte aussi sur
les ressources financières et le mécanisme de financement
énonce en son alinéa 1 les obligations communes à toutes
les parties et aux alinéas 2,3 et 5 les engagements des pays
développés. Toujours dans le même article 13 alinéa
1 défini ce qui suit « chaque partie s'engage à
fournir, dans la mesure de ses moyes, un appui et des incitations d'ordre
financier au titre des activités nationales qui visent à la
réalisation de l'objectif de la présente convention,
conformément à ses plans, priorités et programmes
nationaux ».
La meilleure chance de concrétiser l'obligation de
coopérer qui incombe aux Etats dans le domaine des activités
spatiales tient sans doute à leur énorme cout financier qui les
oblige à regrouper leurs efforts et à créer des
organisations internationales à cette fin51(*).
Les multiples financements sont envisagés dans le
domaine. On pourra citer les fonds, pour l'environnement mondial (FEM), le
fonds d'adaptation de la convention cadre des Nations Unies sur le changement
climatiques (CCNUCC) ; le fonds d'investissement climatique (Programme
Pilote pour la Résilience au changement climatique, fonds pour les
Technologies Propres) ; deux nouveaux mécanismes de financement
issu du marché du Carbone, à savoir le fonds de partenariat pour
le Carbone52(*).
Dans le domaine des changements climatiques le financement va
de paire avec l'amélioration de la technologie pour un
développement efficace et durable.
B. L'amélioration de la
technologie
Dans un monde où la connaissance est à la base
de la compétitivité, les pays en développement doivent
s'adapter à renforcer les réseaux d'information et les
capacités d'identifier et d'innover les compétences locales.
Ils doivent non seulement acquérir et évaluer les techniques qui
leur conviennent mais plutôt les installer sur leur territoire. Dans
cette hypothèse, les pays développés vont
transférer et adapter des techniques dans les pays en
développement sur un fondement impartial. Dans le cadre de la
coopération, les Etats auront une lourde tache de diffuser les
méthodes d'adaptation aux nouveaux technologies. C'est une
activité qui consiste à faire connaitre ou à
disséminer la connaissance de ces nouvelles méthodes au milieu de
civilisation écrite c'est-à-dire auprès des centres de
décisions, dans les lycées et les universités,
auprès des journalistes pour que les pays en développements
puissent être capables de gérer les techniques les mieux
adaptées à leur besoins. Pour faire sortir les pays en
développement dans la vulnérabilité, il faut une aide qui
doit rehausser leur ressource dans le cadre de la science et de la
technologie.
Article 12 de la convention de Stockholm sur les polluants
organiques persistants de 2001 en ses articles 1, 2, 3, 4 et 5 porte sur
l'assistance technique par les pays développés en faveur des
pays en développement ou à économie en transition.
Ainsi donc, les obligations des pays développés,
sont relatives à des dons qu'ils doivent fournir aux pays en
développement ou à économie en transition, des nouvelles
ressources financières et autres moyens nécessaires qui peuvent
leurs permettre de s'acquitter des obligations exigées par les
conventions.
La mesure dans laquelle les pays en développement
parties s'acquitteront effectivement de leurs engagements au titre de la
convention dépendra de la mesure dans laquelle les pays
développés parties s'acquitteront effectivement de leurs
engagements au titre de la convention en ce qui concerne les ressources
financières, l'assistance technique et le transfert de technologie. Il
sera pleinement tenu compte du fait qu'un développement
économique et social durable et l'élimination de la
pauvreté sont pour les pays en développement parties, la
priorité absolue, compte dûment tenu de la nécessité
de protéger la santé humaine et l'environnement. (Article 13
alinéa 4 Convention de Stockholm sur les polluants organiques
persistants de 2001).
Les pays en développement devront se constituer un lieu
de compétence locale qu'ils soient capables de s'adapter et d'innover
dans un monde où la connaissance est la base de la
compétitivité, les réseaux d'informations et les
capacités d'analyse des pays en développement pour qu'ils
puissent non seulement évoluer et acquérir les techniques qui
leur conviennent, mais aussi les mettre aux points sur leur propre territoire.
La majorité de ces mesures nécessiteront la mise
au point de technique, leur adaptation et leur transfert sur une base
équitable et aux conditions les plus favorables, vers les pays en
développement.
L'application des mesures en question devra aussi s'appuyer,
dans tous les pays sur de vastes programmes d'information, d'enseignement et de
formation professionnelle et être coordonnée à
l'échelle internationale. De nouvelles techniques seront
également requises pour accroitre le rendement énergétique
et favoriser l'utilisation de gaz sans ou à faible effet de serre.
Il faut que les pays en développement soient capables
de mettre au point eux mêmes les techniques les mieux adaptées
à leurs besoins.
La plus part des pays en développement n'ont pas
accès aux renseignements concernant les techniques disponibles.
Ils n'ont pas également les moyens qui leur permettent
d'accéder à ce type d'information.
Le transfert de technologies ne saurait être
dissocié d'un renforcement de capacités.
Il est indispensable de mettre en place une solide
infrastructure pour pouvoir appliquer et adopter les techniques disponibles.
Pour renforcer les moyens des pays en développement et
rendre ceux-ci moins vulnérables, il faut accroître
considérablement l'aide qui leur est donnée afin qu'ils puissent
développer leur ressources.
Quelques difficultés rencontrées pourront nous
imposer à trouver des suggestions.
Section 2: Suggestions
Ce qui précède nous montre que les changements
climatiques constituent un problème majeur pour toute la planète
et que le refus de l'intervention serait une erreur grave. Les Etats dans leur
coopération internationale doivent intervenir le plus tôt possible
pour prendre des décisions communes. En effet, nous devons agir vite
pour sauver notre planète.
Quel est le rôle des Etats et des Nations Unies dans la
coopération internationale relative à la lutte contre les
changements climatiques ? Les peuples devaient chercher à surmonter
les problèmes afin que le programme des Etats et des Nations Unies dans
le cadre de la coopération internationale du climat soit mis en
pratique.
Les changements climatiques pèsent sur la
sécurité de la planète, c'est une menace qui ne peut pas
être écartée par la communauté internationale.
Les Etats doivent mener une action issue de la
coopération internationale dans le cadre des Nations Unies. Au moment ou
les générations présentes et futures sont en danger, nous
ne pouvons pas prendre le risque d'attendre longtemps selon l'ancien adage
« il faut mieux prévenir que guérir » pour
sauver notre planète terre hospitalière où toutes les
formes de vie doivent pouvoir prospérer.
Cependant, tout ce qui touche au climat du monde
intéresse tous les Etats mais les pays industrialisés sont
responsables au premier chef des problèmes climatiques.
C'est le réchauffement climatique causé par la
course à la suprématie économique, qui provoque
l'élévation du niveau de la mère, les inondations qui en
résultent, l'appauvrissement de la couche d'ozone, même les pluies
acides et le déboisement.
Toute action visant à préserver l'environnement
de la planète, des conséquences néfastes de
l'évolution du climat et d'autres phénomènes ayant une
incidence sur l'environnement doit associer pays développés et
pays en développement dans un effort commun équitablement
réparti dans la coopération internationale.
En outre, à part les pays en développement, les
pays développés possèdent des ressources et des moyens
techniques suffisants pour affronter les problèmes
anticipés ; c'est la raison pour laquelle, la coopération
internationale est la meilleure voie pour l'instauration d'un
développement durable.
Nous pouvons dire que la coopération internationale de
l'environnement dans le domaine de changement climatiques est une
réussite parce que les conférences diplomatiques aux quelles
nous assistons ont permis d'accoucher des instruments judiciaires contraignants
ou non contraignants qui imposent des règles de comportements entre les
Etats, des règles de procédure qui sont des mécanismes ou
des dispositions relatives à des engagements en matière de lutte
contre le changement climatique.
C'est dans la coopération internationale, que les
mesures d'adaptation contre ce phénomène doivent naître. A
ce propos nous parlerons d'abord des changements climatiques et les
défis des droits internationaux sur le climat (Paragraphe 1),
après nous verrons comment régler le problème de la
consommation d'énergie (paragraphe 2).
Paragraphe 1: Les changements climatiques et les
défis du droit international sur le climat
Les changements climatiques provoquent des risques
énormes dans le monde du point de vue des milieux que du point de vue
des espèces.
Les défis du droit sont aussi nombreux face aux
changements climatiques en ce qui concerne la sanction, l'adaptation la
responsabilité et la prévention. C'est pourquoi la
coopération internationale entre les Etats apporte son soutien aux
scientifiques afin d'élaborer les conventions, accords et
traités fixant les modalités à tenir pour maintenir
l'équilibre climatique en assurant de nouveaux concepts de
l'effectivité et l'efficacité de la norme.
A. Le réchauffement climatique
Il convient de rappeler que le réchauffement de la
planète découle de la combinaison de plusieurs facteurs. Le
phénomène de réchauffement climatique qui est aussi,
réchauffement global ou réchauffement planétaire est
provoqué par l'augmentation de la température sur toute
l'étendu de la planète que ça soit au niveau des
océans ou sur la surface terrestre pendant une période de
quelques décennies. Le réchauffement climatique a
été longtemps étudié par le GIES créé
en 1988 par l'ONU.
Le consensus scientifique relatif aux causes et aux
conséquences des réchauffements climatiques, a fait de cette
préoccupation, une coopération internationale pour l'ensemble de
la planète.
Le Phénomène de l'effet de serre existe depuis
la création de notre planète, c'est donc un processus naturel qui
a été accéléré par l'activité de
l'homme. Ce mécanisme est également présent sur d'autres
planètes comme Mars et Vénus qui subissent un puissant effet de
serre à cause d'une atmosphère de plus de 95% de dioxyde de
carbone.
C'est le physicien français Joseph Fourier qui, en
1824, avait compris que l'atmosphère piège le rayonnement
infrarouge de la terre et provoque une montée de sa température.
Il a été le premier à donner le phénomène de
concentration de gaz dans l'atmosphère le nom d'effet de serre.
Svante Arrhenius (1859-1927), un scientifique suédois,
fut le premier a découvrir en 1896 que la combustion des combustibles
fossiles pouvant avoir comme conséquence une augmentation du
réchauffement global. Il proposa une relation entre la concentration en
dioxyde de carbone dans l'atmosphère et la température. Il
trouvant que la température moyenne à la surface est d'environ
15°c à cause de la capacité d'absorption infrarouge de la
vapeur d'eau et du dioxyde de carbone. Ceci est appelé l'effet de serre
naturel. Arrhenius suggère que doubler la concentration en
co2 mènerait à une augmentation de température
de 5°c. Lui et Thomas Chamberlin ont calculé que les
activités humaines pourraient réchauffer sur le fait que le
dioxyde de carbone puisse expliquer les causes des périodes glaciaires.
Ceci n'a pas vraiment été vérifié jusqu'en
1987.53(*)
C'est au milieu du 20ème siècle que
l'américain Charles David Keeling mesure la concentration du dioxyde de
carbone sur le volcan Mouna Loa, à Hawaï aux Etats Unis. Il a
remarqué que le gaz monte régulièrement chaque
année.
La combustion des énergies fossiles (pétrole,
charbon, gaz) à travers le chauffage et transports, est responsable de
la majorité de ces émissions avec 7,2milliard de tonnes de
carbone par an (soit 82% de ces émissions). La modification de
l'utilisation des terres, qui inclut la déforestation, représente
la part restante avec 1,6 milliard de tonnes de carbone par an (soit 18% des
émissions). Depuis le début du 20ème
siècle la concentration de dioxyde de carbone a augmenté
d'environ 35%, dépassant largement les valeurs naturelles qui existent
au cours des 650.000dernières années.54(*)
L'accélération actuelle des changements
climatiques a fait l'objet d'une coopération internationale, mais
quelles sont les causes et conséquences ?
Depuis longtemps les changements climatiques étaient
causés par des événements purement naturels. En effet le
niveau moyen des mers n'a cessé de monter au fur du temps avec une
extrême lenteur de variation de température en pleine croissance
sur la surface de la terre. Ces variations se sont effectuées avec une
extrême lenteur sur une période de plusieurs années.
La part naturelle du changement climatique est belle et bien
réelle, mais l'accélération remarquée pendant la
période du 20ème siècle est due à
l'activité humaine.
Le dioxyde de carbone est la principale cause de cette
variation climatique. Ce gaz constitue seul plus de la moitié de
réchauffement constaté.
Outre la volonté des Etats de se mettre ensemble pour
la sauvegarde de la planète en général et de la vie
humaine en particulier ; de tout temps les Etats ont été
toujours caractérisés par une politique de croissance
économique ce qui les poussent à poursuivre chacun ces
intérêts de développement économique. C'est ainsi
que depuis longtemps, on a assisté à des multiples guerres entre
les Etats pour leurs intérêts économiques qui augmentent
des changements climatiques, mais quels défis ?
B. Les défis du droit international sur les
changements climatiques
« Durant la guerre froide, les stocks importants des
missiles nucléaires Vers des nombreuses villes mettaient gravement en
danger la sécurité humaine. Cependant, ne rien faire,
constituait une stratégie de contrôle des risques. La
reconnaissance mutuelle de l'inéluctabilité tangible d'une
destruction réciproque créait une stabilité
prévisible perverse en revanche, pour les changements climatique, ne
rien faire est le plus sûr chemin vers une accumulation encore plus
grande de GES est vers une destruction garantie du potentiel de
développement »55(*)
Paragraphe 2: Régler le problème de la
consommation d'énergie
Dans la déclaration de Monsieur Maurice F. Strong
secrétaire général de la conférence des Nations
Unies sur l'environnement estime qu'il n'est pas d'autre domaine qui
démontre de manière aussi concluante les relations
réciproques entre environnement et développement que celui des
changements climatiques. Les symptômes de l'évolution du climat se
manifestent principalement dans le milieu naturel, mais le réchauffement
de la planète trouve surtout son origine dans le processus de
développement, et notamment dans les secteurs qui exploitent et
transforment les combustibles fossiles.
Le groupe d'experts intergouvernemental OMM/PNUE sur
l'environnement du climat (GIEC/IPCC) estime qu'environ 50% du
réchauffement imputable aux activités humaines pendant la
décennie 1980-1990 a été provoqué par les
émissions provenant du secteur de l'énergie. Pour lutter contre
les modifications anthropiques du climat, il faudra opérer des
changements radicaux dans notre comportement économique, qu'il s'agisse
des politiques énergétique, industrielle est des transports, ou
de la concurrence que se livrent les nations et les entreprises. La question
des changements climatiques est donc indissociable des grandes
préoccupations liées au développement.56(*)
A. La réduction de la consommation
d'énergie et industrialisations des énergies
Propres
Afin de sauvegarder le climat favorable pour les
générations présentes et futures, nous devons changer les
habitudes et les moeurs dans la vie quotidienne.
La consommation énergétique la plus
utilisée par la population dans les pays à basse
température est le chauffage. Les appareils modernes de chauffage
électrique utilisés ne consomment pas assez mais offrent un
rendement
Monsieur Stéphane Izoard, membre de l'équipe
vulnérabilité et adaptation de l'AEE affirme que « les
mesures politiques relatives à l'adaptation au changement climatique
sont souvent proposées en réponse à des
phénomènes méthodologiques extrêmes qui justifient
une réaction » selon lui « la vague de chaleur de
2003 en est un exemple concret. Toute fois, les stratégies d'adaptation
basées sur une analyse plus systématique des régions,
secteurs et personnes vulnérables doivent être
élaborées dès maintenant et appliquées rapidement,
l'on veut qu'elles soient suffisamment robustes et efficaces pour faire face
aux impacts inévitables du changement climatique à venir.
L'adaptation au changement climatique et aux problèmes de ressources en
eau nécessite une gestion locale dans un contexte régional
européen plus large ».57(*)
Comme l'indique la Banque mondiale dans son rapport sur le
développement dans le monde (RDM) 2010 : développement et
changement climatique, nous pouvons préserver et améliorer la vie
et les moyens de substance des hommes si nous agissons immédiatement,
ensemble et différemment ; pour protéger les acquis ;
garantir un développement futur à l'épreuve du changement
climatique ; aider les populations à s'adapter à des
situations météorologiques inédites à affronter des
événements climatiques extrêmes ; identifier de
nouvelles opportunités économiques dans un contexte de changement
climatique ; nous acheminer vers la satisfaction durable des besoins
énergétiques.58(*)
Si le changement climatique complique et risque d'entraver la
croissance et la réduction de la pauvreté, il présente
néanmoins de fantastiques opportunités. Par exemple, les futurs
politiques « intelligentes » sur le plan climatique
prêteront, selon toute logique, une plus grande attention à la
gestion du territoire et de l'eau ainsi qu'aux maladies comme le paludisme
favorisant ainsi la croissance et la prospérité. On
réalise peu à peu qu'il est nettement moins coûteux
d'intégrer la résilience au changement climatique dans les
programmes de développement existant, que de financer les secours
d'urgences, la réhabilitation et la reconstruction inhérent aux
catastrophes.59(*)
Alors que l'Afrique contribue à seulement 4% des
émissions mondiales de dioxyde de carbone, plus de 60% des
émissions qu'elle génère sont dues à la
déforestation et à la dégradation des sols. C'est pourquoi
l'atténuation des risques et l'adaptation vont de pair, pour le
continent Africain, avec des meilleures pratiques de gestion des terres, de
l'eau et des forêts60(*)
La banque mondiale a préparé un autre plan pour
garantir le développement en Afrique en agissant le plus tôt
possible, ensemble et différemment.
Ce plan est basé sur les vulnérabilités
et une évolution de plusieurs profits climatiques de la région
afin d'éliminer les lacunes dues par les négligences dans le
temps.
De même l'adaptation aux changements climatiques dans
les pays en développement et africains est relative au
développement approprié.
Par ailleurs, opportunités d'atténuation que
bénéficie l'Afrique subsaharienne sont généralement
dues à une gestion plus sûre des terres et des forêts par
rapport au développement des énergies propres.
Si le changement climatique est indéniable sur le
contient Africain, l'éventualité concernant sa vitesse et ses
effets dans les différents secteurs est grande. Ce qui mobilise la
coopération sur base de connaissance afin de renforcer des outils au
niveau régionale en termes de prévisions
météorologiques, de contrôle des ressources hydriques de
gestion des risques, planification, contrôle d'information sur
l'utilisation des sols, d'anticipation des catastrophes et de
coopérations.
B. Les énergies de
remplacement
Pour réduire la consommation d'énergie et
industrialisation des énergies propres, il faut d'abord faire
l'évaluation des dommages causés par les énergies fossiles
et de les comparer par ce qui nous entend. La communauté internationale
dans le cadre de la coopération doit tout faire pour sauver la
planète tout entière. Les réchauffements climatiques
causés par des perturbations de toutes sortes s'élèvent
sans cesse aussi longtemps que le GES continu à s'accumuler dans
l'atmosphère.
Après le rapport de la communauté scientifique,
il n'y a pas d'autres solutions à envisager que celle de réduire
à zéro le plus tôt possible les émissions de gaz
à effet de serre.
Cependant, même si ce raisonnement est fondé, il
parait peu réaliste à cause des Etats qui continuent à
s'appuyer sur leur souveraineté pour défendre leur
économie qui se fonde encore sur l'énergie fossile.
La seule solution possible est de faire une réduction
progressive dans le temps de ces énergies en entendant
l'amélioration de la technologie qui pourra adapter les autres sources
d'énergie qui ne contribuent pas à la pollution de
l'atmosphère.
Parmi les sources d'énergie qui peuvent succéder
les sources classiques, on peut citer le soleil sous toutes ses formes,
l'hydroélectricité la géothermie profonde.
En effet, le nucléaire pouvait remplacer les
énergies issues de la combustion des énergies fossiles mais, il
laisse beaucoup des déchets chimiques qui causent des catastrophes
écologiques. Parmi ces catastrophes connus, on se souviendra de
l'accident nucléaire de Tchernobyl en avril 1986 ainsi que l'usine
Sandoz à Bâle en novembre de la même année.
L'hydroélectricité peut aussi servir d'un bon
exemple de lutte contre la surabondance des émissions de gaz à
effet de serre.
Selon l'avis des experts en matière
climatique « les réserves d'énergies en place sont
suffisantes pour satisfaire l'ensemble des besoins en énergie de la
planète pendant les cinq milliards d'années que l'on estime
constituer la durée de vie restante du soleil »61(*)
Nous avons annoncé plus haut que les lobbies
industriels forment un frein dans la lutté contre les changements
climatique.
Après avoir traité ce chapitre concernant les
difficultés liées à la mise en oeuvre de la convention des
Nations unis sur les changements climatiques, nous allons maintenant dans notre
deuxième chapitre de la deuxième partie qui parlera de
l'adoption d'un accord universelle sur le climat en remplacement du protocole
de Kyoto.
CHAPITRE II: L'ADOPTION D'UN ACCORD UNIVERSEL SUR LE
CLIMAT EN REMPLACEMENT DU PROTOCOLE DE KYOTO
Face à l'émergence d'une situation d'urgence de
réduction de gaz à effet de serre, le protocole de Kyoto qui a
pris son expiration en 2012 était l'exemple de cette stratégie
même si les difficultés rencontrées ne l'avaient pas permis
la concrétisation de ses objectifs. Il faut lui trouver une autre
convention ou Accord qui pourra enlever ce vide juridique en essayant de
surmonter les obstacles.
Section 1: Les obstacles juridiques et politiques viennent
compliquer la coopération d'un accord post-Kyoto
La conférence de Paris appelé cop 21
prévue au mois d'octobre de cette année est le lieu de rendez
vous pour espérer voir un nouveau protocole émergé en
dépit des divergences qui caractérisent maintes fois des
négociations relatives aux changements climatiques.
Il convier de signaler que le défi est de taille, mais
on peut espérer que cette conférence sera une réussite
parce qu'à l'heure actuelle la majorité des pays parties à
la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatique y compris
les Etats Unis, le Canada et l'Australie ; qui auparavant boudaient d'un
accord à l'image de Kyoto, ont déjà signé pour la
tenue de cette grande conférence climatique même s'ils ont
commencé à annoncer les couleurs plaidant que le nouveau accord,
s'il doit être contraignant, il doit l'être pour tous les pays y
compris les autres grands pollueurs comme la Chine, l'Inde le Brésil par
exemple jusque là épargnés par le droit international du
climat parce que considérés comme les pays en voie de
développement ;donc exclus du champ d'application de certaines
dispositions du protocole de Kyoto qui en application du principe de
responsabilité commune mais différencié ne sont pas soumis
aux obligations chiffrées de réduction des émissions de
gaz effet de serre.
Le doute sur l'adoption d'un accord climatique post Kyoto est
aussi renforcé par le recours ces derniers temps au
bilatéralisme, laissant planer ainsi la fin du multilatéralisme
.En effet, la Chine et l'Inde ont signé en fin 2014, chacune un accord
bilatérale avec les Etats Unis relatif au changement climatique en
anticipant la conférence multilatérale de Paris.
Si l'option est louable parce que le multilatéralisme
n'est pas le seul moyen pour arriver à terme de cette grande
calamité du changement climatique, l'hostilité historique des
Etats unis pour le multilatéralisme fait craindre quand même le
risque de voir la prochaine conférence de Paris être bloqué
du fait des grands pollueurs.
Paragraphe 1: Le principe de souveraineté et le
rapport nord-sud à la lumière
des changements
climatiques.
Le principe des responsabilités communes mais
différenciés « constitue un principe
politico-juridique original, permettant de rééquilibrer les
rapports Nord-Sud dans la balance internationale des droits et des devoirs du
développement. Fiable pragmatique, novateur et judicieux, il ouvre des
perspectives intéressantes de consolidation du droit international du
développement durable ».62(*)
En 1991, juste une année avant la convention cadre des
Nations unies sur les changements climatiques, s'est tenu en Chine une
conférence ministérielle sur l'environnement et le
développement où étaient invités les seuls pays en
développement. En président cette conférence la chine
voulait encourager les pays en développement de se lancer avec
succès dans un développement durable afin de sauvegarder un
environnement sain pour les générations présentes et
futures. Par la voie de Monsieur Li Peng Premier Ministre du conseil de la
Chine à cette époque s'expliquait en disant
que « Celle-ci n'était toutefois pas ouverte aux seuls
pays en développement, puisque aux représentants de 41 de ces
pays en développement s'étaient joints ceux de huit pays
développés, dont les Etats -Unis et le Canada, et ceux de 12
organisations internationales, invités en qualité d'observateurs.
Ainsi, tout en s'adressant d'abord aux pays en développement, cette
conférence ministérielle avait aussi pour objectif d'associer
pays en développement, pays développés et organisations
internationales dans un effort commun visant à promouvoir une
coopération internationale effective en matière d'environnement
et de développement. Dans une certaine mesure, on peut dire qu'elle a
créé les conditions d'un dialogue Nord-Sud sur ces deux grandes
questions »63(*)
De même, au moment de l'élaboration du protocole
de Kyoto, les pays développés avaient accepté de
réduire les émissions de gaz à effet de serre mais
seulement pour une période de 2008 à 2012.
A. La souveraineté des Etats et le
climat
Le préambule de la convention cadre des Nations Unies
stipule au point 9 « réaffirmant que le principe de la
souveraineté des Etats doit présider à la
coopération internationale destinée à faire face aux
changements climatiques » et que le point précédent
reconnait aux Etats le droit souverain d'exploiter leurs propres ressources
sans causer les dommages dans l'environnement dans des Etats ou les
régions qui ne relèvent d'aucune juridiction nationale tous les
Etas du monde prennent le climat en tant qu'un sujet de préoccupation.
B. La position des pays développés
et les pays en voie de développement
Alors que l'article 11, alinéat5 stipule « les
pays développés parties pourront également fournir, et les
pays en développement pourront obtenir, des ressources
financières par voie bilatérale, régionale ou
multilatérale aux fins de l'application de la convention
»;64(*) lorsqu'on
examine les rapports entre les pays du nord majoritairement
industrialisés et les pays du sud qui cherchent encore à se
développer on constate que la politique climatique et la
dégradation environnementale sont fondés sur des rapports
d'inégalité et de domination.
En revanche, relevant que la diminution obligatoire
d'émission des GES des pays développés est très
réduite; elle est encore limitée par le secours aux
mécanismes de flexibles, et la promotion de l'absorption et du stockage
de carbone à égalité avec la réduction
d'émission ; la non ratification par les USA enlève toute
portée à un tel protocole.65(*) A contrario, quand on évoque les rapports
Nord-Sud, on met en évidence les variations de situation et de position
qui existent selon les pays, par ce qu'on n'a pas affaire à deux blocs
homogènes, avec simplement un Nord industrialisé et grand
émetteur des GES et un Sud victime des pollutions.
C'est ainsi que Madame La bégum Khaleda Zia Premier
Ministre du Bangladesh avait montré son
inquiétude « comme les autre pays en développement
à population dense, nous sommes profondément
préoccupés par l'environnement et nous nous attachons donc
à ce que nos programme de développement socio-économique
s'y inscrive harmonieusement. Bien que nous ne soyons responsables que d'un
infime parti des émissions anthropiques de gaz à effet de serre
dans l'atmosphère, nous subissons les conséquences de ce que font
les autres. De plus, la densité de la population de notre pays est telle
que nous devons tirer le plus grand partie possible de nos ressources
limitées pour assurer les moyens de subsistance à notre
peuple ».66(*)
Relevons que le développement du sud connait aussi des
variations très différentes et que leur politique climatique
varie d'un pays à un autre si bien que les plus grands émetteurs
de gaz à effet de serre sont la Chine l'Inde et le Brésil. Ces
pays ont aussi comme les pays du Nord une puissance économique
très considérable à l'échelle planétaire.
La préoccupation des pays du sud est la nature des
émissions de gaz à effet de serre et des solutions
envisagées.
Tout ce que nous venons de voir nous demande de faire un lien
relatif au rapport Nord-Sud en matière climatique et le maintien des
équilibres climatique par les pays pauvres et les pays
développés pour un développement durable dans une
coopération internationale pour que l'insertion des pays pauvres au
marché mondiale ne suit pas l'ancienne méthode basée sur
les énergies fossiles, l'agriculture intensive et les industries
polluantes.
Quant à la sauvegarde du climat le protocole de Kyoto
avait établit des mécanismes de développement propres
(MDP) qui fixent les rapports entre pays du Nord et pays du sud (un
mécanisme qui permet à un pays développé de
financer des projets qui aident les pays en développement à
réduire les émissions de GES pour qu'en contrepartie, le pays
financeur puisse obtenir des crédits d'émission).
Ce mécanisme prévu par le protocole de KYOTO a
quelques objectifs :
Aider les pays en développement à avoir un
développement durable qui stabilise le GES ;
Permettre les pays développés d'accomplir leurs
engagements chiffrés qui facilitent les limitations ainsi que les
réductions des GES67(*).
Aujourd'hui, 795 millions de personnes souffrent de la faim
dans le monde (FAO, 2015). Ce chiffre pourrait augmenter de 600 millions d'ici
2080, en raison de changement climatique (PNUD, 2008).
Paragraphe 2: Nécessité d'un nouveau
protocole face à l'ampleur du défi environnementale
A Copenhague le sommet a débouché sur un accord
qui devait faciliter la réduction des émissions de GES et donc
de lutter contre le réchauffement climatique au- delà de 2012.
La conférence de Kyoto de 1997 avait aboutit à l'adoption d'un
texte novateur et avait affiché des objectifs chiffrés et une
échéance temporaire précis. Pourtant malgré ses
objectifs le Canada avait menacé de se retirer et les Etats Unis
d'Amérique ne l'ont jamais ratifié à cause de ses
intérêts industriels.
Un consensus global devait être incontestablement une
avancée significative et une réussite de la coopération
internationale ; mais l'autre question est de savoir s'il suffira en tant
que tel à changer les choses et les comportements de toute la
planète. Régler la question du changement climatique est un long
processus qui demande une longue halène et le respect des règles
issues des coopérations.
A Copenhague par exemple l'enjeu majeur était le
boycottage des Etas Unis et de la Chine qui n'ont pas voulus coopérer
avec les Européens. Bien sûr que ces deux grands superpuissances
économiques ont beaucoup des points communs dans ce domaine mais ils
doivent savoir qu'ils sont aussi les premiers à chercher la solution des
gaz à effet de serre qu'ils émettent dans l'atmosphère.
Enfin comme dit l'ancien adage qu'une fois n'est pas coutume,
nous espérons que la COP 21 prévu du 30 novembre au
11décembre 2015 à Paris (France) va enlever tous ces
inquiétudes.
De surcroit, beaucoup de questions restent à se poser.
Comment par exemple, on va gérer l'économie qui reste
corrélée au rejet des GES.
Quelle modèle économique que nous allons adopter
qui limiterait les effets de serre compte tenu des enjeux présents
et à venir relatifs aux réchauffements climatiques ?
Les pays industrialisés vont accepter la remise en
cause de leur modèle de production ? Et les pays émergents
vont accepter de freiner alors qu'ils sont en plein rattrapage ?
A. L'obligation (ou prise en compte) des
émissions de gaz à effet de serre
Par « effet de serre » ; on entend
une concentration dans l'atmosphère des « constituants gazeux
de l'atmosphère, tant naturels qu'anthropiques qui absorbent et
réémettent le rayonnement infrarouge »68(*)
Selon le dictionnaire de l'environnement, et
développement durable, les gaz à effet de serre (GES) sont les
gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en redistribuant sous forme de
radiations qui rencontrent d'autres molécules de gaz,
répétant ainsi le processus et créant l'effet de serre,
avec augmentation de la température. L'augmentation de la concentration
des gaz à effet de serre dans notre atmosphère terrestre est en
effet l'un des principaux facteurs à l'origine du réchauffement
climatique. Les gaz à effet de serre (GES) ont pour origine
première les activités humaines et les combustibles
fossiles.69(*)
B. Position à suivre pour agir contre les
changements climatiques
C'est le deuxième sommet de la terre de rio de Janeiro
de 1992 qui a marqué la base de la coopération internationale des
changements climatiques.
La coopération internationale dans le domaine des
changements climatiques est-elle réellement en marche ? Il y a une
avancée significative depuis même la déclaration de
Stockholm en passant par Rio, puis Rio 21 jusqu'au protocole de Kyoto.
Nous pouvons dire que toutes les conférences
diplomatiques qui ont abouti à des accords contraignants et non
contraignants ont servi des modèles dans le développement de ces
avancées.
Cependant, en dépit de ces avancées, les
scientifiques ont lancé un cri d'alarme que la situation climatique
mondiale est toujours critique. Les accords ont toujours du mal à
être appliquer. Les Etas sauvegardent leurs intérêt
économiques, on cite comme exemple les Etats Unis d' Amérique qui
n'avaient pas signé le protocole de Kyoto et même le Canada qui
s'était retiré peu après sa signature alors qu'il
était bien parti. Bref, il y a du mal à trouver le
remplaçant du protocole de Kyoto. Le moyen pour atteindre ce but, c'est
là où il ya un problème et la conférence de Paris
constitue un défi majeur pour le nouveau juridique international du
climat post Kyoto qui doit s'appliquer à partir de 2020 si un accord
universel est trouvé d'ici-là.
Cependant, pour de raisons diverses, quelques blocages ont
déjà été soulevés, chaque Etat pose ses
conditions à la conclusion d'un accord universel sur le climat.
C'est le cas de l'Afrique depuis toujours qui au nom du
principe de responsabilité commune mais différenciée,
défend la positon exprimée par l'ancien premier ministre
éthiopien en ces termes lors de la Conférence de
Copenhague : « Nous savons tous que l'Afrique n'a pratiquement
pas contribué au réchauffement planétaire mais qu'elle
est la première à en subir les conséquences les plus
lourds. En raison de la fragilité de notre écosystème, les
ravages du changement climatique se sont déjà fait sentir parmi
nous, entrainant morts et souffrances dans tout le continent. L'Afrique paie
ainsi le prix de la richesse et du bien être crées dans les pays
développés au moyen d'un développement à forte
densité de carbone. Cela est fondamentalement injuste.
Mais nous ne sommes pas venus ici dans le rôle de
victimes pensant nos blessures héritées des injustices du
passé. L'Afrique est un continent d'avenir, destiné à
devenir un pole de croissance au 21ème siècle. Nous ne
sommes donc pas venus ici en qualité de victimes du passé, mais
en qualité d'acteurs de l'avenir afin de bâtir ensemble un avenir
meilleur pour nous tous »70(*)
Section 2: Les discussions en cours sur les
enjeux de cet accord
Lors de la conférence des Nations Unies sur le
changement climatique organisée en 2011 à Durban, la
coopération entre l'Afrique et UE (Union Européenne) a
joué un rôle clé dans l'adoption d'un consensus
international sur de nouveaux objectifs pour la négociation sur le
climat, en vue notamment de faciliter un nouvel accord mondial sur le climat en
2015, dont l'entrée en vigueur est prévue en 2020.71(*)
Paragraphe 1: Le principe de responsabilité
commune mais différencié
Bien que le principe des responsabilités communes mais
différenciées est consacré par la déclaration de
Rio, cette formulation était bien présente dans les textes avant
Rio. L'article 30 de la charte des droits et devoirs économiques des
Etats, adoptée deux ans et demi après la Convention de Stockholm,
le 12 décembre 1974 explique bien cette démonstration :
« La protection, la préservation et la
valorisation de l'environnement pour les générations
présentes et futures sont la responsabilité de tous les Etats.
Tous les Etats s'efforcent d'arrêter leurs propres politiques en
matière d'environnement et de développement conformément
à cette responsabilité. La politique écologique de tous
les Etats devrait avoir pour effet de renforcer le potentiel de
développement actuel et futur des pays en voie de développement
et ne devrait pas y porter atteint... ».72(*)Quelques années plus
tard Monsieur Alexandre Charles Kiss montre que « la protection de
l'environnement n'est plus considérée comme incompatible avec le
développement : elle doit être intégrée dans le
processus de développent afin de garantir que le rendement des
ressources naturelles sera maintenu pour l'avenir).73(*) La conférence des
Nations Unies sur le développement (CNUED) a principalement
intégré ce principe à l'article 7 de la déclaration
de Rio. Il s'agit d'un principe moteur du droit international du
développement durable, car il impose un équilibre climatique en
demandant aux pays industrialisés en raison de leur
« responsabilité historique » sur la
dégradation de l'environnement planétaire de financer les pays en
voie de développement en leur transférant des technologies
modernes.
Après avoir constaté que l'évolution du
climat est le plus grave problème écologique que le monde entier
doit faire face, il est irréaliste de croire que se sont les pays en
voie de développement et surtout les plus pauvres qui vont apporter la
solution. C'est aux pays industrialisés d'ouvrir la piste en
réduisant les émissions de gaz à effet de serre et ensuite
chercher à mobiliser toute la communauté internationale pour
faire participer les pays en développement en leur dotant des moyens
financiers, techniques, scientifiques, et institutionnels pour qu'ils puissent
participer dans la préservation de l'avenir du climat. Les pays en
développement doivent bénéficier des moyens qui leurs
permettront l'accès aux investissements privés qui vont les aider
à avoir des économies durables mais aussi variées.
A. Les difficultés liées à la
mise en oeuvre des conventions sur les changements
climatiques.
Les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon)
ont toujours un grand rôle à jouer au développement
économique.
Selon l'agence internationale de l'énergie de l'OCDE
à l'horizon 2030, les énergies fossiles représenteront
environ 80% de la demande mondiale d'énergie.
Selon la même agence, la demande de charbon va
progresser le plus fortement possible que les autres sources
d'énergie.
Par ailleurs, l'exploitation de pétrole va demeurer au
centre des relations interétatiques car
« les liens entre pétrole et relations
internationales forment la question de géographie histoire (...)
clairement, se sont affirmés les pays offreurs et les pays
demandeurs»74(*)
Le pétrole est une matière première
incontournable : « avec le pétrole, on vend et on
achète la sécurité économique et militaire, de la
croissance industrielle, des moyens de se déplacer, on achète et
on vend des possibilités de développement. C'est donc une
richesse symbolique (...)75(*).
La place qu'occupent le pétrole avec les autres sources
d'énergie (énergie fossiles) dans l'économie
planétaire ne permettent pas l'application du protocole de Kyoto dans le
domaine de réduction de GES.
Pendant ce temps, le climat continue de se
réchauffer.
Les îles Carteret, un groupe de petites îles
appartenant à la Papouesie-Nouvelle Guinée, disparaissent sous
l'océan. A cause du réchauffement climatique, le niveau de la mer
monte constamment et submerge l'atoll bas. Les insulaires sont obligés
de quitter leurs habitations pour se réfugier.76(*)
La mise en oeuvre de la coopération internationale du
climat oblige les pays développés à disposer des
financements et des technologies nécessaires pour aider les pays en
développement à opérer le passage vers une économie
respectueuse de l'environnement durable.
Les articles 6, 8 et 10 de l'accord de Copenhague font mention
du rôle crucial de la forêt et du besoin de fournir d'incitation
à sa protection à travers la mise un oeuvre du programme des N.U.
pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre
dues au reboisement et à la dégradation des forêts (REDD),
crée par la 13è conférence des parties
à Bali en 2013 et renforcé par le REDD +.
En ce que concerne le transfert de technologie, il incombe aux
Etats industrialisés d'organiser des formations des experts dans la
matière.
B. L'absence des contraintes dans l'application
des conventions
Dans la conférence de Bali consacrée aux
changements climatiques, Les Etas étaient tombés d'accord pour un
protocole d'accord international qui devait remplacer Kyoto en 2009.
Le problème qui s'opposait, c'est qu'il fallait un
élargissement d'application de la future convention
générale.
Paragraphe 2: les effets des changements
climatiques.
Nous affirmons sans doute que les changements climatiques est
le thème à la une et indispensable dans notre siècle .Si
le problème des changements climatiques n'est pas bien
étudié et vérifié, il est susceptible d'aggraver
les tensions et d'en déclencher de nouvelles dans quelques parties du
monde.
Si la coopération internationale ne fait pas attention
les changements climatiques pourront détruire le système
d'adaptation industriel dans les années à venir.
Les effets des changements climatiques tels que
montrées par les impacts de la fonte des glaces l'assèchement des
forêts ainsi que l'augmentation d'un nombre croissant des
réfugiés climatiques cherchent à dépasser la
gouvernance de quelques pays.
Pour s'adapter ou atténuer les effets du changement
climatique, un processus d'apprentissage socio-institutionnel impliquant
différentes utilisations de l'information et des connaissances à
divers niveaux et par les différentes parties prenantes est requis. Les
populations, pour atténuer et s'adapter au changement, doivent donc
être soutenues pour prendre les décisions stratégiques et
leurs capacités renforcées grâce à la participation
communautaire et au processus d'apprentissage social.77(*)
Parmi les zones à risques, nous pouvons citer par
exemple le sud de l'Afrique, la région Sahélienne, la
Méditerrané, le Nord de l'Afrique sans oublier les autres parties
chaudes comme l'Asie centrale, le Pakistan, l'Inde le Bangladesh, certains pays
des Caraïbes et du golf de Mexique, de la chine, les régions
Amazoniennes de l'Amérique latine.
Ce qui change par rapport aux variations climatiques
naturelles que l'homme a pu connaître, c'est que la vitesse moyenne du
réchauffement sera supérieure à tout ce qui a pu se
produire, avec une élévation de température jamais
atteinte depuis plus de deux millions d'années
(D. Jolly, in science et vie, 2003). Ce
dérèglement climatique étalé sur une centaine
d'année sera comparable aux variations de température qui nous
séparent d'un âge glaciaire (5 à 6oc) et donc
d'une ampleur inégalée depuis au moins 10.000 ans (H. Le Trent,
CNRS, 2004). Rappelons que le dernier âge glacière date d'environ
18.000 ans et qu'il a fallu plusieurs milliers d'années pour que la
température baisse de 5 à 6oc, il est en effet, ici
question d'une centaine d'année...78(*)
A. Les changements climatiques pourraient
anéantir des progrès sanitaires.
En Afrique subsaharienne par exemple, les maladies
liées au climat comme le paludisme et la diarrhée prennent un
rythme sans précédent et seront plus lourds de jour au jour
même les services Sanitaires cherchent à anticiper en faisant des
dépistages sanitaires précoces.
La conférence de Bali est la 13ème
conférence des parties sur le changement climatique. En décembre
2007, elle a reçu 189 Etats signataires de la convention cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en vigueur depuis 1994.
Le protocole de Kyoto (décembre 1997 est un additif à cette
convention, qui engage les principaux pays développés et les pays
de l'Europe de l'est c'est-à-dire le pays en transition à
réduire de 5,2% par rapport à 1990 leurs émissions de gaz
à effet de serre sur la période 2008 2012. A Bali, l'enjeu
était d'établir un calendrier de négociation entre les
membres afin de prendre le relai du protocole de Kyoto. La conclusion d'un
accord succédant au protocole de Kyoto devait se réaliser au plus
tard en décembre 2009, lors de la conférence de Copenhague
laquelle n'a pas abouti à un accord unanime79(*).
Alors que le protocole de Kyoto soit bâti sur la
convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ; il
diffère de la convention cadre par ses objectifs ainsi que les
délais pour réduire les émissions de gaz à effet de
serre des pays industrialisés.
Il a été plus stricte par rapport à la
convention cadre, ce qui montre que ses critères pouvaient avoir des
impacts sur les changements climatiques.
Le texte du protocole pris à l'unanimité en 1997
à Kyoto dispose d'objectifs obligatoires sur les émissions de gaz
à effet de serre pour les pays les plus industrialisés de la
planète qui l'ont accepté. Même si ce protocole
était acceptable, et devait aussi être efficace face à un
problème mondial plus complexe, le protocole de Kyoto a
été adopté pour compléter les lacunes de la
convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques afin
d'assurer l'équilibre avec des objectifs précis et contraignants
qui témoignent d'une vraie prise de conscience dans
l'intérêt de se mettre ensemble et de mettre en application un
modèle de développement durable dans le cadre de protéger
le climat.. C'est après la ratification par la Russie que le protocole
entre en vigueur le 16 février 2005 et commence les premières
interventions dans la lutte contre les changements climatiques depuis que
l'homme a commencé à dégrader le climat de la
planète.
« L'implication des changements climatiques pour
une population mondiale de 9 milliards d'habitants menace de saper les
progrès réalisés depuis un demi-siècle dans le
développement et la santé globale » insistent les
experts.80(*)
B. Les changements climatiques une urgence
médicale
Un premier rapport avait été produit en 2009 sur
la gestion des effets sanitaires du changement climatique. Il avait
identifié le changement climatique comme la plus grande menace mondiale
pour la santé publique au 21e siècle. Aujourd'hui, les
experts estiment que même avec un scénario limitant à
2°C l'augmentation de la température, il y aura un impact sur la
santé des populations. Or l'éditorial de « the
Lancet »accompagnant le rapport rappelle qu'en 2014, pour la
sixième année consécutive, l'économie mondiale n'a
pas atteint les objectifs fixés de réduction des émissions
de carbone nécessaires à limiter le réchauffement
planétaire à 2°C.
Monsieur Stéphane Izoard, membre de l'équipe
vulnérabilité et adaptation de l'AEE affirme que « les
mesures politiques relatives à l'adaptation au changement climatique
sont souvent proposées en réponse à des
phénomènes méthodologiques extrêmes qui justifient
une réaction » selon lui « la vague de chaleur de
2003 en est un exemple concret. Toute fois, les stratégies d'adaptation
basées sur une analyse plus systématique des régions,
secteurs et personnes vulnérables doivent être
élaborées dès maintenant et appliquées rapidement,
l'on veut qu'elles soient suffisamment robustes et efficaces pour faire face
aux impacts inévitables du changement climatique à venir.
L'adaptation au changement climatique et aux problèmes de ressources en
eau nécessite une gestion locale dans un contexte régional
européen plus large ».81(*)
Lutter contre les changements climatiques participe aussi
à la protection de la santé et du bien être de l'homme, au
même titre que la protection des écosystèmes naturels et
aménagés ainsi que les fonctionnements des systèmes socio-
économiques, autres enjeux climatiques82(*).Cela passe par les mesures d'atténuation et
d'adaptation dont le cadre est fixé au niveau international en raison
du caractère globale de la question climatique.
Le prochain accord climatique attendu devrait prendre en
compte ou mettre en exergue ces enjeux souvent relégués au second
plan par les enjeux économiques, voire politiques.
Les inondations ou le soleil canicule vont accroitre les
risques de maladies infectieuses ; la pollution pourra augmenter la
malnutrition et le stress.
Il faut limiter la température de la planète
à 2°c par comparaison à l'ère industrielle ;
cela produit des effets catastrophiques pour la santé de l'homme.
Le changement climatique est un enjeu complexe de la
santé mais il est toujours négligé dans les
conférences et conventions.
Il faut envisager des solutions aptes à diminuer les
changements climatiques qui ne causent pas d'autres problèmes à
la santé. Si on doit orienter la santé mondiale, il faut
améliorer le régime alimentaire, il faut éliminer la
pollution atmosphérique en envisageant des solutions concertées
sur le climat.
L'occasion de la cop 21 à Paris au mois d'octobre de
cette année, si elle doit apporter des solutions ne doit plus
négliger le domaine de la santé.
CONCLUSION
Changements climatiques est un phénomène reconnu
au niveau international ; la coopération internationale a
été la bienvenue pour des solutions négociées
à travers les conventions et accords entre les Etats dans le cadre des
Nations Unie.
Grace à la coopération internationale, il y a
des avancées significatives depuis Stockholm en passant par Rio, Rion
21, protocole de Kyoto, quelques conférences diplomatiques ont abouti
à des accords contraignants et non contraignants mais à
Copenhague pendant la 15ème COP de la CCNUCC les
résultants ont passé à l'état latent.
Alors que nous vivons l'expiration de Kyoto depuis 2012, les
tentatives se sont succédées pour trouver un accord d'un post
Kyoto contraignant et efficace.
La coopération internationale joue-t- elle un
rôle pour la production et la mise en oeuvre du droit international du
climat ? Au moment où toute la planète fixe les yeux sur
Paris pour la COP 21 en fin de cette année 2015 qui doit apporter des
solutions diplomatiques dans tous les domaines de la vie , le domaine de
la santé qui a été négligé par les autres
conférences doit être pris en compte.
Si les changements climatiques peuvent anéantir les
progrès sanitaires, il y a toute une urgence médicale.
Cependant, la situation climatique mondiale a était
toujours clitique surtout que la majorité des pays cherchent à
sauvegarder leurs intérêts économiques, voir le boycottage
des Etats Unis d'Amérique au moment du Protocole de Kyoto à cause
d'un nombre suffisant des entreprises à défendre. A cette
situation grave causée par les Etas Unis s'ajoute le retrait du Canada
qui était bien parti dans cet accord, bref beaucoup de choses restent
à faire et beaucoup de défis sont à relever si nous
voulons sauver le climat pour les générations présentes et
futures. Quels sont les moyens pour attendre ce but ? Que ce qui existe
dans les accords internationaux relatif au régime du climat ?
Le texte de référence reste toujours la
convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992.
Cette convention a bien sûr des faiblesses et des limites, mais elle
constitue un apport considérable en droit international de
l'environnement.
Cette convention qui commence son préambule par
les termes « conscientes que les Changements du climat de la
planète et leurs effets néfastes sont un sujet de
préoccupation pour l'humanité tout entière »
engage en réalité tous les Etats à plus d'action en
faveur d'une économie décarbonisée, indépendamment
de leur responsabilité historique dans les causes atrophiques des
changements.
Pour relever les multiples défis écologiques du
20ème siècle, la coopération sans distinction
ni discrimination est la meilleure solution.
Les pays industrialisés ont concrétisé
leur économie sans se soucier de l'impact sur les changements
climatiques ; à ce niveau, ils ont une responsabilité
historique à payer. Mais qu'est ce qu'il faut faire pour empêcher
les pays en voie de développement de progresser dans la même voie
ce qui va encore aggraver la situation. Ces pays développés vont
accepter de transférer des nouvelles technologies dans les pays en voie
de développement pour favoriser un développement
durable ?
Pour alléger la souffrance humaine, la
coopération internationale entre les Etats par le biais des Nations
Unies a adopté des textes de référence pour lutter contre
les effets des changements climatiques dans le monde entier. Il s'agit de la
convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 1992 et
son protocole additionnel de 1997.
Le protocole de Kyoto était venu couvrir les lacunes
relatives à la limitation chiffrée des émissions de gaz
à effet de serre, renforcement des capacités et le transfert des
technologies dans les pays en voie de développement.
Hélas, beaucoup d'accords et protocoles se sont
succédés pour chercher les voies et moyens à prendre la
relève du protocole de Kyoto qui est entré en vigueur en 2005
pour s'expirer en 2012, main en vain. Il s'agit des accords de Bonn et de
Marrakech(2001), le plan d'action de Bali(2007), accord de Copenhague(2009),
accord de Cancun(2010), accord de Durban(2011), la COP 18 à Doha(2012),
et la COP 19 à Varsovie(2013).L'espoir du monde entier est tourné
vers la COP 21 à Paris au mois d'octobre de cette année 2015 qui
pourra succéder le protocole de Kyoto qui était le seul accord
contraignant dans la matière mais qui avait rencontré beaucoup de
difficultés liées au problèmes économiques. C'est
par rapport aux difficultés rencontrées par le premier que la
communauté internationale tirera son attention pour un texte très
efficace dans la matière qui doit s'appliquer en 2020, mais là
encore ça a commencé mal par ce que chaque pays impose ses
conditions.
Là encore c'est dans le cadre de la coopération
internationale que les pays du monde entier vont revenir sur une étude
des changements climatiques, Faire une analyse sur les problèmes
relatifs à la réduction des émissions des gaz à
effet de serre même si leurs origines et leurs impacts différent
suivant les pays ; faciliter le financement des exploitations de sources
de production d'énergies renouvelable.
Nous ne pouvons pas éviter les changements climatiques
sans penser aux transports aériens et routiers qui ne cessent
d'augmenter ; aux bâtiments aux usines de toutes sortes, bref, la
planète a besoin d'un développement sans regrets ni pour la
société ni pour les vies humaines.
Nous devons instaurer les nouvelles technologies de production
afin d'éviter la pollution qui nuit la santé. L'environnement
doit être propice à une vie saine pour les
générations présentes et futures.
Depuis la révolution industrielle qui a provoqué
la dégradation de l'atmosphère, les industriels devraient et
devront placer l'homme au centre de l'économie, car tout devait tourner
autour de l'homme dans son entourage dans le respect des droits de l'homme.
BIBIOGRAPHIE
CONVENTIONS ET TEXTES
INTERNATIONAUX
Convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques du 5 Juin 1992
Protocole de Kyoto a la convention cadre sur les changements
climatiques du 11 Décembre 1997.
JURISPRUDENCE INTERNATIONALE
Affaire de la fonderie du trail (Canada / Etats Unis, Nations
Unies, Recueil des sentences arbitrales, vol III, 1965 pages
CIJ, 8 juillet 1996, avis sur licéité de la
menace ou d'emploi d'armes nucléaires, paragraphe 829.
REVUES, ARTICLES, ETUDES ET
CHRONIQUES
CADTM,
|
« le droit international, un instrument de lutte
pour une justice au service des peuples?», CADTM/syllepse 137
pages.
|
CHEVALIER (J.M)
|
«le pétrole dans l'économie
mondiale», article Publié sur internet.
|
DALLE (C),
|
«Le désastre climatique», in
«monde climatique», Septembre -Octobre 2001, 1265 pages.
|
REMONET (J),
|
«Fléau du 21e
siècle» in le monde diplomatique», Septembre- Octobre
2001, 6 Pages.
|
SINAI (A),
|
«le climat otage des lobbies industriels»
in « le monde diplomatique ».
|
SOPRENTINO (M), Portugal (S), VIEZZER(M),
|
« L'éducation environnementale des adultes et
des jeunes» in «éducation des adultes et
développement DVV International, Bonn 2001, 105 pages.
|
TSIETEUE LUBABA M.K,
|
« au chevet des forets tropicales» in "jeune
Afrique » n° 2629 du Mai - Juin 2011, 47 pages.
|
VIRELET (P)
|
« un humanisme à
refonder » in "le monde diplomatique" septembre 2001, 92
pages.
|
AUTRES DOCUMENTS
|
|
MALJEAN- DUBOIS (S),
|
« L'observance du protocole de Kyoto sur les
changements climatiques », synthèse n°01, 2007,
institut du développement durable et des relations internationales.
|
L'Economie de l'effet de serre: point sur les engagements
internationaux de lutte contre les changements climatiques, http ://Temis
documentation. Développements durable.gouv.fr/
documents/Temis/0063/Temis-0063914/18123.Pdf.
Les aspects économiques du changement climatique,
http//www.oecd.org/fr/éco/Perspectives/2088896.Pdf.
Programme d'action National d'adaptation au changement de la
République démocratique du Congo, septembre 2006.
OUVRAGES
BANCAL J et Alii,
|
« Droit et pratique du mécanisme pour un
développement propre du protocole de Kyoto », Paris,
Bruyant, 2010
|
BINET.J .R,
|
« Droit et progrès
scientifique », Paris, 2002
|
COURNIL et
COLARD-FABREGOULE. C,
|
« changements climatiques et défis du
droit », Bruxelles, Bruyant ,2010
|
LARROUMET C,
|
« la responsabilité en matière
d'environnement ». Le projet de convention du conseil de l'Europe
et le livre vert de la commission des communautés européennes,
Paris, Dalloz 1994
|
KISS (A) et BEURIER (J.P.)
|
« Droit international de
l'environnement », 3e éd. A. Pédone, Paris 2004.
|
« Dictionnaire de droit
international », Public, Bruyant / AUF, 2001
|
MALMALJEAN-DUBOIS S. et WAMAERE.M,
|
« La diplomatie climatique » :
les enjeux d'un
régime international du climat, Paris, Pédones,
2010
PETIT Y., Le protocole de Kyoto : mise en oeuvre et
implication, Strasbourg, Pus, 2002
|
MALJEAN- DUBOIS S,
|
« changements climatiques : les enjeux du
contrôle international », Marseille, CERIC, 2007.
|
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
ABREVIATIONS ET SIGLES
INTRODUCTION
|
|
:
..............................................................................................................................5
|
PREMIERE PARTIE
|
:
|
LES ACQUIS DE LA COOPERATION INTERNATIONALE AU REGIME
INTERNATIONALE DU
CLIMAT...............................................................................................................................9
|
CHAPITRE I
SECTION 1
|
:
:
|
DYNAMIQUE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE CONTRE LES
CHANGEMENTS
CLIMATIQUES......................................................11
L'adhésion des Etats aux conventions internationales
............................12
|
Paragraphe 1
|
:
|
De la déclaration de Stockholm à la convention
de Rio..........................................12
|
|
|
A. Inspiration de la déclaration de
Stockholm.................................................................12
|
|
|
B. La protection du climat par la convention
de Rio (CCNUCC) de 1992......................14
|
Paragraphe 2
|
:
|
Le protocole
Kyoto.................................................................................................................15
|
|
|
A. Les pays développés et le
protocole de
Kyoto............................................................15
|
|
|
B. Les pays en voie de développement
et le Protocol de Kyoto.............................17
|
Section 2
|
:
|
les autres instruments
d'intervention..........................................................................19
|
Paragraphe 1
|
:
|
les autres conventions de
Rio..............................................................................................20
|
|
|
A. La convention sur la
biodiversité....................................................................................20
|
|
|
B. Lutte contre le réchauffement
climatique et l'Agenda ............................................22
|
Paragraphe 2
|
:
|
Les conventions après
RIO...................................................................................................23
|
|
|
A. La convention sur la
désertification et la
sécheresse................................................23
|
|
|
B. Convention de Stockholm sur les polluants
organiques persistants (2001),
art1............................................................................................................................................24
|
CHAPITRE II
|
:
|
LE FRUIT DES MECANISMES JURIDIQUES ET
INSTITUTIONNELS DEPUIS
1992................................................................................25
|
Section 1
|
:
|
La coopération multinationale soutenue par les nations
unies.................................25
|
Paragraphe 1
|
:
|
Le sommet de
Kyoto..............................................................................................................25
|
Paragraphe 2
|
:
|
Le sommet de
Copenhague.................................................................................................26
|
Section 2
|
:
|
Initiation de coopération entre les
Etats.........................................................................27
|
Paragraphe 1
|
:
|
Coopération
bilatérale.........................................................................................................28
|
|
|
A. Coopération entre USA et
Chine..................................................................................28
|
|
|
B. Coopération entre USA et
Inde...................................................................................29
|
Paragraphe 2
|
:
|
Coopération multilatérale ou
régionale..........................................................................29
|
|
|
A. Coopération dans le cadre de
l'union européenne.................................................30
|
|
|
B. Coopération dans le cadre de l'union
africaine.........................................................32
|
DEUXIEME PARTIE
|
:
|
LES DEFIS DE LA COOPERATION INTERNATIONALE AU
REGIME INTERNATIONAL DU
CLIMAT......................................................................33
|
CHAPITRE 1
|
:
|
LES DIFFICULTES LIEES A LA MISE EN OEUVRE DE LA
CONVENTION CADRE DES NATIONS UNIES SUR
LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES (CCNUCC) ET LES
SUGGESTIONS.........................................................................................................35
|
Section 1
|
:
|
Difficultés..............................................................................................................................35
|
Paragraphe 1
|
:
|
Le manque de volonté des Etats et la faiblesse des
organisations
internationales.......................................................................................................................36
|
|
|
A. Le manque de
volonté.....................................................................................................36
|
|
|
B. La faiblesse des organisations
internationales............................................................37
|
Paragraphe 2
|
:
|
Les problèmes d'ordres financiers et
technologiques...................................................38
|
|
|
A. le
financement..................................................................................................................38
|
|
|
B. L'amélioration de la
technologie...................................................................................39
|
Section 2
|
:
|
Suggestions................................................................................................................41
|
Paragraphe 1
|
:
|
Les changements climatiques et les défis des droits
internationaux sur le
climat......................................................................................................................................42
|
|
|
A. Le réchauffement
climatique........................................................................................42
|
|
|
B. Les défis des droits internationaux
sur les changements climatiques..................44
|
Paragraphe 2
|
:
|
Régler le problème de la consommation
d'énergie....................................................45
|
|
|
A. La réduction de la consommation
d'énergie et industrialisations des énergies
Propres..................................................................................................................................45
|
|
|
B. Les énergies de
remplacement....................................................................................47
|
CHAPITRE 2
|
:
|
L'ADOPTION D'UN ACCORD UNIVERSEL SUR LE CLIMAT EN
REMPLACEMENT DU PROTOCOLE DE
KYOTO..........................................................49
|
Section 1
|
:
|
Les obstacles juridiques et politiques viennent compliquer la
coopération d'un accord
post-Kyoto.....................................................................................................................................49
|
Paragraphe 1
|
:
|
Le principe de souveraineté et le rapport nord-sud
à la lumière des changements
climatiques...........................................................................................................................50
|
|
|
A. La souveraineté des Etats et le
climat.....................................................................51
|
|
|
B. La position des pays
développés et les pays en en voie de
développement.......51
|
Paragraphe 2
|
:
|
Nécessité d'un nouveau protocole face à
l'ampleur du défi...................................53
|
|
|
A. L'obligation(ou prise en compte) des
émissions de gaz à effet de serre............54
|
|
|
B. Position à suivre pour agir contre
les changements climatiques..........................54
|
Section 2
|
:
|
Les discussions en cours sur les enjeux de cet
accord.............................................55
|
Paragraphe 1
|
:
|
Le principe de responsabilité commune mais
différenciée....................................55
|
|
|
A. Les difficultés liées à
la mise en oeuvre de des conventions sur les changements
climatiques............................................................................................................................57
|
|
|
B. L'absence des contraintes dans
l'application des conventions...........................58
|
Paragraphe 2
|
:
|
les effets des changements
climatiques........................................................................58
|
|
|
A. Les changements climatiques pourraient
anéantir des progrès sanitaires........59
|
|
|
B. Les changements climatiques une urgence
médicale.............................................60
|
CONCLUSION :
...............................................................................................................................................62
|
BIBLIOGRAPHIE
|
:
|
...............................................................................................................................................66
|
TABLE DES MATIERES
|
:
|
...............................................................................................................................................69
|
* 1
ABCdes Nations Unies, 2011, p 214.
* 2 Article de la Charte des
Nations Unies.
* 3
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
* 4 Dictionnaire du droit
international public, Bruyant/AUF, 2001, P.268-269
* 5 Article 3.3,CCNUCC.
* 6
Article 1.3 de la charte des Nations unies.
* 7 Préambule de la
Convention-cadre sur les changements climatiques.
* 8 Yves PETIT, Droit de
l'environnement 1. Principes et Institutions, La documentation
française, 2011.
* 9
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de
1992 art. 2
* 10
http :fr.wikpedia.org/wiki/protocole_de_kyoto ? consulte le25
juin 2015
* 11 Convention-cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques de 1992, art.3,al 1.
* 12 Source : A, B, C
des Nations Unies précité p.215.
* 13 Source : Idem,
p.215.
* 14 Achim Steiner,
Secrétaire général adjoint de l'ONU et Directeur
exécutif du PNUE : notre planète revenue du PNUE P 93-2008.
* 15 TSHITENGUE LUBABU M.K
« Au chevet des forêts tropicales », in « Jeune
Afrique » n°2629 DU 29 MAI AU 4 JUIN 2011 ? P.47.
* 16 http:/www.journalde
Brazza.com/article.php ? aid=404 ? consulté le 20
juillrt,2015.
* 17 Convention de Rio(1992)
sur la diversité biologique, art. 2,point 5.
*
18 Idem, art.2 point 16.
*
19 Signaux de l'AEE 2010, la
biodiversité, le changement climatique et vous, Agence européenne
pour l'environnement, P. 23.
* 20 Convention cadre
des Nations unies sur les changements climatiques ,
précitée.
*
21 http :itinéraire
de citoyenneté org/journées//dd/indexphp ?,
consulté le 20juillet 2015.
*
22 Art. 1er (a) de la convention.
de Paris du 17juin 1994 sur la lutte contre la désertification dans les
pays gravement touchés par la sécheresse et /ou la
désertification, en particulier en Afrique (Doc.ONU A/AC.
241/15/Rev.7 ; P.I.E. p.275).
* 23 Art. 8
de la convention. de Paris du 17 juin 1994 sur la lutte contre la
désertification dans les pays gravement touchés par la
sécheresse et /ou la désertification, en particulier en Afrique
(Doc.ONU A/AC. 241/15/Rev.7 ; P.I.E. p.275).
* 24 Charte des
Nations Unis précitée, art1(3).
* 25 Chartes des
droits et des devoirs économiques des Etats , A.G.Res 3281(XXX) du
12 décembre1974,art.
* 26 Source :
http://unfcc.int/portal_francophone/essentiel_background/feeling_the_heat/items/3294.Php,
Consulté le 04 août 2015.
* 27 Source: Idem.
*
28 Protocole de Kyoto.
*
29 Protocole de Kyoto,
précité
* 30 Source :
http://unfcc.int/portal_francophone/essentiel_background/feeling_the_heat/items/3294.Php
Consulté 04 Août 2015.
* 31 Source :
http://rue 89.nouvelobs.com/planète 89/2009/12/19/les
-cinq-raison-de-l'échec-du-sommet-de- Copenhague 13064
consulté le 25 juillet 2015.
* 32
http ://www.connaissance des énergies.
Org/durban-une-cop-de-plus-pour-quel-résultat-111212consulté
mardi le 04 août 2015.
* 33 Journal de
l'environnement du 12 novembre 2014 ; par Valery Laramée de
Tannenberg
* 34 Idem.
* 35 Journal de
l'environnement du 26 avril 2015 par Valery Laramée de Tannenberg.
* 36 Patrick Daillier et
Alain Pellet, « droit international de l'environnement
»,7è éd, L.G.D.J ? P 1310.
* 37 Source : CJCE,
Avis 1/94 dit « O.M.C. »,du 15 Novembre 1994,Rec.,1994,p.
5422 §108.
* 38 Paulo Affonso LEME
MASHADO : « Commerce international, environnement et
diversité », vers u nouveau droit de l'environnement, p.
67.
* 39Signaux de l'AEE 2010,
la biodiversité, le changement climatique et vous, Agence
européenne pour l'environnement, P. 23
* 40 Programme des nations
unies pour l'environnement, 2008
* 41 Greater London
(Autorité du Grand Londres)
* 42 Article 10, la Charte
des entreprises pour le développement durable.
*
43 Journal de l'environnement du
24 février 2015 par Valéry Laramée de Tannenberg.
*
44 Journal de l'environnement du
24 février 2015 par Valéry Laramée de
Tannenberg,préc.
* 45 C'est aussi celui qui
avait été adapté par Raymond ARON, Paix et guerre entre
nation P17.
* 46 Le développement
de l'Afrique dans le contexte du changement climatique, rapport sur le
développement dans le monde 2010, P2.
*
47Convention-cadre des Nations Unis sur les
Changements climatiques, préc. art 3, al1.
*
48 Signaux de l'AEE
2010 « La biodiversité, le changement climatique et vous,
Agence européenne pour l'environnement, p 25
* 49 Convention -cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques de 1992,préc. art9 al2
d.
* 50 Idem, art11 al1.
* 51 Patrick Daillier et
Allain Pallet « droit international de
l'environnement »L.G.D.J ,7è éd. P.1264.
*
52 Le développement de
l'Afrique dans le contexte du changement climatique, Rapport sur le
développement dans le monde 2010, p7.
* 53 Source :
www.lenntech.fr/effet-de-serre/histoire-rechauffement-global.htn.,consulté
le 23 juillet,2015.
* 54 Source :
Réchauffement climatique : entre consensus scientifique et conflits
d'intérêts géopolitiques Microsoft encarta 2009
*
55 Rapport mondial sur le
développement humain 2007-2008 p. p.4-5.
*
56
OMM, « Changements climatiques, environnement et
développement, XVII.
* 57 Signaux de l'AEE 2010,
la biodiversité, le changement climatique et vous, agence
Européenne pour environnement, précité, P.50
* 58 Le développement
de l'Afrique dans le contexte du changement climatique, rapport sur le
développement dans le monde 2010, P3.
* 59 Idem, p3.
* 60 Le développement
de l'Afrique dans le contexte du changement climatique, rapport sur
développement dans le monde 2010, p3
*
61 DALLE(C), Le désastre
climatique, in monde diplomatique, septembre-octobre 2011 p.12
* 62 Marie BOURICHE, La
porté solidariste de l'action extérieur de l'UE en matière
de catastrophes naturelles, p3
* 63 OMM, Changements
climatiques, environnement et développement p 22.
* 64 Convention cadre des
Nations Unies suer les changements climatiques article, préc,11 al 5.
* 65 Daniel
Tanuro « protocole de Kyoto, petit pas compromis, effet pervers
galantis » éd. imprecor n°491,avril 2004.p7.
* 66 Changements climatiques
environnement et développement ce qu'en pense les hommes Etats
éd,
Organisation Métrologique mondiale.
* 67http.// www. Actu-
environnement.com/al/ dictionnaire_environnement/ mécanisme_
de_développement- propre_ du protocole_de Kyoto.Cop 21 :
conférence de l'ONU sur le Climat http:// courrier. Carefrance.orf
consulté le 30 juillet 2015.
* 68 Art 1er§5 de la
convention de New York (1992) sur les changements climatiques
* 69
http//www.dictionnaire-environnement.com/gaz_effet_de_serre_ges_ID454.html,
consulté 25 mai 2015.
*
70http ://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/january-2010/positions-africaines-sur-le
changement-climatique, consulté le 25 mai 2015.
*
71http//www.africa-eu-partinership.org/fr/domaines-de-coopération/questions-globales-et-emergentes/changement-climatique-et-environnement,
consulté le 25 mai 2015.
* 72 Assemblée
générale des Nations Unies, Résolution3281(XXIX)
* 73 Alexandre Charles Kiss,
Dix ans après Stockholm, une décennie de droit international de
l'environnement, in Annuaire françaises de droit international,
volume28, 1982,p.786.
*
74 . CHEVALIER Jean Marie, le
pétrole dans l'économie mondiale,
http//www.google.cg/search ? hl= fr consulte le 30 mai 2015.
* 75 Idem.
* 76 http/www.le
journalinternational.fr/recherche-climatique-les îles - du pacifique-
submergée à 2488.html
* 77 Changements
collaboratifs (un cadre de communication pour l'adaptation au changement
climatique et la sécurité alimentaire) p 19.
* 78 http//
www.notre-planete.info/terre/climatologie-meteo/changement-climatique-consequence.php,
Consulté le 04 Août 2015
* 79 http :
//fr.wikpedia.orf/wiki/conference_de_Bali consulté le 25 mai
2015.
*
80Source :
http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201506/22/01-4880248-Les
changements-climatiques-pourraient-anean Consulté le 04 Août
2015
* 81 Signaux de l'AEE 2010,
la biodiversité, le changement climatique et vous, agence
Européenne pour environnement, préc. P.50.
* 82 Article premier,
alinéa 2 de la convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques.