L'amour humain et l'amour divin dans "la porte étroite" et "la symphonie pastorale" d'André Gide( Télécharger le fichier original )par Aleksandra Cvorovic Université François Rabelais - Master 2 en Lettres Modernes 2015 |
Chapitre VL'amour et la BibleAndré Gide fait partie d'une génération qui, au sortir des milieux naturalistes, rêvait de créer un nouveau classicisme où l'élan romantique se disciplinerait en une forme sobre et transparente, où les valeurs spirituelles seraient remises à leurs places.209(*) On connaît les conversions nombreuses qui se produisirent dans l'entourage de Gide, ainsi que le rôle qu'il a joué dans certaines.210(*) Jusqu'à la fin il se réjouit d'apprendre comment certains de ses lecteurs avaient été éveillés par son oeuvre à l'inquiétude spirituelle. Le climat puritain domine la sensibilité de Gide pendant sa jeunesse. Il porte ce climat à l'anxiété morale, à l'examen de conscience paralysant, et il l'oriente vers une perfection spirituelle, désincarnée, libre de toute attache sensuelle.211(*) Le drame apparaît quand le jeune Gide se découvre tout le contraire d'un garçon normal et équilibré. Il a découvert la sexualité en dehors du climat de l'amour, et c'était une catastrophe car cela a provoqué en lui un réel déséquilibre psychique. Ce déséquilibre s'aggravait dans le milieu protestant auquel il appartenait. Gide n'a jamais été initié d'une manière juste et saine à la conception chrétienne de l'amour de l'homme pour la femme. A la veille de son mariage, en 1895, il ignorait que l'amour d'une femme s'accompagnait normalement d'une vie sexuelle qui est l'expression sensible d'un amour spirituel. Il croyait que la femme était un être purement spirituel, que l'on ne devait aimer que platoniquement. On voit très souvent les reflets de ces croyances dans ses oeuvres, par exemple dans La porte étroite. Pendant l'enfance, il était victime d'un complexe affectif déterminé par l'image d'une mère sévère et austère, incarnation de la conscience morale puritaine qui interdit les satisfactions de la chair. La femme apparaît toujours dans son oeuvre, jusqu'en 1929, comme un être angélique, fantômal, échappant aux prises de l'homme. Ces faits montrent encore dans quel contexte trouble les valeurs religieuses, qu'il verra incarnées dans la femme, vont lui parvenir. Tout ce qui, chez Gide, est tendresse du coeur et ferveur intellectuelle se porte sur un être que sa pensée idéalise, que sa tendresse dépouille de tout vêtement sensible. Tout ce qui, au contraire, sera élan de la chair, sensualité, sexualité, tourne le dos à la tendresse de l'esprit et du coeur. Mais plus tard, Gide a empêché l'amour de purifier la part obscure de sa sensualité, et il le fait par attachement volontaire à un type de comportement marginal que, de plus en plus, il prétendra justifier. La religion de Gide était fondée sur une conception fausse dès le départ. Une doctrine chrétienne intégrale, où le mariage trouve sa place, lui a appris que le salut n'était pas dans l'amour désincarné pour la femme, et que la tendresse du coeur ne se trouvait pas dans la recherche d'un amour angélique. Charles Moeller considère que Gide a toujours nettement vu l'enjeu essentiel de la lutte morale, et que Dieu apparaissait chez lui chaque fois qu'il a luté contre ses faiblesses charnelles : « Gide a longtemps ressenti la présence en lui des deux postulations dont parle Baudelaire, celle qui nous oriente vers Dieu, et celle qui nous attire vers l'abîme de Satan. »212(*) On peut dire qu'il a soigneusement dessiné ce déchirement de sa propre âme dans les personnages de ces deux récits, et que c'est exactement là où se trouve la vraie grandeur de son oeuvre. Tandis que le drame personnel de Gide était toujours le déchirement entre la chair et l'esprit, la perspective biblique, plus complexe et plus riche, ignore la distinction cartésienne entre l'âme et le corps. Selon Gide, la séparation entre le profane et le sacré ne se situe pas sur le fil chronologique de la vie, mais tranche verticalement dans le présent.213(*) On peut dire que Gide a donné une signification à la Bible à partir de sa propre expérience et de sa propre sensibilité. Sa perception de la Parole est subjective et parfois inacceptable pour le vrai catholique ou le vrai athée. Il note dans son Journal : (...) il n'est sans doute aucune parole d'Evangile que, plus tôt et plus complètement, j'aie faite mienne, y subordonnant mon être et lui laissant maîtriser mes pensées : Mon royaume n'est pas de ce monde, de sorte que « ce monde », qui, pour le commun des êtres, seul existe, à vrai dire je n'y crois pas.214(*) Ce qui intéresse Gide dans le Christ, c'est un mythe personnel. Ce n'est point tant son inscription dans une théologie monothéiste, mais bien davantage l'aventure d'un certain sujet qui divague aux confins de la chair et à ceux de l'âme, des extrêmes de la loi aux infinis de la grâce.215(*) Il a tenté de dégager le Christ des interprétations théologiques, même dans la conduite de ses héros. On sent clairement la joie que prenait Gide à suivre le libre mouvement de l'esprit, la joie qui, dans le domaine chrétien, s'appuie sur une connaissance exceptionnelle des textes bibliques qu'il aimait à citer.216(*) Dans cette partie, nous allons nous concentrer sur la manière dont les personnages gidiens perçoivent les messages de l'Ecriture, et dans quelle mesure leurs interprétations sont subjectives et personnelles comme ce fut le cas pour l'auteur lui-même. Nous allons découvrir comment l'Evangile leur a montré le chemin qu'ils choisissent de prendre pour obtenir le bonheur céleste, et on va reconnaître dans leurs luttes personnelles les mêmes conflits que dans l'âme de Gide. Nous allons analyser les références bibliques qui sont très fréquentes dans les paroles du Pasteur, de Gertrude, de Jérôme et d'Alissa, et nous allons découvrir quels messages et quels signes ils y trouvent pour justifier leurs vies et leurs choix. 5.1. La parabole d'AlissaLe titre de La porte étroite nous annonce la parabole de l'évangile selon Luc, qui fonde la pensée religieuse d'Alissa et de Jérôme. Dans ce récit est présentée une des odyssées humaines possibles. Il s'agit surtout de rêve d'Alissa de la réalisation du bonheur divin. Dans l'esprit de Jérôme, le sermon du pasteur Vautier sur la porte étroite se mêle de façon indestructible avec l'image de Lucile Bucolin et de son péché. Il note les paroles du pasteur : Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car la porte large et le chemin spacieux mènent à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ; mais étroite est la porte et resserrée la voie qui conduisent à la vie, et il en est peu qui les trouvent.217(*) En entendant ces paroles il songe à la chambre de sa tante, et chaque trait humain, même l'idée du rire, lui semble outrageux et pécheur. Il reconnaît dans cette parabole l'histoire de son amour pour Alissa, un amour saint et élevé qui ne doit pas être influencé par des erreurs humaines. Mais il est conscient que, s'ils décident de diriger leur vie selon cette parabole, leur amour ne peut jamais être réalisé, puisque on ne peut pas entrer par cette porte que tout seul : « Et je revoyais une multitude parée, riant et s'avançant folâtrement, formant cortège où je sentais que je ne pouvais, que je ne voulais pas trouver place, parce que chaque pas que j'eusse fait avec eux m'aurait écarté d'Alissa. »218(*) Il comprend que, pour atteindre la sainteté, pour pouvoir entrer par cette porte, il faut se vider de tout ce qu'il y a de l'égoïsme et du désir. La porte large qui mène à la perdition se charge d'un double et curieux symbolisme : ce sera, pour lui, la porte ouverte de sa tante, par laquelle il avait vu l'amant, derrière la chaise longue de Mme Bucolin, incliné au-dessus d'elle, et, inconsciemment, ce sera celle du plaisir charnel de l'amour. La parabole de la porte étroite parle de l'importance de la foi, et ce n'est que par la foi qu'on peut s'incliner vers l'objectif supérieur - d'obtenir le bonheur au ciel. La porte de la chambre d'Alissa, où Jérôme ne peut pas entrer, est le symbole de cet objectif inaccessible qu'il n'atteindra jamais. Il interprète cette parabole comme un mythe de l'amour impossible, un amour qui doit être sacrifié pour Dieu et pour la joie pure et angélique. Mais il imagine qu'il l'obtiendra avec Alissa, en évoquant les paroles de l'Apocalypse : « Tous deux nous avancions, vêtus de ces vêtements blancs dont nous parlait l'Apocalypse219(*), nous tenant par la main et regardant un même but. »220(*) Il décide d'être un de ceux qui oseront passer par cette porte avec celle qui le suivra et qui partage le même rêve : « Il en est peu - Je serais de ceux-là. »221(*) Jérôme confond cet idéal avec Alissa-même, et s'il réussit à conquérir son coeur il obtiendra la gloire céleste : « Alissa était pareille à cette perle de grand prix dont m'avait parlé Evangile222(*) ; j'étais celui qui vend tout ce qu'il a pour l'avoir. »223(*) Mais, Alissa cherchera à réaliser seule cet autre bonheur promis par l'Evangile. Nous avons déjà dit que la porte était un leitmotiv dans toute la trame du récit. C'est toujours une porte réelle qui a une valeur symbolique liée à la parabole biblique. Exaltés par le sermon du pasteur Vautier, Jérôme et Alissa, chacun à sa façon, fabriquent une éthique consciente qui s'applique directement à eux et à l'amour dont ils ont peur, comme d'un péché sans rémission. Jérôme cherche de l'avenir, non tant le bonheur que l'effort infini de l'atteindre, mais l'éthique d'Alissa est différente et plus complexe que la sienne. Elle voit en lui un homme qui doit devenir remarquable aux yeux de Dieu et elle sent que son obligation est de le pousser vers cette voie. Mais c'est elle qui désigne la voie que Jérôme choisit : Mais mon esprit choisissait ses voies selon elle, et ce qui nous occupait alors, ce que nous appelions : pensée, n'était souvent qu'un prétexte à quelque communion plus savante, qu'un déguisement du sentiment, qu'un revêtement de l'amour.224(*) Malheureusement, ce point de vue va mener tous les deux, non à la vie qu'ils escomptent, mais à la mort. La tentative d'atteindre la sainteté est la forme que prend chez Alissa la tentative vers le bonheur. Il est clair qu'elle persiste sur la voie qu'elle a choisie par dévouement à une vertu intérieure, et non par le besoin de récompense. Pour elle, la sainteté est une obligation, et c'est vers Dieu que doit s'orienter l'homme pour pouvoir être heureux : « Recherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice. »225(*) Elle voit la réalisation de son amour en Dieu, et à cause de cela elle décide de ne pas chercher son bonheur sur la terre, parmi les hommes. Si Jérôme se voit heureux en Dieu avec elle, Alissa ne les voit heureux que seuls, séparés l'un de l'autre pendant la vie terrestre, et unis par Dieu après la mort. Jérôme refuse cette idée du bonheur en imposant son idée du bonheur fondée sur la communion en Dieu ce qui signifie se retrouver dans un même objet adorée. Il insiste, même si Alissa pense que son adoration n'est point pure : « Ne m'en demande pas trop. Je ferais fi du ciel si je ne devais pas t'y retrouver. »226(*) Mais Alissa s'est déjà fait une idée de la vie et s'est donnée une destination. Bree compare sa position par rapport à sa propre vie à celle d'un artiste qui conçoit une forme qu'il imposera à la matière. Tout en elle suggère que cette conception est inadéquate à la vie, et en refusant de se soumettre à la réalité, elle sera entraînée vers une destinée qu'elle n'a pas choisie et qu'elle eût pu éviter, mais dont elle est responsable. Il s'agit d'une destinée qui se sacrifie à une autre destinée. Alissa renonce à sa direction première (son amour pour Jérôme), afin que la destinée de Jérôme ne soit point détournée de la voie qu'elle estime naturelle : à savoir que Jérôme épouse sa soeur Juliette.227(*) Il s'avère, comme l'on a déjà vu, que ce sacrifice était inutile. Après les nombreux obstacles qu'elle a mis sur le chemin de leur amour, Alissa a compris que la seule manière de faire en sorte que Jérôme renonce lui-même à l'aimer est un changement tel qu'il ne pourrait pas lui pardonner. Elle décide de se faire naïve et fade en lui montrant les livres, les paroles des humbles âmes, qui nourrissent son âme et lui font voir la parole de l'Evangile sous une nouvelle lumière. En trouvant sa place parmi ces humbles âmes, elle comprend qu'il faut s'effacer devant Dieu pour pouvoir être remarquable et digne. Elle cite les paroles du Christ : « Qui veut sauver sa vie la perdra. »228(*) C'est une parole fondamentale du Christ que Gide ne cessera de se répéter toute sa vie. Dans ces paroles on reconnaît le thème du renoncement à soi, où se situe, selon Alissa ainsi que selon Gide, la clef de l'enseignement christique. Le Moi est l'obstacle déterminant à la présence authentique à soi obtenue précisément par la suspension, la résignation de la personnalité mondaine.229(*) Alissa veut finalement anéantir son existence terrestre pour pouvoir exister ailleurs, là où l'amour et la joie obtiendront leurs vraies significations. Elle tâche de se présenter aux yeux de Jérôme comme la déception, la désillusion qui le délivrera des sentiments qui l'empêchent de suivre le vrai chemin qui mène vers Dieu, c'est-à-dire vers soi-même. Alissa croit que Dieu les a réservés pour quelque chose de meilleur, et c'est exactement cela - le départ vers Dieu qui signifie le retour à soi-même. Dans son journal, on trouve ses pensées sur l'amour et sur Dieu, et elles nous découvrent les douleurs qui tourmentaient son esprit afin de réconcilier en elle le délire amoureux avec les exigences de la vertu divine. Elle demande à Dieu d'entrer dans son âme et de l'endurcir en lui permettant de souffrir sa Passion. Dans les Entretiens Gide-Amrouche qu'on a déjà cités plusieurs fois, on trouve l'attitude personnelle de Gide sur cette question : « Tout chrétien qui ne parvient pas à la joie rend la passion du Christ inutile et par cela même l'aggrave. Vouloir porter la croix du Christ, souhaiter d'épouser ses souffrances, n'est-ce pas méconnaître son don ? » Ainsi Alissa méconnaît-elle, ou simplement choisit de méconnaître, le droit au bonheur ici et à présent, le bonheur que lui offriront les beautés et les plaisirs simples et ordinaires de ce monde. Elle voit clairement la distinction entre la joie suprême et celle des hommes qui est superficielle et éphémère, et elle choisit la première qui, selon ses propres croyances, exclut de toute façon la dernière. Elle voit sa réalisation après la mort, près de Dieu, et cette heure est arrivée. Elle note dans son journal : « A présent levez-vous. Voici l'heure... »230(*) Alissa s'identifie au Christ, et elle ne trouve que dans ses paroles l'approbation de ses propres actes qu'elle ne peut expliquer et justifier autrement. Elle garde ses conviction jusqu'à la fin : « Heureux dès à présent, disait Votre sainte parole, heureux dès à présent ceux qui meurent dans le Seigneur. »231(*) Gide, comme il le dit, a voulu peindre une déformation protestante de l'idéal chrétien. Cela est vrai et constitue une certaine limitation qui se justifie, mais son récit suggère avec insistance que cet idéal chrétien est une hypothèse gratuite pour laquelle l'homme compense certains échecs de sa vie, hypothèse dont la force vient de ce qu'elle échappe à tout contrôle.232(*) Nous pouvons conclure que tous les deux, Alissa et Jérôme, avaient en vérité le même but, et la parole du Christ leur a dicté le même message qui aurait dû les conduire jusqu'à l'accomplissement spirituel. Mais ils l'ont interprété différemment, et c'est cela qui les a conduits vers une fin tragique. Jérôme voulait atteindre Dieu avec la main d'Alissa dans la sienne, mais Alissa avait une autre vision de leur bonheur qui ne se trouvait nulle part sur la terre. Elle tend fortement à tuer en elle l'amour qui l'éloignerait de Dieu, et n'y voit que l'obstacle sur la route étroite qui mène vers le Paradis. Eprise d'un idéal quasi inaccessible de sainteté, elle offre son sacrifice pour rendre les autres heureux, et en s'effaçant devant Dieu elle efface toute son existence. Elle domine dans notre analyse des références bibliques dans La porte étroite parce que toute sa vie est guidée par la parole du Christ et par l'idéal du bonheur qu'elle souhaite obtenir en triomphant sur l'imperfection de l'âme humaine. * 209 MOELLER, op.cit., p. 120. * 210 Il faut noter particulièrement la conversion d'Henry Ghéon (1875-1944), grand ami d'André Gide, qui s'est converti au catholicisme. * 211 Ibid.,p. 121. * 212Ibid.,p. 127. * 213 MARTY, op.cit.,p. 99. * 214Ibid.,p. 99. * 215Ibid.,p. 100. * 216 BREE, op.cit.,p. 184. * 217PE, op.cit.,pp. 27-28. * 218Ibid.,p. 28. * 219 Le vêtement blanc est une image symbolique, présente dans toute la Bible pour signifier l'état de ceux et celles dont les péchés ont été effacées par la miséricorde de Dieu. Il est l'image de la pureté de l'être entier, son esprit, son âme, son corps. * 220 Ibid., p. 29. * 221Ibid., p. 29. * 222 La parabole de la perle de grand prix est une parabole que Jésus utilise pour expliquer la valeur du Royaume des Cieux. Ici, Jérôme évoque l''Evangile selon Matthieu : « Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle.» (Evangile selon Matthieu, 13:45-46), La Bible, op.cit., p. 1661. * 223 Ibid., p. 31. * 224Ibid., p. 37. * 225 Elle cite l'Evangile selon Matthieu : « Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » (6 :33), La Bible, op.cit., p. 1650. * 226Ibid., p. 36. * 227 MARTINET, op.cit., p. 149. * 228PE, op.cit., p. 140. C'est la citation de l'Evangile selon Matthieu : « Alors Jésus dit à ses disciples : si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. » (16:24, 25), La Bible, op.cit., p. 1666. * 229 MARTY, op.cit., p. 98. * 230 PE, op.cit., p. 175 ; c'est l'Evangile selon Matthieu de nouveau qu'elle cite : « Voici, l'heure est proche, l'heure où le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu'il est proche, celui qui me livre. » (26:45, 46), La Bible, op.cit., p. 1682. * 231 Ibid., p. 177 ; c'est la citation de l'Apocalypse : « C'est ici qu'on reconnaît la persévérance des saints, ceux-là qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. Alors j'ai entendu une voix qui venait du ciel. Elle disait : Ecris : Heureux, dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ! » (14:12, 13), La Bible, op.cit., p. 2075. * 232 BREE, op.cit., p. 204. |
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