2.2.3: Choix des indicateurs
La construction et le choix des indicateurs ont
été faits sur la base d'une enquête préliminaire
menée à l'endroit des ressortissants de la commune rurale de
Dogonkiria résidant ou de passage à Niamey. Ainsi, quinze (15)
personnes dont 7 étudiants, 3 fonctionnaires et 5 exodants ont
été interrogés. Les indicateurs d'alerte ont
été définis à l'échelle communale et les
indicateurs de stratégies de survies à l'échelle des
ménages. Ces indicateurs de stratégies de survies prennent
également en compte les cinq(5) stratégies centrales de
consommation alimentaire d'une Evaluation de Sécurité Alimentaire
en Situation d'Urgence (en anglais EFSA) du Programme Alimentaire Mondial (PAM)
mais aussi des indicateurs de l'Institut National de Statistique et du
Système d'Alerte Précoce (INS/SAP, 2008 et 2009). Au total
dix(10) indicateurs ont été retenus sur la base des
critères socioculturels et économiques. Enfin, sur le terrain,
des discussions avec les responsables des différents services techniques
départementaux et communaux mais aussi avec les paysans ont permis de
valider ces indicateurs.
2.2.3.1 : Fréquence
Le système de calcul de stratégie de survie d'un
ménage utilisé prend en compte à la fois celui de
l'INS/SAP et du PAM. Ainsi, une stratégie de survie utilisée
chaque jour a une note brute de 7 points ; souvent : 4,5 points ; rarement :
1,5 point. Une stratégie qui n'est pas utilisée reçoit une
note brute de zéro point.
2.2.3.2 : Note de sévérité
Les stratégies de survie développées par
les ménages en période de pénuries alimentaires sont
variables. Certaines stratégies sont plus mauvaises que d'autres. C'est
pourquoi un système de pondération est utilisé selon une
échelle de 1 à 4 et qui détermine le poids de
sévérité d'une stratégie.
|