III.2. ANALYSE COMPARATIVE
1. AU NIVEAU DE LA
SELECTION
Au cours de cette étape, le JTLF s'accroche beaucoup
plus aux informations émanant de la SCODE. Ce journal est contraint de
se fier à la hiérarchisation dans la mise en forme, quelle que
soit la teneur de l'information, il faut nécessairement l'insérer
au sommet de la pyramide. Le JTLF se distingue du journal classique par la mise
en relief des informations de proximité, des faits insolites. Dans les
deux cas, on privilégie beaucoup plus le critère
« personnalité » dans la sélection et
même dans la mise en forme.
En réalité, le JTLF néglige l'information
des faits contrairement au journal classique.
2. AU NIVEAU DU
TRAITEMENT
A ce stade, le JTLF ne fait pas de traitement des informations
ayant trait aux ministères publics. S'il tente d'en faire, c'est la
simple description du déroulement des faits. Il essaye au moins de faire
une tentative d'interprétation sur les informations de
proximité.
Dans le journal classique, les informations des
différents ministères publics occupent la première ligne
du journal dans la mesure où ces derniers payent la diffusion de leurs
informations.
Dans le JTLF, informer c'est présenter une nouvelle
sous forme d'interpellation des autorités dans la fin d'un reportage,
par contre dans le journal classique, traiter une information c'est la
présenter sous forme des interrogations dans la chute du reportage.
Dans les deux cas, beaucoup de reportages se
caractérisent par une incohérence entre l'attaque et la chute.
L'attaque est très frappante et la chute devient exhortative dans
laquelle on formule des questions qui restent toujours sans réponse.
3. AU NIVEAU DE LA
DIFFUSION
La première entorse de cette phase, c'est
l'improvisation qui bat son plein surtout dans le JTLF. On remarque une routine
dans la présentation du JTLF.
Dans le JTLF, on parlerait d'une forme d'une émission
de comédie dans laquelle le journaliste utilise des phrases qui amusent
les téléspectateurs. C'est par exemple : match oyo eza
woooh. Dans le journal classique, on sent que c'est un moment sacré dans
la mesure où le présentateur prend tout son temps de faire la
mise en bouche. Dans ce type de journal, certains mots ne sont guère
utilisés et à la différence du JTLF ; dans le journal
classique, on que les téléspectateurs sont respectés.
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