III. 4. MODELE D'ANALYSE DES
DONNEES
Pour le traitement et l'analyse des données nous avons
eu recours à l'analyse qualitative, à l'outil de la statistique
descriptive. L'outil de la statistique inférentielle aurait pu nous
permettre d'établir des corrélations entre les variables
notamment dans la vérification des hypothèses à l'aide du
Ki deux. Cependant, les désagréments que nous avons connus lors
du dépouillement et du traitement informatique des données ne
nous ont plus permis de recourir à cette technique comme
prévu.
III. 4. 1. L'analyse qualitative
des données
L'analyse des données qualitatives dont nous nous
sommes proposé de faire dans cette étude nous est
présentée par Michael Huberman et Miles (1991). En effet, la
force de ce genre d'analyse est de rendre compte de la réalité
scientifique non plus par des chiffres, mais par des mots. Il s'agit donc
d'apprécier, de juger ou d'émettre des opinions. Comme le
soulignent les auteurs, les « chercheurs qualitatifs
considèrent encore l'analyse comme un art et mettent l'accent sur une
approche intuitive. » Dans l'analyse qualitative, le chercheur
ne se contente plus de décrire les phénomènes, mais essaye
de comprendre et d'expliquer à partir d'une approche logique les
phénomènes.
Dans le cadre de notre étude, nous nous servirons des
informations issues de l'exploitation documentaire ou l'analyse de contenu en
rapport avec le Ministère de l'Education de Base, des organismes
internationaux en matière d'éducation et des organisations
scientifiques reconnues pour en faire une analyse qualitative.
Dans le même ordre d'idées, nous avons eu recours
à des personnes ressources pour des entretiens et en faire
également une analyse qualitative des informations que nous avons
reçues sur notre sujet d'étude.
III. 4. 2. L'analyse quantitative
des données
Pour faire l'analyse quantitative des données, nous
avons eu recours à l'outil de la statistique descriptive. Cette
technique nous a permis d'avoir des pourcentages sur la base des données
brutes issues de nos enquêtes de terrain.
A ce niveau, il a été question pour nous,
à partir des données quantitatives issues de l'exploitation
documentaire et de nos questionnaires, de dégager les fréquences
absolues et les fréquences relatives. Le but visé ici etant de
comparer la valeur relative en pourcentage que représente chaque
modalité par rapport à l'effectif total de
l'échantillon.
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