Au bas de ce chapitre, nous pouvons conclure que des
erreurs juridiques ont été diffusées sur les antennes de
la télévision nationale camerounaise (CRTV-Télé) du
1er janvier 2007 au 31 décembre 2009 inclus, et qu'elles avaient pour
causes, au moins en partie : l'inadéquation des modes de
récoltes des informations, l'inadéquation du background
intellectuel dudit concepteur-présentateur ainsi que sa
négligence.
CONCLUSION GENERALE
ET RECOMMANDATIONS
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I- CONCLUSION GENERALE.
A la fin de notre étude nous pouvons affirmer
que Le Point De Droit est un programme bimensuel d'éducation juridique
qui a germé dans des conditions difficiles et qui, aux dires de son
concepteur-présentateur, M. Guy Roger EBA'A, est très suivie
à nos jours par les téléspectateurs de la
télévision nationale camerounaise (CRTV-Télé).
A l'issue de notre analyse mixte, il s'avère
cependant que, quantitativement, sur trente-une éditions du Point De
Droit diffusées sur les antennes de la télévision
nationale camerounaise (CRTV-Télé) du 1er janvier 2007 au 31
décembre 2009 inclus, dix éditions comportaient un total de 29
erreurs juridiques, eu égard à leur confrontation aux textes
juridiques de référence.
En analysant ensuite qualitativement lesdites erreurs
juridiques diffusées (ce à travers des entretiens avec le
concepteur-présentateur de ladite émission sur sa formation et
ses pratiques, puis le questionnement des juristes auteurs desdites erreurs
dans un contexte différent de celui du Point De Droit), nous sommes
arrivés à la conclusion que les diffusions d'erreurs juridiques
dans notre corpus avaient pour causes, au moins en partie :
l'inadéquation des modes de récoltes des informations,
l'inadéquation du background intellectuel dudit
concepteur-présentateur ainsi que sa négligence.
Ces diffusions d'erreurs juridiques au cours des
éditions d'un programme d'éducation juridique sont d'autant plus
préoccupantes pour la liberté du journaliste qu'une fois
soustrait des « seules exigences d'exactitude et de
sincérité qui sont les vertus de la
vérité », sa liberté « lui serait
contestée ou retirée par ses mandants, lecteurs ou
téléspectateurs, auditeurs ou internautes [...].
II- RECOMMANDATIONS.
Nos recommandations se déclinent en quatre
points, à savoir : l'établissement d'un calendrier annuel
des enregistrements (SECTION I), des récoltes et recoupements
anticipés d'informations (SECTION II), des délais de briefings
et de rendez-vous plus longs (SECTION III) et des recoupements
subséquents (SECTION IV).
SECTION PREMIERE : ETABLISSEMENT D'UN CALENDRIER
ANNUEL DES ENREGISTREMENTS.
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