L'amour humain et l'amour divin dans "la porte étroite" et "la symphonie pastorale" d'André Gide( Télécharger le fichier original )par Aleksandra Cvorovic Université François Rabelais - Master 2 en Lettres Modernes 2015 |
5.2. La parabole de la symphonie pastoraleComme le dit Germaine Brée, le Christ incarne pour Gide une certaine tendance morale gidienne, la tendance à vouloir échapper au poids de la vie par l'amour, un amour où l'émotivité et le refus des responsabilités tiennent une large place, cet amour justement dont, dans La symphonie pastorale, Gide fera le procès. A travers la déconvenue de son pasteur, Gide fait le procès de cet évangile d'amour, extrait des paroles du Christ. Ce qui a conduit Gertrude à se suicider était en ensemble de préoccupations chrétiennes contradictoires chez le Pasteur et chez son fils : l'un tue Gertrude grâce à la doctrine évangélique du pur amour, l'autre à l'aide de Saint Paul et de l'orthodoxie. Le Pasteur, tâchant d'élever Gertrude dans une vision utopique du monde, cherche l'appui dans les paroles du Christ et essaye d'inventer une nouvelle doctrine personnelle, fondée sur l'amour divin qui ne connaît pas le péché. En fait, il cherche dans la parole de Dieu une autorisation pour son amour. On peut dire qu'il rédige une sorte de parabole particulière qui tire ses origines des paraboles bibliques que le Pasteur cite souvent. Gertrude est pour le Pasteur la brebis perdue qu'il a retrouvée et remise sur le bon chemin. Elle était perdue dans un cercle étroit de sensations coutumières qui formaient son univers, et une fois amenée au monde réel, elle se sent incertaine et ses genoux fléchissent sous elle. Pour soulager sa femme et sa colère causée par l'apparition soudaine de cet intrus, le Pasteur évoque la fameuse parabole233(*) : « Je ramène la brebis perdue. »234(*) Il se voit comme le saveur de cette âme malheureuse, et cette parabole l'aide à justifier devant Amélie son acte bienveillant qui n'est dirigé que par le Livre saint : Dieu mit en ma bouche les paroles qu'il fallait pour l'aider à accepter ce que je m'assure qu'elle eût assumé, volontiers, si l'événement lui eût laissé le temps de réfléchir et si je n'eusse point ainsi disposé de sa volonté par surprise.235(*) Il veut manipuler l'esprit chrétien de sa femme en essayant d'éveiller en elle ce qui est propre à un vrai chrétien - le pardon : « (Le pardon des offenses, ne nous est-il pas enseigné par le Christ immédiatement à la suite de la parabole sur la brebis égarée ?) »236(*) La parenthèse dans le texte transforme d'ailleurs Amélie en brebis perdue.237(*) L'aspect faussement théologique permet de confondre intérêt du ciel et intérêt personnel, foi religieuse en Dieu et confiance en une méthode d'éducation : « Oui, je voudrais soulever chacun jusqu'à Dieu. »238(*) Ce qui gêne le Pasteur, c'est que la parabole de la brebis égarée est toujours mal-comprise par des chrétiens, et notamment par sa femme : Que chaque brebis du troupeau, prise à part, puisse aux yeux du berger être plus précieuse à son tour que tout le reste de troupeau pris en bloc, voici ce qu'elles ne peuvent s'élever à comprendre. Et ces mots : « Si un homme a cent brebis et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas le quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? » - ces mots tout rayonnants de charité, si elles osaient parler franc, elles (les âmes chrétiennes) les déclareraient de la plus révoltante injustice.239(*) Il ajoute encore : « C'était toujours le même grief, et le même refus de comprendre que l'on fête l'enfant qui revient mais non point ceux qui sont demeurés, comme le montre la parabole. »240(*) Ainsi explique-t-il sa conduite bienveillante et généreuse envers la jeune aveugle, la conduite que son épouse considère comme un traitement injuste par rapport à ses propres enfants. Il cite de nouveau l'Evangile selon Luc : « N'ayez point l'esprit inquiet. »241(*) Et on voit de nouveau le Pasteur manipulant, peut-être inconsciemment, l'esprit d'Amélie qui incarne le chrétien conventionnel en lui imposant les paroles du Christ comme la justification de ses actes. Pour le monde idéal dont on a déjà parlé, le Pasteur trouve l'inspiration dans les paroles saintes, surtout dans l'Evangile selon Matthieu. En considérant Gertrude comme un être touché par le doigt de Dieu, il pense qu'elle peut atteindre ce qui est inaccessible pour les hommes qui peuvent voir. Sa prière est identique aux paroles du Christ : « Je te rends grâces, ô Dieu, de révéler aux humbles ce que tu caches aux intelligents. »242(*) La cécité de Gertrude est pareille à l'innocence et la pureté des enfants, et son âme est vide, déserte, et ainsi parfaite pour le projet du Pasteur - de la former selon sa vision d'un univers plus beau, meilleur, intacte. Pour imaginer une innocence première, il lui suffit de prendre au pied de la lettre et hors de son contexte la formule du Christ : « Si vous étiez aveugles, vous n'auriez point de péché. »243(*) Ainsi, identifie-t-il quasiment cette parole à Gertrude elle-même, mais il va s'appliquer à l'aveuglement moral censé équivaloir à la cécité physique.244(*) Après le concert à Neuchâtel, la jeune fille est capable d'aborder les problèmes métaphysiques, et c'est à ce moment du récit que le Pasteur doit affronter la question de l'initiation de Gertrude à la Bible. Il est soucieux d'accompagner le plus possible sa pensée, et il préfère qu'elle ne lût pas beaucoup sans lui, et principalement la Bible qu'il métamorphose en une bible à lui. Après avoir relu le premier cahier de son journal, il doit avouer en toute conscience son amour, et c'est logiquement qu'il va effectuer une autre relecture, celle de l'Evangile.245(*) Il change le Livre des livres, afin de le faire aller dans le même sens, et de cette manière il inventera un nouvel Evangile : « L'instruction religieuse de Gertrude m'a amené à relire l'Evangile avec un oeil neuf. »246(*) Cette instruction religieuse comporte une interprétation biblique orientée par son amour inavoué. La lecture nouvelle de l'Evangile a pour seule fonction de confirmer une conviction personnelle : le sentiment pour Gertrude ne saurait être coupable. Dressant contre Saint Paul le Christ lui-même, le Pasteur fonde son orthodoxie sur l'élimination de la loi et du péché. Il découvre que nombre des notions dont se compose la foi chrétienne relèvent non des paroles du Christ mais des commentaires de Saint Paul, dans lesquels il trouve les commandements, les menaces et les défenses. Jacques qui est étudiant de théologie, reproche à son père de choisir dans l'Evangile ce qui lui plaît, et il refuse de dissocier le Christ de Saint Paul et de sentir une différence d'inspiration. Jacques n'est pas sensible à l'accent divin des paroles du Christ. Au moment où il avoue ses sentiments pour Gertrude à son père, le Pasteur songe à la malédiction de Jésus sur Judas. Il voit en son fils un traitre qui ne cherche que d'abuser l'infirmité de la jeune fille. Il est prêt à renoncer à lui s'il essaie de gâter l'idylle qu'il tâchait de construire pour Gertrude et lui-même. Selon Dambre, le Pasteur joue aussi avec les mots. Il ne cesse d'entretenir l'ambiguïté entre l'amour-charité ou amour divin et l'amour passion. Gertrude souligne cette confusion en disant toujours « notre amour », et le Pasteur se trouve dans un piège de sentiments qu'il ne réussit pas à différencier et définir. Le vaste champ des Ecritures offre les fleurs indispensables à qui sait les cueillir et le Pasteur ne se prive pas de le faire. Il trouve l'épuisement sans fin de l'amour dans l'Evangile. Lorsqu'il se débat avec la montée en lui de ses rêves et de ses désirs alors innommables, la Bible lui est d'un grand secours. A partir de citations et d'allusions, il crée l'impression qu'il traite de tout, alors qu'il se borne aux textes utiles et qu'il les tronque. De même que Gide a cherché dans une interprétation libre de l'Evangile les bases d'une religion personnelle de l'amour, de même le Pasteur scrute anxieusement les textes pour y trouver réponse à la question palpitante de son coeur : l'amour, est-il une justification ?247(*) Il adhérera à cette loi d'amour dans le mensonge pathétique et la trahison d'une âme prisonnière, d'une personnalité engagée dans une loi. Le Pasteur évite de donner connaissance à Gertrude de certains textes de Saint Paul dont il pratique la censure, afin de la mener vers Dieu où l'amour demeure. Il découvre à travers les paroles de Saint Paul et malgré lui un état d'innocence précédent la loi, qu'il attribue spécieusement à Gertrude.248(*) Il souhaite préserver l'esprit enfantin de la jeune aveugle pour la diriger vers le chemin où l'amour occupe la place centrale, l'amour sur laquelle se fonde la religion chrétienne. Selon lui, la méthode pour arriver à la vie bienheureuse249(*) est évidemment de revenir et de rester dans l'état de la joie innocente et propre qui caractérise l'enfant - le symbole du chrétien authentique : « Si vous ne devenez semblables à des petits enfants, vous ne sauriez entrer dans le Royaume. »250(*) Ce sont les mots que le Pasteur emploie devant son fils pendant leur discussion sur Saint Paul et le Christ, pour autoriser son objectif divin qu'il essaie de réaliser avec la formation de Gertrude. On voit clairement qu'il cite souvent les évangiles, et se sont exactement les parties de la Bible qu'il a choisies pour instruire la jeune fille : il refuse de lui donner les épitres de Paul où elle peut lire des textes sur le péché, et il lui fait lire les quatre évangiles, les psaumes, l'apocalypse et les trois épîtres de Jean.251(*) Il choisit précisément les paroles qui confirment sa vision du monde parfait où il veut abriter Gertrude, un monde où l'amour de Dieu règne : « Dieu est lumière et il n'y a point en lui de ténèbres. »252(*) Le Pasteur veut guider Gertrude sur cette route qui mène à la lumière. Il veut l'accompagner et ainsi se sauver lui-même de l'obscurité du monde humain. En revenant à la notion de cécité, nous pouvons ajouter que celle du Pasteur consiste aussi dans cette recherche aveugle des approbations dans la Bible pour ses sentiments qu'il n'a su d'abord s'avouer. En jouant le rôle du Bon Pasteur253(*), il commet la faute impardonnable envers Gertrude, Amélie, son fils et Dieu lui-même : il empêche le bonheur de ses proches, et le fait au nom de Dieu en abusant de sa parole au service de son péché. Jacques oppose à son père une objection majeure qu'il n'écoute pas : « Ne cause point par ton aliment la perte de celui pour lequel le Christ est mort. »254(*) Après que Jacques a tenté en vain d'ouvrir les yeux de son père sur le vrai sens de l'Epitre aux Romains, le Pasteur, dans sa hantise du bonheur, conclut : C'est le départ d'une discussion infinie. Et je tourmenterais de ces perplexités, j'assombrirais de ces nuées, le ciel lumineux de Gertrude ? - Ne suis-je plus près du Christ et ne l'y maintiens-je point elle-même, lorsque je lui enseigne et la laisse croire que le seul péché est ce qui porte atteinte au bonheur d'autrui, ou compromet notre propre bonheur ?255(*) Abandonné à cet amour effréné, le Pasteur ne veut pas voir qu'il se perd, qu'il perd Gertrude, et qu'il perd son fils. Pour s'éloigner de Dieu, il prononce cette parole : « C'est au défaut de l'amour que nous attaque le Malin. »256(*) C'est un appel au secours, pour revenir à Dieu.257(*) Le piège se referme quand le Pasteur, fourvoyé dans cet amour, trahit la charité en ne mettant pas Gertrude en garde contre ce qu'elle appelle leur amour. C'est l'âme déchirée entre la charité et la passion que le Pasteur appellera Dieu à son secours, pour autoriser sa passion. La désillusion finale de Gertrude, celle qui provoque son suicide, est celle d'une conscience qui s'ouvre sur le monde, qui lit son péché dans les soucis des hommes, et qui regrette l'innocence première, qui refuse ce poids, cette damnation qu'apporte la conscience. La parole de Dieu avertit et sanctionne, et le Pasteur se condamne et condamne Gertrude en voulant en occulter certains aspects et l'utiliser à son profit.258(*) C'est ainsi que la jeune fille expliquera son suicide, par la condamnation qu'elle a découverte dans la Bible à l'insu du Pasteur : « Je me souviens d'un verset de Saint Paul que je me suis répété tout un jour : Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais, mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. »259(*) On peut dire que la parabole du Bon Pasteur, qui à l'origine autorise l'adoption de la fille aveugle, se transforme par l'imposture incontestable en parabole gidienne du mauvais pasteur, et que les références bibliques, de loin en loin perdues, font rétrospectivement de la symphonie une disharmonie : « La voix si mélodieuse de Gertrude se transforme en cri et en murmure. L'harmonie a disparu, le charme s'est dissipé. »260(*) Ainsi se terminent l'idylle d'Alissa et celle du Pasteur. Le réveil du rêve d'un monde meilleur et plus beau est frappant, et ouvre les yeux de l'esprit à une vérité cruelle. Ces deux personnages cherchent soigneusement dans la Bible les paroles qui autoriseront leurs actes incompréhensibles qui font tant de mal à ceux qui les aiment. Nous avons témoigné du destin tragique d'Alissa, qui avait, au nom de l'idéal de l'amour sacré, sacrifié son bonheur terrestre et taché d'étouffer en soi les appels de la passion et du besoin. Elle a trouvé dans l'Evangile l'obligation imposée par Dieu, celle de sainteté, et au nom de ce but, elle a fait disparaître le côté humain de son être. De cette manière elle a repoussé l'amour de Jérôme, qui, en regardant dans la même direction, avait une vision de sainteté plus romantique, qui engagerait les deux, qui deviendront un seul être pouvant entrer par la porte étroite qui mène à Dieu. Nous avons vu aussi comment le Pasteur a instruit la conception du monde et de la vie de Gertrude par son interprétation idéaliste et de l'Evangile. Ainsi la parole du Livre saint qui est supposée être la source de la direction spirituelle de ces deux rêveurs malheureux, devient la cause de la tragédie de leur destin, ainsi que de celui de Jérôme, de Gertrude et d'Amélie. Dans ces deux récits on sent l'ironie forte de l'auteur à l'égard du mensonge dans lequel ces personnages vivent et de leur perception des paroles du Christ. Gide trouve le catholicisme inadmissible et le protestantisme intolérable, et il les critique dans ces deux oeuvres à travers les personnages ambigus et leurs vies malheureuses. Il lui paraît monstrueux que l'homme ait besoin de l'idée de Dieu pour se sentir d'aplomb sur terre, qu'il soit forcé de consentir à des absurdités pour édifier quoi que ce soit de solide, qu'il se reconnaisse incapable d'exiger de lui-même ce qu'obtenaient artificiellement de lui des convictions religieuses, de sorte qu'il laisse aller tout à néant sitôt qu'on dépeuple son ciel.261(*) On peut reconnaitre dans ces pensées la condamnation des personnages de ces deux récits. Nous pouvons conclure que le péché de ces héros consiste en une faute fatale faite au nom de Dieu et dirigée par leur désir de l'atteindre et de comprendre d'une manière personnelle ce qu'il nous enseigne. Cette faute est mensonge à soi queGide définit dans le Journal des Faux-Monnayeurs : « celui qui éprouve le besoin de se persuader qu'il a raison de commettre tous les actes qu'il a envie de commettre ; celui qui met sa raison au service de ses instincts, de ses intérêts, ce qui est pire, ou de son tempérament. »262(*) Nous ajoutons à la fin de cette partie un passage de son Journal qui explique son sentiment pour Dieu, qui diffère de celui d'Alissa et du Pasteur, ce sentiment qui oriente leur vie vers une direction non souhaitée, vers l'abime, vers la mort : Je puis croire en Dieu, croire à Dieu, aimer Dieu, et tout mon coeur m'y porte. Je puis soumettre à mon coeur mon cerveau. Mais, par pitié, ne cherchez pas de preuves, de raisons. Là commence l'imparfait de l'homme ; et je me sentais parfait dans l'amour.263(*) La parabole des aveugles, Pieter Brueghel l'Ancien, 1568. Le titre fait référence à la parabole du Christ aux Pharisiens : « Laissez-les. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Or, si un aveugle guide un aveugle, ils tomberont tous les deux dans la fosse. » (Matthieu 15 :14) Ce tableau est évoqué par Marc Dambre dans son analyse de La symphonie pastorale. * 233 La parabole de la brebis égarée est rapportée par Matthieu (18:12-14) et Luc (15:3-7). * 234SP, op.cit., p. 14. * 235Ibid.,p. 18. * 236Ibid.,p. 30. * 237 DAMBRE, op.cit.,p. 95. * 238SP, op.cit., p. 30. * 239 Ibid., p. 32. * 240 Ibid., p. 50. * 241 Ibid., p. 54 ; La citation de l'Evangile selon Luc : « Ne cherchez donc pas ce que vous allez manger et boire ; ne soyez pas anxieux» (12:29), La Bible, op.cit., p. 1750 ; Dans le texte de la SP cette référence est inexacte, le Pasteur l'évoque comme « le sermon de Matthieu ». * 242 Ibid., p. 80 ; Dans l'Evangile selon Mathieu on trouve : « En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. » (11:25), La Bible, op.cit., p. 1657. * 243 Ibid., p. 94 ; Evangile selon Jean : «Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : « Nous voyons ! », votre péché demeure. » (9:41), La Bible, op.cit., p. 1795. * 244 DAMBRE, op.cit., p. 109. * 245 Ibid., p. 106. * 246SP, op.cit., p. 104. * 247 MOUTOTE, op.cit.,p. 460. * 248 Ibid., p. 460. * 249 Méthode pour arriver à la vie bienheureuse est un ouvrage de Fichte où Gide s'était plongé dans sa jeunesse. * 250 SP, p. 92 ; Cette citation est prise de l'Evangile selon Matthieu : « A ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. » (18:1-4), La Bible, op.cit., p. 1667. * 251 Ibid., p. 94. * 252 Ibid., p. 94 ; Evangile selon Saint Jean (1:5). * 253 Le Bon Pasteur, ou Bon Berger, est un des vocables par lesquels Jésus s'identifie. On le trouve dans l'Evangile de Jean où il est fait allusion à un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche et donne sa vie pour les autres. Il ramène la brebis égarée. * 254 Ibid., p. 100 ; Lettre aux Romains : « Je le sais, et j'en suis persuadé dans le Seigneur Jésus : aucune chose n'est impure en elle-même, mais si quelqu'un la considère comme impure, pour celui-là elle est impure. Car si ton frère a de la peine à cause de ce que tu manges, ta conduite n'est plus conforme à l'amour. Ne va pas faire périr, à cause de ce que tu manges, celui pour qui le Christ est mort. » (14:14, 15), La Bible, op.cit., pp. 1887-1888. * 255 Ibid., p. 100. * 256 Ibid., p. 98. * 257 MOUTOTE, op.cit., p. 461. * 258Dictionnaire Gide, op.cit., pp. 56-57. * 259 SP, op.cit., p. 126 ; Lettre aux Romains : « Sans la Loi, en effet, le péché est chose morte, et moi, jadis, sans la Loi, je vivais ; mais quand le commandement est venu, le péché est devenu vivant, et pour moi ce fut la mort. » (7:9, 10), La Bible, op.cit., p. 1878. * 260 DAMBRE, op.cit., p. 77. * 261 Citation prise de : http://www.espacefrancais.com/citations/?searchq=Andr%C3%A9+Gide * 262 GIDE, André, Journal des Faux-Monnayeurs, Paris, Gallimard, 1927, pp. 58-59. * 263Journal, op.cit., p. 165. |
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