Toutes ces relations qu'il s'est créées
au fils des ans avec des juristes sont autant de possibilités qui
faciliteraient les recoupements des informations recueillies auprès des
invités lors des enregistrements des éditions du Point De Droit
à la CRTV-Télé.
- Le temps nécessaire pour effectuer des
recoupements.
L'urgence, le défaut de temps entre
l'enregistrement d'un programme et sa diffusion peuvent, le cas
échéant, justifier le fait que les informations recueillies au
cours des enregistrements ne soient pas suffisamment recoupées.
Cependant, six éditions du Point De Droit
à la CRTV-Télé sont enregistrées au début de
chaque trimestre de diffusions, c'est-à-dire trois mois avant leurs
diffusions respectives, comme nous l'a confirmé M. Guy Roger
EBA'A : « Donc, je regarde, parce que celles qu'on
enregistre maintenant seront diffusées dans trois mois. Peut-être
trois mois après, j'aurais oublié [...] Je prends trois semaines,
en enregistrant seulement le lundi [...] Le même jour. Donc, lundi, je
vais enregistrer deux autres. Il faut que j'atteigne six. Donc, c'est... Je
fais deux enregistrements par semaines, mais, le même
jour. »
Entre l'enregistrement d'une édition et sa
diffusion il y a donc suffisamment de temps pour procéder aux
recoupements des informations recueillies auprès des invités
avant leurs diffusions sur les antennes de la télévision
nationale camerounaise.
b) Variété des sources disponibles.
Pour recouper les informations recueillies
auprès des sources lors des enregistrements des éditions du Point
De Droit, le présentateur a à sa portée aussi bien des
sources vivantes, des textes juridiques de référence que des
sites web spécialisés en Droit.
- Sources vivantes.
Le présentateur du Point De Droit est
régulièrement en relations avec la Justice :
« [...] Ce qui a beaucoup facilité mon acceptation de ce
côté, c'est la qualité de travail qui est fait, à
telle enseigne que ces gens, les acteurs de la Justice, ont compris que je peux
leur être d'une certaine utilité. Donc, il y a des informations
qu'on vient me donner qu'on ne donnerait pas à un autre journaliste
[...] »
Nous avons également, au cours de l'interview,
observé de nombreuses cartes de visites sur son bureau :
magistrats, avocats, notaires, huissiers de Justice, enseignants des
facultés de Droit, etc.
Aussi nous a-t-il aidés à entrer en
contact avec tous les juristes que nous avons interrogés au cours de
notre étude, lesquels se sont tous montrés volontiers
disposés à remplir nos questionnaires.
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